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00:00Un témoignage fort, émouvant, que vous avez pu entendre samedi soir sur Europe 1, celui d'Elia,
00:09la gérante du bistrot de la Gaîté Lyrique. Elle a lancé un appel à l'aide sur Europe 1 depuis le
00:1410 décembre. Elle ne peut plus travailler, son restaurant est à côté du théâtre de la Gaîté
00:18Lyrique, occupé par des migrants. Cette maman est en grande détresse, elle ne peut plus rembourser
00:23son crédit. Pendant le même temps, un journaliste de C News a été agressé vendredi devant le théâtre
00:27par des migrants, dans un silence total des autres médias. Je vous propose d'écouter Elia.
00:33Je ne peux plus travailler depuis le 10 décembre, depuis l'occupation de la Gaîté Lyrique. Au début,
00:38150 migrants, qui sont aujourd'hui 446. Ils consomment beaucoup, beaucoup de stups, donc la
00:43rue est infestée de stupéfiants. Elia, je vous propose de l'écouter une deuxième fois. Elle
00:50était donc avec Pascal Delatour-Dupin et elle se sent menacée. J'étais toute seule, livrée à moi-même
00:55avec ma peine, avec mon malheur, à tous les jours désespérée, à me faire menacer de mort. Donc ils
01:01veulent me brûler, ils veulent me violer, ils veulent me tuer, parce que j'ai demandé au collectif de
01:06pas les laisser devant chez moi. Je trouve ça pas normal que la mairie n'ait jamais répondu à mes
01:11appels, à mes courriers. Je trouve ça incroyable. Cette affaire de la Gaîté Lyrique, en fait c'est
01:17toujours pareil. Cette affaire est incroyable, pourquoi ? D'abord parce qu'il y a quand même 200
01:21personnes qu'on dit mineures, qui sont évidemment pas plus mineures que moi et qui occupent cet
01:30espace depuis des semaines. Vous avez le préfet de Paris qui ne peut pas intervenir parce que la
01:35mairie de Paris, c'est de sa responsabilité, ne lui a pas demandé d'intervenir. Et vous avez,
01:42comme toujours, un silence mais total des autres médias. C'est-à-dire que cette dame, vous ne
01:48l'entendrez nulle part ailleurs. En fait c'est ça qui est absolument terrifiant aujourd'hui, c'est
01:53qu'il y a les bonnes victimes et les mauvaises victimes. Donc je ne sais pas comment la situation
02:00va évoluer. Je sais que Rachida Dati a écrit un courrier aujourd'hui à la maire de Paris et lui
02:07demande d'intervenir, de plus exactement, c'est pourquoi nous vous demandons, est-il écrit, c'est
02:14une lettre à Anne Hidalgo, c'est pourquoi nous vous demandons afin de sauver ce lieu culturel
02:20emblématique de la capitale mais aussi d'y rétablir la sécurité, la célébrité, d'assumer vos
02:26responsabilités en demandant à la préfecture de police de mettre en oeuvre l'évacuation de la
02:32gaieté lyrique dans les meilleurs délais. Et c'est signé Rachida Dati au nom de son ministère de la
02:40culture, maire du 7e arrondissement également, Madame Dati. Et puis en marge de cela, un journaliste
02:48a été agressé, il est de notre équipe, il est de CNews, il a été frappé vendredi par des migrants.
02:53Ils me foutent par terre et là je sens que ça part vraiment en rire, en plein de petits coups, c'est violent,
02:59je dirais psychologiquement plus que physiquement. Je me retrouve au sol et là je commence un petit
03:04peu à paniquer, je dois vous avouer, parce que je me dis mais qu'est-ce qu'ils vont me faire et en fait
03:06il y a une femme de la zone d'armée là, mais vraiment tu me sauves la vie.
03:10Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce dossier de la gaieté lyrique et on ne citera pas le nom de ce journaliste bien sûr pour préserver son anonymat.

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