Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur l’affaire Pierre-Alain Cottineau militant LFiste qui pourrait bien être à la tête d’un abominable réseau pédocriminel, une information à bas bruit médiatique.
Et puis Emmanuel Macron rencontrait le président des États-Unis pour aborder le dossier ukrainien. Qu’a vraiment obtenu Macron pour la France et l’Europe ? Si certains affirment qu’il a “retourné” Donald Trump en le contredisant avec fermeté, d'autres affirment au contraire que cette rencontre révèle les tensions entre la France et les États-Unis.
Dans les pastilles de l’information, des élections allemandes qui redessinent l’Europe, à LCI et ses discours pro-guerre, en passant par les dérives de l’ARCOM, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas. Sans oublier le portrait piquant, réalisé avec l’Observatoire des journalistes, de Jean-Michel Aphatie qui a récemment déclaré qu’il y avait eu des centaines d’Oradour-sur-Glane en Algérie. Des propos actuellement instruits pour révisionnisme par l’ARCOM.
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📌 Sommaire I-Média 529
‐-‐-----------
🎥 L'image de la semaine : Pierre-Alain Cottineau, un scandale pédocriminel à bas bruit médiatique... circulez, c’est un ex candidat LFI !
📰 Le dossier du jour : Macron face à Trump : communication ou humiliation ?
💡 Les pastilles de l'info :
- Roumanie : Calin Georgescu : le candidat populiste sous contrôle judiciaire
- Élections allemandes : montée de l’AfD, la fin du modèle Merkel ?
- LCI : guerre et “optimisme"… vraiment ?
- L’ARCOM dans le viseur de C8 après des propos "off" au restaurant
- Jean-Michel Aphatie : voix de l’Algérie
- Des policiers pourchassés… à la Tour Eiffel !
📅 Conclusion
🎙️ Portrait piquant : Jean-Michel Aphatie
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OJIM : www.ojim.fr
Et puis Emmanuel Macron rencontrait le président des États-Unis pour aborder le dossier ukrainien. Qu’a vraiment obtenu Macron pour la France et l’Europe ? Si certains affirment qu’il a “retourné” Donald Trump en le contredisant avec fermeté, d'autres affirment au contraire que cette rencontre révèle les tensions entre la France et les États-Unis.
Dans les pastilles de l’information, des élections allemandes qui redessinent l’Europe, à LCI et ses discours pro-guerre, en passant par les dérives de l’ARCOM, découvrez les informations que les grands médias ne vous montrent pas. Sans oublier le portrait piquant, réalisé avec l’Observatoire des journalistes, de Jean-Michel Aphatie qui a récemment déclaré qu’il y avait eu des centaines d’Oradour-sur-Glane en Algérie. Des propos actuellement instruits pour révisionnisme par l’ARCOM.
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📰 Le dossier du jour : Macron face à Trump : communication ou humiliation ?
💡 Les pastilles de l'info :
- Roumanie : Calin Georgescu : le candidat populiste sous contrôle judiciaire
- Élections allemandes : montée de l’AfD, la fin du modèle Merkel ?
- LCI : guerre et “optimisme"… vraiment ?
- L’ARCOM dans le viseur de C8 après des propos "off" au restaurant
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NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:22Bonjour à tous, je suis très heureuse de vous retrouver
00:25pour ce nouveau numéro d'E-Média dans lequel,
00:28vous allez le voir, on va décortiquer et décrypter l'actualité médiatique.
00:33Bonjour Jean-Yves.
00:34Bonjour Floriane.
00:35Alors Jean-Yves, on a du pain sur la planche.
00:38On va commencer avec l'image de la semaine, c'est Pierre-Alain Cotineau,
00:42un homme au cœur d'un scandale pédocriminel, vous allez le voir,
00:48qui a été présenté comme très investi dans le tissu associatif.
00:52Qu'est-ce que ce tissu associatif ?
00:53Eh bien c'était notamment qu'il était militant LFI,
00:57mais les médias en ont assez peu parlé.
00:59Et puis on enchaînera avec le dossier du jour,
01:01c'est la visite d'Emmanuel Macron auprès de Donald Trump.
01:06Les médias se posent la question de s'il s'agit d'une réussite ou non,
01:11mais le soutiennent quand même.
01:13Et puis, bien sûr, on n'oubliera pas le portrait piquant de cette semaine
01:17qui sera consacré à M. Apathy,
01:21dont on va parler dans les pastilles de l'information.
01:24N'oubliez pas, avant qu'on puisse y aller,
01:27eh bien ce sont les fameux gestes pour YouTube.
01:29N'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
01:31n'oubliez pas de nous laisser des commentaires
01:33et puis n'oubliez pas de vous abonner si ce n'est pas déjà fait
01:36ou si YouTube vous a désabonné.
01:38Imédiat numéro 529, on est parti.
01:44Pierre-Alain Cotineau, avant de commencer à présenter ce sinistre personnage,
01:49eh bien je voudrais un petit satisfait-ci de personnel,
01:53puisque notre JT TVL de lundi dernier,
01:57qui revenait sur cet homme au cœur d'un scandale pédophile
02:01dont la presse a parlé à Dame Ruy,
02:03eh bien a récolté plus de 470 000 vues.
02:08Pour vous mettre un peu dans un contexte de chiffres médiatiques,
02:12quotidien ce jour-là, pour sa première partie,
02:15donc le best-of sur TMC faisait 432 000 téléspectateurs.
02:21Sur BFM, le 20h BFM était suivi par 321 téléspectateurs.
02:26Et sur LCI…
02:27321 000.
02:28321 000, naturellement oui.
02:31Quant à LCI, face à Darius Rochebin,
02:34il y avait 232 000 téléspectateurs qui étaient connectés sur cette chaîne.
02:41Donc Jean-Yves, je crois qu'on peut le dire, la presse alternative TVL
02:46devient concurrentielle de ces médias qui fonctionnent à gros moyens,
02:50qui fonctionnent à grande diffusion.
02:52Nous avons de beaux jours devant nous.
02:55Alors absolument.
02:56Alors les chiffres ne sont pas exactement comparables
02:58parce qu'une diffusion calculée sur la TNT et sur Youtube,
03:03ce n'est pas tout à fait pareil.
03:05Mais globalement, ce sont des chiffres effectivement,
03:08vous avez raison de le souligner, qui sont comparables.
03:11Et je pense que ça ne donne qu'une petite mesure
03:14de l'importance des médias alternatifs,
03:16car ce sont eux qui amènent les sujets aux grands médias.
03:20Aujourd'hui, il y a un effet percé médiatique.
03:24Un certain nombre d'informations qui n'apparaîtraient pas
03:27paraissent grâce aux médias alternatifs.
03:29C'est précisément le cas dans cette affaire de pédo criminel gauchiste
03:37dont on ne parlerait guère ou peu sur les grands médias
03:41s'il n'y avait pas les médias alternatifs pour faire le travail.
03:45Alors justement, je vais proposer à nos téléspectateurs
03:48de faire un comparatif de notre JT TVL de lundi avec le JT de TF1.
03:55Des images irregardables montrant des actes particulièrement terrifiants.
03:59Nous dit une source proche de l'enquête,
04:01avec la vidéo d'une fillette handicapée de 4 ans.
04:04Vidéo décortiquée image par image par les enquêteurs
04:08qui accumulent les indices et remontent jusqu'à celui
04:10qui a avoué depuis l'avoir violé.
04:13L'homme habite à Oudon, en Loire-Atlantique.
04:15Il est arrêté en octobre dernier.
04:18Son profil est d'un cynisme redoutable.
04:21Très impliqué dans le tissu associatif local,
04:24âgé de 32 ans, ancien aide-soignant, assistant familial.
04:28Alors c'est fabuleux Jean-Yves parce qu'il est flouté.
04:31On dit le tissu associatif, enfin vous avez sans doute un commentaire.
04:35Le tissu social, alors c'est un mot de novlangue le tissu social, c'est bien.
04:40Qu'est-ce que ça veut dire au cas particulier
04:42s'agissant de ce personnage ?
04:45Eh bien le tissu social, c'est la CGT dont il est membre,
04:49c'est LFI dont il est membre,
04:51c'est l'organisation de la Gay Pride à Ancenis
04:57dont il est l'un des principaux acteurs.
05:01C'est ça le tissu social.
05:03C'est sa participation au groupe LGBTQIXYZ de LFI.
05:11Droit nouveau, oui.
05:13Droit nouveau, voilà.
05:14Avec le député Kerbrat qui avait déjà défrayé la chronique
05:19puisqu'il achetait avec son indemnité parlementaire
05:22de la drogue pour du chemsex.
05:25Voilà le tissu social.
05:28Et c'est évidemment ça que les médias veulent taire ou occulter.
05:34Alors TF1, on a un peu parlé.
05:37L'affaire est un scandale monstrueux parce que c'est un acte de barbarie.
05:41Mais ils ont quand même occulté le principal effet.
05:47– Et c'est beaucoup sur les réseaux sociaux
05:49mais aussi dans les médias alternatifs
05:50que le véritable profil de cet individu a été évoqué.
05:54Valeurs Actuelles donnait déjà ces informations en octobre.
05:58Le 2 octobre, ils avaient produit un article
06:00et Ève de Souches avait fait la reco sur ce personnage dès le 21 février.
06:08Donc avant le JT de TF1 qui en parle seulement le 25 février.
06:12Donc ça veut dire qu'on a une actu qui est totalement à la traîne.
06:16On retrouve par ailleurs, grâce aux réseaux sociaux,
06:19des traces de l'engagement militant de ce Pierre-Alain Cotineau
06:23qui était donc bien sûr sur des listes électorales.
06:27On est là avec LFI.
06:29Et ce qui m'amuse, c'est cet article de Ouest-France.
06:33Réseau de pédocriminalité à Ancenis.
06:36La France insoumise dit stop aux provocations indignes,
06:40des insinuations écœurantes sur les réseaux sociaux.
06:43Le groupe LFI, dont était membre Pierre-Alain Cotineau,
06:47pousse un coup de gueule.
06:49Alors ça, ça les bras m'en tombe Jean.
06:50– Ouest-France, à qui l'ARCOM a donné une chaîne de télévision,
06:57Ouest-France, c'est un journal d'extrême gauche.
07:03Et donc, là, ils font bloc pour défendre leur petit camarade.
07:09Alors, c'est intéressant de voir si on imagine,
07:12parce qu'il peut y avoir des brebis galeuses partout,
07:15si on imagine si un scandale de même nature avait touché un candidat du RN,
07:23ça aurait été là un bruit médiatique infiniment différent.
07:29Et ça, c'est là le biais.
07:31Parce que, bon, c'est vrai qu'il peut y avoir,
07:33ce n'est pas tout LFI qui est responsable de ce galas, bien sûr,
07:41mais dans le cas inverse, ce serait tout le RN qui prendrait.
07:46Donc, il y a les gens dont l'image est protégée,
07:49il y a les gens dont l'image est dégradée, y compris le RN.
07:53On explique qu'une petite querelle de voisinage peut être montée en épingle,
07:58un tweet de mauvais goût avait conduit à retirer un candidat,
08:03alors que c'était un tweet d'humour, de mauvais goût mais d'humour.
08:07Bon, voilà, il y a vraiment le deux points de mesure absolu.
08:11Et là, on est très largement dans l'occultation.
08:15Soit on n'en parle pas, soit on en parle massivement.
08:19On monte l'affaire et dans le même temps,
08:21il y a ce qu'on promeut et il y a ce qu'on occulte.
08:24C'est comme ça que fonctionne la propagande.
08:27Et c'est très efficace.
08:29Il ne faut pas croire que la propagande, ce n'est pas efficace.
08:31La propagande, c'est efficace.
08:33Et ces gens-là font un métier de propagandiste.
08:36Place maintenant au dossier du jour.
08:42Macron s'est rendu auprès de Donald Trump.
08:46Les médias étaient souvent très enthousiastes.
08:49Ils ne savent pas encore si cela a été utile, mais ils sont quand même enthousiastes.
08:53Je vous propose pour commencer peut-être de regarder cet extrait de BFM qui est très parlant.
08:59Il s'est passé quelque chose dans cette pièce qui n'est pas habituel, Ulysse.
09:02Il y a eu un moment où Donald Trump a dit
09:04Macron a réussi à me convaincre, presque à me retourner, si j'ose dire.
09:07Et c'est vrai que la force de conviction d'Emmanuel Macron
09:09est très importante face à Donald Trump.
09:11Mais il y a d'autres interlocuteurs.
09:13Il y a notamment Poutine qui a dû regarder la conférence de presse au Kremlin.
09:16Macron a retourné Donald Trump.
09:18Ça, c'est extraordinaire.
09:19C'est la prise de catch.
09:20On est sur BFM TV et la personne qui parle, c'est Ulysse Causset,
09:28qui est un agent démocrate américain,
09:31qui a toujours défendu la thèse des démocrates américains, adversaires de Trump,
09:37et qui, évidemment, sur les chiquets politiques français, est trumpiste.
09:42Donc, il est tout à fait dans son rôle de faire l'éloge du président Macron
09:48qui aurait retourné…
09:49– Il est macroniste, du coup, vous vouliez dire, un patron pistouin.
09:52– Absolument, il est macroniste, absolument.
09:54Et vous avez dit une formule que j'ai trouvée assez bonne au départ.
09:57Vous avez dit, Macron s'est rendu auprès de Trump.
10:01Il s'est rendu un peu dans tous les sens du terme, je pense.
10:05– Le poids et le choix des mots, en effet.
10:07Toujours intéressant.
10:09On a un article de Sud-Ouest.
10:12« Guerre en Ukraine, une visite réussie.
10:14Plusieurs diplomates français réagissent à la rencontre Macron-Trump à Washington. »
10:20Vous avez peut-être aussi un commentaire.
10:22– Oui, alors il y a un décalage.
10:24Il y a un décalage entre le contenu de ce que disent les diplomates
10:30et le fait qu'on a l'impression que, ça y est,
10:32ils sont énamourés par Macron et par sa réussite.
10:36Il y a Gérard Haraud, qui est ancien ambassadeur de France à Washington,
10:40mais aussi démocrate de sensibilité, enfin, démocrate au sens américain du terme.
10:47« Nous verrons dans quelques jours si cela aboutit à quelque chose. »
10:51Bon, ce n'est pas d'un enthousiasme débordant, voilà.
10:55Mais bon, le titre de Sud-Ouest, alors Sud-Ouest, c'est pareil que Ouest-France.
11:00C'est la PQR, c'est la presse régionale subventionnée,
11:04la presse de gauche régionale subventionnée, voilà.
11:08Alors, il y a aussi l'AFP qui a commis une vidéo qui s'intitule de la façon suivante
11:14quand Macron contredit Trump en direct sur l'aide à l'Ukraine.
11:18Je vous propose qu'on regarde.
11:38C'est particulièrement intéressant aussi, Emmanuel Macron qui ne contredit pas vraiment Donald Trump.
11:56Il vient préciser quelque chose pour dire qu'en fait, on a donné l'argent,
12:01qu'on ne le récupérera pas quand Donald Trump lui récupérera une partie de ses pièces,
12:07de ses pions, enfin des pions de Joe Biden en réalité.
12:11En métaux rares, en minerais rares.
12:13D'ailleurs, si vous voulez, ce qui est assez amusant,
12:15c'est que le gouvernement français est maintenant tout à fait à la remorque de ça
12:19puisque le ministre des Affaires étrangères, M. Barreau, explique
12:22« Mais si, si, on est en train de négocier aussi les métaux rares ukrainiens.
12:26Depuis le mois d'octobre, on s'y intéresse. »
12:28Donc, il court un petit peu derrière l'actualité, quoi.
12:33Cette expression à la remorque sera parfaite pour enchaîner avec l'article du Monde.
12:38À la Maison-Blanche, la rencontre entre Donald Trump et Emmanuel Macron
12:41illustre la distance qui se creuse entre les alliés
12:44et l'image d'illustration de cet article est particulièrement bien choisie.
12:49On a Macron, tête basse, qui suit Donald Trump.
12:53Donald Trump, lui, qui est tête haute, le regard assez lointain,
12:57assez impérial vers le photographe.
13:00– Donc, on a, en quelque sorte, Macron qui est un petit suiveur de Donald Trump,
13:05ce qui s'est vraisemblablement passé.
13:06– Alors, dernier élément, quand J.Divens est venu à l'Élysée,
13:12il n'y avait personne pour l'accueillir sur le perron.
13:15Et quand Macron est arrivé à la Maison-Blanche,
13:18Macron étant quand même président, il n'y avait personne pour l'accueillir
13:23par une porte qui n'était pas la porte principale.
13:26Et en gros, c'est la stagiaire qui était à la sortie de la voiture.
13:30Enfin, les stagiaires, c'est très bien aussi.
13:33– Oui, enfin, il a refait, pour être tout à fait exact,
13:37un accueil mis en scène avec Donald Trump, mais plus tard dans la journée.
13:41Mais effectivement, il est arrivé dans un premier temps
13:43sans être accueilli officiellement.
13:45Ils ont mis en scène cet accueil plus tard,
13:48selon les disponibilités vraisemblablement de Donald Trump.
13:52C'est ce qui s'est passé.
13:53Mais dans les faits, effectivement, il est arrivé tout seul.
13:56Et on a un article de Paris Match, c'est toujours intéressant la presse féminine.
14:00Il ne faut pas être faible.
14:02Les secrets d'Emmanuel Macron sur son face-à-face avec Donald Trump.
14:08Alors là, si vous voulez une leçon de leadership,
14:11je vous invite à aller lire cet article de Paris Match.
14:15On a également une revue de presse en deuxième page sur Google Actualités,
14:20pas en première, de Radio France.
14:23Un sentiment de décalage pour parler de cette rencontre.
14:26France Info, un voyage éclair qui, a priori, n'a pas été inutile.
14:31Ça fait quand même beaucoup de questionnements et de négatifs
14:34pour une seule phrase, mais tout de même.
14:36Libération également, derrière les sourires de façade, un mur se dresse.
14:42Bon, Jean-Yves, vous avez peut-être un commentaire à faire sur ces…
14:45Ce qui est intéressant, c'est vraiment l'article de,
14:48j'allais dire de gala, pardonnez-moi, dans l'article de Paris Match.
14:52Et les articles précités étaient mis en avant.
14:55Les articles un peu de doute sont en deuxième page.
14:59C'est ce qui explique qu'il l'est encore.
15:02Quand on demande aux gens, est-ce qu'ils ont une bonne opinion de Macron français,
15:06il y a encore 25% qui disent oui.
15:09Ce qui est, par rapport à ses réussites intérieures
15:15et à son audience internationale qui est quand même effondrée,
15:21c'est quand même beaucoup, 25% de oui.
15:24Ça prouve l'efficacité de la propagande.
15:28– Oui, il y a eu un montage qui est pas mal sur Macron
15:31qui serait à la table des négociations,
15:34parce qu'en réalité, il ne le sera pas.
15:36C'est bien ce qu'on aura compris avec cette visite,
15:39c'est que nous sommes tellement à la traîne
15:40que nous ne serons pas assis à la table des négociations.
15:43Mais je vous montre quand même ce mème qui est pas mal.
15:46C'est un petit montage vidéo, évidemment, créé sans doute par IA
15:49ou par quelqu'un qui manie bien Photoshop,
15:52qui résume bien la situation où il y a Poutine et Donald Trump
15:55qui sont sur cette gigantesque table dont on se souvient.
15:58Ils sont côte à côte et Emmanuel Macron qui est vraiment tout au bout.
16:02Pour ceux qui ne regardent pas, voilà l'audio description.
16:06– Alors, sur le fond, il faut quand même bien comprendre
16:10que la position naturelle de la France,
16:13c'était d'être un peu en dehors du conflit russo-américain
16:20ou du conflit russo-américano-autano-ukrainien.
16:25Les Occidentaux et les Français, les Européens,
16:28se sont mis complètement à la remorque du pouvoir démocrate américain
16:32qui est un pouvoir vatanguerre.
16:33Le pouvoir vatanguerre a été renversé par Trump.
16:37Trump est sur une logique de recherche de relations plus pacifiques avec la Russie.
16:42Et donc, les vatanguerres de l'étape d'avant,
16:47ils sont lâchés, abandonnés.
16:51C'est la conséquence de la politique qui a été suivie,
16:57qui était la conséquence d'une politique inconséquente.
17:01– On assiste à un freinage d'urgence, là, en fait, en réalité.
17:04Ce qui est notable, en revanche, c'est que toute cette propagande médiatique,
17:10elle a quand même un fort impact sur les Français
17:16parce qu'un sondage Odoxa demande aux Français
17:21s'ils pensent qu'un conflit militaire en Europe
17:24pourrait avoir lieu dans les années à venir.
17:2772% des Français pensent que oui.
17:31Et puis, 21% des Français sont pour un soutien
17:37à une intervention de l'armée française en Ukraine
17:40pour combattre la Russie.
17:4221%, ça fait quand même beaucoup, encore.
17:45– On pourrait leur offrir des sacs à dos, peut-être, et puis des drones.
17:51Non, alors, ça prouve l'efficacité de la propagande.
17:56Et alors, la propagande médiatique est d'autant plus efficace
18:00qu'elle était, en gros, univoque et que tous les politiques,
18:04ou presque, se sont alignés sur la propagande médiatique.
18:08Donc, il y a l'enfer d'une pensée unique qui se répand sur l'opinion.
18:15Et l'opinion, elle a peu de moyens de juger par elle-même
18:18sur une guerre qui se passe à 2 000, 2 500, 3 000 kilomètres.
18:23Donc, ben voilà, l'opinion est aveuglée par les faisceaux de propagande
18:29et par l'absence de discours, ne saurait-ce que critiques ou réservés,
18:35à part, effectivement, quelqu'un comme Mariani,
18:40qui a tenu un discours critique sur cette guerre depuis l'origine.
18:45– Il y avait qu'un peu plus de clés, là-dedans.
18:46– Sinon, il y a un alignement général, évidemment.
18:48Les gens, ils suivent ce qu'on leur dit de suivre.
18:52– Et c'est pour ça, à certains des spectateurs,
18:53que c'est important de regarder les médias.
18:55Et c'est pour ça aussi qu'il est important
18:57que vous parliez des médias autour de vous,
19:00afin d'ouvrir les yeux à tous ces gens
19:03qui ne regardent que les grands médias traditionnels,
19:07qui sont à la ramasse sur ce genre de sujet.
19:10On a également, et c'est particulier aussi,
19:13vous allez voir sur CNews, un commentaire de Pascal Praud,
19:18Élisabeth Lévy et Vincent Herouet.
19:20– Emmanuel Macron est vraiment quelqu'un d'intelligent,
19:23donc il y a un mystère.
19:24– Il est sympathique et séduisant.
19:26– Oui, on va voir si ça marche avec Trump.
19:28– Parce que parfois, je le rends compte,
19:30je lui dis quand même, il va être désagréable avec moi,
19:33on n'est pas toujours gentil sur le plateau, on est, bon...
19:39Il est toujours un gentil, prévenant, sympathique, séduisant.
19:43T'es démuni, parce que tu...
19:46– Mais il n'est pas sincère.
19:47– Mais peu importe qu'il ne soit pas sincère,
19:48déjà, ne pas l'être, c'est déjà...
19:49– C'est mon amour qu'il vous porte.
19:50– Mais je ne vous dis pas, il n'a aucun amour pour moi,
19:52je ne suis pas assez fou pour penser ça.
19:55Je vous dis qu'il est agréable et séduisant.
19:59– Ça me captive, ça, Jean-Yves, parce qu'on se demande,
20:01est-ce que c'est de la naïveté ou un attrape-couillon ?
20:06Tout le monde sait que les hommes politiques sont là pour être séduisants
20:09et on dirait qu'ils tombent des nus.
20:12– Il y a plusieurs manières, si vous voulez.
20:15Il manie la carotte et le bâton,
20:18il est peut-être séduisant quand il rencontre Pascal Praud,
20:22et il ordonne à l'ARCOM de fermer C8
20:26et d'envoyer des remontrances régulières à CNews.
20:33– Écoutez, Jean-Yves, après la carotte et le bâton,
20:35place aux postilles de l'information.
20:40Direction la Roumanie, où Kallin Gjordzouscu a été arrêté.
20:44Il a été conduit au parquet général pour être interrogé par la justice roumaine.
20:50C'était mercredi.
20:51Toute la presse a repris ce terme de Kallin Gjordzouscu inculpé.
20:57Toute la presse dit le candidat d'extrême droite.
21:01Tout le monde est unanime sur la question.
21:03Que s'est-il passé ?
21:04Eh bien, Kallin Gjordzouscu a été placé sous contrôle judiciaire.
21:07Il ne doit pas quitter la Roumanie.
21:09Il ne peut pas utiliser ses comptes sur les réseaux sociaux,
21:12ni porter une arme et devra pointer régulièrement auprès de la police.
21:15Jean-Yves, on estime, pour l'instant ce sont des infractions présumées,
21:20on estime qu'il a fait de fausses déclarations sur les financements de campagne.
21:24On recherche actuellement des éléments de preuve pour atteinte à l'ordre constitutionnel,
21:30pour détention d'armes, pour trouble à l'ordre public,
21:32pour création d'une organisation raciste et apologie de crime de guerre.
21:37Je rappelle, Jean-Yves, que les prochaines élections en Roumanie,
21:43elles ont été annulées dans un premier temps.
21:46C'était Kallin Gjordzouscu qui avait obtenu le plus de voix d'ailleurs.
21:49Le prochain tour aura lieu le 4 mai.
21:52Et si aucun candidat ne remporte plus de la moitié des suffrages,
21:56le second aura lieu le 18 mai.
21:59Kallin Gjordzouscu, peu de médias le soulignent,
22:03allait justement déposer sa candidature.
22:05On était à trois heures avant le dépôt de sa candidature,
22:09quand il a été arrêté dans sa voiture.
22:13Est-ce que ça vous évoque quelque chose, tous ces médias qui sont unanimes ?
22:17C'est assez extraordinaire.
22:20C'est la rupture des règles démocratiques.
22:25La démocratie, c'est quoi ?
22:27C'est on laisse des gens en différence présenter aux élections et on compte les voix.
22:31Voilà, c'est à peu près ça.
22:33Aujourd'hui, la démocratie telle qu'elle est défendue par l'Union européenne,
22:39ces ne sont valables que les candidats qui sont conformes
22:44à une doxa politiquement correcte, à la fois en politique étrangère,
22:49en l'occurrence, il faut être hostile à la Russie,
22:53et en politique intérieure, il faut être favorable à tous les délires.
22:57OK, si vous n'êtes pas dans ce cadre-là,
23:00à ce moment-là, on va vous déclarer inconstitutionnels.
23:04Ceci étant, en France, on a eu une manipulation judiciaire majeure en 2017
23:11avec l'affaire Fillon, qui était peut-être un peu moins grossière
23:15que ce qui se passe en Roumanie, mais c'est le même esprit.
23:19Alors en Roumanie, ce qu'il faut noter, c'est qu'il y avait eu quand même
23:21des semaines et des semaines de mobilisation de la population.
23:25La presse n'en avait là encore pas tellement parlé.
23:28On verra ce que l'avenir offrira à la Roumanie,
23:32mais c'est un dossier à suivre de près et avec l'œil critique bien ouvert.
23:39Place aux élections allemandes, Jean-Yves, maintenant,
23:42parce qu'elles ont eu lieu.
23:44Le scrutin a été remporté par Friedrich Merz, 69 ans,
23:50qui représente l'aile conservatrice de la CDU.
23:53Il s'était allié à la CSU pour remplir son score.
23:58Vous avez sans doute un commentaire à faire, Jean-Yves, sur ces élections,
24:03notamment sur les premières estimations qui ont eu lieu.
24:06Alors, l'un des enjeux de cette élection,
24:10c'était de savoir quel score ferait l'AFD,
24:13qui est le parti identitaire.
24:16Et les premières estimations le mettaient en dessous de 20%.
24:19Il est en fait au-dessus de 20%, près de 21%.
24:24En ayant doublé ses voix par rapport à l'élection précédente,
24:29ou il avait déjà doublé ses voix par rapport à l'élection précédente.
24:33C'est-à-dire, ils sont passés de 5% à 10% et de 10% à 20%,
24:37ce qui est évidemment un séisme politique en Allemagne.
24:41Alors, après, il peut y avoir un certain nombre de commentaires
24:48sur le fait que l'Allemagne est toujours coupée en deux, en quelque sorte,
24:52puisque l'AFD est plutôt très forte en tête dans les landes de l'Est
24:57et que les chrétiens démocrates sont en force plutôt à l'Ouest.
25:06Il y a aussi beaucoup d'incertitudes sur la constitution d'un gouvernement
25:12de coalition entre probablement les socialistes
25:16et probablement peut-être aussi les Verts, on ne sait pas encore.
25:21Mais les choses sont à suivre.
25:25– En tout cas, sur ce commentaire de deux Allemagnes,
25:28il n'y a quasiment que Mediapart qui a suivi justement cette carte
25:34et qui parle des cartes électorales qui redessinent la frontière Est-Ouest.
25:38Et finalement, nos médias là encore sont très à côté de la plaque
25:41sur cette élection allemande.
25:44On avait par exemple BFM TV qui avait fait un reportage
25:48quelques temps auparavant avec une journaliste qui est interrogée en plateau,
25:53c'est sur BFM2, donc leur média numérique,
25:57et ils citent le propos de cette dame en disant
26:00pour les Allemands, ce parti d'extrême droite est un parti nazi,
26:05un parti qui attise la haine et qui met en place la discrimination et l'exclusion.
26:10Or, Marie Gentrich, la reporter de BFM qui est en Allemagne
26:14donc pour suivre ces élections, ne disait pas du tout cela.
26:17Elle parlait, non pas des Allemands, mais des électeurs anti-AFD.
26:22Et donc là, on a vraiment des médias qui sont en dessous de tout.
26:25Parce que les Allemands, c'est quand même généralisant
26:28alors que les électeurs anti-AFD, c'est une autre part.
26:31– On voit bien comment un média comme BFM,
26:36qui est un média macroniste, reprend en fait le logiciel d'Extrême-Gauche.
26:41Puisqu'on prend comme une vérité le point de vue,
26:45effectivement, les électeurs d'Extrême-Gauche anti-AFD,
26:50ils pensent que c'est un parti nazi.
26:51Et BFM TV dit, puisque l'Extrême-Gauche le dit, ça doit être ça.
26:57Pas la journaliste d'ailleurs, mais le titre.
26:59Là, on a le biais classique, on y revient souvent,
27:02le biais entre le titre et le contenu qui est souvent assez différent.
27:08– Et là, ils osent mettre des guillemets, ce qui est particulièrement intéressant.
27:11– On a une intervention de Régis Le Sommier, qui était sur CNews,
27:15pour parler justement de cette façon de voir les choses,
27:19de voir l'AFD, de voir les électeurs de l'AFD.
27:22– C'est assez d'ailleurs déroutant de voir comment elle est traitée
27:25médiatiquement en France.
27:27D'ailleurs, sa leader, comment elle a affiché son homosexualité,
27:33elle vit avec une femme, on n'est pas dans une résurgence d'un parti
27:38comme je vois dans plusieurs médias qui seraient nazis, etc.,
27:43avec des rolants historiques.
27:45On est dans quelque chose qui est complètement différent.
27:47– Une fois de plus, la vérité, peut-être pas,
27:51mais un point de vue plus complet, plus nuancé vient de la presse alternative,
27:55puisque Régis Le Sommier, qui là parle sur CNews,
27:58est à la tête lui-même d'Omerta,
28:01qui est un des fleurons des médias alternatifs.
28:06– LCI, vous le savez, qui nous fascine particulièrement dans l'immédiat,
28:13a produit un petit extrait vidéo qu'on vous passe,
28:16vous allez voir c'est une pépite.
28:18– Normalement, ils continuent à être livrés.
28:20– Donc on peut rester optimiste, si les Européens prennent la relève,
28:23la guerre peut continuer pour reconquérir nos basses économies.
28:26– Alors, si la guerre continue, c'est optimiste selon Darius Rochebon.
28:29– Oui, on peut être optimiste, on peut être optimiste si la guerre continue.
28:35– C'est quand même un propos…
28:37– C'est cynique un peu, non ?
28:38– Très, très cynique, je ne sais pas s'il mesure complètement ce qu'il a dit,
28:43ni s'il imagine quand même ce qu'est la réalité de la guerre, enfin je ne sais pas.
28:49– On pourrait nous reprocher d'avoir pris seulement quelques secondes,
28:51mais il faut redire à nos téléspectateurs que LCI propose énormément de contenus
29:00de ce même acabit, donc c'est répété, répété, répété.
29:04Par exemple, encore sur LCI, ils ont réussi à faire un bandeau
29:08qui s'intitule de la façon suivante,
29:10l'armée américaine doit se révolter.
29:14Enfin, qui est LCI pour donner des indications à l'armée américaine ?
29:17Il faudrait qu'ils renversent Donald Trump.
29:19– LCI, deux choses, LCI, c'est le groupe Bouygues,
29:23comme TF1 d'ailleurs, c'est le groupe Bouygues,
29:26et puis c'est peuplé de gens qui ont été financés par les démocrates américains,
29:36par l'USAID, par ces Biden en France quoi, voilà, c'est ça.
29:41– Ils sont en roues libres quoi.
29:42– Ils sont en roues libres, absolument, oui, oui.
29:46– Et oui, que fait l'ARCOM de temps en temps ?
29:48Eh bien l'ARCOM, elle est dans le viseur actuellement de C8 de Europe 1.
29:53Figurez-vous que Jules Torres s'est rendu au restaurant
29:56et qu'il a entendu des propos off de membres de l'ARCOM,
30:00alors ce ne sont pas des membres du collège de l'ARCOM naturellement, semble-t-il,
30:05mais il a entendu, on nous a demandé de virer Cyril Hanouna,
30:09on l'a fait, on a fait notre boulot, et il a également entendu ce propos,
30:14on nous a demandé de virer Cyril Hanouna,
30:16on s'en fout de mettre au chômage 400 potes de Cyril Hanouna,
30:20ce qui est un raccourci pour le moins court quoi.
30:24– Alors effectivement, l'ARCOM s'est fendu d'un communiqué pour démentir.
30:29– Qui n'est pas un démenti, ils ont dit, ce ne sont pas les gens du collège,
30:34comme vous l'avez dit, le collège c'est l'autorité qui décide,
30:38mais derrière, il y a tous les collaborateurs,
30:41il y a plusieurs centaines de collaborateurs à l'ARCOM,
30:45dont certains sont spécialisés dans la traque aux politiquement incorrects,
30:51et c'est probablement ce groupe-là
30:56que M. Torres a croisé dans ce restaurant, voilà.
31:02– Petite information à la volée comme ça,
31:0550 millions de budget annuel pour l'ARCOM, voilà.
31:08C'est une information qui vous intéressera sans doute, chers téléspectateurs.
31:11– À vos poches, à vos poches.
31:13– Mais n'oubliez pas TV Liberté quand même, voilà.
31:16Donner à TV Liberté, c'est payer moindre impôt, et donc c'est donner moins à l'ARCOM.
31:23– Il y a des personnalités antipathiques qui se font parfois les porte-parole
31:29de l'Algérie dans ce cas précis, il s'agit de M. Jean-Michel Apathy,
31:34je vous propose qu'on l'écoute, c'était sur RTL.
31:37– Chaque année en France, on commémore ce qui s'est passé au Radour-sur-Glane,
31:41c'est-à-dire le massacre de tout un village.
31:44Mais on en a fait des centaines nous en Algérie, est-ce qu'on en a conscience ?
31:48Donc il faut dissocier les dossiers, mais si nous avons une difficulté
31:54à avoir des relations saines...
31:55– Non, Michel, on n'a pas fait au Radour-sur-Glane en Algérie.
31:57– On a mis des femmes et des enfants dans une église, on a mis feu.
32:01– Vous connaissez les détails de la conquête en Algérie ?
32:05Combien de villages ont été massacrés ?
32:10– Non, Michel, on s'est comporté comme des nazis en Algérie.
32:13– Mais les nazis n'existaient pas, on ne s'est pas comporté comme des nazis.
32:15Les nazis se sont comportés comme nous, nous l'avons fait en Algérie.
32:18– Bon, il y a eu une reprise d'antenne.
32:20– Oui, il y a eu une reprise d'antenne.
32:22– D'ailleurs, l'Arkhom instruit les propos, là, ça y est, c'est aussi ça.
32:25– C'est vrai que la conquête de l'Algérie,
32:27elle a été faite par les moyens militaires qu'on utilisait au XIXe siècle
32:32et qui n'étaient pas tous parfaitement compatibles
32:35avec l'idée qu'on se fait aujourd'hui des droits de l'homme, ça c'est vrai.
32:39Alors après, la comparaison avec Horadour-Surglane est quand même très téléphonée
32:44parce que les événements n'ont aucun rapport et en plus,
32:46effectivement, on est à un siècle des écarts.
32:49– Décalage de temporalité, oui.
32:51– Mais l'objectif, quand même, d'Apatie,
32:53c'est de reprendre le logiciel idéologique du pouvoir algérien.
33:00Et d'ailleurs, Ciotti a mis un mot assez drôle, il a dit
33:04« Je croyais que Rotaïo avait expulsé tous les influenceurs algériens,
33:08il reste encore Apatie sur FN, voilà. »
33:11– Et Jean-Michel Apatie qui a retweeté lui-même ce propos.
33:18Des policiers ont été pourchassés au Trocadéro,
33:21c'est une information qui a été reprise par Amaury Brelet de Valeurs Actuelles.
33:25Je vous propose de regarder la vidéo.
33:28– In 400 meters, turn left on Rue de la Fédération.
33:53– Alors Jean-Yves, personne ne parle de cela à part le site actuel Force de l'Ordre
33:57et Boulevard Voltaire, qu'est-ce que ça vous évoque,
34:00ces images et cette absence de bruit médiatique ?
34:02– On occulte la réalité, la réalité c'est, vous imaginez un policier riposte.
34:11Le policier qui riposte, il sera lâché par sa hiérarchie,
34:16il sera lâché par le préfet de police, il sera lâché par Rotaïo,
34:20Rotaïo, Pipo, et il sera poursuivi par les juges.
34:25Donc il n'a pas de choix que de fuir et donc de laisser le terrain
34:29à ces racailles clandestines, voilà.
34:32– On est à deux pas de la Tour Eiffel quand même.
34:34– On est à deux pas de la Tour Eiffel, absolument.
34:35– Il faut le souligner.
34:39– Et voilà, c'est déjà la fin de cette émission.
34:42Merci à tous de nous avoir suivis.
34:44Je vous le rappelle, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air,
34:48de laisser des commentaires, qui c'est nous aussi, grâce à ces gestes,
34:52on pourrait faire des scores admirables,
34:54aussi admirables que les grands médias à gros moyens sur la télévision.
34:59Jean-Yves, merci d'avoir été avec nous.
35:02On se retrouve donc la semaine prochaine comme chaque semaine,
35:05mais on dit à nos téléspectateurs de ne pas manquer le portrait piquant.
35:09– D'apathie.
35:10– Eh oui, de Jean-Michel Apathie, très intéressant.
35:13Vous allez le voir, ça ne manquera pas de piquant, en effet.
35:15Et puis d'ici là, à très vite sur TVL et portez-vous bien.
35:20Aujourd'hui, faisons un tour dans le Sud-Ouest avec Jean-Michel Apathie,
35:26l'homme qui n'aime pas les Français, qui pue un peu des pieds.
35:30Nous reviendrons sur l'expression.
35:32Jean-Michel Apathie est né en 1958 dans les Pyrénées-Atlantiques.
35:36Après avoir quitté l'école à 14 ans, travaillé dans l'épicerie de ses parents,
35:40puis comme garçon de café ou vendeur de coiffure,
35:44il reprend ses études et entre à 24 ans à la faculté de droit de Pau.
35:48Volontier iconoclaste, il réclame en 2016 de raser le château de Versailles.
35:53Moi, si un jour je suis élu président de la République,
35:56savez-vous quelle est la première mesure que je prendrai ?
35:58Je raserai le château de Versailles.
36:00Début 2022, il interpelle violemment les électeurs d'Éric Zemmour.
36:05Je cite, vraiment français de chez les Français,
36:08qui pue un peu les pieds, provoquant de nombreux sarcasmes.
36:13Il est diplômé de l'IUT de journalisme de Bordeaux
36:17et titulaire d'une maîtrise de droit public.
36:19Arrivé à Paris en 1986, il entre à l'hebdomadaire Politis,
36:25se revendiquant de l'extrême-gauche écologiste.
36:28Il commence à piger Libération et au journal du dimanche.
36:32Puis il enchaîne les rédactions, Le Parisien, L'Express, Le Monde.
36:36Il débute sa carrière radiophonique en 1999 à France Inter
36:40en tant que journaliste politique.
36:42En 2003, il rejoint RTL pour y animer l'entretien politique du matin,
36:47où il se distingue par sa capacité à pousser ses interlocuteurs
36:52dans leur retranchement.
36:53Sa carrière est lancée.
36:54Se succède Le Grand Jury RTL-LCI, France 3,
36:59puis Le Grand Journal de Canal+.
37:01A la rentrée de septembre 2008,
37:02il devient chef du service politique de RTL
37:05et collabore avec l'hebdomadaire Gala
37:08quand il commente le roman photo de la campagne des présidentielles.
37:11En 2015, RTL lui retire son entretien politique
37:15et il annonce son retrait à la fois de Canal+, et de RTL,
37:20et son transfert à Europe 1.
37:21La greffe ne prendra pas.
37:23Et il rejoint en 2016 France Info,
37:25la nouvelle chaîne d'information continue du service public audiovisuel.
37:30Au même moment, il remplace sur France 5
37:32Aymeric Caron dans l'émission C'est l'hebdo.
37:35Revenu un moment sur Europe et sur LCI,
37:38il rejoint en mai 2023 Quotidien de Yann Barthez.
37:42Son accent rugueux et sympathique
37:45fait parfois oublier les engagements de celui
37:47qui a été membre du Parti Socialiste, tendance Michel Rocard.
37:51Il se définit comme un homme qui a été de gauche
37:54et qui n'a jamais été de droite.
37:56C'est le 5 février 2022, sur le plateau de LCI,
38:00que l'éditorialiste a déclaré que les Français qui votaient Zemmour
38:04étaient vraiment, je cite de nouveau,
38:07vraiment Français de chez les Français qui puent un peu les pieds.
38:10On reste entre nous. Fin de citation.
38:13Certains ont pu souligner le mépris qui transpire,
38:16transpire sans mauvais jeu de mots,
38:18de ce commentaire, mépris qui n'est pas sans rappeler
38:21les sans-dents de François Hollande.
38:23Oh il est vrai, il est vrai qu'un peu plus tôt,
38:25sur France 5, le 5 octobre 2019,
38:28Jean-Michel Apathy avait déclaré, sans rire, je cite,
38:31il faut priver le délinquant Zemmour de parole,
38:34comme Dieu donnait. Fin de citation.
38:36Comme l'a commenté dans Causer en février 2002 Philippe Bilger,
38:39je cite, il y a des coups de pieds qui puent aux culs qui se perdent.
38:44Ce sera le mot de la fin.