• il y a 7 heures

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00:00William, depuis tant d'années que vous êtes dans ce métier, vous avez forcément des amis dans le monde politique, dans le monde de ceux qui prennent ces décisions.
00:07Est-ce que vous pouvez nous rapporter des témoignages que vous avez eus ces dernières heures ?
00:12Non, pas de témoignage particulier qui mériterait d'être dit publiquement, mais des témoignages de sympathie qui manifestent effectivement le fait qu'on ne comprend pas toujours très bien.
00:26Quand je disais que c'est le public qui est méprisé, vous, dans votre émission, à cette heure-ci, en général, il y a des auditeurs d'Europe 1 qui vous appellent.
00:37Est-ce qu'ils vous disent tous que vous êtes formidables ? Une grande partie, c'est évident. Mais sinon, ils dialoguent avec vous, et vous, vous défendez votre point de vue, et eux, ils défendent le leur.
00:46Bon, très bien, et si au bout du compte, il n'y avait que des gens qui étaient contre votre émission, votre émission s'arrêterait de fait, parce que la pub ne viendrait pas.
00:57Laissez donc les téléspectateurs, c'est ce que je voulais dire hier tout simplement, laissez-les aimer ou ne pas aimer.
01:05Parce qu'à partir du moment où vous avez des millions de gens qui regardent une émission, massivement, tout d'un coup, vous avez 9 petits bonhommes qui ont décrété,
01:15à partir de quelques règles qu'ils ont édictées, que l'on peut contester, dont on peut parler, mais là, brutalement comme ça, hop, assassinés, on vous coupe le circuit.
01:25C'est ça que je ne comprends pas très bien, vous comprenez ? C'est eux qui... C'est fait pour eux, ces émissions.
01:31Et à partir du moment où ils les aiment, comment pouvez-vous leur dire non, il ne faut pas les aimer ? Ah bon ?

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