Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 10/04/2025.
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00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous.
00:19Aspinog s'impose à Manchester.
00:21Manchester, on va parler, mais on va changer évidemment de sport.
00:24Manchester United a fait match de deux buts partout,
00:27un but salvateur de Cherki dans le temps traditionnel.
00:30Qui change peut-être tout, on va lui donner son poids, sa signification.
00:33Avec les chroniqueurs de l'équipe du soir, on est ensemble jusqu'à une heure du matin.
00:38Petite présentation de casting et de plateau.
00:41Voilà mes amis, le président c'était Hervé Penaud,
00:43dans le ville-peuple Olivier Rouillet, Etienne Moiti, Greg Schneider,
00:47qui n'est pas un habit de Greg Schneider, il remplace Régis Testelin.
00:51Il était au restaurant dans un 3 étoiles pour dépenser une autre pressante gagnée
00:54par ses piges de l'équipe du soir.
00:56Non, c'est pas lui qui payait.
00:57Et j'ai oublié la présentation, Philippe Sanfourche,
01:00Grande Voix d'Hertel.
01:01Bonsoir messieurs.
01:02Bonsoir.
01:04Virginie Saint-Cili est dans la place.
01:06Virginie, bonsoir.
01:07Vous êtes radieuse, vous êtes rayonnante.
01:08Je crois que vous êtes amoureuse, mais ça c'est une toute autre histoire.
01:11Deux buts partout entre l'Olympique Lyonnais et Manchester United.
01:13Les images avec vous, ma chère Virginie.
01:15Allez, c'est parti pour les buts.
01:16Thiago Almada a trouvé la faille en premier à la 25e sur Coufran.
01:20C'est rentrant.
01:21Personne ne touche le ballon, si ce n'est Onana qui le frôle, trompé par le rebond.
01:25Le groupe amasse en flammes, mais Leni Euro le refroidit sur Coufran aussi.
01:28C'est d'abord boxé par Perry.
01:30Ougartela remet sur l'ancien Lillois qui marque de la tête son tout premier but avec United.
01:34Zirze va enfoncer l'OL dans les dernières minutes du temps réglementaire sur un service parfait de Bruno Fernandez.
01:39Le trio offensif lyonnais arrache le nul in extremis.
01:42Service d'Almada, talonnade de la casette, tentative de Mikota de Zécontré.
01:46Et reprise de Cherki, ça fait deux partout.
01:48Ouf, ouf, ouf, ouf, quatre, vingt, quinzième minute.
01:51Le but de Ryan Cherki, change-t-il tout pour la qualif à cette question ?
01:55On dirait que quatre chroniqueurs ne sont pas d'accord.
01:56L'émission va commencer tout de suite après le G.
01:59J'ai deux oui, Philippe Sanfourche et Tienne Noitie qui commencent, mon fliou, mon tienneau.
02:04Écoutez, pour une fois que Philippe Sanfourche est à l'heure, on va le récompenser.
02:08Toujours un compliment, mais toujours une petite claque sur les fesses.
02:12À propos de claque sur les fesses, un autre tandem, Grégory Stedder, Olivier Royer qui commence.
02:16Comme il est remplaçant, il va quand même commencer à l'heure, donc c'est lui.
02:20Faisons bosser les remplaçants, évidemment.
02:22Le but de Cherki, change-t-il tout pour la qualif ?
02:24On démarre par le oui.
02:26Philippe Sanfourche, on vous écoute.
02:27Oui, ça me paraît évident parce que Lyon, qui a mené au score, se prend deux buts.
02:33Il avait la tête sous l'eau.
02:34Il y a toujours l'effet de marquer, d'égaliser en fin de rencontre.
02:38Donc, il reste sur une dynamique positive.
02:40S'il n'y avait pas eu ce but-là, ce n'était même pas la peine d'y aller à Old Trafford.
02:44On sait très bien qu'une équipe française ne va pas retourner la situation là-bas.
02:47Mais en revanche, vu la qualité de ce Manchester United 13e de Première Ligue, je pense qu'en partant d'un match nul, il y a tout à fait la possibilité d'aller peut-être même au tir au but et de passer.
02:57C'est un non pour Grégory Stéder.
03:00Pourquoi ça ne change pas tout ?
03:01Pour moi, on a vu un petit match entre deux petites équipes.
03:04Et je suis persuadé que Lyon a beaucoup plus en magasin, a une réserve supérieure à l'équipe qu'au 13e de Première Ligue que j'ai eue en face.
03:12Ils sont tous à peu près passés à côté, que ce soit Mikotadze, que ce soit Cherki qui n'était pas terrible, que ce soit Tolisso.
03:17Je reste persuadé qu'à leur niveau, ils peuvent leur faire beaucoup plus mal et qu'on ne sera pas à but près.
03:24J'ai vraiment vu dans cette partie les ferments d'une supériorité qui, pour moi, finira par s'exprimer d'une manière ou d'une autre, égalisation ou pas.
03:32Ok. Etienne Moiti, c'est un oui, ça change tout ?
03:35Oui, ça change. Il n'y a pas besoin d'avoir fait Polytechnique pour être journaliste.
03:38Je suis bien placé pour le savoir, mais quand même, avoir fait match nul ou avoir perdu à domicile, désolé, ce n'est pas du tout la même chose.
03:45quand vous allez ensuite à Old Trafford pour faire le match retour.
03:48En plus, comme l'a dit Philippe, évidemment qu'aujourd'hui, les Lyonnais, ils sont là plein d'espoir.
03:53Il reste une semaine, ils vont se dire, les gars, on a marqué à toute dernière minute, ce match-là, retour, il est pour nous, on va passer.
03:58Il y a une dynamique positive et puis il y a quand même un but de moins.
04:02Olivier Rouillet, c'est non. Pourquoi ?
04:04Parce que les Lyons aient marqué un but à la tournière seconde ou pas, ça ne change strictement à rien, à rien.
04:10L'objectif des Lyonnais, c'est d'aller battre Manchester à Manchester parce que cette équipe de Manchester, elle est très faible.
04:17Les Lyonnais ont une multitude d'occasions de faire la différence, ils ne l'ont pas fait.
04:21Moi, je ne suis absolument pas surpris par l'idée qu'ils vont aller gagner à Manchester.
04:26Ce n'est pas du tout une surprise pour moi, c'est une évidence que l'objectif, en ayant fait Mathieu Leloup ou en ayant perdu 2-1, était le même, c'est de gagner à Manchester.
04:354 secondes, 2 dixièmes pour la paire Moëtis-en-Fourges.
04:38Si les journées ne sont pas faites polytechnique, les joueurs de foot non plus, Olivier.
04:43Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
04:47C'est vrai, laisse tomber, c'est pas grave.
04:48Non, mais c'est vrai, vous avez raison, Olivier ne devait pas réagir après le chrono, son temps est écoulé, vous avez raison, demandez sans demander le carton, c'est extrêmement habile pour votre partenaire.
04:56Merci beaucoup, Grégory.
04:57Le président a demandé, vous êtes plutôt de l'intérieur ou plutôt de l'extérieur sur ce plateau, ça change tout ou pas ?
05:03Alors, étonnamment, je vais être ministère de l'intérieur ce soir, et assez largement, parce que je n'ai pas bien compris l'argument qui est de dire que ça ne change absolument rien.
05:10Parce que par définition, le fait de ne pas avoir à gagner là-bas, parce qu'effectivement, tu peux aller au tir au but, ça change quand même.
05:16Et puis, dans la psychologie des joueurs aujourd'hui, ce n'est plus du tout pareil.
05:20On aurait fait le débat à la mi-temps, je vous aurais dit, le 1-1, mauvais résultat, avec l'impression que Manchester aurait pris un avantage psychologique.
05:26Mais le 2-2, vu le déroulé du match et la manière dont ils sont venus à 2-2, on a la sensation d'une dynamique positive.
05:32Alors, sur le fond, je suis d'accord qu'on peut gagner, que Lyon peut gagner chez ce Manchester-là, mais il n'y avait pas de certitude de gagner.
05:38Et c'est quoi cette dynamique positive ou pas positive ?
05:41De toute façon, l'objectif des Lyonnais, quoi que vous en pensiez, quoi que vous disiez, il est obligé d'aller gagner.
05:48Même s'ils avaient perdu et ayant 4 matchs nuls, l'objectif, c'est de gagner.
05:52Pourquoi vous pensez...
05:53Olivier, j'ai vraiment pas fait polytechnique, mais là, pour le coup, si tu gagnais à Manchester en ayant perdu, tu n'étais pas immédiatement qualifié.
06:03Non, parce que tu t'avais déjà perdu.
06:04Et alors, ça change un petit peu quand même les choses.
06:06Non, l'objectif, il est automatiquement de gagner, parce que ce n'est pas parce que Manchester-Lyon a fait match nul 6 à 1 au match retour.
06:16Il y a aussi des tirs au but.
06:17Donc, l'objectif, quoi qu'il arrive, si tu ne veux pas aller à ces satanites, tu rebutes, il faut gagner.
06:23On est à la ligne.
06:24Je repose, je refais la même remarque qu'Étienne Moati a fait Olivier Rouillet, mais pour vous, mon cher Grégory Schneider,
06:29le fait de ne pas être nécessairement en capacité de gagner à Manchester et de pouvoir se qualifier,
06:34vous nous dites qu'il faut gagner, mais c'est un élément...
06:37Non, parce que le foot, il a changé, en fait.
06:40Avec cette histoire de but à l'extérieur qui a disparu, je trouve que ça a un petit peu changé,
06:44la perspective de ce genre de résultats ou la manière dont on le prend.
06:47C'est-à-dire que j'ai l'impression que les équipes jouent les matchs pareils, que ce soit à l'extérieur ou à domicile.
06:50Et d'ailleurs, les résultats disent un peu ça souvent.
06:53C'est-à-dire qu'il n'y a plus trop de... L'avantage n'est plus le même, c'est plus compliqué.
06:57Ce que tu dis, ça tient entre avoir fait un match avec des buts...
07:02Non, mais par exemple, je vais développer...
07:04Sans but, mais pour le reste, si c'est un écart d'un but, j'en fasse un peu.
07:08Il se trouve, par exemple, qu'en Ligue 1, vous avez plus de victoires à l'extérieur maintenant.
07:11Je pense que le mindset...
07:14Ligue 1, c'est un championnat.
07:15Oui, mais le mindset des joueurs a changé.
07:19Combien d'équipes françaises se sont imposées à Manchester ?
07:21Mais ça ne finira pas régler.
07:22Je ne sais pas que ça n'arrivera pas un jour.
07:24Il faudra le faire aussi.
07:24C'est certainement l'un des plus faibles Manchester que j'ai vus depuis très longtemps.
07:28Mais si, face à ce Manchester-là, tu avais perdu,
07:32psychologiquement, tu serais allé là-bas quand même avec un peu le trouillomètre à zéro.
07:35Mais là, tu crois que tu ne vas pas aller avec le trouillomètre à zéro ?
07:38Légalisation, je crois.
07:39Reprenons votre expression.
07:41Mais vous croyez sincèrement que Lyon est une équipe capable de maintenir un résultat ?
07:47Que Lyon est capable d'aller à Manchester pour faire zéro-zéro ?
07:50C'est vrai, vous avez raison.
07:51Mais vous rêvez.
07:51Mais vous rêvez.
07:52Vous rêvez.
07:54Sur cet argument-là, ce n'est pas mal.
07:55Ce n'est pas le style lyonais.
07:57Attendez, attendez, parce qu'il y a un argument employé et remis également,
08:03surligné par notre président.
08:04C'était l'argument de Philippe Sanfourche, le fait de marquer,
08:06et c'est pour vous, mon cher Atienne,
08:08le fait de marquer un but dans les dernières secondes,
08:11ça crée une dynamique pour le match retour.
08:12Dans une semaine, ça sera ça ?
08:13Ça va se maintenir, ça ?
08:15Déjà, le premier argument,
08:16parce que vous devez être beaucoup trop intelligent pour moi,
08:18mais de m'expliquer que c'est la même chose à partir du moment où tu as fait matcher ou tu as perdu,
08:21déjà, c'est quand même une première rareté.
08:23Ça, on est passé.
08:24La deuxième qui me paraît être une évidence,
08:26et ça a été dit par Philippe et par Hervé,
08:28évidemment qu'ils sont aujourd'hui dans un état d'esprit qui n'est pas le même du tout
08:33que s'ils avaient perdu le match
08:35et qu'ils étaient dans un sentiment d'avoir perdu,
08:38alors qu'ils auraient dû au moins faire match nul,
08:40voire gagner ce match.
08:41La semaine, elle n'était pas bonne.
08:43Même si c'est Manchester qui avait égalisé.
08:44Le climat est déjà compliqué à Lyon, là, il aurait encore davantage.
08:47Même si Manchester avait égalisé, ça aurait été différent.
08:49Je voulais dire, par exemple,
08:51ça m'est venu comme ça avant-hier.
08:53Le Bayern perd à domicile de 1 contre l'interminant.
08:56Je suis sûr que s'ils font le même match,
08:58ils leur mettent une rouste et ils passent tranquilles.
09:00On va dire, oui, mais l'interminant a gagné à l'extérieur et ceci,
09:03c'est fini, ça, si t'es supérieur.
09:05Mais si.
09:06Il y a deux mondes d'écart entre ces deux compétitions.
09:08Je veux dire, là, on est passé entre mardi, mercredi,
09:11et ce soir, tu as l'impression d'être descendu de cinq étages.
09:14C'est vrai, mais ce n'est pas le même adversaire non plus.
09:18Justement, c'est-à-dire que moi, j'entends la notion de...
09:22T'es plus fort, ça passe.
09:23T'es le PSG, avec Louis-Saint-Riquet,
09:25t'as mis des préceptes de jeu en place.
09:27Évidemment que si t'es au Parc des Princes,
09:28t'as plus de repères,
09:29mais globalement, c'est les mêmes schémas.
09:31T'es capable de les appliquer partout.
09:32Et on l'a vu, il y a des séquences à Liverpool,
09:35à l'extérieur.
09:35Ils sont capables de faire ça.
09:36Mais c'est quand tu as des vraies certitudes dans le jeu.
09:39Là, tu as deux équipes
09:40qui n'ont collectivement aucune certitude.
09:43Et tu le vois à l'intérieur même du match ce soir.
09:46Parce que Manchester,
09:47ils sont à la ramasse pendant toute la première période.
09:49C'est une équipe de Ligue 2 en première période.
09:51Il n'y a rien, il n'y a pas trois faces.
09:52Avec un attaquant de national.
09:54Il suffit que Lyon leur offre un but,
09:56parce qu'il est offert ce but à la 45e.
10:00Et derrière, tu vois qu'en seconde période,
10:02Lyon, ils se mettent à mal jouer.
10:04Et puis Manchester, ils retrouvent un petit peu de...
10:06Donc, tu es gentil, mais tu me donnes...
10:08Mais pas du tout.
10:09Mais si, mais si, c'est exactement ça.
10:11Ce 2-2, le fait d'être venu.
10:12Mais non, c'est bien pour ça,
10:13c'est bien pour ça, Philippe, que je te dis,
10:15et quand je t'écoute, tu me rejoins,
10:17c'est bien pour ça que je te dis
10:18que Lyon est incapable de maintenir un résultat.
10:22Parce que cette équipe n'est pas conçue comme...
10:24Raison de plus, pour avoir égalisé, alors.
10:26Raison de plus, pour avoir égalisé.
10:27Moi, j'ai fait des débats.
10:29Rien, parce qu'il faut même...
10:31Alors, raison de plus, ils avaient perdu.
10:33Mais je pense que Lyon n'est pas capable
10:35de conserver un résultat.
10:36Donc, il faut qu'il gagne, tout simplement.
10:39Écoutons, Rien Cherky, rencontré par Candice Roland,
10:42notre envoyé spéciale, juste après la rencontre,
10:43qui nous parle de son but égalisateur
10:44à la 95e minute. C'est parti.
10:47Ouais, je sens assez bien le coup.
10:49On a eu beaucoup d'actions, nous aussi.
10:51C'est un peu la récompense du travail
10:54qu'on a fourni durant tout le match défensif.
10:57Bien sûr, je ressens beaucoup de fierté
10:59d'avoir remis la balle au centre
11:00et toujours à la balle.
11:02Voilà pour Rien Cherky, ce petit piqué salvateur.
11:05Le score, c'est de partout sur le contenu du match.
11:08Vous pensez quoi ?
11:09Que c'est flatteur pour United ?
11:10C'est juste, c'est correct, c'est rageant ?
11:12C'est le tarif, c'est le normal ?
11:14C'est assez juste, ouais.
11:15Le premier mi-temps à l'avantage de Lyon.
11:17Ça, c'est très brillant.
11:18Lyon peut gagner quand même ce match,
11:20parce que des occasions...
11:23C'est un peu près une kiff-kiff-bourico,
11:24les occasions.
11:25Ils sont évertués à tirer sur le gardien,
11:27donc beaucoup et...
11:28Deux erreurs de Nana,
11:30deux buts, c'est deux buts, deux erreurs.
11:32C'est relativement proche,
11:33mais il y a quand même un avantage au point,
11:34toi qui aimes la boxe,
11:35un peu quand même pour Lyon.
11:36Pas le deuxième.
11:38Justement, Lyon, but de...
11:40Pourquoi tu dis deux erreurs de Nana ?
11:41Pas le deuxième.
11:42Peut-être pas.
11:43Deuxième, il la relâche, disons que...
11:45Il la relâche, il peut la bloquer quand même, non ?
11:47Il s'est allumé, quand même, il s'est allumé.
11:48Je ne suis pas d'accord avec vous.
11:49Bon, allez, disons qu'il y a une demi-heure.
11:51Hervé, le ballon, il arrive.
11:53Il arrive vite, il y a une forêt de jambes.
11:55Elle lui tape dedans et il met une mine en plus.
11:58Par contre, la seule différence...
12:00Ben si, il y a une grosse différence.
12:02C'est que le seul attaquant,
12:03tu vois, le seul joueur qui est debout
12:05et qui va vers le ballon, c'est Cherki.
12:06Les autres de Manchester, ils ont le cul par terre.
12:08Tu parles.
12:09Sur le coup, Fondal-Mada, l'ouverture du score,
12:12vous, c'est boulette de Nana,
12:13parce que Niakate arrive, coupe le centre,
12:16passe devant un Nana.
12:17Et là, c'est...
12:18Non, c'est une boulette de Nana.
12:19Non, il est un peu ennuyé, effectivement,
12:22par la cause de Niakate.
12:23Il a les mains qui ne sont pas assez fermes.
12:25Non, mais il n'a pas...
12:26C'est pas simplement les mains.
12:28Il n'est pas au bon endroit
12:29pour essayer d'intervenir.
12:31Il devrait tout.
12:32Hein ?
12:33Il devrait tout sortir.
12:33Mais le ballon rebondit.
12:35Je veux dire, c'est même pas qu'il est en retard.
12:37C'est qu'il juge mal la trajectoire aussi.
12:39Et puis il a les mains dessus.
12:40Il peut la voir.
12:40Il peut la sortir.
12:41C'est un standard, ce but.
12:42C'est le but de Moïneau-Park,
12:43l'égalisation de City, il y a trois ans.
12:45C'est un but qu'on voit souvent, en fait.
12:46Le centre dans une forêt
12:47qui est touché par personne
12:48et qui finit dans le petit filet.
12:49C'est quand même un truc qu'on voit souvent.
12:50On va revenir sur l'histoire des buts
12:52parce qu'il y a deux, trois petites choses aussi.
12:53Tiens, sur l'égalisation, là.
12:54L'égalisation de Léni-Euro.
12:56Il y a un coup France.
12:57C'est Bruno Fernandez.
12:59J'ai eu un petit coup de téléphone,
13:01une discussion à la mi-temps
13:02avec Roland Courbis
13:03qui m'a dit
13:03mais ce n'est pas possible
13:04d'avoir une ligne défensive
13:05sur les 6 mètres.
13:07Alors le cul sur le gardien,
13:08ils auraient pu être même en tribune,
13:09il m'a dit Roland
13:10dans son exagération marseillaise
13:11mais vous aussi,
13:12ça vous a surpris
13:13que les défenseurs
13:14de la ligne de défense
13:15sont aussi basse ?
13:15C'est quand même à l'issue
13:15d'une petite confusion quand même.
13:18Ça part un peu dans tous les sens.
13:20Ça, c'est la fin, ça.
13:21Ça, c'est qu'en péril dégage.
13:22Mais au moment
13:23où le coup franc arrive
13:24où c'est une phase arrêtée,
13:26je trouve les Lyonnais,
13:27moi, vachement bas aussi.
13:29Ils sont un peu bas.
13:29Alors là, il y a aussi
13:30les positionnements de Manchester
13:31parce que c'est vrai
13:32qu'ils sont assez costauds
13:32sur les coups de pied arrêtés
13:33et puis ils sont imposants physiquement
13:39souvent il fait ça
13:40mais tout vouloir dégager
13:42toutes les balles,
13:42il n'y a plus de gardiens
13:43qui veulent saisir la balle
13:43parce qu'on a vraiment l'impression
13:44qu'il peut la prendre là.
13:45Elle est vraiment,
13:46je ne dis pas facile
13:47mais quasiment.
13:49Il est là à chaque fois,
13:51c'est son truc.
13:51Et à chaque fois,
13:52il préfère la dégager.
13:53En plus, il la dégage
13:53quasiment dans l'axe
13:55au risque qu'elle puisse être reprise
13:56par un joueur de Manchester.
13:59Lui aussi,
13:59il a une part de responsabilité.
14:00Je veux vous emmener à Lyon
14:01et retrouver Candice Roland.
14:03Vous avez rencontré
14:04pas mal de joueurs
14:05de l'Olympique le Ney
14:05dans les coursives
14:06du groupe Amas Stadium,
14:07également des joueurs
14:08de Manchester.
14:10Tout le monde croit
14:11évidemment aux chances
14:12de ces qualifications.
14:13J'imagine,
14:14c'est un peu le jeu
14:15mais qu'est-ce que vous avez recueilli
14:16sur le terrain
14:17à Candice Bonsoir ?
14:20Oui, effectivement,
14:22c'est un peu ça.
14:22C'est qu'effectivement,
14:23côté Manchester,
14:25il y a Aline Euro
14:26qui était venue au micro.
14:27Il avait une attitude
14:29plutôt pas forcément frustrée.
14:32Il dit que oui,
14:32forcément,
14:33quand vous êtes à une minute
14:34de gagner la rencontre
14:35après à une telle prestation,
14:37forcément,
14:37vous êtes déçus
14:37mais ils se rendaient bien compte
14:39que face à ce grand
14:40Olympique lyonnais,
14:41c'était une grosse équipe
14:42qui était en face,
14:43disait-il,
14:43une belle équipe.
14:44Manchester se contente
14:45de ce match nul.
14:47Après,
14:47il y avait aussi
14:48Clinton Mata
14:49ou encore Lucas Perry
14:50qui sont venus au micro
14:51de Jérôme Marillet
14:51pour nous expliquer
14:52que finalement,
14:54ce n'était pas si mal.
14:55C'est sûr que la fin,
14:55c'était bien terminé comme ça
14:56et ça laisse évidemment
14:57plein de perspectives
14:58et un peu plus encore
15:00des sports
15:00pour la semaine prochaine
15:01et pour le déplacement
15:02à Old Trafford.
15:03Paolo Fonseca,
15:04lui d'ailleurs,
15:04en conférence de presse
15:05disait aussi
15:06que la petite polémique
15:07entre Matic
15:09et Onana
15:09finalement,
15:11elle n'avait pas existé,
15:12voilà,
15:12ça fait partie du jeu
15:13et que pendant le match,
15:14les joueurs
15:15ont complètement oublié
15:16alors qu'Onana
15:16a été sifflé
15:17à chaque prise de balle
15:18en tout cas,
15:19le public aura joué
15:19son rôle de pression.
15:21Et puis Ryan Cherki,
15:22on l'a vu,
15:22on l'a entendu tout à l'heure
15:23qui a été très offensif,
15:25vraiment,
15:25il est déterminé,
15:26il avait le regard,
15:27vous l'avez vu
15:27et le visage fermé,
15:28très déterminé
15:29avant évidemment
15:31le match retour
15:32la semaine prochaine.
15:33On l'écoute.
15:34Je pense que la réponse,
15:35ils l'ont eu eux-mêmes.
15:36Quand on voit
15:37qu'ils viennent
15:37avec deux milieux défensifs,
15:39on n'a même pas besoin
15:40d'en dire plus.
15:41Des regrets,
15:41oui et non,
15:42parce que je pense
15:43qu'on a fait un match plein.
15:44On a su faire le dos rond
15:45quand il fallait faire le dos rond,
15:46on est revenu au score
15:47dans cette fin de match,
15:48même si c'est vrai
15:49qu'on a été bien meilleurs
15:50que cette équipe.
15:51On a montré
15:51toute l'étendue
15:52de notre talent.
15:55On sait que c'était
15:55une bonne équipe,
15:56on sait qu'ils ont
15:57beaucoup de qualité,
15:58mais on n'a jamais eu peur d'eux,
15:59on n'aura jamais peur d'eux.
16:01Et la seule chose
16:01qu'il faut retenir
16:02dans ce match,
16:03c'est qu'il y a 0-0.
16:04On ira là-bas
16:05pour attaquer
16:06et ne pas défendre
16:07comme ils sont venus faire ici.
16:09C'est marrant,
16:09je n'ai pas eu le même match.
16:11Il y a un peu
16:12un constat de déclaration.
16:14Évidemment,
16:14le match est lancé.
16:16J'ai trouvé,
16:17moi je n'ai pas reconnu
16:18Lyon ce soir,
16:18ou alors par brille,
16:19par séquence.
16:20J'aime bien cette équipe
16:21parce qu'elle joue
16:21formidablement
16:22et elle combine bien
16:23offensivement.
16:24Je les ai toujours trouvés
16:25le cul entre deux chaises,
16:26entre deux eaux ce soir.
16:27Ils ont aussi une grosse perte
16:28avec la blessure de Noama.
16:30Parce que c'est le seul joueur
16:31finalement,
16:32puisque Fofana n'est pas là,
16:33qui prend la profondeur.
16:34Oui, mais ça c'est quand même
16:34capital,
16:35surtout dans des équipes
16:36comme ça
16:36qu'on voulait jouer
16:36dans le dos de l'adversaire.
16:37En fait,
16:38ils ont joué toujours
16:39dans les pieds,
16:39dans les pieds,
16:40dans les pieds.
16:40Il n'y a pas de prise de risque,
16:41il y a peu de vitesse finalement.
16:44Mikotadze a été
16:45en difficulté en premier mi-temps.
16:46Avec la porte de la casette,
16:47ça a été un peu mieux
16:48parce qu'il pouvait combiner
16:49avec l'autre.
16:49C'était un peu sévère.
16:50Je pense quand même
16:51qu'il y a eu des moments,
16:53il y a eu des mouvements
16:54assez intéressants.
16:55Oui, quelques-uns,
16:56mais généralement,
16:56il n'y a plus de régalades.
16:57C'est surtout le manque
16:58des profondeurs.
16:59Là, je te rejoins.
17:00Mais prenons Mikotadze,
17:02par exemple.
17:03Il est trop
17:04je monte,
17:04je descends.
17:05Tout d'un coup,
17:05tu ne le vois pas
17:06pendant pratiquement 25.
17:07La première mi-temps.
17:08La première mi-temps,
17:09on n'a pas vu.
17:0925 à 30 minutes, oui.
17:10Il y a quelques intrusions
17:13dans la surface de réparation,
17:14notamment quand il fait
17:15le débordement.
17:17On est en deuxième période,
17:18c'est la 53e minute.
17:19C'est génial ce qu'il fait là.
17:20C'est trop...
17:21C'est trop par un coup.
17:23C'est vrai que par exemple,
17:23il y a trois fois
17:24où il y a un contre un
17:25contre le défenseur
17:26et qu'il peut s'ouvrir
17:26le chemin du but.
17:27Normalement,
17:28un attaquant de classe mondiale,
17:29tu ne perds pas les trois duels.
17:30Ce n'est pas possible.
17:31Pas au niveau
17:32où lui doit être.
17:34Donc effectivement,
17:34oui.
17:35Mais justement,
17:35c'est une réserve
17:36parce que moi,
17:36on cherchait
17:37qui était le meilleur joueur de Lyon.
17:38C'est galéré.
17:38Dans quelques minutes.
17:39Voilà, mais finalement,
17:41on s'est dit
17:41qu'ils étaient tous
17:48dans huit jours.
17:49Quelques autres informations,
17:50des statistiques,
17:51des déclarations,
17:52Virginie,
17:52sur ce match nul
17:53entre l'Olympique de l'année
17:54et Manchester United.
17:55On vous écoute
17:55et on va les commenter.
17:56Une stat un petit peu triste.
17:58Lyon n'a jamais réussi
17:59à se qualifier
18:00en faisant match nul
18:01à domicile au match allé.
18:03La deuxième,
18:03c'est que Paris,
18:04c'est le seul club français
18:05à s'être imposé
18:06à Old Trafford.
18:070 sur 9.
18:08Chapeau à eux.
18:09Ce qui change un peu quand même,
18:10pour le coup,
18:10c'est évoqué,
18:11c'est le changement de la règle.
18:12Parce qu'avant,
18:13quand tu faisais match nul
18:14chez toi,
18:15il y avait pas mal
18:15de match nul
18:16avec des buts.
18:17Ça veut dire que
18:17tu étais éliminé
18:18au départ du match retour.
18:20Le de partout
18:20avec l'ancienne règle,
18:21c'est extrêmement défavorable.
18:22Exactement.
18:23Et là, ça a changé.
18:23Donc, ça te pousse
18:24à attaquer
18:24et parfois
18:25à prendre des risques
18:25et à prendre des buts.
18:27Paris,
18:27le seul club français,
18:29mais Paris,
18:29ce n'était pas qualifié.
18:30C'était actuel.
18:32Le match allé
18:332 buts à 0,
18:33mais ils avaient perdu
18:343 buts à 1,
18:35égalité à l'époque.
18:37Tu n'as pas souvent
18:38pris Manchester
18:39qui était 13ème
18:43de première ligue.
18:44Ce que je veux dire,
18:46c'est que tu prends
18:46quand même le 13ème
18:47de première ligue.
18:47Tu ne prends pas
18:48des tueurs.
18:49Je les ai trouvés
18:49un peu emmerdés
18:50l'Olympique Lyonnais.
18:51Ils sont 5ème de première ligue.
18:52Ils sont un peu emmerdés
18:53face à 13ème de première ligue.
18:54C'est pour ça
18:55que je ne suis pas
18:55tout à fait d'accord
18:56avec Olivier.
18:57Je trouve qu'il n'y a pas eu
18:57assez de rite,
18:58pas eu assez de folie,
18:59il n'y a pas eu de passion.
19:00On n'a pas eu l'impression
19:01d'un match de coupe.
19:02On a eu l'impression
19:03d'un match,
19:03on va dire,
19:04bien en place.
19:06Chacun sait où il doit être
19:08et on se passe la balle
19:08et on se donne la balle.
19:09Il se fait un nombre
19:09à son jeu au départ.
19:10C'est-à-dire qu'on l'a suffisamment
19:11mais il aurait fallu
19:11de mettre un peu plus de folie.
19:13Il n'a manqué.
19:13Ils n'avaient pas eu
19:14une vraie affiche européenne.
19:16Donc là,
19:16tu remplis le stade.
19:17C'est magnifique.
19:18Belle ambiance.
19:19C'est une histoire.
19:21Donc qu'au début,
19:22il y ait ça,
19:22ça peut s'entendre.
19:23Mais dès lors qu'ils ouvrent
19:24la marque,
19:25avec d'ailleurs
19:26un scénario un petit peu favorable,
19:28le but,
19:30le coup franc,
19:31il est tiré dans la bonne zone.
19:32Il n'y a eu aucune locasse
19:33pour Lyon.
19:34Ça doit les libérer.
19:35C'est-à-dire qu'à ce moment-là,
19:36ils doivent aller chercher
19:37le public.
19:37Ils doivent emmener.
19:39Et là,
19:39on voit qu'en fait,
19:40ils s'étiolent.
19:40Ils s'étiolent
19:41et ils prennent le but bête
19:43de l'égalisation.
19:43Mais on a l'impression
19:44qu'ils récitaient
19:45ce qu'on leur avait dit
19:46de faire.
19:47Scolaire.
19:47C'est exactement ça.
19:48C'est ce qu'a dit
19:50Cherki à la fin du match.
19:51Alors ça,
19:52c'est intéressant.
19:52Non,
19:52parce qu'il a dit,
19:53voilà.
19:53Il a dit,
19:53on était scolaire ?
19:54Non,
19:54il a dit,
19:55je me suis sacrifié,
19:56je suis resté à droite.
19:57On sait très bien
19:57que je le préfère.
19:58Mais il dit,
19:59je me suis sacrifié
20:02pour le match.
20:03Il a parlé de ça.
20:04Non,
20:04mais c'est la manière
20:06dont on l'a appelé.
20:08Il a dit,
20:08j'ai fait don de mon match
20:09pour aider l'équipe.
20:11Ah,
20:11ça,
20:11c'est pas scolaire ça.
20:12Mais si,
20:13et si lui,
20:13il l'a fait.
20:15Lyon au match retour.
20:16Même si les statistiques
20:17avec les clubs français
20:18sont très largement
20:19défavorables,
20:20aujourd'hui,
20:20à peu près tout le monde
20:21gagne à Manchester.
20:22C'est quand même
20:23une équipe aujourd'hui
20:24et pas simplement
20:25cette saison.
20:25Depuis 2,
20:263,
20:26voire 4 ans,
20:27c'est une équipe
20:28quand même extrêmement moyenne
20:29qui perd très souvent
20:30chez elle.
20:30Le premier but encaissé
20:32par Manchester United
20:33ce soir,
20:34donc au Onana
20:35et fautif,
20:36même si je lui trouvais
20:36les circonstances
20:37atténantes avec
20:38Nia Jaté qui passe
20:39dans son truc.
20:39Mais bon,
20:40ça n'a pas été retenu
20:40donc on passe.
20:41Ça a été commenté en Angleterre.
20:43Racontez-nous cette histoire,
20:43Virginie.
20:44C'est Paul Scholes.
20:45Vous savez,
20:45il y a eu ce petit clash
20:46entre Matic et Onana
20:51C'est une très grosse erreur
20:53sur le deuxième but.
20:54Il essaie évidemment
20:54de dégager
20:55mais le ballon rebondit
20:56juste devant lui.
20:57C'est une terrible erreur
20:58de sa part.
20:59C'est un vrai désastre.
21:00C'est marrant,
21:01c'est sur le deuxième but lui.
21:02C'est sur le deuxième but.
21:03Oui,
21:03sur le premier,
21:04c'est évident.
21:06Onana surtout,
21:07à Manchester,
21:07il a quand même déjà
21:08un large passif.
21:09Il fait des bourdes
21:10à répétition
21:11depuis qu'il est arrivé.
21:12Il était censé solutionner
21:14ce poste de gardien
21:14à Manchester.
21:15C'est tout le contraire
21:16qui se passe
21:16depuis qu'il est arrivé.
21:17Donc il est aussi
21:18dans le...
21:19Il faut dire qu'il est au cœur
21:19d'une équipe
21:20qui est un désastre.
21:21Parce que ce qui est très drôle
21:22qu'on va les voir
21:22indépendamment...
21:23Il fait des erreurs.
21:23Des fois,
21:23quand il fait des bourdes,
21:24c'est pas la faute...
21:25C'est vrai.
21:25Et surtout qu'il est arrivé
21:26en étant quasiment
21:26l'un des meilleurs gardiens du monde.
21:28Enfin, dans le top 5.
21:29On disait,
21:30il revient de l'Inter,
21:31il avait été en finale.
21:32Il n'a pas du tout justifié.
21:33Et c'est vrai qu'il est en difficulté.
21:34Je pense que nous sommes meilleurs
21:35qu'eux.
21:36C'était avant le match.
21:36André Onana,
21:37il nous suffit d'y aller,
21:49Manchester...
21:49Il a failli quand même réussir.
21:51Oui.
21:51À deux minutes près.
21:52À cinq secondes près,
21:53il est réussi.
21:54Et ça reste à un mauvais résultat.
21:56Même si, pour moi,
21:57en tout cas,
21:58ce n'est pas du tout
21:58une démonstration
21:59ni quoi que ce soit.
22:00C'est un petit match.
22:01Ils ne sont absolument
22:02pas plus forts que Lyon
22:03au Manchester.
22:04C'est clair.
22:04Mais il a failli réussir.
22:06Ça dit quand même quelque chose
22:08de l'ambiance qui règne
22:09au sein de ce club.
22:10C'est-à-dire qu'ils sont encore
22:11dans quelque chose
22:12où ils se voilent totalement la face.
22:13C'est-à-dire que
22:14que ce soit un joueur,
22:15un entraîneur,
22:16un dirigeant
22:17qui prenne la parole aujourd'hui
22:18en disant
22:18nous sommes Manchester United.
22:20Mais non, en fait,
22:20ça fait des années que tu...
22:21J'ai l'impression
22:21que Greg Schneider,
22:22il est toujours dans son bar
22:23dans le 18.
22:25Moit, il s'enfourche.
22:26Une belle raclée
22:26à affliger une bolle fessée
22:28à Olivier Rouillet.
22:29Je t'ai dans une fessée.
22:30Non, mais Olivier,
22:31tu pourrais expliquer aux gens
22:31ce que c'est pareil.
22:32Les téléspectateurs
22:32sont en trompé
22:33et le pique de l'honor a rien.
22:35C'est le tout.
22:36Voilà, ça y est.
22:37Quoi que ce soit le résultat
22:39de gagner à Manchester.
22:40Excusez-nous,
22:41chers téléspectateurs,
22:43il y a un petit réflexe.
22:44L'équipe connexe,
22:45si vous avez un petit mot doux
22:46à prononcer,
22:47à l'intention de l'église.
22:48Ils ne comprennent pas
22:48qu'il faut absolument
22:49aller gagner à Manchester
22:50quoi qu'il en soit.
22:52Est-ce que tu pourrais
22:52leur expliquer ?
22:53Non, je n'explique pas.
22:54Je ne comprenais pas.
22:55Ils ne sont pas
22:56des vrais compétiteurs.