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00:00Franck Alizio est dans ce studio, député RN des Bouches-du-Rhône. Bonsoir Franck Alizio.
00:04Bonsoir.
00:05Alors vous étiez Place Vauban, tout à l'heure, avec des 7000 personnes qui étaient rassemblées d'après les chiffres de la police.
00:11Est-ce que vous vous dites un peu plus ?
00:12La police dit 7000, ça veut dire qu'on était 10 000.
00:15Vous dites 10 000, d'accord. Pourquoi vous estimez que les policiers donnent des chiffres inférieurs à la vérité ?
00:21C'est toujours pareil, la police a toujours tendance à minimiser un tout petit peu.
00:25Je ne sais pas si elle minimise, elle a des méthodes de calcul en tout cas.
00:28D'accord, on n'est pas comme la CGT, on n'a pas dit 20 000.
00:30Non, généralement la CGT c'est 100 000 de plus que la réalité.
00:34C'est exactement ça.
00:36C'est vrai, la vérité, surtout à Marseille, excusez-moi vous êtes dans les Bouches-du-Rhône.
00:40C'est vrai.
00:41Mais alors la CGT de Marseille, il vous dit 150 000, la police 15 000.
00:44Vous mettez un goûter, ils disent qu'il nous fait 80 000.
00:47C'est énorme.
00:48Franck Alizio, c'était quoi cet après-midi ?
00:50Vous étiez 7000 Place Vauban.
00:52D'abord, avant de rentrer dans le détail, avant de parler de ce qu'a dit Marine Le Pen,
00:57je disais démonstration de force, mais Véronique Jacqui me disait non,
01:01ce n'est pas vraiment une démonstration de force.
01:03C'était quoi exactement ce rassemblement ?
01:05Démonstration d'indignation, démonstration d'un sentiment d'injustice.
01:09Vous êtes satisfait du nombre de personnes, de la tonalité qu'a prise cette mobilisation ?
01:14Bien sûr, je crois que ça fait des années, des années en tout cas moi, de mon vécu au RN.
01:19Et je suis au RN depuis qu'il s'appelle le FN, puisque je suis arrivé en 2015.
01:24Depuis 2015, il n'y avait jamais eu de rassemblement en plein air en Ile-de-France,
01:30et en particulier à Paris, pour l'Assemblée Nationale.
01:33Vous avez bien compris que ce n'est pas notre point de force en termes de sociologie électorale.
01:37Vous n'appelez rarement vos adhérents à manifester.
01:40Et puis à Paris en plus, ce n'est pas là que nous avons nos masses d'adhérents.
01:43On a fait ça complètement, ça s'est organisé de manière quasiment spontanée, en 48 heures.
01:48Donc évidemment qu'il n'y avait pas un objectif de chiffre.
01:51Depuis lundi, nous avons des centaines et des centaines et des centaines de gens...
01:55Vous avez eu du mal à mobiliser, parce que vous disiez à Paris c'est compliqué.
01:58C'était spontané.
01:59Vous avez fait venir des cars en cours de...
02:00Non, c'était spontané.
02:01Si, il y en avait 25.
02:02Ah, merci Gilles Thorez.
02:03Ah, voilà, je savais, 25 cars quand même.
02:06C'est des fédérations qu'on voulait vite fait s'organiser,
02:09parce qu'il y avait beaucoup de militants, des fédérations limitrophes.
02:12Mais honnêtement, en 48 heures, vous n'organisez pas le Trocadéro,
02:16et ce n'était pas le but, ce n'était pas un meeting, c'était un rassemblement.
02:20Il fallait à un moment donné, comment dire, offrir aux Français
02:24qui souhaitaient envoyer un message de soutien à Marine Le Pen,
02:29et à travers elle, de soutien à une certaine idée de la démocratie,
02:33une certaine idée de l'état de droit, une certaine idée de la présomption d'innocence,
02:37tout ça, eh bien, il fallait tout simplement canaliser ça,
02:40et nous l'avons fait par cette réunion, de même qu'hier à Marseille,
02:43nous l'avons fait à une réunion, même chose, de manière assez spontanée.
02:46Vous étiez 500 à Marseille.
02:47Et on était 500 à Marseille.
02:48On était 500 de manière spontanée, en disant, voilà, rendez-vous à tel endroit
02:51pour dire les choses face à une telle injustice,
02:55mais écoutez, que les autres finis politiques le fassent,
02:59que les autres candidats le fassent.
03:01Parce que là, on a bien vu que du côté de l'extrême-gauche,
03:04ça n'a pas été terrible, et la bagarre a très l'ouvert
03:08entre Edouard Philippe et Gabriel Attal, n'en parlons pas.
03:11Bon, Franck Elisiot, je voudrais qu'on revienne avant de parler des autres,
03:14sur le RN et le discours de Marine Le Pen.
03:16On avait quand même, on se dit les choses,
03:19une tonalité anti-système dans le discours de Marine Le Pen.
03:23Est-ce que vous pensez vraiment qu'à l'approche de 2027,
03:26si elle peut se présenter, on se dirige peut-être vers un procès en amont,
03:31mais est-ce que vous pensez que c'est la bonne stratégie ?
03:33Moi, je n'appellerais pas le système, c'est faire ça trop.
03:36Anti-système ?
03:37Oui, anti-système.
03:38En disant, voilà, les juges sont innocents, c'est une condamnation politique.
03:41Moi, je n'appellerais pas ça le système,
03:43puisque c'est faire trop d'honneur aux gens dont on parle.
03:46J'appellerais ça une caste.
03:48Une caste qui a les manettes, qui a le pouvoir en ce moment,
03:51qui est dans le même moule idéologique.
03:54Alors, ce pouvoir, il peut être, il y en a quelques-uns,
03:56pouvoir judiciaire, pouvoir référencier, pouvoir politique.
03:59Ils veulent garder le pouvoir.
04:00Et donc, ils veulent le garder par tous les moyens.
04:03Parce que la grande alternance, ce n'est pas la petite alternance qu'on connaît,
04:06le centre-centre-droche avec le centre-centre-droche.
04:08Est-ce que vous croyez que c'est le fédérateur pour ne pas retomber dans votre travers ?
04:10À partir de là, cette petite caste, pourquoi on va nier qu'elle essaie de se défendre,
04:14qu'elle essaie de garder le pouvoir, qu'elle ne veut pas le rendre au peuple ?
04:17Comment qualifie-t-on un pays dans lequel,
04:20jusqu'à ce qu'on vote une proposition de loi il y a quelques semaines,
04:23du jour au lendemain, les banques pouvaient fermer,
04:26sans autre justification, les comptes des membres de l'opposition ?
04:31Moi-même, mes comptes personnels et professionnels,
04:35à un moment donné, ont été formés, du jour au lendemain.
04:37Comment on qualifie un pays où une chaîne de la TNT,
04:40parce qu'elle ne plaît pas à cette petite caste,
04:42du jour au lendemain peut être fermée ?
04:44Comment on qualifie un pays où les banques n'osent plus,
04:47toujours pareil, pour ne pas déplaire à la petite caste,
04:49n'osent plus financer l'opposition ?
04:52Et comment qualifie-t-on un pays dans lequel
04:55la favorite d'une élection et la leader de l'opposition
04:58peut se faire interdire de se présenter à la présidentielle ?
05:01Moi, je considère qu'il y a une petite caste,
05:03parce que la petite caste est un danger pour la démocratie,
05:05qu'elle menace la démocratie.
05:07C'est dire la vérité.
05:09Ce n'est pas revenir sur un discours anti-système.
05:11Cette dénonciation, on l'a toujours fait.
05:13Vous retombez le Rassemblement National,
05:15et je vous pose la question, parce que je pense que
05:172027 s'approche, effectivement c'est compliqué.
05:19Non mais je suis d'accord, c'est compliqué.
05:21Au niveau du Rassemblement National,
05:23bien sûr, est-ce que vous avez un plan B ?
05:25On en reparlera tout à l'heure.
05:26Il n'y a rien de compliqué, quand on voit les sondages,
05:28beaucoup aimeraient nos sondages.
05:30Et si Marine Le Pen ne peut pas se présenter,
05:32ça peut arriver ça ?
05:33Eh bien, on verra bien.
05:34Pour l'instant, on a un binôme qui fonctionne depuis des années.
05:37Ce binôme aujourd'hui, il n'est pas remis en cause
05:39par cette décision, puisque Marine Le Pen
05:41est toujours présidente de notre groupe,
05:43est toujours députée, est toujours
05:45leader naturel de notre famille politique,
05:47et de l'autre côté, Jordan est toujours président du parti.
05:49Donc ce serait Jordan Bardella qui serait candidat pour 2027,
05:51pour le RN ?
05:52Vous savez très bien qu'il y aura un congrès,
05:55il y aura un congrès,
05:57en octobre 2026,
05:59et ce congrès désignera à la fois
06:02à nouveau le président de notre parti,
06:04et le ou la candidate.
06:06C'est vrai ça, c'est un peu court,
06:08Franck Elisiot, 6 mois avant.
06:10Et je continue à souhaiter, à espérer,
06:12et à croire profondément que ce sera
06:14Marine Le Pen, notre candidate.
06:16Et si ce n'est pas Marine Le Pen,
06:18les adhérents trancheront.
06:21Et je considère que pour l'instant,
06:23le président de notre parti fait un formidable boulot,
06:25et qu'à partir de là,
06:27Jordan fait partie des solutions.
06:31Mais pour l'instant, on ne cherche pas un plan B.
06:34On a un plan qui est gagnant,
06:36ce plan pour l'instant, c'est ceux du haut.
06:38C'est vrai que le principal défi
06:40pour le RN, je ne m'agite pas,
06:42je vous demande la parole tel un bon élève,
06:45mais il y a quand même une question qui se posera,
06:47c'est que le procès en appel,
06:50a priori, rendra son jugement
06:52à l'été 2026.
06:55Et le président de la cour de cassation,
06:58le premier président de la cassation,
07:00a dit que dans ce type d'affaires,
07:02la cassation pouvait intervenir 6 mois plus tard.
07:05Donc on est en janvier 2027.
07:07Et c'est là toute la question,
07:09ce n'est pas le congrès de 2026,
07:12le sujet c'est si Marine Le Pen
07:14est définitivement condamnée
07:16à une peine d'inéligibilité supérieure à 2 ans,
07:19il va falloir trouver une alternative,
07:21et ce sera à 4 mois de l'élection présidentielle.
07:23Je veux bien que le qui soit important,
07:25mais le quoi est encore plus important politique.
07:28On sait pourquoi on se bat,
07:30on sait que le projet ne va pas changer,
07:32si c'est tel ou tel visage,
07:34surtout que là pour l'instant,
07:36les deux visages dont on parle, on les connaît déjà.
07:38À partir de là, je vous dis,
07:40il y aura un congrès en octobre 2026,
07:42il dira des choses,
07:44et puis la candidature à une présidentielle,
07:46ça arrive rarement avant le mois de janvier,
07:48ou avant la fin de l'année.
07:50Donc il y a tout ça, on ne rentre pas,
07:52on est à 2 ans de la présidentielle,
07:54entre les deux on a quelque chose qui arrive,
07:56on a appelé les municipales,
07:58laisser du temps au temps, laisser le rythme démocratique se faire.
08:00Ce n'est pas nous qui avons décidé
08:02du désordre démocratique
08:04que produit
08:06cette décision,
08:08cette décision de justice,
08:10qui est une décision d'injustice.
08:12Tout le monde le ressent comme ça,
08:14nous le ressentons comme ça,
08:16et on sait que tous les francophones,
08:1825 000 nouveaux adhérents
08:20en 5 jours.
08:2225 000 nouveaux adhérents,
08:24si ce n'est pas un élan,
08:2650 000
08:28pétitionnaires
08:30pour la pétition.
08:3210 000 personnes, aujourd'hui,
08:34place vos bancs. Bon, ça veut dire quelque chose.
08:36Laissons les français s'exprimer,
08:38laissons la démocratie
08:40retrouver le bon chemin.
08:42Franck Caligio,
08:44les militants
08:46du Rassemblement National,
08:48vous parlez de 25 000 adhérents,
08:50ce ne sont pas pour autant tous les français,
08:52donc on a l'impression qu'il y a
08:54une mystique qui se met
08:56en place du côté du Rassemblement National
08:58pour gagner
09:00un petit peu
09:02avec une façon de faire à la Trump,
09:04c'est-à-dire, on est les victimes du système
09:06et quand Trump a joué
09:08cette partition, ça lui a réussi puisqu'il a
09:10gagné des votes et il a mobilisé.
09:12Donc je comprends bien la façon dont vous voulez mobiliser,
09:14mais pour gagner en 2027,
09:16que ce soit Marine Le Pen,
09:18Jordan Bardella, ou un autre
09:20candidat, il faut quand même ratisser
09:22l'arge et il faut aller chercher des voix à droite,
09:24pourquoi pas d'ailleurs ceux des Sud et LR,
09:26et là, en jouant à la carte anti-système,
09:28je ne vois pas comment vous allez y arriver.
09:30C'est la raison Véronique Jacquet, c'était ça.
09:32Dans les heures
09:34qu'on suivit
09:36la décision,
09:38j'ai eu plus
09:40de messages de gens qui n'avaient
09:42pas voté Marine Le Pen que de gens qui avaient voté
09:44Marine Le Pen. Et puis,
09:46oui, il faut arriver à une majorité
09:48de Français, mais vous pensez que
09:50les électeurs de droite
09:52dont on parle,
09:54qui ont été victimes de ça
09:56en 2017 avec François Fillon,
09:58qui voient Nicolas Sarkozy
10:00victime d'acharnement judiciaire,
10:02vous ne pensez pas qu'ils pensent la même chose que nous ?
10:04Et qu'ils disent maintenant que c'est à Marine Le Pen qu'ils le font ?
10:06Donc ils pensent...
10:08Oui, mais vous ne pouvez pas faire campagne là-dessus !
10:10Vous n'avez qu'à faire campagne là-dessus !
10:12Mettre en avance ce sentiment d'injustice,
10:14c'est une manière où je pense qu'ils se retrouvent dans ce discours.
10:16Ce n'est pas un discours anti-système,
10:18c'est un discours où, à un moment donné,
10:20si une caste qui, idéologiquement,
10:22et de gauche,
10:24se vit dans l'entre-soi,
10:26dans une espèce de socialomacronisme,
10:28et bien oui, il y a des gens qui sont écartés
10:30de ce système et qui ne pensent pas pareil
10:32et qui veulent une véritable alternance.
10:34Je pense qu'on peut être à la fois un parti
10:36populaire qui dit les choses,
10:38qui dénonce une caste, et pour autant un parti
10:40de gouvernement et d'alternance. Oui,
10:42l'alternance ne sera pas avec le centre-centre droit
10:44et le centre-centre gauche, à Doutam à Éternam.
10:46Sinon, on garde Macron,
10:48on le réédit et on le garde
10:50à vie.
10:52Mais Franck Elisiot !
10:54Il y aura une rupture.
10:56Je vous rassure, il y aura une rupture.
10:58C'est souhaitable pour le pays
11:00qu'il y ait une rupture dans tous les domaines.
11:02Franck Elisiot, je voudrais juste que vous me commentiez des mots,
11:04parce que c'est vrai que la justice a été prise pour cible
11:06par certaines personnalités du Rassemblement
11:08national. Jordan Bardella parle
11:10de démocratie exécutée.
11:12Philippe Tanguy parle d'un carton de procureurs.
11:14Est-ce que vous ne croyez pas
11:16que là aussi,
11:18ces qualificatifs ne sont pas nécessaires ?
11:20Dans cette affaire, il y a des juges,
11:22il y a des procureurs, je dis bien certains juges,
11:24certains procureurs,
11:26qui ont fait de la politique,
11:28tout simplement, qui ont fait de la politique.
11:30Alors, ils ont été aidés par un vote
11:32du législateur, en l'occurrence,
11:34il y a quelques années, pour rendre possible
11:36l'exécution provisoire, je suis d'accord
11:38avec vous, mais il en reste que
11:40la séparation des pouvoirs, ça va dans les deux sens.
11:42La séparation des pouvoirs, c'est
11:44le politique ne se mêle pas
11:46de justice, mais c'est
11:48les juges ne se mêlent pas de politique.
11:50Et là, en l'occurrence, les juges se sont
11:52un petit peu trop mêlés de politique,
11:54le meilleur avocat de Marine Le Pen,
11:56il s'appelle François Bayrou, il explique que
11:58un, l'exécution provisoire, c'est
12:00une exécution politique, et deux,
12:02que le détournement de fonds publics,
12:04que le détournement de fonds belges,
12:06j'ai le droit de faire plaisir aux gens malgré eux,
12:08et que le détournement
12:10de fonds publics n'est pas constitué
12:12selon lui. Voilà,
12:14à partir de là, après, il y aura un
12:16appel, cet appel va arriver,
12:18la présomption d'innocence de Marine Le Pen
12:20est reconstituée à travers cet appel,
12:22et bien, on va suivre ça.
12:24Juste une toute petite question dernière, à l'Assemblée nationale,
12:26Éric Ciotti est en train de
12:28travailler sur un projet de loi pour
12:30enterrer le principe de l'exécution provisoire
12:32en matière d'inéligibilité,
12:34cette loi serait donc rétroactive
12:36pour permettre à Marine Le Pen de concourir en 2027,
12:38vous pensez que c'est une chance de passer à l'Assemblée ?
12:40Ce serait une bonne chose, après, par définition,
12:42ce sera une proposition de loi qui sera présentée
12:44je crois dans la niche du mois
12:46de juin, donc de l'UDR,
12:48ce serait une bonne chose
12:50pour la démocratie, pas pour Marine Le Pen,
12:52ça ne doit pas devenir une loi
12:54Marine Le Pen, ce n'est pas une loi
12:56d'amnistie, c'est une loi qui revient
12:58sur un excès,
13:00les juges sont tentés par l'excès
13:02de pouvoir, l'excès de pouvoir,
13:04c'est mauvais pour l'état de droit, c'est mauvais pour la démocratie,
13:06on combat ça depuis Montesquieu,
13:08il faut continuer à le combattre,
13:10on est devant un excès de pouvoir.
13:12Merci beaucoup Franck Alizio,
13:14député R.N. Desbouches du Rhône, d'avoir été avec nous
13:16en direct sur Europe 1 pour commenter
13:18ce meeting sur rassemblement
13:20du Rassemblement National,
13:22évidemment on va évoquer ensemble,
13:24avec Véronique Jacquet, avec Jules Torres, les autres meetings,
13:26il y a beaucoup de choses à dire aussi,
13:28de côté de Gabriel Attal, moi j'attends avec impatience
13:30les infos crucifondantes de Jules Torres,
13:32vous avez promis du lourd !
13:38Les couteaux sont tirés également au centre !
13:40Et à gauche, on n'en parle pas !
13:42On va en parler !
13:44Bien sûr, c'est tout de suite sur Europe 1, 19h27.