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00:00Vous avez subi le débat avec nous ici, et Dr Ibrahima Kourmoua l'a dit avec assez de
00:18loquence qu'il n'a jamais travaillé avec Mommel 550.
00:20Et quand il était au département de la justice, M. Mommel 550 n'était pas DAF, par conséquent
00:26il ne peut pas être associé à la gestion d'Ibrahima Kourmoua, ce n'est pas possible.
00:30Il a été nommé au ministère de l'enseignement préuniversitaire le 20 juin 2020, comme DAF,
00:34il n'est resté que 18 mois, il n'a géré qu'un seul budget avec le ministre Bano.
00:39Cette gestion là, elle ne porte que sur 53 milliards, vous constaterez ici que M. Mommel
00:43Sanko se retrouve seul, le ministre Bano n'est pas là, tandis que c'est lui l'ordonnateur.
00:47M. Mommel Sanko n'est qu'un exécutant, mais malgré cette injustice, il a pu rapporter
00:52à cette cour l'ensemble de la documentation pour justifier sa gestion sur les 53 milliards.
00:57Vous entendez le parquet récréer la condamnation de M. Mommel Sanko au paiement de 53 milliards,
01:03montant qui a été alloué au département de l'enseignement préuniversitaire pour l'organisation
01:08de l'entrée scolaire 2021, l'organisation des égalités scolaires et concours, mais également
01:13pour la rénovation et la construction de certaines écoles. Comme moi, des écoles qui
01:17ont été rénovées, les contrats sont au dossier, des écoles qui ont été construites, les contrats
01:21sont au dossier, vous avez également en 2021 un concours a été organisé, des relevés de notes
01:26sont là, des perdiens ont été payés, des diplômes ont été délivrés, les contrats en fonds de foi,
01:30les bénéficiaires sont là, c'est connu, qui ne conteste pas, des factures sont versées au dossier,
01:34mais au vu de tout ça, on demande à ce qu'il soit poursuivi pour le paiement de 53 milliards.
01:38Comme si l'année 2021 a été une année blanche en Guinée et que le budget qui avait été alloué,
01:42ce budget n'a servi à rien. Quand même dans ce pays-là, il faut avoir un peu de courage quand
01:46les faits ne sont pas fondés, de ne pas s'habiller d'honnêtes citoyens comme M. Mommel Sanko.
01:50Voici ce que je peux dire. L'enrichissement ici, c'est un faux débat. M. Mommel Sanko a
01:54deux immeubles en Guinée. Toute la Guinée a deux immeubles. Des immeubles acquis avant sa
01:58prise de fonction au ministère de l'Enseignement et de l'Université. Le premier immeuble, c'est de
02:022010, au moment où il n'avait aucune fonction importante dans l'administration, qu'il a reçu
02:06en titre de don de son père. Le second immeuble, c'est de 2018. Ce n'est pas pour lui seul,
02:10c'est pour le couple, lui et sa femme, qui est femme d'affaires. Et c'est une passée nue,
02:14des montants de 500 millions, qui est acquis en 2018, bien avant qu'il ne soit DAF.
02:18Mais pourquoi veut-on chercher des pouces sur des crans rasés ? Ce n'est qu'une fausse accusation.
02:22Où le parquet spécial est dans l'impossibilité, dans l'incapacité de rapporter la moindre,
02:26on va jusqu'à confondre les biens de son père à ses propres biens. On dit que son père fait des
02:31rénovations d'immeubles qui se trouvent à Frittavant. Il a versé au dossier de la procédure
02:35les titres de propriété de son père sur ces immeubles en question. Ces immeubles qui sont
02:39gérés par un cabinet d'avocats. Lui n'est qu'un mandataire de ses co-héritiers. Ce mandat-là,
02:44c'était un acte notarié. Des reçus de paiement de ses loyers, c'est sanctionné par un reçu
02:49délivré par un cabinet d'avocats. On veut chercher quoi après ? De toutes les façons,
02:52on a l'impression que l'État guénais est un état en faillite finalement, qui cherche à renflouer
02:56ses caisses. Et pour cela, il faut se polier des principes citoyens. C'est tout. Vous allez
03:00réclamer le paiement de 50 milliards pour quelqu'un qui n'a commis aucune infraction ? Et
03:04sur la base de quoi vous allez justifier cette réclamation ? Si ce n'est pas que sur du vent ?
03:07C'est le cas. Heureusement qu'on est devant une cour bien avertie qui pourra nous départager et qui
03:12va nous rétablir dans nos droits. Je tiens à relever que les réquisitions du ministère
03:16public ne reposent sur aucune objectivité. Ils puisent les éléments de ces réquisitions sur le
03:23fondement d'un rapport qui a priori est contesté par notre client. Parce qu'en droit, il y a un
03:28principe général qui dit que la forme commande le fond. Dès lors que notre client conteste la
03:33forme du rapport provisoire, qui n'est pas encore un rapport définitif, et que le ministère public
03:38est accusé des éléments de ses réquisitions sur ce rapport, nous disons que ce n'est pas des
03:42réquisitions fondées sur de l'objectivité. Donc nous aurons notre tour de parole et nous allons
03:48demander au cas par cas de montrer en quoi ce rapport ne saurait être opposable à notre client,
03:54à tout le moins demander à la cour de l'écarter des débats. Ni les réquisitions du ministère
03:59public, ni les pleuvoiries de l'agent judiciaire de l'État ne reposent sur aucune objectivité.
04:04L'agent judiciaire de l'État, à travers ses avocats, ont plaidé sur le contenu du rapport.
04:09Et nous nous contestons le rapport en tant que tel. Donc nous n'avons pas la même lecture,
04:13la même compréhension de ce dossier. Non, à cette étape, nous ne pouvons plus. Parce que l'ORDEF,
04:18c'est l'enquête préliminaire. Ce dossier est passé par une chambre d'instruction. Et par la suite,
04:24ça fait l'objet de renvois devant la chambre. Donc on ne peut plus revenir en arrière. Ce qui
04:30est à démontrer et qui est constant, c'est que l'instruction a été bâclée dans ce dossier. Et
04:35vous voyez la difficulté avec laquelle le ministère public a du mal à soutenir son accusation. Et
04:40nous, nous tirons avantage de ça. Parce qu'en droit, le doute profite toujours à l'accusé. Mais
04:43bien entendu, c'est un client qui est préparé. Dès lors que le droit à la contradiction n'a pas
04:49été respecté, en quoi il peut accepter de discuter le fond de ce rapport ? En agissant ainsi,
04:54l'on réacquiesce le contenu du rapport. Nous, notre préoccupation, c'est par rapport à la forme.
04:58Les inspecteurs eux-mêmes, ils ont dit que c'est un rapport provisoire.

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