Christelle Claveleau, avicultrice à Meunet-Planches, une petite commune de l’Indre, a perdu le fruit de six mois de travail. À quelques jours seulement des fêtes de fin d’année, une bonne partie des chapons qu’elle élevait a été dérobée. Une perte importante dans son chiffre d’affaires et un coup de massue psychologique. Par crainte des vols, certains de ses collègues préfèrent même dormir sur leur exploitation.
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00:00 Christelle élève des volailles de fête sur son exploitation et propose notamment ses chapons en cette fin d'année.
00:06 Demain on va en vendre 126 et puis il en manquera 70 pour les clients.
00:13 Au moment de l'abattage des chapons, Christelle se rend compte que 70 bêtes lui ont été dérobées.
00:18 Cela représente 4000 euros de chiffre d'affaires.
00:21 Ils sont venus juste avant l'abattage donc a priori on était surveillé.
00:26 Il faut repérer les chapons et puis ils ne vont pas voler de la volaille qui est en train d'être élevée.
00:34 Ils vont attendre vraiment qu'elle soit élevée pour ne plus rien avoir à faire,
00:38 juste les prendre et puis pouvoir les abattre eux-mêmes et les revendre sur un marché parallèle.
00:43 Un coup de massue pour cette avicultrice à la veille des fêtes de fin d'année.
00:47 Juste avant Noël, c'est surtout ça ce qui est embêtant, c'est qu'il y a des clients qui avaient commandé
00:52 donc qui n'auront pas leurs chapons pour Noël et puis c'est surtout encore une fois le temps qu'on y a passé.
00:58 C'est désolant de voir notre travail qui part.
01:02 Par crainte des vols, certains de ses collègues préfèrent même dormir sur leurs exploitations.
01:06 En l'espace de cinq ans, c'est la deuxième fois que cette éleveuse est victime d'un vol de volaille.
01:11 Christelle espère être remboursée et réfléchit déjà à réinvestir dans des portails et de la vidéosurveillance plus performante.
01:19 [Musique]
01:23 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]