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Erik Tegnér sur la mexicanisation de la France décrite par Pierre Noizat : «On peut se relever d'une crise économique mais jamais de la perte d'identité d'un peuple», dans 100% Politique

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Transcription
00:00Oui, la raison, ça me fait penser à Solzhenistin qui expliquait effectivement qu'on peut se relever d'une crise économique,
00:07mais jamais de la perte d'identité d'un peuple.
00:09Et c'est un peu ça qui ressort de ce témoignage.
00:11Et moi, ce que je veux souligner, c'est que de plus en plus, on voit des membres de familles de victimes qui prennent la parole.
00:17Parce qu'ils voient que la gauche, à chaque fois, parle à leur place et instrumentalise en expliquant qu'il ne faut surtout pas instrumentaliser les victimes.
00:25Je pense, par exemple, on en avait parlé la semaine dernière, à la femme du gendarme Eric Comine,
00:30qui est décédée l'année dernière, percutée et fauchée par une voiture, et qui avait dénoncé l'inaction de l'État,
00:37qui jugeait que l'État était responsable par son laxisme.
00:40Et donc, c'est intéressant que ce père de famille fasse la même chose d'une certaine façon, en ayant un discours, pour que ça soit clair.
00:47Et moi, j'invite vraiment les familles des victimes à faire la même chose, même si c'est très dur.
00:50Je pense, par exemple, que sur le terrible drame de Crépole, pour le coup, c'est beaucoup plus difficile,
00:55parce qu'évidemment, ce sont des communautés qui ont pris beaucoup de pression, beaucoup de tensions,
01:01et qui ont du mal, je le sais, à pouvoir s'exprimer sur le sujet.
01:04Et du coup, d'autres journalistes de gauche parlent à leur place et réinventent l'histoire.

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