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00:00d'ici la fin de l'année.
00:06C'est un si c'est privilégié
00:10Sainte-Barthe
00:14National
00:18euh
00:22euh
00:25le projet de loi chargé de
00:28résolution pour la constitution
00:29de la commission ad hoc chargée
00:30de statuer sur la levée de
00:31l'immunité parlementaire euh,
00:33du député Moustapha Diop.
00:36Si vous savez euh, comme
00:39examen des projets de loi
00:40numéro quatre, six, sept,
00:42huit, deux-mille-vingt-cinq
00:43que vous savez, donc adopter
00:44l'Assemblée nationale.
00:47Honorable
00:49euh,
01:21Voilà donc euh,
01:24Monique
01:26Assemblée nationale
01:28adoptent le projet de loi
01:30numéro zéro quatre zéro six
01:32zéro sept zéro huit deux
01:34mille vingt-cinq euh,
01:36bande
01:38euh, comme tu l'as remarqué
01:40ça tout à l'heure, sa main
01:41intervention, je suis pas allé
01:42jusqu'au bout de ce que je
01:44voulais dire mais en tout cas
01:46euh, personnellement comme je
01:47l'ai dit en fait euh, aujourd'hui
01:49c'est une occasion historique
01:51en tout cas pour le Sénégal à
01:53travers notre président de lui
01:54permettre de donner la
01:55possibilité euh, de ratifier
01:58des projets de loi euh, qui va
02:00permettre au Sénégal de
02:02diversifier ses ressources,
02:04c'est-à-dire euh, une ouverture
02:06vers l'est de l'Afrique, une
02:09ouverture vers l'Europe mais
02:10surtout aussi une ouverture
02:11vers l'Asie hein, donc euh,
02:15c'était une occasion unique comme
02:16je l'ai dit historique parce
02:17que ça nous permet de financer
02:18l'agenda Sénégal 2050 parce
02:20qu'aujourd'hui comme vous le
02:21savez on est en train de
02:23traverser une période assez
02:24difficile assez compliquée
02:26financièrement donc euh, euh,
02:29il nous faut d'autres sources
02:31de revenus donc euh, c'est une
02:33ouverture comme je l'ai dit euh,
02:35ça n'engage à rien aussi en
02:37notre souveraineté parce que
02:39la souveraineté ne signifie pas
02:41de s'isoler, la souveraineté
02:42signifie tout simplement euh,
02:44faire des choix éclairés mais
02:46surtout protéger ses intérêts en
02:48les négociations. C'est ça la
02:50souveraineté. Donc euh, euh, moi
02:53en tout cas comme je l'ai
02:54expliqué aussi que j'ai vu, j'ai
02:56parcouru un peu partout dans le
02:57monde mais je n'ai jamais vu un
03:00pays qui s'est développé ou en
03:01tout cas qui est devenu
03:02prospère en s'isolant. Les
03:04pays interracistes, les pays
03:06font euh, du commerce entre
03:07eux, les pays échangent entre
03:09eux. Donc le Sénégal ne veut
03:11pas s'isoler, le Sénégal ne
03:12veut pas sortir de cette de
03:15ce que c'est, on on a jamais
03:18défendu une souveraineté
03:19aveugle, fermée ou en tout cas
03:21isolationniste. Donc euh, il
03:23faudrait qu'on continue dans
03:25cette lancer là, aller chercher
03:26des financements là où il le
03:27faut. Mais comme je l'ai dit à
03:29une seule condition, à une
03:30condition de de de de de
03:33s'armer à des principes forts.
03:34C'est-à-dire euh, de se dire
03:37que euh, on peut très bien
03:39ratifier ces conversions là mais
03:41faut toujours aussi penser à
03:44protéger nos intérêts. Et mais
03:46à travers cela, je voulais dire
03:48par là euh, comme par exemple
03:51la banque asiatique par exemple,
03:53c'est une banque qui finance,
03:54qui ne donne pas pratiquement
03:56de l'argent, c'est-à-dire qu'il
03:57finance des infrastructures. Et
03:59moi ce que j'ai dit c'est que
04:00en général ils le financent
04:01avec des taux assez euh
04:03intéressants mais il faudrait
04:05dans ce cas en tout cas ne pas
04:07accepter qu'on nous finance
04:09avec euh, des taux intéressants
04:11et nous imposer des
04:13ces infrastructures. Comme ce
04:15qu'on a vu par exemple euh, qui
04:18euh, dans certains projets comme
04:20les autoroutes, etc. Donc
04:21aujourd'hui, ce que le Senga
04:22doit faire, c'est en tout cas
04:24mettre le le secteur privé ou
04:26même le le secteur par le
04:28public au coeur de ces
04:29négociations pour pouvoir euh,
04:33permettre à notre économie de
04:35bénéficier de ces de ces
04:36infrastructures-là, de les
04:37gérer et même s'il faut même
04:39de l'exploiter économiquement
04:41d'une certaine manière. Parfois
04:43par exemple, un étranger qui
04:45qui exploite, il peut vous
04:47imposer ou taxer ou même vous
04:49donner des frais de charge
04:51inexplicable. Alors que un un
04:53un national ne fera jamais
04:55cela. Et on fera tout pour
04:57gagner de l'argent, c'est vrai
04:58mais euh, le Sénégal pour avoir
05:00la main pour en tout cas
05:01accélérer le processus, payer
05:03les dettes et pour rentabiliser
05:05ces infrastructures-là. Parce
05:06qu'à peu près ce qui est
05:07compliqué c'est ça, c'est la
05:08rentabilité, c'est de finir
05:09même les temps d'exploitation.
05:10On voit des rallonges,
05:11etc. Parce que tout simplement
05:12les choses ne sont pas claires,
05:13les concessions ne sont pas
05:14claires. Moi ce que je défends
05:15c'est de s'ouvrir, d'aller
05:16chercher de l'argent, financer
05:17de nouvelles euh, de nouveaux euh,
05:19euh, de nouvelles infrastructures
05:21mais surtout en tout cas garder
05:23le contrôle, faire en sorte
05:24que nos ingénieurs, nos
05:25techniciens, nos entreprises
05:26puissent être au coeur de ces
05:28négociations et de cette
05:29exploitation-là. Donc ça c'est
05:30c'était euh, le but de mon
05:32intervention tout à l'heure.
05:34C'est vrai, je suis pas allé
05:35jusqu'au bout parce qu'en fait
05:36un moment j'ai interpellé aussi
05:39le le ministre des affaires
05:42étrangères parce que
05:47il y a des il y a des choses en
05:49fait il va falloir que
05:52bon malgré qu'on est dans la
05:55majorité donc l'idée en tout cas
05:57c'était d'être une opposition
06:00parlementaire c'est-à-dire les
06:02bonnes idées, les bonnes
06:03pratiques qu'on n'hésite pas à
06:05les partager avec nos ministres
06:07et donc en ce que je disais
06:09tout à l'heure c'est que
06:13il va falloir juste parce que
06:16des partenaires stratégiques
06:17c'est pour aller chercher de
06:18l'argent. Comme tous les
06:21commissions que nous avons
06:22signées c'est pour chercher de
06:24l'argent directement en fait à
06:27travers des conventions
06:28bancaires mais il y a d'autres
06:29partenaires, partenariats
06:30stratégiques possibles sans pour
06:32aller sans pour autant aller
06:33chercher de l'argent c'est-à-dire
06:35par exemple le Sénégal a déjà
06:37fait avec le Japon par exemple
06:39niveau formation professionnelle
06:41euh tu entends bien les les
06:43écoles de formation au Sénégal
06:44Japon par exemple c'est euh c'est
06:49des partenariats stratégiques
06:50c'est-à-dire que c'est pas de
06:51l'argent mais ils viennent avec
06:52leur euh technicité, leur
06:53compétence, leur expertise,
06:55leur façon même de s'organiser
06:56pour nous euh mettre en place
06:58des infrastructures comme des
06:59écoles de formation avec leurs
07:01connaissances etc. Par exemple
07:05j'ai dit j'ai vu beaucoup de
07:08direction par exemple il signe
07:10des conventions entre eux, c'est
07:11très bien, c'est très bien,
07:13franchement je je salue même
07:14cette initiative parce que c'est
07:15dans une logique de partager,
07:17de rationaliser, etc. d'être
07:19plus efficace. Mais moi je pense
07:21que les ministres des affaires
07:22étrangères quand même en tout
07:24cas ils doivent accompagner
07:26ces entreprises-là pour qu'ils
07:28aillent aller chercher d'autres
07:29partenariats entre structures
07:32pardon, excuse-moi pas
07:35forcément entre états mais
07:36entre structures, aller chercher
07:38de de de des partenariats. Par
07:39exemple un pays comme le la
07:40Suisse par exemple son service
07:42postal est l'un des meilleurs
07:44services postals en Europe. Mais
07:45ça par exemple il y a de
07:46l'expertise, il y a de la
07:47connaissance, il y a une manière
07:48de s'organiser, il y a plein de
07:49choses derrière que le Sénégal
07:51peut aller chercher juste en
07:53négociant avec la Suisse
07:54permettre la poste de signer des
07:56partenariats avec euh
08:00avec le la poste suisse par
08:02exemple et on peut on peut on
08:04peut bénéficier de beaucoup de
08:05choses qui qui n'est pas
08:06vraiment peut-être de l'argent.
08:08Ça je l'ai dit. Et maintenant
08:11euh même aussi dans le domaine
08:12de l'éducation en fait. Même
08:13dans le dans la formation
08:14continue. Les Européens ou même
08:17certains pays ou autres pays
08:18même que la France parce qu'en
08:19général j'ai l'impression qu'on
08:20nous retourne tout le temps
08:21vers la France mais il y a
08:22d'autres pays ils ont des
08:24systèmes euh organisationnels
08:26éducatifs très performants
08:27pour pouvoir travailler le
08:29ministère soit directement avec
08:30le ministère de l'éducation ou
08:32même soit directement avec des
08:33structures de l'éducation pour
08:35aller nouer des relations avec
08:37ces structures-là et euh
08:40travailler indirectement et ça
08:42c'est le ministère étranger qui
08:44peut faciliter cela à travers
08:45la diplomatie. Comme ça ils
08:47puissent échanger des
08:48techniques, etc. Donc ça c'est
08:49des choses je connais.
08:53Qu'est-ce qu'il y a? Parce
08:55qu'actuellement comme on est
08:56dans un pays très très
08:57compliqué, nous mettons-nous
08:58dans une situation difficile,
09:00l'idée c'est de trouver des
09:01financements, etc. Mais il faut
09:02être plus ingénieux, c'est à
09:03dire qu'il faut il y a pas que
09:04de l'argent, il y a pas que
09:05l'argent à aller chercher. Il
09:06y a de la technicité, il y a
09:07des compétences, etc. Aller
09:09chercher dans les banques
09:10européennes, dans dans les euh
09:13banques mais dans les les les
09:16banques d'expertise en fait.
09:17C'est-à-dire que pas forcément
09:20de de de des sous mais banque
09:23technique donc voilà.
09:29La digitalisation parce que
09:31quand même
09:35et et et là
09:41nos nos nos ambassades, nos
09:43consulats sont dans des pays
09:45développés en général, d'accord?
09:48Donc, c'est pour ça que les
09:50gens, les Français, pour
09:52récupérer un passeport, ils se
09:53demandent mais qu'est-ce qui se
09:55passe entre, c'est quoi le
09:58problème de ces gens?
10:01Italien
10:06les Romains
10:10vingt-et-unième siècle, comment
10:12ça se fait? Comme ça pour
10:14récupérer un passeport mais
10:15c'est vrai en plus parce que
10:17même au Sénégal, même au
10:19Sénégal, les Français, même
10:21sous le passeport pour nous
10:25même au Sénégal, il se
10:28débrouille avec des services
10:31pour nous distribuer mais
10:34nous, seize heures, il y a des
10:36services développés, nous,
10:39c'est-à-dire qu'au Sénégal, la
10:41France, les Etats-Unis partout,
10:43ils se débrouillent pour
10:46récupérer un passeport mais
10:48surtout, il y a plein de choses
10:50ils sont prêts à payer plus pour
10:53un service et pourquoi? Parce
10:55que par exemple, pour
10:56renouveler un passeport, c'est
10:57mais c'est trois fois rien. En
10:58fait, c'est des données
10:59biométriques, c'est ça que j'ai
11:00apporté, je disais que les
11:02données biométriques du Sénégal,
11:03pourquoi ils sont périssables en
11:05fait? Pourquoi on est obligé à
11:07chaque fois qu'on doit faire?
11:10Pourquoi pas dix ans ou bien à
11:12vie? Parce que parce que
11:16tu vas t'appeler vous allez
11:20changer, ça va te changer,
11:22etc. c'est des données, en
11:24fait, le le mot biométrique ça
11:26vaut juste du du, en fait,
11:28c'est parfois aussi une
11:29incompréhension par moi, je
11:31pense que il y a un problème,
11:32pour il faut définir, affairez,
11:34pour affairer l'air, mais les
11:36données qui sont dans les
11:37passeports, etc., etc. Et
11:38l'empreinte digitale, etc. ça
11:40c'est donné, ça ne change pas.
11:42On n'est pas obligé de quitter, de prendre un jour de congé,
11:47d'aller à Marseille, ou aller à Paris, etc.
11:51et d'aller dans les grandes villes.
11:52Mais comme il n'y a pas de consulat,
11:54pour aller là-bas, pour renouveler ce passeport,
11:55pour donner les mêmes données.
11:56Ce n'est pas possible.
11:57Même si on veut une mise à jour,
11:59il y a d'autres systèmes pour récupérer ces données.
12:01C'est important de te déplacer.
12:02Par exemple,
12:03quand tu veux renouveler un service,
12:05un passeport pour la France, etc.
12:07Il y a des services,
12:08comme je l'ai vu aujourd'hui,
12:09des entreprises sénégalaises,
12:11qui font le travail, qui peuvent le faire.
12:13Ils peuvent être dans de grandes villes,
12:15européennes ou américaines.
12:17Tu sais, il n'y a pas de consulat,
12:18il n'y a pas d'ambassade.
12:19Mais juste avec un PC et un petit système,
12:22ils peuvent récupérer les données de la personne
12:24pour qu'elle puisse renouveler son passeport.
12:25Et après, à travers des séries de postes,
12:26on peut lui envoyer son passeport.
12:28Et les gens qui ont émigré,
12:30ils sont prêts à payer plus.
12:33Donc, c'est le problème.
12:34Les gens sont prêts à payer pour ces services.
12:38VSS, le service global qui fait le visa.
12:41Mais c'est ce qu'ils font avec les Français,
12:43avec les Portugais, avec les Italiens, avec tout le monde.
12:46Ils ne récupèrent que des données biométriques,
12:48ils les donnent aux gars,
12:49après ils nous traitent et on les envoie.
12:51Donc, pour moi, ça c'est les choses que j'ai apprises.
12:53Pour moi, franchement,
12:54je n'ai pas beaucoup demandé,
12:56mais ça demande juste un peu de volonté,
12:57de s'organiser,
12:58de faire en sorte que les gars nous envoyent le passeport,
13:00de demander le renouvellement quand ils reviennent,
13:02etc.
13:03C'est ça.
13:04Il y a des entreprises qui le font,
13:05qui le font très bien
13:06et qui sont en train de se développer dans la sous-région
13:08et qui pourtant, ils sont des entreprises sénégalaises.
13:09Moi, j'ai cité par exemple,
13:10le Synapsis.
13:11Pour votre information,
13:12c'est une entreprise qui est en train de faire
13:14beaucoup de choses dans la sous-région.
13:16Là, ils traitent les données biométriques
13:19de Burkina,
13:21Mauritanie, etc.
13:23Après, depuis, je ne sais pas,
13:24actuellement, ils sont en collaboration.
13:25Là, ils sont au Sénégal.
13:26On les laisse ici,
13:27ils vont faire d'autres choses.
13:29Mais bon, en tout cas,
13:30il est temps de se ressaisir.
13:32Mais je ne suis pas sûr qu'il y ait des difficultés
13:35pour les jeunes qui sont là.
13:38Pour votre intervention,
13:39on peut reprendre la carte et le séquel.
13:41Mais, si on voit que la loi a été votée,
13:43mais qu'elle n'a pas été votée à l'unanimité.
13:45Donc, ce qui veut dire
13:46que certainement,
13:47il y a un député
13:49qui n'est pas d'accord avec nous
13:51pour adopter ce qui est dit dans la loi.
13:52Peut-on inquiéter
13:54de la loi,
13:55c'est vrai qu'elle a été adoptée,
13:56mais il y a peut-être des risques quand même.
13:57Parce que les risques,
13:58on peut le prendre de l'avantage,
13:59comme si on allait à l'élection.
14:00Parce que,
14:01C'est-à-dire qu'il y a une devise, un dollar, un euro, des taux d'intérêts réguliers.
14:06Est-ce que vous avez prévu ce risque ou vous l'avez prévu?
14:10Il y a une convention mais elle concerne le Yomoua.
14:16C'est pour signer la convention qui permettra à Yomoua de mettre en place
14:23un comité bancaire pour surveiller l'économie et la finance.
14:29Il y a beaucoup de tensions sur le marché en ce moment
14:34avec les pratiques et les prêts révolus.
14:44Les prêts de l'intérêt et les frais d'impôt.
14:49C'est pour cela qu'il y a une commission pour surveiller les activités de Yomoua.
14:55C'est juste pour réguler et stabiliser.
14:57L'autre chose c'est pour permettre au Sénégal de pouvoir
15:01les banquiers de faire des comptes pour les institutions.
15:14Si vous êtes membre de la banque nationale du Sénégal
15:21vous devriez avoir des prêts et de l'accompagnement.
15:32C'est ce que j'ai pensé mais le Sénégal ne le sait pas.
15:38Il ne sait pas que le Sénégal ne peut rien faire sans l'Assemblée nationale.
15:43Il y a beaucoup de choses à faire mais ce n'est pas compliqué.
15:52C'est un truc technique pour dire au Sénégal qu'il va être membre.
15:57Mais ça ne veut pas dire qu'il prendra des prêts ou des affaires.
16:04C'est pour diversifier ses partenaires.
16:07C'est pour ça qu'il y a des partenaires qui font des comptes.
16:17C'est pour ça qu'il faut diversifier ses partenaires.
16:20Il y a aussi des choses intéressantes.
16:24Par exemple, la banque européenne qui donne des signataires à la convention
16:33Cette banque-là m'a financé le renouvellement de l'infrastructure de toute la Tunisie.
16:38C'est l'infrastructure électrique qui a été renouvelée par ces banques
16:44à travers la convention 07 du mois.
16:48Et 08B par exemple, le fameux pont en Indonésie entre Jakarta et Bandung.
16:55Ça a été financé par les banques asiatiques.
16:59Mais c'est des choses, c'est possible, c'est de l'argent, c'est des choses, c'est des prêts.
17:04Parfois, ça peut durer des années parce qu'il y a des prêts concessionnels et non-concessionnels
17:10parce qu'il y a une partie de dons dedans, etc.
17:15Donc, si on est des pays pauvres quand même, il va falloir qu'on fasse ça.
17:23Mais ce qui est essentiel aussi, par rapport au risque, c'est qu'aujourd'hui, sincèrement,
17:27puisqu'on a assaini, puisqu'on a dit la vérité aux Sénégalais,
17:31puisqu'on a expliqué l'état des finances à tous les Sénégalais,
17:35l'état catastrophique même de nos finances,
17:38on part sur de nouvelles bases.
17:40C'est-à-dire qu'aujourd'hui, même les voyages sont frais
17:47et même le budget d'investissement de toutes les structures de l'État,
17:53le budget doit passer par la primauté pour valider
17:57c'est pour permettre que l'année prochaine, on puisse dire
18:02le budget, dépenses, recettes, moins dépenses égale zéro.
18:09Voilà ce qui veut dire recettes égale dépenses.
18:12Ce qu'on a, c'est notre dépense.
18:15Ce qu'on a, c'est ce qu'on peut.
18:18C'est-à-dire qu'on n'a qu'une seule personne
18:21et qu'on n'a qu'une seule personne pour faire ce qu'on veut.
18:26Ou alors, on n'a pas de train de vie.
18:28C'est pour ça qu'on est là, les états-Unis,
18:32pour dépenser et faire des choses qui n'ont pas de sens.
18:35Mais là, la rationalisation qu'on a, c'est pour permettre maintenant
18:38les structures qui n'ont pas de budget d'investissement
18:41et qui ne sont pas urgentes.
18:44Ça ne rapporte pas grand chose tout de suite.
18:47C'est-à-dire que, compte tenu du contexte,
18:50on peut le reporter, on peut le décider.
18:52C'est pour ça qu'il y a, par exemple, des services de contrôle
18:56comme le box là, pour vérifier l'efficacité des projets,
19:04leur pertinence, vérifier
19:08le taux d'exécution, vérifier plein de choses.
19:14D'ailleurs, j'ai vu le président de la République créer
19:17une petite équipe, une petite distinction
19:22pour gagner des performances.
19:25Pour permettre aux structures publiques et aux entreprises
19:28d'avoir une meilleure performance.
19:30En tel mode, dire qu'on m'a donné 1000 francs
19:33pour faire ce qu'on veut.
19:35Ou bien on m'a donné 10 000 pour faire ce qu'on veut.
19:39C'est ce qui est le paradigme.
19:43Donc, j'ai confiance.
19:46Difficilement, c'est vrai.
19:48Même en Europe, partout.
19:50C'est difficile.
19:52Contexte, il y a eu des guerres un peu partout.
19:55L'Europe qui s'était engagée dans une guerre en Ukraine.
20:01C'est une gazoduc.
20:04C'est un gaz cher.
20:06L'État génie qui veut imposer sa gaz.
20:09L'utilisation de son truc.
20:13Donc, c'est difficile.
20:16La Chine et le Taïwan aussi.
20:20Ils veulent récupérer la Chine populaire.
20:23Il y a beaucoup de tensions.
20:26C'est pour ça que le commerce mondial, l'investissement,
20:30mais aussi au Sénégal.
20:32Il y a eu beaucoup de gens qui se sont engagés.
20:40C'est pour ça que
20:44parce que
20:48effectivement
20:52dans l'économie.
20:55Les entreprises de correct
20:59programme.
21:01Il y aura beaucoup de programmes qui vont être lancés.
21:03Plus de soixante programmes même qui vont être lancés par
21:06l'économie du Sénégal.
21:08Il y a beaucoup de part.
21:10De toute façon, on ne peut pas faire
21:13on ne peut pas faire autrement.
21:15Le travail qu'on va faire, certes il y a une part qui doit être faite par
21:21les entreprises étrangères, etc.
21:24Mais beaucoup de choses vont être faites par le Sénégal et donc
21:27l'économie va être relancée timidement mais sûrement inshallah.
21:31Je voudrais demander à la commission ad hoc
21:35d'estatuer la demande de l'éleveur de l'immunité parlementaire
21:38à sa collègue députée Moussa Fadiop.
21:42Face à cette situation
21:46qu'est-ce que vous allez faire?
21:49Peut-être qu'on l'écoutera dans les médias.
21:53Le ministre de l'Agriculture a dit qu'il ne peut pas le faire.
22:00Que pensez-vous de cette situation?
22:02C'est vrai que ça tombe sur Moustapha Diop
22:07qui était ancien ministre sous le régime de Macky Sall
22:11qui est aussi maire de Louga.
22:14Mais pour moi, il n'y a rien de grave.
22:18C'est une procédure normale.
22:22C'est-à-dire que le loi dit
22:27que le député est un député protégé.
22:32Je l'avais déjà dit
22:35parce que le député n'est pas en mesure de faire ses fonctions.
22:40Mais aussi, s'il fait autre chose
22:45qu'il n'est pas en mesure de faire ses fonctions
22:49il doit être protégé.
22:51Pour moi,
22:54c'est le député qui doit s'en occuper.
22:58Parce que parfois, il peut arriver qu'il ne parle pas
23:02ou qu'il n'y ait pas de situation
23:05où il n'est pas en mesure de faire ses fonctions.
23:10Il n'a pas le droit de le faire.
23:14Ce qui est difficile avec un ministre, c'est l'approfondissement.
23:20On ne peut pas l'enquêter.
23:24On ne peut pas l'enquêter.
23:27L'idée pour moi, c'est de lui permettre d'aller à l'alderne.
23:30En plus, Moustapha Diop a dit qu'il n'a pas le droit de faire ses fonctions.
23:37Personnellement, je suis membre de la commission ADOC
23:43et pour respecter la présomption d'innocence
23:50Voilà, c'est ça. Pour respecter la présomption d'innocence ensemble
23:53et aussi pour respecter la procédure
23:55il n'a pas le droit de faire ses fonctions.
23:58Ce que je veux dire, c'est que c'est une manière de lui permettre d'aller à l'alderne
24:03et de parler avec la justice.
24:05Si il n'y a pas de procès, il peut venir
24:08et qu'un député puisse continuer son mandat.
24:12Pour moi, c'est ça. Il n'y a rien d'extraordinaire.
24:16Parfois, on fait des liens avec l'autre mais
24:21franchement, il n'y a pas de rapport.
24:25Vous avez parlé avec Moustapha Diop
24:28et vous avez parlé avec ses collègues
24:33pour qu'ils récupèrent ce qui s'est passé avec le maire.
24:37Si vous aviez pu faire un témoignage, qu'allez-vous dire aujourd'hui?
24:44D'accord, je vais faire un témoignage sur Moustapha Diop.
24:48Je n'ai jamais fait de politique.
24:53On a une nouvelle façon de faire de la politique.
24:58C'est-à-dire qu'on ne va pas se battre.
25:01Après les élections législatives qui sont passées
25:06j'ai rencontré Moustapha Diop.
25:09Je ne l'ai jamais rencontré.
25:14Je ne l'ai jamais rencontré.
25:18A part ce qu'on peut faire politiquement,
25:22je pense qu'il y a des principes qu'on ne doit pas appliquer
25:26comme le foncier, la municipalité, etc.
25:29Je n'ai rien d'autre à dire.
25:32Mais dans la vie, je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme lui.
25:39Je pense qu'il est très intelligent.
25:44Il est très intelligent.
25:46Il n'arrête jamais de dire ce qu'il veut dire.
25:52Il n'arrête pas d'accepter ce qu'on lui dit.
25:55Je veux dire que ce soit lui ou Mamoud Diallo
26:00je n'ai rien d'autre à dire.
26:05Je n'ai rien d'autre à dire.
26:08La politique me fait croire que je n'ai pas d'autres principes à appliquer.
26:14Je n'ai pas d'autres principes.
26:16Mais le don de soi et le travail qu'on fait
26:21et le travail qu'on fait pour les autres
26:26je n'ai pas d'autre à dire que c'est ce qui m'a fait venir ici.
26:32On apprend des principes.
26:35On apprend à s'unir.
26:38On apprend à s'unir.
26:41C'est pour ça qu'on apprend ces principes.
26:46C'est vrai que parfois, l'année passée
26:51c'était normal car il y avait un régime assez répressif
26:56avec un président assez
27:01délégant mais en tout cas un président qui nous a vraiment
27:07fait beaucoup de mal à tort.
27:11Donc il y a eu des tensions politiques.
27:14Il y a eu des disputes mais normalement ça ne devrait pas se passer comme ça.
27:21La vraie politique pour moi
27:27ce n'est pas normal.
27:30Dans n'importe quel pays, il n'y a pas d'opposition.
27:38En général, c'est très compliqué d'avoir des majorités.
27:44Il y a des politiciens d'un côté comme de l'autre.
27:48Ils échangent leurs idées.
27:53Par exemple, discuter sur la dette, la performance, les mesures.
27:58Mais au Sénégal, tu ne peux pas avoir ces débats-là.
28:01En tout cas, l'année passée, on pouvait en parler.
28:06Mais pour moi, ce sont des débats sur ce qu'on est en train de faire.
28:10C'est-à-dire parler de la vérité des Sénégalais, le travail
28:15les résultats sont jugés par eux-mêmes.
28:20Au niveau national et au niveau local.
28:23Ils sont là pour nous.
28:27Ils sont là pour nous.
28:30Ils sont dans la politique.
28:32Comme disait un ami, on a des amis et des amis.
28:38Donc,
28:41ils sont dans la politique.
28:44Ils nous apprécient parce que nous faisons la politique.
28:49C'est pour ça qu'on s'est réunis avec le président de la République.
28:55Avec nos leaders et nos référents.
28:57Nous aimons les Sénégalais mais aussi nous-mêmes.
29:02C'est pour ça qu'on continue de travailler.
29:07J'ai fait une tournée en Nouvelle-Église pour voir ce qui se passe là-bas.
29:12Il y a beaucoup de problèmes, beaucoup de dossiers.
29:17Je ne veux même pas en parler parce que
29:20je ne veux pas dire que l'autorité de justice n'est pas là.
29:25Mais j'ai des audits du foncier au niveau national.
29:28Actuellement, on est à Dakar, Thies et Saint-Louis.
29:33Donc, on doit faire ce qu'on peut pour faire le travail.
29:37C'est la justice qui doit faire le travail.
29:47Sous-titrage Société Radio-Canada

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