Retrouvez la chronique d'Elisabeth Levy
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Maxime Liedot.
00:04Et croyez-moi, là c'est parti déjà dans le studio, le débat avant le débat.
00:07Rebonjour Elisabeth Lévy.
00:09Bonjour à tous.
00:10La carte blanche, cette fois-ci c'est du Parlez-Vré, c'est du Elisabeth Lévy tout craché,
00:15le racisme anti-blanc exposé.
00:17Où ça ? A l'université, pas n'importe laquelle, celle de Grenoble.
00:21Oui alors je vais quand même être, je vais dire la vérité, c'est vous qui m'avez dégoté.
00:26Je vous en remercie, qui m'avez attiré mon attention.
00:30Et il est très bien raconté, il faut le dire aussi, par Paul Sugine dans Le Figaro.
00:34C'est de là que je retire mes informations.
00:36Donc l'UGA, l'université Grenoble, organise chaque année le mois de l'égalité.
00:40C'est bien sûr la mission prioritaire de l'université.
00:44C'est pour ça que les étudiants y vont.
00:46Bon, de toute façon, c'est très bien l'égalité.
00:49Donc ils pourraient faire le mois de la liberté de temps en temps.
00:52Enfin bon, elle invite donc les étudiants et le personnel à s'engager, je vous le donne en mille,
00:57contre le racisme, les discriminations, c'est tellement original.
01:01On dirait Cannes.
01:02On dirait Cannes.
01:04Donc ça a donné lieu à une quarantaine d'inscriptions que l'on me dit artistiques,
01:09qui sont placées dans la galerie des amphithéâtres.
01:12Alors je vous lis les plus amusantes.
01:14Le monde à mal, normal, il est dirigé par des blancs et des mâles.
01:18La terre est monochrome comme un arc-en-ciel.
01:21C'est poétique ça.
01:22Le racisme est juste blanc.
01:25J'aimerais grand remplacer le gouvernement français.
01:28Ça c'est politique.
01:29Quel courage.
01:31C'est vraiment du décolonialisme pour les nuls, dirais-je.
01:35Oui, et puis il y a aussi, Versailles a été construite par du travail d'Arabas.
01:39Voilà, c'est vraiment le décolonialisme pour les nuls.
01:42Et bon, c'est quoi la détestation de la France et la volonté proclamée d'effacer sa culture ?
01:48Tout ça, on connaît.
01:49Bon, et puis bien sûr, c'est du racisme quand on nous dit que les blancs c'est très mal.
01:53Mais ça c'est le bon racisme.
01:55Comme le disait Orwell, tous les hommes sont égaux,
01:58mais certains, visiblement allugés à son moins égaux que d'autres.
02:02Et le blanc est donc coupable et symétriquement, pour les racisés,
02:06comme ils disent, tout est permis, la volonté de suprématie, le racisme, le sexisme, etc.
02:11Alors, tout ce patron, c'est ça qui est amusant, a été accroché début mars.
02:17Eh bien, mi-mai, l'Uni, le syndicat de droite se réveille,
02:20ils sont réactifs, les petits gars,
02:23et lancent une pétition.
02:26La présidence de l'université, tout aussi réactive,
02:29jure qu'elle n'avait pas vu les messages problématiques.
02:32Ils devraient quand même aller se balader de temps en temps sur leur campus,
02:36disent que ces messages ne reflètent pas les valeurs de l'université,
02:39et promet de faire disparaître tout ça.
02:43Non, mais vous me voyez arriver, Elisabeth,
02:44il y a ceux qui vont vous dire, non mais d'accord,
02:46mais c'est dans une université de sciences politiques, à Grenoble,
02:50est-ce que tout ça n'est pas très anecdotique ?
02:52Alors, je dirais oui et non.
02:53Mais d'abord, moi, on a envie de rire, et puis on a ri, d'ailleurs,
02:56on ne va quand même pas non pleurer à chaque fois,
02:58tellement c'est niais.
02:59Parce que c'est quand même ça, le problème,
03:01c'est qu'au temple du savoir, qu'on nous fasse de telles niaiseries.
03:05Mais c'est quand même, là où ce n'est pas complètement anecdotique,
03:08c'est que cette bouillie idéologique,
03:10c'est celle-là dont est gavée une jeunesse qui est travaillée par l'extrême-gauche,
03:14une jeunesse étudiante,
03:16et au-delà, les petits bourgeois qui se prennent pour des révolutionnaires
03:19en votant LFI.
03:21Françoise connaît très bien ça !
03:23Je ne suis pas...
03:24Je n'en ai pas d'attaque pendant la croix.
03:25Non, au contraire, non, elle ne les connaît pas parce qu'elle en est, non.
03:28C'est une croix de l'intérieur, oui.
03:29Elle les a côtoyées.
03:31Oui, oui, bien sûr, bien sûr.
03:32Il y a les mains à l'extrême-droite.
03:34Je ne suis pas sûr, évidemment, que ça touche la grande masse des étudiants
03:38qui doivent savoir sans doute
03:39qu'un diplôme en colonial studies ou en gender studies,
03:43parce qu'ils le disent toujours en anglais, c'est plus chic,
03:45sont peu demandés par les entreprises.
03:48Mais, et j'en ai parlé avec un ami qui est professeur à la Sorbonne,
03:51là ça en prègne, me dit-il,
03:52c'est quand même plus prégnant dans le fond,
03:55dans certaines facs, dans les administrations,
03:57dans le corps enseignant,
03:58et certaines universités,
04:00vous savez, par le jeu du recrutement par cooptation,
04:03sont devenues de véritables forteresses idéologiques,
04:06plutôt en sciences humaines,
04:07mais pas que.
04:08Et je vous parie d'ailleurs qu'à l'UGA,
04:10là, il est difficile de trouver un prof
04:12qui ne pratique pas l'écriture inclusive
04:14et qui ne trouve pas ses trucs de point E, point S, etc.
04:17Bon, il est trop tôt, donc,
04:19au moins on peut dire ça,
04:20il y a quelques mois, c'était la grande épidémie,
04:22tout le monde voulait proclamer la fin du wokisme,
04:24j'ai même hésité à le faire à la une de causeurs,
04:26je vous le dis.
04:27Voilà, sur fond de triomphe Trumpiste,
04:31et puis ils avaient subi quelques revers,
04:32alors vous savez,
04:33on a vu les rondelles,
04:34le printemps est tout le reste.
04:35C'est bon instinct, journalistes.
04:36Eh bien non, généralement,
04:38là, c'est plus sérieux quand même,
04:39à coquiner à l'islamisme,
04:40il sévit sur plusieurs campus,
04:42avec toujours les mêmes méthodes assez staliniennes,
04:44la censure, l'intimidation,
04:46le refus du débat,
04:47la pression physique,
04:49la pression, si vous voulez,
04:50pour empêcher les autres de s'exprimer.
04:52Alors bien sûr, il y a une résistance,
04:53il y a des professeurs courageux
04:55qui refusent de céder,
04:56comme par exemple Fabrice Balanche à Lyon 2,
04:58mais il y en a beaucoup d'autres,
04:59il y a beaucoup de gens,
05:00de professeurs qui continuent à...
05:03Oui, oui, non, mais ne minimisez pas...
05:05Ne minimisez pas...
05:06Le débat dans 15 secondes.
05:07Le problème, en fait, c'est la lâcheté des institutions,
05:09la lâcheté, quand même, du gouvernement
05:11qui préfère généralement regarder ailleurs,
05:13rappelez-vous, la mission sur l'islamo-gauchisme,
05:16le CNRS a envoyé balader Mme Vidal,
05:19et fermer le banc,
05:21ça n'existe pas, le wokisme,
05:23ça n'existe pas, l'islamo-gauchisme,
05:24ça n'existe pas, voilà,
05:26et le gouvernement cède donc à tout ce petit monde
05:28qui, entre nous, soit dit,
05:30est payé par l'argent public,
05:32pour fustiger le capitalisme,
05:34l'esclavagisme, le colonialisme et la France,
05:37eh bien, au risque d'être mesquines,
05:39en plus, je ne vois pas pourquoi
05:40les contribuables français,
05:42quelles que soient leurs origines
05:43et leurs couleurs de peau,
05:44devraient payer de pseudo-artistes
05:46pour cracher sur la France.
05:48Elisabeth Lévy, François Nevois, ça y est,
05:50vous pouvez respirer un grand coup.
05:51Non, mais je...
05:52J'écoute, Elisabeth, oui, je siffle,
05:55parce que toutes les générations ont leur combat,
05:57écoutez, qu'est-ce que vous auriez fait, moi ?
05:58Vous auriez fait quoi comme éditorialiste
06:01dans les années 70,
06:03aux Etats-Unis, si vous voulez,
06:04contre la guerre du Vietnam ?
06:05Honnêtement, toutes les générations
06:07ont leur combat.
06:07Est-ce que c'est vraiment un combat ?
06:08Mais non, mais écoutez,
06:10soyez, soyez, soyez, soyez...
06:11Non, écoutez, vous n'allez pas
06:12vous y mettre, vous non plus.
06:13Vous n'allez pas nous faire...
06:14Non, mais un combat,
06:14vous n'allez pas...
06:15Vous n'allez pas débatre en disant
06:16aux gens de ne pas s'y mettre.
06:17Vous ne pouvez pas débatre en disant
06:18aux gens de ne pas penser comme ils font.
06:20Non, mais vous êtes tous les deux d'accord.
06:23Il y en a un qui dit tu,
06:24l'autre qui dit assomme.
06:24Je peux, moi, me défendre.
06:26Lui, il donne les idées de sujets.
06:28Vous les développez le matin.
06:29Oui, c'est le procès du matinal.
06:30Non, mais je peux quand même vous dire
06:32que ça ne casse pas quand même
06:33trois pattes à un canard.
06:34Je dis que toutes les générations étudiantes
06:36ont des compagnes.
06:37Est-ce qu'on en est, là ?
06:38Non, mais en plus, Elisabeth,
06:40vous l'avez fait sur le mode que j'adore,
06:43c'est-à-dire sur le mode,
06:44bon, on ne va pas pleurer,
06:45ce n'est pas si grave.
06:46Les slogans ne sont pas si graves.
06:48Moi, il me semble quand même
06:48que ce qui s'est passé à Harvard,
06:50dans les universités américaines
06:52ou à Columbia,
06:52est bien plus grave, si vous voulez,
06:54que ces trois panneaux,
06:56la jeunesse, elle s'engage,
06:58elle a besoin de cause,
06:59elle s'engage.
07:01Tirer des conclusions
07:02sur l'existence d'un racisme anti-blanc,
07:04vous savez, je trouve qu'il faut
07:05faire très attention.
07:07Le racisme anti-blanc, pour moi,
07:08n'existe pas.
07:09Il n'a jamais existé.
07:11Quand vous êtes blanc dans le métro
07:12ou dans le RER
07:13et que vous arrivez de banlieue,
07:14vous avez moins de chances, quand même,
07:16de vous faire contrôler
07:17que quand vous appelez Boubacar
07:18et même si vous allez à la fac
07:20parce que vous êtes en doctorat
07:21ou en master,
07:21eh bien, on va quand même
07:23vous demander notre pièce d'identité.
07:24Donc, il faut rester,
07:26garder, raison garder.
07:28Merci, je vais répondre.
07:29Alors, il y a deux choses, Françoise.
07:31Je voudrais vous le dire gentiment.
07:33Vous avez parfaitement le droit
07:34de ne pas être d'accord avec moi
07:35sur l'existence du racisme anti-blanc.
07:37Mais, vous n'avez pas le droit
07:39de me dire que je ne pense pas
07:40ce que je pense
07:41ou que je le pense
07:41parce que je suis stupide
07:42ou que je fais n'importe quoi.
07:44Je suis désolé.
07:46Moi, je pense que c'est grave.
07:47Je pense qu'il existe
07:48un racisme anti-blanc.
07:50Écoutez, il suffit
07:51d'aller demander
07:52des témoignages d'élèves.
07:53D'accord ?
07:54Dans des cours de récré.
07:55Vous, vous trouvez ça
07:56d'aucune importance ?
07:57C'est les causes de la jeunesse ?
07:58Ben non.
07:59Les causes de la jeunesse,
08:00d'appeler face de craie,
08:01si vous voulez,
08:02des mômes,
08:02ben oui, ça ne vous gêne pas.
08:04Mais si c'était dans l'autre sens,
08:06qu'est-ce que vous ne diriez pas ?
08:08Je n'ai pas fini.
08:09C'est dans l'autre sens.
08:09Je n'ai pas terminé, merci.
08:11Non mais, je veux dire,
08:12sinon, je n'y arrête pas.
08:14La deuxième chose,
08:16si vous voulez,
08:16c'est que vous dites
08:17ce slogan,
08:17ce n'est pas très grave.
08:18Eh bien, moi,
08:19je pense que dans un pays,
08:21si vous voulez,
08:21entretenir la haine
08:22de ce pays
08:23dans le climat actuel
08:24dans les années 70,
08:26d'accord ?
08:27Il est effectivement
08:28les anti-militaristes
08:30sont effectivement
08:32la minorité.
08:32Aujourd'hui,
08:33je vais vous dire un truc,
08:34je suis persuadé
08:35que Brassens
08:36taperait sur les walks,
08:37il ne taperait pas
08:38sur les flics,
08:39il ne taperait pas,
08:40je suis sûre,
08:41parce que la minorité
08:43agissante,
08:46les minorités hargneuses
08:47ont toujours fait l'histoire.
08:49Moi, ces gens
08:49me font peur.
08:50Vous avez le parallélisme
08:53des femmes,
08:53vous m'expliquez
08:54que les violences physiques
08:55et verbales,
08:56mais regardez,
08:57les syndicats de droite
08:58et d'extrême droite,
08:59c'est exactement la même chose.
09:00Rien n'a changé
09:01depuis les années 60,
09:02Antoine Inter,
09:03tout le monde
09:04se donnait rendez-vous
09:04au réfectoire
09:05pour aller se taper dessus
09:06l'extrême gauche
09:07contre l'extrême droite.
09:08Vous avez l'impression
09:09qu'on redécouvre la Lune ?
09:12Qui de gauche
09:12a été interdit
09:13de parler dans les universités ?
09:15Jean-Luc Mélenchon
09:16à Lille,
09:17par exemple,
09:17Jean-Luc Mélenchon
09:18et Rima Hassan
09:19ont été interdits
09:19de conférence à Lille
09:20et j'ai trouvé ça
09:21aussi débile
09:22que quand on interdit
09:23à Alain Fickelcrote
09:24d'aller à la Sorbonne.
09:25Je vais vous répondre.
09:27À Lille,
09:28c'est l'université
09:30qui a tort
09:30a fait cela.
09:31Je sais,
09:32vous étiez d'accord
09:33avec moi là-dessus.
09:34D'accord, à Lille,
09:34vous voyez,
09:35il y a une virgule
09:36après cela,
09:37donc il y a une fin de phrase.
09:38À Lille,
09:39c'est en revanche,
09:40qu'est-ce qui s'est passé
09:41à la Sorbonne
09:41quand ils ont voulu
09:42empêcher une représentation
09:44des Gilles ?
09:45Oui, très vite.
09:46Combien de fois
09:47Mme Badinter,
09:48parce qu'elle n'est pas
09:49de la bonne gauche,
09:50combien de fois
09:50ces gens-là
09:51sont interdits de parler ?
09:52Il y a une atmosphère
09:53dans certaines facs
09:54qui est intolérable.
09:56Mais bon.
09:56Ça, c'est du débat,
09:57vous voyez.
09:58Vous l'écoutez seulement
09:59sur Sud Radio,
10:00ça, Françoise de Goye,
10:01Elisabeth Lévy.
10:02Et en plus,
10:02ce n'est que le début
10:03parce que figurez-vous
10:04que l'épisode
10:05de François Bayrou
10:06devant, évidemment,
10:07devant la commission d'enquête
10:08à propos de l'affaire Bétarame
10:09fait du débat
10:10ici même dans ce studio
10:11et ce sera à nouveau
10:12entre Elisabeth Lévy,
10:14Françoise de Goye
10:14et Benjamin Gless
10:15qui nous rejoignent.
10:16Une bonne chronique,
10:16c'est celle qui vous fait réagir.
10:17Celle de Françoise
10:18m'a fait bon dire.
10:20Exactement.
10:208h21 sur Sud Radio,
10:22la bonne humeur est là.
10:23Merci de nous avoir choisis
10:24pour vous réveiller.
10:25A tout de suite.