• il y a 3 jours
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur la cérémonie des Bobards d’Or 2025, avec l’AFP salissant la mémoire des victimes de francocide qui décroche l’or, France Télévisions et Le Monde entre outrage et ridicule avec leur "Cène" revisité par des drag queens pour le bobard d’argent, et enfin pour le bronze, Élisabeth Borne dépassant les bornes du crédible en annonçant l’effondrement de la France si le budget n’était pas voté… Sans oublier le bâillon d’or décerné à l’ARCOM et le bobard d’ARTE Junior désinformant les enfants avec des bobards anti-Trump sauvé par le jury !

Et puis dans le dossier du jour, alors qu'Emmanuel Macron agite la menace de la guerre pour regagner en popularité, les médias glorifient le réarmement et la mobilisation générale en parlant nuit et jour d’économie de guerre et de service militaire. Une escalade de propagande guerrière qui semble sans fin…


Engagez-vous avec nous !


👍 Pouce en l’air pour soutenir une information libre et indépendante !

💬 Commentez pour donner votre avis sur les sujets abordés.

🔗 Partagez cette vidéo pour faire grandir notre communauté et vos idées

👉 Retrouvez-nous chaque semaine pour un décryptage sans concession de l'actualité. À très vite sur I-Média !


📌 Sommaire I-Média 529 00:00 -
🎥 L'image de la semaine
📰 Le dossier du jour
💡 Les pastilles de l'info :

+ Les salariés grassement payés de France Télévisions : corruption institutionnalisée ?
+ Le 8 mars, journée des droits de la femme : Nemesis face à l’extrême gauche
+ Les élections et les ingérences, ça commence chez les autres, ça finit chez vous ! Au jourd’hui la Roumanie, demain ici ?
+ La fresque Black Lives Matter bientôt effacée à Washington : des dizaines d’articles de propagande
+ La Tour Eiffel voilée : une nouvelle provocation des tenants de la mode modeste
+ Climatisme : le réchauffement climatique, c’est l’hiver polaire, faut suivre !
+ France Télévions vous pousse à la lecture, Eureka !

📅 Conclusion


🎙️ Portrait piquant : Salomé Saqué

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'E-Média.
00:26Bonjour Jean-Yves.
00:27Bonjour Foyan.
00:28Alors pour ce numéro, Jean-Yves, on va revenir sur la cérémonie des bobards d'or.
00:32Et puis notre dossier de la semaine sera consacré à Macron
00:37qui, vous le verrez, cherche à faire peur en agitant la menace de la guerre
00:41sous les yeux de nos compatriotes.
00:44Il dit que non, c'est la réponse qu'il a fait au JDD, vous allez voir dans quelques instants.
00:49Mais toute la presse joue pourtant sur ce même registre.
00:52On n'oubliera pas bien sûr les pastilles de l'information.
00:55Le portrait piquant de cette semaine qui est consacré à Salomé Saké.
00:59Et puis avant de partir, je vous le rappelle, comme à chaque fois,
01:02n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
01:04c'est essentiel pour le référencement de cette émission.
01:07Et puis regardez, si vous êtes bien abonné, si ce n'est pas le cas, faites-le,
01:11ça vous permettra d'avoir les notifications pour les magazines de TVL.
01:16Et nous, on va pouvoir y aller juste après la virgule.
01:19On se retrouve.
01:20♫ Générique de fin ♫
01:23Jean-Yves, notre image de la semaine, je le disais, c'est la cérémonie des bobards d'or.
01:28Il y a eu un article du JDD.
01:31Il y a eu également un article chez nos amis de Boulevard Voltaire.
01:35Est-ce que vous pouvez revenir pour nous sur cette cérémonie et surtout sur les grands vainqueurs ?
01:39Surtout féliciter les grands vainqueurs.
01:41Bien sûr, une fois de plus, ce n'est pas la première fois,
01:44l'AFP décroche le bobard d'or pour un bobard assez ignoble en fait.
01:51Ce n'est pas un bobard drôle, c'est un bobard ignoble dans lequel ils avaient sali Matisse,
01:58un jeune homme de 15 ans poignardé par un migrant afghan.
02:03Et l'AFP avait sali la mémoire de ce jeune homme qui avait été tué,
02:10qui avait été présenté comme responsable de la bagarre.
02:13Donc après tout, c'est normal s'il avait été tué pour racisme.
02:16Et donc, ce jeune homme a été tué deux fois.
02:19Une fois par ce migrant afghan et une fois par les médias et par l'AFP.
02:25Je dis par les médias parce qu'un bobard de l'AFP, ça vaut 1000 bobards
02:30puisque tout le monde reproduit la même information ou le même mensonge.
02:35Et puis, il y a le bobard olympique remporté par France Télévisions et Le Monde.
02:46Vous savez, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques,
02:51il y avait une scène sur la Seine précisément.
02:55Et donc, les médias s'étaient extasiés de cette scène un peu blasphématoire
03:01par rapport à la religion catholique avant d'expliquer ensuite notamment Le Monde.
03:07Mais non, pas du tout.
03:08Ça ne visait pas la Seine, c'est-à-dire le dernier repas du Christ, mais le festin de Bacchus.
03:15Et donc, on avait dans un premier temps, c'est un blasphème fantastique,
03:19et dans un deuxième temps, mais non, pas du tout, c'est pas ça.
03:21Voilà. Alors, bravo à ces deux médias.
03:25Et puis, enfin, on a un média...
03:29Non, un bobard, un bobard de bronze partagé par Elisabeth Borne et France Télévisions
03:37puisque Elisabeth Borne avait sorti une ineptie absolue à savoir
03:42si le budget n'est pas voté, la carte vitale ne fonctionnera plus,
03:45on ne pourra plus payer les retraites.
03:47Et la télévision n'avait pas, les journalistes qui étaient en face d'elle,
03:52n'avaient pas dit non, c'est pas possible.
03:54Il n'y avait eu aucune maîtrise de l'antenne, en l'occurrence,
03:57parce que Mme Borne, on respecte fortement ce qu'elle dit.
04:00Ça, c'est le bobard d'argent, le bobard de bronze.
04:04Le bobard de bronze, bien sûr.
04:06Il y a eu un bobard qui a été sauvé par le jury, qui a été sauvé d'ailleurs par moi.
04:11C'était mon bobard préféré, je crois.
04:13C'est Arte Junior, vous vous en souvenez, on vous en avait parlé dans l'immédiat,
04:18qui avait fait tout un magazine pour expliquer aux enfants
04:22qui était le grand méchant Donald Trump qui venait d'être élu
04:25et qui serait son grand méchant gouvernement.
04:29Et je trouve qu'un bobard à destination des enfants,
04:32ça vaut aussi d'une certaine façon mille bobards, Jean-Yves,
04:35parce que ça fabrique ensuite des adultes crédules.
04:39Et ça, c'est terrible pour l'intelligence naturelle qu'ont les enfants.
04:45C'est-à-dire que si on les exploite de cette façon en leur racontant n'importe quoi,
04:49eh bien, on fabrique ensuite les êtres de demain dociles.
04:53– Mais c'est le but. – Et puis, il ne faut pas oublier le baillon d'or.
04:56– Le baillon d'or pour l'ARCOM, oui, le baillon d'or pour l'ARCOM.
05:00– Une nouvelle génopanthe.
05:01– Qui le mérite amplement avec ses pressions de censure sur les médias
05:06et l'interdiction du principal média,
05:11de la principale chaîne de télévision sur la TNT, C8,
05:15un baillon d'or amplement mérité par le président Ajdari
05:23et le directeur général Alban Donervo,
05:26dont on sera amené à reparler assez régulièrement.
05:30– Eh bien, écoutez, maintenant, place au dossier du jour.
05:33Et puis, bien sûr, on vous donne rendez-vous
05:35pour l'édition des bombardes d'or de l'année prochaine, chers téléspectateurs.
05:39– Le JDD a produit cet article.
05:45Macron face à Poutine, l'Élysée assume de vouloir faire peur.
05:50Belliqueux, le président français assume de souligner la menace d'une guerre
05:54et joue sur la surenchère avec le président russe.
05:57Faire peur, c'est entre guillemets dans l'article du JDD
06:01parce que ce sont vraisemblablement des propos off
06:03qui ont été repris par le JDD.
06:06Et il y a eu un énorme démenti,
06:08une énorme campagne de dénigrement du JDD.
06:11Je vous cite par exemple cet article du Huffington Post.
06:14L'Élysée dément ses propos rapportés par le JDD
06:17en plein virage pro-russe des médias bollorés.
06:20Alors, là, voilà, ça permet d'exclure directement le JDD des médias corrects
06:26si on dit que c'est un média pro-russe qui est en plein virage.
06:29Pur Media avait repris également ce démenti
06:32en signifiant que ce n'était ni l'expression ni l'intention du président Emmanuel Macron.
06:38Le communiqué de l'Élysée, le voici, c'est un tweet.
06:41La présidence de la République dément avoir employé les termes
06:44« faire peur » qui lui sont prêtés dans l'édition du jour du JDD.
06:50Et puis, il concluait ce message en disant que le moment exige
06:53« lucidité, patriotisme et sens de l'unité nationale ».
06:56– Comme c'est beau, comme c'est beau.
06:58– Mais c'est beau, le terme n'a pas été employé
06:59mais vous avez sans doute un commentaire.
07:01La réalité, c'est qu'on cherche à faire peur par une série d'émissions
07:05où on parle en permanence de la menace russe
07:08comme si les chars russes allaient arriver sur les Champs-Élysées,
07:14ce qui n'est pas très sérieux.
07:17Le président Poutine a rappelé effectivement que les chars russes,
07:20à l'époque ce n'étaient pas des chars, étaient venus sur les Champs-Élysées en 1814
07:25à la chute de Napoléon, alors que les troupes françaises
07:28étaient allées au préalable à Moscou.
07:30Ce n'est évidemment pas la situation actuelle, ni de près, ni de loin.
07:37– Les Échos reprend cette idée de la bataille de communication entre deux pôles.
07:45En France, les dangers de l'autre guerre.
07:47Et le sous-texte est très intéressant,
07:49les extrêmes et des personnalités comme François Fillon,
07:52vous vous en souvenez, on en parlait la semaine dernière,
07:54et Hervé Morin pense que la menace russe est surjouée.
07:58Donc c'est exactement ce que vous venez de dire,
08:01qu'on est catégorisé dans cette partie-là.
08:03– Oui, alors je pense quand même que c'est important,
08:05Morin est un ancien ministre de la Défense, Fillon est un ancien Premier ministre,
08:10ce sont quand même des hommes qui ont eu des responsabilités.
08:14Je voudrais simplement dire une chose par rapport à la menace russe.
08:18J'habiterais un pays balte, je serais peut-être inquiet,
08:22parce que les pays baltes sont à proximité,
08:255 millions d'habitants en tout, à proximité immédiate de la Russie,
08:31et avec une population d'origine russe, d'anciens immigrés d'ailleurs, de 25%.
08:40Donc je peux comprendre que les pays baltes soient inquiets,
08:45mais a priori ils sont sous le parapluie autant,
08:48mais faire peur aux Français, ça n'est pas sérieux,
08:54et je ne suis pas absolument sûr que les Français soient tout à fait prêts
09:00à mourir pour Tallinn ou Riga, qui sont de très belles villes,
09:04mais dont je ne suis pas sûr non plus que beaucoup de Français
09:06seraient capables de les placer sur la carte.
09:09– Alors pourtant la presse prépare bien cette opinion, Jean-Yves,
09:12et vous allez le voir par cette rapide revue de presse qu'on peut faire,
09:16il y a des dizaines et des dizaines d'articles sur le sujet de l'économie de guerre notamment,
09:21alors seriez-vous prêts à travailler 36 heures par semaine pour l'économie de guerre ?
09:27Il y a également la CPME qui propose des solutions pour financer l'économie de guerre,
09:32la CPME, Jean-Yves, vous me disiez tout à l'heure
09:35que c'est le comité des petites et des moyennes entreprises,
09:38donc tout le monde s'y met, vous voyez, il n'y a pas que les médias,
09:41on a également carrément des propositions sur la fin du débat
09:45sur la retraite à 64 ans, comme c'est commode, par économie de guerre bien sûr,
09:50on arrêterait ce débat-là, on continuerait aussi avec l'épargne, le grand emprunt,
09:57comment est-ce que le gouvernement veut financer cette économie de guerre,
10:00c'est le mot-clé du moment, vraiment,
10:03il faudrait peut-être créer aussi un livret A militaire en France,
10:07nous demande La Dépêche, l'info du jour nous indique qu'il y aura peut-être menace
10:13sur l'épargne des Français, ça c'est aussi très important à souligner,
10:18peut-être qu'on va se servir directement dans cette épargne des Français,
10:22et puis surtout il y a cette question, faut-il rétablir le service militaire ?
10:27Et cette question du service militaire, elle touche carrément la France,
10:30mais les médias vont plus loin, il faudrait le retour du service militaire en Europe aussi.
10:35Et ce qui est très intéressant, c'est qu'un sondage vient de paraître évidemment,
10:40Comme les sondages arrivent au bon moment, Jean-Yves,
10:43vous avez hâte de commenter cette information, je le vois,
10:46une majorité de Français, nous en dictons 61%,
10:50se dit favorable au retour d'un service militaire obligatoire,
10:53donc ce n'est pas du tout plus détaillé que ça,
10:56il faut noter quand même que plus l'âge augmente, plus les gens sont pour,
11:00c'est-à-dire qu'à 72% des plus de 65 ans sont pour,
11:04c'est à 43% actuellement pour les 18-24 ans,
11:07donc il serait quand même un peu plus dans la marge des gens concernés.
11:12Ce sondage, d'où vient-il ?
11:14Nous dit Le Figaro, du centre de réflexion Destin commun.
11:18Et alors là, Jean-Yves, vous avez quelque chose à dire ?
11:20– Alors, plusieurs choses, d'abord Le Figaro, comme toujours,
11:23fait de la désinformation, comme souvent, pas comme toujours,
11:26comme souvent fait de la désinformation,
11:27parce que ce qu'il appelle le centre de réflexion Destin commun,
11:31c'est une officine immigrationniste financée par Soros, voilà.
11:36On présente ça comme un centre de réflexion.
11:38– La directrice Laurence Denervaux.
11:41– Alors, c'est intéressant de voir que le sondage a été passé,
11:46a été commandé par Ouest-France à Destin commun,
11:50dont vous indiquez que la directrice est Laurence Denervaux.
11:54– La femme d'Alban Denervaux.
11:55– La femme d'Alban Denervaux, le directeur général de l'ARCOM,
11:59l'ARCOM qui a donné une fréquence sur la TNT à Ouest-France.
12:04Vous voyez, tout ce petit monde s'envoie des services,
12:10et Madame reçoit des commandes d'Ouest-France,
12:14qui a obtenu une faveur de Monsieur.
12:16C'est quand même un joli petit monde que celui du conformisme,
12:22à la fois bellicisme, immigrationniste et de l'extrême centre.
12:28Alors, évidemment, il faut beaucoup se méfier sur la qualité de ce sondage.
12:33On ne savait pas d'ailleurs que ce Destin commun était un institut de sondage.
12:40On ne sait pas trop comment le sondage a été fait, mais c'est intéressant.
12:46Parce que, si vous voulez, il y a une campagne des médias expliquant
12:50qu'il y a une menace russe, il va falloir réarmer,
12:53il va falloir rétablir le service militaire.
12:56Et il y a un sondage qui vient confirmer cela,
13:00qui est lui-même repris, amplifié.
13:03Donc, vous voyez, là encore, on est en boucle.
13:05Tout ça, c'est une machine en boucle.
13:07C'est une machine de propagande assez efficace, il faut bien le dire,
13:11puisque l'opinion finit par croire ce qu'on lui raconte, très souvent.
13:16Alors, je vous propose de regarder notamment un reportage de TF1.
13:21L'armée française face à la menace, c'était au JT.
13:24On le regarde tout de suite.
13:31Le président Poutine a choisi la guerre.
13:34On vit dans un monde dans lequel il y a des gens qui veulent s'opposer à nous.
13:38Tout le monde, circuit sur ma borde.
13:41C'est à nos portes, maintenant.
13:42Ce qui nous amène à repenser, évidemment, notre modèle d'armée.
13:53L'Ukraine, c'était un révélateur de nos faiblesses.
13:56C'est un clip de propagande, ne serait-ce que par la musique angoissante.
14:00C'est un clip de propagande.
14:02Ce n'est plus de l'information.
14:04On sait bien que c'est la logique de guerre.
14:09C'est la propagande, bien sûr.
14:12Mais c'est quand même extraordinaire.
14:14Je vous propose maintenant de regarder BFM, un petit extrait du moins,
14:18qui faisait une soirée spéciale, lundi 10,
14:22les Français face à la menace.
14:25Et vous verrez, il y a justement des Français un peu lambda,
14:28comme vous et moi, qui sont dans le public.
14:30Et ils ne pensent pas toujours comme l'ado que ça le voudrait.
14:34La liberté, ça le gagne. Pardon.
14:36Pour avoir la paix, il faut l'incarner.
14:39Et je trouve qu'on est un petit peu dans un discours assez orwellien,
14:42c'est-à-dire que le sens des mots est inversé.
14:46Et je trouve que c'est un petit peu de la manipulation émotionnelle.
14:49On nous dit toute la journée que l'Union européenne, c'est la paix, etc.
14:53Mais en fait, pour avoir la paix, on passe...
14:57C'est ce qu'Emmanuel Macron disait, d'ailleurs, lors de son allocution.
15:00Il ne parle pas de la paix, il parle d'un chemin vers la paix,
15:04qui passerait éventuellement par préparer la guerre et par la guerre.
15:09Et par se réarmer.
15:10Et par se réarmer, etc.
15:12Moi, je trouve que c'est un petit peu de la manipulation émotionnelle, en fait.
15:15Puisqu'on joue avec notre sentiment d'espoir de la paix.
15:19Pourquoi personne ne veut parler de paix, en fait ?
15:22Pourquoi personne ne veut aller mener des pourparlers comme le font les Américains ?
15:26Moi, je suis contre les personnes qui sont prêtes à accepter une guerre
15:30sans pour autant la faire eux-mêmes.
15:32Je pense qu'il faut penser à la cohésion que constitue cette menace militaire.
15:40C'est-à-dire que tout d'un coup, la France va s'aimer elle-même.
15:45Ils vont s'aimer.
15:46Regardez tous ces témoignages de jeunes qui sont, au fond, disposés à s'engager.
15:51C'est formidable, ça !
15:52C'est quelque chose de tout à fait nouveau.
15:54C'est quelque chose qui n'existait pas.
15:56On pensait qu'au loisir, aux vacances, aller à l'étranger,
15:58se donner la pilule au Bermude.
16:00Et bien maintenant, tout d'un coup, il y a un autre objectif qui va nous réunir.
16:05Et qui veut dire qu'on achètera moins de pantalons,
16:08on achètera un seul lieu de proie.
16:11Alors, c'est assez émusant, parce que cette femme qui a comme référence les Bahamas,
16:15où chacun va passer ses vacances, évidemment,
16:18porte une veste Courrèges à 890 euros.
16:22Et puis, elle explique que c'est formidable de parler de la guerre
16:26parce que ça va faire l'unité nationale.
16:29On est dans un discours d'instrumentalisation.
16:33Encore, la jeune fille, au début, s'en laisse pas compter.
16:36Alors, la jeune fille, au début, elle a déjà réfléchi.
16:41Voilà, elle a déjà réfléchi.
16:43Elle ne s'en laisse pas compter.
16:45Et elle démarque bien la propagande.
16:47Bon, on peut dire, de ce point de vue-là,
16:49que c'est intéressant de l'avoir laissé parler.
16:53– Bien sûr, bien sûr.
16:55On va continuer ces extraits vidéo, si vous le voulez bien,
17:00sur Téléspectateurs, avec peut-être LCI et Darius Rochebin.
17:04Vous verrez, il parle assez légèrement de destruction de villes entières.
17:09– C'est vraiment, c'est-à-dire que là, oui, effectivement,
17:12il y aura des villes entières françaises qui seront détruites.
17:15– Même si c'est très théorique, c'est, est-on prêt à sacrifier
17:18Lyon ou Marseille ou je ne sais pas quoi, pour…
17:20– Virzon.
17:21– Virzon.
17:22Chacun est libre de citer la ville qui veut pardon pour les habitants.
17:24Vraiment, il n'y a rien contre.
17:25– C'est là où se trouve le bon centre des impôts.
17:27– D'accord, on en apprend de base.
17:29– Il y a votre inspecteur du fils, quoi.
17:31C'est pas bien, c'est pas bien.
17:34– Alors, veut-on sacrifier Virzon pour sauver Cracoville ?
17:38Ça paraît un peu ridicule.
17:39– Ce qui est ridicule, Jean-Yves, pardon, c'est que…
17:42– On parle de la guerre nucléaire en rigolant.
17:44Enfin, ces gens-là sont…
17:46– C'est fou.
17:47Et puis on voit la priorité de ce monsieur, quand même.
17:49C'est son centre des impôts, ce n'est pas la priorité de tout le monde.
17:52– Non, non, non.
17:53– Malheureusement.
17:54En Société a produit récemment pas moins de trois vidéos
18:00qui ont été repartagées sur sa chaîne YouTube, sur la guerre.
18:05La France est-elle prête à se mobiliser face à la Russie ?
18:08Comment préparer l'Europe à de nouvelles guerres ?
18:10Reportage comment les Finlandais se préparent à la guerre avec la Russie.
18:15Ça y est, c'est acté dans la tête de ces gens.
18:18En Société, Jean-Yves, c'est donc sur France 5, produit par Renaud Leclim.
18:22– Renaud Leclim, alors ça c'est le cœur du conformisme.
18:25C'est des émissions qui visent plutôt les milieux bourgeois.
18:29Plus que les milieux populaires.
18:32Mais les milieux bourgeois jouent un rôle quand même déterminant.
18:36Puisque ce sont les milieux dominants.
18:38Et que le conformisme a tendance à s'aligner sur les milieux dominants.
18:42Donc il y a une action répétée.
18:45Je veux dire, toutes les émissions de Renaud Leclim, c'est ça.
18:51On en parle assez souvent d'ailleurs.
18:53– C'est la guerre, la guerre, la guerre, la guerre, la guerre.
18:56Et ça tourne en boucle.
18:57Et bien sur France 2 aussi, qui est quand même une grande chaîne.
19:02Ils ont choisi de déprogrammer, récemment envoyé spécial et complément d'enquête,
19:08pour faire une émission spéciale qui s'appellera
19:11La France face à la guerre, présentée par Caroline Roux.
19:16Jean-Yves, là, qu'est-ce que ça vous évoque aussi ?
19:19Ces changements de programmation qui tombent dans des circonstances intéressantes.
19:24– On est dans la préparation,
19:26on est dans la propagande à destination de l'opinion.
19:29Alors France 2, c'est évidemment un public beaucoup plus large,
19:33beaucoup plus populaire que les émissions précédentes dont on a parlé.
19:39Et évidemment, La France face à la guerre,
19:42c'est un sujet qui va faire de l'audience.
19:45Donc ils cumulent la propagande et l'audience.
19:48C'est tout bon pour eux, voilà.
19:51– C'est certain.
19:52Et alors, ce n'est pas bon que pour les médias,
19:54c'est aussi bon, vous allez le voir, pour Emmanuel Macron,
19:58qui se retrouve en hausse sur les sondages de 7 points.
20:02Il a gagné 7 points, là, en quelques temps,
20:05en incarnant le chef de guerre qu'il rêve d'être.
20:08– Alors, il avait déjà gagné des points quand il avait été chef de guerre,
20:12on sait avec quels résultats, contre le Covid.
20:14– Contre le Covid.
20:15– Ce personnage adore, vous vous souvenez, au moment du Covid,
20:19c'est « nous sommes en guerre ».
20:21Alors là, on était en guerre contre le virus.
20:23Là, on est maintenant quasiment en guerre contre Poutine.
20:27Mais ça lui permet, un, de se mettre en avant,
20:31ça flatte son égo, et ça lui permet de remonter dans les sondages.
20:35Voilà, c'est ce qu'on appelle l'effet drapeau,
20:38qui avait déjà joué, d'ailleurs, au moment de la présidentielle de 2022.
20:47Donc, il joue là-dessus en permanence.
20:49Il a joué là-dessus en 2021, au moment du Covid,
20:56en 2022, au moment de l'élection présidentielle,
20:59et à nouveau maintenant.
21:01– Mais ça marche, ça, les spectateurs,
21:04parce que vous ne partagez pas assez l'émission d'Immédiat
21:07pour remettre l'esprit des gens d'Équerre
21:10et leur faire comprendre les intérêts de tout un chacun.
21:13– Developper l'esprit critique.
21:15– L'esprit critique.
21:16– Développer l'esprit critique.
21:17– Place maintenant aux passilles de l'information.
21:20Direction France Télévisions, où l'on apprend, grâce à la lettre,
21:27que 1 000 salariés de France Télévisions bénéficiaient,
21:32parce que cela va sans doute s'arrêter,
21:34de 4 000 euros de frais professionnels mensuels,
21:38dont 1 000 euros de retrait en liquide,
21:42donc en absence de transparence totale,
21:47et beaucoup, semble-t-il, d'abus ont eu lieu à des fins en personnel.
21:53Or, qui aurait pu s'en douter ? C'est incroyable.
21:56Alors, Valeurs a repris l'information en parlant de dérive
22:01des notes de frais chez France Télévisions.
22:04France Télévisions, il faut rappeler quand même
22:06que c'est le service public, que le service public c'est financé par ?
22:09– Par les impôts.
22:10Alors, notez quand même 1 000 euros par semaine pour 1 000 personnes,
22:17c'est-à-dire 10 % de l'effectif.
22:2110 % de l'effectif.
22:22Or, dans l'effectif total, vous avez un certain nombre de gens
22:27qui font quand même du secrétariat ou des métiers un peu plus de soutien,
22:32donc ça veut dire qu'une bonne partie des gens que vous voyez
22:35quand vous regardez France Télévisions,
22:37ils ont leurs 1 000 euros en cash par semaine,
22:41peut-être pour des frais professionnels, peut-être pour autre chose.
22:45Ils ont les moyens de donner des leçons à la terre entière.
22:49Et on voit très bien que derrière le politiquement correct,
22:53il y a toujours des intérêts matériels sonnants et trébuchants.
22:58Et il est évident qu'à partir du moment où ils sont ainsi payés,
23:03ils ne vont pas dévier parce qu'ils sont tenus financièrement.
23:07C'est le gage de leur loyauté au politiquement correct.
23:12En tout cas, cette information tombe mal pour deux raisons.
23:16Parce que déjà, France Télévisions est en difficulté financière
23:20et aussi parce que c'est bientôt la fin du mandat
23:24de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte.
23:27Delphine Ernotte dont on apprend par libération, pardonnez-moi,
23:30qu'elle devrait peut-être se représenter à sa propre succession.
23:34Mais sinon, voici les candidats officiels qui sont en lice,
23:38qui nous sont donnés par l'Observatoire du Journalisme.
23:42Il y aurait une ancienne députée d'En Marche, Frédérique Dumas,
23:47Thierry Tullier, Bruno Patino, Céline Pigalle, Serge Siminaud.
23:53Il y a déjà du monde qui voudrait rejoindre cette belle institution
23:56qui finance bien.
23:58Et il y en a deux qui se sont déjà illustrées dans le passé
24:02en visant à limiter ou éliminer Zemmour de Italy.
24:10Ça remonte à une dizaine d'années.
24:12C'est le cas de Céline Pigalle, c'est le cas de Tullier.
24:15Donc, on sait déjà que ce sont des gens qui vont être bien
24:19dans le politiquement correct.
24:21Alors, il faut dire que France Télévisions, c'est assez habile
24:24parce que c'est tout le spectre du progressisme
24:27depuis l'extrême-centre macroniste, le progressisme
24:32de l'extrême-centre macroniste, jusqu'au progressisme de LFI.
24:36Donc, il y en a un petit peu pour tous les goûts,
24:39à condition, bien sûr, d'être sur une vision émigrationniste,
24:45LGBT, et bien sûr, dans l'esprit de Soros, on va dire.
24:52Là, ça marche.
24:54Le 8 mars, c'était la journée internationale des droits de la femme.
24:59Je vous propose de commencer peut-être avec Nous Toutes,
25:03qui est l'une des plus grandes associations féministes de France,
25:06qui s'est complètement walkisée parce que cette année,
25:09pour préparer le 8 mars, ils ont dit qu'il ne fallait pas utiliser
25:13le terme de femme, qui est trop essentialisant.
25:16C'est quand même pas inintéressant.
25:18Toujours est-il que lors de la marche et de la manifestation du 8 mars,
25:24Nemesis a pu défiler.
25:26Elle a pu défiler face à l'extrême-gauche.
25:29Ça a vraiment été un face-à-face parce que Alice Cordier
25:32s'est retrouvée tout au long de son chemin face à des messages de haine,
25:36voire même des appels à dissoudre à l'acide le collectif Nemesis,
25:41qui ont été d'ailleurs relayés par Rima Hassan.
25:45On a une belle sororité de la part de ces féministes, Jean-Yves.
25:50Et puis pour finir sur cette journée du 8 mars,
25:54ça va sans doute vous amuser, le gouvernement,
25:57qui a une page YouTube, a sorti une vidéo qui s'intitule
26:02de la façon suivante.
26:04Qui sera le dernier survivant ?
26:06Trois hommes testent leur connaissance sous simulateur de règles.
26:10Quel était le concept de l'émission présentée par une femme ?
26:14C'était de mettre des hommes avec des petits électrodes
26:17qui envoient des petits chocs pour simuler les règles d'une femme
26:21et leur poser des questions sur le cycle féminin.
26:24Je trouve ça un peu marrant.
26:26C'est la torture.
26:28Oui, c'est la torture.
26:30Oui, c'est introduire des électrodes qui sont susceptibles de faire mal.
26:35Mais ce qui est amusant, c'est que pour la journée de la femme,
26:38on fait parler des hommes.
26:40Oui, c'est vrai.
26:42Il faut les soumettre.
26:44En les soumettant, malgré tout.
26:46Il y a quand même eu un peu l'humiliation.
26:482100 vues pour cette magnifique vidéo.
26:51On peut dire que ce n'est quand même pas franchement un succès.
26:54Mais ça a sans doute dû coûter quelques rondes de communication.
26:57Oui, ça ne sera pas perdu pour tout le monde.
27:00Vous avez peut-être un commentaire à faire sur cette journée.
27:03Écoutez, sur cette journée,
27:05je serais tenté de faire le commentaire sur les némésistes
27:10qui, une fois de plus, ont été très courageuses.
27:12Elles ont été, d'ailleurs, rejointes ce jour-là, je crois, par Sarah Knafo,
27:16ce qui a été aussi courageux de sa part.
27:19Et elles posent, quand même, le vrai problème
27:22des femmes agressées,
27:25notamment dans les transports ou dans la rue.
27:28Agressées par qui ?
27:30Eh bien, par des gens venus d'ailleurs.
27:32C'est ce que cultent totalement les féministes.
27:35Les féministes de nous toutes disent
27:38qu'on est antiraciste et antifasciste.
27:41Sauf que le problème concret des agressions
27:44est assez largement lié à la question de l'immigration.
27:48Et c'est le mérite de Némésis de le dire
27:51et d'être soutenu par un nombre de jeunes femmes
27:54de plus en plus grands,
27:56parce que c'est une réalité qu'on ne peut pas occulter.
27:58Finalement, la bonne agression,
28:00c'est celle où on ne révèle pas le profil de son agresseur,
28:03qui est pourtant parfois bien utile
28:05pour retrouver justement le dit agresseur.
28:07Et la mauvaise agression, c'est celle où,
28:10par exemple, cette jeune femme, Claire,
28:12qui s'est fait agresser, qui a dénoncé tout de suite
28:15les faits en mentionnant le profil de l'agresseur,
28:18qui n'a pas du tout été soutenu par les féministes.
28:20C'est scandaleux.
28:23Une fresque Black Lives Matter aux États-Unis,
28:27à Washington, va être effacée.
28:30Je vous propose de regarder une petite vidéo
28:32pour voir exactement les premières images
28:35de comment est-ce qu'on compte effacer cette fresque.
28:38...
28:58Jean-Yves, toute la presse parle de cette information.
29:02On nous dit que la fresque Black Lives Matter
29:05va être détruite sous la pression des Républicains.
29:08Alors Washington, je rappelle que c'est quand même
29:10une ville qui est historiquement démocrate.
29:13Tout le monde nous rappelle que c'est parce que
29:15cette fresque est à proximité de la Maison Blanche
29:19qu'elle va être détruite.
29:21Semblerait-il qu'il y a des pressions du Congrès,
29:25effectivement, sur la ville de Washington
29:27pour changer cette rue.
29:29Après tout, voilà, l'urbanisme,
29:32c'est quand même pas réservé à la fresque Black Lives Matter.
29:38Cette place, elle va sans doute être renommée
29:41en Liberty Plaza.
29:43Auparavant, c'était la Black Lives Matter Plaza
29:47qui avait coûté d'ailleurs 4 millions de dollars,
29:49au passage, avec les travaux de piétonnisation.
29:52C'est un peu étonnant quand même.
29:53C'est de la peinture, cette fresque.
29:55Et pourtant, sur les images,
29:57on voit qu'ils y vont au marteau-piqueur
29:59et pas particulièrement sur la peinture.
30:02Apparemment, c'est sur une route.
30:05Oui, c'est sur une route entière.
30:07Ils vont tout refaire.
30:09Ce qui est sur une route, c'est particulièrement,
30:11c'est une propagande particulièrement forte.
30:13C'est comme quand vous avez des passages cloutés
30:17aux couleurs LGBT.
30:19C'est vraiment, c'est une agression de propagande.
30:22C'est une agression de propagande.
30:24Et au fond, on peut comprendre que le gouvernement américain
30:29ait envie d'arrêter cette agression de propagande.
30:32Par contre, les médias français sont extrêmement inquiets
30:35puisqu'ils en parlent absolument partout.
30:38Mais il faut dire que l'opération Black Lives Matter
30:43a été la plus grande opération de propagande mondiale
30:47au cours des dix dernières années.
30:49Une des plus grandes opérations de propagande mondiale
30:51au cours des dix dernières années.
30:54Les élections et les ingérences, ça commence chez les autres
30:57et puis ça finit par arriver chez nous.
31:00Vous vous souvenez, vous avez parlé de Kalin Jorjko,
31:04le candidat à la présidentielle roumaine
31:07qui avait remporté le premier tour des élections
31:10qui avait ensuite été annulé
31:12et puis qui a voulu se représenter pour les nouvelles élections
31:16qui vont malgré tout être organisées en Roumanie.
31:18Et cette fois-ci, définitivement, il a été exclu de la présidentielle
31:23après le rejet de son appel par la cour constitutionnelle de son pays.
31:29Ce qui est intéressant, c'est la position des médias français
31:33qui reviennent là-dessus.
31:35Alors, ils disent tous, non, non, non, c'est pas du tout Bruxelles
31:38qui est à l'origine de cette décision, pardonnez-moi, dans TF1.
31:43On a Le Parisien qui revient sur l'armée de bottes,
31:47les kilos d'or et de manipulations,
31:50l'ingérence dans la présidentielle roumaine,
31:52une déflagration qui met l'Europe en alerte, nous dit-on.
31:56Peut-être qu'on peut faire maintenant un parallèle
31:59avec la situation française.
32:01Nos élections, après tout, approchent, Jean-Yves.
32:03Et cet article de France Info m'a particulièrement intéressée.
32:07Présidentielle 2027, le risque de perturbation du scrutin
32:12par des ingérences russes.
32:14Et là, on nous prépare ce même coup.
32:17On prépare, on prépare.
32:18Alors, c'est assez facile de parler d'ingérences russes,
32:20parce que, je vais vous dire pourquoi.
32:22Parce que les gens qui pensent un peu différemment du système,
32:27ils sont très souvent critiques de l'immigration,
32:30critiques du délire climatique,
32:33critiques du délire communiste
32:35et souvent aussi critiques du délire belliciste.
32:38Donc on dit, ah bah oui, c'est les russes qui sont derrière.
32:40Mais non, c'est des gens qui ne sont pas en accord
32:43avec la drogue, ça, généralement.
32:45Mais on peut dire, ingérence russe,
32:48donc on arrête l'élection, on bloque l'élection.
32:52Et sans attendre cela,
32:54vous avez la question qui va se poser le 30 mars,
32:58de savoir si Marine Le Pen est déclarée ou non
33:02par le tribunal correctionnel de Paris inéligible,
33:06ce qui est une ingérence, évidemment, dans l'élection présidentielle,
33:10par élection d'une candidate, évidemment, importante.
33:14Et on voit la préparation du terrain
33:17par les médias, les médias et les juges.
33:23Le Monde fait un grand article,
33:26État de droit, l'alerte des hauts magistrats.
33:29Alors je vous rassure, sur les hauts magistrats en question,
33:31qui sont effectivement des hauts magistrats,
33:33trois sont totalement socialistes,
33:35donc voilà, c'est l'indépendance.
33:37Mais l'idée, c'est, vous n'avez pas le droit
33:40de critiquer la décision des magistrats
33:42et si les magistrats décidaient
33:44de déclarer Marine Le Pen inéligible,
33:47ce serait une décision incontestable.
33:49Dans le même temps, les médias de services publics
33:53prévoient une grande émission
33:56de critique du Rassemblement national.
34:00Donc on voit très bien la manœuvre
34:05pour justifier la condamnation
34:12possible, sinon probable,
34:14de Marine Le Pen à l'inéligibilité
34:17qui est évidemment une atteinte
34:19aux droits des électeurs.
34:22La Tour Eiffel voilée,
34:24c'est une idée originale pour le moins
34:27par la marque Merazzi, Jean-Yves,
34:31qui est une marque de mode modeste,
34:34nous dit-on.
34:35Le descriptif exact de cette marque,
34:38c'est « We create a universe for all women
34:41with designs that represent modesty,
34:44confidence and unity ».
34:46Donc ça veut dire, nous créons un univers
34:49pour toutes les femmes qui représentent
34:52la modestie, la confiance en soi et l'unité.
34:55L'unité, c'est donc de voiler la Tour Eiffel.
34:58Les commentaires sur cette vidéo sont...
35:00Et la modestie, c'est d'être voilée.
35:01Et la modestie, c'est d'être voilée.
35:02Et les commentaires sur cette vidéo
35:04sont tous unanimes.
35:05Tous les utilisateurs de cette marque
35:08sont follement amusés de voir cette image.
35:12Aujourd'hui, la Tour Eiffel en vidéo,
35:15Paris A, demain, les Françaises.
35:18Il y en a de plus en plus.
35:19Il y a de plus en plus.
35:20Enfin, je ne sais pas si c'est que des Françaises,
35:22mais il y a de plus en plus de femmes voilées.
35:24Tous les ans, on en voit davantage.
35:26Et tous les ans, on voit des femmes,
35:29je dirais, de plus en plus voilées.
35:31On voit aussi des sacs complets.
35:35Deux catégories de femmes.
35:36Celle qui est un rame,
35:37celle qui ne l'est pas.
35:38L'avenir est radieux.
35:43Un petit coup de climat.
35:44On arrive presque à la fin de ces pastilles,
35:46Jean-Yves.
35:47Le magazine Science et Avenir,
35:49titre sur la fin du Golf Stream,
35:52l'hiver polaire en Europe.
35:54Alors, je ne comprends plus, Jean-Yves.
35:56Expliquez-moi.
35:57Tout le monde nous parle de réchauffement climatique.
35:59Et Science et Avenir,
36:00qui n'est quand même pas un magazine anodin,
36:03qui est grand public,
36:05nous dit que maintenant, ce sera le froid polaire.
36:07Qu'est-ce qui se passe ?
36:08Alors, il y a une hypothèse
36:10selon laquelle le réchauffement
36:12modifierait le circuit du Golf Stream.
36:16Et c'est le Golf Stream
36:17qui réchauffe les côtes européennes.
36:20Sinon, il ferait beaucoup plus froid.
36:23Et donc, on nous dit,
36:24le réchauffement climatique
36:25va déplacer le Golf Stream.
36:26Donc, il va faire très froid.
36:27Alors, ce qui est assez piquant,
36:29si l'on peut dire, comme le froid,
36:31c'est que le magazine sort
36:34au moment où la ministre Pannier-Runacher
36:38lance un grand plan d'adaptation
36:41au réchauffement climatique.
36:44Donc, l'essentiel, vous savez,
36:46c'est de faire peur,
36:47c'est de manipuler l'opinion.
36:49On est en plein dans ça.
36:50Et puis, on n'aura même plus de quoi se chauffer
36:52avec les restrictions sur les radiateurs
36:55dans les domiciles privés.
36:57Il faut rappeler aussi
36:59qu'on nous serine que la blanquise
37:02pourrait avoir totalement fondue
37:04depuis 2016.
37:06Voilà.
37:07Bon, on n'y est pas.
37:11Un petit coup de chapeau pour finir.
37:13Un petit coup de chapeau à France Télévisions
37:16parce qu'ils ont décidé de pousser
37:18leurs spectateurs à la lecture.
37:21Et c'est suffisamment unique
37:22pour être souligné.
37:23Je vous propose de regarder la vidéo.
37:59La lecture
38:24Ouvrez un nouveau chapitre de votre vie.
38:26Devenez lecteur.
38:30Alors, Jean-Yves, c'était encore
38:31pour une journée internationale de lecture.
38:33Oui, il y a toujours des journées.
38:34Mais là, c'est plutôt sympathique.
38:36C'est pas mal.
38:37Il y a la gagnante de la Star Academy.
38:39Il y en a même 20.
38:41Il y a des acteurs célèbres et en vue du moment.
38:44Il y a des chanteurs.
38:45Il y a beaucoup de personnalités.
38:47C'est sympathique.
38:49Un petit coup de chapeau.
38:50Un petit coup de chapeau.
38:51C'est suffisamment rare.
38:52Un petit coup de chapeau à France Télévisions.
38:54Vous nous le pardonnerez.
38:56Mais si on blâme,
38:58il faut aussi parfois complimenter.
39:01Ouvrir un livre, de toute façon,
39:02c'est toujours aussi un peu s'ouvrir l'esprit.
39:04Donc, c'est toujours une bonne chose
39:06à avoir en tête.
39:12Et voilà, on arrive à la fin de cette édition.
39:14Merci à tous de nous avoir suivis.
39:16On ne se quitte pas sans le portrait piquant
39:18et puis sans le rappel du pouce en l'air,
39:21du commentaire que je lis,
39:23auquel je réponds le plus possible.
39:26Du moins, pardonnez-moi à ceux
39:28à qui je ne réponds pas.
39:30Je fais de mon maximum.
39:32Le portrait piquant, Jean-Yves,
39:33c'est Salomé Saquet,
39:35une jeune journaliste de gauche
39:38qui bosse pour Blast, Le Média.
39:41Enfin, je vous laisse, Claude,
39:43expliquer tout ça.
39:44– Vous voyez que c'est bien de préciser de gauche
39:46parce qu'il y a dix ans,
39:48on n'aurait pas eu besoin de dire
39:50jeune journaliste de gauche.
39:52C'était un plan A.
39:53Or, aujourd'hui, il y a des jeunes journalistes de gauche, oui.
39:55Aujourd'hui, il y a des jeunes journalistes de droite.
39:57Et ça, c'est nouveau.
39:58– Ça, c'est nouveau.
39:59On vous laisse avec le portrait piquant.
40:01À très vite sur TVL.
40:02Et puis, d'ici là, portez-vous bien.
40:04Un peu d'écologie avec la jeune Salomé Saquet,
40:09chroniqueuse sur Arte et sur le plateau de ses politiques,
40:13sans oublier Le Média, de LFI,
40:16qu'elle quittera fâchée,
40:18et Blast, de Denis Robert,
40:20qui suit le même modèle progressiste.
40:22Fille d'enseignant,
40:24elle est l'incarnation des aspirations
40:26d'une certaine jeunesse urbaine,
40:28éprise de justice climatique,
40:31et dont la culture politique est aisément résumable
40:35dans un statut Instagram
40:37ou dans une vidéo brute montée à la serpe.
40:40Plutôt formée pour la presse écrite,
40:42elle doit sa notoriété à une présence télévisuelle
40:45où elle admoneste des boomers
40:47ne prenant pas assez au sérieux
40:50le dérèglement climatique.
40:52Un pied dans le service public
40:54et l'autre dans les médias indépendants.
40:56D'extrême-gauche, cela s'entend.
40:58Elle se décrit volontiers
41:00comme journaliste économique,
41:02une matière qu'elle n'a jamais étudiée.
41:04Salomé Saquet est née en 1995 à Laigny-sur-Marne,
41:08mais ses parents s'installent,
41:10après sa naissance, dans l'Ardèche.
41:12Elle intègre la prépa littéraire
41:14du lycée Édouard Hériault de Lyon
41:16et prend ses cours de théâtre
41:18au même conservatoire de la ville.
41:20En 2017, elle pose sa tente
41:22à l'université Computense de Madrid
41:25en géopolitique et en journalisme.
41:28Elle débarque à Paris en 2018
41:30pour étudier la géopolitique et le droit
41:32et poursuivra ensuite
41:34un master de journalisme.
41:36Elle effectue un stage à France 24 en 2018,
41:39y est embauchée,
41:41et apparaît en l'écran en juin 2019.
41:44Se sentant bridée sur un média de service public,
41:47Salomé Saquet se consacre sur son temps libre
41:50à des sujets pour Le Vent se Lève,
41:53où elle fonde le pôle vidéo.
41:55Sa notoriété dépasse l'extrême gauche
41:58lorsqu'elle va sur le terrain
42:00couvrir les exactions policières
42:03lors de l'épisode des Gilets jaunes.
42:05Elle est repérée par Denis Robert,
42:07ancien journaliste de Libération,
42:09qui lui propose de travailler avec le Média.
42:13Le Média, c'est le vaisseau amiral médiatique
42:16de LFI.
42:17Suite à des différents, elle est licenciée.
42:20Et Denis Robert, qui a quitté lui aussi le Média,
42:23lui propose de la rejoindre dans l'aventure Blast
42:26au début de l'année 2021.
42:28Salomé Saquet y est responsable du pôle Économie.
42:31En parallèle, ses incursions sur le service public
42:34se font plus régulières à compter de 2021.
42:36Chroniqueuse sur Savour Regarde jusqu'à l'été 2022,
42:40elle a son rond de serviette sur Arte
42:43et sur le plateau de ses politiques,
42:45animé par Karim Rissouli tous les dimanches.
42:48En dehors de la télévision,
42:50on l'entend sur le service public de la radio,
42:52la trilogie France Inter, France Info, France Culture.
42:55Selon un article paru dans Stratégie,
42:58elle est décrite comme proche du mouvement Podemos.
43:01La faculté de sciences politiques
43:03de l'Université Computense de Madrid,
43:06où elle effectue son année d'échange universitaire,
43:09est le berceau du mouvement d'extrême-gauche Podemos
43:12qui se coalise en 2014 autour d'universitaires,
43:16dont le secrétaire général Pablo Iglesias,
43:20qui enseignait alors les sciences politiques.
43:23Podemos est passé de 69 députés en 2015
43:27à 5 députés en 2024.
43:30La formation espagnole est créditée de moins de 3%
43:33des intentions de vote dans les sondages.
43:36Un effet de mode qui brille sur le moment,
43:39mais qui manque de fond.
43:41Un peu comme Salomé Saquet.

Recommandations