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00:0018h18 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:03Laurent Wauquiez, l'invité exceptionnel de CNews ce soir à 21h chez vous Gauthier Lebrecht.
00:08Laurent Wauquiez qui fait la couverture aussi du JD News, mon cher Louis de Ragnel.
00:11Avec cette proposition choc, enfermons les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon,
00:16entretien exclusif avec le candidat à la présidence des Républicains.
00:20Ça fait beaucoup réagir, il y a un communiqué de Manuel Valls qui s'insurge,
00:24qui dit que Saint-Pierre-et-Miquelon c'est la France, pas une prison ou un centre de rétraction.
00:28Ça ne peut pas être traité comme une zone de relégation, on va y revenir dans un instant.
00:31Mais d'abord, que dit Laurent Wauquiez dans cette interview Louis ?
00:34Alors c'est une interview fleuve, c'est une interview sur six pages.
00:38Et dans l'interview, Laurent Wauquiez formule une proposition.
00:41Il fait le constat que les OQTF aujourd'hui sont libérés au bout de 90 jours et menacent notre sécurité.
00:47Et donc sa proposition, une alternative qui est proposée à tous les OQTF, je précise les plus dangereux.
00:53Donc c'est une mesure qui concerne les OQTF les plus dangereux.
00:55Donc soit ils rentrent dans leur pays, soit ils vont à Saint-Pierre-et-Miquelon.
01:00Un aller simple pour Saint-Pierre-et-Miquelon, sans vol-retour, c'est ce que propose donc Laurent Wauquiez.
01:05Et puis ensuite il explique, il essaye d'étayer, Saint-Pierre-et-Miquelon n'est pas dans l'espace Schengen.
01:10Il fait 5 degrés en moyenne pendant l'année, 146 jours de pluie et de neige.
01:15Ça va amener tout le monde à réfléchir.
01:17Voilà la proposition de Laurent Wauquiez.
01:19Ça s'inscrit dans le cadre d'une campagne interne, il faut bien avoir ça en tête,
01:22qui l'oppose au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
01:25Et donc là la volonté, je pense, de Laurent Wauquiez, c'est ce qu'on a compris quand on l'a interviewé,
01:30c'est d'essayer de cranter, d'essayer d'exister avec cette proposition choc qui, à l'évidence, va faire réagir.
01:36D'ailleurs ça a déjà commencé avec la réaction du ministre de l'Outre-mer, Manuel Valls.
01:39Le premier Manuel Valls, Gauthier Lebret, qui dit encore une fois,
01:42aucun territoire français ne m'arrive d'être traité comme une zone de relégation.
01:46C'est ce que vous allez demander à Laurent Wauquiez ce soir ?
01:48Bien sûr, on va lui poser toutes les questions autour de cette mesure hyper-choc,
01:52comme le disait Louis, qu'il formule.
01:53On voit bien que c'est dans le cadre de cette campagne, face à Bruno Retailleau,
01:58qui a une volonté, dans cette interview, de droitiser son discours,
02:02de le renforcer sur ce dossier qui paraît inexorable, que sont les exécutions d'Opité.
02:07Insolubles, en tout cas, insolubles.
02:08Quand Louis interviewait un président de la République, le même Emmanuel Macron,
02:14il y a quelques années, et qu'Emmanuel Macron promettait à Louis Dragnel
02:17de faire 100% des OQTF, et qu'aujourd'hui on est sous la barre des 10.
02:24Non, je lui avais d'ailleurs répondu que déjà 40%, c'est quasiment impossible.
02:30Donc j'ai compris très rapidement, enfin immédiatement, que la mesure était d'abord...
02:34Là on est autour de 6 ou 7%, donc quelles sont les solutions ?
02:38Et alors que ça intervient aussi dans un moment où, face à l'Algérie,
02:42on ne comprend plus la stratégie de la France.
02:44Bruno Retailleau était pour durcir le ton,
02:47je rappelle que François Béroud avait évoqué la possibilité de dénoncer les accords de 68,
02:54et depuis une semaine, on a des communiqués communs entre l'Algérie et la France,
02:58on a Jean-Noël Barraud qui se rend à Alger pour bien traiter le président Théboud.
03:03On est parti en Algérie, revenons à Saint-Pierre-et-Miquelon.
03:04Non mais tout ça est lié, tout ça est lié.
03:06J'ai vu un ancien député RN tweeter sur Laurent Wauquiez,
03:10vous aussi vous cédez à l'Algérie, c'est-à-dire au lieu de renvoyer les OQTF chez eux,
03:14on décide de les envoyer en Outre-mer à Saint-Pierre-et-Miquelon.
03:17Donc sur la proposition choc de Laurent Wauquiez,
03:20on voit bien quand Louis citait les degrés à Saint-Pierre-et-Miquelon,
03:25on va les envoyer là-bas parce qu'il fait froid pour dissuader tous les autres de venir.
03:31Moi ça me rappelle Trump, j'ai l'impression d'entendre du Trump,
03:34pour dire il faut dissuader les gens de venir,
03:36donc on va trouver une manière de les dissuader.
03:37Si on vous envoie à Saint-Pierre-et-Miquelon, ça va vous dissuader de venir et d'être ensuite sous l'OQTF.
03:41Manuel Valls dit aussi l'exil forcé, c'est une méthode de Colomb,
03:43pas d'élu de la République, le bagne de Cayenne, c'est loin et tant mieux.
03:46– Alors je ne sais pas si c'est une méthode de Colomb,
03:49en tout cas le déplacement d'une population comme ça, quelle qu'elle soit,
03:54évidemment ça fait penser à Cayenne, à Papillon, à Cézenec, etc.
03:58Donc je pense qu'effectivement c'est extrêmement politique,
04:02c'est surtout qu'il veut tirer son épingle du jeu, que l'on parle de lui,
04:06et je suis d'accord avec Gauthier sur cette Trumpisation aujourd'hui de la politique.
04:11– Oui, mais il fait une proposition, mais après il faut voir le réalisme.
04:15– Parce que quand il dit que c'est un billet allé sans retour,
04:18ils vont aller en centre de rétention.
04:20– Non mais ce n'est pas révisable.
04:21– Au bout d'un certain temps on peut en sortir,
04:23ils ne vont pas incarcérer à vie à Saint-Pierre-et-Miquelon.
04:25Donc ils se retrouvent dans la rue à Saint-Pierre-et-Miquelon,
04:27sans billet de retour, sans moyens de subsistance,
04:29et on fait quoi ? On met des centaines ?
04:32– François, l'objectif de Laurent Wauquiez, dans cette séquence,
04:37évidemment, et Rachel l'a dit, l'objectif est politique,
04:40en face on voit bien qui apporte une proposition concrète et réaliste,
04:45aujourd'hui personne, on n'y arrive pas.
04:46– Quel constat d'échec ?
04:48– Bien sûr, il y a 140 000 au QTF aujourd'hui,
04:51qui ont été délivrés l'an dernier, comment ?
04:55– On en envoie combien à Saint-Pierre-et-Miquelon ?
04:56– Non, alors ce sont les plus dangereux,
04:57donc ça concernerait, je pense, 5 000,
04:59il ne s'est pas chiffré, mais ça doit être entre 5 000 et 15 000 personnes,
05:02je pense, dans un territoire qui compte 6 000 habitants.
05:05– Et où ils sortent ?
05:06– L'objectif est dissuasif, vous avez bien compris.
05:10– Moi je vous explique ce que dit Laurent Wauquiez dans l'interview,
05:13qui a un entretien d'ailleurs très intéressant,
05:15et j'invite nos téléspectateurs et auditeurs d'ailleurs,
05:17dès demain matin dans les kiosques,
05:18qui peuvent se procurer à l'JD News,
05:20et ils pourront se faire leur propre avis,
05:22il y a Saint-Pierre-et-Miquelon,
05:24mais il y a aussi plein d'autres sujets qui seront évoqués.
05:25– Pour toutes les raisons qu'a évoquées François Pouponi,
05:27ce que propose, qui est choc,
05:28Laurent Wauquiez est infaisable, en réalité.
05:31C'est infaisable, c'est infaisable,
05:32parce que les faire aller à Saint-Pierre-et-Miquelon
05:36avec un billet allé, pas de retour,
05:37comme François Pouponi le dit très justement,
05:40mais il y a des lois dans ce pays.
05:42– Ce n'est pas illégal.
05:44– Valls a raison,
05:45autant réouvrir le bagne sur l'île du Diable à Cayenne,
05:50voilà, c'était infranchissable,
05:52il y avait des requins autour,
05:53et là les OQTF, ils ne sortent plus jamais.
05:55Non mais ce qui est vrai,
05:56c'est que je pense qu'en miroir,
05:58il essaie de montrer que Bruno Retailleau
05:59fait beaucoup de déclarations,
06:01qu'il se heurte à des fins de non-recevoir de l'Algérie,
06:06et que lui, il propose une action ferme et infaisable.
06:09Donc évidemment qu'il essaie de gagner quelques voix,
06:12on dit qu'il n'est pas au mieux dans les sondages internes,
06:16on verra qu'il gagne la présidence du LR,
06:19mais c'est juste à destination des militants du LR.
06:23Moi ça me semble tout à fait évident,
06:25il n'y a pas de sujet.
06:26– Mais je pense que ce sera très intéressant
06:28d'écouter l'interview tout à l'heure,
06:29par Gauthier, c'est à quelle heure Gauthier ?
06:31– 21h.
06:32– 21h, on est tous branchés.
06:34– Merci, soyez nombreux ce soir sur CNews
06:37et demain en kiosque.
06:37– Absolument, on fait le bon équipe Gauthier.
06:40– Allez-y.
06:40– Je voulais répondre à Rachel qui parlait d'expulsion
06:43vers des territoires tiers.
06:45Alors là, en l'occurrence, c'est un territoire d'outre-mer,
06:47mais je rappelle qu'il y a des pays européens
06:48qui veulent expulser vers des pays tiers.
06:51– Bruno Retailleau,
06:52– Le Kazakhstan.
06:52– Voilà, avait essayé aussi,
06:54bon, il a vite été rabroué,
06:56parce qu'il avait essayé lors de l'époque Michel Barnier,
07:00ça n'existe plus aujourd'hui,
07:01avec François Béroud à Matignon,
07:03mais l'Italie avait essayé d'expulser vers des pays tiers.
07:06– L'Albanie ?
07:07– Pardon ?
07:07– L'Albanie ?
07:08– Absolument, vers l'Albanie.
07:10Et donc, le problème,
07:11c'est que souvent vous avez des décisions de justice,
07:13en France ou ailleurs en Italie,
07:15qui viennent casser les décisions
07:17d'expulser vers des pays tiers.
07:18Mais ce n'est pas une nouveauté.
07:19Là, en l'occurrence, c'est un territoire français,
07:21mais la volonté d'expulser vers des territoires tiers
07:23ou des pays tiers, ça existe déjà.
07:24– Réaction de Marine Le Pen.
07:27La place des OQTF, c'est dans leur pays,
07:29sûrement pas dans un territoire français.
07:30– Vous savez, les habitants de Saint-Pierre-à-Miquelon
07:31ne sont pas des sous-citoyens.
07:33– Ça va faire couler un peu d'encre, j'ai l'impression.
07:35– Effectivement, la réponse du ministre des Outre-mer,
07:38et c'est vrai que c'est inadmissible,
07:39on ne cesse de vouloir rehausser les Outre-mer,
07:42les revaloriser, leur redonner justement
07:45cette appartenance au fond à la France,
07:48et ce n'est pas non plus un territoire.
07:50– Mais comme d'être embauché à l'office de tourisme
07:52de Saint-Pierre-et-Miquelon.
07:53– Non mais, Rachel, vous aviez terminé, Rachel, ou pas ?
07:56– L'interview de Gauthier va être importante ce soir.
07:58– Je pense que Bruno Retailleau traverse un sale trou d'air politique
08:10en ce moment, parce que la façon dont il s'est engagé
08:12sur la dénonciation des accords de 68,
08:15il avait emmené avec lui Beyrou qui avait fait des déclarations,
08:19Macron qui a repris le lead sur l'ensemble du dossier,
08:23on verra le résultat, notamment pour Boalem Sansal
08:25qui moisit toujours en prison, je pense qu'il est dans un trou d'air Retailleau
08:29et qu'avec cette proposition en choc,
08:32Laurent Wauquiez essaie de reprendre le lead dans la course à la présidence.
08:35– Maladroitement, maladroitement, maladroitement,
08:37et de forcer Retailleau à Retailleau.
08:39– Maladroitement, maladroitement, maladroitement, maladroitement,
08:39– Merci Présidente, je voulais juste te dire…
08:42– Pardonnez-moi.
08:43– Je voulais juste te dire que la France est une.
08:46Il n'y a pas des territoires qui sont des poubelles en France.
08:51On essaie de valoriser l'ensemble des personnes, l'ensemble des territoires, les Outre-mer, etc.
08:56Ce n'est pas que pendant les Jeux Olympiques, les Outre-mer.
08:58Et ensuite, c'est comme un rôle de déversoir avec cette proposition.
09:05Mais non, mais là, ce n'est pas possible.
09:06– Non, mais si je vous prends au mot, il y a beaucoup d'ultramarins, par exemple,
09:09qui sont incarcérés en métropole.
09:11La plupart des centres de rétention administratif sont en métropole.
09:14J'entends ce que vous dites, mais globalement, les Outre-mer, aujourd'hui, ne sont pas un déversoir.
09:18– Non, mais là, cette proposition, ça fait comme si on avait des territoires.
09:21– C'est ce qu'il y a, c'est Paris Le Pen.
09:23– Oui, bien sûr.
09:23– Mais surtout, je remercie.
09:24– Il y a combien d'habitants, ça me permet de quand ?
09:25– 5800.
09:26– Comment ?
09:28– Ah non, c'est pas réaliste.
09:31Je répète, la proposition serait réaliste.
09:33On pourrait être choqué du fait de…
09:34– 20 000 avec les États-Unis.
09:35– Mais ce n'est pas réaliste, je ne vois pas comment ça fonctionne.
09:37– C'est-à-dire qu'une fois qu'ils sortent du KRAC, il s'y se passe.
09:40– Il faudra écouter, je crois, vraiment.
09:42– Parce qu'en Albanie, ils sont sortis et après ils sont partis.
09:48– Alors, Gauthier ?
09:50– Non, mais on a envie d'entendre Laurent Wauquiez pour expliquer cette mesure.
09:55Évidemment, je pense qu'Éric a raison, Bruno Rotaillot a eu quelque part de la chance
10:00avec l'actualité de la semaine dernière qui était très centrée autour de Marine Le Pen
10:04parce que ce qui s'est passé avec l'Algérie, et c'est ce que dit Marine Le Pen,
10:08c'est aux pays d'origine à récupérer leurs OQTF et pas à des territoires d'outre-mer français
10:13de les récupérer.
10:14– Après, ce qui s'est passé autour de l'Algérie, communiqué commun, visite de Jean-Noël Barraud,
10:19c'est un désaveu pour la ligne de Bruno Rotaillot et je ne vois pas comment le ministre de l'Intérieur
10:24peut assumer de continuer à travailler avec ce gouvernement et avec ce président de la République
10:29qui n'assume absolument pas un rapport de force avec l'Algérie.
10:32On a essayé la méthode douce, Jean-Noël Barraud est revenu sans Boilem, sans salle dans son avion.
10:36– Il faut que Boilem, sans salle soit libéré rapidement.
10:38– Non mais en réalité, le sort politique, ça paraît peut-être bizarre de dire ça,
10:43mais le sort politique de Bruno Rotaillot est lié à la libération de Boilem sans salle rapide.
10:47Parce qu'on voit bien que Bruno Rotaillot, par rapport à ce qu'il a dit pendant des semaines et des semaines,
10:51aujourd'hui il est condamné au silence parce que toute prise de position,
10:55si Boilem sans salle, sa libération est retardée,
10:58en fait on lui fera forcément porter le chapeau du retard de cette libération.
11:02– Donc voilà, son intérêt c'est que Boilem sans salle soit légèrement provoquée,
11:06de dire voilà, moi au moins je propose.
11:07– Je suis libre, et je suis libre, et je suis libre, je propose.
11:09– J'ai des solutions.
11:10– Et l'administrateur, on ne l'entend plus sur le sujet, pour la raison qu'on peut comprendre.
11:13Parce qu'aujourd'hui, effectivement, le président de la République a repris les choses en main
11:16et tente par la diplomatie d'obtenir qu'une cause.
11:19– On l'a entendu ce matin, il a fait une matinale ce matin pour dire,
11:22vu que la méthode douce ne fonctionne pas, c'est peut-être qu'il faut revenir à ma méthode,
11:25j'attends de voir, il temporise.
11:27– Rappelez-vous que le président de l'Ontario, il y a six semaines, pour réfléchir.
11:30– Oui, parce que je pense que Bruno Rotaillot a théorisé qu'il a besoin de la place Beauvau
11:34pour être certain d'obtenir le poste de président des Républicains.
11:38– Mais l'inaction, l'inaction…
11:39– Mais là, mon avis, il fait une erreur, c'est s'il démissionne demain de la place Beauvau,
11:44il fait un 20h ou que sais-je, une grande interview pour expliquer
11:47que ce gouvernement n'est pas sérieux face à la réponse avec l'Algérie,
11:51il prend 10 points dans les sondages, il rafle la mise et il devient…
11:54– Et le gouvernement tient ou pas ?
11:55– Pardon ?
11:56– Et si Rotaillot s'en va ?
11:57– C'est terminé, les Républicains claquent la porte,
11:59je ne vois pas comment les autres LR, par exemple Annie Gennevar,
12:01resterait à l'agriculture, le socle commun explose,
12:04Laurent Wauquiez est obligé ensuite de surenchérir en disant
12:06Bruno Rotaillot a raison, donc nous quittons le socle commun,
12:09et si LR claque la porte du gouvernement,
12:12Marine Le Pen après-midi doit censurer évidemment ce gouvernement.
12:15최zé Vesté,
12:24il y a un avec-midi,
12:29le fait des décisions,
12:33il y a un avec-midi,
12:35il y a un avec-midi,