Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:01Alors, bonjour à tous, bonjour à tous, nous avions une discussion qui n'a rien à voir avec l'actualité du jour, avec Véronique Jacquier, avec Louis Dragnel, avec Gilles-William Golnadel, égale à lui-même, Paul Melun et Johan Ouzahi.
00:21Oui, on parlait de vous tout à l'heure, parce que vous êtes accusé, si j'ose dire, insulté plus exactement, par un député de la France Insoumise, vous avez eu raison de réagir, et vous allez porter plainte, parce que ses propos sont orduriers, on peut d'ailleurs tout de suite en parler, si vous le voulez, puisque vous êtes un des journalistes les plus remarquables de cette maison, et M. Émeric Caron, ce type est une ordure, voilà ce qu'il dit de vous, il vous cible d'ailleurs, c'est très dangereux, parce qu'il pose une cible,
00:49ce type est une ordure, pas un journaliste, saisi de l'ARCOM et des avocats, voilà comment M. Caron, qui... Moi je ne veux pas parler de M. Caron, parce que je ne veux pas m'exprimer sur lui, parce que, voilà, on sait trop...
01:07Ça rejoint un peu ce que vivent les journalistes de frontières dont on va parler dans un instant, mais il se trouve, c'est vrai que je suis la cible depuis ce matin d'un certain nombre de menaces qui sont liées à ces tweets,
01:17M. Caron me traite d'ordure, le directeur de la communication de la France Insoumise m'a qualifié de propagandiste facho, donc M. Goldnadel, ici présent, va déposer plainte en mon nom, naturellement,
01:30mais il se trouve que ces gens-là, en réalité, sont des ennemis de la démocratie et de tout ce qui va avec, c'est-à-dire la liberté d'expression, la liberté de la presse.
01:37Ce qui les dérange, c'est que je fasse mon travail simplement, honnêtement, en appuyant mes propos sur des faits, comme le font les journalistes de frontières, par ailleurs.
01:45Ça les dérange, ils veulent faire fermer frontières, ils veulent faire fermer ces news. La réponse que nous devons apporter à cela, c'est faire notre travail,
01:52toujours en nous appuyant sur des faits, faire notre travail, le faire bien, comme nous le faisons depuis toujours, et voilà, les choses, maintenant, suivent leur cours.
02:00Quand je dis je veux pas parler de M. Caron, parler aux uns et aux autres qui le connaissent, et parler avec ceux avec qui il a travaillé.
02:08C'est toujours, finalement, le meilleur paramètre, que ce soit à Europe 1, à Itélé, etc. Parler avec ceux qui l'ont connu.
02:15Je trouve que c'est la chose, souvent, la plus simple, et aux journalistes qui veulent faire une enquête, c'est toujours le...
02:22C'est pas que M. Caron.
02:25Oui, oui, c'est pas que M. Caron.
02:26C'est un député, proche de la France insoumise, c'est une France insoumise.
02:31Non, mais il vous met en danger, surtout.
02:32Bien sûr, il vous met en danger.
02:33Bien sûr.
02:34Mais comme Cyril Hanouna était en danger l'autre jour, comme votre serviteur était en danger avec des affiches, etc.
02:42En fait, que ce soit à l'Université de Lyon, à Sciences Po Strasbourg, à l'Assemblée nationale,
02:49vous avez, aujourd'hui, ces mêmes gens qui empêchent et qui ne veulent pas que les autres s'expriment, qui ne veulent pas, effectivement...
02:56Des ennemis de la démocratie.
02:57Mais bien sûr, c'est saisissant d'ailleurs, parce que l'espace médiatique passe son temps à imaginer que c'est à droite, voire très à droite,
03:04qu'il se passe des choses, et en fait, c'est à gauche, voire très à gauche, qu'il se passe les mêmes choses, dont on va parler à l'instant.
03:11Les journalistes du Média Frontière ont subi un coup de pression à l'Assemblée nationale, à la suite de l'apparition de leur magazine LFI, le parti de l'étranger.
03:17C'est-à-dire qu'on n'accepte pas que Frontière puisse enquêter sur Jean-Luc Mélenchon.
03:26Ils ont dû être exfiltrés par les services de l'Assemblée nationale.
03:29Un rassemblement de collaborateurs parlementaires au sein de l'institution tenu pour protester contre un article de ce média.
03:35On en est là, aujourd'hui.
03:36On n'a jamais connu un état d'esprit comme ça, un climat comme ça, en France.
03:41Vous allez voir la séquence à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, et regardez, écoutez ce qui s'est passé.
03:47En dehors de l'Assemblée nationale, d'ailleurs.
03:49C'était sur les marges de l'Assemblée.
03:51On t'aime la soie !
03:54On t'aime la soie !
03:57On t'aime la soie !
04:00On t'aime la soie !
04:11Donc, en fait, c'est toujours pareil.
04:32C'est M. Ballonche qu'on a interrogé à Lyon, l'ose rejoue.
04:34Interimidation, pression, pression psychologique, pression physique.
04:40Et personne ne bouge !
04:42Personne ne bouge !
04:44Je me permets de vous rappeler que les mêmes personnes, il n'y a pas une semaine, ont manifesté pour l'état de droit.
04:51Est-ce que vous vous rendez compte ?
04:52L'ignominie, l'hypocrisie de ces gens-là.
04:56Et là, il se trouve que je défends aussi les frontières.
04:59Oui, il faut le dire d'ailleurs.
05:00Vous avez raison, je voulais le dire parce que forcément, vous êtes avocat de frontières.
05:04Donc, votre parole n'est pas...
05:05Je m'empressais de vous dire que je ne suis...
05:08Vous avez parfaitement raison.
05:09Je ne veux pas être objectif.
05:10C'est purement subjectif, ce que je vais vous dire là.
05:13Regardez ces images !
05:14Mais enfin, regardez ces images !
05:16Ils ne veulent pas que des journalistes soient présents à l'Assemblée nationale.
05:20On en est là en France aujourd'hui.
05:22Non mais c'est...
05:23Sur la base, sur la base, M. Pro, d'un magazine qui a décidé de faire justement sa manchette
05:35et des articles sur LFI, je peux vous dire que c'est très argumenté, c'est très documenté.
05:41Et pour les empêcher de le faire, eh bien voilà, on intimide cette jeune journaliste.
05:48Entre parenthèses, c'est une femme, j'attire votre attention.
05:51Là, il n'y a pas de respect spéciaux pour la femme.
05:56On peut l'intimider.
05:58Ce sont des députés qui sont sans doute très féministes,
06:02qui se permettent cet acte très grave d'intimidation.
06:06Donc bien évidemment, il est hors de question de laisser passer cela.
06:11C'est des gens de la CGT, ce sont des insoumis.
06:15Mais il y a quand même des socialistes aussi.
06:16Il y a des socialistes également qui ont été dans l'intimidation.
06:21Donc bien entendu, on va porter plainte.
06:24Mais ce qui est grave quand même, c'est là où ça va très loin.
06:28C'est que Mme Broun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale,
06:33et qui en principe m'inspire du respect, même de l'estime, je le dis franchement,
06:37en est à réfléchir sur l'accréditation de frontières.
06:45Encore une fois, mon imagination est impuissante à vous décrire ce que serait la réaction médiatique
06:49si par pure hypothèse hardie, c'était l'humanité, c'était une journaliste de l'humanité
06:56qui serait coincée dans un coin par des députés, Rennes ou de droite.
07:02En l'occurrence, Mme Broun-Pivet, elle avait fait ça aussi pour Élise Lucet
07:04quand elle était venue faire ses fameux tests avec les députés.
07:07D'ailleurs, elle le dit dans son communiqué.
07:08Mais ça n'a rien à voir !
07:10Mais c'est le café de mal frontière !
07:11Mais ça n'a rien à voir !
07:13Mais ça n'a rien à voir !
07:14Mais ça n'a rien à voir !
07:15Dans l'intimidation de l'Assemblée nationale, il n'y a pas de respecter !
07:18Mais de quoi vous parlez ?
07:20Mais de quoi vous parlez, enfin !
07:22Je ne dis pas frontière, je dis juste que dans son rôle de président de l'Assemblée,
07:27pour les accréditations, il y a des règles,
07:29et que si Mme Broun-Pivet, par exemple, ne les avait pas respectées...
07:31Mais ils ont des cartes de journalistes !
07:35Attendez, attendez !
07:35Ils ont leurs cartes de journalistes !
07:36Attendez !
07:37Là, ce sont des journalistes qui sont entrés dans l'hémicycle.
07:40Vous parlez d'Élise Lucet qui était entrée pour faire des tests auprès des députés.
07:47Ça n'a rien à voir, Paul !
07:49Non, ce que je dis juste, c'est qu'à supposer que frontière...
07:52Je ne sais pas, peut-être que Mme Broun-Pivet, il faudrait qu'elle s'explique.
07:55Puisqu'elle explique dans son communiqué, elle parle de Mme Broun-Pivet
07:57en comparaison aux journalistes de Frontière.
07:59Peut-être qu'elle a des éléments pour expliquer que Frontière aurait des choses à se recréer.
08:03La vérité, c'est que Frontière...
08:04C'est une hypothèse très ardille !
08:06Non, sinon, elle a mis ça par hasard.
08:07Mais la vérité, c'est que...
08:08Il n'a aucune raison de refuser de l'accréditation de Frontière.
08:10La vérité, c'est toujours la même.
08:12Frontière est un magazine de droit.
08:14Voilà !
08:15Point, une fois que vous avez dit ça...
08:17C'est terminé !
08:18D'ailleurs, j'ai vu qu'il était attaqué...
08:21Il est attaqué régulièrement par France Inter, il est attaqué par les médias bien-pensants, etc.
08:26Et Frontière, pour ces gens-là, ça les...
08:29Paul, est-ce que vous comprenez que ces gens-là, ça les rend dingues...
08:34Qu'il y ait une autre pensée qu'eux ?
08:37Est-ce que vous pouvez vous mettre ça dans la tête ?
08:39Et l'exemple que dit notre ami Gilles-William-Golnadel,
08:43si c'était un journaliste de l'humanité qui était coincé par M. Ciotti...
08:48C'est vrai que la droite ne fait pas ça avec les journalistes d'extrême-gauche.
08:50Mais la gauche fait ça avec les journalistes de droite et d'extrême-droite.
08:53C'est ce qu'on essaie de dire.
08:54Il vous a fallu 5 minutes pour comprendre.
08:56C'est bien !
08:56Il y en a qui mettent une vue à ne pas le comprendre.
08:59Vous, vous avez compris en 5 minutes.
09:01Non, mais là, c'est les fiches.
09:01Non, mais je suis content.
09:03Mais moi, personnellement, ce n'est pas le problème.
09:05Parce que des journalistes de droite ou d'extrême-droite viennent à l'Assemblée nationale.
09:07Mais il n'y a pas de journalistes d'extrême-droite.
09:11Pardonne-moi, c'est un concept qui est dans votre tête.
09:14Ça existe, l'extrême-droite, comme ça existe l'extrême-droite.
09:16Oui, mais c'est très bizarre, on ne parle pas.
09:18L'extrême-gauche existe, mais je pense que l'extrême-droite, je n'ai pas sûr que ça existe.
09:22Quand sur France Inter...
09:24Voilà, ce n'est pas le cas.
09:26Ça n'existe même plus, Minutes.
09:30Rivarole, non, mais écoutez...
09:31On a la personne, non, mais...
09:32Bon, allez, est-ce qu'on peut écouter ?
09:34Non, mais il y a quand même d'autres choses à dire, Pascal.
09:35Oui, mais là, c'est la foire d'Empoigne.
09:37Alors, je voudrais qu'on écoute...
09:38Mais c'est assez meule.
09:39Non, mais oui, parce que M. Moulin...
09:40Je voudrais qu'on écoute M. Delaporte, député PS.
09:44Écoutez ce que dit M. Delaporte, député PS.
09:48Oui, mais moi, je n'ai pas de problème à dire aujourd'hui
09:51que cette attitude de provocation de la part des journalistes...
09:55Vous aviez un peu le loup dans la bergerie, d'une certaine manière.
09:58Vous avez des gens qui ont jeté en pâture de l'extrême droite
10:02à la menace des simples collaborateurs
10:06qui, aujourd'hui, subissent des attaques extrêmement violentes
10:09et qui sont là, narquois, debout sur les marches.
10:12C'est inacceptable, c'est indigne.
10:15Et donc, moi, je condamne cette attitude de provocation,
10:18surtout que c'est un support nauséabond.
10:20Aujourd'hui, on a, non pas un média, mais un torchon
10:23qui confond, d'une part, des engagements politiques,
10:26peut récuser ce que disent certains.
10:28Moi, je ne suis pas d'accord avec l'ensemble de leurs expressions.
10:31Et pour autant, on n'a pas à confondre les genres
10:33entre, d'un côté, un engagement militant
10:35et, de l'autre, un travail salarié et politique.
10:38– L'humanité.
10:39– La nauséabond, médiapart, enfin, tout, tout, ce monsieur n'a pas...
10:43Il n'y a pas le début d'un argument.
10:44Il n'y a pas le début d'un argument.
10:46Il faut interdire l'humanité, si on entend ce monsieur de la porte.
10:49– Il y a tous les poncifs.
10:50– Ah ben oui.
10:51– Il y a tout.
10:52– Mais quand c'est Mediapart qui fait ça,
10:54qui réellement, pour le coup, met des cibles dans le dos des gens.
10:57Je pense à la professeure des écoles la semaine dernière
11:00parce qu'elle a fait des critiques sur les réseaux sociaux de l'islam.
11:03Elle a été littéralement lynchée.
11:06Je ne sais même pas si elle peut encore faire court.
11:07Moi, ce que je trouve sidérant dans cette histoire,
11:09c'est la première fois que je vois ça.
11:11Des collaborateurs de parlementaires et des députés
11:13qui organisent sur leur lieu de travail
11:15une manifestation contre des journalistes.
11:18Non mais, vous voyez ce que...
11:21Non mais on est dans le lieu qui sert à voter les lois.
11:25En présence de la presse, c'est la base du contrôle dans une démocratie.
11:28Et vous avez des parlementaires qui disent
11:30« Ben non, en fait, cette presse-là, on n'en veut pas ».
11:32– Ils sont en train de transformer la France en Assemblée générale.
11:36– Générale de l'UNEF.
11:38– C'est une ZAD, Notre-Dame-des-Landes-UNEF.
11:40– C'est vrai partout.
11:42Et personne ne dit rien.
11:44Peu de gens montent au créneau.
11:46– Mais c'est un symptôme de l'affaissement de ce pouvoir politique.
11:48– En Rhône-Pivet, elle devrait monter au créneau.
11:51– Mais elle a peur.
11:52– Elle a un bureau à gauche.
11:53– Voilà.
11:54– Si je peux...
11:54– Comprenez bien qu'elle a peur.
11:56Ce sont des journalistes, tous les journalistes ont le droit de travailler.
11:58Qu'ils soient de gauche, de extrême-gauche, de droite...
12:00– C'est une manif contre des journalistes par des députés ?
12:02– Oui, en Rhône-Pivet devrait prendre des sanctions contre les députés.
12:06Je suis désolée parce qu'effectivement, vu le fonctionnement de l'Assemblée,
12:10on voit bien que ça ne tourne pas rond.
12:11Donc, un, elle devrait prendre des sanctions.
12:14Deux, ce qui s'est passé est très grave parce que vous avez dit,
12:16Pascal, c'est en dehors de l'hémicycle.
12:17Oui, mais c'est dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.
12:20C'est au pied de la salle des quatre colonnes.
12:22On est en plein cœur de l'Assemblée.
12:24Donc, on a la stratégie de bordélisation qui s'enracine à cet endroit-là.
12:28Symboliquement, c'est quand même vraiment la chianlis à ciel ouvert
12:31au sein de l'Assemblée nationale.
12:33Et troisième chose, l'Assemblée nationale, c'est la maison du peuple.
12:37Donc, les journalistes de frontières ont tout à fait leur place, d'une part.
12:40D'autre part, on n'a en principe pas le droit, dans le cadre de l'Assemblée nationale,
12:45dans l'hémicycle, d'applaudir, de s'invectiver, de s'injurier.
12:50On n'a pas le droit tout simplement parce qu'on a un devoir de tenue
12:52parce que c'est la maison du peuple.
12:54Donc là, quand on voit des députés qui dérapent comme ça,
12:57avec leur assistant parlementaire sans foi ni loi,
13:01oui, ça mérite des sanctions de la part de la présidente de l'Assemblée, c'est clair.
13:04Et tout l'espace médiatique ne volera pas au secours de frontières
13:09pour défendre des principes.
13:11Anane Mansouri, qu'on a reçu ici d'ailleurs, qui est une députée UDR,
13:14elle a pris la parole. Écoutons-la.
13:15J'ai souhaité témoigner mon soutien à frontières qui exerce le métier de journaliste
13:22comme vous ici à l'Assemblée nationale et parce que je considère que la liberté d'expression
13:27doit être garantie à l'Assemblée nationale.
13:29Je demande des sanctions envers les députés qui ont bousculé les journalistes de frontières
13:33et qui ont été obligés de quitter l'Assemblée nationale.
13:35Je demande également des sanctions aux collaborateurs qui ont organisé cette manifestation
13:39et des précisions aussi quant au cadre qui a été donné dans l'organisation de cette manifestation
13:44à l'intérieur de l'Assemblée nationale.
13:46Alors je vais vous donner beaucoup de réactions parce que vraiment il y en a beaucoup.
13:49Jordan Bordeola, les députés d'extrême-gauche s'emprènent à la liberté de la presse
13:52en menaçant physiquement des journalistes de frontières.
13:54La nostalgie du totalitarisme et la culture racaille n'ont rien à faire à l'Assemblée nationale.
13:59Je ne vous lis pas tout, bien sûr.
14:00La France Insoumise a dit « Victoire, le Média Frontière a été sorti de l'Assemblée nationale
14:05grâce à la belle mobilisation des salariés des groupes parlementaires à l'Assemblée nationale.
14:08Soutien aux salariés du groupe Insoumis, pris pour cible par l'extrême-gauche. »
14:12Ils sont pris pour cible.
14:13C'est un...
14:14De la même manière que Mediapart parle en permanence de CNews et d'autres publications,
14:20Frontière a parlé de la France Insoumise.
14:23C'est ce qu'a fait Le Monde en août 2024 sur les assistants parlementaires du Rassemblement national.
14:28Ça n'avait ému personne.
14:29Le Monde a fait la même chose qu'une enquête.
14:31Le Monde a enquêté, il a fait son travail.
14:33Marine Le Pen, des journalistes sués, insultés, intimidés physiquement par des députés au cœur même de l'Assemblée nationale.
14:38Jusqu'où va-t-on descendre ?
14:39Gabriel Attal, voici vos enfants, car on ne le répétera jamais assez.
14:43Ces députés qui font honte à tout le pays n'auraient jamais été élus sans vos désistements aux législatives.
14:47Raphaël Arnaud, les journalistes de Frontière sont venus.
14:50Alors, sont venus, il ne sait même pas écrire le français.
14:53Sont venus, à une faute d'orthographe, jouer des coups pour provoquer des assistants parlementaires
14:57qui se rassemblaient pour justement dénoncer leur méthode.
15:00Ces militants d'extrême droite soutenus par le RN viennent mettre le boxon à l'Assemblée.
15:04Ils doivent partir.
15:05Et la ponctuation, ce sera pour quelqu'un d'autre.
15:07Frontière, dans son édition...
15:10Parce qu'en plus, on voit le niveau culturel de ces gens lorsqu'ils écrivent leurs tweets.
15:15Pardonnez-moi de le dire comme ça.
15:19DNS communiqué PS sur Frontière, Parti Socialiste.
15:23Dans son édition de cette semaine, le média d'extrême droite Frontière a mis en cause personnellement
15:26et nominativement des collaboratrices et collaborateurs parlementaires
15:29les exposants à la verdict et à la menace.
15:32Ces méthodes sont inacceptables.
15:34Mais vous vous rendez compte où on est là ?
15:35On nomme des gens.
15:36Oui, ce sont des gens, j'imagine, à partir du moment où vous nommez...
15:40À l'aune de ce critère-là, il ne faut plus faire un papier sur CNews.
15:45Mais c'est de nulle part.
15:46On parle forcément des gens.
15:47Non, mais la communauté, ce sont les gens.
15:48À la fin du rassemblement de soutien à ces collaboratrices et collaborateurs mis en danger,
15:52des députés, ça c'est le grand truc.
15:54Vous mettez les gens en danger.
15:55Je vais porter plainte sur tous les gens qui me mettent en danger.
15:57Il faut voir de qui on parle quand même, parce qu'on dit des collaborateurs parlementaires, des gens.
16:01Face aux menaces et aux mensonges dont elles font désormais l'objet sur les réseaux sociaux,
16:04les groupes des députés socialistes apparentés apportent son soutien aux députés visés par l'extrême-droite.
16:08Comme tout est extrême-droite pour ces gens-là.
16:10L'aide de Sébastien Chenu, Laure Lavalette, Laurent Jacobelli et Théo Bernardi,
16:15Ayaël Braun-Pivet, des journalistes du Média Frontière,
16:18n'ont pas été autorisés à circuler dans l'ensemble de l'Assemblée nationale.
16:22Mais elles devraient...
16:24Mais je vous répète, elle a peur, Mme Braun-Pivet, là-dessus.
16:27Bon, témoin direct de ces comportements scandaleux, nous tenons à exprimer notre plus vive indignation
16:31et notre consternation devant de tels actes qui déshonneurent profondément notre institution.
16:36Enfin, c'est eux, c'est bien l'extrême-gauche qui va au contact du professeur de l'université à Lyon 2,
16:42c'est bien l'extrême-gauche qui va au contact de journalistes,
16:47c'est bien l'extrême-gauche qui a sorti l'autre jour à la République un journaliste, en l'occurrence Deux Frontières,
16:55c'est bien... on ne l'invente pas, c'est les méthodes d'intimidation physique de l'extrême-gauche.
17:03Et alors, tout le monde trouve ça formidable, d'accord, tout le monde trouve ça formidable.
17:06Alors, Mme Braun-Pivet, qu'a-t-elle dit ?
17:08La présidente de l'Assemblée nationale, Mme Braun-Pivet, condamne fermement ces incidents.
17:11Elle tient à rappeler que dans l'enceinte de l'Assemblée nationale,
17:13la liberté de la presse s'exerce nécessairement selon des modalités garantissantes,
17:17bon exercice par l'institution parlementaire.
17:19Dans l'enceinte de l'Assemblée doivent être respectées les règles de comportement
17:22qui sont nécessaires à la sérénité des débats.
17:25En particulier, aucune démarche pouvant s'apparenter à une mise en scène
17:28ou à des provocations quelles qu'en soient, la nature ne saurait être tolérée.
17:31La méconnaissance de ces règles peut donner lieu à des mesures restrictives d'accès à l'Assemblée
17:34et le retrait d'accréditation, elle cite effectivement Élise Lucet.
17:39Donc voilà, Jean-Luc Mélençon, le message est clair, le PS décide.
17:43Alors ça c'est un autre sujet, on en parlera tout à l'heure.
17:45– Oui mais vous avez aussi des Républicains, M. Wauquiez aussi, il a protesté.
17:49– Non mais je trouve ça invraisemblable pour tout dire.
17:52Mais le climat est invraisemblable, mais ce qui me frappe, c'est que l'espace médiatique ne bouge pas.
17:58Alors je ne vais pas le répéter, il ne bouge pas, il ne bouge pas, même vous Paul Melun, tout à l'heure.
18:02Mais oui, ça vous fait rire, mais en fait ce n'est pas drôle.
18:04– Non mais, même vous naturellement, ça ne vous choque pas en fait ?
18:08– Non, si ça me choque, moi je vous dis, j'ai pas de problème parce que des journalistes,
18:12pas trop souvent leurs opinions politiques, même si je ne les partage pas, puissent venir à l'Assemblée nationale.
18:16En revanche, dans le mot de la présidente de l'Assemblée,
18:18quand elle rappelle un certain nombre de règles de bon fonctionnement,
18:21elle semble avoir des éléments, j'aimerais bien savoir ce qu'elle reproche à frontières.
18:24– Vous avez raison d'ailleurs, elle devrait le dire.
18:26– Oui, mais elle ne peut pas le Mme Lucet, et moi je faisais partie de ceux qui pour Mme Lucet
18:30avaient dit la même chose, je vais être cohérent, ce que j'ai dit pour Mme Lucet,
18:33je vais le dire aussi pour frontières.
18:34– Des journalistes, même des journalistes de droite,
18:39même des journalistes d'extrême droite pour reprendre une phraseologie qui n'existe pas
18:43pour l'extrême gauche, eh bien ont le droit d'être près de la salle des 4-le-lones.
18:48– C'est ce que j'ai dit, la pause, c'est ce que j'ai dit.
18:50– Ils ont le droit, s'ils respectent les règles qui sont fixées pour l'accréditation,
18:53ils y vont, il n'y a pas de problème, il ne faut pas qu'il y ait de mise en scène, c'est tout,
18:57après je ne sais pas.
18:57– Mais quelle mise en scène ?
18:58– Ils étaient simplement là en fait.
19:00Ce qu'on leur reproche, c'est d'avoir fait un reportage sur Jean-Luc Mélenchon.
19:04Nous marquons une pause, j'imagine que de ce sujet, il n'y a que sur CNews qu'on en parlera.
19:12– Ou alors avec un autre ton.
19:14– Je peux vous dire, en tous les cas, j'affirme scientifiquement qu'à 19h,
19:19France Inter ne l'a pas abordé.
19:21– Bon, la pause et on revient tout de suite.
19:22– On revient tout de suite.
19:25– Le Parti Socialiste et la France Insoumise ont-ils acté le divorce ?
19:31Le député européen du Parti Socialiste, M. Pierre Jouvet, était sur Public Sénat ce matin.
19:36Je vous propose de l'écouter.
19:37– Pour les municipales, ça veut dire que vous appelez vos candidats aux municipales
19:44à ne pas s'allier à la France Insoumise ?
19:46– Vous savez, les candidats, ils sont libres.
19:48Je pense qu'il n'y aura pas d'alliance avec la France Insoumise pour les élections municipales.
19:51Il n'y en aura pas d'alliance au niveau national, ça c'est certain, je vous le dis.
19:54Peut-être qu'il y aura sur certains points spécifiques quelques accords locaux.
19:58Mais nous, nous privilégions là à ce stade des accords avec le Parti communiste,
20:02avec Europe Écologie-Hubert, avec Place Publique, avec le Parti radicale gauche.
20:06– Je ne fais pas d'interdit, vous savez, la grande culture du Parti Socialiste,
20:11c'est un parti qui est un parti décentralisateur, qui a créé la décentralisation d'ailleurs,
20:16et qui est un parti qui a cette autonomie locale, qui fait la force de nos territoires
20:20grâce à nos élus sur le terrain, partout en France, et donc je leur fais pleinement confiance.
20:24– Bon, c'était dans l'air du temps, il le dit très clairement, il faut attendre.
20:28– Très clairement, non ?
20:29– Non, il ne le dit pas très clairement.
20:30– J'ai l'impression d'écouter, je suis désolé, j'ai un truc de moi,
20:34le candidat aux élections européennes, Socialiste, Place Publique,
20:38– Raphaël Glucksmann, c'est normal qu'on oublie vite son nom.
20:42– Glucksmann qui disait, mais non, mais jamais de la vie,
20:46et puis finalement, au regard des circonstances, il faut finalement s'allier à la France insoumise,
20:50puis à nouveau, plus jamais de la vie, puis honnêtement, ces gens,
20:54le problème, ont une parole qui est quand même très variable sur ce sujet.
20:57– D'ailleurs, ils n'ont pas vraiment d'interdits, ils n'excluaient pas.
21:00– Non, j'exagère un peu, parce que Raphaël Glucksmann a quand même été avec LFI assez clair.
21:05– Avec ?
21:05– C'est celui, je trouve, un peu difficile, c'est celui qui a été le plus clair.
21:08– J'ironisais, mais objectivement, Raphaël Glucksmann a été assez clair.
21:13– C'est pour Jean-Luc Mélenchon, il a été, ils ont fait alliance.
21:17– Mais de quoi vous parlez, ils ont fait alliance.
21:20– Non, mais Raphaël Glucksmann ne voulait pas.
21:23– Il a finalement appelé à voter pour LFI.
21:25– Bon, je voudrais qu'on avance, parce qu'on a plein de choses.
21:27– Non, oui, mais vous dites des contre-vérités, je suis obligé de vous modérer.
21:32– Si le député parle de la sorte, mais si ça vous intéresse, si le député parle de la sorte,
21:38c'est parce qu'il y a quand même un congrès du PS, voilà, mi-juin à Nancy,
21:43et qu'Olivier Fort, qui aimerait être réélu, joue encore des accointances avec LFI,
21:48là où tous les autres voudraient enfin couper le cordon.
21:51– Bon, on va assez vite, je vous propose d'aller assez vite, et de ne pas faire trop de commentaires.
21:55Et de m'écouter, l'Assemblée nationale a adopté ce mercredi la réforme de la loi PLM, Paris-Lyon-Marseille.
22:02C'est quand même la première fois depuis 40 ans.
22:04La dernière fois, c'était lors des municipales de 1983 que cette loi avait été mise en place.
22:11D'ailleurs, Gaston Deferre avait sauvé sa tête à Marseille,
22:14alors que Jean-Claude Godin avait plus de voix, mais Deferre avait sauvé sa tête.
22:18Donc ça fait 40 ans, on change, et en fait, c'était une loi qui avait été faite
22:22parce que Chirac faisait à chaque fois le grand chlème,
22:24et c'était plus pour contrer Jacques Chirac, disons-le, à l'époque.
22:28Il y a 40 ans.
22:28– Bon, je n'arrive pas à savoir les conséquences, elles viennent ou pas bien.
22:30– On attend le vote du Sénat ?
22:32– Oui, l'Assemblée est la droite, ce sont des grands élus.
22:34– Il est contre.
22:35– Voilà, il faut attendre de voir ce que donne le Sénat quand même.
22:38– Oui, parce que les conséquences, on les connaît.
22:40– La droite les a anticipées, c'est très défavorable à la droite,
22:42notamment à Paris.
22:43– C'est très défavorable ?
22:44– Oui, parce que les projections ont été faites,
22:47si ce système avait été en place en 2020,
22:51le groupe Les Républicains aurait moins d'élus
22:53que ce qu'ils ont obtenu grâce au système actuel.
22:56Les projections ont été faites, donc c'est défavorable.
22:59C'est pour ça que la droite y est opposée.
23:00– Si la droite est capable de s'unir à Paris,
23:05elle gagnera la municipalité.
23:07Simplement, si tu as un candidat macroniste,
23:09un candidat LR, un candidat CRN.
23:11– Mais ça sera plus facile de gagner avec ce système,
23:14manifestement, de ce qu'on me dit
23:15et des projections qui ont été faites.
23:16Ce sont les macronistes qui sont avantagés avec ce système-là.
23:19– Bon, Gérard Larcher est notre invité demain,
23:22pour tout vous dire.
23:23Et c'est Sonia Mabrouk que je salue qui me le dit.
23:26Donc Gérard Larcher, demain, l'invité à 8h10
23:29de Sonia Mabrouk sur Europe 1 et sur CNews.
23:32Je voulais vous montrer l'Université de Lyon.
23:34Vous avez vu cette séquence, c'est intéressant,
23:36vous l'avez vu jeudi, vendredi.
23:37C'est-à-dire parce que CNews a révélé cette histoire
23:40qu'on en a parlé, autrement personne n'en parlerait.
23:42C'est aussi important de dire ça
23:44quand je parle d'espace médiatique,
23:45donc vous avez vu, il est formidable ce professeur.
23:48Formidable, très courageux, très construit.
23:50Quand vous l'écoutez, vous comprenez, il n'a pas peur.
23:52– Pas du tout.
23:53– Franchement, il est vraiment…
23:55– Il est formidable.
23:55– Et regardez ces pauvres…
23:57Je vous assure, ces scènes-là,
23:59quand je vois ces jeunes gens,
24:00qui ne sont généralement pas les meilleurs étudiants
24:03pour ne pas dire les plus mauvais à chaque fois de l'amphi.
24:05J'y tentais d'ailleurs qu'ils soient étudiants
24:08et qu'ils ne soient pas simplement des militants
24:09qu'ils soient entrés dans cette université.
24:12Alors écoutez Max Brison, qui est sénateur républicain,
24:16qui a interpellé Elisabeth Borne aujourd'hui.
24:17– Blocage, occupation, prières en plein campus,
24:24invectives publiques contre une direction accusée
24:26de racisme et d'islamophobie.
24:29Le 1er avril, un nouveau cap a été franchi.
24:3215 militants cagoulés ont violemment interrompu
24:35le cours du professeur Fabrice Ballange,
24:37l'injuriant, le menaçant, le traitant de sioniste et de génocidaire.
24:42Vous avez certes affiché votre soutien.
24:44Et pourtant, la salle est toujours occupée.
24:47Les intimidations continuent, l'idéologie professée,
24:51anti-française, radicale, violente.
24:55Madame la ministre d'Etat,
24:56voir nos universités devenir des zones de nos droits,
25:00est-ce tolérable ? Est-ce acceptable ?
25:02Mon message aujourd'hui est clair.
25:06Fermeté absolue et soutien total à l'université de Lyon 2
25:11et à ses enseignants.
25:13Parce qu'empêcher qu'un cours ne se tienne,
25:16c'est inacceptable.
25:18Et que des individus masqués ou cagoulés
25:22prennent à partie et menacent un professeur
25:25en l'obligeant à quitter son amphithéâtre,
25:28c'est intolérable.
25:29Donc avec Philippe Baptiste, nous ne laisserons rien passer.
25:34Aujourd'hui, une information judiciaire est ouverte
25:36et j'ai demandé que mon ministère se constitue
25:39partie civile dans cette affaire.
25:42Avec Philippe Baptiste, nous défendrons toujours
25:44la liberté d'enseigner.
25:46Nous serons toujours aux côtés de nos professeurs.
25:48Et je réaffirme une fois de plus devant vous
25:51notre totale fermeté et notre soutien.
25:54Je vous remercie.
25:55Notre fermeté, notre bras ne tremblera pas.
25:57Je serai fermeté.
25:59Je n'en peux plus de ces phrases.
26:01Je le répète, si vendredi matin,
26:03nous n'avons pas en direct, monsieur Balanche,
26:05personne ne bouge.
26:08C'est ça la vérité, madame Borne.
26:10Parce qu'elle n'avait pas bougé vendredi.
26:12Et que ça datait de mardi.
26:15Donc entre mardi et vendredi,
26:16c'était passé trois jours.
26:18L'information n'était pas remontée.
26:19L'université de Lyon n'était pas remontée.
26:23Et c'est parce qu'il y a eu un direct le matin
26:24entre 9h et 9h30,
26:26ou 9h30 et 10h,
26:27que cette information a pu être traitée.
26:30Donc je suis en défiance sur madame Borne.
26:33Et ni elle, ni le ministre de l'enseignement supérieur
26:35n'est allé évidemment sur place.
26:37On est d'accord.
26:39Mais n'y pensez même pas.
26:42Bon.
26:42L'université de Lyon, c'est particulier.
26:44Et l'université de Rennes, c'est pas particulier ?
26:47Non, non, mais il y a une tradition radicale à Lyon.
26:54Il y a Lyon, il y a 20 ans,
26:55c'était l'université la plus révisionniste de France.
27:00Oui, il y a 40 ans.
27:02Allez, il y a 40 ans.
27:03Maintenant, c'est l'une des universités
27:08les plus islamistes de France.
27:09Bon, Donald Trump.
27:10Alors ce soir, Donald Trump annonce
27:12qu'il lève les sanctions
27:15des droits de douane.
27:19Donc des droits de douane.
27:20Donc vous allez voir demain, la bourse va s'envoler.
27:23S'envoler.
27:24A déjà commencé.
27:24Et c'est déjà le cas à Wall Street.
27:27Si vous avez des actions, gardez-les.
27:31Si vous voulez en acheter, peut-être trop tard.
27:34Il fallait acheter avant 17h30 ce soir.
27:36Parce que demain matin...
27:37Vous en parlez maintenant, donc c'est...
27:39Ça vous intéresse.
27:40Non mais vous, vous n'aimez que les délits d'initiés, c'est ça ?
27:42Vous, je ne veux pas entrer sur des dossiers financiers
27:46parce que vous me paraissez assez loin du ballon.
27:48Vous m'ont dit assez loin de la réalité.
27:50Quand vous voulez.
27:51Bon, en revanche, c'est quand même un événement absolument incroyable
27:53puisqu'il fait marche arrière.
27:55Non, marche arrière.
27:56Moi, je ne comprends rien à sa stratégie.
27:58Si vous connaissez la...
27:59Ah bon ?
27:59Ça commence à être lisible.
28:01Non mais il annonce des choses extrêmement fortes.
28:03Et il ne les fait pas.
28:04Non mais donc c'est le début de la négociation.
28:06Non mais ça ne résulte pas d'une stratégie.
28:07Or Chine.
28:09Mais non.
28:09Puisqu'en fait, vous voulez...
28:10Mais moi, je suis convaincu...
28:11Mais je le dis...
28:12Attendez.
28:13Je dis pour que les choses soient claires.
28:15Les viticulteurs qui nous écoutent ce soir,
28:17ceux qui s'inquiétaient que le champagne plus 10% et ça.
28:20Tout ça, pendant 90 jours, c'est gelé.
28:22Ça n'existe plus.
28:24Voilà.
28:25Oui.
28:25Alors, ça n'existe plus.
28:26Oui et non.
28:27Parce que...
28:28Oui.
28:28Non mais par précaution,
28:30il y a un certain nombre de décisions qui ont été prises aussi,
28:33de moins échanger avec les Etats-Unis,
28:37dans la mesure où c'est devenu un partenaire un peu moins fiable.
28:39Mais si vous rendez votre cognac demain matin à 9h,
28:43vous n'aurez pas de droit de...
28:44Vous avez raison.
28:45Bon alors.
28:46Non mais soyez clair.
28:47Oui.
28:47Alors, je vais être très clair.
28:48À la différence des politiques,
28:50dans le monde économique, la réalité est tangible.
28:52Non mais on regarde à long terme.
28:53Et on ne se dit pas,
28:55tiens, pour deux jours, c'est bon.
28:57Et dans trois semaines, ce ne sera pas bon.
28:58Non mais le vrai...
28:59Pour moi, le vrai sujet,
29:00c'est que Donald Trump fait machine arrière pour plusieurs raisons.
29:02Non.
29:02Un, parce qu'il y a des...
29:03Je peux le dire.
29:04Je peux expliquer peut-être mes raisons avant que vous disiez non.
29:06Ça va être comme l'Assemblée nationale.
29:08D'accord.
29:08Bon, ben alors vous allez dire non,
29:09mais d'abord, je vais dire...
29:10D'accord.
29:10C'est pour plusieurs raisons.
29:11Un, parce qu'y compris dans son propre camp,
29:13ce qui est très rare,
29:14il y a des personnes éminentes chez les Républicains aux Etats-Unis
29:17qui ont dit que c'était dangereux,
29:18notamment pour le pouvoir d'achat des ménages
29:20et qu'il a effectivement constaté
29:22que ça provoquait une crise économique terrible.
29:24Ça n'est pas ça du tout.
29:25Et que personne n'était prêt.
29:26Ça n'est pas ça du tout.
29:27En fait, si vous voulez,
29:28nous n'y sommes pour rien dans ce qui s'est passé,
29:30mais feignons d'en être les responsables.
29:32Voilà ce qui se passe.
29:33Et donc, on fait croire,
29:34et ce n'est pas un coup de maître, si vous voulez,
29:36ou un grand coup de deal.
29:37Moi, je crois qu'il déroule parfaitement sa stratégie, là, Donald Trump.
29:38Vous lui faites...
29:39En tout cas, c'est ce que dit la Maison Blanche.
29:41C'est une suspension.
29:45Il se trouve qu'il y a une soixantaine de pays
29:47qui sont entrés en négociation avec les Etats-Unis
29:52pour négocier.
29:54Donc, il se donne 90 jours
29:58pour voir jusqu'où vont aboutir ces négociations.
30:02Mais non, vous vous présentez ça comme si c'était normal
30:04et que depuis le début, il avait voulu ça.
30:06Ce n'est pas vrai.
30:06Quand il a présenté son tableau au monde entier,
30:09il était arc-bouté sur son truc.
30:10Il a dit que ce sera comme ça et pas autrement.
30:11Sauf pour la Chine qui a eu des droits de douane
30:13qui ont augmenté à 125%.
30:15Écoutez, moi, ce que je vous propose,
30:18je veux bien qu'on ergote sur la stratégie de Trump.
30:22Elle est illisible.
30:24Ni vous, ni moi ne pouvons exactement la décoder.
30:27Il relance le charbon ce soir.
30:31Comment dire ?
30:31Le salon ovale,
30:34tous les jours, il s'y passe quelque chose.
30:37Hier, il expliquait qu'il allait négocier en direct
30:39avec les Iraniens.
30:40nucléaires et iraniens.
30:43Et Netanyahou était dans son bureau.
30:45Tout ça me paraît illisible.
30:47Si vous, vous y arrivez...
30:48Mais c'est déjà un vrai conseil.
30:48Moi, je veux bien.
30:49Mais depuis Paris, si vous n'arrivez,
30:51sans rien connaître à rien,
30:53m'expliquez ce qu'il veut faire.
30:54C'est intéressant.
30:55C'est vrai que c'est illisible.
30:56Il a toujours fonctionné comme ça.
30:57Je vous dis.
30:58C'est pas rafond, cher ami.
30:59Il a été élu comme ça.
31:00Il y a quelques semaines, il avait...
31:02Je pense que la réalité l'a rattrapé.
31:06Les marchés s'effondrent.
31:08Il n'est pas idiot.
31:09Il le savait très bien si les marchés s'effondrent.
31:10Il n'en sait rien, mais bon...
31:12Mais vous le prenez pour le Mozart,
31:15pour la finance, c'est magique.
31:16Écoutez...
31:16Ah non, mais ils ne se soient pas tous ensemble.
31:18Soyez gentils.
31:19Oui, mais ils ne respectent rien.
31:20C'est un être versatile.
31:23J'en conviens.
31:24Mais sur cet épisode-là, je suis désolé.
31:28Ça se comprend parfaitement.
31:29Madame Mélanie va le voir dans quelques jours.
31:32Ils vont en discuter.
31:33Et ils feront les comptes dans trois mois.
31:35C'est assez simple.
31:37Votre Trumpiste ne vous aveugle, cher Pierre William.
31:40Je ne l'ai jamais été, Trumpiste.
31:41Un fin négociateur aussi.
31:43L'art du deal.
31:44Personne ici n'a autant critiqué
31:46la séance de la Maison-Blanche
31:48avec Zelensky que moi.
31:50Pardon de vous le dire.
31:51Je vous répète.
31:52Les petits événements ces derniers temps
31:54me font dire que je ne vois pas
31:56la ligne directrice.
31:58La négociation en direct,
32:00notamment avec le nucléaire iranien,
32:03me paraissait assez étrange.
32:05Et on en parlait avec Vincent Hervouet,
32:07notamment ce matin.
32:07C'est comme ça sur le nucléaire iranien.
32:08Non, mais sur sa logique commerciale,
32:11il veut mettre fin à la mondialisation
32:13telle qu'elle existait jusqu'à aujourd'hui.
32:16Mais oui.
32:17Elon Musk, par exemple,
32:18a fait pression au sein du cabinet
32:19pour qu'il revienne et qu'il fasse cette suspension.
32:22Il y a des luttes internes très importantes.
32:24On change de sujet.
32:25Vous êtes dissipés ce soir.
32:28On va parler de MeToo Cinéma.
32:30Alors, c'est vrai qu'avant de parler
32:32de MeToo Cinéma,
32:33on va écouter Anouk Grimbert.
32:36Vous avez écouté ce qu'elle a dit ou pas ?
32:37Je sais ce qu'elle a dit sur feu,
32:40son mari, M. Blier.
32:41Oui, mais là,
32:42ce qu'elle va entendre,
32:44c'est la manière dont elle parle des hommes.
32:46D'accord.
32:47C'est intéressant.
32:49Ça va peut-être vous faire réagir,
32:51mais peut-être n'a-t-elle pas tout à fait tort.
32:52Ça y est, vous allez encore...
32:54Ça y est, ça recommence.
32:55Mais peut-être faut-il que les hommes
32:58contiennent...
33:00Parlez pour vous.
33:01Contiennent leurs ardeurs.
33:05Et c'est intéressant de l'écouter,
33:07Mme Grimbert, sur ce sujet.
33:09Écoutez ce qu'elle dit.
33:11Ce qui est quand même incroyable,
33:12c'est que ces hommes agressent,
33:14mais eux, ils sont tranquilles.
33:15Et c'est nous qui devons payer
33:16à vie et la honte et le mépris.
33:18Et en général, en plus,
33:20quand on a vécu des violences
33:21ou jeunes,
33:22on va en revivre encore.
33:24Parce qu'il y a un espèce de sillon.
33:26La violence crée un sillon
33:28qui attire les prédateurs.
33:29Mais je pense,
33:31par rapport à cette commission d'enquête,
33:33évidemment, c'est très, très important
33:35que la justice s'empare de ça,
33:37que des lois soient proposées.
33:40Mais il y a quelque chose
33:42qui est encore plus important.
33:44C'est que les hommes se tiennent.
33:46Nom de Dieu, quoi !
33:47Qu'ils se tiennent.
33:48Aucune loi, jamais,
33:49ne pourra endiguer ces violences.
33:52Il faut que les hommes se tiennent.
33:54Ça ne nous intéresse pas,
33:55alors que les metteurs en scène,
33:57les directeurs de théâtre,
33:59les hommes qui ont du pouvoir,
34:00les hommes qui usent du pouvoir
34:01pour, encore une fois,
34:04mettre la sexualité
34:05au milieu des relations de travail
34:07ou familiales ou quoi.
34:09Il y en a marre !
34:10Il y en a marre de ces sexualités
34:12omniprésentes, envahissantes.
34:14Il y en a marre !
34:15Il y a d'autres choses à vivre.
34:16Nom de Dieu, quoi !
34:18Il y en a marre !
34:19Eh bien, au risque de vous surprendre,
34:20moi, je suis à 100% d'accord avec elle.
34:22Je ne peux pas vous dire autre chose.
34:24Alors, elle le dit d'une manière,
34:25évidemment,
34:26elle le dit d'une manière
34:27peut-être forte, excessive,
34:29tout ce que vous voulez,
34:30mais elle dit une chose
34:31qui est juste.
34:32Mais je n'ai pas terminé.
34:34Vous êtes là,
34:34en train de marmonner dans vos...
34:35Vous marmonnez tout le temps !
34:37Allez-y.
34:39Quand elle dit
34:40« Il y en a marre »
34:41dans le job
34:43que ces hommes,
34:45je pense qu'elle a raison.
34:47Je ne peux pas vous dire autre chose ?
34:48Parce que c'est...
34:50Je peux vous répondre ?
34:52Je ne le dirai pas comme ça.
34:54Ah non, non, mais...
34:55Alors,
34:56outre la forme,
34:58outre le fait que cette dame-là
35:00a tendu la mort...
35:02Et ce n'est pas juste ça.
35:03Non, mais...
35:03Moi, ce qui m'intéresse,
35:05c'est ce qu'elle dit.
35:05Non, mais vous voyez,
35:06après,
35:06on ne peut pas vous interrompre,
35:08mais moi, quand je parle,
35:09on a tous les droits.
35:10Non.
35:12Outre, non, mais...
35:13Alors, je vais aller au cœur des choses.
35:16Vous savez,
35:16il y a dans la loi
35:17une disposition
35:19qui interdit
35:21le sexisme.
35:23Que ce soit envers les hommes,
35:24que ce soit envers les femmes.
35:26Je ne supporte pas
35:27qu'on puisse dire « les hommes ».
35:28Ah oui, les hommes.
35:29Non, non, non, non,
35:30non, monsieur Proulx.
35:31Non, je suis désolé.
35:33Au-delà de la vulgarité
35:34de l'expression,
35:36je refuse
35:37d'être inclus.
35:39Mais non, mais...
35:40C'est comme si on parle
35:41des Noirs,
35:42des Juifs,
35:43des Français.
35:44ça s'appelle
35:45le sexisme.
35:47Je suis désolé
35:48de vous le dire.
35:49Je ne me sens pas concerné
35:50et je pense que vous non plus.
35:52Vous voyez ?
35:53Déjà.
35:54Donc, ce qu'elle veut dire,
35:56c'est qu'il y a...
35:57Comment dire ?
35:58Il y a des mères
35:59qui savent élever
36:00leurs garçons.
36:02C'est aussi vrai.
36:03Et qui leur ont appris
36:04dès le plus jeune âge
36:05comment on pouvait
36:06se conduire
36:07dans la classe d'abord,
36:09en maternelle,
36:10au lycée, etc.
36:11Voilà.
36:11et qu'il y a des hommes
36:13qui, effectivement,
36:14peut-être,
36:15ne sont pas aussi bien élevés.
36:17On va le dire comme ça.
36:19Je connais des femmes
36:19mal élevées aussi.
36:21Oui.
36:21Ah oui.
36:22Enfin, des femmes
36:22qui harcèlent des hommes...
36:24C'est dans un sens que...
36:25Oui, enfin, ça arrive,
36:26mais c'est pas exactement...
36:29J'en ai fait condamner.
36:30Mais Pascal, cette vidéo...
36:32Bon, alors, allez-y, Véronique.
36:33Je suis une femme.
36:33Moi, je suis d'accord
36:34avec Gilles William.
36:35La façon
36:35d'Ouane Grimberg s'exprime,
36:37elle porte un passé
36:38visiblement qui est chargé
36:40dans sa relation
36:40avec les hommes.
36:41Elle parle pour elle.
36:42Moi, je ne me sens pas concernée.
36:44Pourquoi ?
36:44Parce qu'en plus,
36:45c'est une actrice.
36:46Elle est quand même
36:46dans un milieu où,
36:47oui, il y a de sacrés prédateurs,
36:49il y a de sacrés égaux.
36:50C'est un milieu de désirs.
36:52Et franchement,
36:54on comprend bien
36:54que certains ne se gênent pas
36:55pour regarder les femmes
36:57comme des morceaux
36:59de viande sur pattes.
37:00C'est quand même vieux
37:00comme le monde.
37:01Mais pardonnez-moi,
37:02c'est pas que le cinéma...
37:03Je suis d'accord avec elle
37:04quand elle dit
37:05on a changé d'époque,
37:06il faut que les hommes
37:07se tiennent.
37:08Maintenant,
37:08les hommes,
37:09le générique,
37:10non,
37:11je ne suis pas d'accord.
37:12Il y aura toujours
37:13des mûches,
37:13il y aura toujours
37:14des salopards.
37:14Mais les jeunes femmes
37:15qui sont ici,
37:17quand tu parles avec elles,
37:19elles n'ont pas envie
37:20en clair de se faire draguer
37:21sur leur lieu de travail.
37:23Ce n'est pas le lieu.
37:23Pascal, je vais vous poser
37:24une question.
37:24Elles ont envie
37:25de simplement être jugées
37:27pour leur job,
37:28pour le travail.
37:28Vous donnez l'impression
37:29que par exemple,
37:30nous on dit ça
37:30toute la journée
37:31et c'est faux.
37:32Et bien ce n'est pas vrai.
37:33Non mais vous donnez
37:34l'impression en disant
37:35qu'elle a raison
37:36parce qu'elle dénonce
37:36le fait que partout
37:37aujourd'hui,
37:38c'est systémique,
37:39les hommes...
37:39Non, je ne dis pas ça.
37:40Je dis que les jeunes femmes...
37:41Moi, aujourd'hui,
37:43dans ce que je vis au quotidien,
37:44moi je gère une équipe,
37:46il y a des hommes,
37:46il y a des femmes,
37:47je peux vous dire
37:48ou alors je suis complètement aveugle
37:49et je ne vois rien.
37:50Ce qui est décrit là,
37:52je ne l'ai jamais vu
37:53depuis que j'ai commencé
37:54à travailler ici.
37:54Jamais.
37:55On a l'impression
37:55d'en rendre à Alice Coffin.
37:58Elle est quand même
37:59à deux doigts de nous dire
38:00qu'on vivrait mieux
38:00sans les hommes,
38:01il faut éliminer les hommes.
38:02La suite du propos
38:03d'Anouk Grimbert,
38:04c'est ça quand même,
38:05Pascal, franchement.
38:05Bah écoutez, je...
38:06Et après, on a des nouvelles
38:07générations
38:08où les hommes
38:08ne regardent plus les femmes,
38:10où les femmes
38:10ne se laissent plus
38:11draguer par les hommes
38:12et c'est une tristesse
38:13à mourir.
38:13Pardonnez-moi.
38:15Bah oui,
38:16voilà la raison.
38:17Écoutez, franchement,
38:17vous exagérez.
38:18C'est la chose
38:18que c'est chinoise.
38:19Mais non, mais en Chine,
38:20ils ont ce problème-là.
38:22Je vais pousser évidemment
38:24la provocation.
38:26Dans le milieu du cinéma,
38:28notamment Hollywood,
38:29on a vu aussi,
38:30non pas les femmes,
38:31mais des femmes
38:32aller au-devant des hommes
38:34parce qu'ils avaient du succès,
38:36parce qu'ils étaient
38:36les producteurs.
38:37On voit tout
38:38dans l'espèce humaine.
38:40Il y a des choses
38:41qu'on voit plus que d'autres
38:41quand même
38:42et c'est vrai qu'il y a eu
38:42beaucoup d'abus
38:43dans le cinéma.
38:44Je n'arriverai pas
38:45à vous convaincre.
38:45Les femmes étaient agressées
38:46et c'était terrifiant.
38:47Une fois qu'on a dit ça,
38:48ça ne veut pas dire
38:48qu'on a d'ailleurs
38:49complètement assédé.
38:49Je n'arriverai pas
38:50à vous convaincre.
38:50Il faut quand même
38:51commencer par là.
38:51Je n'arriverai pas à vous.
38:52Là, il y a un fossé.
38:54La phrase de Camus
38:55était bien,
38:55un homme, ça s'empêche.
38:56Voilà, vous.
38:57Ça a été pas mal.
39:07fortes face
39:08à des comportements
39:09problématiques.
39:10Je vous propose
39:10de voir d'abord
39:11la séquence émotion
39:13entre Judith Goderèche
39:14et Mme Rousseau.
39:16Il peut-être
39:16vous fera réagir.
39:27Merci.
39:37Voilà, Judith Goderèche
39:43que vous voyez
39:44qui était émue
39:46à la suite
39:47de cette publication.
39:49Alors, écoutez
39:49ce qu'a dit Sandrine Rousseau.
39:52Le constat est clair.
39:55Il est sans appel.
39:56Les violences
39:57dans les secteurs étudiés,
39:58à savoir le cinéma,
40:00l'audiovisuel,
40:01le théâtre,
40:02la danse,
40:03la musique principalement,
40:05sont persistantes.
40:06Elles sont endémiques
40:08et donc,
40:09elles sont systémiques.
40:11Des métiers passions
40:12à l'aune de laquelle
40:13tous les sacrifices
40:15semblent être possibles.
40:17La pression du temps,
40:18la pression de l'argent,
40:20la familiarité
40:21et la promiscuité
40:22lors des tournages
40:23ou des tournées,
40:24un sentiment d'appartenance
40:26à une grande famille,
40:28de ne pas être
40:29dans une relation de travail,
40:31un intérêt supérieur
40:32à servir
40:33celui de la création.
40:35La précarité économique,
40:38évidemment,
40:38qui domine,
40:39une forte hiérarchisation,
40:42un recrutement
40:43quasi exclusif
40:44par le biais
40:45des réseaux professionnels
40:46et un très fort
40:48entre-soi.
40:49Enfin,
40:50un culte absolu
40:51de l'auteur,
40:53de la création,
40:54qui autorise
40:54toutes les dérives
40:55et entretienne
40:56l'omerta.
40:57Parce que,
40:58oui,
40:58omerta,
40:59il y a
41:00complaisance même,
41:01dirais-je,
41:02avec celles et ceux
41:03qui commettent
41:04les violences.
41:05Madame Gauderèche
41:05a pris la parole
41:06à ensuite.
41:09Je ne suis pas étonnée
41:11et presque soulagée
41:14de voir qu'il est écrit
41:15noir sur blanc
41:16des choses
41:17que nous savions déjà
41:19et que ces souffrances
41:21et ces silences
41:23qui,
41:25parfois,
41:26sortent du silence
41:28grâce aussi
41:29à la force du collectif,
41:30grâce au fait
41:31de savoir
41:31qu'on n'est pas seul.
41:35Voilà,
41:35plus personne
41:36ne peut dire
41:37« je ne savais pas ».
41:38Il y a une chose
41:39sur laquelle,
41:40je pense,
41:40Sandrine Rousseau
41:40n'avait pas tort
41:41dans son exposé,
41:42c'est sur la notion
41:43de système
41:44auprès de la culture,
41:45auprès des grands œuvres,
41:46auprès des grandes œuvres,
41:47auprès des grands artistes,
41:48auprès des grands réalisateurs.
41:50Ce n'est pas d'aujourd'hui.
41:50Vous, Pascal,
41:51qui connaissez très bien
41:51le cinéma,
41:52je crois que
41:53beaucoup de grands réalisateurs
41:54de cinéma
41:54ont eu ce problème-là.
41:55Parfois même
41:56avec des jeunes hommes,
41:57c'est documenté,
41:58c'est témoigné,
41:58l'aura que dégage
41:59l'artiste,
42:00le maître,
42:01le grand peintre,
42:02le grand réalisateur,
42:02le grand écrivain,
42:03causait parfois
42:05des séquelles difficiles,
42:06psychologiques,
42:06des agressions
42:07envers des plus jeunes
42:08acteurs,
42:09actrices
42:09qui commençaient dans le métier.
42:11Et qu'on dénonce ça
42:11aujourd'hui
42:12et qu'on va y en revenir,
42:13ça me paraît simple.
42:14Après qu'il y ait des dérives
42:15derrière le MeToo,
42:15d'accord,
42:16mais qu'on parte
42:17de ce postulat-là,
42:17peut-être qu'on sera d'accord
42:18là-dessus.
42:19Moi, je suis désolé,
42:20mais je dénie toute objectivité
42:22à Mme Rousseau
42:24qui s'est permis,
42:26même après
42:26que Julien Bayou,
42:28qu'elle avait accusé
42:29de turquire le but,
42:30non, non, non,
42:31mais attendez,
42:32même après
42:33qu'il ait été innocenté
42:36par la justice,
42:38qu'elle ait continué
42:39à poursuivre
42:41le doute,
42:41pardon,
42:42que cette personne-là
42:43soit la présidente
42:45d'une commission
42:46comme celle-là,
42:47ça montre quand même
42:49que nous vivons
42:49dans un monde étrange
42:51sur le plan
42:52de l'objectivité.
42:53Là-dessus,
42:53je suis d'accord.
42:54Gauthier Lebrêtre est là,
42:55il va pouvoir entrer
42:56sur le plateau
42:56et hier,
42:57on l'a écouté
42:58avec Laurent Wauquiez,
43:00ça a beaucoup fait réagir
43:01d'ailleurs toute la journée
43:03à ce qui s'est dit
43:03hier sur ce plateau.
43:08Globalement,
43:09les réactions
43:11n'étaient pas forcément
43:11positives
43:12sur ce qu'a dit
43:13Laurent Wauquiez.
43:14C'est pas ce qu'il cherchait,
43:14je pense.
43:15Il cherchait à être
43:16au centre du débat politique.
43:18On lui a fait des reproches
43:18pendant de longs mois
43:20de ne pas assez
43:21prendre la parole
43:22au moment des retraites,
43:23au moment des émeutes,
43:23d'être trop dans sa région.
43:25Là,
43:25il a fait tout le contraire,
43:26il est au centre
43:26du débat public
43:27et tout le monde
43:27doit se positionner
43:28pour ou contre sa mesure.
43:29Alors, il a plutôt été excellent
43:31pour défendre son idée,
43:33pour défendre son idée,
43:34même si sur le fond,
43:36on peut la contester.
43:38Je le disais,
43:39la chose peut-être
43:40la plus difficile
43:42pour lui,
43:43c'est la réaction
43:45des Saint-Pierre-Rey
43:46et des Miquelonais,
43:48parce qu'ils se sentent
43:49forcément humilés.
43:50Ils ont l'impression
43:52qu'on va là-bas
43:53précisément
43:53parce que leur terre
43:54n'est pas très accueillante.
43:56Et ce qu'il faut dire,
43:57c'est que vous savez,
43:57aujourd'hui,
43:58l'ECRA, c'est 90 jours.
43:59Donc, vous envoyez
44:00les OQTF les plus dangereux,
44:02donc potentiellement
44:02des violeurs,
44:03des tueurs,
44:03à Saint-Pierre-et-Miquelon.
44:0490 jours après leur arrivée,
44:06ils sont dehors dans la nature.
44:07Donc, je comprends
44:08que les militants
44:08ne sont pas ravis-ravis.
44:10Parce que, sur le fond,
44:12les uns et les autres
44:13peuvent entendre
44:14cette proposition
44:15qui est effectivement radicale
44:17de vouloir
44:18d'abord avoir
44:20une décision dissuasive.
44:22Parce que si on dit aux OQTF
44:24que vous allez à Saint-Pierre-et-Miquelon
44:25ou que vous rentrez chez vous,
44:26peut-être qu'ils rentreront
44:27chez eux.
44:28Mais, évidemment,
44:30il peut exister
44:32quelques inconvénients
44:34pour leur invoquer
44:36après cette sortie.
44:36Par exemple,
44:37je vous propose d'écouter
44:37le président du Conseil territorial,
44:39Bernard Briand.
44:40Il y a 5000 personnes
44:41à Saint-Pierre-et-Miquelon.
44:42Il y a un député,
44:44il y a manifestement
44:44un président du Conseil territorial
44:45et il y a un préfet
44:46pour 5000 personnes.
44:49Mais c'est bien.
44:50Bruno André,
44:51il s'appelle.
44:52Oui, c'est tout à fait.
44:54Écoutons ce monsieur.
44:56Je pense sincèrement
44:57que Laurent Wauquiez
44:58est en mal d'existence
44:59et que c'est un véritable mépris
45:02pour le territoire
45:02de Saint-Pierre-et-Miquelon.
45:04Vous savez,
45:04c'est la France.
45:05C'est un territoire d'accueil,
45:07un territoire de travailleurs.
45:10Et aujourd'hui,
45:10venir à Saint-Pierre-et-Miquelon,
45:11ce n'est pas une punition.
45:12Donc,
45:13un réel mépris
45:14pour un candidat
45:14en mal d'existence
45:16qui aujourd'hui
45:16cherche à faire le buzz
45:17sur un territoire
45:18qui se sent bien français
45:20et qui se trouve être fier
45:21d'être français.
45:22Et vous savez,
45:23de par ces propos-là,
45:24moi,
45:24je dirais que
45:25j'assimilerais
45:26Laurent Wauquiez
45:27à un Donald Trump
45:28Auvergnat
45:29de chez Wish.
45:30J'ai créé un débat
45:34en proposant
45:35d'envoyer des OQTF
45:36dangereux
45:36à Saint-Pierre-et-Miquelon,
45:37a dit Laurent Wauquiez.
45:38Dans 90 jours plus tard,
45:39ces OQTF seront dans la nature.
45:41Contrairement au monde politique
45:42qui passe son temps
45:42à se lamenter
45:43de sa propre impuissance
45:44devant les Français,
45:45je fais une proposition dure,
45:46radicale,
45:46je la admet,
45:47mais qui résout le problème
45:47de ces OQTF
45:48en les faisant de facto
45:49sortir de l'espace Schengen.
45:51Manuel Valls,
45:52Marine Tondelier
45:52et autres marquis
45:53de la bien-pensance
45:53qui ont critiqué ma position.
45:55Quelle autre proposition
45:56avez-vous
45:56pour protéger le Français ?
45:58Bon, ça a été unanimement,
46:00même Marine Le Pen
46:01a dit la place des OQTF
46:02c'est dans leur pays.
46:04Globalement,
46:05il y a eu un consensus
46:07pour protéger ces pays.
46:07Oui, c'est parce qu'il ne cherchait pas...
46:10Non, il veut perdre
46:11aux militants LR.
46:11Mais aujourd'hui,
46:12tous les Français
46:13qui ont écouté la radio
46:14ou en l'humain la télévision
46:15ont entendu parler
46:16de Laurent Wauquiez.
46:16Non, mais vous avez raison.
46:17En soi, l'objectif est réussi
46:19pour Laurent Wauquiez.
46:19Oui, vous avez raison.
46:20Et dans les élections internes,
46:21il y a une prime
46:22à la radicalité à chaque fois.
46:23Bon, la justice a déclaré
46:25la régie publicitaire
46:26ferroviaire,
46:28motive d'avoir refusé
46:30la campagne d'affichage
46:32du livre de Jordan Bardella.
46:34Ça, c'est une information importante.
46:37Le tribunal des activités économiques
46:38de Paris a conclu
46:39à une exécution fautive du contrat
46:41de diffusion publicitaire
46:43pour le livre du président
46:45du Rassemblement national
46:46estimant que si les gares
46:47doivent respecter
46:48une neutralité politique,
46:49les contraintes
46:50qui pouvaient émaner
46:51d'une campagne
46:52d'un homme politique
46:53étaient connues.
46:54À l'exception du visuel,
46:56tous les autres éléments
46:56de cette campagne,
46:57en particulier dans le nom
46:58de l'auteur et le contexte
46:59dans lequel ce livre
46:59était publié,
47:00étaient connus
47:01des signateurs du contrat
47:02en octobre 2024,
47:04à estimer le tribunal.
47:05J'ai l'impression
47:05que ces tribunaux
47:06font vraiment pour le coup
47:08du droit,
47:09alors que parfois
47:09en correctionnel,
47:10on arrive au tribunal
47:12de temps en temps
47:12à faire du droit.
47:13Oui, mais c'est le tribunal
47:18des activités économiques
47:19de Paris,
47:20peut-être est-il...
47:21Je le fréquente
47:22assez peu assidûment.
47:25On s'en est rendu compte.
47:27Ce que je veux vous dire,
47:29c'est que c'est peut-être...
47:31Moins idéologisé, c'est ça.
47:32Voilà, vous l'avez dit,
47:34et peut-être ce tribunal
47:35regarde les dispositions
47:39réglementaires ou légales.
47:40Mais ensuite, Pascal,
47:41la promotion du livre.
47:43Maintenant, la décision,
47:44c'est très bien,
47:45mais il n'y aura pas
47:45de promotion du livre
47:46dans les gares.
47:47Jordan Bardella
47:47dit sous la pression
47:48de syndicalistes de la SNCF,
47:50la régie Média Transport
47:51avait annulé la campagne
47:52de promotion de mon livre
47:53prévu dans les gares.
47:54Le tribunal vient
47:54de les désavouer.
47:55Une belle victoire
47:55de la liberté d'expression.
47:56Il a raison.
47:57Et cette liberté d'expression
47:58que nous chérissons tant
48:00sur CNews.
48:01Est-ce que vous savez
48:02qui est Declan Rice ?
48:04Declan Rice.
48:07Ça ne m'étonne pas.
48:09Eh bien, c'est l'homme
48:10qui a marqué deux coups francs
48:11hier avec Arsenal
48:12face au Real Madrid.
48:13On va aller voir
48:13ces deux coups francs.
48:14Bien fait, ça ressemble.
48:15Je vous assure.
48:15Regardez ça.
48:17C'est le même joueur.
48:18C'est le même joueur.
48:19Un coup franc,
48:20c'est le même joueur.
48:21Donc, il en met un.
48:23Voilà.
48:24Donc, ça, je peux vous dire
48:25que c'est un coup franc
48:26tout à fait extraordinaire.
48:27Il est à plus de 25 mètres,
48:29je pense,
48:29avec un ballon
48:30qui tourne comme ça,
48:31extraordinaire.
48:32Et le même joueur,
48:3410 minutes plus tard,
48:36regardez.
48:37Lunettes.
48:38Vous savez comment on disait
48:39quand on était enfant
48:40qu'un coup franc
48:42allait comme ça ?
48:43Il va chercher
48:43la toile d'araignée
48:44dans la lucarne.
48:47Et croyez-moi,
48:48l'homme qui vous parle
48:49est souvent allé chercher
48:50la toile d'araignée.
48:52C'est vraiment
48:53la toile d'araignée.
48:55Et ce soir,
48:55sur Canal,
48:56il y a PSG
48:57contre Aston Villa.
48:58T'es sûre ?
49:00Je t'es sûre ?
49:01J'étais sûre ?
49:02Il n'y a pas ?
49:03Il n'y a pas ?
49:04Il n'y a pas ?
49:05Évidemment.
49:06Évidemment.
49:06J'étais sûre.
49:07Dès qu'il n'y a pas ?
49:09Ah, il faut rendre
49:10parce qu'en plus,
49:11M. Benjamin Aux
49:12veut voir le match.
49:13Vous allez revenir
49:15sur ce qui s'est passé
49:16à l'Assemblée nationale ?
49:16Non seulement,
49:17je vais revenir,
49:17mais pourquoi il faut rester ?
49:18Parce qu'on va avoir
49:19le témoignage
49:19de la jeune journaliste
49:20qui a été prise pour cible,
49:22Louise Morris,
49:22et nous serons en plateau
49:24avec le directeur
49:25de la rédaction de Frontières.
49:26Bon, est-ce que Mme Brond-Pivet,
49:29vous pourriez l'avoir au téléphone ?
49:31En réaction ?
49:33J'aimerais bien.
49:34Depuis la venue de Laurent Gauthier,
49:37on voit que 100% politique
49:38est une adresse qui plaît.
49:39Donc c'est possible,
49:40peut-être demain.
49:44Il est formidable.
49:46Jean-Luc Lombard.
49:47Les enfants sont formidables.
49:49Ah voilà,
49:50Jean-Luc Lombard.
49:52Réalisation.
49:53L'école des fans.
49:54Ludovic Liebar
49:55était à la vision.
49:55Jean-Luc Lombard
49:56était à la rédaction.
49:57Titouan était au son.
49:59Benjamin Manot
49:59qui va aller voir...
50:00Il est peut-être déjà parti
50:01de la rédaction.
50:02Benjamin Manot.
50:03C'est pas possible.
50:03Robin Piette.
50:05Comment ?
50:05Eliott, il s'est...
50:06Ah bah Eliott,
50:07il est au parti.
50:07Il est en tenue.
50:08Ah bah il est au Paris des princes,
50:10Eliott.
50:10Il n'est pas le ballon
50:10entre les mains.
50:12Et Félix Perola.
50:14Toutes ces émissions
50:14sont retrouvées sur
50:15cnews.fr.
50:16Merci de cette atmosphère
50:18que vous savez mettre
50:19autour de cette table.
50:21À demain matin.
50:25Sous-titrage Société Radio-Canada
50:26Sous-titrage Société Radio-Canada