Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les cérémonies des César et des Oscars où l'entre-soi et les navets wokes se côtoient et où le cinéma français semble s'éloigner des préoccupations du public. Avec un focus sur le film qui a retenu toutes les attentions et un grand nombre de prix : “L'Histoire de Souleymane”, un jeune migrant, livreur, qui attend d’être régularisé, mis en abîme par Abou Sangaré, lui-même migrant anciennement sous OQTF.
Et puis dans le dossier du jour, retour sur le clash entre Trump et Zelensky, et les implications pour l'Ukraine et l'Europe. Décryptage des discours des journalistes et des politiques français va-t-en-guerre qui tentent de façonner l'actualité internationale.
Dans les pastilles de l’information, de la démission en direct de Christophe Dechavanne dans "Quelle époque !", à Nagui et sa leçon de morale sur la voiture électrique, en passant par Fabrice Luchini qui se paie les médias de gauche. Découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas.
Sans oublier le portrait piquant, réalisé avec l’Observatoire du journalisme, de Gilles Bouleau présentateur télé sur TF1.
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📌 Sommaire I-Média 529 00:00
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🎥 L'image de la semaine : Les cérémonies de l’entre-soi et des navets wokes
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📰 Le dossier du jour : Trump/Zelensky : une altercation sous haute pression !
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💡 Les pastilles de l'info :
+ Luchini se paye les médias de gauche
+ L’avocat du policier dans l’affaire Nahel monte au front
+ Homo-politcus et homosexualité : Luc Ferry en roue libre sur LCI !
+ Xavier Niel : les dossiers sur le minitel rose ressortent
+ TPMP se réinvente sur internet, sur les box !
+ Sur France 2 Nagui se fait le chantre de la voiture électrique et de la leçon de morale
+ Dechavanne démissionne en direct
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📅 Conclusion
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🎙️ Portrait piquant : Gilles Bouleau, un arbitre qui fait parfois du sale boulot !
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🔗 Liens utiles :
OJIM : www.ojim.fr
Bobards d’Or : https://bobards-dor.fr/
Et puis dans le dossier du jour, retour sur le clash entre Trump et Zelensky, et les implications pour l'Ukraine et l'Europe. Décryptage des discours des journalistes et des politiques français va-t-en-guerre qui tentent de façonner l'actualité internationale.
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💡 Les pastilles de l'info :
+ Luchini se paye les médias de gauche
+ L’avocat du policier dans l’affaire Nahel monte au front
+ Homo-politcus et homosexualité : Luc Ferry en roue libre sur LCI !
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NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22– Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver pour ce numéro d'E-Média.
00:27Bonjour Jean-Yves. – Bonjour Floriane.
00:29– Alors Jean-Yves, on va rappeler à nos téléspectateurs,
00:31en introduction de cette émission, c'est récurrent,
00:34mais si je ne le dis pas, vous ne le faites pas.
00:36Donc n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air s'il vous plaît
00:39et de nous laisser des commentaires, cela aide énormément la diffusion de cette émission
00:44et puis par ailleurs, nous, on ne les supprime pas.
00:46Vous allez voir pourquoi je vous dis ça.
00:48Place au programme, l'image de cette semaine ce seront bien sûr
00:52les cérémonies qui ont animé l'actualité et les remises de prix
00:56et on commencera par une cérémonie sympathique pour enchaîner sur des cérémonies
01:02qui mettent en avant le wokisme, l'entre-soi.
01:05On continuera bien sûr avec, en dossier de cette semaine,
01:09la rencontre explosive entre Trump et Zelensky
01:12qui a été abondamment traitée dans les médias.
01:16Et puis, on n'oubliera pas les pastilles de l'information
01:19et le portrait piquant de cette semaine qui est consacré à Gilles Boulot.
01:23C'est enfin plus une rediffusion mais un numéro tout neuf, tout frais
01:28que vous allez pouvoir découvrir sur ce journaliste présentateur TV.
01:32Si vous êtes prêts, je vous dis qu'on va y aller.
01:39Cérémonie, cérémonie.
01:41Jean-Yves, la plus grande des cérémonies pour nos téléspectateurs,
01:44celle qui va les intéresser, c'est bien sûr la cérémonie des bobards d'or.
01:48Alors, c'est la cérémonie la plus sélective,
01:51celle qui récompense les meilleurs des journalistes,
01:53ceux qui désinforment le mieux.
01:55Il y a énormément de candidats potentiels.
01:58Il y en a 12 médias ou journalistes qui sont nominés
02:02et trois seulement obtiendront le célèbre bobard,
02:06le bobard d'or, le bobard d'argent et le bobard de bronze.
02:09Et c'est vous, Floriane, avec Lizotte Dutreuil de Radio Courtoisie
02:14qui aurez le plaisir d'animer cette cérémonie
02:18et de remettre ces bobards d'or.
02:20Lundi 10 mars à 19h30,
02:24salle Athènes Service à Paris 8ème, rue d'Athènes.
02:29Vous pouvez prendre des billets parce que la salle n'est pas très grande cette année
02:34et donc il faut mieux réserver ses places.
02:36Maintenant, nous avons des beaux candidats.
02:39Alors, on a les grands médias, bien sûr, Le Monde, BFM, j'en passe.
02:44Et puis, tout de même, des jolies va-t-en-guerre.
02:49Le général Yakovlev, Darius Rochebin, enfin, il n'y a que des bons candidats.
02:54– Que du sélectif.
02:55Le lien est juste en dessous pour prendre vos billets.
02:58Alors, n'hésitez pas, c'est maintenant, c'est dans moins d'une semaine.
03:03Les autres cérémonies Jean-Yves qui ont animé l'actualité,
03:06c'était bien sûr la cérémonie des Césars qui a eu lieu en France
03:09et puis également la cérémonie des Oscars
03:12qui va être un peu plus anecdotique nous concernant.
03:16– Il y a eu, voilà, beaucoup de récompenses qui ont été distribuées
03:19pour les meilleurs filmés, les meilleurs réalisateurs,
03:21les meilleurs acteurs, les meilleurs actrices,
03:23les meilleurs acteurs second rôle, les meilleurs producteurs,
03:25les meilleurs scénaristes, etc.
03:27Il y a des tas de prix qui sont distribués.
03:29– Et même le César de celui qui n'a jamais obtenu de César.
03:3450 distinctions, quelle profusion !
03:38– Quelle belle cérémonie !
03:40En tout cas, l'histoire était quasiment déjà écrite selon Radio France
03:44qui avait fait un petit plateau avec des producteurs,
03:47notamment Muriel Ménard qui déclarait déjà
03:51que pas du tout pour des raisons personnelles
03:52mais pour des raisons vraiment cinématographiques.
03:55Elle voulait que l'histoire de Suleymane remporte le César du meilleur film
04:01pour des raisons politiques, précise-t-elle ensuite.
04:03Et parce que c'est plus important, je trouve, je cite,
04:07qu'un film comme celui-là remporte le César
04:10plutôt qu'un film comme Émilie Aperès qu'elle a adoré
04:13mais dont elle dit qu'il n'a plus besoin de ça.
04:16C'est sûr qu'après les déclarations tonitruantes
04:18qui ont été retrouvées de son acteur, actrice principale,
04:23notamment qui disait que l'islam était un foyer d'infection pour l'humanité,
04:27il n'avait plus besoin de ça, ils ont eu toute la pub nécessaire.
04:32Évidemment, ça n'a pas manqué.
04:35Qui est arrivé en tête des espoirs masculins,
04:40en tête du prix de l'acteur masculin ?
04:43Je vous propose d'écouter cette annonce.
04:46– Le César de la révélation masculine est attribué à…
04:52Abou Sangaré, jouant en guinéen sans papier
04:55qui travaille comme coursier à vélo dans les rues de Paris
04:57en attente de savoir s'il pourrait être régularisé.
04:59– Jean-Yves, vous avez un commentaire à faire là-dessus, évidemment.
05:02– Moi, j'ai regardé cette cérémonie, pas complètement
05:05parce que c'est quand même assez dur,
05:07mais j'ai été absolument suffoqué par l'entre-soi.
05:12C'est-à-dire des femmes avec des robes à 10 000 euros
05:18qui se satisfont de voir un prix remis à un livreur délivéraux
05:25qui leur apporte, en étant moins payé que le SMIC, leur repas.
05:32C'est incroyable d'entre-soi et honnêtement, c'est assez gênant.
05:38Il y a un côté, si vous voulez, au XVIIIe siècle,
05:42on invitait des bons sauvages dans les salons.
05:45Là, on a l'impression qu'on a invité ce clandestin
05:50à recevoir ce César après qu'il ait tourné le film
05:55en ayant été sélectionné, apparemment, dans les rues d'Amiens.
05:59Moi, ça me met mal à l'aise, voyez-vous, ça me met mal à l'aise.
06:03– En tout cas, ce n'est pas du tout ce que les producteurs
06:05ou les scénaristes ont dit de l'histoire de Souleymane.
06:09Ils ont dit que c'était très important de ne pas laisser les médias
06:12ou les politiques raconter l'immigration.
06:15Le producteur a même enchaîné en disant qu'il y avait, en ce moment,
06:20des tendances très inquiétantes de partis qui s'alliaient
06:22à l'extrême droite fasciste.
06:24Enfin, il y a beaucoup de mots-clés, là, Jean-Yves.
06:26– Oui, alors, il y a tous les mots-clés, effectivement,
06:28et il y a quand même quelque chose de particulièrement intéressant
06:32dans ce que vous avez indiqué, c'est-à-dire qu'on oppose,
06:37au fond, les médias et les politiques qui devraient être censés
06:41dire le réel et l'interpréter et faire des propositions par la fiction.
06:46C'est la fiction qui doit se substituer à l'analyse.
06:50Et la fiction, à coups d'émotions, à coups de sentiments
06:54et à coups de visions individuelles des choses.
06:58Et si vous voulez, cette fiction cinématographique
07:01a renvoi au fait que le droit de l'immigration,
07:05qui était un droit collectif où on se posait la question
07:07de l'intérêt général, a un droit individuel
07:10où on se pose la question de l'intérêt particulier.
07:13Donc, c'est très connecté avec l'évolution générale
07:16de la société et du droit.
07:18– Oui, le César, évidemment, du scénario.
07:20Il y a eu une actrice, également, qui a eu le César de la meilleure actrice
07:24dans un second rôle dans ce film de l'histoire de Souleymane.
07:28Il s'agit de Nina Meurisse qui apparaît 100 minutes dans le film,
07:32alors que je ne l'ai pas vue,
07:33mais ça a été largement décrypté par des spectateurs.
07:37Je vous propose de regarder ce qu'elle en dit elle-même de sa nomination.
07:41– Un copain m'a envoyé un texto en me disant
07:43une nomination pour une scène, c'est un hold-up.
07:47Eh bien, donc, je le confirme.
07:48– Comment vous voyez le succès du film, ce soir,
07:50avec tous les prix entre la boussangarée et les scénaristes ?
07:53– Ça me rassure à un endroit.
07:55Je me dis que, finalement, les gens…
07:57Parfois, on a des doutes sur le fait que l'humanité est en partie,
08:00est un peu en train de partir, et je crois que non.
08:04– Alors, elle le dit elle-même, c'est un hold-up.
08:06– C'est un hold-up, mais c'est pour la bonne cause.
08:08C'est pour la bonne cause, parce que c'est pour l'humanité,
08:11c'est pour l'empathie, voilà.
08:14– Alors, les articles sur A Boussangaré ont fleuri partout sur Internet
08:20pour savoir qui était cet homme qui avait été ciblé par une OQTF, je le rappelle.
08:26Il a d'ailleurs été sauvé par la production du film
08:29qui a embauché une avocate spécialement pour le défendre lors de ce tournage.
08:36Et puis, évidemment, ensuite est arrivé ce qui devait être arrivé.
08:40Il y a eu, on a dit, un parcours d'intégration
08:43qui a permis de réexaminer sa demande et là, paf, il a pu rester en France.
08:51Il y a eu un petit épisode médiatique assez amusant, si l'on peut dire,
08:57qui prête à sourire et il était reçu sur le plateau de C'est à vous,
09:00vous savez, avec Elisabeth Lemoyne, avec Patrick Cohen,
09:03dont on parle tout le temps, quasiment à chaque émission dans les médias,
09:06parce qu'ils sont extraordinaires, vraiment.
09:08Et là, Patrick Cohen dit, est-ce que vous avez appelé votre mère
09:12pour lui annoncer votre prix ?
09:13Parce que Patrick Cohen a lu quelque part, effectivement,
09:16que son objectif à A Boussangaré, c'était d'aider sa mère qui était malade
09:22et donc c'est pour ça qu'il a immigré.
09:23C'est le petit storytelling, comme on dit en anglais,
09:26vous allez encore me détester.
09:27Et donc, il est arrivé en 2017 à Amiens,
09:30Patrick Cohen lui dit, est-ce que vous avez appelé votre mère ?
09:31Il dit non, elle est décédée en 2019.
09:35Que fait A Boussangaré encore en France ?
09:37J'arrive, puisque son objectif est inexistant désormais.
09:41Oui, mais il est sanctifié, il est sanctifié A Boussangaré maintenant.
09:46Et c'est intéressant parce que face à un phénomène de masse
09:50qu'est la submersion migratoire, qu'on ne nie pas,
09:54on sort du lot un individu pour lequel on raconte une histoire
10:01plus ou moins juste, plus ou moins exacte,
10:04et pour susciter l'empathie et dire,
10:07ce n'est pas possible de les renvoyer, vous voyez, d'ailleurs,
10:10qui lui a délivré le QTF,
10:13il ne pouvait sans doute pas faire autrement dans le contexte,
10:15c'est Retailleau.
10:16Place maintenant au dossier du jour.
10:21Évidemment, dans ce dossier, nous allons revenir sur la rencontre
10:26entre Donald Trump et Zelensky.
10:29Je vous propose, pour introduire ce sujet,
10:31de regarder une vidéo de France 24
10:34qui commentait au lendemain de cette rencontre.
10:36Tout ça est quand même un peu indécent, si vous me le permettez.
10:39On a vu aujourd'hui deux hommes politiques de premier plan,
10:43les deux hommes les plus puissants de la planète,
10:44Donald Trump et son vice-président J.D. Vance,
10:46recevoir avec une forme de condescendance
10:49ce petit président de la petite Ukraine
10:51qui ne portait pas de costume, comme l'a fait d'ailleurs
10:54très délicatement remarqué, un journaliste,
10:57qui finalement n'a de journaliste que le nom
10:59puisque c'est le mari d'une parlementaire
11:03très proche de Donald Trump,
11:04à qui on confie des questions régulièrement,
11:07qui lui a reproché d'arriver dans une tenue inadaptée.
11:09On était vraiment dans un contexte
11:11qui ne peut être observé que sous la présidence de Donald Trump.
11:15Il y a beaucoup de commentaires là-dessus,
11:18mais Jean-Yves, je voudrais vous faire réagir notamment sur un point
11:20avant de vous laisser analyser cette séquence.
11:23Ça ne pose pas de problème, Salamé, c'est une journaliste,
11:28ce n'est pas...
11:28– Qui est mariée à un parlementaire,
11:31mais c'est un parlementaire renaissance,
11:32c'est un parlementaire sponsorisé par Soros,
11:36donc c'est un bon parlementaire.
11:37– Enfin, elle garde pourtant son titre de journaliste là.
11:40– Apparemment, apparemment, oui.
11:41– Alors, il y avait beaucoup d'autres choses à dire,
11:43peut-être aussi revenir sur cette histoire du costume.
11:46Il y a eu un commentaire de Florence Bergeau-Blacker
11:48que je trouvais intéressant.
11:49Elle dit que la question sur la tenue vestimentaire n'est pas du tout idiote
11:53parce qu'effectivement, Zelensky est arrivé en tenue de guerre,
11:56en tenue de chef de guerre,
11:58et quand on vient solliciter les faveurs d'un puissant,
12:00nous dit-elle, on ne force pas l'arbitre à prendre parti.
12:03Elle pose la question aussi de si jamais les gens ont l'habitude
12:07d'aller chez le banquier en sandales,
12:09parce que si vous pensez que cela ne fait aucune différence,
12:11eh bien vous vous trompez, nous dit-elle.
12:14Jean-Yves, je vous laisse la parole.
12:15– Alors, deux choses, d'abord, effectivement,
12:17il est venu en tenue de guerre alors qu'on est dans des négociations de paix.
12:22Donc son costume, parce que c'est quand même du cinéma depuis trois ans,
12:27d'ailleurs c'est un homme de théâtre au départ, Zelensky.
12:29Bon, son costume était peu approprié, ça c'est la première remarque.
12:35La deuxième, c'est qu'on dit, le journaliste-là dit,
12:38je ne sais pas, il est traité avec condescendance, etc.
12:42Mais l'Ukraine, c'est un proxy des États-Unis.
12:46On le verra d'ailleurs par la suite.
12:49Les Américains ont dit, si vous ne voulez pas faire la paix,
12:53on va supprimer la livraison de renseignements.
12:58Et c'est précisément la livraison des renseignements américains,
13:01renseignements d'observation, renseignements électroniques,
13:04qui permet aux Ukrainiens de faire la guerre.
13:06En ce sens, il est assez normal que la négociation se déroule
13:11entre les États-Unis et la Russie, parce qu'indirectement,
13:14s'il n'y avait pas les États-Unis derrière l'Ukraine jusqu'ici,
13:18il n'y aurait pas la guerre, la guerre s'arrêterait.
13:20Donc c'est assez normal que les négociations se déroulent d'abord
13:24entre les États-Unis et la Russie, parce que ce sont les États-Unis
13:29qui ont permis à ce que cette guerre existe et se poursuive.
13:34Et donc dans ces cas-là, le proxy, moi je vais vous dire une chose,
13:39Zelensky s'en tire plutôt bien, parce que dans l'histoire,
13:44très souvent, quand les Américains lâchent quelqu'un,
13:47ils finissent assassinés.
13:49Il y en a beaucoup d'autres.
13:50Il y a eu Gaïm, il y a eu Trouilleau dans des années assez anciennes.
13:52Il y en a beaucoup d'autres.
13:53Zelensky, pour le moment, il s'en tient pas mal.
13:57– Alors, ceci dit, au niveau du narratif Trump,
14:00ça se passe de façon de plus en plus compliquée.
14:03On a L'Express, par exemple, qui titre
14:05l'Europe face à la trahison de Donald Trump.
14:08Public Sénat qui reprend des propos de Yakovlev.
14:13Trump est un agent de Poutine.
14:15On a Basta Média, mais je vais partout, vous voyez,
14:19pour faire ma revue de presse, j'enlève parce que c'est un média très à gauche,
14:21Basta Média.
14:22Le plan des États-Unis pour l'Ukraine,
14:25fruit de 40 ans d'histoire entre Trump et la Russie.
14:29Ils interrogent d'ailleurs, c'est intéressant de le noter,
14:31Régis Jante, qui est un journaliste basé en Géorgie,
14:35qui a écrit un livre qui s'intitule « L'homme de Washington »
14:38et qui parle de Donald Trump,
14:40qui serait donc l'homme de Washington à Moscou.
14:43– De Moscou, oui, c'est ça, oui.
14:45– Et le point a titré carrément « L'homme de Moscou »
14:48pour sa une du point.
14:50Jean-Yves, là, c'est…
14:52– On est dans un narratif complètement déconnecté de la réalité.
14:59Rappelons qu'en 2016 déjà,
15:02on avait accusé Trump d'avoir bénéficié d'avantages électoraux
15:07de la part des Russes,
15:08ce qui s'était avéré complètement faux.
15:13Mais ça ne fait rien, on continue.
15:14Et si vous voulez, on lance des slogans.
15:17On lance des slogans.
15:18Yakovlev, quand Yakovlev lance « Trump est un agent de Poutine »,
15:23il sait que tout ça est totalement bidon,
15:26mais que ça va prospérer à travers des médias
15:30qui sont véritablement des médias de propagande belliciste
15:35et absolument pas des médias d'information.
15:38Ça vaut pour Le Point, ça vaut pour LCI,
15:42ça vaut pour beaucoup, beaucoup, beaucoup de médias.
15:44– Alors, il y a des acteurs politiques cette fois-ci
15:46qui se sont exprimés également.
15:47On a Jean-Noël Barraud qui nous a agité le fait que
15:50la ligne de front ne cessait de se rapprocher de nous.
15:54Et puis, plus étonnant, on a Fillon
15:56qui a été ressorti du trou non-médiatique dans lequel il était.
16:02C'était une disette médiatique, nous dit BFM TV.
16:06Et François Fillon qui déclare que Zelensky
16:09n'est pas le héros irréprochable magnifié par les Européens.
16:13Là aussi, vous avez un commentaire à faire, j'arrive.
16:15– Je crois qu'il faut se souvenir que François Fillon a été victime
16:19d'un coup d'État médiatico-judiciaire en 2017
16:24qui l'a empêché de devenir président de la République
16:27et que la raison de ce coup d'État médiatico-judiciaire était double.
16:32En politique intérieure, on lui reprochait une vision
16:35plutôt conservatrice des choses et en politique extérieure,
16:39on lui reprochait une vision plutôt équilibrée
16:43entre les États-Unis d'Amérique interventionniste et la Russie.
16:50Et donc, ce n'est pas étonnant qu'il puisse s'exprimer aujourd'hui
16:56pour apporter un propos un petit peu différent
17:00de celui de la doxa des bellicistes.
17:04– Son éviction avait d'ailleurs permis l'élection de Macron.
17:07– De Macron, bien sûr.
17:09– Alors, il y a deux billets qui vont nous intéresser.
17:11Le billet de libération de Thomas Legrand
17:14qu'on aime bien analyser pareil dans les médias, ce journaliste.
17:18Guerre en Ukraine, derrière le pacifisme, le défaitisme.
17:22Et on a le pendant de cet article chez Le Point.
17:25Le Pen et Mélenchon, la lâcheté made in France
17:29qui reprochent donc le positionnement de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon
17:33qui disent que l'Europe est trop faible
17:36face à la fois à Vladimir Poutine et face à Donald Trump.
17:41– Honnêtement, les gens qui disent ça,
17:43ils pourraient aller prendre leur sac à dos et rejoindre les tranchées
17:47– De l'Ukraine.
17:48– Les tranchées ukrainiennes et manier des drones, voilà.
17:52C'est un peu facile, enfin, je dois dire,
17:55le côté belliciste de plateau a un côté très choquant.
18:02– Alors, il y avait une spécialiste qui s'est exprimée aussi sur cette séquence,
18:06Donald Trump, Vladimir Zelensky, c'est Cécile Aldui, dans Le Monde.
18:11Elle est d'ailleurs l'auteur d'un ouvrage très critique sur Éric Zemmour
18:15qui s'intitule La langue de Zemmour.
18:18Et elle a déclaré ceci, que je trouve assez intéressant.
18:21Comment les rôles étaient-ils répartis entre Donald Trump et J.D. Vance ?
18:25On lui pose comme question le journaliste qui l'interroge.
18:28Elle dit, remarquons d'abord que le rapport de force était de 2 contre 1
18:31dans cette démonstration de masculinité toxique,
18:36deux agresseurs en costume, Arcel, Volodymyr, Zelensky.
18:41Alors, c'est assez amusant parce que ce n'est pas tout à fait inexact,
18:44mais ça fait quand même de Zelensky une victime.
18:48Oui, alors une victime, heureusement que ce n'est pas une femme.
18:50Une victime un peu ridicule.
18:52Oui, un peu ridicule.
18:53Non, mais c'est vrai qu'ils étaient deux, mais ils étaient chez eux.
19:00Et bon, ils ont aidé quelqu'un à faire la guerre.
19:05Ils veulent arrêter la guerre.
19:06Ils cherchent à lui faire comprendre qu'il faut arrêter la guerre.
19:09Et Zelensky a l'air de tarder à comprendre qu'il faut arrêter la guerre.
19:13Bon, c'est normal.
19:14Alors, c'est vrai que ce qui est un peu étonnant, c'est la mise en scène,
19:19puisqu'on a maintenant un petit peu une diplomatie de la place publique
19:23et même une diplomatie qu'on voit à la télévision, qu'on voit en direct,
19:30ce qui est un peu contraire des règles habituelles de la diplomatie
19:35qui se faisaient dans le secret des cabinets et dans la distance.
19:38Il y a une abolition de la distance entre les chefs d'État
19:41qui ont tendance, quand ils se voient, à se tutoyer, à se papouiller.
19:46Mais ça, ce n'est pas spécifique à Trump.
19:49C'est bien antérieur à Trump.
19:51On peut trouver ça, à certains égards, dommageable.
19:55Il y a de plus en plus de transparence.
19:56D'ailleurs, sous l'ère Trump, ça va progresser.
19:59Il a lancé des dossiers à des journalistes maintenant qui sont en cours d'analyse.
20:04Enfin, il va y avoir beaucoup, beaucoup de dossiers
20:06qui vont être traités de façon plus transparente.
20:07– Il utilise la transparence pour désinguer ses ennemis, voilà.
20:13– Tout à fait.
20:14Alors, je vous propose de regarder, justement, une vidéo de Jay Devance
20:18qui commentait cette rencontre avec Zelensky.
20:38– Jay Devance qui reprochait, notamment pendant cet entretien,
20:41ce fameux entretien à Zelensky de ne pas remercier suffisamment les États-Unis.
20:47D'ailleurs, Volodymyr Zelensky, quand il est sorti de cet entretien,
20:51il a produit un tweet où il dit quatre fois merci.
20:55Le tweet d'Élise, notre rédactrice en chef, qui l'a noté.
20:59C'est assez drôle.
21:01C'est rattraper au dernier barreau de l'échelle.
21:04– Alors, si vous voulez, ce qu'il faut voir,
21:05c'est que l'entretien qui a fait tout ce scandale,
21:07il a duré 46 minutes.
21:09Les médias ont mis en scène, les médias de grands chemins,
21:13ont mis en scène les trois dernières minutes, celles du clash.
21:16Ils n'ont pas mis en scène les quatre minutes qui précèdent
21:20où Zelensky tient un propos assez choquant du point de vue américain
21:25puisqu'il leur dit vous verrez quand votre territoire sera bombardé.
21:29C'est évidemment choquant d'entendre ça pour un Américain
21:32qui plus est dans le bureau Oval alors que les États-Unis
21:35n'ont jamais eu la guerre sur leur territoire
21:37en dehors de leur propre guerre civile en 1860.
21:42Donc ce qu'il leur dit est un propos très choquant
21:45et honnêtement assez peu diplomatique.
21:48Mais on n'a pas vu non plus l'ensemble des 46 minutes
21:52où la discussion tourne autour du fait,
21:54sous le regard des caméras bien sûr et des journalistes,
21:57tourne autour du fait de la paix vers laquelle il fallait aller
22:04et à partir du moment où M. Zelensky comprend pas,
22:07les Américains sont bien obligés de lui dire
22:09c'est quand même nous qui vous avons fourni de l'argent,
22:12c'est quand même nous qui vous avons fourni des armes
22:15et c'est nous qui vous fournissons le renseignement
22:18qui vous permet d'acquérir les cibles russes.
22:20D'ailleurs, ils ont suspendu provisoirement, je pense,
22:24l'aide américaine, le renseignement américain.
22:26Ce qui est déterminant, c'est le renseignement américain
22:29qu'ils vont probablement rétablir parce qu'ils sont aussi
22:31dans un rapport de force avec la Russie.
22:34– Alors, peut-être parfois une image vaut mille mots,
22:36il y a ce tweet d'Elon Musk qui a repris un dessin de Osama Hidjaj
22:40où l'on voit les rois et reines des noirs et des blancs
22:46sur un échiquier qui joue la partie à côté devant une table
22:50avec des bouteilles de vin pendant que les pièces sont toutes, elles,
22:53à terre et peinture lurée de rouge,
22:56c'est une belle allégorie de la guerre peut-être.
22:58– C'est une belle allégorie de la guerre, oui.
23:00– D'ailleurs, à propos de guerre, vous l'aurez compris,
23:03tous ces rappels de nos médias, ça fait peur.
23:08Et justement, BFM TV fait des sondages pour dire
23:11est-ce que vous êtes inquiets si le conflit venait à se propager en France ?
23:16Et donc, 64% des Français sont inquiets, effectivement,
23:20contre 35% qui, pour l'instant, ne le sentent pas de cette ère-là.
23:26Jean-Yves, là aussi, vous avez un commentaire, c'est la bonne chose.
23:28– Là, on a une boucle de rétroaction de propagande,
23:31c'est-à-dire qu'on explique aux Français par les médias de propagande
23:34que la guerre approche, que les Russes sont dangereux, etc.
23:37Ensuite, on sonde les Français et ils répondent un peu,
23:40beaucoup répondent ce qu'ils ont entendu,
23:42sans rien connaître à la situation,
23:45parce qu'ils n'ont pas de moyens d'apprécier,
23:47ils peuvent savoir ce qui se passe chez eux,
23:50ils peuvent savoir ce qui se passe chez eux,
23:52parce qu'ils ne regardent pas assez immédiat,
23:54mais c'est très difficile de savoir ce qui se passe ailleurs.
23:58Et donc, après, on les interroge et on voit qu'ils sont inquiets,
24:01et donc, on communique sur le fait qu'ils sont inquiets,
24:04ce qui renforce encore l'inquiétude.
24:06On a eu le même cinéma avec le Covid,
24:11on a le même cinéma avec le réchauffement anthropique,
24:15c'est des boucles de stress, effectivement.
24:17– Tout à fait.
24:18Alors, aux États-Unis, ça ne se passe pas tout à fait de la même façon,
24:22on valorise moins le stress que la grandeur des États-Unis,
24:25avec notamment le plus grand discours de Donald Trump
24:31prononcé devant le Congrès, près d'1h40 de prise de parole,
24:35avec notamment cette information très importante,
24:38très déterminante sur la suite des événements.
24:41Zelensky a écrit à Trump pour dire qu'il était prêt à négocier la paix,
24:46donc à reprendre les négociations qui avaient été interrompues un peu trop tôt.
24:54Là, ce qui est intéressant, c'est qu'en France,
24:58ça ne se passe pas du tout de la même façon.
25:00Le 3 mars, voici ce qu'Emmanuel Macron déclarait, par exemple,
25:04à propos de Vladimir Poutine et de Volodymyr Zelensky.
25:08– Le président ukrainien, il a été élu par des élections libres en Ukraine.
25:12C'était d'ailleurs pas du tout le favori, je m'en souviens comme c'était hier.
25:16Et donc lui, c'est un président élu d'un système libre.
25:20Ce n'est pas le cas de Vladimir Poutine, qui tue ses opposants
25:23et qui manipule ses élections depuis longtemps.
25:25– Alors voilà, Emmanuel Macron, c'était le préliminaire.
25:27Ensuite, à son allocution d'hier soir, Jean-Yves,
25:31une allocation solennelle sur l'Ukraine.
25:34Alors, il l'appelait à la force d'âme des Français face à la menace russe.
25:41Sur France Info, il nous dit que c'était l'avènement d'un nouveau monde.
25:45Selon Emmanuel Macron, on n'est pas sur la même logique là.
25:50– On est aussi sur une logique d'utilisation classique,
25:54c'est aussi vieux que le monde, l'utilisation de la guerre
25:58ou de la menace de guerre pour reprendre la situation en politique intérieure.
26:04Et d'ailleurs, dans le discours de Macron du 4 mars ou du 5 mars,
26:12il y a la volonté de contrôler l'information.
26:16C'est-à-dire que derrière la menace de guerre, il y a la censure.
26:23D'ailleurs, en France, il n'y a eu de censure officielle
26:27que pendant les périodes de guerre.
26:29Aujourd'hui, on a une censure, qu'une censure plus hypocrite,
26:33qui ne se reconnaît pas comme telle, mais qui existe bien,
26:35avec l'ARCOM notamment.
26:37Et donc, on veut utiliser la menace de guerre
26:40ou ce qu'on présente comme une menace de guerre
26:43pour réprimer la liberté d'information
26:50et supprimer des élections libres en Roumanie.
26:56Parce qu'en Roumanie, on a interrompu le processus électoral
27:00puisque le candidat arrivé en tête ne correspondait pas
27:03aux souhaits de la DOXA et des oligarques européens et d'autres choses.
27:10Ça, la réalité.
27:11– Oui, ça a été mentionné par Macron hier soir en effet.
27:13Et il y a tout un usage de la neuve langue aussi
27:18qui est développée actuellement dans les médias
27:20et qui est repris d'ailleurs par Macron.
27:23Voilà, c'est les vastes communicants.
27:26Il y a plein de petits exemples, notamment le président Zelensky.
27:29– Le président Zelensky, à ce moment-là,
27:31a été expiré il y a un an.
27:33Donc, voilà, comment il continue.
27:34– Il n'a pas été réélu, quoi.
27:36– Alors, on a par exemple aussi, les Européens se sont réunis à Londres.
27:41– Alors, il y a des Européens qui se sont réunis avant,
27:43mais certainement pas les 27.
27:45Et il y a eu des non-Européens aussi, puisqu'il y avait les Turcs.
27:47– Mais il y a des noms de pays aussi qui sont utilisés de façon globale.
27:52Alors, voilà, la France a décidé ceci, l'Allemagne a décidé cela.
27:57Ça paraît que c'est un bon exemple.
27:58– Alors, on pourrait dire le gouvernement français ou le président français
28:02ou l'Allemagne, on ne sait plus très bien qui gouverne aujourd'hui.
28:05– Oui, il va falloir que ça se mette en place.
28:07Mais au final, on ne demande pas au peuple pour tout ça.
28:10– Non, et on utilise, il y a le vocabulaire biaisé.
28:15– Absolument, et puis, on pourrait finir aussi avec ce bandeau
28:19qui est passé d'ailleurs sur CNews lundi 3 mars à 20h,
28:23les Européens unis derrière Volodymyr Zelensky.
28:27– Alors, les bandeaux, CNews est plutôt nuancé sur cette affaire russo-ukrainienne,
28:33est devenu nuancé, voilà, devenu nuancé, voilà.
28:37Mais les bandeaux dans tous les médias, que ce soit BFM, CNews, LCI,
28:42en fait, c'est le stagiaire en arrière-cours qui reprend les dépêches de l'AFP.
28:48Donc, quand l'AFP dit les Européens unis derrière Zelensky,
28:52bing, on repart ça, ce qui est totalement faux,
28:55puisque d'abord, ce ne sont pas les Européens dans leur globalité.
28:57Il y a un certain nombre de gouvernements européens qui sont en désaccord,
29:02je pense en particulier au gouvernement slavaque et au gouvernement hongrois.
29:06– Écoutez, chers téléspectateurs, pour continuer sur cette novlangue,
29:09si vous ne l'avez toujours pas lue, je vous recommande
29:12le dictionnaire de novlangue que vous aviez écrit, Jean-Yves, avec Michel Geoffroy.
29:16– Oui, absolument, qui n'a pas perdu…
29:18– Qui n'a pas perdu une seule page de sens.
29:22– Non, par contre, ça ne s'est beaucoup pas enrichi depuis,
29:24puisque la dernière version doit remonter à 2016,
29:27donc la novlangue a encore…
29:29– Ah oui, il faudrait faire une réédition, absolument.
29:31– Presque.
29:34La transition avec notre dossier du jour est toute trouvée,
29:37on vous emmène sur le plateau de quelle époque, avec Fabrice Luchini,
29:40qui parlait justement de Darius Rochebin, d'LCI, de la guerre en Ukraine.
29:45– J'irai chez LCI avec Rochebin, Rochebin dont je parle dans le Figaro magazine,
29:50parce que lui, il a une demi-molle quand il annonce
29:53que Poutine va peut-être être appuyé sur le bouton.
29:55Il passe son temps à dire, non mais attendez, téléspectateurs,
29:58là, il y a un truc qu'on a oublié de dire,
30:01ce n'est pas impossible qu'il y ait la guerre mondiale dans deux heures et quart.
30:04C'est très important ce que vous êtes en train de dire.
30:07J'ai envie de lui dire la phrase de Nietzsche,
30:10tu incarnes la fausse alerte permanente.
30:13– Excellent.
30:14– Excellent, et alors ce n'est pas fini,
30:16parce que Luchini s'est aussi emparé des médias,
30:20et du fait qu'ils étaient plus à gauche.
30:22– C'est rare qu'un journaliste soit à part quelques chaînes, mais reconnais-le.
30:28– Mais globalement, les professions intellectuelles en France sont de gauche.
30:33– Avocats, enseignants, chercheurs, magistrats, journalistes.
30:39– Et alors la droite alors ?
30:41– Mais la droite…
30:42– Ne la méprisons pas, Figaro magazine ce week-end en couverture,
30:48ne la méprisons pas, nous ne pouvons pas les haïr.
30:51– Non mais c'est pour ça que l'éruption, par exemple,
30:54ces dernières années de médias de droite,
30:57assumés, revendiqués, suscitent une telle tempête.
31:01– Tu veux dire quoi ?
31:01Tu veux dire qu'il y a une demande de chaînes de droite ?
31:04– Mais c'est sûr, c'est-à-dire qu'on pense souvent
31:08que c'est parce que ces médias existent que la France vira droite.
31:12En vérité, c'est parce que la France vira droite que ces médias existent.
31:15– Il a raison de dire que c'est un moment énorme,
31:17puisqu'effectivement la DOXA, c'est les médias de droite,
31:21c'est épouvantable, ils créent des électeurs de droite.
31:23Mais ce n'est pas vrai, c'est le basculement progressif
31:27vers la droite de l'électorat qui amène une demande de médias de droite
31:33qui s'exprime par les médias alternatifs, puis par les médias de transition,
31:37et qui finit par toucher tous les médias.
31:39Il y a un moment où il y a une poussée qui amène une conséquence médiatique.
31:48– L'infernal revient sur le tapis parce qu'un procès est requis
31:53pour meurtre dans l'affaire Nahel.
31:56Je vous propose d'écouter l'avocat du policier.
31:59– Il s'y attendait, il n'est pas surpris, il dit voilà,
32:02j'ai été un prisonnier politique, je serai un prévenu politique
32:05ou un accusé politique parce que véritablement,
32:09les réquisitions sont totalement déconnectées de l'analyse juridique,
32:15totalement déconnectées du cadre légal qui autorisait mon client
32:19à faire usage de son arme dans ce cadre.
32:21Donc, il prend ça avec philosophie, vous savez,
32:25il a passé 4 mois et demi en détention,
32:27il a pris la détention avec philosophie,
32:30il a pris beaucoup de recul par rapport à tout ça.
32:32Il sait qu'il est infusible, il sait à quoi il sert,
32:36mais c'est quand même tout à fait détestable.
32:38– Moi, ce que je crois détestable, c'est qu'au fond,
32:41mais c'est à l'image de la société globale,
32:44les gens derrière les bureaux ou derrière les plateaux,
32:47derrière les traiteaux, je pense aux magistrats,
32:51derrière les plateaux, je pense aux journalistes,
32:53condamnent des gens qui sont les pieds dans l'eau,
32:56qui font le travail de terrain, comme le font les policiers,
33:00sans prendre en considération la difficulté, la réalité des choses.
33:06On est là de très loin, on juge, et on juge avec une certaine lâcheté,
33:12puisqu'on a peur d'une réaction des amis de Nahel,
33:18d'une explosion des banlieues de l'immigration, c'est ça la réalité,
33:21avec des juges dont la majorité sont de gauche,
33:25comme vient de le dire… – Comme vient de le dire Luchini.
33:27– Luchini, et non… – Et Pujadas.
33:30– Pujadas, voilà, on peut dire les juges sont de gauche,
33:34Pujadas le dit, pas tous bien sûr.
33:36– Qui avait d'ailleurs relaxé beaucoup de ces vols de banlieues,
33:39qui avaient fait flamber, beaucoup pour des vices de procédure,
33:42à se demander si presque c'est pas…
33:44– Les vices de procédure c'est très bien, ça permet,
33:47on les utilise quand on veut blanchir,
33:50et on ne les utilise pas quand on veut condamner,
33:52c'est très pratique le vice de procédure.
33:56– Je vous propose maintenant dans cette pastille d'écouter Luc Ferry,
33:59qui était totalement en roue libre sur LCI,
34:02pour ne rien changer à nos médias favoris.
34:05– Attendez, elle est pour la loi Veil, elle a toujours défendu la loi Veil,
34:09elle est très féministe, elle a toujours défendu la loi Veil,
34:12et elle est tout sauf homophobe.
34:14Je rappelle que Sébastien Chenu, qui est le numéro 2 du RN,
34:17il est le patron de Galibe, et il est marié avec un garçon.
34:21Et il y a 30% pratiquement des députés RN
34:25qui sont mariés ou qui vivent avec un garçon.
34:30– Mais ça, ça ne pourrait pas être vu dans la FD ?
34:34– Dans la FD il se ferait tuer, oui.
34:36– Alors lui, il est totalement en roue libre,
34:39parce qu'il parle de la vie privée des députés RN,
34:43qui n'est quand même pas publique.
34:45Certains assument effectivement leur orientation sexuelle,
34:48mais pas tous.
34:49Donc là, il est quand même en roue libre.
34:52Et alors sur la FD, il dit une bêtise absolue,
34:55puisqu'effectivement, la coprésidente de la FD, Alice Weidel,
35:00est mariée à une femme qui plus est d'origine sri-lankaise,
35:05et elles ont adopté deux enfants, donc voilà.
35:08Donc il parle de ce qu'il ne connaît pas,
35:11il parle de ce qu'il ne connaît pas sur l'Allemagne,
35:15et quand même, il est assez audacieux, on va dire,
35:19allez, on va être gentil, il est assez audacieux sur le RN, voilà.
35:22– C'est une reconversion politique comme une autre,
35:26commentateur de plateau et remplisseur d'heures creuses.
35:29– Il dit n'importe quoi, des fois il dit des choses intelligentes,
35:34et puis des fois, il dit n'importe quoi,
35:36et puis parfois, il est Saint-Jean-Bouchedorre, voilà.
35:41– Revenons maintenant sur le cas Xavier Niel.
35:45Un médias s'est penché sur comment est-ce qu'il s'est fait,
35:49comment est-ce qu'il a eu toute sa fortune dans le mini-telros,
35:53c'est Off Investigation, qui reprend d'ailleurs des vidéos de LCP,
35:57ils préparent un gros dossier globalement sur délinquants et ultra-riches,
36:00comment ils ont fait élire Emmanuel Macron et Xavier Niel,
36:03et évidemment partie prenante de cette élection.
36:06Je vous propose de regarder l'extrait avec Xavier Niel.
36:09– On est au top du top, graphiquement n'oubliez !
36:12– C'est ça le mini-telros.
36:14– C'est ça le mini-telros, mais là, je vous jure,
36:16vous avez poussé le truc à des niveaux qu'on ne voyait pas à l'époque.
36:19Mais donc, le chose, c'est que tous ces groupes de presse
36:22voient un moyen de générer et d'obtenir des recettes supplémentaires,
36:25sauf qu'ils n'ont pas le savoir-faire technologique pour créer ces choses-là.
36:28Et vous avez un groupe d'ados, dont je fais partie,
36:32qui vont aller travailler pour toutes ces sociétés,
36:35pour aller créer leurs services militaires.
36:36Sauf que quand j'ai l'âge de 18 ans,
36:38plutôt que d'aller travailler au travers d'intermédiaires,
36:40je vais me dire, je vais faire ça pour mon compte,
36:41et je commence à faire ça pour mon compte.
36:45– Mais selon Claudia Tavarez, Niel était moins pudique
36:47quand il incitait ses employés à travailler sous des pseudos plus que limites.
36:51– Les pseudos, Jean-Yves, je vais les lire ici.
36:55Jeune fille, 11 ans, à défoncer, petit cul, à élargir.
36:59Alors, c'est une mini-sélection.
37:01Claudia Tavarez, d'ailleurs, elle image d'autres propos encore plus compliqués
37:09que je n'ai pas envie de dire devant vous, chers téléspectateurs.
37:12Voilà comment s'est fait la fortune de Xavier Niel.
37:15Il y a peut-être un point intéressant, encore,
37:17on refait le lien avec notre dossier.
37:19Xavier Niel, premier investisseur étranger en Ukraine depuis le début de la guerre.
37:24Un commentaire, Jean-Yves ?
37:27– Il est dans le camp du bien.
37:28– Le camp du bien.
37:29– Le camp du bien, le camp du bien, le camp du bien.
37:33– Retour sur TPMP, après la suppression de la chaîne C8 par l'ARCOM,
37:39validée par le Conseil d'État, souvenez-vous, on vous en a parlé.
37:42Eh bien, TPMP se maintient grâce à Internet, grâce aux box.
37:47Ils continuent leur émission sur YouTube, sur Dailymotion, sur Canal+,
37:51sur SFR, sur Free, sur Orange, sur les box SFR, Free, Orange.
37:56Et d'ailleurs, ça a l'air de plutôt pas trop mal fonctionner,
37:58parce qu'on a des scores à 1,6 million, 1,3 million.
38:02Et alors Cyril Hanouna, qui est absolument ravi de découvrir la liberté sur Internet,
38:06il a montré des marques, parce que ça, c'était interdit auparavant.
38:11Et il a pu rappeler qu'il avait insulté Louis Boyard.
38:14Enfin, voilà, c'est peut-être le début de la fin de la télévision, ça, Jean-Yves, quand même.
38:20– Bah, ça accélère la montée des nouveaux moyens de communication.
38:27Et donc, ça montre qu'il sera progressivement possible
38:31de se détacher des autorisations de l'ARCOM,
38:34qui va essayer quand même de contrôler ça.
38:37Puisque quand le CSA a fusionné avec Adopi,
38:41c'était précisément pour pouvoir aller progressivement vers le contrôle de cela.
38:46Mais malgré tout, le régulateur, c'est-à-dire le censeur,
38:53a toujours un temps de retard sur ceux qui avancent, quoi, voilà.
39:01– Direction France 2, l'émission N'oubliez pas les paroles.
39:05Et je vous propose d'écouter l'animateur Nagui,
39:08qui fait une petite leçon de morale pro voiture électrique.
39:12– Alors, attendez, vous dites aimer la planète, vouloir sauver la planète,
39:16vous vous occupez de la culture, et le problème d'un fourgon,
39:20c'est que d'un coup, là, il y a des odeurs de diesel qui arrivent à mon nez.
39:23Comment gérer ça ? Est-ce qu'il y en a des électriques ?
39:25Est-ce que vous avez repéré quelque chose ?
39:27– Ça, je ne me suis pas renseignée là-dessus.
39:29– Alors, vous connaissez le principe de sauver la nature et la planète,
39:31qui est à mon nez ?
39:32– Oui, mais après, j'aimerais travailler aussi.
39:35Le fourgon, ça m'aiderait à faire les saisons dans d'autres régions, par exemple.
39:38– Je suis d'accord avec vous.
39:39Donc, il faut trouver quelque chose de suffisamment autonome
39:42en matière de batterie électrique pour pouvoir faire des longs kilométrages.
39:45Il y a de plus en plus de bornes, si je peux me permettre, électriques.
39:48Il y a des bornes, il y a des kilomètres,
39:49mais il y a des bornes électriques aussi pour recharger.
39:51– Là, ce n'est plus de la leçon de morale.
39:52C'est autorisé de faire ça sur le service public ?
39:54– Ah ben, c'est recommandé !
39:56Ah, c'est tout à fait recommandé !
39:59Vous savez, c'est comme quand on a élu Miss France,
40:04où la question Miss Corse a été éliminée
40:07parce qu'elle n'a pas su répondre à la question
40:10« qu'est-ce que je fais contre le réchauffement climatique ? ».
40:13On avait commencé cette pastille avec « Quelle époque ? ».
40:17Eh bien, on l'est fini avec « Quelle époque ? »
40:19parce qu'il y a bien sûr un sujet que nous n'avons pas encore abordé,
40:22c'est la démission, enfin, de Christophe De Chavannes,
40:26qui a annoncé son retrait de l'émission après deux saisons.
40:30Je vous propose de regarder quelques instants de la séquence.
40:34– Bonsoir mon Christophe.
40:36– Bonsoir.
40:37– Comment ça va ?
40:39– Mieux, ce serait indécent.
40:40– Non, à dire vrai, non, ça va moyen.
40:43Je vais essayer de vous aider, si je peux, quelques minutes,
40:47si vous voulez bien me les donner, comme c'est sur mes bulletins scolaires,
40:52on peut dire qu'on peut mieux faire comme semaine de repos.
40:55Et si vous permettez, j'ai quelque chose à vous dire,
40:58à vous, à vous, et un peu à tout le monde.
41:00J'ai été jugé pour une infraction au code de la route, au tribunal de Moulins.
41:05Depuis, je suis un peu traité comme si j'étais un criminel, en gros,
41:08comme si j'avais fait beaucoup de choses, en tout cas, je rassure tout le monde,
41:10je n'ai frappé personne, je n'ai même pas froissé une tôle.
41:13Et à ce jugement, il y a un appel, il y a un appel en cours,
41:16et je suis obligé de dire et de répéter que je suis présumé innocent.
41:20C'est un droit universel, et ce droit universel, il faut aussi qu'il s'applique à moi.
41:24– Ils ont beaucoup de droits, ces gens, je ne sais pas ce que vous en pensez.
41:29D'ailleurs, ils restent tout le long de l'émission,
41:34ils l'annoncent, c'est sous les applaudissements du public que je vous ai permis,
41:37c'est une séquence assez pénible, quand même, et longue,
41:40ils parlent pendant plus de 5 minutes.
41:42Ce n'est pas une infraction aux codes de la route,
41:44c'est de conduite sous l'emprise de drogue en récidive.
41:49– Oui.
41:50– Alors, bon, il est gentil avec son droit à la présomption d'innocence,
41:53mais si tous les animateurs se poudrent le nez comme lui, on n'est pas rendus.
41:57– C'est quand même terrible pour lui, parce que là, il perd ce poste-là,
42:01qu'à l'époque, et il ne prend pas la responsabilité qu'il devait avoir,
42:06dans le nouveau média que Ouest-France devait lancer,
42:12sur le créneau qui a été pris assez vite, voilà.
42:18Donc, il va falloir retrouver un autre type de cet acabie
42:23pour essayer de faire de l'audience, à mon avis, c'est peine perdue,
42:28sur cette nouvelle chaîne Politiquement Correcte,
42:31comme si on manquait de chaînes Politiquement Correctes.
42:33– On arrive à la fin de cette édition, merci à tous de nous avoir suivis.
42:40Je vous le rappelle, si ce n'est pas déjà fait,
42:41n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air
42:43et puis de nous laisser des commentaires, c'est important,
42:45nous, en plus, on ne les supprime pas et on les lit et on y répond,
42:49si vous avez des questions, alors vraiment, lancez-vous,
42:52même pour nous dire juste que vous avez bien aimé l'émission
42:54ou si vous voyez des choses à améliorer.
42:57On ne se quitte pas sans dire à nos téléspectateurs
42:59qu'il y a le portrait piquant, j'ai le boulot.
43:02– Il y a le portrait de Gilles Boulot,
43:04qui fait parfois du sale boulot Politiquement Correcte
43:07ou du bon boulot Politiquement Correcte à regarder.
43:11– Voilà, place au portrait piquant, on se dit à très vite sur TVL
43:15et puis d'ici là, portez-vous bien.
43:19– Intéressons-nous à l'anglo-saxon de TF1, alias Gilles Boulot.
43:24Journaliste discret, de Gilles Boulot,
43:26on ne connaît que sa façon de présenter le 20h.
43:30Pur produit TF1, il n'était pourtant pas destiné
43:35à devenir présentateur vedette,
43:37ni même l'exécuteur de Zemmour après l'annonce de sa candidature
43:42à l'élection présidentielle de 2022, peut-être, peut-être par excès de zèle.
43:47Né à Paris en 1962, Gilles Boulot intègre Sciences Po Paris,
43:51puis le CFJ, le centre de formation des journalistes,
43:55dont il sera diplômé en 1986.
43:59Après un très court passage à Antenne 2, il fait ses vrais débuts sur TF1.
44:04À peine embauché, Gilles Boulot est envoyé au Cap d'Agle
44:07pour couvrir la fête des jeunes du Front National.
44:10Il assiste en direct au fameux mot de Jean-Marie Le Pen
44:13sur le ministre Durafour, Durafour Crématoire.
44:16Il couvrira l'élection présidentielle de 1988,
44:20deviendra grand reporter, puis présentera la matinale de LCI à partir de 1996.
44:27La suite de sa carrière se déroulera chez TF1.
44:31Il s'installe à Londres en 2001 pour occuper le poste de correspondant.
44:35Il quittera Londres en juillet 2005 pour devenir correspondant,
44:39mais cette fois-ci à Washington.
44:41Revenu en France en 2011, il est nommé présentateur
44:45et rédacteur en chef du JT de 20 heures.
44:48Dans un premier temps par intérim, puis de manière définitive.
44:53Il sera sacré meilleur présentateur de JT en 2014.
44:58Le 30 novembre 2021, Gilles Boulot reçoit Éric Zemmour comme invité.
45:03Après l'annonce de celui-ci de sa candidature à l'élection présidentielle.
45:07Zemmour déplorera les angles d'attaque de son ancien confrère
45:12et lui fera savoir à la fin de l'entretien.
45:15Je cite,
45:16« Je trouve simplement qu'il n'y a pas eu de question sur mon projet politique
45:21et je le regrette. »
45:23Fin de citation.
45:24De retour à son siège de campagne,
45:26il le comparera à un procureur avant de conclure par un jeu de mots.
45:31Boulot n'a pas fait son boulot.
45:33Le 5 décembre 2024, Gilles Boulot recadre en direct Jean-Luc Mélenchon.
45:37Alors que ce dernier critique le récent discours d'Emmanuel Macron,
45:41qualifiant d'anti-républicain les propos du président,
45:45Jean-Luc Mélenchon ajoute « il n'a jamais été élu dans aucune assemblée ».
45:50Gilles Boulot rétorque, je cite,
45:53« Mais il a été élu président de la République avant de poursuivre.
45:56Vous-même, vous n'avez jamais été au second tour. »
45:59Terminons par sa définition du journalisme dans Ouest France du 16 mars 2017.
46:05Je cite,
46:06« Le journaliste est arbitre, présentateur, correcteur
46:10si une erreur factuelle intervient dans l'argumentaire d'un homme politique.
46:14Mais il est aussi quelquefois casque bleu entre les hommes politiques.
46:18En tout cas, il ne cherche pas le buzz,
46:21ni la superposition des paroles, au point que cela en deviendrait inaudible.
46:27Enfin, il est un peu accoucheur.
46:29De façon à ce qu'à la fin on puisse avoir entendu de la matière
46:33pour mieux étayer son jugement. »
46:35Fin de citation.
46:36Une définition irréprochable, même si elle paraît quelque peu irénique.