Le chef de l'État signe son retour dans la vie quotidienne des Français ce soir lors d'une émission sur TF1. Le président tente de reprendre la main en annonçant probablement une consultation des Français. Plusieurs sujets sont sur la table comme la fin de vie ou l'interdiction des écrans pour les plus jeunes.
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00:00Alors là-dessus, il dit « Pourquoi pas un référendum sur des réformes de Bayrou sur le plan économique et social ? »
00:06Mais bon, il ne s'avance pas beaucoup plus que ça.
00:08Non, et justement, quand il dit ça, il est encore dans cet entre-deux entre le président officiel et le Premier ministre réel qu'il a été pendant cette soirée.
00:20Puisque là-dessus, François Bayrou lui-même fait comprendre qu'il travaille, mais qu'il ne dit toujours pas ce qu'il a décidé.
00:28On est censé le savoir le 14 juillet.
00:31Il n'a pas donné son plan d'ensemble.
00:33Non, et il n'y a pas un référendum sur ce qui est quand même aujourd'hui la question numéro un, c'est-à-dire sur le déficit budgétaire et la crise financière.
00:44C'est clairement ce qui a manqué. On ne lui a même pas posé la question.
00:47C'est ça qui était tronc.
00:48Il n'y a pas de référendum sur les retraites, mais en revanche, sur la question, il s'est même justifié en disant qu'on avait besoin de dépenser.
00:58Autant d'argent, je pense qu'on peut pouvoir faire des réformes, continuer à faire des réformes.
01:03C'est un peu étonnant comme justification.
01:05C'est Agnès Verdier-Mollinier qui l'a interrogé effectivement là-dessus et sur l'explorant de la dette et sur sa responsabilité.
01:10On ne lui a pas posé la question, alors qu'on l'attendait, même si on savait qu'il n'était pas favorable, on l'attendait sur la question des déficits publics et sur la dette.
01:15Il a donné des explications, mais il n'a pas été jusqu'au bout de son raisonnement, ou du moins, on ne lui a pas donné les moyens d'aller jusqu'au bout.
01:21Et surtout, il n'a pas dit qu'elle était dans son esprit la façon d'en sortir, qu'elle était les contre-mesures.
01:28Non, non, puisqu'on l'économie, on n'a rien.
01:30On est d'accord, il y a eu une explication, une justification de sa politique.
01:35Il a juste expliqué pourquoi il fallait continuer cette réforme des retraites, parce que c'était le poste le plus important.
01:40Avec son graphique, lui aussi, sur les 1000 euros, vous avez 253 euros qui représentent les retraites.
01:46Et c'est là-dessus qu'on peut faire les économies.
01:47Mais en revanche, sur où faire les économies, sur les 40 milliards qu'il faut trouver d'ici 2026, ou les 100 milliards d'ici 2029,
01:55là, pour l'instant, on est toujours dans l'inconnu.
01:58Or, François Bayrou, il doit présenter son plan de redressement des finances publiques, c'est en juillet, c'est dans deux mois.
02:04On est toujours dans l'inconnu, mais j'en reviens à cette phrase, parce que c'est vrai que ça a été une proposition de François Bayrou,
02:09qui avait dit pourquoi pas soumettre le budget aux Français à un référendum.
02:14Emmanuel Macron avait balayé cette possibilité-là.
02:16Ce soir, il y a quand même des propos ambiguës.
02:17Il dit pourquoi pas un référendum sur des réformes de Bayrou sur le plan économique et social.
02:22Les réformes économiques et sociales, ce n'est pas forcément le budget.
02:25François Bayrou, dans son exposé, expliquait qu'il fallait aussi un nouveau pacte productif en France
02:30pour qu'on recrée de la richesse et de la croissance qui remplissent les caisses de l'État.
02:34Donc peut-être qu'Emmanuel Macron ouvre la porte à un référendum sur quelque chose de plus global,
02:39qui serait une sorte de pacte de relance économique, dont il y aurait évidemment à l'intérieur une dimension budgétaire,
02:44mais pas seulement, où il y aurait aussi cette dimension économique.
02:47Par ailleurs, il y a quand même deux annonces assez fortes ce soir qui vont faire parler beaucoup les oppositions.
02:52C'est installer des bombes nucléaires françaises dans les pays européens qui le demanderont,
02:57après discussion, payées par ces pays, mais sous contrôle, évidemment, français.
03:01Ça, c'est quand même un changement assez énorme, une évolution énorme de notre doctrine et de la sécurité en Europe.
03:07Et puis, dans une moindre mesure, mais c'est aussi une annonce sécuritaire,
03:09Bruno parlait de la discussion avec Robert Ménard, louer des places de prison,
03:13en Allemagne, en Espagne, en Estonie, même suggérer Ménard,
03:16des places de prison vides pour vider un peu les nôtres.