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00:00Qu'est-ce qu'il y a Gauthier ? J'ai l'impression que vous vouliez me parler.
00:02Je ne sais pas si on fait votre grande interview.
00:05Vous voulez vraiment la faire ?
00:06Écoutez, oui, évidemment.
00:07Vous pensez que les auditeurs attendent ça ?
00:09D'ailleurs, je veux bien avoir des auditeurs en ligne là-dessus.
00:100 à 80, 20 à 21.
00:12Gauthier, vous pouvez appeler les auditeurs à nous appeler.
00:14Évidemment, les auditeurs doivent poser une question à Cyril
00:17parce qu'on était sur votre potentiel programme en 2027.
00:20Déjà, on va finir avec Grégory.
00:21Finissons avec Grégory.
00:22Greg ?
00:23Oui, alors, c'est sûr que je ne suis pas d'accord
00:27que ce soit le même jour que la manifestation du Rassemblement National.
00:32Je ne suis pas d'accord.
00:33Maintenant qu'ils manifestent, comme je disais tout à l'heure,
00:37liberté d'expression, ils ont le droit, mais pas le même jour.
00:39Et puis bon, comme disait Gauthier Lebret tout à l'heure,
00:43ce n'est quand même pas tous les jours qu'il y a une manifestation du RN.
00:47Bon, je trouve ça un peu...
00:48Et puis voilà, encore une fois, on va les...
00:51J'ai bien peur qu'encore une fois, on va les traiter de racistes,
00:54alors qu'il n'y a rien de raciste du tout.
00:55Il n'y a rien de raciste aussi, il faut arrêter avec ça.
00:57Moi, voilà, donc je ne suis pas d'accord avec l'organisation.
01:00Et je voulais juste dire, donc déjà, je salue toute l'équipe.
01:04Ah bah merci, merci.
01:05On vous salue.
01:05Grégory, si vous voulez, reste avec nous, Greg,
01:07si vous voulez me poser une question dans un instant.
01:08Ah bah bien sûr, génial.
01:08Reste avec nous, Greg.
01:09Oui, parce que je voulais dire aussi un petit salut à...
01:13Vous avez Clark Kent dans votre équipe.
01:14C'est un compliment, hein.
01:16Olivier d'Artigolle.
01:17C'est vrai qu'il ressemble à Clark Kent.
01:18C'est vrai, c'est vrai.
01:18Oui, oui.
01:19Lui, il ressemble à Clark, du chef de Kent.
01:22Et quand il enlève les lunettes, il ne se transforme pas en Superman.
01:24Non, il n'a pas son slip par-dessus son pantalon.
01:26Depuis tant que je voulais le dire.
01:27Il est en train de faire des cingraines.
01:29C'est vrai qu'il ressemble à Superman.
01:31C'est vrai, c'est vrai, il a un petit air.
01:32C'est vrai, il a un petit air.
01:33Tu te rends compte que sa meuf, Corinne, elle doit dire
01:35« Mon mec à qui il ressemble, il ressemble à Superman. »
01:37Je suis obligé.
01:38Depuis tant que je voulais le dire, ça.
01:40Par contre, il dit...
01:41Voilà, ça c'est...
01:42Bah merci, Grégory.
01:43Franchement, on va le regarder autrement.
01:46Merci.
01:47Il a un slip à Superman.
01:49Au bleu.
01:50Non, le slip est rouge.
01:51La combinaison est bleue.
01:52Voilà, c'est ça.
01:53Mais le slip est rouge.
01:54Comme vous, Dartigold.
01:55Merci Grégory d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:56Salut Grégory.
01:57Merci à vous tous.
01:58Merci.
01:58Gautier Lebray, Valérie Benayim, Dartigold, Lequeu,
02:01vous vouliez me poser des questions.
02:02Oui, parce que donc hier, nous étions sur votre...
02:04Non mais les mecs, non mais ça, franchement, bravo.
02:07Bravo Romain.
02:08Moi, président de la République.
02:10François Hollande, attention à François Hollande.
02:12Attention à François Hollande.
02:13Oui, il est tapé dans l'ombre.
02:15Sur une question de Laurence Ferrari
02:16qui lui permet de dire, moi, président.
02:17Oui.
02:18Bon, Cyril, vous président,
02:20que faites-vous pour la première préoccupation des Français,
02:22à savoir le pouvoir d'achat ?
02:24Je l'ai déjà dit, Gautier Lebray.
02:26Mais on est en interview.
02:27Non, mais attendez, on ne fait pas une interview comme ça.
02:29On parle entre nous.
02:30Moi, je vais vous dire, déjà, je pense qu'il faut...
02:32Je le dis, je pense que le prochain président en 2027,
02:35et moi, je ne suis pas...
02:36Voilà, je l'en...
02:37Voilà, on vous prête des idées.
02:39On vous prête des idées.
02:40Des ambitions.
02:40Oui.
02:41Voilà, pour moi, déjà...
02:42Aucune ambition.
02:43Pour moi, déjà, il faut remettre l'argent dans les poches des Français.
02:45Il faut relancer la machine.
02:47Il faut relancer la machine économique.
02:48Je suis désolé.
02:49Déjà, pour moi, un Français qui travaille
02:52ne peut pas ne pas s'en sortir.
02:53Un Français qui travaille de 9h du matin à 18h,
02:56il ne peut pas se retrouver le 10 du mois
02:58en n'ayant rien dans son frigo.
02:59Ce n'est pas possible.
03:00Aujourd'hui, on nous a toujours dit à l'école,
03:02si tu travailles, si tu as un travail, tu t'en sortiras.
03:04Si tu n'as pas de travail, tu ne t'en sortiras pas.
03:06Aujourd'hui, il y a beaucoup, beaucoup de Français qui travaillent
03:07qui ne s'en sortent pas.
03:08Alors, déjà, je pense vraiment que ça passe
03:12par, déjà, la réduction des charges patronales.
03:15On est obligé.
03:17On est obligé.
03:17Pour moi, il faut rapprocher le brut du net.
03:20On est vraiment obligé de rapprocher le brut du net.
03:22Et pour moi, je pense qu'il faut un salaire minimal
03:24pour les Français, entre 2002 et 2300 euros.
03:30Pour ceux qui travaillent, exactement.
03:31Pour moi, c'est obligatoire.
03:32Et c'est comme ça qu'on va relancer la machine.
03:34Si vous avez un foyer, si vous avez deux personnes qui travaillent,
03:37et vous savez, il y a des gens qui, par exemple,
03:39travaillent dans les supermarchés.
03:41Aujourd'hui, s'ils sont deux,
03:43le couple a travaillé dans un supermarché qui gagne 2002 chacun,
03:46ils se retrouvent à 4004.
03:47Derrière, est-ce que vous vous rendez compte
03:48comme leur pouvoir d'achat va être autre ?
03:50Non, mais c'est vrai.
03:51Ils vont relancer la machine.
03:52On est obligé, aujourd'hui, de relancer la machine.
03:55Après, vous allez me dire comment je finance ça.
03:56Exactement.
03:56Forcément, bien sûr.
03:58On a compris, vous baissez les charges patronales
03:59pour que les salaires augmentent.
04:01Exactement.
04:02Pour moi, c'est obligatoire et un salaire minimal.
04:05Je pense que le salaire minimum, c'est obligatoire.
04:07Pour moi, un Français ne peut pas, aujourd'hui...
04:10Personne ne pourra embaucher quelqu'un en dessous de 2200 euros.
04:12Exactement, oui, mais il n'aura pas de charges derrière.
04:15Enfin, au moins.
04:15Beaucoup moins.
04:16C'est-à-dire qu'il faut qu'un 2002, il faut que ça coûte 2005.
04:19Aujourd'hui, ce serait plutôt 4400.
04:21Exactement, oui, mais c'est impossible.
04:23Comment vous voulez que ça se passe ?
04:25Donc, l'État dépense moins parce qu'il a moins d'argent.
04:27Oui, l'État dépense moins,
04:28mais ça, l'argent, on va aller le chercher ailleurs.
04:29On va en parler tout à l'heure.
04:30C'est ce que j'allais dire.
04:31On va aller le chercher ailleurs.
04:32On est obligé.
04:32Mais déjà, ça, ça va relancer la machine.
04:34Sachez-le, si vous relancez le pouvoir d'achat des Français,
04:37l'argent va retomber, quoi qu'il arrive, dans les poches de l'État.
04:40Avec la TVA.
04:41Mais, je vous le dis, on est obligé.
04:42On est obligé exactement, Gauthier.
04:44Vous avez bien compris.
04:45Je vous le dis, moi, il y a d'autres choses aussi qui plombent.
04:47Je pense aussi, moi, aux plus démunis.
04:48J'avais eu mon idée, je vous l'avais dit,
04:52de se mettre en relation avec des mairies
04:55qui connaissent bien leurs citoyens et leurs administrés
05:00et qui peuvent dire, voilà,
05:01nous, il y a des mecs qui sont très très aisés dans notre ville
05:03qui pourraient peut-être aider des mecs qui le sont moins.
05:06Ça, ça serait déduit des impôts.
05:07Si demain, il y a quelqu'un qui paye beaucoup d'impôts
05:10et qui dit, moi, je préfère donner 12 000 euros par an,
05:13donc 1 000 euros par mois à une famille pour l'aider
05:15et qui a 1 000 euros en plus par mois pour pouvoir faire ses courses,
05:18pour pouvoir manger,
05:19peut-être que ça, je vais vous dire,
05:20moi, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui le feraient.
05:23Parce qu'ils se diraient, je préfère voir où va mon argent
05:26que de laisser, qu'on ne sache pas où ça va.
05:29Donc, tu déduis un peu.
05:30Et j'ai un autre truc, moi, sur une déduction d'impôts.
05:32Je pensais à un truc, je pensais à l'IFI.
05:35L'IFI, c'est un impôt sur la fortune immobilière.
05:36Exactement, je vais vous en parler dans un instant.
05:37J'ai une idée là-dessus, vous allez me dire ce que vous en pensez.
05:400,1, 80, 20, 39, 21.
05:42Tout de suite sur Europe 1.
06:02Intermarché offre 10 euros en un bon d'achat,
06:04des 20 euros d'achat sur tous les chocolats de Pâques.
06:06Et c'est aussi sur notre appli.
06:09Intermarché, tous unis contre la vie chère.
06:11Jusqu'au 13 avril.
06:12Réservé aux porteurs de la carte de fidélité.
06:13Modalité et magasin participant sur intermarché.com.
06:16Pour votre santé, bougez plus.
06:17Et si vous succombiez au savoir-faire français ?
06:20DS Automobiles présente
06:22DS3 édition France.
06:25Richement dotée et produite en France,
06:27cette nouvelle édition limitée, forgée dans l'élégance,
06:30vous séduira avec ses finitions dorées.
06:33DS3 édition France, 100% électrique,
06:36à partir de 290 euros par mois.
06:39Prise de rendez-vous et conditions sur dsautomobiles.fr.
06:44Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
06:47Mais où peut-on trouver du rôti de porc à 3,79 euros le kilo ?
06:51Seulement 3,79 euros le kilo ?
06:53L'affaire est dans le sac.
06:54Oui, et bientôt dans le four.
06:55Et en plus, c'est de la viande française.
06:57Encore mieux.
06:58Alors ne ratez pas tous nos irratables du marché.
07:00Du 1er au 5 avril, le rôti de porc origine France est à 3,79 euros le kilo.
07:06Dans vos magasins U et sur course.eu.com.
07:08Filet ou échine de porc sans eau à retirer.
07:10Offre valable dans les magasins participants,
07:11équipée d'un rayon à la coupe ou libre-service emballé sur place
07:14pour un retrait du 1er au 5 avril.
07:15Voir conditions sur magasin-eu.com.
07:17Europe 1.
07:1816h, 18h.
07:19On marche sur la tête.
07:21Serrez la nouna.
07:22Merci, merci d'être avec nous.
07:25Merci d'être avec nous sur Europe 1.
07:26Merci beaucoup.
07:27Alors, Gauthier Lebret, Valérie Benayim, Olivier D'Artigolle et Fabien Lequeuve sont à fond.
07:30Oui.
07:31Donc vous vouliez poser une question sur l'IFI, c'est ça ?
07:34Alors vous vouliez modifier, donc il faut savoir qu'Emmanuel Macron,
07:36quand il arrive en 2017, il supprime l'ISF, l'impôt sur la fortune,
07:39et il crée l'IFI, l'impôt sur la fortune immobilière.
07:42J'aurais enlevé l'IFI et j'aurais fait une autre taxe.
07:45Sur quoi ?
07:46Une taxe sur l'immobilier solidaire.
07:48C'est-à-dire qu'au lieu de mettre, il y a des personnes qui payent en IFI,
07:51je vous le dis, 100, 200 000, 300 000 euros par an.
07:55Au lieu de le donner dans l'IFI, je fais de l'immobilier solidaire.
07:58C'est-à-dire qu'on va prendre cet argent,
08:00c'est-à-dire que les gens vont acheter des immeubles pour loger des sans-abris.
08:04Je vous le dis, bah oui, pour acheter des choses, bien sûr.
08:06Je peux vous dire que ça mène une grosse manne financière.
08:08C'est ce que j'appelle l'immobilier solidaire.
08:10Au lieu de le donner directement à l'État,
08:16je le donne directement pour un immobilier solidaire pour loger des gens.
08:19C'est-à-dire que je peux vous dire que...
08:20Pour relancer le logement social.
08:21Exactement, voilà.
08:22Je pense que c'est beaucoup mieux comme ça.
08:24Moi, je vous le dis, je pense qu'il faut une traçabilité.
08:26Oui, c'est ça que je veux dire.
08:27Exactement.
08:28Ça au moins, le mec il sait, il a donné 200 000 euros,
08:31il sait qu'il y a un immeuble qui va être là pour s'occuper de gens qui sont en difficulté.
08:36Et ça répond à ce que nous disent très souvent nos auditeurs,
08:38en disant, nous on veut bien payer l'impôt, mais on ne sait pas à quoi ça sert.
08:42Bien sûr.
08:42Et vu l'état de nos services publics, on ne comprend pas.
08:44Exactement.
08:45On ne le voit pas.
08:45Vous savez que...
08:46Vous trouvez pas, non mais c'est en rigolant.
08:47Et je pense aussi, je vous le dis, et donc comme ça au moins,
08:51on voit où va notre argent.
08:53Aujourd'hui, quand on donne 200 000 euros d'IFI, c'est pas où il va.
08:56Non, c'est noyé, c'est noyé.
08:58Mais oui, c'est ça, c'est noyé.
08:59Ça arrose le sable.
08:59Si demain, vous vous rendez compte, aujourd'hui,
09:02vous vous rendez compte le nombre de gens qu'on pourrait loger ?
09:04C'est énorme.
09:04Et le nombre d'immobiliers solidaires qu'on pourrait acheter ?
09:06C'est énorme.
09:06Non mais c'est vrai.
09:07Je veux juste rappeler une chose.
09:07Ah oui, c'est important.
09:09Une promesse d'Emmanuel Macron qui, en 2017, avait dit au bout de la première année
09:13de mon quinquennat, il n'y aura plus de SDF dans la rue.
09:16Qu'est-ce que tu fais pour les personnes handicapées ?
09:17Parce que c'est quelque chose que tu t'occupes.
09:18On va en parler après, parce que c'est très important.
09:20Ça, pour moi, c'est une des priorités, vraiment, pour les personnes handicapées.
09:25Oui, Christine Ockren, j'arrive dans deux minutes.
09:32Est-ce que ça vous plaît, l'idée de l'IFI ?
09:33Oui, évidemment.
09:34Oui, il est très intéressant.
09:35Je pense que tout impôt, en tout cas, doit être...
09:37On doit savoir où va notre argent.
09:39C'est ce que dit...
09:39L'idée de la traçabilité.
09:40Que ça soit sur tel ou tel domaine.
09:42Le problème, c'est qu'on doit réconcilier le pays par rapport au geste fiscal.
09:45Je suis pour un impôt solidaire immédiat.
09:48C'est-à-dire, l'idée des plus aisés qui aident les moins fortunés, tout de suite.
09:53On le voit tout de suite.
09:54C'est-à-dire qu'on va voir le résultat directement.
09:56Et sur, je vous dis, l'impôt sur l'investissement dans l'immobilier solidaire,
10:03on va le voir tout de suite aussi.
10:04Moi, je vous dis, c'est parce que ça touche aussi.
10:08Tout ça touche, pour moi, la sécurité à plein de choses.
10:12C'est-à-dire que plus les gens...
10:14On va pouvoir mettre les gens dans les logers qui aient moins de SDF, qui aient moins de gens dehors.
10:20Exactement, oui.
10:21Et je pense que c'est, pour moi, toute la clé par, quand même, de l'économie.
10:25Après, je vous pose la question, mais je ne sais pas ce que vous en pensez.
10:27Mais je pense vraiment que Gauthier Lebric, c'est ça.
10:29Je pense que tout part de là, moi, quand même.
10:30C'est évidemment.
10:32On a besoin d'argent pour financer tel ou tel projet.
10:35Même en matière sécuritaire et migratoire, il y a besoin d'argent pour payer les policiers.
10:40Donc, tout part de l'impôt des Français.
10:42Mais il faut mieux comprendre où va l'argent des Français, à quoi il sert et ce qu'il finance.
10:46Sur les dépenses publiques et de l'administration aussi, j'ai noté un truc.
10:51Il faudrait supprimer un étage administratif.
10:54Ben oui, je vous le dis.
10:55Ben bien sûr.
10:56Peut-être même un déjà, c'est gentil.
10:58Ces collectivités ?
10:59Ben oui.
11:00Et puis le nombre de députés.
11:01Vous avez vu que les députés, ils ne veulent pas que les circonscriptions soient plus grandes.
11:07Bien sûr.
11:07Pourquoi ?
11:08Parce qu'il faut enlever le nombre de députés.
11:09Aujourd'hui, on est à 577.
11:10C'est énorme.
11:12Il faut en enlever, bien sûr.
11:14Vous vous rendez compte comment ça coûte ?
11:15Il faut en enlever au moins une centaine.
11:16Non mais franchement, c'est vrai.
11:17Alors sur les strates, tu as communes, intercours, départements, régions.
11:22Beaucoup de personnes disent qu'il y a une réflexion qu'on peut avoir
11:26en regroupant deux de ces quatre collectivités.
11:29Et on est d'accord.
11:30Voilà, on est d'accord.
11:32Même l'administration, elle est monstrueuse partout.
11:34Et pour moi...
11:35Dans les universités, dans les hôpitaux, il y a trop d'administrations.
11:37Pour moi, il faut enlever une strate et il faut renforcer le pouvoir des maires.
11:40Et limite augmenter les maires.
11:41Augmenter les maires, je suis d'accord.
11:43C'est très important parce que c'est le cœur battant à la démocratie.
11:46Quand le maire, il dit on va faire ça, il le fait.
11:49Voilà, c'est-à-dire qu'il y a sa population qui peut vérifier si c'est fait,
11:52à quel calendrier, etc.
11:53C'est là où on peut encore jauger de la réalité des politiques qui sont mises en manoeuvre.
11:57Et dans plein de petites communes, les maires, ils prennent 500 euros de dédommagement par mois.
12:02Ils sont en fait médecins, ils font autre chose.
12:03Mais quand vous voyez que des députés...
12:04Vous avez vu le salaire des députés ?
12:06Il faut réduire les députés pour moi, vraiment drastiquement.
12:09Parce qu'il faut agrandir les circonscriptions et donner plus de pouvoir aux maires
12:14qui sont au contact des Français tous les jours.
12:16Et remettre les députés maires.
12:17Oui, c'est d'accord.
12:19Gauthier a raison, vous remettez députés maires.
12:21Vous faites donc des circos plus grandes et vous fusionnez.
12:26C'est-à-dire, conseiller général, conseiller régional, c'est qu'un seul mandat.
12:29Comme ça, ça fait tomber.
12:30On est d'accord.
12:31Vous voyez que les mecs, vous êtes quand même d'accord.
12:33Supprimer les députés maires, c'est François Hollande encore.
12:35Je sais.
12:35C'est comme l'illégibilité de Marine Le Pen avec l'exécution provisoire.
12:38Bien sûr.
12:39Mais il y a plein de choses.
12:41Je pense que les maires, pour moi, aujourd'hui, ce sont les plus importants dans le dispositif.
12:49Il faut aujourd'hui, pour moi, vraiment donner plus de pouvoir aux maires, plus d'argent.
12:56Qu'ils aient plus d'argent, les maires.
12:57Il y a un maire sur deux qui ne veut pas se représenter au prochain municipal l'année prochaine.
13:03Mais les maires, c'est ce qu'il y a de plus important.
13:06Vous vous rendez compte combien on donne aux députés ?
13:08Vous vous rendez compte qu'il y a des maires, il a raison,
13:10ils prennent un dénommagement de 500 euros par mois.
13:12Mais ce n'est pas possible.
13:14Il y a d'autres choses.
13:17Moi, je pensais également aux prisons.
13:20Les prisons, on dit toujours que les prisons sont...
13:24Ce n'est pas possible.
13:24Aujourd'hui, personne ne veut qu'on soit de prison dans ses villes.
13:27Pour le coup, il n'y a pas un maire qui souhaite avoir sur sa colline un établissement pénitentiel.
13:30Et on peut le comprendre.
13:31Bien sûr.
13:33On peut le comprendre.
13:33Après, voilà.
13:35Et surtout, les prisons, aujourd'hui, vous avez vu, il faut les désengorger.
13:40Dans les maisons d'arrêt, on est à 180%.
13:42Il y a des matelas par terre, ce n'est pas possible.
13:44Bien sûr.
13:44Mais moi, je suis...
13:48Pour moi déjà, ce qu'a fait Gérard Darmanin, je trouve ça top.
13:51D'avoir fait une prison pour tous les grands trafics.
13:54C'est comme en cet été.
13:56Exactement.
13:56Ça déjà, parce que je pense que mélanger tout le monde dans les prisons, ce n'est pas possible.
14:00Ça, ce n'est pas possible.
14:01Il faut juste mettre des conditions de sécurité acceptables pour les gardiens de prison.
14:06Exactement.
14:06Parce que vous savez, ils peuvent être menacés par les narcotrafiquants au sein des prisons,
14:11qui ensuite font en sorte qu'ils se retrouvent agressés ou que leur famille se retrouve ciblée à l'extérieur.
14:16Exactement.
14:16Donc, je crois qu'il va y avoir un système pour les anonymiser, pour leur mettre des cagoules
14:20et que les détenus ne savent pas à qui ils ont affaire.
14:22Exactement.
14:22Et la surpopulation carcérale, elle nuit aussi au fonctionnement pour les gardiens de prison.
14:28Je pense qu'il doit y avoir des prisons pour les petites peines.
14:31On est obligé d'avoir une prison faite que pour les petites peines.
14:35Comme ça, on va pouvoir mettre des petites peines de 2, 3, 4 mois de prison
14:39avec des mecs qui ne vont pas se retrouver, avec des mecs qui ont pris 25 ans.
14:42Avec des tueurs, des violeurs.
14:44Et Karl Zero en parlait la dernière fois.
14:47C'est lui qui a parlé du Guantanamo à la française.
14:50Karl Olive.
14:50Karl Olive, exactement.
14:51Karl Zero aussi, je pense qu'il en a parlé aussi.
14:55Karl Olive.
14:56Karl Olive.
14:57Je suis désolé pour les très grosses peines et pour les violeurs, les tueurs, les multirécidivistes.
15:06Je suis désolé, on a besoin de ça.
15:07Vous ne pouvez pas mettre ces gens-là avec des mecs qui vont prendre 3 mois ou 4 mois.
15:12Vous ne pouvez pas mêler ces mecs-là.
15:14C'est déjà le cas, oui.
15:15Notamment, N.C. Syme.
15:16Oui, Pierre Botton, qu'on reçoit souvent ici, qui est tombé pour des affaires financières,
15:25s'est retrouvé avec un violeur de bambin à 2 cellules de la sienne.
15:30C'est quand même un souci de mélanger des violeurs de tout petit
15:34avec des personnes qui ont commis des infractions financières.
15:37Ça n'a rien à voir, quand même.
15:38Bien sûr.
15:40Je pensais aussi sur la justice.
15:42On dit souvent qu'il n'y a pas assez de juges.
15:438000 magistrats, manque de moyens dans la justice.
15:47Vous savez que sur 1 000 euros d'impôt, il y a 4 euros qui vont à la justice.
15:51Oui, je sais, c'est catastrophique.
15:53Mais je pense qu'il faut augmenter le nombre de personnels, des juges.
15:59Ça, c'est sûr.
16:01Moi, j'ai pensé à un truc, c'est qu'il faudrait utiliser peut-être l'intelligence artificielle.
16:08Je vous promets.
16:09C'est un truc, je vous le dis, pour les litiges de proximité.
16:14Parce que tu n'as pas besoin d'avoir un mec.
16:15Exactement.
16:16Pour les litiges de proximité, d'instance,
16:20je pense franchement que ça enlèverait beaucoup de dossiers à des juges qui sont débordés.
16:26Je pense que ça, c'est un truc qu'il faut regarder.
16:28Il faudrait peut-être renforcer les médiateurs avant d'arriver jusqu'au juge.
16:30Non, parce que je sais que Bénalime, vous êtes un peu à l'ancienne.
16:33Vous avez peur de l'IA.
16:34Mais sachez-le, sur ça, ils peuvent le faire.
16:37L'IA peut le faire totalement.
16:39Et je peux vous dire que ça enlèverait des dossiers aux juges.
16:41Non, mais je vous jure que c'est vrai.
16:42Parce que vous savez que les juges, aujourd'hui, ils ont des petits dossiers
16:46qui vont traiter, qui vont leur prendre énormément de temps.
16:49Aujourd'hui, ils ont trop de temps, ils ont trop de dossiers.
16:51Alors, c'est vrai que l'intelligence artificielle est bluffante aujourd'hui
16:56pour régler des questions juridiques
16:58où des hommes de loi ont regardé ce que l'intelligence artificielle a produit
17:02en disant mais c'est très précisément vers quoi on serait allé
17:06mais avec 3-4 jours de travail.
17:09C'est bluffant.
17:09Et alors sur les volets sécuritaires, migratoires, vous faites quoi ?
17:14Alors là, Gauthier Lebris, ce serait long.
17:17Il nous reste 2 minutes 30.
17:18Je pense que là, le sujet est vaste.
17:21Vous pouvez donner une ligne directrice.
17:22Sur les agriculteurs aussi.
17:23Ah oui, sur les agriculteurs aussi.
17:24Sans en reparler, bien entendu.
17:25Valérie Bénahim, Christian Ocrain, ne vous inquiétez pas.
17:27Non, non, sur le volet sécurité.
17:32Je vais vous dire un truc qui va peut-être vous étonner.
17:35Moi, je pense déjà que le président de la République
17:38doit être rattaché au ministère de l'Intérieur.
17:41Je pense que, ah oui, pour moi,
17:43ministère de l'Intérieur et ministère de l'Economie et des Finances,
17:46je pense que comme c'est le nerf de la guerre en ce moment,
17:51je pense vraiment que le président doit être sur ces 2 sujets à fond.
17:56Donc, je pense qu'ils doivent être ensemble.
17:58Et moi, sur l'Intérieur, je vous dis la vérité,
18:00moi, je pense par exemple sur ce qui s'est passé à Saint-Ouen.
18:03Moi, je vous jure que c'est vrai.
18:04J'aurais aimé qu'Emmanuel Macron y aille.
18:06Sur l'école maternelle.
18:07J'aurais aimé qu'Emmanuel Macron y aille.
18:09Je pense que sur les...
18:10Je vous jure que c'est vrai.
18:10Même Elisabeth Borne n'y est pas allée.
18:12Oui, mais moi, je pense que c'est au président de tenir la France.
18:16De tenir son pays.
18:17Et d'y aller lui-même.
18:18Je vous jure que c'est vrai.
18:19Moi, je pense que dans les cités où il y a des gens qui ne peuvent plus avoir accès,
18:22où la police n'a plus accès,
18:24comme on a vu ce qui s'est passé à Saint-Denis,
18:25je pense que c'est au président de la République lui-même d'y aller.
18:27Et le président devrait avoir un lien à son pays comme un maire à sa commune.
18:31Bravo, voilà.
18:31Et je pense que le président de la République...
18:33Alors, je vous dirai un autre jour ce que je pense.
18:39Mais je pense qu'il faut y aller.
18:40J'imagine que votre réponse auprès des dealers,
18:42ce n'est pas d'enlever les enfants.
18:43Oui, oui.
18:44C'est d'enlever les dealers.
18:46Oui, on est d'accord.
18:46Voilà.
18:47Exactement.
18:47Mais je pense qu'il faut y aller.
18:49Et il y a un gros sujet ensuite sur la police,
18:53jusqu'où elle peut aller dans les cités,
18:56quel moyen on lui donne.
18:58Jusqu'où elle est soutenue.
18:59Exactement, jusqu'où elle est soutenue.
19:01Mais le président...
19:02Je vous jure que le président...
19:03Moi, je pense que le prochain président de 2027,
19:06il doit y aller.
19:07Il doit y aller lui-même.
19:09Et je peux vous dire, il doit dire aux habitants,
19:11on va essayer de vous rendre la vie plus facile.
19:16Parce que ce n'est pas possible aujourd'hui.
19:17Il y a plein de gens qui n'en peuvent plus.
19:18Régler des problèmes.
19:19Exactement.
19:20Mais c'est ça.
19:20Aujourd'hui, vous avez dit un truc très vrai.
19:21Le président, ça doit être le maire de son pays.
19:23Oui, oui.
19:24Je vous jure que c'est vrai.
19:24Mais c'est vrai.
19:25Bravo, Dartigolle.
19:26Dartigolle, je vote pour vous en 2027.
19:30Merci en tout cas d'avoir été avec nous.
19:32Christina, on craint de vous répondre,
19:33parce qu'on n'a pas eu le temps.
19:33Bien sûr, non mais c'est pas grave.
19:34Vous poserez d'autres questions.
19:35Bien sûr, évidemment.
19:37Et Fabien Lequeuve,
19:38quel disque j'ai acheté en premier ?
19:39C'est important.
19:40Merci, c'est vrai, merci.
19:42Dartigolle, vous direz bon anniversaire à votre femme.
19:43Merci à tous les éditeurs d'Europe 1 d'avoir été avec nous.
19:45Je vous embrasse très très fort.
19:46Et puis on parlera des handicapés aussi,
19:48c'est un indice important.
19:48Oui.
19:48J'espère que le prochain président va faire beaucoup.
19:50Il y a Thierry Cabane, tout de suite sur CNews et Europe 1.
19:53C'est parti.