Retrouvez la chronique d'Elisabeth Levy
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04– Elisabeth Lévy, bonjour. – Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
00:07– Alors, nous revenons sur l'attentat terroriste
00:10qui a fait un mort et cette blessée à Mulhouse.
00:13Alors, qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:16– Evidemment, on s'habitue, parce qu'il n'y a pas une semaine,
00:19en réalité, sans qu'il y ait un attentat islamiste en Europe,
00:23qui est généralement commis par un demandeur d'asile ou un réfugié.
00:27Alors, la singularité, je dirais, de celui-là,
00:30c'est que le régime a le sang de ce héros portugais, Lino.
00:36Je sais qu'il s'appelait Lino, mais je n'ai pas noté son nom, désolé.
00:40Donc, en tous les cas, si ce monsieur est mort,
00:44je crois qu'il y a des gens à Alger qui en sont absolument responsables.
00:48Bien sûr, on peut, comme d'habitude, dire qu'il y a les failles de notre droit
00:51qui interdit d'incarcérer, en réalité, un homme qui était jugé dangereux
00:55en attente d'expulsion, mais il semble que cette fois,
00:58les services de l'État aient fait leur boulot,
01:00qu'il n'y avait pas de trou dans la raquette.
01:02Le problème, c'est la raquette elle-même, bien sûr.
01:05Alors, parce que ce Brahim a été refusé dix fois, d'après le ministre de l'Intérieur,
01:12dix fois, on leur a dit, soyez sympathiques, reprenez-les,
01:15et dix fois, ils ont dit non.
01:17En gros, ce pays, quand même, interdit son territoire à l'un de ses ressortissants,
01:22donc ils piétinent, parce que c'est quand même un droit d'entrer dans son pays,
01:26c'est un droit fondamental, et bien donc ces droits fondamentaux sont piétinés,
01:30mais évidemment, il n'y a pas de Cour Européenne des Droits de l'Homme à l'horizon.
01:34C'est à nous de nous débrouiller donc avec des malfraits et des tueurs
01:38à qui nous ne devons strictement rien.
01:41Et Boalem Sansal, un otage français, a entamé hier une grève de la faim,
01:46vous savez pourquoi ?
01:48Parce que les Algériens lui demandent de changer d'avocat
01:50et d'en prendre un qui ne soit pas juif.
01:52Vraiment, c'est le pompon ce régime.
01:54Alors bien sûr, Bruno Retailleau, Patrick Stefanini, Jordan Bardella,
02:00enfin toute la droite en réalité, appellent à changer de ton
02:04et à créer un rapport de force. Amen.
02:06– Oui, parce que ça fait des mois que j'entends ça.
02:08– Oui, exactement.
02:10– Alors l'affaire Sansal aurait dû entraîner des sanctions financières.
02:14– L'affaire Sansal aurait dû...
02:16– Je ne sais pas moi.
02:18– Le gel des visas.
02:20– Non mais bien pire, renvoie des ambassadeurs,
02:22on remet au niveau des chargés d'affaires.
02:24Il fallait faire la totale.
02:26Les sanctions, le gel des visas, la permeture des consulats,
02:30parce qu'en plus de Boalem Sansal, ils nous font tous les deux matins
02:34maintenant le chantage aux OQTF pour lesquels ils exigent
02:38de laisser passer consulat qu'ils ne donnent pas
02:40alors que ces gens ont des papiers en bonne et due forme.
02:42Bon, la question Jean-Jacques en réalité,
02:44ça n'est pas ce qu'il faut faire, tout le monde le sait.
02:46Ça a été dit mille fois par les spécialistes du dossier.
02:50La question c'est pourquoi on ne le fait pas ?
02:52Alors je crois qu'il y a évidemment des intérêts, attention,
02:56il y a des relations commerciales, sécuritaires, etc.
02:58Mais il y a aussi, je dirais, une espèce d'idéologie,
03:02de psychologie, d'une espèce de grande constellation
03:06qui est un peu la gauche, certains médias, le Quai d'Orsay,
03:10si vous voulez, tout ce petit monde qui pense si bien.
03:12On a fait tellement de mal aux Algériens
03:14et si on s'énerve, ils vont s'énerver encore plus.
03:16On a même des voix insoumises hier, quand même,
03:18je vous le dis pour qu'on rie un peu,
03:20de temps en temps,
03:22qui nous expliquent que si le criminel, le tueur de Mulhouse
03:26avait été expulsé,
03:28ben vous savez, ça n'aurait pas été bien
03:30parce qu'il aurait pu commettre des attentats en Algérie,
03:32donc il vaut mieux le garder chez nous.
03:34Ça c'est vraiment très généreux
03:36avec l'habit des autres
03:38et vous savez, en plus, il y a ces influenceurs,
03:40aujourd'hui il y en a deux
03:42qui passent devant les tribunaux
03:44et qui devront répondre de leur diatribe,
03:46appel à la haine, au viol, au meurtre, etc.
03:48Mais il serait horriblement stigmatisant
03:52de se demander combien il y a d'influencés
03:54qui écoutent ces influenceurs.
03:56La réalité,
03:58pardon, il y a certainement des raisons
04:00qui m'échappent, mais la réalité c'est que j'ai le sentiment
04:02que nous sommes gouvernés
04:04par des lâches, ou pour le dire plus poliment,
04:06par des herbivores,
04:08qui sont incapables de nous protéger des carnivores
04:10qui nous entourent, qui s'appellent Trump, Poutine
04:12ou Théboune.
04:14Et cette soumission, je dirais, est vraiment incarnée
04:16par le ministre des Affaires étrangères,
04:18Jean-Noël Barraud. Voilà ce qu'il répond
04:20à Bruno Retailleau, et c'était dans le point.
04:22Ce qui nous intéresse,
04:24c'est la sécurité des Français,
04:26pas le rapport de force pour le rapport de force.
04:28Quand on agit unilatéralement,
04:30ça ne fonctionne pas.
04:32Nous, nous agissons par la diplomatie
04:34avec une palette d'outils dont nous parlons
04:36et d'autres dont nous ne parlons pas.
04:38Eh bien, grâce à cette merveilleuse
04:40palette d'outils,
04:42Brahim a été libre en France
04:44et Boilem Sansal est
04:46incarcéré en Algérie.
04:48Alors, Jean-François Aquelli,
04:50que pensez-vous de tout cela ?
04:52Des faits précis,
04:54nous avons à peu près
04:56900 000 ressortissants
04:58algériens et
05:00binationaux franco-algériens
05:02sur le territoire.
05:04Ça, c'est un principe de réalité, ça fait du monde.
05:06Il y a effectivement, ce que décrit
05:08très bien Elisabeth Lévy,
05:10ce sentiment de culpabilité
05:12irrésolu depuis
05:14la fin de la guerre d'Algérie.
05:16Ça fait quand même un bon moment,
05:18on va dire.
05:20C'est Édouard Philippe
05:22de Mémoire qui, le 1er, a proposé
05:24que l'on
05:26mette fin aux accords
05:28du 27 décembre 1968,
05:30qui ont été révisés et toilettés depuis
05:32et qui permettent l'accession
05:34en fait à ces facilités
05:36pour les ressortissants algériens.
05:38À un moment donné, effectivement, il va falloir faire
05:40preuve de fermeté, même de façon
05:42symbolique. Ce n'est pas parce qu'on va renoncer
05:44à ces accords que ça changera le problème,
05:46que le retour des OQTF
05:48sera effectif, mais il faut montrer
05:50une forme de fermeté à l'égard du pouvoir
05:52algérien qui, je vous le rappelle,
05:54fait de la politique intérieure sur le dos
05:56de la France, parce que c'est ça l'histoire.
05:58Si le langage est aussi
06:00dur à notre égard, c'est parce que
06:02le pouvoir algérien veut maintenir
06:04la pression. Il cultive le nationalisme.
06:06Non, mais attendez, le nationalisme
06:08ce n'est pas forcément paranoïaque.
06:10Il cultive une version totalement
06:12mensongère
06:14de l'histoire.
06:16Il n'a rien d'autre à offrir à leur peuple.
06:18La seule réponse, c'est le langage de fermeté.
06:20Effectivement, mystérieusement, qui n'est pas du tout
06:22mis en application. Ce n'est pas le langage.
06:24Non, mais à ce stade, excusez-moi.
06:26Bois l'aime sans salle. Des actes de fermeté.
06:28Moi, je pense
06:30qu'il faut sortir tous azimuts.
06:32Il faut fermer des consulats.
06:34On ne va pas décarrer la guerre à l'Algérie.
06:36Non, j'ai dit tous azimuts.
06:38Écoutez, c'est simple.
06:40La fin des accords serait un acte
06:42puissant.
06:44Il faut quand même rappeler
06:46que les accords déviant prévoyaient
06:48que les pieds noirs
06:50pouvaient rester en Algérie
06:52et ils se sont assis
06:54dessus. Ils ont été massacrés.
06:56Je parle des
06:58pieds qui ont été massacrés et certains pieds noirs aussi.
07:00Les accords déviants ont été
07:02saccagés dès le départ.
07:04Nous, nous n'avons pas toujours très bien
07:06traité les Harkis non plus lorsqu'ils sont revenus en France.
07:08D'accord, excusez-moi, mais là,
07:10il y a un moment, arrêtons.
07:12Il ne s'agit pas
07:14de s'auto-décerner
07:16des mauvais points. Il s'agit d'expliquer.
07:18Si vous voulez que c'est bon,
07:20les comptes doivent peut-être
07:22solder.
07:24C'est aux Algériens, maintenant, d'arrêter de raconter
07:26n'importe quoi et d'arrêter de se
07:28servir de la France pour justifier
07:30tous leurs errements, mais moi,
07:32je suis vraiment pour qu'on aille
07:34à un niveau très dur. Écoutez,
07:36on leur ouvre des consulats tous les 4 matins.
07:38Je ne sais pas... – 4 matins, peut-être pas,
07:40mais on a ouvert des consulats. – On en a ouvert plein.
07:42Il y a plein de choses
07:44qu'on peut faire. Pourquoi on ne gèle pas leurs avoirs ?
07:46Là, franchement, ils vont moins rigoler.
07:48– Oui. Non, non, mais il y a des leviers.
07:50C'est évident qu'il y a des leviers. – Et pourquoi on ne fait pas ?
07:52C'est ça, ma question. – Écoutez,
07:54c'est une bonne question. Dès que j'ai Retailleau...
07:56Le ministre Retailleau
07:58va bien nous dire pourquoi il n'y arrive pas.
08:00Parce que... Moi, c'est la question
08:02que je pose. – Ils l'ont entendu sur Noël-Baron.
08:04– Pourquoi est-ce qu'on n'y arrive pas ? Bon.
08:06On va demander à Retailleau,
08:08qui va venir le 18 mars, je vous le dis ici,
08:10même à votre place. Donc
08:12ça y est, la date est trouvée.
08:14Donc il nous dira.
08:16D'ici là, il va se passer beaucoup de choses, peut-être.
08:18– Moi, je crois quand même qu'il y a un esprit de soumission.
08:20Si vous voulez, dans une partie des élites
08:22françaises, il y a surtout
08:24« écrasons-nous parce que
08:26on est très mauvais
08:28et on est très faible ». Franchement,
08:30c'est honteux, quoi. – Eh bien, nous verrons
08:32cela. Il est quelle heure ? Il est 8h20.
08:34Vous êtes sur l'antenne de Sud Radio.
08:36Vous voulez vous exprimer, vous aussi ?
08:380826 300 300. A tout de suite.