Avec Matthieu Valet, député européen et porte-parole du RN
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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-04-21##
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Glaze.
00:078h35 sur Sud Radio, mon invité politique ce matin, Mathieu Vallet, député européen, porte-parole du Rassemblement National. Bonjour.
00:14Bonjour à vous, merci de votre invitation.
00:15Merci d'être avec nous surtout sur ce lundi de Pâques.
00:19Beaucoup de sujets d'actualité, on va revenir notamment sur ce qui se passe autour de nos prisons avec ces attaques répétées encore ce week-end.
00:27Mais d'abord, quelques mots sur Mayotte. Emmanuel Macron qui est arrivé sur place 4 mois après le passage du cyclone Chido.
00:35Il est arrivé il y a une heure précisément. Ses premiers mots, on a répondu à l'urgence extrême.
00:39Je suis là pour faire le constat de ce qui a été bien fait et ce qui n'a pas été assez bien fait.
00:45Est-ce qu'il faut se réjouir de cette visite d'Emmanuel Macron, de la présence d'Emmanuel Macron sur l'archipel maorais ?
00:51Je pense qu'aujourd'hui, les maoraises et les maoraises se sentent bien seuls.
00:54Et le sentiment d'être des citoyens de seconde zone, d'être sous-citoyens et de ne pas être des Français à part entière de la part du Président de la République.
01:00On a un chien à Bamanin, notre député Rassemblement National de Mayotte avec Marine Le Pen qui a toujours eu soin de prendre attention à ses habitants
01:07qui pour nous sont des habitants à part entière de la République.
01:10Et vous savez, sur la sécurité, sur l'eau, sur l'habitat, sur l'électricité, sur l'éducation, rien n'a changé.
01:16Et d'ailleurs, personne n'en a parlé, mais vous avez eu ce gendarme hors service qui est aujourd'hui à l'hôpital militaire de Persy en France
01:22puisqu'il a été rapatré en métropole, qui s'est fait sauvagement agresser et dont une enquête a été ouverte par le parquet sur une tentative d'homicide.
01:29Et on voit bien qu'aujourd'hui, nos gendarmes, nos policiers là-bas ont bien du mal à faire régner la sécurité.
01:34Non pas parce qu'ils laissent faire les choses, mais parce qu'ils sont seuls en première ligne.
01:37Et pareil, l'eau, on a dépensé plus d'un milliard d'euros pour rendre la scène potable pour les Jeux Olympiques.
01:42Et malheureusement, nos compatriotes moraines n'ont plus accès à l'eau.
01:44En tout cas, Emmanuel Macron est sur place, justement, pour être confronté, pour se confronter à la réalité.
01:49Je ne sais pas si c'est lui qui va construire une usine de déstabilisation pour que les gens puissent avoir accès à l'eau potable comme tout compatriote français.
01:56Mais en tout cas, c'est une priorité, comme la sécurité, comme l'éducation.
01:59Il y a beaucoup d'enfants aujourd'hui qui ne sont pas dans des conditions satisfaisantes de pouvoir suivre des cours comme dans toutes les écoles de la République.
02:05Donc moi, j'en ai marre qu'il y ait deux républiques, celle de la métropole et celle de Mayotte.
02:09Et d'ailleurs, on attend toujours que la promesse de M. Darmanin, qui est celle de la suppression du droit du sol ou de la lutte contre l'immigration régulière,
02:14notamment venant des Comores, soit appliquée.
02:16Ça a été annoncé il y a plus d'un an et aujourd'hui, les promesses n'ont pas été tenues.
02:20Donc beaucoup de promesses et aussi beaucoup de paresses.
02:22C'est le chef de l'État, j'espère qu'il aura des respects pour ses habitants.
02:24Rappelez-vous ces scènes où il les humiliait, où il les méprisait,
02:27alors qu'il venait de subir ce cyclone Chido, qui venait de les mettre à genoux,
02:31face notamment aux dégâts que vous évoquiez dans votre journal tout à l'heure.
02:34On va suivre en tout cas cette visite tout au long de cette journée du côté de Mayotte.
02:38Mais venons-en tout de suite à cette loi.
02:41J'en parlais, cette loi des séries qui n'en finit pas.
02:43Multiplication des attaques contre des prisons depuis une semaine, encore une ce week-end,
02:47du côté de la maison d'arrêt de Lyon-Corbaz, qui a été ciblée à son tour.
02:51Comment se fait-il qu'on n'arrive pas aujourd'hui à arrêter cette loi des séries ?
02:55D'abord, moi je rends hommage au travail des policiers.
02:57Vous ne l'avez pas évoqué, mais dans la prison de Sabor, dans l'Indre,
03:00on a des policiers qui ont voulu intercepter un véhicule, d'où viendrait un drone,
03:05samedi 19 avril, samedi de ce week-end.
03:07Et donc, lorsque les fuyards ont été pris en charge par la brigade anticriminalité
03:11et la police municipale, ils ont pris la fuite.
03:12Et dans leur fuite, ils n'ont pas hésité à percuter une voiture de police
03:15avec deux agents qui ont quatre jours et trois jours d'ITT.
03:17Et heureusement, comme d'habitude, la police à la fin a gagné et a interpellé les deux suspects.
03:21Les drones, aujourd'hui, c'est un vrai sujet.
03:23L'administration pénitentiaire n'a pas équipé tous ces établissements pénitentiaires.
03:26Il y en a 187, à peine une vingtaine, ont été équipés en système de brouillage anti-drone.
03:31Ça, par exemple, c'est une mesure concrète qui aurait dû être appliquée
03:33sur tous les établissements pénitentiaires.
03:36Et on n'y arrive pas. Pourquoi ?
03:37Parce que moi, j'ai écouté chez vos confrères du Parisien et dans d'autres journaux
03:40le témoignage de surveillants et d'agents pénitentiaires.
03:44Aujourd'hui, les détenus font la loi dans nos prisons.
03:46Et il faut arrêter.
03:47Vous avez à Marseille, par exemple, dans la reconstruction de la prison des Maumettes,
03:50un théâtre qui va ouvrir.
03:51Vous avez, dans la maison d'arrêt de grâce, un terrain synthétique qui coûte plus d'un million et demi d'euros
03:55qui a été mis à disposition des détenus.
03:57Il faut arrêter tous ces délais où on leur fait faire des visites au château de Versailles,
04:00des visites culturelles, des déplacements de randonnées ou d'achapenne.
04:03Et pardon, mais leur bien-être, leurs conditions, ce n'est pas mon problème.
04:05Si tu veux vivre correctement, tu ne fais pas de conneries et tu n'iras pas en prison.
04:10La logique de Gérald Darmanin, c'est de dire
04:12les gros narcotrafiquants, hop, en prison, haute sécurité,
04:16dans des conditions de détention quand même assez sévères.
04:18Oui, mais il a fallu 7 ans à M. Darmanin et à M. Macron
04:22pour estimer qu'il fallait être des présentes de haute sécurité pour les narcotrafiquants.
04:25Ils ne votent pas jamais.
04:26Ah bah oui, mais non, moi j'en ai marre de compter les victimes.
04:29Sokaina à Marseille, cette étudiante qui était chez elle,
04:31qui a pris une balle de Kalashnikov de la part de nos narcotrafiquants,
04:33le petit Fayyad à Nîmes, qui rentrait avec son oncle militaire,
04:37qui a aussi pris une balle.
04:38Il a fallu toutes ces victimes, tout ce sang versé,
04:40tous ces gens qui payent leurs impôts et qui n'ont rien demandé
04:41pour qu'on estime qu'il fallait isoler les narcotrafiquants.
04:44Mais M. Dupond-Moretti, il a fait quoi ?
04:46Il a installé dans chaque cellule des cabines téléphoniques.
04:48On lui dit qu'elles sont écoutables par les services de renseignement
04:50ou par le renseignement pénitentiaire.
04:52Mais d'accord, mais le plus simple, c'est qu'il n'y en ait pas du tout.
04:54Moi, je suis désolé.
04:54Aujourd'hui, la prison, ça ne doit pas être le club med.
04:56Et le bien-être des détenus, moi, je n'en ai rien à cirer.
04:59Il faut aujourd'hui qu'on ait une politique stricte, une politique ferme.
05:01Mais d'ailleurs, l'Europe nous avait déjà mis à genoux
05:03puisque vous savez qu'après les parloirs, les fouilles n'étaient plus systématiques.
05:06Et en plus, à chaque fois, la parole du surveillant est en dessous du voyou ou du détenu, finalement.
05:14Donc, c'est comme les policiers.
05:15Aujourd'hui, il faut tout refaire et il faut remettre l'autorité au cœur de ces prisons.
05:20Il faut qu'il n'y ait pas de téléphone portable.
05:22On peut mettre des brouilleurs dans les prisons.
05:23Il faut qu'il y ait des systèmes anti-drone dans toutes les prisons.
05:26Et moi, je suis désolé.
05:27Sur 187 établissements pénitentiaires, je ne veux pas qu'il y ait que deux établissements
05:30où on mène la vie dure aux détenus.
05:31Je veux que dans les 187 établissements, ça soit le surveillant qui dirige.
05:35Et aujourd'hui...
05:36Retour du QHS dans toutes les prisons, quartier haute sécurité ?
05:39Mais bien sûr.
05:39Mais il faut que dans les 187 établissements pénitentiaires, la loi soit la même partout.
05:44Alors, je me réjouis qu'au dernier concours des surveillants pénitentiaires,
05:47il y ait eu un certain nombre de candidats.
05:48Vous savez qu'aujourd'hui, les syndicats d'administration pénitentiaires
05:50estiment qu'il manque 4000 agents.
05:53La première sécurité des agents, c'est de pouvoir être en nombre dans les prisons
05:56pour gérer les coursives.
05:57Quand vous avez un gardien, un surveillant, un agent d'administration pénitentiaire
06:00qui gère une courcive de 70, 80, 85 détenus,
06:04sa sécurité n'est pas assurée.
06:05Donc ça passe aussi par là-même.
06:06Malheureusement, il y a des choix politiques qui nous ont menés dans le mur,
06:09dans beaucoup de sujets d'ailleurs, et la prison ne fait pas exception.
06:11Sur l'attaque contre les différentes prisons,
06:13le parquet national antiterroriste qui a ouvert une enquête.
06:16Pour le moment, pas de piste privilégiée, c'est ce que dit le procureur.
06:20Vous êtes ancien commissaire de police.
06:21Vous voyez clairement ici la signature des narcotrafiquants.
06:25Moi, je vois clairement la signature de petites frappes.
06:27Comme le dit Bruno Retailleau, d'une certaine manière.
06:29Oui, moi, je vois clairement la signature de criminels et de voyous,
06:33dont, à mon avis, des méthodes de ceux qu'on interpelle dans les cités, dans les quartiers,
06:37puisqu'on voit bien qu'aujourd'hui, on a malheureusement affaire à des péniclés
06:42qui, finalement, s'en prennent à nos agents et à l'administration pénitentiaire.
06:46On sait qu'il y a des enquêtes qui vont avancer vite,
06:48quand je lis les articles de vos confrères.
06:51Et surtout, il faut qu'on puisse dire qu'aujourd'hui,
06:54on ne met pas à prix la tête des agents de l'administration pénitentiaire,
06:56encore moins des surveillants pénitentiaires.
06:58Il y a des vents d'État qui sont menés aujourd'hui.
06:59Ils sont clairement menacés en danger aujourd'hui.
07:00Non, il y a des vents d'État qui sont menés.
07:02Ils sont non seulement photographiés, filmés à leur insu,
07:05lorsqu'ils sortent des états-visions pénitentiaires.
07:06Ils sont maintenant poursuivis, comme on dit dans le jargon policier,
07:09filochés par des voyous jusqu'à leur domicile.
07:11Leurs coordonnées, leurs horaires de prise de service,
07:14leur identité sont diffusées sur les réseaux sociaux.
07:16Et derrière, il y a des passages à actes.
07:18Il y a des boîtes aux lettres ou des domiciles qui sont dégradés.
07:22Il y a des véhicules devant chez eux qui sont incendiés.
07:25Donc oui, je leur apporte mon soutien.
07:27Et oui, c'est du terrorisme.
07:28Aujourd'hui, on a des criminels, on a des voyous qui veulent instaurer une terreur,
07:31faire peur à nos agents de l'administration pénitentiaire.
07:34Ils ont peur surtout pour leur famille.
07:35Et donc, on a déjà eu un magnonville en juin 2016
07:37avec Jean-Baptiste Salvat, Jessica Schneider,
07:39ces policiers qui ont été assassinés par un terroriste islamiste
07:41devant leur enfant à leur domicile.
07:44Mathieu, de 3 ans, donc à l'époque, je dis oui.
07:47Aujourd'hui, ce n'est pas une vue de l'esprit.
07:48Il faut les protéger.
07:49Et il faut que la loi soit de leur côté.
07:50Il faut que les peines, elles passent fortes
07:52et qu'elles soient fermes vis-à-vis de ceux qui seront interpellés.
07:54Les trafiquants n'ont plus peur de rien aujourd'hui en France ?
07:57Écoutez, moi, j'ai un de mes collègues,
08:00un de mes frères d'âme, Éric Masson,
08:01qui, en mai 2021, a été exécuté par un dealer en pleine rue,
08:05en plein jour, en plein centre-ville d'Avignon.
08:07Donc, ça fait longtemps que les narcotrafiquants n'ont plus peur de rien.
08:09Et que le projet de loi de narcotrafic que nous avons voté,
08:12si on ne l'avait pas voté, il ne serait pas passé.
08:14Bien sûr.
08:15C'est grâce à nous qu'il a été adopté.
08:17Aujourd'hui, il faut être très clair, monsieur,
08:18c'est que ceux qui prônent la légalisation de la drogue,
08:21ils prônent, en fait, le terrorisme.
08:23On sait qu'aujourd'hui, il y a une porosité,
08:24il y a un financement de la drogue qui va vers le terrorisme.
08:27En Afghanistan, par exemple, vous avez de l'héroïne
08:29qui est principalement l'une des sources des revenus
08:31des djihadistes et des talibans.
08:33Donc, il faut dire les choses.
08:35Dans nos territoires comme à l'étranger,
08:36aujourd'hui, la drogue finance le terrorisme.
08:38Quand on veut légaliser la drogue,
08:39on met le couteau sous la gorge
08:41à des états démocratiques comme le nôtre.
08:44Et il faut le dire, le narco-banditisme
08:46se nourrit aussi de la corruption.
08:47Il faut le dire.
08:47Bien sûr, mais c'est une minorité aussi.
08:52Ça, c'est un leur.
08:53Moi, vous savez, j'ai été 20 ans policier
08:55et je n'ai jamais eu le constat
08:57de confrères ou de frères d'âme
08:59qui ont été corrompus.
09:00Vous, peut-être pas, mais pour le coup,
09:02on a vu que certains locaux...
09:05Vous savez, moi, je ne suis pas inquiet.
09:07La loi, elle passe plus...
09:08Il ne faut pas lutter contre ça.
09:09Mais si, mais si, mais on lutte déjà.
09:11Mais aujourd'hui, le problème,
09:12ce n'est pas la corruption dans notre pays.
09:13Aujourd'hui, le problème,
09:13c'est qu'on a des narcotrafiquants,
09:15de petites frappes de cités ou de voyous
09:16qui, du jour au lendemain,
09:18passent en fait d'un vol à l'étalage
09:20ou d'un refus d'obtempérer
09:21à un règlement de compte
09:22pour un contrat qui est mis sur la tête
09:24d'un narcotrafiquant
09:25ou pour rafaler un hold immeuble
09:27pour faire ce qu'on appelle de la jambisation
09:28pour faire peur à ses concurrents.
09:29C'est ça, moi, aujourd'hui,
09:30qui m'inquiète la corruption.
09:31Aujourd'hui, elle est menée durement
09:33dans une politique faite de fermeté
09:35et ce n'est pas le sujet pour moi.
09:37Le sujet, c'est de lutter contre les narcotrafiquants.
09:38Pourquoi je ne disais pas le sujet ?
09:39Parce qu'on a l'inspection générale
09:41de la police nationale,
09:42on a l'inspection générale
09:42des services judiciaires pour la justice,
09:44on a l'inspection générale
09:45de l'administration pour l'administration.
09:46Bref, on a des structures
09:47de contrôle interne
09:48et d'enquête interne
09:49qui permettent de lutter efficacement
09:51contre ce phénomène
09:52et ce n'est pas une majorité,
09:53heureusement, des cas.
09:54Dans notre pays, on a des fonctionnaires
09:55qui servent la République
09:55avec cœur, passion
09:56et souvent au détriment
09:58de leur vie familiale et personnelle.
09:59Je ne disais pas l'inverse.
10:00Je le précise.
10:01Mathieu Vallée, je rappelle
10:02que vous êtes eurodéputé,
10:03porte-parole du Rassemblement National.
10:05Un tout autre sujet.
10:06Parlons maintenant de Malika Sorel.
10:07Elle était numéro 2
10:08de la liste RN
10:09sur les dernières élections européennes.
10:11Elle a décidé de claquer la porte
10:13à la délégation du parti.
10:14Elle déclare qu'elle avait rejoint le RN
10:16en pensant pouvoir être utile à la France.
10:18Finalement, elle se dit déçue.
10:20Comment vous interprétez son départ ?
10:22Je pense que c'est un gâchis
10:24parce qu'on a tous notre place
10:26dans notre Rassemblement National,
10:27dans notre parti.
10:27Moi, je suis très bien.
10:28Je suis fier de servir
10:29nos 11 millions d'électeurs.
10:32Je suis fier que notre parti
10:33est arrivé en tête
10:34aux élections européennes.
10:35Je sais que la dissolution
10:36en juin 2024 a éclipsé
10:37ce magnifique résultat
10:38des Françaises et des Français.
10:39Mais c'est la première fois
10:40dans l'histoire de l'Union Européenne
10:42qu'une délégation envoie
10:4230 euros députés
10:43au Parlement européen,
10:44notamment la France,
10:45notre pays.
10:45Sur Malika Sorel.
10:46Sur Malika Sorel.
10:48Moi, je lui dis,
10:49je sais que c'est une femme intelligente
10:50et que c'est une intellectuelle
10:51et qu'elle a été élue
10:52sous la liste de Jordan Bardella
10:53et que quand on s'en va,
10:55je respecte son choix
10:56et ses convictions,
10:56mais on rend son mandat.
10:58On a été élue
10:58sur un programme politique.
11:00Bien sûr.
11:01Moi, je la respecte.
11:03Je sais qu'elle s'est engagée
11:04toute sa vie
11:04au service des Françaises
11:05et des Français.
11:06Maintenant,
11:07on a été élue sur un programme.
11:08Et pardon,
11:08mais moi,
11:09j'ai un énorme respect
11:10et une énorme reconnaissance,
11:13un éternel de reconnaissance
11:13vis-à-vis de Marine Le Pen
11:14et Jordan Bardella
11:15qui nous ont fait confiance.
11:16Et donc oui,
11:17j'ai été très étonné
11:18que finalement,
11:19lorsqu'on quitte un mandat,
11:20lorsqu'on quitte une fonction,
11:21on quitte un mandat.
11:22Vous voyez...
11:23Et vous avez donné des raisons,
11:24vous, plus précises
11:25quant à son départ ?
11:26Vous savez,
11:26on est concentré
11:27sur le travail
11:29qu'on doit fournir
11:29pour nos électeurs.
11:30Moi, mon seul maître,
11:31mon seul juge,
11:32c'est nos électeurs.
11:33Et donc,
11:33je pense qu'aujourd'hui,
11:34il faut honorer le programme,
11:36notamment lutter contre
11:36les traités de libre-échange,
11:37lutter contre l'immigration irrégulière,
11:39lutter pour la réindustrialisation
11:40de notre pays,
11:41lutter contre le pacte vert
11:42qui m'a ajouté nos entreprises,
11:43mais aussi nos particuliers
11:44quand l'Europe voulait arrêter
11:46les voitures thermiques neuves
11:47en 2035.
11:48C'est tout ça,
11:48je dis à Malacca Sorel,
11:49on était dans le premier groupe,
11:51le maître pour l'Europe,
11:52le premier groupe
11:52qui défendant les Françaises
11:53et les Français
11:54au Parlement européen,
11:55le troisième groupe
11:56du Parlement européen.
11:57Donc oui,
11:57je pense qu'au bout d'un moment,
11:58il faut être fidèle
11:59jusqu'au bout à ses convictions.
12:00C'est facile de s'en aller,
12:02mais je pense que c'est plus courageux
12:03de laisser son mandat.
12:04Et en plus,
12:05ça permettra à une personne
12:06suivante sur la liste
12:07de pouvoir occuper,
12:08en tout cas,
12:08Eleon Orbez,
12:08qui est une élue remarquable
12:10et une femme engagée
12:12de la ville de Marseille,
12:13de pouvoir exercer à nos côtés.
12:14Mathieu Vallée,
12:14Marine Le Pen condamnée,
12:15on le rappelle en première instance,
12:17notamment à 5 ans d'inigibilité
12:18à effet immédiat.
12:20C'est l'affaire des assistants
12:20du FN au Parlement européen.
12:22Décision en appel
12:23qui sera connue
12:25en juin 2026.
12:26Le plan B,
12:27Jordan Bardella,
12:28pour la présidentielle,
12:29ce n'est plus un tabou
12:30au sein du parti,
12:31au sein du RN ?
12:31Mais moi,
12:31jusqu'au bout,
12:32je crois au plan A
12:33et au plan B,
12:34c'est-à-dire au plan Marine Le Pen
12:35et au plan Jordan Bardella
12:36qui sont tous les deux ensemble
12:37au plan AB
12:37pour pouvoir mener une campagne
12:39en 2027
12:40avant d'avoir Marine Le Pen
12:41à l'Elysée
12:41et Jordan Bardella à Matignon.
12:43Moi, je ne fais pas des plans
12:44sur la comète.
12:45J'espère que l'appel,
12:46je vais dire confirmera,
12:47parce qu'elle confirmera l'innocence,
12:49elle n'a pas été innocent
12:49en première instance,
12:50mais en tout cas,
12:51elle confirmera
12:51ses arguments
12:55en appel
12:58de pouvoir démontrer
12:58que non,
12:59il n'y a pas eu un système
13:00pour arnaquer le Parlement européen.
13:03Ce n'est pas une escroc Marine Le Pen,
13:04c'est une femme sincère.
13:05Et donc, je suis désolé,
13:06c'est une divergence de vue
13:07sur l'usage d'assistants parlementaires.
13:08Moi, mes assistants parlementaires,
13:10évidemment,
13:10qui respectent
13:11le fonctionnement
13:12de l'Union européenne,
13:13mais pour moi,
13:13ce ne sont pas des fonctionnaires européens,
13:15ce sont avant tout
13:15des assistants
13:16qui aident un député politique.
13:18Et donc,
13:18on a une divergence sérieuse de vue
13:19sur ce que doit être
13:21un assistant parlementaire.
13:22Ça veut dire que vos assistants
13:22travaillent pour le parti par ailleurs ?
13:24Ça veut dire que mes assistants
13:25travaillent pour le député
13:26pour lequel les Françaises
13:28et les Français
13:28ont fait confiance.
13:29Donc, ils travaillent
13:29uniquement pour mon mandat,
13:31mais moi,
13:31c'est un mandat politique.
13:32Je ne suis pas un technocrate de Bruxelles.
13:33Moi, je suis député français
13:35au Parlement européen.
13:36Je suis constamment sur le terrain
13:37auprès des forces de l'ordre,
13:38auprès des forces de secours,
13:40auprès de nos militaires,
13:41auprès de tous les et ceux
13:42qui défendent la République.
13:43Et donc, j'entends
13:43qu'ils mettent dans mon mandat.
13:45Pour moi,
13:45ils ne sont pas là
13:45pour faire du travail technocratique.
13:48Ils sont là
13:48pour faire du travail politique.
13:49Et c'est pour ça
13:50qu'on est élus.
13:51La politique,
13:51c'est s'occuper des gens.
13:52Et s'occuper des gens,
13:53c'est de faire honneur
13:54au mandat qu'ils ont donné.
13:55En tout cas,
13:55c'est mis en conformité
13:56par rapport au règlement.
13:57On a toujours été en conformité.
13:58C'est juste qu'on a
13:59une divergence de vue
14:00vis-à-vis du Parlement européen.
14:02Ce que dit pour le moment
14:03la justice,
14:03on verra la décision en appel.
14:06Mathieu Vallée,
14:07depuis l'annonce
14:07des 40 milliards
14:08d'efforts supplémentaires
14:10à fournir,
14:11le RN qui s'est remis
14:12à agiter la menace
14:13de la censure,
14:14ça fait débat
14:15au sein du parti.
14:17Vous qui êtes,
14:18alors vous êtes eurodéputé,
14:19mais vous avez sans doute
14:20un avis sur la question.
14:21Est-ce que le RN
14:21doit censurer
14:23ce gouvernement Bayrou ?
14:24Le RN ne doit rien s'interdire.
14:25Et quand on voit
14:26qu'encore,
14:26on a des mesures de dingue
14:28qui sont prises
14:28comme celui de supprimer
14:29l'abattement fiscal de 10%
14:30pour les retraités,
14:31en tout cas,
14:32dans l'idée du gouvernement Bayrou,
14:33j'estime qu'il n'a pas compris
14:35les leçons du passé.
14:36On s'était déjà battu à l'époque
14:37et on en a fait une ligne rouge
14:38sur la désindexation
14:40des retraites sur l'inflation
14:41vis-à-vis du budget 2025.
14:44Et c'est...
14:45Donc, si je vous suis,
14:47pour le coup,
14:48abattement de 10% automatique
14:50supprimé éventuellement,
14:52en tout cas,
14:52c'est une piste envisagée
14:53par le gouvernement,
14:54c'est-à-dire que si ça,
14:55c'est suivi des faits,
14:57censure.
14:57Non, moi je dis simplement
14:58que c'est Marine Le Pen
14:59et avec Jordan Bardella
15:00qui décideront,
15:01mais oui,
15:02moi j'estime que dans le passé,
15:03c'était une ligne rouge
15:04celle de la désindexation.
15:05qui est plutôt favorable,
15:06lui,
15:07sur le précédent budget,
15:09il était favorable.
15:10Vous voyez que,
15:11comme quoi,
15:11Maldika Sorel,
15:12si elle regardait
15:13depuis près ce qui se passe
15:14dans le parti,
15:14elle verrait qu'il y a du débat
15:15et c'est tant mieux
15:16dans un parti comme notre
15:17qui est ultra démocratique
15:18de pouvoir discuter entre nous.
15:19En tout cas,
15:20la décision n'est pas prise,
15:21mais effectivement,
15:23serrer finalement
15:24la ceinture des retraités,
15:25encore une fois,
15:25ce gouvernement
15:26n'a rien compris.
15:27et nous,
15:27on est obligé
15:28de se battre
15:29comme Bec,
15:31enfin,
15:32Beguiong,
15:33c'est l'année de Pâques,
15:35sur tous les sujets
15:35pour qu'on puisse préserver
15:37le pouvoir d'achat
15:37et des Français
15:38et vers les différents
15:39des retraités.
15:40Pour que vos électeurs comprennent bien
15:40quelle est la stratégie
15:41que vous suivez,
15:42qu'est-ce qui ferait concrètement
15:43que le RN
15:44décide de censurer
15:45le gouvernement ?
15:46Là,
15:46on va être sur la préparation,
15:47on va parler du budget de 2026.
15:49Non mais,
15:49ils anticipent beaucoup
15:50puisque normalement,
15:51le budget se prépare
15:51en fin d'année,
15:52normalement,
15:52ça se prépare
15:53au dernier trimestre
15:54de l'année suivante,
15:56de la fin de l'année.
15:57Donc,
15:57moi,
15:57je dis simplement
15:58qu'on va avoir
16:00les mêmes lignes rouges.
16:01Celle du pouvoir d'achat,
16:02celle de préserver
16:03les porte-monnaies
16:05des Françaises
16:06et des Français,
16:06celle de défendre aussi
16:07la sécurité,
16:09la lutte contre
16:09l'immigration régulière.
16:10Aujourd'hui,
16:11M. Bérou,
16:11il s'est endormi.
16:12Il n'est pas resté,
16:13M. Bérou.
16:13Sur la proportionnelle,
16:14il n'a rien fait.
16:15Sur la lutte
16:17contre le port du voile
16:18islamique
16:19dans les sorties scolaires,
16:20il n'a rien fait.
16:21Sur la lutte
16:21contre l'immigration régulière,
16:22notamment l'exécution
16:23des OQTF,
16:24il n'y a rien qui a été fait.
16:25Donc,
16:25menace de censure,
16:26mais vous ne dévoilez pas
16:26votre jeu pour le moment.
16:27Mais parce qu'on n'a pas
16:28tous les éléments en main
16:29et que M. Bérou a dit
16:30qu'il répondrait favorablement
16:32à certaines demandes.
16:32Il nous a dit qu'avant l'été,
16:33il y aura un texte
16:34sur la proportionnelle.
16:34Il nous a dit qu'avant l'été,
16:35on débattrait de la politique
16:36énergétique de la France
16:37puisque Marine Le Pen
16:38a écrit à M. Bérou à ce sujet
16:39et qu'il a enfin consenti
16:40à ce que la représentation nationale
16:41puisse saisir du sujet
16:43comme c'est prévu par nos textes.
16:44Donc,
16:44on verra,
16:44il ne faut pas être impatient.
16:46Voilà.
16:46Mais moi,
16:46je dis simplement,
16:47j'ai été aux Etats-Unis
16:48la semaine dernière,
16:49notamment dans la ville de New York,
16:50rencontrer l'agence fédérale
16:51ICE qui s'occupe
16:52de la lutte contre l'immigration régulière.
16:53Vous savez qu'ils ont
16:53un taux d'exécution
16:55des personnes qui sont clandestin
16:56de 60 à 70% dans notre pays.
16:58Je vais être très généreux
16:59pour un lundi de Pâques.
17:00C'est 10%.
17:01M. Macron,
17:01ça fait 7 ans
17:02qu'il a leur responsabilité.
17:03Comment ça se fait
17:03que ce sujet-là
17:04n'est pas avancé ?
17:05Pour l'Algérie,
17:05c'est pareil.
17:06M. Boilem-Sonsen
17:06n'est toujours pas libéré.
17:08Ce Français de 80 ans
17:09qui est atteint d'un cancer,
17:09qui est malade,
17:10qui est en train de moussir
17:11dans les jeux de l'Algérienne
17:12parce qu'il ne plaît pas
17:13M. Théboun,
17:14le président algérien,
17:15la France n'a toujours pas
17:15récupéré ce ressortissant.
17:17M. Macron ou M. Barraud
17:18quand ils sont en Algérie,
17:19ils n'en parlent absolument pas
17:20ou en tout cas,
17:20ils ne reviennent pas
17:21avec ce ressortissant.
17:22Donc,
17:22ils parlent beaucoup
17:22mais ils ne font rien.
17:23C'est ça bien le problème.
17:24C'est comme pour Mayotte.
17:24C'est vraiment le sujet.
17:25Vous revenez,
17:26vous l'avez dit Mathieu Allé,
17:27des Etats-Unis,
17:27volons-en aux droits de douane
17:29américains.
17:30Je ne sais pas si vous avez
17:31eu l'occasion d'en parler
17:31sur place,
17:32là-bas.
17:34Le ministre...
17:34Pour vous cacher,
17:35monsieur,
17:36moi j'ai été confronté
17:37aux attentats du 13 novembre 2015
17:38aux terroristes islamistes
17:39et j'ai voulu rendre hommage
17:41au What's Trade Center
17:41au 11 septembre
17:42à ces 2977 victimes
17:44du 11 septembre 2001
17:46qui ont été victimes
17:47d'Oussama Ben Laden,
17:49de Al-Qaïda,
17:49d'ailleurs qui a repris le pouvoir
17:50aujourd'hui 20 ans après
17:51en Afghanistan
17:52par les talibans.
17:53Et pardon de vous le dire,
17:54je voulais vous le dire
17:54sur votre ordre ce matin,
17:56moi je suis très inquiet,
17:56l'Europe est en train
17:57de baisser la garde
17:58face aux terroristes islamistes.
17:59En Afrique,
18:00notamment au Sahel,
18:01on n'y est plus
18:01alors qu'on a 58 soldats
18:02avec l'opération Berkhan
18:04à l'époque de 2014 à 2022
18:05qui sont morts
18:06pour nous protéger.
18:07En Afghanistan,
18:08en Syrie,
18:09en Irak,
18:09c'est pareil.
18:10Rappelez-vous,
18:11le 11 septembre 2001,
18:12les Américains ont été frappés
18:13de plein fouet,
18:14que ce soit au Patagone,
18:15sur les Tours
18:15ou en Pennsylvanie
18:16avec des passagers
18:17qui se sont avec courage
18:18rebellés face aux terroristes
18:19parce qu'ils avaient baissé la garde
18:20et les terroristes islamistes
18:21ne pardonnent pas.
18:22Si on baisse la garde,
18:23ce n'est pas un hypercute
18:23qu'on va prendre ça encore.
18:24Nos renseignements
18:24ne sont pas à la hauteur aujourd'hui ?
18:25Si, si, les services de renseignement
18:27sont à la hauteur.
18:27Je parle de l'Europe,
18:28je parle de l'Union Européenne.
18:29On est concentré uniquement
18:30sur l'Ukraine.
18:31Mais le monde,
18:32ce n'est pas uniquement l'Ukraine.
18:33Le monde, c'est l'Afrique,
18:34c'est l'Asie.
18:35Et nos renseignements français
18:36sont concentrés aussi
18:37sur la vénage terroriste.
18:38Non, je vous parle
18:38de l'Union Européenne.
18:40Il n'y a pas que l'Union Européenne.
18:41Mais oui, non, mais si.
18:42Parce que pour lutter
18:43contre les terroristes islamistes
18:44et les djihadistes,
18:45il faut lutter
18:45sur le fait qu'ils prennent le pouvoir.
18:47En Afghanistan,
18:48en Irak,
18:49en Syrie,
18:50en Afrique.
18:50En Afrique,
18:50la France s'est désengagée.
18:52Au Mali,
18:53au Burkina Faso,
18:54dans tous ces pays,
18:55vous savez qu'il parle français,
18:56Emmanuel Macron n'y est plus.
18:57Il les a abandonnés.
18:58Et donc oui,
18:59je suis désolé
18:59que ce soit l'Union Européenne
19:00et que ce soit la France
19:00en termes de politique étrangère
19:01et en termes de protection
19:03des intérêts français.
19:04La France n'y est plus
19:04nos services de renseignement
19:05que la DGSI,
19:06le renseignement territorial
19:07ou la direction du renseignement
19:08de la préfecture du Pays de Paris
19:09ou même toute la communauté
19:10du renseignement
19:10nous protège avec courage.
19:13On déjoue un attentat
19:14tous les six semaines
19:14dans notre pays.
19:16Mais moi,
19:16je vous parle de l'Union Européenne.
19:17Je suis député français
19:17au Parlement européen.
19:18Et pardon,
19:19mais ce n'est pas leur sujet principal.
19:20Ils attendent sûrement
19:21qu'il y ait des futurs attentats
19:21et qu'on soit frappés.
19:22En parlant de l'Europe,
19:23en parlant de Bruxelles,
19:24est-ce que si un jour
19:26Bernard Arnault,
19:27le patron d'LVMH,
19:29décide d'augmenter
19:30sa production aux Etats-Unis,
19:31est-ce que ce sera
19:32la faute à Bruxelles,
19:33à l'Europe,
19:34comme il le dit ?
19:34Mais oui,
19:35Bruxelles est devenue technocratique
19:36et ne protège pas
19:37les intérêts européens.
19:38Mais vous savez
19:38qu'on avait été lucides,
19:40vous ne le relevez pas,
19:40enfin,
19:40personne ne relève,
19:41mais Marine Le Pen
19:42et Jordan Berdelà
19:42avaient dit
19:42attention,
19:43si M. Trump arrive
19:45à la Maison Blanche
19:46pour un second mandat,
19:47il sera brutal,
19:48il sera ferme,
19:52une guerre sans merci,
19:53c'est ce qu'il est en train
19:53de nous faire.
19:54Mais nous,
19:54on ouvre finalement
19:55la porte et les fenêtres
19:56à tous les pays du monde
19:57sans nous protéger.
19:58Les traités de libre-échange,
19:59le CETA,
20:00le Mercosur...
20:00L'Europe,
20:00c'est 450 millions
20:02de consommateurs,
20:02c'est pas rien,
20:03c'est une force
20:03sans pouvoir
20:04de négociation importante.
20:05En tout cas,
20:06ils ne l'ont pas démontré,
20:06c'est dommage
20:07qu'ils n'en aient pas fait.
20:08Pour l'instant,
20:08on verra.
20:09C'est ce que vous attendez
20:10en tout cas.
20:11Vous avez un espoir
20:11que l'Europe puisse
20:13négocier et obtenir.
20:14On est au Parlement européen,
20:15donc nous,
20:16on va pousser pour négocier.
20:17Quand Jordan Bardella
20:17se bat pour abattre
20:18le Green Deal,
20:19ce pacte vert,
20:20c'est-à-dire ce pacte
20:20qui m'a ajouté
20:21nos entreprises,
20:22c'est-à-dire sur l'électricité.
20:23On voit qu'on a par exemple
20:24l'extrême-gauche
20:24et les écologistes
20:25qui veulent arrêter
20:26le nucléaire,
20:26mais avoir le nucléaire
20:27aujourd'hui,
20:27c'est permettre aux entreprises
20:28de payer des factures
20:29d'électricité moins chères.
20:30Aujourd'hui,
20:31arrêter toutes les subventions
20:32et le pognon de dingue
20:33qui nous coûtent
20:34sur les éoliennes
20:35ou sur l'éolienne en mer
20:37ou sur le photovoltaïque.
20:39C'est pareil.
20:39Non, mais nous,
20:40on a un projet global.
20:41Oui, mais vous rejoignez
20:42du coup Bernard Arnault.
20:43Non, non, non.
20:44Moi, je rejoins Bernard Arnault
20:44qui est patriotique.
20:45Il paye des impôts en France.
20:46Il paye un impôt sur les sociétés.
20:48Il recrute des milliers
20:49d'emplois
20:50sur notre territoire national.
20:52Et moi, je ne suis pas
20:52dans le Arnault bashing.
20:53Je respecte nos chaînes d'entreprise.
20:55D'ailleurs,
20:55il n'est pas le seul
20:55à ce point d'aujourd'hui
20:56de l'inflation normative.
20:57Vous imaginez que la France
21:04et en plus,
21:05la France fait toujours
21:05double jeu
21:06comme pour nos agriculteurs.
21:07Mathieu Vallée,
21:07peut-être un peu plus léger
21:08pour conclure.
21:09Vous êtes Lillois d'origine ?
21:10Oui, absolument.
21:11Vous n'avez pas échappé
21:12que Martine Aubry
21:13a démissionné ?
21:14Il y a des temps
21:15parce que la ville
21:16était en train de mourir
21:17et que finalement,
21:19je ne crois pas que...
21:19Est-ce que vous voyez
21:20en futur maire de Lille
21:21vous-même, Mathieu Vallée ?
21:22Est-ce que c'est une possibilité ?
21:24J'y réfléchis.
21:25C'est vrai,
21:26c'est ma ville.
21:27Quand un politique
21:27dit j'y réfléchis,
21:28en général,
21:29c'est qu'il le souhaite.
21:29Ah bah écoutez,
21:30vous avez plus d'expérience
21:31que moi sur les gens
21:32que vous êtes arrivés.
21:33Non mais si j'avais envie
21:35d'y aller,
21:35je vous dirais,
21:36j'ai envie d'y aller maintenant
21:38et je me présente.
21:39Pour l'instant,
21:39ce n'est pas mon sujet,
21:40je suis concentré
21:41sur mon mandat européen.
21:42Les municipales,
21:43c'est dans un an.
21:44Effectivement,
21:44il faut tous s'engager.
21:46Je pense que
21:46quand on a eu la chance
21:47d'être sur la liste
21:47de Jean-Denis Mardella,
21:48il faut qu'on puisse
21:48se présenter aux élections municipales
21:50qui est la prochaine
21:51grande échéance
21:51des Françaises et des Français.
21:52Lille,
21:53j'y suis né,
21:59centre d'hospitalier régional
22:00à l'île-Sud.
22:01Donc j'ai simplement
22:02que oui,
22:02il y a beaucoup de sujets
22:03sur la sécurité
22:04mais je vais vous étonner,
22:06je suis en train
22:07de participer
22:07avec Sébastien Chénu
22:09et toute l'équipe du Nord
22:10à un programme
22:11pour les municipales à l'île-Suite,
22:12ça je peux vous le dire.
22:13Et on va aussi étonner les gens
22:14sur l'éducation,
22:15sur la culture,
22:16sur les entreprises,
22:17sur le logement,
22:18sur beaucoup de sujets.
22:19Les Lilloises et Lillois
22:19attendent un rebond,
22:20attendent finalement...
22:21À 360 pour le coup.
22:23Bah oui,
22:23Madame Taino-Brie,
22:24pareil,
22:24elle aurait pu être
22:25et le Macroniste
22:25a été endormi
22:26et la ville est en train
22:27de mourir aujourd'hui.
22:28Est-ce que vous pouvez certifier,
22:28Mathieu Vallée,
22:29que vous ne serez jamais
22:30candidat à l'Église ?
22:31Non, mais en politique
22:32on ne dit jamais
22:33je ne suis pas
22:33M. Dupond-Moretti.
22:35Au bout d'un moment,
22:36on ne sait jamais
22:36de quoi l'avenir est fait.
22:37Est-ce que vous savez,
22:38vous-même,
22:38si j'aurais été candidat
22:39aux élections européennes
22:40il y a un an,
22:41ça va faire un an
22:41que je suis député européen ?
22:42Non.
22:43C'est des choses
22:44qui sont finalement
22:45des choix personnels
22:46et ça ne se prend pas
22:48à la légère Lille.
22:49C'est une grande ville,
22:50c'est une grande métropole
22:51et c'est pour ça
22:51que j'y réfléchis.
22:52Mais avant de travailler
22:53sur les candidatures
22:54quand je travaille
22:54sur un programme.
22:54Vous y réfléchissez d'abord
22:56le programme Mathieu Vallée.
22:57Je pense qu'on me réamitrait
22:58d'ailleurs.
22:59Oui, bien sûr.
23:00Pour l'instant,
23:00en tout cas,
23:00vous êtes toujours député européen,
23:02porte-parole du RN.
23:02Un grand merci d'avoir été avec nous
23:04ce matin sur Sud Radio.
23:06Très bonne journée.
23:06Nous, on se retrouve
23:07dans un instant.
23:080826 300 300.
23:09Vous réagissez à l'actualité.
23:11Toute l'actualité,
23:12c'est Manu
23:12qui vous attend au standard.