Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, était l'invité de BFMTV. Il a réagi notamment aux tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie.
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00:00Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur a pris ce sujet à bras-le-corps,
00:03le Premier ministre et le Président de la République.
00:05Moi, la seule chose que je peux vous dire,
00:07c'est qu'on a une difficulté quand même importante
00:10avec la reconduite des ressortissants algériens.
00:12Ce n'est pas une nouveauté dans les centres de rétention administrative
00:16de la région Île-de-France,
00:17où nous plaçons en priorité ceux des étrangers en situation régulière
00:21qui sont quand même réputés les plus dangereux.
00:24C'est-à-dire ceux qui ont, comme on dit dans le jargon policier,
00:26des palmarès, qui sont connus pour des faits
00:29généralement assez graves.
00:31Donc, dans les cras, ce sont plutôt ces personnes
00:33que nous plaçons en rétention.
00:37D'ailleurs, en 2024, on a augmenté nos rétentions de plus de 35%.
00:41On en a fait 1246, 926 en 2023.
00:45Et on est encore à plus 8% sur les deux premiers mois de l'année.
00:47Mais le blocage des Algériens actuellement,
00:50qui fait que des individus qui sont documentés,
00:55c'est-à-dire qui ont des passeports valides
00:57pour lesquels normalement on ne doit pas demander de laisser passer
00:59et qui doivent être acceptés par l'État auquel on les présente.
01:04Actuellement, ils nous sont tous renvoyés.