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Avec Laurent Jacobelli, député de Moselle, vice-président du groupe RN à l'Assemblée nationale et porte-parole du RN

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-05-13##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Maxime Liedot.
00:07Bonjour Laurent Jacobelli.
00:08Bonjour Maxime Liedot.
00:09Député de Noël, vice-président du groupe Assemblement National à l'Assemblée Nationale et porte-parole du parti.
00:16Ces derniers jours ont été marqués par une violence absolument tinouille.
00:18On en parlait encore ce matin avec le président du département de Haute-Savoie.
00:22Une violence totalement désinhibée.
00:24Un pompier entre la vie et la mort après avoir tenté tout simplement d'avoir un rodéo sauvage, tenté de l'arrêter.
00:31Et puis ces pompiers qui sur une intervention se font taper au visage, aux côtes.
00:36Qu'est-ce que c'est ? C'est un ensauvagement ? C'est de la barbarie comme l'a dénoncé Bruno Retailleau ?
00:40Les monuments, on est où ?
00:42Oui c'est de la barbarie, c'est de l'ensauvagement.
00:44C'est une société qui constate malheureusement aujourd'hui impuissante les effets néfastes du laxisme.
00:5040 ans de laxisme, 40 ans d'excuses, 40 ans de permissivité.
00:53Voilà ce que ça donne.
00:55Ça donne des jeunes qui n'ont plus le respect de rien, plus le respect de nos pompiers qui se battent pour protéger des vies,
01:01plus le respect de l'autorité représentée par nos forces de l'ordre, plus le respect de la République représentée par les élus.
01:06Ils veulent massacrer, agresser, tabasser parce qu'ils ont une violence en eux que la justice ne réprime plus.
01:13Moi j'ai une pensée pour ces 1500 pompiers qui chaque année se font agresser.
01:18Donc 78% des pompiers sont en plus des sapeurs-pompiers qui sont volontaires.
01:21C'est-à-dire qu'il y a des gens qui travaillent, qui à côté donnent du temps pour sauver les autres
01:27et qui ont comme seule récompense de la part de ces racailles, de ces voyous, de se faire agresser.
01:33Ce n'est plus tenable.
01:33Mais alors Laurent Jacobelli, qu'est-ce qu'on fait ?
01:35Parce qu'on entendait, et on voit ce matin encore la une du Parisien, le cri de détresse des sapeurs-pompiers.
01:40Qu'est-ce qu'on fait ?
01:41On va jusqu'à les équiper par exemple de gilets par lame, de gilets par balle, de caméras piétons ?
01:46C'est-à-dire qu'on les militarise d'une certaine manière ? Vraiment, on va aller jusque-là ?
01:49Mais on va aller jusque-là sur les pompiers, puis après les médecins, puis après les facteurs.
01:52Enfin, ce qu'il faut c'est mettre fin à cette spirale infernale.
01:55Quand un jeune, ou un moins jeune d'ailleurs, fait un rodéo,
01:58il faut donner à nos policiers les moyens de le poursuivre, d'aller au contact et puis de l'arrêter.
02:04Vous êtes d'accord sur ça ? Bruno Retailleau dit en fait systématiquement on doit les poursuivre.
02:08Mais Bruno Retailleau doit aller plus loin, parce qu'en parole il est toujours très bien Bruno Retailleau,
02:11mais il ne lit jamais notre programme jusqu'au bout, il ne reprend que les titres.
02:15Il faudrait qu'il lise aussi l'ensemble des mesures.
02:17Pour que ça soit efficace, il faut donner à nos policiers et à nos gendarmes la présomption de légitime défense.
02:22C'est-à-dire que si demain un gendarme blesse un jeune qui fait un rodéo,
02:26il faut partir du principe que le gendarme l'a fait dans le cadre de ses fonctions et pas avec intention de nuire.
02:31Aujourd'hui, pourquoi des policiers et des gendarmes n'agissent pas ?
02:34D'abord parce que souvent ils ont des ordres,
02:35mais aussi parce que si jamais il y a quelqu'un qui est blessé,
02:39c'est eux qui prendront, c'est eux qui iront devant le juge et sûrement pas le voyou.
02:43Cette précaution, je vous l'ai dit, est-ce que si on va vers une précaution de légitime défense,
02:47en quelque sorte, ce n'est pas le risque d'un Far West ?
02:49Mais faisons confiance à nos policiers,
02:51on est en train d'assister à une complète inversion des valeurs,
02:54protéger les voyous et condamner d'office nos policiers.
02:56Non, c'est l'inverse.
02:57Les policiers et les gendarmes sont là pour faire respecter la loi,
03:00les voyous sont là pour être empêchés de nuire.
03:03Donc remettons les choses dans l'ordre.
03:05Et puis il y a le laxisme judiciaire.
03:07Parce que beaucoup de ces jeunes qui font des rodéos,
03:09quand parfois, par miracle, ils sont arrêtés et ils passent devant le juge,
03:12parfois ils rentrent chez eux avec un simple rappel à la loi
03:14ou des peines qui sont symboliques.
03:17Or il faut maintenant que même un petit délit soit condamné
03:20et soit donne lieu à des peines, même courtes,
03:23dans des centres spécialisés pour les jeunes,
03:25de 15 jours, 3 mois,
03:26mais qu'ils comprennent qu'il y a une limite entre le bien et le mal,
03:29entre la civilité et la sauvagerie.
03:31De la sécurité, il en sera peut-être question tout à l'heure
03:33sur la prise de parole d'Emmanuel Macron au JT de TF1.
03:36Deux heures et demie pour parler de lui, de ses idées,
03:39face aux Français, bien sûr, répondre aux nombreuses interrogations.
03:43Est-ce que vous êtes content ?
03:44Ça y est, enfin, le Président va parler de politique nationale,
03:46vous allez pouvoir le confronter.
03:48Écoutez, c'est pas comme si on était en manque.
03:49En même temps, le Président de la République parle souvent
03:51et moins il est élu, plus il est rejeté, plus il parle.
03:53C'est quand même très bizarre.
03:54Beaucoup sont l'international ces derniers temps.
03:56Ça vous a peut-être manqué d'aller chercher sur le terrain de la France, du territoire.
03:59Attendez, vous savez, j'ai 55 ans, j'ai perdu cette naïveté
04:03que l'on peut avoir quand on est plus jeune.
04:05Mais j'êtes pourtant à 55 ans.
04:05Je vous confirme, dans la tête en tout cas.
04:07Mais je sais que le Président de la République va venir ce soir
04:09pour redorer son image, pour essayer d'hypnotiser et d'endormir les Français.
04:13Qu'est-ce qui va en sortir ?
04:14Est-ce qu'on va avoir des mesures claires sur l'immigration ?
04:16Évidemment non.
04:17Est-ce qu'il va nous parler de sécurité
04:18et annoncer qu'enfin, le laxisme s'est fini et que la fermeté revient ?
04:22Il ne peut pas reprendre le programme du Rassemblement national.
04:24C'est bien dommage, parce qu'au moins le sien ne marche pas
04:26et je pense que le nôtre marcherait.
04:28Mais ce soir, on va avoir quoi ?
04:29On va avoir un numéro d'Ego,
04:31où il va prendre la caméra pour un miroir
04:33et où il va essayer de nous expliquer qu'il est le meilleur en tout
04:35et qu'il va tout révolutionner.
04:37Ceux qui croient que ce soir, il y aura un grand Big Bang démocratique,
04:40qu'il y aura un retour au référendum et à la voix du peuple,
04:43se trompent.
04:44Pourquoi pas ?
04:44Parce que dans l'entourage du Président de la République,
04:46c'était encore tout à l'heure l'édito de Françoise Degoy à 7h50,
04:49qui expliquait que, oui, c'est vrai, il y a un risque quand même
04:51à un moment d'évoquer le référendum,
04:52ça devrait vous réjouir, non ?
04:54Mais moi, je suis pour le référendum avec Marine Le Pen,
04:56Jordan Bardella, nous le réclamons,
04:58mais pour des sujets importants, des sujets cruciaux.
05:00Tiens, allons-y, faisons un référendum sur l'immigration,
05:03que les Français choisissent.
05:04La technicité du référendum, l'article 11, c'est plus compliqué.
05:07Il marche, c'est social, ça marche.
05:09Est-ce qu'on veut le regroupement familial ?
05:11Oui, non, je pense qu'il faut arrêter.
05:12Les aides sociales aux étrangers qui ne travaillent pas,
05:14bien sûr qu'il faut arrêter.
05:16Il y a beaucoup de choses à dire.
05:17La double peine, il faut la remettre en place.
05:18On évoque par exemple un référendum sur le travail.
05:20Vous, Rassemblement National, vous portez...
05:22Mais ça veut dire quoi, un référendum sur le travail ?
05:24Je vous le demande.
05:24Vous, sur le thème travail, un référendum,
05:26quelles questions vous poseriez ?
05:28Une fois encore, le droit du travail en France, il existe.
05:31Plutôt que de faire des référendums, il faut créer de l'emploi.
05:34Il y a 5 millions de chômeurs.
05:36Je pense que ce soir, soit le président de la République
05:39nous annoncera des conventions consultatives
05:41ou même des votations consultatives,
05:44soit un référendum sur le fait de savoir
05:46s'il faut donner des écrans aux adolescents,
05:48mais enfin, honnêtement, les Français aujourd'hui se demandent
05:50s'ils vont terminer le mois financièrement,
05:52s'ils vont pouvoir sortir après 21h de chez eux
05:54ou si leur identité ne va pas être complètement submergée
05:58par les nouveaux arrivants.
06:00Donc il y a un moment, il faut que le président de la République
06:02sorte de sa tour d'ivoire, sorte de sa bulle
06:04et comprenne les problèmes qu'ont les Français.
06:07Je pense que si ce président de la République
06:09avait été en phase avec la société depuis 8 ans,
06:11on s'en serait aperçu.
06:12Sur l'immigration, peut-être que ce sera un sujet ce soir
06:14et vous venez de l'évoquer,
06:15il y a quand même deux mouvements de fond en France
06:17et à travers l'Europe, on l'a vu notamment hier
06:19avec la prise de parole du Premier ministre
06:21Kerstimer du côté du Royaume-Uni,
06:23il a lancé un slogan clair, net,
06:24reprendre enfin le contrôle des frontières,
06:27ça devrait vous parler, Laurent Jacobelli,
06:28et il a prévenu,
06:29le Royaume-Uni risque de devenir une île d'étrangers
06:32et non une nation qui avance ensemble.
06:34Si on oublie le risque d'île pour la France
06:36qui est quand même un peu plus limitée,
06:37cette idée de nation qui n'avance plus ensemble,
06:39pour vous c'est le péril ?
06:40Mais bien sûr que c'est un péril,
06:41c'est un péril d'abord pour notre identité,
06:43pour la cohésion nationale,
06:44aujourd'hui on parle de communauté,
06:45là où on devrait parler de nation,
06:47c'est un péril pour nos comptes sociaux,
06:48c'est un péril pour l'emploi,
06:49c'est un péril pour la sécurité,
06:51et tous les pays d'Europe,
06:53les uns après les autres le constatent,
06:55les paroles que vous venez d'énoncer
06:56du Premier ministre britannique,
06:57on a pu les entendre en Suède,
06:58on a pu les entendre au Danemark,
07:00je suis président du groupe d'amitié France Danemark
07:02à l'Assemblée nationale,
07:03le Danemark ce sont les sociodémocrates
07:05qui sont au pouvoir,
07:06c'est-à-dire l'équivalent du PS,
07:07et bien eux prennent des mesures très dures
07:09sur l'immigration,
07:10tous les pays le font en Europe,
07:12aujourd'hui sauf un,
07:13la France,
07:14et quand on voit que l'Europe
07:16est incapable de contrôler nos frontières,
07:18non mais attendez,
07:18ça va être pire que ça,
07:19les autres pays vont être durs autour de nous,
07:21et nous on va continuer à être faibles,
07:22et donc tous les migrants,
07:23clandestins ou pas,
07:24vont aller vers un seul pays,
07:25la France.
07:25Donc le modèle britannique est un modèle ?
07:27Le modèle de contrôle des frontières,
07:29de refus de l'immigration illégale
07:30et du contrôle de l'immigration illégale
07:32est le seul modèle viable.
07:34Mais sur le Royaume-Uni,
07:35le Premier ministre dit
07:35tous les aspects du système d'immigration,
07:37y compris les visas de travail,
07:39le regroupement familial,
07:40les étudiants seront soumis
07:41à des conditions renforcées,
07:42la mise en oeuvre sera plus stricte que jamais.
07:44Oui, non Laurent Jacobili,
07:46c'est vers ça qu'on doit aller en France.
07:47Évidemment,
07:48aujourd'hui il y a un demi-million,
07:51vous m'entendez bien,
07:52un demi-million de migrants légaux chaque année,
07:54on estime qu'il y a un peu moins
07:56d'un million de migrants illégaux.
07:59Parmi ce demi-million de migrants légaux
08:01qui arrivent,
08:01il n'y en a que 17%
08:02qui viennent pour travailler.
08:04Pourquoi viennent les 83% qui restent ?
08:07De quoi vivent-ils ?
08:08Qui payent leurs logements ?
08:09Qui payent leurs allocations ?
08:11Ce sont les contribuables français,
08:13ceux qui travaillent,
08:14ceux qui se lèvent tôt.
08:15Et honnêtement,
08:16ils en ont ras-le-bol de travailler pour les autres.
08:17Jean-Laurent Jacobili sur l'immigration,
08:19une étude signée Terra Nova a été publiée hier,
08:22on en a parlé ce matin avec Éric Revelle,
08:24elle a pour conclusion une phrase simple.
08:25La France, dont la population veillit,
08:27devra continuer à accueillir des travailleurs immigrés,
08:30de toute façon,
08:31entre 250 000 et 310 000 travailleurs immigrés
08:34qui doivent être accueillis.
08:35Chaque année, jusqu'en 2040-2050,
08:38c'est le seul moyen de soutenir notre modèle social.
08:41Mais ils prennent leurs rêves pour des réalités,
08:43ces gens de la gauche,
08:44quinoa, trottinette.
08:46C'est facile,
08:47quand on vit dans le 6e arrondissement de Paris,
08:49dire « Oh, c'est formidable l'immigration, tu sais ! »
08:51Mais sauf que pour des millions de Français,
08:54c'est un calvaire, l'immigration.
08:55Il y a 5 millions de chômeurs aujourd'hui en France.
08:57Moi, ça va être compliqué qu'on m'explique
08:58qu'on a besoin de 250 000 migrants chaque année.
09:01Une fois encore, je le répète,
09:02seulement 17% de ceux qui arrivent en France
09:04viennent pour travailler,
09:05et le taux de chômage chez les étrangers en France
09:07est le double des Français.
09:08Donc il faut arrêter avec cette vieille lune.
09:10Ils ont le droit d'aimer l'idée de l'immigration,
09:12c'est leur droit.
09:13Oui, mais il faut reconnaître les effets.
09:16Les conclusions du rapport, c'est
09:17« OK, mesure de la population,
09:19la population française veillit,
09:21il y a une baisse de la natalité,
09:22il y a un ratio actif-inactif
09:24qui se dégrade totalement,
09:25ça menace le modèle social,
09:26donc en fait, on fait une immigration choisie. »
09:28Bien sûr que non.
09:29Il y a une autre solution, vous savez,
09:30pour renouveler les générations,
09:31pour accélérer la natalité,
09:33c'est d'accompagner les couples
09:34qui veulent avoir des enfants.
09:35Aujourd'hui, en France,
09:36les ménages veulent plus de deux enfants.
09:38Réalement démographique, c'est ça ?
09:39Mais bien sûr, en réalité,
09:401,7, c'est les jeunes générations,
09:42c'est à vous de se mettre au boulot
09:44et de créer des petits Français
09:46pour que demain,
09:48il y ait des gens qui travaillent
09:49et qui cotisent,
09:50plutôt que de dire
09:51« Eh bien, on va continuer
09:52à ne pas aider les familles
09:53qui veulent des enfants
09:55et importer la natalité. »
09:56C'est complètement absurde.
09:58Mais donc, qu'est-ce qu'on fait ?
09:58Parce que dans les politiques de natalité,
10:00on le voit en Hongrie,
10:01on le voit malheureusement aussi en Russie
10:02ou dans d'autres pays,
10:03ce n'est pas toujours une politique efficace.
10:05Les chiffres parlent d'eux-mêmes.
10:06On a vu Emmanuel Macron
10:08évoquer le réarmement démographique.
10:10Ce n'est pas avec la prime,
10:11ce n'est pas avec l'argent donné
10:12qu'on va donner aux nouvelles familles
10:15de faire des enfants.
10:16Comment on fait ?
10:17Non, il y a deux choses.
10:18Il y a donner l'envie de faire des enfants
10:19et ça, honnêtement,
10:20je ne sais pas qui a la potion magique.
10:22En revanche,
10:22il y a ne pas dissuader
10:23ceux qui veulent en avoir
10:24d'en faire.
10:26Or, aujourd'hui,
10:26on est dans cette situation.
10:27Quand vous faites un enfant,
10:28que vous pensez
10:29que l'école va mal l'éduquer,
10:30que vous pensez
10:31qu'il aura du mal
10:31à trouver un boulot
10:32et qu'en plus,
10:32il risque de se faire agresser
10:33dans la rue,
10:34je comprends des parents responsables
10:35qui réfléchissent à deux fois.
10:37En revanche,
10:38si, comme nous le proposons
10:39avec Marine Le Pen,
10:40il y a un prêt d'État,
10:41j'allais dire,
10:42de 100 000 euros
10:43au premier enfant
10:43renouvelé au deuxième
10:45et non remboursable au troisième,
10:46vous créez des conditions
10:47matérielles
10:48qui font que
10:49ceux qui veulent avoir des enfants
10:50peuvent en avoir.
10:51Je le répète,
10:52le désir d'enfant en France
10:53est supérieur à deux enfants
10:54par foyer.
10:55Or, la réalité,
10:56c'est qu'ils n'en font
10:57que 1,7.
10:58Ce qui veut bien dire
10:58qu'il y a un écart
10:59entre leur envie de natalité
11:01et la réalité
11:02qui s'impose à eux.
11:03C'est le rôle de l'État
11:04de faire en sorte
11:05que chacun puisse vivre
11:06comme il veut
11:06et donc pour les couples
11:07qui veulent deux enfants,
11:08créez un environnement propice
11:10plutôt que d'aller chercher
11:11de la main d'œuvre
11:11à l'extérieur.
11:12A défaut de la potion magique
11:13que vous parliez,
11:14vous avez évoqué
11:14le mot magique
11:15qui en ce moment
11:16fait beaucoup réagir.
11:17Nom Le Pen,
11:18prénom Marine,
11:19elle est sur toutes les lèvres
11:20et surtout sur les lèvres
11:21des sondeurs,
11:22notamment sur les lèvres
11:23des sondeurs responsables
11:24de ce sondage
11:25IFOV,
11:26Fiducial,
11:26Figaro,
11:27Sud Radio
11:28qu'on a beaucoup évoqué hier.
11:30Il y a,
11:31mine de rien,
11:31votre tandem nationaliste
11:32Jordan Bardella,
11:34Marine Le Pen,
11:34il y a visiblement
11:35une baisse de volonté,
11:37une baisse de libido politique
11:39envers le Rassemblement National
11:40ou au moins
11:41de plus en plus
11:41des Français
11:42qui estiment que
11:43ça y est,
11:44en réalité,
11:44Marine Le Pen
11:45ne sera pas candidate.
11:46Alors on n'a pas vu
11:47le même sondage
11:47ou vous l'interprétez
11:48d'une manière différente.
11:50Souhaitez-vous
11:50que ces personnalités
11:52soient candidates ?
11:53Les deux premières,
11:5442 et 43%,
11:55Jordan Bardella,
11:57Marine Le Pen.
11:58Les autres,
11:58à part peut-être
11:59Édouard Philippe,
11:59sont très loin derrière.
12:01Ce qui veut dire que
12:01le désir
12:02de voir notre duo
12:04au pouvoir,
12:05Marine et Jordan,
12:06est très fort
12:07et il est très stable
12:08malgré tous les événements,
12:09voire il progresse.
12:10Mais c'est une très bonne nouvelle.
12:11Oui, seule une moitié
12:11des personnes interrogées,
12:1253% prédit
12:13qu'elle sera candidate
12:14alors je l'interpréterai peut-être.
12:15Ce n'est pas qu'ils le souhaitent,
12:16c'est qu'ils imaginent
12:18qu'elle pourra être empêchée.
12:19Mais donc il y a tout un narratif
12:20qui vient en tête.
12:21Quand on perd,
12:21loin de moi,
12:22l'idée de l'interpréter,
12:23mais puisque vous êtes attaché
12:24aux chiffres,
12:24rentrons-là,
12:2521 points par rapport
12:26à la première vague
12:28qui a été publiée début mars
12:29où seule une moitié
12:31désormais des personnes
12:32interrogées
12:32estiment qu'elle sera candidate.
12:3453% exactement.
12:35Oui, mais ce n'est pas leur souhait,
12:37c'est leur analyse
12:38de l'actualité.
12:38Or, entre le dernier sondage,
12:41celui que vous évoquez,
12:42et le sondage précédent,
12:43il y a eu un événement.
12:44C'est que trois juges
12:45se sont réunis
12:46et ont dit
12:47on va tout faire
12:47pour que Marine Le Pen
12:48ne soit pas candidate.
12:49Et ça, les Français,
12:50ils l'ont vu.
12:51Et donc oui,
12:52ils redoutent
12:52que Marine Le Pen
12:53ne puisse pas être candidate.
12:55Mais ils ne le souhaitent pas.
12:56Et donc, il ne faut pas essayer
12:57de créer une confusion.
13:01Si demain,
13:02Marine Le Pen est candidate,
13:03elle a de bonnes chances
13:04de gagner.
13:04Si demain,
13:05elle veut se présenter
13:06et qu'elle peut se présenter
13:07parce qu'elle est innocente
13:08et que nous voulons le prouver,
13:10elle pourra le faire.
13:11Donc, il ne faut pas
13:12mal interpréter un sondage.
13:14Même,
13:14même avec cette épée
13:15de Damoclès
13:16au-dessus de la tête
13:16de Marine Le Pen,
13:18les gens estiment
13:18qu'elle a plus de chances
13:19de pouvoir se présenter
13:20qu'un Gabriel Attal.
13:21Donc, vous voyez,
13:22il faut quand même donner
13:23une échelle
13:23à ceux qui nous écoutent.
13:24malgré cette opération
13:27anti-marine
13:28qui existe aujourd'hui,
13:29elle est bien au-dessus
13:30que la plupart
13:31des leaders politiques.
13:32Il y a une opération
13:32anti-marine
13:33qui existe.
13:34Où ça ?
13:34Oui, écoutez,
13:35des analyses de sondage
13:37en général
13:37et l'action des juges.
13:39Mais là encore,
13:40nous verrons bien
13:40ce que dit l'appel.
13:41Je répète à tous ceux
13:42qui nous écoutent aujourd'hui
13:43qu'au moment où on se parle,
13:44Marine Le Pen est présumée
13:45innocente
13:46et que bien que présumée
13:47innocente,
13:48elle devrait être,
13:49elle pourrait être
13:49empêchée d'aller
13:50à l'élection présidentielle.
13:51On voit bien quand même
13:52qu'il y a un deux poids,
13:54deux mesures.
13:55Vous parlez des sondages,
13:56une naine qui a beaucoup
13:57fait parler,
13:58commandée par Hexagone
13:59qui est un think tank
14:00et ça a été prêt également,
14:03ça a été préparé
14:05et demandé tout simplement
14:06à l'IFOB.
14:07C'était au début du mois,
14:08au moment du 1er mai.
14:10Marine Le Pen
14:11n'était pas dedans
14:11et c'est du côté
14:12du Rassemblement National
14:13qu'on a appelé
14:14pour absolument la rajouter
14:15ce qui fait qu'en réalité
14:16on se retrouve avec
14:17un plus petit panel de personnes
14:18qui a mesuré Marine Le Pen.
14:21Est-ce que c'est quand même
14:21le rôle d'un parti politique
14:22d'appeler les instituts de sondage
14:23pour leur demander
14:24qui doit être testé,
14:25qui ne doit pas l'être ?
14:26Surtout que Hexagone
14:27n'est pas non plus un ennemi
14:28du Rassemblement National.
14:29Non mais écoutez,
14:30ne pas tester Marine Le Pen
14:31dans un sondage au présidentiel,
14:33je suis désolé,
14:33c'est quand même un peu inquiétant.
14:35C'est comme ne pas tester
14:36le PSG ou l'OM
14:37dans les chances de gagner
14:41mais c'est un duo.
14:42Donc c'est un duo.
14:44Donc on a deux figures.
14:47Vous le voyez bien
14:48dans les sondages,
14:48à chaque fois ils sont groupés.
14:50Ce qui veut bien dire
14:50qu'il y a adhésion à un duo.
14:52Marine Le Pen aujourd'hui
14:53est notre candidate naturelle
14:54à l'élection présidentielle.
14:55Un sondage qui veut prédire
14:57le résultat des élections
14:58et qui ne met pas
14:59dans la liste des candidats potentiels
15:01la candidate favori des Français.
15:03C'est le nombre en plaçant de Marine Le Pen.
15:03Excusez-moi.
15:04Non mais ceux qui veulent,
15:05écoutez, ceux qui croient aujourd'hui
15:07que Marine Le Pen est abattue,
15:08ceux qui croient qu'elle est hors jeu,
15:10ceux qui croient
15:10qu'elle est finie se trompent.
15:12C'est d'abord ne pas connaître la loi
15:13puisque nous le répétons,
15:15Marine Le Pen a tous les droits
15:16d'être candidate
15:17et c'est sur nous
15:18de ne pas connaître Marine Le Pen.
15:19Sa capacité de résilience,
15:20sa force d'âme,
15:22sa capacité au combat.
15:23Moi qui la vois souvent,
15:24qui la vois pratiquement tous les jours,
15:25je peux vous dire
15:26que non seulement
15:26elle n'est pas atteinte
15:27mais qu'elle est combative
15:28et qu'elle est confiante
15:29de notre victoire.
15:30Donc jamais votre faute.
15:31Mais j'ai pas dit ça.
15:32Mais j'ai dit qu'une fois encore...
15:33C'est les médias, c'est la justice.
15:34Est-ce qu'il n'y a pas eu un moment,
15:35Laurent Jacobelli,
15:36on va parler vrai,
15:37c'est le slogan de cette radio.
15:38Un problème de stratégie,
15:39vous n'avez peut-être pas anticipé
15:40cette décision de justice.
15:41Jordan Bardella plombé,
15:42c'était bien
15:43mais peut-être dans plusieurs années
15:44et c'est peut-être pas que
15:45la faute de la justice,
15:46la faute des médias,
15:47la faute des sondages.
15:48Il y a peut-être une responsabilité,
15:50la vôtre.
15:50Mais celle du RN
15:52de se tromper de stratégie,
15:54de communication.
15:54Mais encore, nous ne sommes pas juges.
15:56Les juges ont pris une décision
15:57que nous contestons d'ailleurs.
15:59Nous, notre boulot de politique,
16:01c'est de faire en sorte
16:01que les Français aient le droit
16:02à une alternance qu'ils méritent
16:03pour avoir un pouvoir
16:04qui les prend en considération
16:06et des dirigeants qui les aiment.
16:08Voilà.
16:08Et qui s'inquiètent de leur quotidien.
16:09C'est ça qu'on met en place.
16:10Si demain, il y a un sondage
16:11sur les matinales de radio,
16:13Maxime Liedot,
16:13et que vous n'êtes pas,
16:14vous, Jean-Jacques Bourdin,
16:16dans la liste des gens
16:17qui sont proposés,
16:19vous serez inquiets.
16:19Vous vous direz
16:20que c'est quand même pas normal.
16:21Eh bien, c'est exactement
16:21ce qui nous arrive.
16:22C'est-à-dire qu'on ne veut pas
16:24qu'il y ait une forme de cabale
16:26contre l'opinion des Français.
16:28Nous sommes combatifs,
16:29nous sommes présents.
16:30Si ça en dérange certains,
16:31tant pis pour eux.
16:32Bon, ce n'est pas encore la justice
16:32qui rend les sondages radio.
16:34Mais peut-être un autre sujet
16:35très important du côté
16:36du Rassemblement National,
16:38ces sujets sur la fin de vie.
16:39On voit que c'est le cœur
16:39des débats à l'Assemblée Nationale.
16:41Là aussi, c'est assez fascinant
16:43de voir les différentes positions
16:44au Rassemblement National.
16:46Est-ce qu'il existe
16:46une ligne RN sur la fin de vie ?
16:49On a vu Jordan Bardella
16:50et un texte publié dans le JDB
16:51dans lequel il disait
16:52qu'il comprenait la douleur
16:53et qu'il ne s'opposait pas
16:55à ce texte par dogmatisme.
16:56On voit aussi une autre partie
16:57beaucoup plus libérale,
16:59si je puis dire.
16:59Est-ce qu'il y a une ligne précise
17:00du parti ?
17:01Alors, la seule ligne
17:02que nous avions,
17:02et d'ailleurs nous avons réussi,
17:04c'était de séparer les textes.
17:05C'était de dire,
17:06eh bien, nous ne voulons pas
17:07que la question des soins palliatifs
17:08et la question de l'aide à mourir
17:10soient mélangées
17:10dans un même texte
17:11parce que, oui,
17:12il faut plus de soins palliatifs
17:14en France.
17:15Je rappelle qu'un patient sur deux
17:16qui pourrait y avoir accès
17:17selon la Cour des comptes
17:18n'y a pas accès
17:19et donc c'est un vrai problème.
17:20Et puis, il y a l'autre question,
17:22la question de l'aide à mourir.
17:22Il y a aujourd'hui deux textes.
17:24Face au deuxième texte,
17:25celui de l'euthanasie
17:26et du suicide assisté,
17:27c'est l'intime qui parle,
17:29c'est la conviction,
17:30c'est parfois la religion,
17:31c'est la philosophie,
17:32l'expérience de chacun.
17:33Et donc, oui,
17:34nous ne donnons pas
17:34de consigne de vote.
17:35Nous pensons que chaque député
17:37doit pouvoir s'exprimer
17:38en fonction de son expérience.
17:42On voteraient contre ce texte
17:43parce qu'il y a un certain nombre
17:44de garde-fous
17:45qui ne sont pas présents.
17:46Par exemple,
17:48aujourd'hui,
17:49quelqu'un qui est sous tutelle
17:50et dont on peut imaginer
17:51qu'il n'a pas toutes ses facultés
17:52pourra décider de mourir.
17:54Il y a dans ce texte
17:55quelque chose
17:56qui me paraît très grave,
17:57c'est le délit d'entrave.
17:58Si demain quelqu'un
17:59souhaite mourir
18:00et que vous lui expliquez
18:01qu'il y a d'autres voies possibles,
18:03comme par exemple
18:03les soins palliatifs,
18:04vous pourrez être condamné
18:05pour délit d'entrave.
18:07Je trouve ça très grave.
18:08Et puis, il y a derrière,
18:09on le voit bien dans les débats,
18:11une intention de la gauche
18:12d'aller plus loin.
18:13Jean-Louis Touraine,
18:14qui est l'ancien,
18:15qui est PS,
18:16qui était PS,
18:16qui portait ce texte avant
18:17dans les assemblées précédentes,
18:19qu'est-ce qu'il a voulu ?
18:20Il dit, ça y est,
18:21on a mis le pied dans la porte.
18:22C'est-à-dire qu'il y aura
18:23d'autres étapes.
18:24On voit ce que ça donne
18:24en Belgique et en Hollande
18:26où des enfants
18:27sont victimes
18:29de ces mauvaises lois
18:31et où des personnes autistes,
18:32autistes,
18:33qui n'ont donc pas
18:34une maladie impossible à guérir,
18:36simplement qui ont
18:37un mal-être psychologique,
18:38demandent la mort
18:38et l'obtiennent.
18:39Donc, il n'y a pas
18:39de garde-fou
18:40et dans cette mesure-là,
18:41je pense qu'on sort
18:41de notre rôle
18:42en autorisant ce texte.
18:43Et vous voterez contre
18:43pour l'instant,
18:44ce soit aussi changement majeur,
18:46évidemment.
18:46À l'Assemblée,
18:47restons-y également
18:48puisque demain mercredi,
18:49audition par une commission
18:50d'enquête de l'Assemblée nationale
18:51sur les violences
18:52dans les établissements scolaires.
18:53En toile de fond,
18:54évidemment,
18:55l'implication de François Bayrou
18:56dans l'affaire
18:57de ce fameux collège
18:59à Bétaram,
18:59collège lycée de Bétaram.
19:01Il dénonce des accusations,
19:02lui, scandaleuses,
19:03mais la commission d'enquête
19:04souhaite faire toute la lumière
19:05sur cette affaire.
19:07Comment regardez-vous ça ?
19:08Est-ce que si le Premier ministre
19:10s'emmêle dans certains arguments,
19:12c'est un motif pour vous
19:12de censure ?
19:14Nous verrons bien
19:15ce qui ressort
19:15de cette commission d'enquête.
19:17Ce qui est troublant,
19:17c'est que le Premier ministre
19:18n'a pas réussi à convaincre
19:20depuis le début.
19:20Ses versions changent
19:22d'une semaine à l'autre.
19:23On sent bien
19:24qu'il est mal à l'aise.
19:25Donc, ce qu'il faut,
19:26c'est connaître la vérité.
19:27Derrière, il y a un débat
19:28très important,
19:29au-delà de la personne
19:30du Premier ministre,
19:31c'est qu'en France,
19:32il y a beaucoup,
19:33beaucoup trop d'agressions,
19:35et notamment d'agressions sexuelles
19:37envers les mineurs.
19:38Je lisais une statistique
19:39terrifiante,
19:3914% des femmes françaises
19:41ont subi une agression sexuelle,
19:436% des hommes.
19:44Et là, il faut agir,
19:45parce qu'il s'agit
19:46de la protection de l'enfance.
19:47Comment, pendant des décennies,
19:49tout cela a-t-il pu se passer
19:50derrière les murs
19:51d'un institut d'enseignement
19:52sans qu'il y ait
19:54de plaintes
19:55ou de sanctions ?
19:57Quelle conclusion
19:58allez-vous en tirer
20:00si François Bayrou
20:01s'en mêle,
20:02si François Bayrou
20:03s'égare,
20:03s'il ne vous convainc pas ?
20:04Est-ce que vous demandez
20:05la démission comme LFI
20:06ou est-ce que c'est
20:06un motif de censure ?
20:07Écoutez,
20:08si François Bayrou
20:09a menti,
20:11si François Bayrou
20:12a couvert,
20:12je ne dis pas
20:13qu'il l'a fait,
20:13des actes ignobles,
20:16je ne vois pas comment
20:17il pourrait continuer
20:18à diriger le gouvernement,
20:20mais une fois encore,
20:21une fois encore,
20:21on n'en est pas là.
20:22Il y a une commission d'enquête.
20:23Donc vous ne demandez pas
20:24la démission ?
20:25Attendons de savoir.
20:26Si demain,
20:27ça donne l'idée à la gauche
20:28de déposer une motion de censure,
20:30nous verrons bien
20:31ce que nous en faisons.
20:32Mais c'est clair
20:32que si le doute plane toujours
20:34sur cette affaire,
20:35si le doute plane toujours
20:36sur le crédit d'impôt de 10%,
20:38l'abattement de 10%
20:40des personnes âgées,
20:41s'il n'y a toujours
20:41aucune mesure
20:42sur le pouvoir d'achat,
20:43évidemment,
20:44on réfléchira.
20:45Autre sujet important,
20:46Laurent Jacobelli,
20:47élu de la circoncrétition
20:48de Moselle,
20:49que vous êtes,
20:49la ville où se trouvent
20:50Florenges
20:51et l'usine d'ArcelorMittal,
20:52194 emplois sont menacés
20:53sur les 136 évoqués
20:55par le groupe.
20:56La question de la nationalisation
20:58se pose,
20:58en tout cas,
20:59et dans tous les esprits.
21:00La semaine dernière,
21:00au micro de Jean-Jacques Bourdin,
21:01ici sur Sud Radio,
21:03le ministre de l'Industrie,
21:04Marc Ferracci,
21:04disait que la nationalisation,
21:05aujourd'hui,
21:06ce n'est pas la bonne réponse.
21:07Non, mais il n'a pas de réponse.
21:08C'est ça le problème.
21:09Moi, je l'ai interrogé
21:10à l'Assemblée nationale
21:10aux questions au gouvernement
21:11et on a eu un Marc Ferracci
21:13qui nous a dit
21:13tout va très bien,
21:14madame la marquise.
21:15On fait tout ce qu'il faut,
21:16l'Europe fait tout ce qu'il faut,
21:16il n'y a pas de problème.
21:17Même s'il y a un problème,
21:18il y a plus de 600 personnes
21:19qui vont perdre leur emploi,
21:20dont pratiquement 200,
21:21dans ma circonscription,
21:22à Florange.
21:23C'est une longue histoire,
21:25une histoire difficile
21:26que celle de la sidérurgie.
21:27Alors, il faut se poser
21:28les vraies questions.
21:29Comment l'État peut donner
21:29300 millions d'aides
21:30à une entreprise
21:31sans contrepartie ?
21:32Comment la région Grand Est
21:33a pu dernièrement
21:34donner 1,6 million
21:36en refusant
21:37qu'il y ait une clause
21:38sur l'emploi ?
21:39Tout ça,
21:39ce sont des vraies questions.
21:41Deuxièmement,
21:41pourquoi notre énergie
21:42est encore aussi chère ?
21:43Est-ce que
21:44cette tarification unique,
21:46est-ce que les énergies alternatives,
21:47est-ce que la folie
21:48de la décarbonation
21:49n'amène pas
21:49la désindustrialisation ?
21:51Et puis,
21:51comment peut-on accepter
21:53que des produits
21:53viennent d'Inde
21:54ou du Brésil
21:54sans respecter
21:55les mêmes normes
21:56de fabrication,
21:57sans respecter
21:57les mêmes normes écologiques
21:58et qu'ils arrivent en France
21:59avec un tarif évidemment
22:00défiant toute concurrence ?
22:01C'est là-dessus
22:02qu'il faut travailler.
22:03Est-ce que vous avez
22:03dans les heures,
22:04dans les jours qui viennent,
22:05des discussions prévues
22:06avec ce ministre,
22:07avec les salariés,
22:08avec les représentations
22:08syndicales de l'usine
22:09pour avancer concrètement ?
22:10J'avais encore,
22:11sans vous trahir de secret,
22:12la direction d'Arcelor
22:14en ligne
22:15en début de semaine ?
22:16Oui, bien sûr.
22:17Parce qu'il faut trouver
22:17des solutions.
22:18Mais du côté du ministre,
22:19je dis.
22:19Mais le ministre,
22:20lui, dit qu'il n'y a pas
22:21de problème.
22:21Voilà.
22:22Il nous explique
22:22qu'il a refilé le bébé
22:23à M. Séjourné
22:24pour que l'Europe nous sauve.
22:26On a vu comment
22:26elle a sauvé l'agriculture,
22:28on a vu comment,
22:28d'une manière générale,
22:29elle a sauvé l'industrie,
22:30on a vu comment
22:30elle a sauvé l'énergie
22:31et malheureusement,
22:32on voit bien comment
22:33elle a lutté
22:33contre l'immigration.
22:34Donc, une fois encore,
22:35on a un gouvernement
22:36qui refuse d'agir.
22:37Agir, c'est contrôler
22:38les importations,
22:39taxer les importations
22:40qui ne respectent pas
22:40les mêmes normes,
22:41donner la priorité
22:42à l'acier français
22:42et s'il le faut,
22:43dernière des solutions
22:44nationalisées.
22:45Dernière question,
22:47Laurent Jacobelli
22:47sur l'Algérie.
22:49Ça y est,
22:50on retrouve un climat
22:51tendu entre les deux pays.
22:53Sur ce dossier,
22:54quand est-ce que vous allez
22:55officialiser votre nouveau
22:56porte-parole ?
22:57C'est-à-dire ?
22:58Xavier Driancourt.
23:00Non, je crois que
23:01Xavier Driancourt...
23:02Vous savez pourquoi
23:02je vous dis ça.
23:03Oui, oui, je sais pourquoi.
23:04M. Barraud a dit
23:04que Xavier Driancourt
23:05n'est plus un diplomate.
23:06C'est pour rappel
23:07l'ancien ambassadeur
23:08de France à Alger.
23:10Il est aujourd'hui
23:10un porte-parole
23:11de l'extrême droite
23:11donc il faut prendre
23:12ses déclarations
23:13avec des pincettes.
23:14Oui, mais ça,
23:14c'est la bonne vieille technique.
23:16Dès que vous dites
23:16quelque chose
23:17qui n'est pas conforme
23:17à la politique
23:18ou à la volonté du gouvernement,
23:19vous êtes d'extrême droite.
23:20Donc, quelqu'un
23:21qui a été ambassadeur d'Algérie
23:22qui connaît bien la situation,
23:23probablement mieux
23:24que M. Barraud,
23:24honnêtement,
23:25se fait disqualifier politiquement.
23:28Bon, c'est une méthode
23:30assez indigne.
23:31Vous ne lui avez jamais proposé
23:32quoi que ce soit
23:33à Xavier Driancourt ?
23:34Personnellement, non.
23:35Aux européennes, par exemple.
23:36Personnellement, non.
23:37Mais par contre,
23:39ça fait partie
23:39des personnes de qualité
23:40qu'il faut écouter
23:41et M. Barraud devrait l'écouter.
23:43Aujourd'hui,
23:43la politique de la plaventrisme,
23:44ça donne quoi ?
23:45Chaque jour, M. Théboune
23:46met une condition supplémentaire.
23:48Mais vous avez
23:48des parlementaires français,
23:49vous savez,
23:49qui le 8 mai vont en Algérie
23:51comme M. Beladad
23:51et d'autres de la LFI.
23:53Pourquoi ?
23:53Pour cracher sur la France
23:55au moment où on célébrait
23:56en France, la victoire
23:57sur les nazis.
23:58Honnêtement,
23:59je crois que la politique
24:00vers l'Algérie maintenant,
24:01c'est moins de visas,
24:02moins de financements,
24:03taper du poing sur la table
24:04et essayer la fermeté,
24:05ce que M. Barraud n'a jamais essayé.
24:07Laurent Jacobelli,
24:07député de Moselle
24:08et vice-président du groupe RN
24:09à l'Assemblée nationale,
24:10également pour le parole du parti.
24:11Merci d'avoir été
24:12dans le sud radio ce matin.
24:14Dans un instant,
24:15la vérité en face,
24:15Patrick Roger,
24:16il reçoit l'ancien patron
24:17de France Inter
24:18et de Charlie Hebdo,
24:19Philippe Vall,
24:20une gauche qu'il a appris,
24:21malheureusement pour lui,
24:22à détester.
24:23Nous, on se retrouve demain.
24:24Même studio, même radio,
24:26même heure.

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