• il y a 21 heures

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00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin jusqu'à 9h30 et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:09Il est, disons-le, le plus grand champion du monde de Formule 1 de toute l'histoire.
00:15Quatre titres entre 1985 et 1993, 51 victoires en Grand Prix.
00:22Alain Prost, une légende du sport automobile, une histoire française.
00:27Le professeur a célébré il y a quelques jours ses 70 ans.
00:31Alain Prost sera notre invité tout à l'heure entre 10h et 10h30.
00:36Et vous avez peut-être vu sur Canal+, cet extraordinaire documentaire de Stéphane Collineau et Audrey Estrougo
00:44sur l'enfant de Saint-Chamond qui rêvait d'être footballeur à Saint-Étienne et qui est devenu le premier,
00:48mais aussi le dernier pilote français à remporter un titre de championnat du monde.
00:53Le documentaire s'appelle sobrement Prost, six épisodes de 25 minutes que vous pouvez visionner sur MyCanal
01:00et dont nous verrons des extraits tout à l'heure.
01:02Alain Prost n'est pas fait du même bois que la plupart des hommes.
01:06Sa détermination, sa volonté, son énergie, son intelligence et peut-être autre chose encore,
01:12qui appartient au ciel ou au hasard, au divin ou au sacré, ont écrit un destin sans égal.
01:18J'ai écouté Prost évoquer sa carrière et raconter sa vie de l'enfant au karting jusqu'à la mort d'Ayrton Senna
01:25et j'ai trouvé ses paroles si inspirantes que je lui ai demandé de venir dans notre émission.
01:30Il a accepté et croyez bien que ce sera un honneur de l'écouter à nouveau dans la dernière partie de notre rendez-vous.
01:37Il est 9h01, Chanel Ousto.
01:399h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe.
01:49Bonjour Pascale, bonjour à tous.
01:53Évacuation de la gaieté lyrique sous haute tension ce matin.
01:56Les forces de l'ordre sont arrivées très tôt,
01:58mais des militants d'extrême gauche les attendaient depuis hier soir.
02:02Ils ont tenté de les ralentir.
02:04Les CRS et gendarmes ont finalement réussi à entrer dans la salle de spectacle,
02:08occupée illégalement depuis trois mois par 450 migrants.
02:12Israël combattra à Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux.
02:17Ce sont les mots du ministre israélien de la Défense.
02:19Ce matin, quelques heures après la reprise des frappes dans la bande de Gaza,
02:23une attaque sans précédent depuis le début du cessez-le-feu le 19 janvier dernier.
02:27Et dans la foulée, l'armée israélienne a ordonné à la population de Gaza
02:31d'évacuer les zones frontalières.
02:34Et puis ça y est, les deux astronautes américains coincés dans l'ISS vont enfin retrouver la Terre.
02:39Ils sont partis à 6h ce matin à bord d'une capsule de SpaceX.
02:44Ils doivent atterrir ce soir à 23h au large de la Floride, soit après 17h de voyage.
02:49Initialement partis pour huit jours, ils seront restés neuf mois dans l'espace.
02:53Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
02:56Merci beaucoup, Chana Lousteau.
02:58On est ce matin avec Charlotte Dornelas, avec Olivier Delagarde,
03:01qu'on peut écouter tous les matins sur la revue de presse,
03:03avec Joseph Macé-Scaron, avec Vincent Hervouet,
03:06qu'on peut écouter tous les matins dans notre émission,
03:08avec Thomas Bonnet, également présent.
03:12Qu'on peut écouter le matin sur CNews.
03:13Les forces de l'ordre ont procédé ce matin à l'évacuation de la gaieté lyrique dans le troisième arrondissement.
03:20La salle de théâtre parisienne a été occupée depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.
03:24Je disais depuis quelques jours, dans quel pays pourrait-on admettre ce type d'événement ?
03:31Peu avant 6h et dans les minutes qui ont suivi,
03:33CRS et Gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant le théâtre
03:38par plusieurs dizaines de militants soutenant l'occupation.
03:41Les forces de l'ordre sont ensuite entrées à l'intérieur.
03:43On est avec Augustin Donadio.
03:44Augustin, je voulais savoir si tout se passait, si tout était sous contrôle d'une certaine manière
03:48et si vous-même, votre sécurité était assurée.
03:55Alors ce que je peux vous dire Pascal, c'est que depuis quelques minutes,
03:57je peux vous l'affirmer, le théâtre est sous le contrôle des autorités.
04:03Les CRS ont procédé à une évacuation forcée de ce théâtre à l'aide de gaz lacrymogènes.
04:09Il y a quelques minutes, il y a eu un mouvement de foule,
04:11à la fois les soutiens, les militants d'extrême gauche, les sans-papiers
04:15qui étaient encore dans le périmètre du théâtre ont dû rebroucher ses chemins.
04:19Regardez sur ces images.
04:20Ils sont maintenant sur le trottoir juste derrière moi, sur la route également,
04:24bloquant toute la circulation de l'autre côté aussi.
04:27C'est un petit peu le cafarnaum à l'heure à laquelle je suis en train de vous parler.
04:32Personne ne sait trop où aller.
04:33Alors les sans-papiers sont pour le moment livrés à eux-mêmes.
04:36Le préfet de police de Paris a pourtant dit qu'il allait les transférer dans des centres d'accueil temporaires.
04:40Pour le moment, ils sont ici, dans la rue.
04:42Et encore une fois, vous l'avez dit, ces militants d'extrême gauche
04:45qui empêchent les journalistes de travailler.
04:48Fort heureusement, les forces de l'ordre sont là pour nous protéger
04:51et nous ont même invités, et c'est rare, à nous reculer et à prendre de la distance
04:55avec ces militants qui, ce matin, sont particulièrement virulents.
04:58Ils ont passé la nuit ici à soutenir ces sans-papiers
05:01et ils nous empêchent effectivement de faire notre travail.
05:04Qui profite, évidemment, et instrumentalise ce moment.
05:07Alors évidemment, c'est 400 migrants, il faut trouver une solution, bien sûr.
05:11Humanitaire, sanitaire, pour ces jeunes gens.
05:15C'est bien que Auguste Laszlo-Nadieu, pardon, ne prenne pas le mot migrant.
05:17Il a raison et il parle de sans-papiers.
05:20Parce que ça, ça dit beaucoup plus que le terme migrant, qui est un terme générique.
05:25Écoutons Danielle Simonnet, de la France Insoumise, qui a pris la parole.
05:29C'est une évacuation sans aucune proposition de relogement, donc c'est complètement indigne.
05:37C'est une honte absolue, franchement, c'est quoi l'image que l'on donne de la France ?
05:42On n'est pas capables de prendre sur notre protection 400 jeunes mineurs non accompagnés.
05:46Donc on va les abandonner à la rue ?
05:49Mais c'est quoi les conséquences de toute cette politique ?
05:51C'est une obligation, c'est une violation, en fait, de la Convention européenne des droits de l'enfant
05:57que de ne pas garantir à ces mineurs non accompagnés, à la fois l'accès à la santé, l'accès à des soins psychologiques,
06:05l'accès à un hébergement, à une scolarisation.
06:08Au lieu de ça, on les condamne à la rue.
06:10Mais qui va sortir gagnant de cela ? Certainement pas les jeunes et certainement pas les principes de la République.
06:15J'ai dit qu'elle était de la France Insoumise, mais elle a été victime d'une purge.
06:18Donc elle est les grandes purges de la France Insoumise, donc elle est Europe Ecologie les Verts désormais.
06:25M. Darmanin a répondu d'une certaine manière, Mme Simonnet.
06:30C'est le travail du ministre de l'Intérieur et du préfet de police, mais à partir du moment où il y a une occupation illégale,
06:35il est normal de mettre fin à des ordres publics, respectant évidemment les personnes.
06:39Même quand, comme le dit la députée de gauche Danielle Simonnet, c'est une intervention violente,
06:43elle dénonce des coups de matraque, des forces de l'ordre qui tapent et qui frappent ?
06:47Écoutez, moi je ne suis pas en responsabilité au ministère de l'Intérieur,
06:49mais j'ai toujours vu les policiers et les gendarmes agir avec discernement.
06:52J'ai souvent vu aussi des gens taper les policiers et les gendarmes.
06:55Je pense que quand il y a un lieu qui est occupé illégalement depuis plusieurs jours,
07:00ça fait un certain temps que le désordre existe, un désordre public inacceptable.
07:04Un de vos confrères journalistes d'ailleurs, je crois, a connu manifestement des violences,
07:08que vous l'avez vu faire un reportage, il faut mettre fin à ce désordre.
07:11Je suis parfois sidéré par les questions de mes confrères, je vous assure.
07:14Évidemment que quand on évacue des gens qui sont en situation d'illégal depuis trois mois,
07:17évidemment que ça ne se passe pas facilement, puisqu'ils ne veulent pas partir.
07:22L'histoire bafouille, Pascal.
07:24On parlait de Jean-Louis Debré, il y a quelques jours au moment de sa disparition.
07:31Tout le monde se souvient de l'évacuation de l'église Saint-Bernard,
07:35à peu près dans les mêmes conditions.
07:37Ce qui est insolite dans cette affaire de la gaieté lyrique,
07:42c'est qu'en plus la direction de la gaieté lyrique était contre l'évacuation des migrants.
07:48Et là, on se retrouve avec des slogans « État raciste », « Ville de Paris complice ».
07:54Enfin, c'est presque une affaire un peu à fond renversée.
07:57Et puis Florian Bachelier, avec esprit sans doute, qui nous écoute régulièrement, me dit
08:02« Madame Simonnet pourrait mettre à disposition le logement social qu'elle occupe. »
08:08Il est taquin.
08:09Il est taquin, bien évidemment.
08:11Ou qu'elle occupait, parce que je crois qu'elle a dû le quitter.
08:14Bon, écoutez, alors ce n'est pas moi qui...
08:17Il faut aussi rendre hommage parce qu'il y a eu un silence politique et médiatique sur cette affaire
08:21pendant des semaines et des semaines.
08:23C'est le Parti Reconquête, et Sarah Knafo en particulier, qui a mis la lumière sur cette affaire.
08:27Il faut lui rendre hommage.
08:29Et aussi le témoignage de cette commerçante, de cette gérante d'un bar à proximité de la gaieté lyrique,
08:35qui a subi des désagréments gigantesques depuis des jours,
08:38qui a témoigné sur notre antenne et qui a sans doute participé à cette évacuation menée ce matin.
08:42Regardez tous ces vélos qui passent dans Paris.
08:45Ça va être de la faute des vélos.
08:46Comment ?
08:47Je vous vois venir.
08:48Non, pas du tout, je salue tous ces vélos et cette mobilité douce qui permet...
08:54Ils ne sont pas en limousine, quand même, là.
08:55Non, mais au contraire, je trouve ça très bien.
08:58Il y a plein de gens qui sont à vélo, et non pas en vélo, mais à vélo,
09:01et je salue cette mobilité douce dans Paris.
09:04Je vous sens malicieux.
09:06Mais pas du tout, la mobilité douce à Paris, c'est toujours intéressant.
09:10Bon, vous avez vu qu'NFI appelle les antifas à manifester,
09:14c'est le 22 mars, contre le racisme et le fascisme.
09:18Vous y allez ?
09:19Je pourrais y aller, moi, je suis contre...
09:20Vous connaissez quelqu'un qui est pour le racisme et pour le fascisme ?
09:23Je veux dire, par définition...
09:25Alors là, les antifas, comme ça, sont convoqués.
09:29C'est la première fois que je vois les antifas convoqués à une manifestation,
09:32ce qui permet, peut-être, de donner une certaine couleur à cette manifestation.
09:37Écoutez, M. Darmanin, qui a pris la parole.
09:42L'adversaire que vous craignez le plus, c'est l'ERN ou l'NFI ?
09:46Personnellement, c'est la France Insoumise.
09:49Mais parce qu'on voit bien que la France Insoumise a une organisation désormais intellectuelle
09:53qui vise à rendre extrêmement difficile la République, la démocratie,
09:57telle qu'on la connaît aujourd'hui, c'est incontestable.
09:59Mais le plus dur...
10:00Donc, le danger, c'est l'NFI plus que l'ERN ?
10:02Le danger, en tout cas, pour l'instant, c'est nous.
10:04Parce qu'on n'est pas capable de se mettre d'accord entre nous.
10:07Donc, d'abord, le danger, c'est nous.
10:08Il y avait des nouvelles affiches, cette nuit, qui nous visaient,
10:12qui me visaient, pour tout dire, sur le compte Twitter, par exemple, de M. Porte,
10:18où, cette fois-ci, nous étions traités de racistes.
10:20Et l'affiche, c'était « faisons-les partir », « dégageons-les ».
10:25C'était assez...
10:27Je ne sais pas si, d'ailleurs, on peut l'avoir, cette affiche...
10:30D'autres personnalités, s'il vous plaît.
10:31Ou pas.
10:32Voilà, c'était « dégageons les racistes »,
10:34« manifestation contre le racisme et le fascisme ».
10:36Alors, il y avait Bruno Retailleau, Marine Le Pen, Cyril, Hanouna, Eric Ciotti,
10:41et votre serviteur.
10:42Et figurez-vous que cette affiche a été retirée, cette nuit.
10:46Je pense que celle-là, elle tombe sous le coup de la loi, pour tout vous dire.
10:49Elle tombe sous le coup de la loi, absolument.
10:51Comment ?
10:51Elle tombe sous le coup de la loi, je veux dire, absolument.
10:52Et là, c'est de l'ordre du pédale.
10:56Mais bon, écoutez...
10:58Vous allez porter plainte ?
10:59Écoutez, la première fois que j'avais dit que je ne porterais pas plainte,
11:03là, sur le terme « raciste », il y a réflexion.
11:07Le conseil, c'est de porter plainte.
11:10A priori, on va plus, effectivement, sur ce type de voix.
11:16Ah oui ?
11:17À partir du moment où le racisme est un délit,
11:19et qu'on vous accuse d'un délit que vous n'avez pas commis...
11:22Bien sûr.
11:22Donc, « dégageons les racistes ».
11:23Évidemment, évidemment, vous êtes...
11:25Mais d'ailleurs, je pense que l'affiche a été retirée pour ça.
11:28Pour cette raison.
11:29Voilà. Les gens ont quand même quelques conseils.
11:32Et ils ont quelques conseils juridiques.
11:36Et ils ont dû, je pense, les avertir.
11:40Dans l'actualité également, je voulais qu'on parle de cette...
11:43On a parlé hier de la rupture du jeûne dans un match de football.
11:47Et alors, ce qui est extraordinaire, c'est que la Fédération française de football a dit
11:51« il n'y a pas de rupture de jeûne ».
11:53Ça dépend de l'organisation de la Ligue qui a dit
11:57« non, non, pas du tout, c'est un joueur qui s'était blessé ».
11:58Donc, on a arrêté le match, il n'y avait aucun souci.
12:03Et les joueurs ont profité de cet arrêt du match
12:06parce qu'un joueur était blessé pour boire, etc.
12:09Mais celui qui a vendu la mèche, d'une certaine manière, c'est le président d'Angers.
12:12Le président d'Angers a dit « si, si, on s'est mis d'accord, il y a eu rupture de jeûne ».
12:17Donc, il dit contre la Fédération française de football et il dit contre la Ligue.
12:22Moi, j'ai eu hier le directeur des compétitions de la Ligue qui m'a dit
12:24« non, non, pas de rupture de jeûne ».
12:26Alors, je vous propose d'écouter, c'est Saïd Chaban
12:28qui a été interrogé par nos amis d'Europe 1
12:32et qui lui-même dit « mais non, on s'est mis d'accord ».
12:35Donc, c'est une histoire, c'est une drôle d'histoire.
12:39Donc, écoutons et puis on reverra peut-être la séquence que je vous ai montrée hier
12:43où, à la 13e minute, le match est arrêté avec un joueur manifestement qui…
12:48Alors, paraît-il que c'est courant, les joueurs simulent sur les matchs amateurs,
12:51ils simulent des blessures pour avoir une rupture de jeûne durant le Ramadan.
12:55Moi, j'ai appris ça ces dernières heures.
12:56Mais voyons ce que dit le président d'Angers.
12:59Les deux clubs, les deux team managers se sont mis d'accord pour le bien-être des joueurs
13:03et la question a été posée aux délégués à l'arbitre qui ont donné leur accord
13:06et les choses se sont faites de manière intelligente.
13:08Donc, je ne vois pas pourquoi la polémique.
13:10On est dans un pays où le bien-vivre ensemble est important.
13:12Ça a duré une ou deux minutes et le match a repris tranquillement.
13:16Alors, sauf que pour faire ça, il a fallu interrompre le match.
13:21Et interrompre le match, il y a un joueur…
13:24Alors, on peut revoir peut-être la séquence d'hier,
13:26parce que les commentateurs, je l'avais dit déjà hier, de Dayzone,
13:30les commentateurs sont au courant.
13:32Tout le monde le dit, mais derrière toute la fédération,
13:35et je veux dire la Ligue, on dit non, non, il n'y a pas de souci.
13:37Alors, je ne sais pas si on a la séquence, je le demande à Benjamino.
13:41Est-ce qu'on peut revoir cette séquence ?
13:43Parce que ceux qui n'étaient pas hier devant leur écran,
13:44peut-être ont du mal à saisir ce que nous disons là.
13:47Revoyons cette séquence et voyez ce joueur qui fait semblant d'être blessé.
13:54Le ballon n'est pas totalement sorti et ce sera finalement négocié par les Monégasques.
14:04Alors, j'ai à côté de moi un panier de fruits, de bananes, d'oranges,
14:09qui vont être donnés aux joueurs qui vont rompre le jeûne dans quelques instants.
14:12Et pendant ce temps-là, ça y est, rupture du jeûne,
14:14il y a Agnus Rati notamment du côté monégasque.
14:21J'aperçois Zinedine Firat, Karine Sarkozy, Luc Guillaume.
14:25Je crois qu'Imad Abdelhi était concerné et que malheureusement,
14:30on va devoir attendre un petit peu.
14:40Alors, pour informer...
14:41Tout seul, on a revu la situation, Réda au ralenti, vas-y, je suis en prix.
14:44Non, non, je disais, pour information, c'est les deux team managers des deux équipes
14:47qui ont demandé l'accord à la Ligue, enfin, au directeur du match précisément,
14:51qui a donné son feu vert, pour être précis.
14:59Alors, le joueur Abdelhi, il n'est pas du tout blessé,
15:01il fait semblant de se blesser, mais ça permet à l'arbitre d'arrêter le match
15:04parce que l'arbitre, il ne voulait pas l'arrêter autrement.
15:07Et je vous dis, hier, jusqu'à ce matin,
15:09et on va réécouter ce que dit Saïd Chaban, c'est le président d'Angers,
15:12c'est lui qui vend la mèche, c'est ça qui est extraordinaire.
15:15Réécoutons-le une deuxième fois.
15:17Les deux clubs, les deux team managers se sont mis d'accord
15:20pour le bien-être des joueurs.
15:21Et la question a été posée aux délégués et à l'arbitre qui ont donné leur accord
15:25et les choses se sont faites de manière intelligente.
15:27Donc, je ne vois pas pourquoi la polémique.
15:28On est dans un pays où le bien-vivre ensemble est important.
15:31Ça a duré une ou deux minutes et le match a repris tranquillement.
15:34Sauf qu'hier, le délégué et l'arbitre ont dit on n'a jamais dit ça.
15:38Ils l'ont dit à la Ligue, au directeur des compétitions qui me l'a répété.
15:42Ils ont dit non, non, on n'a jamais dit ça.
15:44Donc, des gens ont menti.
15:46Un arbitre qui ment, des délégués qui mentent, des joueurs qui trichent.
15:49Bravo. On va voir ce qu'il va se passer.
15:51Je préfère juste...
15:53Alors, ce n'est pas un événement national, mais c'est juste des gens qui trichent.
15:59Non, ça, c'est un événement national parce que c'est le sport, c'est le foot.
16:02Mais j'aurais quand même fait attirer l'attention sur ce qui se passe
16:05avec le Ramadan dans un certain nombre d'entreprises.
16:08Dans un certain nombre d'entreprises, vous avez la chose suivante.
16:11Il y a des personnes qui viennent et qui disent à la direction d'entreprise,
16:15moi, je suis désolé, 7 heures pour le déjeuner, je ne la prends pas.
16:19Donc, il est logique que je parte plus tôt.
16:22Et ça, pardon, mais on n'en parle jamais de ça.
16:25Or, ça se fait de plus en plus dans les entreprises.
16:28Et au nom du vivre ensemble, vous avez en effet des entreprises qui disent,
16:32bon, allez, laissez-les partir plus tôt.
16:34Ça s'appelle le grignotage.
16:36Bien sûr.
16:36Voilà, ça s'appelle le grignotage qui est tout à l'heure monétisé.
16:40Sur le monde de l'entreprise, ce qui est en train de se passer aujourd'hui,
16:42ça n'intéresse personne.
16:43Mais ça s'appelle le grignotage.
16:45Je peux vous dire que le grignotage est extrêmement fort.
16:46Alors, on va être avec madame...
16:48Et je ne parle pas, par exemple, des open space
16:49où les personnes se regroupent entre elles pour parler arabe.
16:52Bien sûr, ça ne pose aucun problème.
16:53Ça s'appelle le grignotage.
16:54Et tout à l'heure, on était avec monsieur Édouard Philippe,
16:58qui a été interrogé par Sonia Mabrouk, qui lui a posé une question sur le voile.
17:02Il a mis trois minutes pour répondre.
17:04C'était de la bouillie, de la bouillie.
17:08C'était la synthèse de ce qu'un petit homme gris ne veut pas dire,
17:12tout en ne disant pas de ça.
17:14C'était incompréhensible.
17:15Incompréhensible.
17:17Et on en est là parce qu'il est intelligent.
17:20Vous avez entendu votre président, que vous nous avez fait écouter deux fois,
17:24il parle de l'intelligence, du bien-être des joueurs,
17:27du bien vivre ensemble, la solution réciproque.
17:30Il a la voix rassurante de la soumission.
17:33Il est vraiment...
17:34Il est parfait.
17:36Évidemment, tout le monde ne peut que souscrire à ce qu'il dit.
17:39Comment on ne va pas stigmatiser un dirigeant
17:45qui essaye de laisser ses joueurs bien vivre ensemble ?
17:49Ça s'appelle du grignotage.
17:51C'est des accommodements raisonnables.
17:53C'est ce qu'on fait depuis 40 ans en France.
17:57Et je vous dis, on pourrait d'ailleurs...
17:59Je ne sais pas si Édouard Philippe et on peut écouter...
18:02En plus, moi je ne suis pas théologien, mais j'aimerais bien le voir.
18:05Dans la pratique du ramadan, vous savez,
18:08les obligations sont levées dans un certain nombre de cas.
18:10Notamment quand vous êtes en voyage, quand vous faites la guerre...
18:13Très sincèrement, quand vous êtes dans l'épreuve...
18:16Il faut une vision.
18:17Il faut avoir un regard très fondamentaliste.
18:19Non, mais ce que dit Vincent est très important.
18:21Aussi bien d'ailleurs dans le christianisme oriental ou autre,
18:25que pour en effet le monde musulman.
18:27En effet, lorsqu'il y a des éléments qui permettent d'arrêter le jeune.
18:33Il a raison, il faut le souligner.
18:35Pour montrer à quel point ce n'est pas quelque chose qui va de soi.
18:38C'est une revendication intégriste.
18:40Il y a des joueurs qui sont très performants avec le ramadan.
18:42Karim Benzema a réalisé des performances sportives exceptionnelles en faisant le ramadan.
18:45C'est marrant que Vincent utilise le mot de soumission.
18:48Parce qu'effectivement, cette histoire me rappelle le livre de Houellebecq,
18:52qui en fait le démontrait.
18:55Et cette histoire, vous avez vu, de cet imam qui est désormais au Royaume-Uni,
18:59chargé du contrôle des écoles.
19:02Qu'est-ce que racontait Houellebecq ?
19:04Que finalement, les islamistes fichent éperdument de l'économie.
19:09S'ils veulent le pouvoir, c'est pour contrôler quoi ?
19:11C'est pour contrôler la culture, l'éducation et le sport.
19:14Mais écoutez, cher Charlotte, je ne vous ai pas entendu depuis le début de l'émission.
19:19Dans le roman de Houellebecq, il y a un ressort qui est souvent oublié,
19:22qui est celui de notre propre vide.
19:26Ils prennent la place que nous avons laissée.
19:28Et là, l'histoire se fait assez naturellement.
19:31C'est interdit de poser la question des conséquences culturelles
19:34d'une immigration massive qui importe par la force des choses une autre culture.
19:39Et nous vivons désormais dans certains lieux ou dans certains univers à l'heure islamique.
19:44J'entends bien.
19:46Le nombre impose les meufs.
19:48Quand je parle de grignotage, si on était dans un pays où les choses se font,
19:53la ministre prendrait la parole.
19:55Parce que c'est un pouvoir de délégation qu'est la Ligue nationale.
19:58Elle demanderait des sanctions sur l'arbitraire.
20:00Elle demanderait des sanctions sur les délégués.
20:04Elle demanderait des sanctions, pourquoi pas, sur le joueur, etc.
20:07Ça serait ça.
20:08Ça ne se passera pas.
20:09Cette affaire ne passe pas.
20:11On mettra, je vous le parie, c'est pas grave.
20:14On ne va pas faire une histoire pour ça, s'il vous plaît.
20:16Par contre, on va faire une histoire le jour où il faut dire Joyeux Noël.
20:19Non plus.
20:21Non plus.
20:23Le mot est repassé.
20:25Vraiment, tous les ans à Noël, on a ce que ce qu'il y a.
20:28Ce soir, le ministre des Affaires étrangères français
20:31se rend à la Grande Mosquée de Paris
20:34pour participer à la rupture du jeûne.
20:40Pourquoi pas ?
20:42C'est pas gênant, ça.
20:43Il est invité à la Grande Mosquée de Paris.
20:44Il s'est invité à la Grande Mosquée de Paris pour cette cérémonie
20:48avec le recteur de la Grande Mosquée,
20:50tenu par l'Algérien président du comité de soutien
20:53à la candidature de M. Théboun,
20:56qui est le ministre algérien des musulmans en France,
21:01ou le ministre des musulmans algériens en France,
21:03en réalité, de l'ambassadeur, en réalité.
21:05Et donc, il y va.
21:07Mais personne ne lui dit dans son entourage,
21:09ou lui-même ne se dit que ce serait incongru
21:12d'aller célébrer le carême.
21:13Vous savez qu'on est en plein carême.
21:14On est à la troisième semaine du carême, là.
21:16D'aller célébrer le carême, le vendredi,
21:19à Notre-Dame-de-Paris.
21:21Ce serait aberrant.
21:22Mais personne ne lui dit qu'en raison de la tension avec l'Algérie,
21:24c'est peut-être pas bien.
21:25On est en pleine crise avec l'Algérie.
21:27C'est extravagant.
21:29C'est extravagant.
21:31Je suis d'accord que c'est extravagant,
21:32mais ce qui est extravagant aussi,
21:33c'est la réaction dans ces cas-là de toutes les institutions,
21:35également de l'espace médiatique, pour tout dire.
21:37Et si le président d'Angers...
21:39Il y a une volonté de mettre la poussière sous le tapis,
21:42et je pense que la Ligue nationale doit être bien ennuyée
21:45d'avoir la réaction du président d'Angers,
21:48puisque lui, il le dit.
21:50Donc ça, ce n'était pas prévu, en fait.
21:52Ce n'était pas du tout prévu.
21:53Ce n'était pas du tout prévu.
21:54Et qui a interrogé ce président ?
21:56C'est l'Europe.
21:58C'est l'Europe qui allait l'interroger.
22:00Parce que l'espace médiatique,
22:01il ne veut pas entendre cette partie.
22:03Vous ne verrez nulle part dans l'équipe tout ça.
22:05On n'en parle pas.
22:07Donc il y a effectivement une...
22:09Comment...
22:10Ah, le carillon.
22:12Le carillon m'arrête.
22:13Le carillon.
22:15Le carillon.
22:16Bonjour.
22:17Mais même le carillon,
22:18un jour, on pourrait reprocher que le carillon est un peu trop...
22:21C'est trop référence peut-être à l'église de Rome.
22:24Eh oui.
22:25Le carillon, il est...
22:27Je trouve que le carillon,
22:29il est presque d'extrême droite.
22:34On a interdit les cloches.
22:36En Syrie, aujourd'hui, vous ne faites plus sonner une seule cloche.
22:38C'est pourquoi je vous dis ça.
22:40Je pense que le carillon, bientôt,
22:42on mettra bip et on retrouvera M. Hill.
22:45Bonjour, M. Hill.
22:46Bonjour, M. Praud.
22:47Comment allez-vous ?
22:48Et vous-même.
22:49Ah, il se passe des choses au SCO d'Angers.
22:51On interrompt les matchs.
22:52Je sais que vous l'êtes en juin.
22:54La douceur en juin.
22:55Eh oui, en plus, on avait le patron la semaine dernière
22:57qui me fêtait mon anniversaire.
22:58Il a été interrogé par Cyril de la...
23:01Morinerie.
23:02Et vous l'avez entendu tout à l'heure.
23:04Il dit que les clubs s'est mis d'accord,
23:06les team managers,
23:07tout le monde s'est mis d'accord, etc.
23:09Ah, vous avez offert un maillot, je crois, avec votre nom.
23:12Absolument.
23:13Bon, il ne souhaite pas que vous jouiez en même temps.
23:15C'est un maillot factice.
23:16Je suis sur le banc pour l'instant.
23:18Je patiente, je patiente.
23:19Il ne souhaite pas que vous en triez.
23:22Il a la privée.
23:23J'ai entendu le rire d'Anissa.
23:25Tout va bien ?
23:26Oui.
23:27J'ai appris qu'Anissa était votre invitée tout à l'heure.
23:29Mais Anissa est notre invitée permanente.
23:31Sur en rempart.
23:32Mais comme vous le savez,
23:33vous me l'apprenez puisque moi-même, je découvre...
23:35Bien sûr.
23:36Toujours le boulot, le boulot.
23:37Je découvre quand Laurent Tessier me donne le programme.
23:41Eh bien, je serai votre invitée tout à l'heure, Pascal.
23:44À 12h30.
23:45Invité exceptionnel.
23:47Ça me fait très plaisir.
23:48Merci en tout cas.
23:49On va vous donner le sujet tout à l'heure.

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