Le ministre du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a appelé à n'exclure "aucune option" alors que les États membres de l'UE préparent leur ripote aux droits de douane américains.
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00:00d'y avoir des instruments beaucoup plus rapides.
00:02Et donc cet instrument de anti-coercition
00:04fait que si vous estimez,
00:06vous Union Européenne, notamment par l'intermédiaire
00:08de la Commission, que un pays
00:10est de façon assez
00:12hostile en train d'essayer de vous contraindre
00:14devant votre espoir de libre
00:16échange, vous pouvez utiliser cet instrument
00:18en disant, vous le prenez comme ça ?
00:20On ne veut plus aucune
00:22entreprise américaine dans les marchés
00:24publics européens. C'est un budget énorme
00:26et un débouché énorme qui s'arrête
00:28pour les entreprises américaines.
00:30Ça peut être aussi l'arrêt des investissements américains.
00:32Je ne sais pas, par exemple,
00:34vous avez Google qui veut
00:36installer un nouveau siège dans une capitale
00:38européenne. On lui dit, non, débrouillez-vous
00:40autrement, vous allez sur un autre continent.
00:42Et ça peut aller jusqu'à
00:44non pas des fermetures de frontières, mais
00:46une difficulté supplémentaire pour, par
00:48exemple, des visas business
00:50pour justement faire de l'économie
00:52entre les États-Unis et
00:54l'Union Européenne. Stéphane
00:56Jornet, l'un des commissaires européens, a dit ce matin
00:58sur France Inter, c'est le bazooka
01:00diplomatique. Oui, mais ça fait
01:02partie des armes mises sur la table. On voit
01:04que les Chinois ont fait
01:06non pas paniquer Donald Trump, le mot serait
01:08assez fort, mais ils l'ont mis dans un état de colère
01:10assez fort dès le réveil.