Avec Laurent et Hervé
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Bien, Laurent est avec nous, Hervé est avec nous. Bonjour, Laurent.
00:08— Bonjour, Jean-Jacques. — Merci d'être avec nous, Laurent. Imaginons, j'imaginais être à la place d'Emmanuel Macron et entrer tout à l'heure à midi
00:19dans le bureau de Donald Trump. Mais qu'est-ce que je lui dirais, Laurent ? — Moi, je lui dirais que c'est une découverte commerciale sans intérêt,
00:28où on va pas aller jusqu'au bout de la signature du contrat commercial. Pour faire simple, c'est qu'en fin de compte, nous, l'UE,
00:38on pèse pas beaucoup par rapport à la décision qui peut être prise. En plus, le patron du Kremlin préfère discuter avec Trump
00:48qu'avec donc l'UE. Et ça, c'est toujours depuis le début de cette guerre. Il faut pas rappeler. Elle a commencé il y a 3 ans, déjà.
00:58Donc voilà. Enfin on oublie ce qui s'est passé au démarrage. Et puis on oublie les différentes tentatives qui ont été effectuées par l'Élysée
01:07pour éviter donc cette guerre. Aujourd'hui, Trump veut tirer une épingle du jeu par rapport à tout ça. Et en même temps, il veut s'affirmer
01:16en tant que dirait « patron du monde ». Entre parenthèses, vous voyez, j'ai réussi à régler le conflit russe. Et voilà.
01:27Aujourd'hui, nous, nos moyens, c'est... Mais je pense que ça va être après. Il va falloir donc protéger et envoyer, comme disait Jean-Philippe,
01:39envoyer des hommes pour justement certifier la paix sur le secteur. — Ça sera peut-être dans le deal passé. — Ça sera peut-être dans le deal.
01:47— Dans le deal. C'est-à-dire que bon, toi, Donald, tu négocies la paix avec Vladimir. Et nous, on assure la sécurité derrière de l'Ukraine.
01:59— On fait le service à présent, entre parenthèses. Mais Poutine va pas arrêter. Pour moi, Poutine, vu de notre échelle... Enfin on est à 3 000.
02:11Donc vu de notre échelle, Poutine va pas rester là. Enfin je pense qu'à un moment donné, quand vous avez une personne en face de vous
02:18qui est démago, entre parenthèses, qui a l'envie de la guerre et qui s'attaque à rien au niveau des populations, enfin à un moment donné,
02:28il s'arrêtera pas là. C'est dans ses gènes, entre parenthèses. C'est dans ses gènes. Donc voilà. — Bon. Hervé. Restez avec nous un peu, Laurent.
02:36Hervé est à Antony. Bonjour, Hervé. — Bonjour. — Vous venez d'entendre, Laurent. Que dites-vous de votre côté ?
02:42— Bah je sais pas. Moi, je suis assez pessimiste, en fait, parce que ce qui est sûr, c'est que Donald Trump ne veut pas...
02:49Les Américains ne veulent pas que l'OTAN puisse menacer la Russie. Donc il n'est pas prêt à soutenir l'Ukraine, bien évidemment.
02:58C'est quand même le premier budget de défense du monde. C'est presque... C'est 900 milliards. Enfin c'est énorme.
03:07Et nous, on est tout petits par rapport à ça. On a fait quelques efforts, mais enfin c'est pas énorme. Voilà.
03:16Donc si vous voulez, je vois pas ce qu'on peut proposer, d'autant que les Ukrainiens sont, paraît-il, très dynamiques pour l'économie de guerre,
03:29avec les drones en particulier. Donc c'est quand même intéressant. Maintenant, ils disent que si les Européens ne les soutiennent pas,
03:38ils seront obligés de laisser tomber les armes dans 6 mois, quoi. Voilà. Donc je vois pas... Si vous voulez, je comprends pas.
03:45— Vous voyez pas ce qu'Emmanuel Macron peut dire à Donald Trump ? Moi non plus, on sait pas. D'ailleurs, rien n'a flûté.
03:51— Bah non, parce qu'on a peu de division. Voilà. La production de guerre, elle n'est pas enclenchée en Europe.
04:02Donc c'est quand même aveupieux. C'est quand même un rêve de penser qu'on peut convaincre quelqu'un avec des mots. Enfin voilà.
04:12— Écoutez, écoutez. Il a au moins le mérite d'essayer. On verra. Moi, je ne sais pas du tout ce qu'il a dans ses bagages, Emmanuel Macron.
04:20Personne ne sait. D'ailleurs, rien n'a flûté. C'est assez étonnant. Je pense qu'il y va avec l'accord des autres Européens.
04:29Il n'y va pas par hasard. Quant à l'Europe de la défense, on en est loin encore, malheureusement. On en est loin encore.
04:36— Depuis 1954, à mon avis, ça se fera jamais. C'est pas possible. C'est trop compliqué. Voilà.
04:42— « Ça se fera jamais ». C'est une question de volonté, ce jour pareil, Hervé.
04:46— Oui, oui. Bah oui. Mais regardez, lui-même n'a pas forcément eu beaucoup de volonté pour certains problèmes à résoudre en France.
04:51Donc voilà. C'est pour ça que je suis assez pessimiste de ce côté-là. Enfin en tout cas, je suis assez lucide.
04:57— Il y en a un tout de même qui me paraît assez volontaire. C'est le futur chancelier allemand, là.
05:04— Bah oui. Enfin bon, adieu. Écoutez, là, je sais pas. C'est tout neuf. Je ne suis pas suffisamment les actualités allemandes
05:11pour vous dire s'il va prendre des décisions. — Qui est Friedrich Merz ? Qui est Friedrich Merz ?
05:18— Oui. — Merci beaucoup, Hervé. Merci, Laurent. Merci à tous les deux. Tiens, je parlerai de tout cela.
05:24L'Europe, pour essayer d'en savoir plus avec Thierry Breton, il était au cœur. C'est lui qui avait en charge toutes les questions
05:29de défense au niveau européen quand il était commissaire. Encore quelques mois. Il sait tout ça. Donc je vais le pousser
05:36pour qu'il nous donne des informations. On a besoin de savoir pourquoi cette Europe est encore immobile, encore immobile.
05:43On nous dit « ça bouge, ça bouge, ça bouge ». Il y a un Conseil européen le 6 mars prochain. Ouais, enfin, ça bouge.
05:49Ça bouge pas beaucoup. Il est 7 h 59. 7 h 59, c'est la météo.