Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité de BFMTV ce mardi soir, au lendemain de la rencontre entre Emmanuel Macron et Donald, auquel il a participé à Washington.
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00:00Quelles mesures vous allez prendre, vous, ministre des Affaires étrangères, sous l'autorité de François Bayrou,
00:05dans le cadre de ce bras de fer, puisque l'Algérie refuse de délivrer des laissés-passer consulaires ?
00:09Je rappelle, dix relances dans le cadre de l'assaillant de Mulhouse,
00:12sans que le moindre laissé-passer consulaire soit délivré.
00:15Des mesures, nous en avons déjà prises.
00:18Nous avons pris des mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire national
00:24pour certains dignitaires algériens.
00:27Nous l'avons fait à l'esprit, justement, de faire avancer ou de défendre les intérêts des Français.
00:34Je les évoquais, la libération de Boilem-Sensal, la reconduite à la frontière,
00:39la réadmission des Algériens en situation irrégulière.
00:42Ce sont des mesures qui sont réversibles et qui s'éteindront dès lors que la coopération à laquelle nous appelons reprendra.
00:48Maintenant, je suis prêt à en prendre davantage si cette coopération, que j'appelle de mes voeux, n'est pas reprise.
00:56Est-ce que, par exemple, bloquer les visas d'Algériens en l'absence de laissé-passer consulaire
00:59est une piste que vous regardez ?
01:03Comme je viens de vous le dire, nous avons déjà pris des mesures de restriction de circulation et d'accès
01:08au territoire national pour certains dignitaires algériens.
01:12Je n'aurais pas de problème à en prendre d'autres,
01:14dans la mesure où ça me permet de faire avancer et de défendre les intérêts des Français.
01:20Mais je ne le ferai toujours à bon escient, sans nécessairement en faire la publicité.
01:26Et je ne le ferai pas sous la pression des médias en particulier ou sous la pression des déclarations des uns et des autres.