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00:00Générique
00:15Impressionnée, c'était la réaction du couple Chez lors de cette rencontre avec Annie Gennevard,
00:21la ministre de l'Agriculture a décidé elle-même de visiter leur production.
00:27Aujourd'hui, je suis dans l'exploitation de M. et Mme Chez,
00:30qui est une exploitation assez remarquable, qui coche beaucoup de cases.
00:34D'abord, on est en système de polyculture élevage,
00:37qui est vraiment un système très intéressant, très équilibré.
00:41On est dans un élevage bio,
00:46on est dans une diversité d'animaux,
00:50on est dans un élevage patrimonial, le charolais, magnifique production.
00:55Donc, une production à la ferme et vente directe.
01:00Donc, c'est une exploitation qui présente beaucoup d'atouts.
01:04Il faut aussi montrer les modèles qui marchent,
01:08qui sont vertueux et qui sont l'avenir de la profession.
01:12Et même si la membre du gouvernement est très élogieuse sur l'agriculture dans le département de la Loire,
01:18il reste des problèmes à évoquer.
01:21Au niveau financier, c'est vrai que ça reste très compliqué, le coût des contrôles.
01:25Pour faire simple, sur un AOP comme le nôtre,
01:28on a à peu près 40 000 euros de budget par an entre les cotisations, les aides et tout.
01:32Il y a entre 10 et 15 000 euros qui vont au contrôle.
01:35Et c'est vrai qu'un jeune qui s'installe, pour lui dire,
01:38viens chez nous, on fait quand même quelque chose de bien, c'est l'avenir.
01:42Enfin, c'est l'avenir. On essaye de sauver un patrimoine quand même.
01:46Et c'est vrai que ça reste compliqué parce qu'aujourd'hui, les conseils d'administration se réunissent
01:50pour essayer de trouver une solution pour boucler le budget.
01:53Concrètement, chaque producteur paye les contrôles pour rester dans leur AOP.
01:58Et ils aimeraient que ça soit l'État de le prendre en charge.
02:01Le rendez-vous est pris pour le futur.
02:04De se revoir très rapidement pour essayer de trouver des solutions.
02:08Donc ça, on a bien écouté.
02:10Donc on essaie d'avoir une rencontre à nouveau pour pouvoir discuter au moins avec ses conseillers.
02:17La ministre est ensuite allée dans un lycée agricole
02:20et chez un arboriculteur de pommes, au Bessé, dans le Pila.
02:26Ce dimanche, au Almazra,
02:28beaucoup de clients sont venus dire au revoir à leur restaurateur préféré, comme Rufus.
02:34C'est mon meilleur client, qui vient de Londres.
02:37Prenez mon numéro.
02:39Et comme ça, tu m'appelles.
02:41Vous venez quand vous voulez.
02:43On va se retrouver.
02:45Merci pour tout.
02:47À bientôt.
02:52Car oui, les Halles proposaient peut-être des prix un peu élevés.
02:56Mais elles étaient aimées des Stéphanois.
02:59Et ce dernier jour ne pouvait être manqué.
03:02On a fait exprès, vu que c'est fini aujourd'hui.
03:05On est venus plusieurs fois depuis l'ouverture.
03:07Donc du coup, on a décidé de venir pour la dernière.
03:10Grande tristesse pour Saint-Étienne.
03:12Et puis pour nous, parce que c'est vrai que c'était quelque chose qui était bien à Saint-Étienne.
03:16Pour une fois qu'il y avait quelque chose de bien qui s'était ouvert.
03:20Je suis très triste que ça ferme.
03:22Parce que c'était un bel endroit et qu'on mangeait de bonnes choses.
03:26Que c'était convivial et que c'était un lieu sympa sur Saint-Étienne.
03:29C'est vraiment dommage.
03:31Alors j'espère que quelque chose va aboutir après.
03:34Le dimanche 9 mars a été choisi par les commerçants.
03:37Même si le ménage commence déjà pour certains.
03:40Ils ont jusqu'au 31 pour tout débarrasser.
03:43Des regrets forcément.
03:45Encore une fois, c'est un lieu qui mérite beaucoup plus.
03:49Qui plaît aux Stéphanois.
03:52Mais le modèle économique n'était pas le bon.
03:55Je pense que quand la ville loue à un promoteur.
03:58Qui lui-même loue à une société d'exploitation.
04:01Et qui sous loue.
04:03Il y a trois couches de loyers.
04:05C'est déjà difficile.
04:07D'autres ont déjà déménagé afin d'éviter la perte d'emploi.
04:10Adonis par exemple va racheter la Dame des quatre cafés.
04:14Le bar collé au Hall Mazra.
04:17Ça fait mal au cœur de quitter le Hall.
04:19Le Hall c'est un joli endroit.
04:21Ça fait trois ans qu'on est là-bas.
04:23On a nos clients qu'ils ont connus là-bas.
04:26Pour ces raisons-là.
04:28Pour ne pas quitter nos clients.
04:30On est venu ici.
04:32J'espère que nos clients vont nous suivre.
04:34Pour l'instant ils viennent toujours.
04:36Nous on a sauvé nos employés.
04:38Ils sont tous là.
04:39On a laissé personne.
04:40Ils sont tous là.
04:41Un dernier fermé de rideau qui s'effectue en musique.
04:44Même si pour certains cela représente la perte d'un emploi.
04:50La vente continue comme des petits pains.
04:52Malgré la fermeture des Hall Mazra ce dimanche 9 mars.
04:55La boulangerie Le Pain de Benjamin.
04:57Autrefois à l'intérieur a pu trouver un système D.
04:59Grâce à un accord avec la mairie.
05:01Le gérant a pu installer ce food truck.
05:03Pour vendre ses produits.
05:04Moi je fais partie des commerçants qui ont payé leur loyer.
05:07Je trouvais ça normal qu'il y ait une juste rétribution à ça.
05:11C'est à dire que la mairie me donne une place.
05:14C'est pour garantir l'emploi.
05:16Aujourd'hui c'était 7 salariés.
05:18Qu'on licenciait.
05:20Aujourd'hui c'est important pour moi de garder l'emploi.
05:23Parce que c'est des gens que j'ai formés pendant presque 3 ans.
05:26Que j'ai accompagnés.
05:28Je pense que c'est important aujourd'hui en tant que chef d'entreprise.
05:31De répondre pas par l'inaction mais par l'action.
05:34Le but ça va être aussi de garder toute ma clientèle dans le quartier.
05:39Donc le temps que je conserve.
05:42Les clients pourront toujours nous retrouver ici.
05:44Un bouche à oreille qui fait effet.
05:46Depuis ce mardi matin les clients, habitués ou pas, répondent présents.
05:49Chaque fois que je venais en ville je prenais mon pain à l'intérieur.
05:53En espérant pour eux qu'ils trouvent rapidement un autre établissement.
05:57C'est une amie qui m'a dit qu'elle venait ici prendre son pain.
06:01Qu'il était très bon, qu'il n'y avait que pas possible.
06:03Et elle m'a dit que normalement la vente devait continuer à côté des Halles.
06:07Quand j'ai vu le camion j'ai pensé.
06:10Je suis venue et je me renseigne pour la suite.
06:13C'est bien pour eux déjà.
06:15Il y avait une bonne clientèle.
06:17On s'entend bien avec Rachel, tout le monde.
06:20Pour l'heure aucune visibilité sur la durée de ce système D.
06:23Même s'ils se murmurent que la boulangerie pourrait retrouver un local dans le quartier des Halles d'ici quelques mois.
06:29Elles sont pourtant plus de 120 000 à vivre dans la rue et représentent 40% des SDF.
06:34Inscrite au concours de plaidoiries, Lison a choisi d'aborder la situation des femmes sans domicile fixe.
06:40Pour ses camarades et elle, participer à ce concours c'était l'occasion d'en apprendre plus sur des sujets qu'ils jugent trop peu médiatisés.
06:47Chaque matin des personnes elles croisent des femmes, des hommes dans la rue sans même leur porter attention.
06:52Et pourtant c'est des vraies personnes, elles ont une vie aussi.
06:55J'ai appris déjà tout ce qui est par rapport au centre d'hébergement.
06:58Comment ils font pour vivre, comment ils arrivent à se débrouiller.
07:01J'ai choisi le sujet de la surveillance en Chine.
07:04Je voulais voir et déterminer les limites de l'informatique avec des problématiques sociétales.
07:09La précarité étudiante.
07:11Beaucoup d'étudiants sont touchés et que ça se trouve même moi je serais concerné dans quelques années.
07:14Il y a l'aspect personnel qui est important, qui a fait partie des recherches.
07:17Mais on a aussi nos propres recherches qu'on a dû faire de notre côté.
07:21On va s'occuper d'animer la soirée, faire les phases de transition entre les différents candidats.
07:29Pour être plus éloquent et adopter les bonnes attitudes sur scène, les lycéens ont été accompagnés par un comédien.
07:34On leur apprend à se tenir sur scène, à se tenir droit, à bien prononcer.
07:39On a des exercices pour ça.
07:41Des exercices de confiance en soi, des exercices de respiration, des exercices de voix.
07:47Voilà toute une panoplie d'exercices.
07:50À la fin on est sur des détails.
07:52Là aujourd'hui on est dans le quarto, c'est la première fois qu'on accède au plateau du théâtre.
07:57Avant on répétait dans une salle qui n'était pas une salle de théâtre.
08:00Donc du coup on doit s'adapter, on doit prendre nos repères, les distances,
08:05travailler avec le micro, avec l'acoustique, avec ce rapport à une grande salle.
08:10En ayant choisi le thème des droits humains, ce concours dépasse l'exercice d'éloquence.
08:20L'atelier Horatio s'est aussi et surtout pour former les lycéens dans leur citoyenneté et leur regard sur le monde.
08:26La manière de s'exprimer est un élément discriminant.
08:29Donc nous devons fournir des outils aux élèves pour qu'ils puissent s'exprimer correctement,
08:34quelles que soient les situations.
08:36Puis si on prend la question des thématiques, leur montrer que tout n'est pas centré sur eux-mêmes ou sur la France,
08:42mais qu'il y a des problèmes universels qui nous concernent tous,
08:45et qu'il est important de défendre des valeurs fondamentales dans un monde, comme je l'ai dit précédemment,
08:50où la démocratie ne cesse d'être attaquée.
08:53Le concours de plaidoiries revient donc cette année pour une troisième édition.
08:57L'année dernière, les lycéens participants à l'atelier Horatio avaient travaillé leur éloquence sur des textes d'auteurs.
09:07Bloqués, esquivés, ripostés, ici on n'attend pas qu'une situation dégénère.
09:11On apprend à réagir et se protéger.
09:13Dans le cas de la journée internationale des droits des femmes,
09:16elles sont une cinquantaine à avoir répondu présentes pour un stage de self-défense au programme Krav Maga et karaté
09:22pour gagner en assurance et en maîtrise de soi.
09:24Mon beau-père fait du karaté, qui nous a proposé par rapport aux journées de la femme.
09:32C'était surtout pouvoir réagir en cas de soucis dans la rue.
09:38C'est très intéressant, oui, c'est une bonne idée, ça devrait se répéter plus souvent.
09:43Actuellement, on a beaucoup d'agressions et il me semblait important de s'habituer quand on n'a pas l'habitude
09:50à avoir des réflexes pour se défendre, ça me semblait important.
09:53Je fais partie du club de karaté de Saint-Gallier, j'étais venue l'année dernière,
09:57j'ai trouvé que c'était intéressant d'apprendre à avoir des réflexes dans le cadre d'une éventuelle agression,
10:04même si on ne la souhaite pas.
10:06Et le fait de revenir une année supplémentaire, on ancre des petites choses en plus.
10:12Un apprentissage essentiel dans un monde où savoir se défendre peut faire toute la différence.
10:17Allez lâchez-vous !
10:23Derrière cette initiative, un engagement fort pour le centre des arts martiaux de Saint-Gallier,
10:27donner aux femmes des outils concrets pour se défendre en cas d'agression.
10:31Si déjà on part dans le principe de frapper, c'est pas bon, il faut d'abord se protéger.
10:37Donc on va travailler sur ce principe-là, puis surtout leur faire prendre confiance.
10:43Vous savez, quand je travaillais à l'armée hospitalière, je leur disais,
10:46les femmes n'ont que 10% de masse musculaire en moins qu'un homme,
10:50donc elles ont un potentiel phénoménal, elles sont plus souples que nous, il faut le savoir.
10:54Donc du coup, allons leur chercher toutes ces qualités qu'elles ont,
10:59et allons les faire découvrir, je pense que c'est très important.
11:02Une action qui se veut aussi solidaire.
11:04Sur les 5 euros de participation, 4 sont reversés à l'association SOS Violence Conjugale 42,
11:10un engagement sportif et citoyen pour une cause essentielle.
11:1511h à La Comète, les noms qui animeront le festival Parole et Musique sont enfin dévoilés,
11:20et avec 50% d'artistes femmes, La Parité est au rendez-vous de cette programmation,
11:24en plus des ateliers Parole de Femmes.
11:26La problématique, c'est que ça doit non plus être juste un truc qu'on affiche,
11:31mais une vraie réalité, ce que font très bien David et Simon sur ces sujets-là.
11:38Le jour où on n'y pensera plus, et qu'on ne pensera plus à calculer le nombre de femmes
11:44qui se produisent sur scène, ça veut pas dire qu'on aura gagné de ce côté-là,
11:49mais oui, c'est encore un combat, parce que ça ne tient pas qu'au programmeur,
11:55ça tient aussi à la visibilisation des projets artistiques des artistes féminines,
12:00qui sont moins visibilisés que ceux des hommes en général.
12:04Donner leur chance aux artistes prometteurs, c'est un peu la fierté et la signature de Parole et Musique,
12:09et cette année, c'est 50% de sa programmation qui est composée d'artistes émergents.
12:13L'idée est de pouvoir parler à beaucoup de monde,
12:17ça veut dire à différents âges, à différents profils de personnes.
12:24On est sur un festival de chansons, mais pas que, c'est au sens large,
12:30donc de proposer toutes les déclinaisons possibles de la chanson.
12:34Et puis après, on fonctionne au coup de cœur, il y a beaucoup de coups de cœur,
12:38on va voir les artistes sur scène, et quand on se prend une vraie claque,
12:41on se dit que d'autres peuvent prendre cette claque aussi.
12:43Entre têtes d'affiches comme Hoshi, Jérémy Frérot ou Emma Peters,
12:47et artistes de deux mains avec Théa, Lou Biana ou Victor Solf,
12:50Parole et Musique se place entre soirées intimistes et événements qui rassemblent.
12:54On n'a pas envie de tomber dans un festival festif,
12:58où les gens viendraient que pour s'amuser, et que la musique soit un accessoire secondaire.
13:02Nous on a toujours mis l'écoute, l'attention du public au cœur de tout ça,
13:08parce qu'on propose une programmation assez exigeante,
13:11où le texte est vachement mis en avant, etc.
13:14Donc on a ce truc-là à la comète, à l'usine notamment, avec les découvertes,
13:19où le public vient vraiment pour découvrir des artistes,
13:21vient écouter des choses, dans des salles un peu intimistes, assises,
13:25et il se dégage d'une atmosphère assez chouette, assez planante.
13:29Et à partir de la fin de la semaine, on migre vers des salles un peu plus festives,
13:34où on travaille sur des plateaux d'artistes.
13:36Une nouveauté marquera cette 34ème édition,
13:39l'association de Parole et Musique avec Festu, au Campus Tréfilerie le 22 mai.
13:44Dérouler les tapis rouges et sortir les appareils photos,
13:47la Fashion Week s'est déplacée dans cette résidence pour personnes âgées.
13:50Les volontaires ont donc pu essayer de nouveaux vêtements et fouler le tapis rouge.
13:54C'est une petite fête de mode,
13:58nous allons défiler et puis après nous aurons un petit goûter.
14:03Moi j'espère m'amuser,
14:06parce que déjà j'ai jamais pensé accepter un truc comme ça.
14:11Et puis maintenant je trouve ça sympa, c'est une expérience.
14:16J'ai un pantalon, j'ai des chaussures, j'ai un haut,
14:20et puis la copine elle m'a piqué ma veste.
14:22J'ai pas la taille mannequin, j'ai pas l'âge de mannequin, mais bon voilà.
14:26Eh bien j'ai pris un haut et un bas plutôt d'été,
14:30fluide, parce que j'aime bien ce qui est léger,
14:35donc c'est plutôt une tenue d'été.
14:38J'ai un petit tee-shirt d'été,
14:42qui me plaît bien et qui est léger.
14:45Pour défiler, ces résidentes se sont habillées avec les vêtements d'une boutique ambulante,
14:49conçue pour ces occasions.
14:50Alors en fait avant j'étais animatrice en Ehpad,
14:53et j'ai pas fait de défilé,
14:56J'avais envie de valoriser les résidentes,
14:59et là c'est vraiment l'aboutissement de mon projet.
15:03Ça faisait sens pour moi d'apporter cette fraîcheur,
15:07le temps d'une après-midi.
15:09Alors je suis plus dans l'accompagnement,
15:11mais j'ai tellement de sourire tous les jours,
15:14à chaque fois que je me déplace,
15:15que voilà ça faisait sens.
15:17Pour rendre la journée extraordinaire
15:19et mettre l'ambiance à l'aise,
15:21les organisatrices ont fait venir un stand d'accessoires
15:23et un DJ en plus de la boutique ambulante.
15:25L'objectif c'est de passer un bon moment,
15:27un moment de convivialité,
15:29de faire connaître la résidence aussi,
15:31parce que nous on a ouvert il n'y a qu'un an,
15:33donc c'est de faire un petit peu de pub,
15:35et puis aussi de vraiment passer un moment convivial pour les résidents,
15:39autre que les activités du quotidien.
15:41Tous les résidents sont conviés,
15:43après s'ils veulent venir, ils viennent,
15:44s'ils ne veulent pas venir, ils viennent.
15:46C'est vraiment un moment de convivialité,
15:48un moment de partage,
15:50et que tout le monde passe vraiment un bon moment.
15:53La résidence, qui accueille près de 40 personnes,
15:55réfléchit à organiser d'autres animations comme celle-ci,
15:58notamment pour la fête de la musique.
16:01Les travaux commencent le 25 mars,
16:03et dans plus de 4 ans,
16:05une cité des aînés toute neuve
16:07arrivera en centre-ville de Firmini,
16:09à la place du carrefour.
16:11L'idée, c'est d'envoyer un peu d'ambiance
16:13et un peu d'ambiance,
16:16à la place du carrefour.
16:18Le but est de remplacer les services seniors actuels.
16:21Elle est importante parce qu'on avait
16:23trois structures d'accueil senior,
16:25globalement, deux EHPAD et une résidence senior,
16:27qui aujourd'hui avaient fait leur temps,
16:29qui ne permettaient plus d'accueillir
16:31nos seniors dans des conditions optimales,
16:33par rapport à leur vie sociale,
16:35par rapport au respect qu'on leur doit
16:37dans la prise en charge,
16:39et donc il était important pour nous
16:41d'évoluer sur une autre mode de prise en charge,
16:43et on a été séduit par,
16:45on va dire, la capacité
16:47de la cité des aînés
16:49à pouvoir proposer pour les seniors
16:51une fin de vie
16:53décente, intéressante,
16:55où il se passe des choses,
16:57où on n'est pas dans la fatalité d'attendre la mort,
16:59mais où on est encore
17:01dans une possibilité d'être
17:03complètement un acteur de la vie sociale.
17:05167 lits seront dédiés
17:07à l'EHPAD,
17:0970 pour les résidences en autonomie
17:11et 19 adaptés,
17:13ça représente plus de 40 lits en plus
17:15que la cité des aînés de Saint-Etienne,
17:17et effectivement, ce ne sera pas une réplique
17:19de celle de la capitale ligérienne.
17:21On va tirer les enseignements
17:23de ce que nous avons fait de bien,
17:25donc ça sera au produit,
17:27et ce que nous avons de moins bien,
17:29dans le sens où finalement, la société évolue,
17:31et je pense que dans le projet de Fermini,
17:33la dimension sanitaire
17:35sera très importante, mais la dimension
17:37également de la vie sociale
17:39sera très importante, il y aura beaucoup
17:41d'habitats dédiés aux personnes âgées,
17:43qui sont en autonomie complète.
17:45En 2021, Fermini comptait
17:473101 seniors de 60 à 74 ans.
17:53Il faudra encore attendre quelques années
17:55avant de voir des maisons individuelles
17:57et collectives sur ce terrain.
17:59Mais ce n'est rien face aux années
18:01de dépollution et de réhabilitation
18:03de cette ancienne friche industrielle.
18:05Parce que c'est très important
18:07pour notre centre-ville,
18:09on a une ancienne friche,
18:11ça a été très long en termes de traitement,
18:13aujourd'hui on s'en rend moins compte,
18:15donc il a fallu qu'on traite la pollution,
18:17on a une nappe phréatique qui passe dessous,
18:19donc tout ça a été bien traité avec les services
18:21de l'Etat, mais forcément c'est long,
18:23et on était dans un temps, dans les années 2010,
18:25ce n'est pas si loin, mais on n'avait pas
18:27le même partenariat avec les services de l'Etat,
18:29ce qu'a expliqué M. le Préfet,
18:31aujourd'hui on arrive à être beaucoup plus
18:33en discussion, en concertation,
18:35Balité, c'est à la fois desservir le site,
18:37par la réalisation d'une voirie,
18:39qu'on voit très apaisée,
18:41où les vitesses sont très réduites,
18:43donc on est vraiment sur une zone partagée,
18:45et puis de desservir le site,
18:47par la mise en place
18:49de venelles piétonnes,
18:51puis il y a une partie agréable,
18:53on va dire,
18:55de composer un aménagement
18:57paysagé,
18:59qui s'adapte à l'environnement,
19:01qui s'adapte à l'environnement,
19:03paysagé,
19:05qui s'insère dans cet environnement,
19:07qui est finalement très naturel.
19:09Il y a plus de 100 arbres qui ont été plantés,
19:11de différentes essences.
19:13Le premier bâtiment de l'écoquartier sera
19:15la maison de santé d'ici juin 2026.
19:17Pour y accéder, les parkings autour,
19:19notamment celui de la gare,
19:21seront utilisés, et des places seront
19:23créées pour le personnel
19:25et les logements de ce futur écoquartier.
19:29Couteaux affûtés, fiches techniques prêtes
19:31et plantes de travail dressées,
19:33les chronos sont lancés.
19:356 élèves de lycée hôtelier d'Auvergne-Rhône-Alpes
19:37ont 3h30 au menu.
19:39Plats à base de pâtes à déreusine du Nanaimo,
19:41dessert traditionnel québécois,
19:43le tout à base de produits locaux.
19:45J'ai réalisé une crème de champignons
19:47à la fonte de mon brison,
19:49avec un petit peu de crème,
19:51de l'assaisonnement.
19:53Pour ces jeunes cuisiniers,
19:55au-delà du podium, c'est l'expérience qui compte.
19:57Se confronter à un défi de haut niveau,
19:59c'est vraiment une expérience.
20:01Je ne suis pas vraiment là pour gagner,
20:03je veux juste voir mon niveau à peu près.
20:05Ça permet d'évoluer mentalement
20:07et c'est aussi une grosse aide pour le bac
20:09parce que c'est un peu le même thème
20:11de travail qu'on a à faire.
20:13C'est sympa, ça change, c'est convivial,
20:15on a des chefs importants qui viennent
20:17quand même nous juger, etc.
20:19Donc ça reste une bonne expérience.
20:21Mais pour d'autres, ce voyage au Québec
20:23est un rêve à décrocher,
20:25un stage de 3 mois dans un restaurant québécois
20:27et j'avais fini 3e,
20:29donc c'est un peu ma revanche.
20:31C'est une nouvelle expérience
20:33à essayer dans le monde professionnel
20:35qui après, ça peut ouvrir des opportunités.
20:37En fait, il y a beaucoup de choses
20:39à découvrir ailleurs aussi,
20:41que ce soit dans tout ce qui est domaine
20:43de la cuisine, culinairement.
20:45Pour les organisateurs, ce concours est avant tout
20:47un tremplin vers l'international.
20:49Ça permet aux lauréats de découvrir une autre culture
20:51parce que le Québec,
20:53même si ce sont des cuisins qui parlent français,
20:55ce sont avant tout des nord-américains
20:57et ils ont une culture complètement différente
20:59de la d'autres, au niveau
21:01notamment culinaire.
21:03Face à eux, un jury d'exception, composé de chefs
21:05et de professionnels de la gastronomie.
21:07Leur rôle, juger bien sûr, mais aussi transmettre
21:09leur savoir.
21:11On va dire que ça leur apprend aussi la rigueur,
21:13la gestuelle de certains mouvements,
21:17savoir être dans les temps.
21:19On ne va pas les laisser couler,
21:21on va dire.
21:23C'est un petit coup de main, les conseillers,
21:25c'est notre rôle.
21:27Ils viennent goûter, jeter un coup d'œil,
21:29ça rajoute une petite dose de stress,
21:31mais c'est le but, c'est du bon stress.
21:33Après des heures d'efforts, le verdict tombe.
21:35Un moment chargé d'émotions et habillé
21:37pour l'aventure québécoise pour la vainqueur.
21:39Cette année, c'est la candidate numéro 4, Léni Vallaud,
21:41qui partira au Québec.
21:43Au-delà de la compétition, ce concours est une célébration
21:45de la gastronomie sans frontières.
21:53Sous-titrage Société Radio-Canada