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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Agnès Bonfillon du 28 mars 2025.

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00:00Le temps pour nous de vous rappeler l'essentiel de l'actualité.
00:04L'Union Européenne prête à fournir une aide d'urgence à la Birmanie, au moins une vingtaine de morts selon un bilan très provisoire du séisme qui a eu lieu ce matin 7,7 sur l'échelle de Richter.
00:18Les secousses ont également fait des victimes à Bangkok en Thaïlande.
00:24Ma cliente ne s'attendait pas du tout à être placée en garde à vue et c'est toujours une épreuve.
00:29Le témoignage il y a quelques instants sur RTL de l'avocate de l'une des tentes du petit Émile,
00:35celle qui a été donc placée en garde à vue en même temps que les grands-parents et l'un des oncles du petit garçon,
00:41tous, on le rappelle, ont été relâchés sans faire l'objet de poursuites.
00:47Et puis tous les membres présumés du commando qui ont libéré Mohamed Hamra au péage d'un Carville ont été interpellés.
00:55Le dernier s'est rendu aux autorités thaïlandaises, c'est une information RTL.
01:01La météo, Claire Delorme, parapluie de rigueur, on l'a bien compris cet après-midi.
01:05Exactement, surtout sur le quart nord-ouest, on a cette perturbation qui se déplace vers l'intérieur des terres.
01:09Elle va surtout concerner cet après-midi le nord de la Nouvelle-Aquitaine en remontant vers les Hauts-de-France
01:15avec des pluies localement soutenues vers les Pays de la Loire.
01:18Retour quand même de belles éclaircies dans l'après-midi vers la Bretagne et pointe du Cotentin.
01:22Et puis partout ailleurs, c'est un ciel relativement variable.
01:25Là encore, les éclaircies seront un petit peu plus généreuses sur le quart nord-ouest,
01:29surtout vers la région strasbourgeoise et également vers la Bourgogne-Franche-Comté.
01:32Le ciel sera aussi très lumineux en Méditerranée, mais au prix du vent qui va quand même souffler fort jusqu'à 90 km heure.
01:38Et pour les autres régions que je n'ai pas évoquées, ça sera un ciel un petit peu plus variable,
01:42donc une alternance de passages nuageux, de quelques éclaircies.
01:45Et également, on n'est pas à l'abri d'une petite averse, mais vraiment très ponctuelle
01:48pour ce qui est des températures stationnaires, homogènes, douces, même si elles restent quand même relativement...
01:54Bon, c'est vraiment histoire de le dire, fraîche vers le littoral de la Manche.
01:57Il fera 12 degrés à Caen cet après-midi, 14 degrés à La Rochelle, 15 degrés à Grenoble tout comme à Bourges
02:03et ça peut grimper jusqu'à 20 degrés du côté de Marseille.
02:05Merci Claire !
02:07Midi, 14h.
02:09Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau et Agnès Bonfillon.
02:13Et notamment pour parler endométriose, là ce sont évidemment, vous l'avez compris en priorité,
02:18les auditrices qui ont la parole et Florence, on vous retrouve Florence.
02:23Vous nous disiez que vous avez été opérée il y a un an et demi, un même pas, en janvier 2024.
02:30Tout à fait.
02:31Et que si vous ne l'aviez pas été, vous seriez en ce moment sans doute dans un fauteuil roulant ?
02:36Alors oui, effectivement, parce que l'endométriose a mis deux ans et demi à trouver de bons praticiens déjà
02:43pour diagnostiquer l'endométriose.
02:44J'ai passé 4 ERM à 4 endroits différents où l'endométriose n'a pas été déçue.
02:49Vous avez en fait fait ce qu'on appelle de l'errance médicale.
02:54Tout à fait, tout à fait.
02:56On diagnostiquait une sciatique, une chirurgie, alors que ce n'était pas du tout ça.
03:00Et j'ai été diagnostiquée par un gynécologue spécialiste de l'endométriose à l'hôpital privé d'Anthony, le Dr Aristide Zabal.
03:07Et c'est lui, malgré l'ERM où il disait conclusion pas d'endométriose,
03:12c'est lui qui a regardé les clichés et a trouvé l'endométriose sur le nerf fémoral.
03:17Mais quand même, on cherchait l'endométriose chez vous, vous présentiez les symptômes,
03:21puisque visiblement c'était quand même une des hypothèses qui était posée par les médecins.
03:26Alors c'est une hypothèse qui était posée sur les médecins, mais malheureusement j'ai fait des prises de sang,
03:30j'ai fait des ERM où les diagnostics ne disaient pas d'endométriose.
03:34Et j'arrivais à un moment, en fait toute la journée, à prendre des anti-inflammatoires.
03:40C'était en permanence. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que vous n'étiez pas victime de ces douleurs uniquement pendant les règles.
03:49Ah non, j'avais ça trois semaines dans le mois.
03:51C'est énorme, c'est vraiment...
03:54Et c'est surtout, est-ce que vous, vous aviez, malgré les résultats de tous ces examens que l'on vous a fait passer,
04:01est-ce que vous aviez au fond de vous l'intime conviction de savoir ce dont vous souffriez ?
04:07Pas du tout, absolument pas.
04:09Non, absolument pas, jusqu'à temps que je trouve effectivement que le docteur Alcizabal doit le diagnostic
04:16et me dit qu'il y a une endométriose très mal placée sur le nerf fémoral.
04:22Comment ça va aujourd'hui, Florence ?
04:24Alors, c'est compliqué, puisque l'endométriose a quand même grignoté énormément le nerf fémoral aujourd'hui.
04:31Le nerf fémoral tient juste avec un tout petit fil, c'est-à-dire il faut attendre qu'il cicatrise.
04:36Donc j'ai encore dix mois d'attente pour voir si je pourrais remarcher normalement
04:42ou alors je vais être appareillée par une orthèse.
04:46Mais en tout cas, le pire a été évité.
04:49Même si c'est arrivé un petit peu tard, d'une certaine manière votre exemple confirme
04:54quand même ce phénomène que pendant des années on n'a pas forcément tout de suite pensé à l'endométriose.
05:03Pas du tout, et heureusement qu'effectivement qu'elle a été diagnostiquée
05:06parce que si on n'aurait pas pu trouver cette endométriose,
05:09malheureusement elle aurait continué à grignoter le nerf fémoral
05:12et aujourd'hui j'aurais été en chaise roulante à vie.
05:15Effectivement, c'est assez édifiant.
05:17Beaucoup de courage, on vous souhaite encore Florence, parce qu'on a compris que vous n'étiez pas totalement tirée d'affaire
05:23mais vous avez sans doute échappé au pire, peut-être comme vous Nathalie.
05:28Bonjour Nathalie.
05:29Oui, bonjour.
05:30Alors, vous êtes un petit peu le contre-exemple parce que vous, vous avez été diagnostiquée il y a...
05:3725 ans, je suis la deuxième en France à avoir été diagnostiquée.
05:41Très tôt, donc il y a 25 ans.
05:43Oui, avec psychosomatiques, mais moi j'ai failli en mourir.
05:47Racontez-nous.
05:48Moi j'ai tombé sur un médecin et je vais lui rendre hommage parce que maintenant il est en retraite.
05:53C'est le docteur Keller à Jean-Marc à Mulhouse,
05:56qui s'est toujours battu pour l'endométriose,
05:59qui se battut jusqu'à sa retraite pour la deuxième génération d'endométriose.
06:04Voilà, moi j'ai eu six opérations, je suis la première en France à avoir fait...
06:09Vous avez commencé à quel âge et à quel moment ça a pu être détecté ?
06:14À l'époque on ne détectait pas.
06:16Oui, c'est ça.
06:17C'est par hasard.
06:18Mais c'est-à-dire par hasard vous êtes allée consulter pour des douleurs ?
06:22Oui.
06:23Oui, moi je ne marchais plus, j'avais tout le système génital qui était infecté, bouché.
06:31Mais ça c'était en permanence là aussi ou uniquement pendant les périodes de règles ?
06:36Moi c'était en permanence et c'est encore en permanence maintenant que je suis ménopausée.
06:41Là il faut l'entendre aussi.
06:43C'est-à-dire qu'aujourd'hui vous souffrez toujours ?
06:46Oui.
06:47Et sur Metz, parce que je suis entre Mulhouse et Metz,
06:51les jeunes filles qui sont faits opérer c'est minimum six à neuf mois.
06:56Moi ça fait dix ans que je ne trouve pas un gynéco qui veut prendre en charge.
07:00Et comment ça se fait ?
07:02Eh bien à trouver un gynéco...
07:04C'est parce qu'il manque de gynécologues autour de vous ?
07:07Oui, puis aussi spécialisé après l'endométriose, après la ménopause.
07:13On nous dit que je suis très en colère et je pense que l'endométriose,
07:17je l'ai montré à des médecins qui sont venus me voir parce que j'étais en caserne de pompiers à l'époque.
07:22Je leur ai expliqué ce que c'était.
07:24J'ai envoyé des jeunes filles de Metz à Mulhouse pour se faire soigner.
07:29Maintenant je me bats parce que j'ai des douleurs dans le ventre, dans le dos.
07:35Malgré les interventions qui ont eu lieu ?
07:38Bien sûr.
07:39Les cellules ne sont pas parties.
07:41Les cellules partent partout.
07:42Elles partent dans le cœur.
07:44Elles partent dans le cerveau.
07:46Ça veut dire que même une fois diagnostiquée, on n'est pas du tout sorti d'affaire
07:50et les traitements et les opérations ne changent pas.
07:54Moi j'ai eu six cellulose.
07:56Sur Metz, les échos que j'ai, c'est qu'on enlève l'appareil génital avant de soigner.
08:02Moi j'ai été ménopausée.
08:05On a provoqué la ménopause de façon artificielle.
08:09Oui, la décapitule.
08:10Nathalie, c'est aussi une question forcément intime, mais vous n'avez pas pu avoir d'enfant ?
08:16Non.
08:17Non.
08:18C'est ma grosse souffrance.
08:20Il y a quelque part, je vais vous dire une chose.
08:22La dernière fois, j'ai vu le docteur Keller avant sa retraite.
08:26Je l'ai béni.
08:28Je l'ai béni qu'on n'ait pas été plus loin.
08:30Il me disait que lui soignait.
08:32Il a été devant l'ordre des médecins pour soigner.
08:36Il a été voir tous les médecins à l'époque, généralistes, etc.
08:39pour sensibiliser à ça.
08:41Là, la prise en charge.
08:43Mais ce qu'il disait, qu'il n'arrêtait pas à l'époque,
08:46c'est qu'il avait forcé à des femmes d'avoir des enfants.
08:49Et il avait 50% de ces petites filles qui avaient une endométriose à 12 ans.
08:55Effectivement.
08:56Et donc, d'une certaine manière, il regrettait ça, lui-même ?
08:59Oui.
09:00Je ne sais pas s'il regrettait.
09:02Mais c'est aussi l'alerte que je donne.
09:05Vous vous mettez en garde et vous le faites.
09:07Non, je donne l'alerte pour les jeunes femmes qui ont eu pendant 25 ans,
09:12qu'on a fait des ICSI.
09:14Je peux vous dire des ICSI, je peux en parler.
09:17Moi, on m'a fait une ICSI en piquant dans le ventre
09:21et en provoquant les endométrioses.
09:24Effectivement, témoignage absolument édifiant.
09:26Et vous faites bien de tirer le signal d'alarme, Nathalie.
09:29On vous souhaite encore beaucoup de courage.
09:31Parce qu'on a bien compris que vous n'étiez pas du tout sortie d'affaire.
09:36Même si vous avez été soignée.
09:39Ça a été détecté lorsque vous aviez 22 ans.
09:43Donc il y a 25 ans de ça.
09:44Merci beaucoup, Nathalie, de votre témoignage.
09:47On marque une pause.
09:48Et puis on vous retrouve, mesdames,
09:50parce que Gaël et Maca veulent également intervenir sur ce sujet.
09:54A tout de suite.
10:09Les auditrices, pour l'instant, ont la parole.
10:11C'est la journée mondiale de lutte contre l'endométriose.
10:13Je vous ai dit qu'on allait donner la parole à Gaël et Maca
10:16qui nous attendent au 3210.
10:17Mais je voudrais juste un instant redonner la parole à Nathalie
10:21qui nous expliquait tout son parcours
10:23et la situation délicate qu'elle affrontait encore aujourd'hui,
10:28plus de 25 ans après.
10:30Vous vouliez rajouter quelque chose, Nathalie ?
10:32Oui, et j'ai un message.
10:33Parce que moi, je l'ai fait pour les jeunes filles.
10:35Un message pour les mamans, les jeunes filles
10:38Si vous avez mal sur le côté, que ce soit droit ou gauche devant,
10:43qui traverse jusque dans le dos,
10:45là, vous consultez.
10:46Parce que l'endométriose, on ne la sent pas.
10:49Donc c'est un des symptômes qui vient.
10:52Vous voulez dire que quand on a mal, c'est déjà très engagé ?
10:55Oui, oui, oui.
10:57L'endométriose est insigneuse.
10:59Quand elle est installée, c'est déjà très avancé quand on a mal.
11:07Vous considérez que votre vie a été en partie, évidemment, gâchée ?
11:12Ce n'est pas gâché, c'est de faire avec.
11:15Mais qu'on ne dise pas à une femme qui n'a pas eu d'enfant,
11:18qui n'a pas pu avoir d'enfant.
11:20Ce n'est pas une femme.
11:22On comprend, on comprend.
11:25Pour moi, le message, c'est la prévention.
11:27Bien sûr.
11:28Et aussi pour les associations, c'est l'après-endométriose.
11:30En tout cas, vous avez envoyé ce message à toutes les femmes et les jeunes femmes
11:34et vous avez bien fait de le faire.
11:36Merci beaucoup, Nathalie.
11:37A bientôt, j'espère, sur RTL.
11:39Gaëlle est avec nous.
11:41Bonjour, Gaëlle.
11:42Oui, bonjour.
11:44Bonjour.
11:45Les douleurs ont commencé pour vous il y a 40 ans.
11:49C'est ça.
11:50En fait, à l'âge de 11 ans, dès les premiers moments où j'ai eu mes règles.
11:55Et c'était des douleurs très fortes ?
11:58Oui, atroces.
12:00Si on dit sur une échelle de 1 à 10, comme demandent souvent les médecins,
12:03vous mettiez le curseur à combien ?
12:0510.
12:06À ce point-là ?
12:07Et que vous disait-on, Gaëlle ?
12:09Est-ce qu'on vous disait que c'est normal ?
12:11Après tout, c'est normal.
12:13Une femme, lorsqu'elle a ses règles, peut avoir mal.
12:15Et c'est comme ça ?
12:17Oui, c'est ce qu'on me disait au début.
12:19Et la petite fille de 11 ans que vous étiez, acceptait cette idée,
12:24même si vous placez le curseur de la douleur à 10 sur une échelle de 10 ?
12:30En fait, à force qu'on me dise que c'était normal,
12:33je me suis dit que c'était normal.
12:37Et pourtant, ça devait être handicapant au quotidien ?
12:41Oui, quand j'allais à l'école ou au collège,
12:45on appelait mes parents pour qu'ils viennent me récupérer,
12:48parce que je ne tenais plus du tout en cours.
12:51Et vos parents, est-ce qu'ils se disaient
12:53qu'il y a un problème, que ce n'est pas possible qu'elle ait aussi mal ?
12:58Non, en fait, comme on disait,
13:00quand j'allais à l'hôpital ou autre,
13:02on me disait que c'était normal,
13:04qu'il ne fallait pas que je fasse ma chuchote,
13:06parce qu'on avait souvent très mal pendant les règles.
13:10J'ai fini par accepter de vivre de cette façon-là.
13:14Qu'est-ce qui s'est passé par la suite alors, Gaëlle ?
13:17Par la suite, en 2000,
13:20j'ai été prise d'atroces douleurs,
13:23où on avait l'impression que j'étais une mamie de 100 ans qui marchait.
13:27Et là, vous aviez quel âge ?
13:29Vous aviez 25-30 ans ?
13:32Oui, à peu près, oui.
13:34Et du coup, je suis allée à l'hôpital.
13:38Ils pensaient que j'avais une appendicite.
13:42Et quand ils ont ouvert pour l'appendicite,
13:45c'est là qu'ils se sont rendus compte
13:47que j'étais remplie d'endométriose.
13:50C'est à ce moment-là que vous avez été diagnostiquée ?
13:54Oui, j'ai enfin compris, j'ai eu enfin un nom
13:57sur le mal-être que j'avais.
13:59Il a fallu ouvrir, finalement, pour autre chose ?
14:03Oui.
14:04Et à ce moment-là, les médecins se sont rendus compte de la réalité.
14:07Qu'est-ce qu'ils ont pris comme décision à ce moment-là ?
14:10Alors, à ce moment-là, ils m'ont retiré plusieurs particules.
14:14Et j'ai été sous traitement enantone pendant plusieurs mois.
14:19Et est-ce que ça vous a fait du bien ?
14:22Est-ce que vous avez vu une différence ?
14:25À ce moment-là, non.
14:27D'accord.
14:29Du tout.
14:30Et en fait, je me suis faite réopérer en 2013
14:35par le professeur Romand à Rouen, au CHU de Rouen.
14:39Donc, j'ai vécu une hystérectomie complète et une ovarectomie droite.
14:45D'accord.
14:46Donc, vous n'avez jamais eu d'enfant non plus, Gaëlle ?
14:49Non, je n'ai pas eu d'enfant.
14:51Et dans le malheur, c'est que j'avais deux endométrioses.
14:53J'avais l'endométriose chimicologique et j'avais aussi l'endométriose digestive.
14:58Ah oui, parce que l'endométriose avait évolué à l'intérieur de votre corps, c'est ça ?
15:04Voilà, c'est ça.
15:06Aujourd'hui, vous avez un petit peu plus de 50 ans.
15:10Est-ce que ça va mieux ou est-ce que vous souffrez toujours ?
15:13Je souffre toujours.
15:15Oh là là !
15:16Je vis dans d'atroces douleurs et vu que je n'ai plus d'utérus,
15:22donc je n'ai plus mes règles,
15:24j'ai quand même des douleurs et ça peut aller sur un mois, trois bonnes semaines.
15:30Et même là, on ne trouve pas moyen de vous soulager.
15:33Il n'y a pas de progrès fait dans ce domaine ?
15:37Du tout, du tout.
15:39C'est dingue.
15:40Et vous êtes quand même suivie, j'imagine, Gaëlle ?
15:43Oui, je suis suivie. Oui, oui, toujours suivie.
15:46Écoutez, comme les autres auditrices qui ont fait le 3210, franchement,
15:49on vous souhaite beaucoup de courage.
15:50Merci pour ce témoignage, parce que c'est très, très important
15:53d'entendre ce que vous vivez au quotidien, Gaëlle.
15:57Et on a une jeune auditrice, enfin jeune, le temps relatif évidemment,
16:00mais vous avez 23 ans, Maca, bonjour.
16:03Bonjour.
16:04Bonjour, Maca.
16:05Bienvenue.
16:06Vous, vous êtes atteinte d'endométriose à un stade suffisamment important
16:11pour vous empêcher de travailler ?
16:13Oui, je ne travaille plus depuis un an,
16:15parce que mes douleurs sont tellement invalidantes que je n'y arrivais plus.
16:19Mais invalidantes tout le temps ou uniquement pendant les règles ?
16:23Tout le temps.
16:24Actuellement, je n'ai plus mes règles,
16:27je suis sous pilule contraceptive en continu
16:29pour essayer de limiter la casse, on va dire,
16:32depuis environ un an et demi.
16:33Et pour autant, je suis à trois crises par semaine.
16:36Et comment elles se caractérisent, ces crises ?
16:39Alors, ça dépend, parce que pour le coup,
16:41moi, j'ai plusieurs organes atteints.
16:43Mais si ce n'est pas l'utérus, ça va être l'intestin et l'ectomar.
16:46Sinon, ça va être la vessie, énormément la vessie en ce moment,
16:50le dos, les reins.
16:52Et puis sinon, ça peut être des douleurs carrément au niveau de la paroi vaginale.
16:56Les douleurs ont commencé quand ? Vous aviez quel âge ?
16:5913 ans.
17:01Et à ce moment-là, à aucun moment, un médecin n'a posé le diagnostic ?
17:05Du tout.
17:06Ma maman était atteinte d'adénomiose.
17:09Elle m'a emmenée rapidement chez le gynécologue
17:11parce qu'elle était inquiète de mes douleurs.
17:14Elle avait l'impression de reconnaître ses symptômes à elle à l'époque.
17:18Et tous les gynécologues ont dit
17:20« Madame, c'est juste qu'elle a ses règles, il ne faut pas s'inquiéter. »
17:23Déjà, il y avait encore ce discours-là sur « c'est normal de souffrir » finalement.
17:28Ah oui, et ça, je l'ai eu jusqu'à mes 19 ans.
17:31Et puis à 19 ans, on m'a dit « en fait, c'est une non-malgique chronique,
17:35donc rien à voir. »
17:37On m'a donné des médicaments qui n'étaient pas du tout adaptés.
17:40Et c'est seulement à 21 ans qu'on m'a dit « c'est n'importe quoi, c'est de l'endométriose. »
17:44Et là, est-ce que vous voyez une différence dans la prise en charge ?
17:47Vous avez l'impression d'être mieux accompagnée ?
17:50Oui et non, parce qu'actuellement, je suis suivie par une gynécologue spécialisée dans l'endométriose.
17:55Donc on va dire que c'est déjà bien,
17:57parce que ça me permet quand même d'avoir une pilule somme toute à peu près adaptée,
18:00et puis de pouvoir en discuter avec quelqu'un qui va comprendre mes douleurs.
18:04Mais malgré tout, dans mon quotidien,
18:07ça reste très compliqué, parce que c'est une maladie où à chaque fois que j'en parle,
18:10on ne me prend pas au sérieux.
18:12Même pour les quelques fois où je me rends aux urgences,
18:14tellement mes douleurs sont insupportables et que les antidouleurs ne font pas effet,
18:17il y a certains médecins qui me rionnaient, littéralement.
18:19Aujourd'hui encore ?
18:21Oui, aujourd'hui encore. Encore il y a quelques mois,
18:23il y a un médecin qui m'a auscultée aux urgences et qui m'a dit
18:26« Oui, bon, on va vous donner du spaçon. »
18:28D'où effectivement, sans doute, le progrès que représente cette mesure annoncée aujourd'hui
18:34sur une formation, une meilleure formation des médecins ou des praticiens,
18:39parce qu'on voit bien qu'il y a des trous dans la raquette.
18:41À vous aussi, Maka, on souhaite beaucoup de courage pour la suite.
18:46Merci.
18:47À bientôt sur l'antenne d'RTL.
18:49J'entends la musique, c'est la musique de l'heure du crime.
18:51Et la voix arrive.
18:52Et la voix suit la musique, c'est toujours comme ça que ça se passe en chanson.
18:57Aujourd'hui dans l'heure du crime, c'est l'heure du crime des auditeurs.
19:00Moi aussi, je serai derrière le 3210 pour accueillir vos appels.
19:04Alors évidemment, il y a un thème qui s'impose cette semaine, c'est l'affaire Émile.
19:08On a l'impression que cette affaire, elle n'en finit pas.
19:11Elle va se poursuivre, peut-être d'ailleurs comme l'affaire Grégory,
19:14on peut en parler avec vous.
19:16Les auditeurs, le procureur, il l'a dit, parle d'une intervention externe.
19:20C'est-à-dire que le petit garçon ne serait pas mort de sa belle mort,
19:23mais il aurait été frappé, puis ensuite entreposé quelque part.
19:26Et puis jeté, comme on peut dire, il n'y a pas d'autre terme dans la nature.
19:31Qu'est-ce qu'on peut penser de cette histoire ?
19:34Est-ce que c'est vraiment un crime, un accident ?
19:36Qu'est-ce que vous en pensez les auditeurs ?
19:38Est-ce qu'il y a beaucoup d'experts ?
19:39Il n'y a jamais eu autant d'expertise dans une affaire.
19:41Trop d'experts ?
19:42C'est aussi un thème qui peut arriver.
19:43Et puis, il y a un thème qui m'est cher, ce sont les crimes en famille.
19:47Parce qu'effectivement, il y a beaucoup de choses à raconter.
19:49L'affaire Grégory, l'affaire Dominici, l'affaire Émile.
19:52Vous voyez que ça ne manque pas.
19:53Et chaque fois, ces histoires, elles sont bien mystérieuses.
19:55Donc, je vous attends à 14h30 de 10, avec un point d'ordre de l'affaire Émile.
20:00Mais si vous voulez parler d'autres histoires, évidemment, ne vous en privez pas.
20:03Je vous attends, je serai là, derrière le micro, à 14h pour l'heure du crime.
20:07Spécial auditeur.
20:08Les auditeurs ont la parole, aujourd'hui.
20:11Non seulement jusqu'à 14h, mais plus largement.
20:14Jusqu'à 15h.
20:15Jusqu'à 15h, avec l'heure du crime.
20:17N'hésitez pas, notamment, pour parler de l'affaire Émile et de ce qu'elle vous inspire.
20:21Tiens, on va revenir dans un instant, Jean-Alphonse, sur un autre dossier judiciaire.
20:267 ans de prison requis contre Nicolas Sarkozy.
20:30Alors, il y a encore les plaidoiries de la Défense, le jugement qui interviendra après l'été.
20:35Puis, éventuellement, l'appel.
20:36Puis, éventuellement, la cassation.
20:37N'empêche qu'il y a quand même la perspective de la prison pour un ancien président de la République.
20:42C'est une première, évidemment.
20:43Est-ce que c'est choquant ou au contraire rassurant, finalement ?
20:46On en parle avec les auditeurs au 3210.
20:48Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
20:5250 centimes la minute.
20:54Midi, 14h.
20:56Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau et Agnès Bonfillon.
21:02Je trouve en effet fort choquant que nous vivions dans un pays
21:05où un ancien président de la République qui a servi son pays pendant un quinquennat
21:10puisse être écroué et éventuellement mis en prison.
21:13Alors que toutes sortes de voyous, malfrats et autres courent toujours dans les rues.
21:17Eux devraient être incarcérés.
21:18Voilà pour l'avis de Fabien.
21:20Il nous l'a laissé sur le répondeur d'RTL au 3210.
21:247 ans de prison requis contre Nicolas Sarkozy
21:27dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.
21:30Alors je le disais, il y a encore des choses qui vont se passer d'ici là.
21:33Déjà les plaidoiries de la défense.
21:35Le jugement ce sera après l'été.
21:37Ensuite éventuellement l'appel de la cassation.
21:39On n'en est pas là.
21:40Mais l'hypothèse d'un Nicolas Sarkozy en prison,
21:43elle est bel et bien là.
21:45On a bien compris que Fabien était choqué par cette perspective.
21:48Et vous Véronique, qu'est-ce que vous en dites ?
21:49Bonjour.
21:50Bonjour Véronique.
21:51Oui bonjour.
21:52Bienvenue.
21:53Est-ce que vous êtes choquée comme Fabien ?
21:55Pas du tout.
21:57D'accord.
21:59Est-ce que vous pouvez développer un tout petit peu ?
22:02Tout à fait.
22:03En fait, en gros, écoutez, j'estime que c'est la même justice pour tout le monde.
22:07Vous, demain, vous détournez de l'argent, etc.
22:09On ne va pas vous faire de cadeaux.
22:11Donc depuis le temps que ça dure, bien sûr, ce n'est pas le seul.
22:15J'estime que les autres devraient avoir la même punition.
22:19Ça servira peut-être d'exemple.
22:22Mais vous entendez aussi quand même ceux qui disent,
22:24alors c'était également sans doute ceux que pensait Fabien,
22:28c'est quand même un président, il a servi son pays,
22:31il a eu la plus grande responsabilité pendant cinq ans.
22:35Il y a raison de plus.
22:36Il devrait être encore plus irréprochable que les autres.
22:39Et vous n'entendez pas la musique aussi qu'on entend dans son entourage sur le thème
22:45« la justice a voulu se payer Nicolas Sarkozy ».
22:51Ça, je ne pourrais pas vous dire.
22:53Franchement, non, je ne suis pas d'accord.
22:55Ces temps, c'est peut-être un petit peu exagéré.
22:57Mais bon, là, de toute façon, il y aura appel, cassation, etc.
23:02Pour l'instant, ce ne sont que des réquisitions, on le rappelle.
23:05Ce n'est pas fait.
23:07On va faire circuler la parole si vous le voulez bien.
23:10Mais vous pouvez rester et intervenir, Véronique.
23:12Bonjour Bruno.
23:13Bonjour.
23:14Bonjour Bruno.
23:15Bienvenue. Alors vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
23:17Moi, je pense que de toute façon, en ce moment,
23:20toutes les personnes qui étaient un peu pour arranger la situation en France sont tous tombées.
23:28Donc, on a Nicolas Sarkozy aujourd'hui.
23:30On a DS Coq, plus ou moins, qui est tombé, qui ne reviendra pas.
23:34On a M. Fillon, des anciens, qui pouvait amener des choses à la France.
23:40Et puis, on a aujourd'hui M. Hollande et M. Macron,
23:46qui, pour M. Macron, 1000 milliards d'euros de déficit en 10 ans.
23:50Mais qu'est-ce que vous sous-entendez ?
23:54Ou qu'est-ce que vous pensez que la justice n'est pas neutre ?
23:59C'est ce que vous voulez dire ?
24:01Elle n'est peut-être pas... Du moins, je pense qu'elle est neutre.
24:04Mais bon, il y a peut-être aussi des gens derrière qui poussent pour que ça se passe comme ça.
24:09À chaque fois, ce que vous dites, c'est que les hommes de pouvoir sont visés ?
24:17C'est-à-dire que certaines personnes qui pouvaient, comme par exemple Dominique Trotskane,
24:22étaient capables de remporter les élections présidentielles, il y a tombé deux ans avant.
24:26Vous voulez dire qu'il y a complot ?
24:28Complot, je ne sais pas. Mais bon, c'est quand même bizarre quand même
24:31qu'on a quand même des hommes politiques qui tenaient la route
24:34et qui sont aujourd'hui mis de côté, etc.
24:38La justice n'invente pas des faits. Elle enquête et se prononce sur des choses avérées.
24:48Et puis sur Nicolas Sarkozy, l'enquête dure depuis des années.
24:51Oui, l'enquête dure depuis des années, etc.
24:53J'entendais ce matin qu'il y a des choses qui ne sont pas toujours vérifiées, plus ou moins.
24:58Il y a eu des gens qu'on a dit qu'ils étaient à certains endroits et qu'ils n'y étaient pas.
25:05Donc on peut se poser quand même des questions.
25:07Mais en attendant aussi, c'est que la France s'enfonce
25:11et puis on a toujours des gens qui ne sont pas à la hauteur pour gérer la France.
25:14Alors merci en tout cas de votre avis et de votre point de vue Bruno.
25:18On conclut avec Evan. Bonjour Evan.
25:20Bonjour Vincent, bonjour.
25:22Un ancien président en prison, qu'est-ce que ça vous inspire ?
25:26Ça m'inspire que je pense qu'il faut faire confiance à la justice de notre pays.
25:31Certes, effectivement, il me semble que la peine semble un peu sévère au contenu des charges à son encontre.
25:38Notamment le rapport Mediapart qui semble pas très...
25:44La peine requise pour l'instant, ce n'est pas du tout une décision.
25:48Mais le réquisitoire, je ne sais pas si vous avez entendu les mots qui ont été employés et utilisés,
25:53était particulièrement violent à l'égard de Nicolas Sarkozy.
25:57Et puis ça Vincent, qu'est-ce que ça fait ?
25:59Ça donne quelle image à notre pays, à l'international ?
26:02Quelle image ça donne ?
26:04C'est pas terrible.
26:05Un ancien président avec des charges pareilles, condamné à de multiples faits pour Big Malion,
26:12enfin je ne vais pas tout ressasser parce que ça va prendre des heures,
26:15mais quelle image ça donne de notre pays ?
26:17En général, on voit ça dans des pays où l'état de droit n'est peut-être pas aussi bien respecté.
26:25Et c'est désastreux en fait.
26:27Et puis la défiance que les Français ont vis-à-vis des politiques va encore s'accentuer.
26:33Donc au-delà de la peine, je pense que c'est ça qui est encore plus désastreux.
26:38Il faudra lui retirer la légion d'honneur à Nicolas Sarkozy ?
26:41Moi je suis pour.
26:42Franchement, avec toutes les peines qu'il a eues, il ne peut pas la garder.
26:47Ce n'est pas raisonnable.
26:48C'est votre avis, vous avez bien fait de le donner sur RTL
26:51et je sais qu'on aura l'occasion d'y revenir régulièrement
26:55parce que, comme on le disait, cette affaire n'est pas terminée, loin de là.
27:00On va marquer une petite pause.
27:02Vous avez vu qu'on n'est pas tout seul dans le studio.
27:05On a du public aujourd'hui.
27:06C'est la semaine de la presse à l'école.
27:07Mais non seulement du public, mais des acteurs.
27:09Parce qu'ils ont travaillé ces jeunes filles et jeunes garçons
27:13pendant des semaines, peut-être des mois, ils ont réalisé des reportages.
27:17On en a déjà entendu un tout à l'heure sur les influenceurs.
27:20Mais il va y en avoir d'autres.
27:22Super reportage d'ailleurs.
27:23On va parler des messages vocaux.
27:24Et puis on va parler de la flemme.
27:26J'ai hâte.
27:27Un ado fait ça.
27:29Ah non, j'ai la flemme.
27:30Et pourquoi les ados ont la flemme ?
27:32Vous pouvez réagir, vous au 3210,
27:35si vous avez envie de nous parler de cette mode des messages vocaux.
27:38Ça vous énerve peut-être.
27:40Ou de la flemme des ados.
27:41Dites-le nous, 3210.
27:42En attendant, on va les écouter.
27:43Ils sont en train de s'installer.
27:44Ils ont mis les casques.
27:45Des vrais pros.
27:46A tout de suite.
27:48Jusqu'à 14h.
27:51Agnès Bonfillon et Vincent Parizeau vous donnent la parole sur RTL.
27:57Agnès Bonfillon et Vincent Parizeau les auditeront la parole sur RTL.
28:02Vous avez vu que c'est la semaine de la presse à l'école, Agnès ?
28:05J'avais bien vu.
28:06Surtout depuis midi.
28:07Oui, on est avec une classe de collégiens des Yvelines.
28:10Le collège Les Chatelaines.
28:12C'est à Triel-sur-Seine.
28:13D'abord, est-ce qu'on peut vous entendre ?
28:15Parce que vous avez été franchement…
28:17Hyper sage.
28:18Hyper sage.
28:19Je suis très impressionné.
28:20Même mes aînés des collèges en étaient un petit peu plus turbulents.
28:23Bonjour tout d'abord.
28:24Bonjour.
28:25Bonjour.
28:26Je salue évidemment vos enseignantes.
28:28Sophie qui est professeure de lettres.
28:30Marielle qui est documentaliste.
28:33Professeure documentaliste.
28:35Professeure documentaliste.
28:37La semaine de la presse à l'école, vous, ça a duré plus d'une semaine.
28:41Vous travaillez dessus depuis quand ?
28:43Alors nous, on a un club radio.
28:45Donc en fait, on travaille toute l'année dessus.
28:47Très bien.
28:48D'où l'aisance que vous avez là autour de la table.
28:51Je mets le casque, les lumières.
28:53Rien ne vous impressionne là.
28:55Quand même.
28:56Vous avez un club radio, mais vous avez aussi des discussions sur la manière de s'informer
29:02aujourd'hui lorsqu'on est un garçon ou une fille de 10 ans, 11 ans, 12 ans ?
29:07Alors oui.
29:08Moi, en tant que professeure documentaliste, j'anime des séances d'éducation aux médias
29:13à l'information qui sont toujours en lien avec les professeurs de lettres.
29:16Donc je travaille très souvent aussi avec Sophie, mais en dehors du club radio.
29:20Et le but, effectivement, c'est de leur donner des points d'appui pour qu'ils aient du recul
29:26par rapport à tout ça.
29:27Est-ce que vous cherchez de l'information ?
29:29Comment vous vous informez ?
29:31Tiens, Dany est à mes côtés.
29:34Tu t'informes comment ?
29:36Surtout par Internet.
29:38Voilà.
29:39Surtout sur Internet, surtout sur les réseaux sociaux.
29:41Je voudrais juste qu'on écoute Frédéric qui a fait le 3210, qui veut intervenir parce
29:45qu'il est psychologue.
29:46Bonjour Frédéric.
29:47Bonjour Frédéric.
29:48Bonjour.
29:49Et vous vouliez réagir, là on est avec tous ces jeunes enfants et leurs enseignantes,
29:54sur l'enjeu que ça représente aujourd'hui l'information, notamment lorsqu'on est un jeune.
30:00Oui, merci de me permettre de partager ça avec vous et félicitations pour l'organisation
30:06de ce débat.
30:08L'enjeu c'est de permettre à ces jeunes d'être autonomes dans leurs réflexions,
30:14dans leurs décisions, dans leur discernement, de façon à ce qu'ils augmentent leurs possibilités
30:22d'être des citoyens autonomes, alors que malheureusement sans qu'ils s'en rendent compte,
30:27ils sont inconsciemment influencés par...
30:32Par les influenceurs qui portent bien leur nom pour le coup.
30:35Alors il y a les influenceurs directs et puis il y a les influenceurs cachés, mais qui
30:40sont les grands faiseurs aujourd'hui, les Peak Five, qui essayent par de la manipulation
30:47de faire en sorte que, je vais le dire de façon un peu crue, de nous transformer en
30:53de façon à ce qu'on puisse systématiquement acheter ce qu'ils veulent nous vendre.
30:57On le voit avec TikTok qui vient de lancer des boutiques directement.
31:02Donc ces jeunes-là, en réalité il est judicieux qu'on puisse réinstaurer de la confiance
31:08entre cette jeunesse et les adultes.
31:10Il y a une perte de confiance dans l'adulte.
31:12Il y a une perte de confiance dans l'autorité que représentent les adultes.
31:15Nous avons une co-responsabilité éducative à ce sujet.
31:19Ce soit nous, les parents, les éducateurs, les médias.
31:22Parce qu'ils ont souvent plus confiance dans l'influenceur TikTok qui les accompagne
31:28quasiment toute la journée, en postant des messages parfois plusieurs fois par jour,
31:33que dans la figure de l'enseignant.
31:35Et alors là, la figure parentale, je ne vous en parle même pas.
31:38Oui, nous vivons tous...
31:41Il n'y a pas encore malheureusement d'école de parents pour nous permettre d'être le
31:45plus aligné possible.
31:47Ce qui renforce ça, c'est que nous sommes dans une fin, un siècle qui est très anxiogène.
31:55Et où la totalité de ceux qui sont censés devoir nous protéger, quand nous sommes
32:00citoyens, que ce soit les politiques, les scientifiques, etc.
32:03Si on prend le Covid, ça a renforcé cette défiance, car personne,
32:08dans la tête de cette nouvelle jeunesse, cette génération Z et la nouvelle génération
32:12qui est la génération Alpha, n'a su nous protéger.
32:15Donc à partir du moment où les figures autoritaires sont censées les protéger
32:20et n'ont pas joué leur rôle, il y a une défiance.
32:23Je suis obligé de vous couper Frédéric, c'est vraiment très intéressant, mais il
32:26faut que la parole circule un peu ici.
32:29Danny nous disait qu'il s'informait via Internet.
32:32J'aimerais savoir si c'est le cas des élèves qui sont autour de la table en studio,
32:38que ce soit Manon, Rose ou Robin.
32:42Vous vous informez aussi que par Internet ou il vous arrive d'écouter la radio,
32:47de regarder la télé ?
32:49Souvent par Internet, mais il y a aussi un peu de radio.
32:52Ah quand même !
32:53Ça c'est bien, RTL j'espère !
32:55Oui !
32:57Rose ?
32:58Moi j'ai tendance à écouter les émissions télévisées, par exemple le journal,
33:02et les émissions radio, comme RTL.
33:05Est-ce que tu vois une véritable différence avec ce que tu peux voir sur Internet ?
33:10Oui, parce qu'on est plus sûr des sources qui sont beaucoup plus fiables, et sur Internet
33:17il y a beaucoup de fake news, donc comme ça c'est plus sûr.
33:20Ça tu le sais qu'il y a des fake news !
33:22Tu t'en es rendu compte quand parfois on te racontait du baratin sur les influenceurs
33:29ou autre ?
33:30Oui, très souvent.
33:31Bon bah ça c'est pas mal, c'est ce qu'on appelle l'esprit critique.
33:34On est plutôt bien parti.
33:36Sophie, vous qui êtes enseignante, vous arrivez à alerter les élèves qui, comme
33:42Dany, ne s'informent que via Internet, leur dire attention ?
33:46Alors oui, on essaie régulièrement de leur dire, et par exemple en classe de 4ème,
33:51c'est au programme de français d'étudier la presse, et donc de savoir porter un regard
33:55critique.
33:56Donc là oui, on les informe, on leur dit attention.
33:58Alors on va vous écouter, parce que vous avez travaillé, et vous avez travaillé sur
34:02un phénomène qui moi m'intéresse.
34:04Bon, je suis de ma génération, ça m'horripile un peu, parce que maintenant on ne m'envoie
34:08même plus de SMS, on m'envoie des messages vocaux.
34:12Alors, il y en a quelques-uns à avoir travaillé là-dessus.
34:16C'est très différent de laisser un message quand la personne ne répond pas.
34:19Surtout, ça peut durer 5 minutes le message vocal, l'info elle est au bout de la 5ème
34:23minute.
34:24Robin, Mathis et Nathan, vous avez travaillé là-dessus.
34:26Écoutons.
34:27Raphaël, Noémie et Sarah ont répondu à nos questions.
34:31Du coup, on préfère appuyer sur un bouton et parler.
34:34Ça transmet plus facilement que les textes.
34:36Et ces vocaux sont plutôt adressés à leur entourage amical.
34:39Mais pourquoi ils n'en font pas pour leurs parents ou pour leur famille ?
34:42Ça fait plus sérieux d'envoyer un message par écrit.
34:45Parce que généralement les parents, ils travaillent, et donc ils ne peuvent pas forcément
34:48entendre dans un lieu public.
34:50Et ce ne serait pas mieux de s'appeler directement ?
34:52C'est un peu compliqué d'avoir un temps en commun, alors qu'un vocal, on le laisse.
34:57Ils n'ont pas trop le temps, du coup ils préfèrent envoyer des vocaux pour qu'ils
35:01puissent répondre quand les autres veulent.
35:03Parce qu'on ne connaît pas l'emploi du temps de l'autre.
35:05Nous sommes de retour avec Sarah qui nous verra écouter un de ses vocaux.
35:18Voilà, vous savez tout maintenant sur le mystère des messages vocaux.
35:21Franchement, très très bien, on sait tout.
35:23Il y a une petite foule de français quand même.
35:25Un vocal, des vocaux.
35:27Mais sinon, à part ça, bravo à Robin, Mathis et Noah.
35:31Moi je voudrais savoir à ceux qui utilisent ces messages vocaux.
35:35Tiens Dani, toi qui t'informes sur internet.
35:38Tu laisses des messages vocaux à tes copains.
35:40Est-ce que tu laisses des messages vocaux à tes parents ?
35:43Moins souvent, j'avoue.
35:44C'est-à-dire que tu sais finalement à qui tu t'adresses.
35:48Aux copains, on va laisser un vocal.
35:50Aux parents, on va envoyer un SMS.
35:53Oui, ça va être plutôt ça.
35:54Parce que les parents, je ne sais pas, c'est naturel.
35:59Ils ne comprennent pas ce qu'est un vocal.
36:01Comme nous.
36:02Je ne saurais pas l'expliquer.
36:04Oui, c'est bien aussi d'en parler.
36:06Aujourd'hui, les SMS, Manon, c'est un truc de vieux, les SMS.
36:12Non, pas forcément.
36:13Mais on en envoie surtout aux parents.
36:15Parce qu'ils n'acceptent pas forcément qu'on envoie des vocaux.
36:18Mais les vocaux, on en envoie surtout aux amis.
36:20Parce que par exemple, quand on marche, ça permet aussi de regarder où on va.
36:23Alors que quand on écrit des messages, on est souvent obligé de s'arrêter,
36:27d'écrire le message, de l'envoyer et après de remarcher.
36:30Alors moi, ce que je ne comprends pas, c'est quand on s'envoie des vocaux comme ça,
36:33c'est le côté...
36:34Alors effectivement, on n'a peut-être pas le temps de se parler au même moment,
36:39on l'entendait dans le reportage.
36:41Mais quand vous envoyez des vocaux,
36:43comme si vous parliez finalement entre vous,
36:45c'est une conversation puisque je reçois un vocal et hop, je réponds immédiatement.
36:50A quoi ça sert, plutôt que de se téléphoner ?
36:53Non mais pardon, excusez-moi, c'est une question de vieille.
36:55Oui, c'est ça, vous êtes trop vieille, je vous le dis moi.
36:57Manon ?
36:58Parce que par exemple, quand on envoie des vocaux,
37:00ça permet aussi de pouvoir le réécouter,
37:02de savoir exactement ce que la personne a dit
37:04et que la personne ne répondra pas forcément à l'appel tout de suite.
37:07Du coup, ça permettra de laisser une trace du message.
37:11Oui, d'accord.
37:12Voilà, vous avez tout compris.
37:13Moi en tout cas, j'ai tout compris.
37:15Ce que je vous propose, c'est de marquer une petite pause
37:17et puis on va vous retrouver, Dany, Manon, Sophie, l'enseignante,
37:21Robin, je ne vois pas le prénom de la jeune fille.
37:24Rose.
37:25Rose.
37:26Et l'autre enseignante, Marielle, qui sont avec nous.
37:29On va parler de la flemme des ados.
37:33Ah oui, alors ça j'ai hâte.
37:34Moi aussi, j'ai hâte.
37:35Allez, à tout de suite.
37:48Et les collégiens ont la parole aujourd'hui.
37:52Les collégiens du Collège des Chatelaines à Triel-sur-Seine
37:57qui sont avec nous à l'occasion de cette semaine de la presse à l'école.
38:01Un partenariat Gulli et Hertel avec le Clémy, on le rappelle.
38:05Vous faites bien de le souligner.
38:06On va parler de la flemme, la flemme des ados,
38:09parce que c'est non seulement un ressenti,
38:11d'ailleurs ça on peut aussi en parler éventuellement avec un médecin,
38:14c'est même devenu une expression aujourd'hui
38:16si vous demandez quelque chose à un jeune garçon ou une fille,
38:19il vous répondra flemme.
38:21Alors pourquoi la flemme ?
38:23Dany, Camille et Ninon ont enquêté.
38:25Oui, c'est vrai que sous l'influence des hormones,
38:27les ados peuvent se sentir épuisés par ce corps qui grandit
38:30et qui leur demande beaucoup d'énergie.
38:31Selon Junior City, 58% des 11-14 ans
38:34ressentent assez souvent un manque de motivation à faire quelque chose.
38:36C'est le cas pour Leonardo, Chloé, Idalina et Estelle.
38:39J'ai très souvent la flemme.
38:40Je trouve souvent un prétexte pour ne pas faire quelque chose,
38:42comme mes devoirs par exemple.
38:43Parfois j'ai un peu la flemme.
38:45Mais alors, négatif ou positif la flemme ?
38:47C'est ni négatif ni positif,
38:49on va dire que des fois ça peut être bien de rester tout seul dans nos pensées.
38:52C'est très souvent négatif.
38:53Pour moi c'est du manque de responsabilité
38:55et du manque d'organisation aussi.
38:56Bah oui parce que du coup on reste un peu dans son coin
38:59et on ne s'ouvre pas aux autres.
39:01Mais chacun reconnaît tout de même qu'une activité les motive.
39:04Mes amis, ma famille, mes activités personnelles et puis voilà.
39:09Souvent la musique, le dessin et les podcasts que j'écoute en parallèle par exemple,
39:12c'est assez bien comme ça en fait.
39:13Ce qui me motive à faire des choses, c'est de me donner des objectifs
39:16et d'éviter du coup de me donner des excuses.
39:19Tous les ados ne sont pas flemmards.
39:20Et dès que quelque chose intéresse, la flemme disparaît comme par magie.
39:24Et bah voilà, ça c'est effectivement, je pense que vous avez visé juste
39:27Dany, Camille et Ninon.
39:29C'est-à-dire qu'on a souvent la flemme pour les choses qu'on n'a pas envie de faire.
39:33Ouais effectivement, comme les tâches ménagères par exemple.
39:35Voilà c'est ça.
39:36Et toi aussi tu dis à tes parents,
39:38oh flemme, ça t'arrive ?
39:40J'évite.
39:43Aujourd'hui, est-ce que vous la ressentez physiquement, cette flemme ?
39:49C'est un phénomène aussi hormonal, on le disait.
39:52Oui on va tous par là en fait.
39:54Chez les adolescents, moi j'ai souvenir quand même de grosses crises de flemme.
39:57Est-ce que ça vous arrive ?
40:00Manon, est-ce que à des moments t'as juste envie de rien faire, mais rien du tout ?
40:04Oui ça arrive souvent, mais c'est surtout par exemple quand on doit faire des devoirs
40:09ou sortir dehors qu'on n'a pas trop envie.
40:11Mais par exemple, dès qu'on a envie de faire une activité,
40:14on va quand même la faire parce que c'est quelque chose qui nous tient à cœur.
40:17Dès qu'il y a une motivation, la flemme disparaît finalement.
40:21On retient ça.
40:22Je voudrais que...
40:23Alors on va changer de sujet parce que le temps nous presse.
40:27Vous n'avez pas le droit au téléphone portable au collège ?
40:30Non.
40:31C'est interdit.
40:32C'est respecté ça ou pas ?
40:34Oui, bien sûr.
40:38Il y a plusieurs personnes qui ne respectent pas beaucoup.
40:40Ah oui, c'est-à-dire qu'elles le sortent dans la cour, le téléphone, discrètement ?
40:46Oui, ils pensent qu'ils sont discrets, mais ils ne le sont pas du tout.
40:48Ils ne le sont pas vraiment.
40:49Parce que Franck, vous vouliez interpeller nos jeunes auditeurs et leur poser une question.
40:54Bonjour Franck.
40:55Bonjour Agnès, bonjour Vincent, bonjour tout le monde, bonjour les jeunes on va dire.
40:59Parce que j'ai un petit-fils qui a exactement 12 ans.
41:02Il n'a pas de téléphone portable.
41:04La maman a interdiction d'avoir un téléphone à un certain âge.
41:07Parce que je trouve que les réseaux sociaux, ça devient catastrophique.
41:11Après, tout le monde, les jeunes, ne sont pas tous à foot, on va dire, dans le même sac.
41:15Et moi, je trouve que là, ils sont en train de faire une loi, ou je ne sais pas s'ils vont la sortir cette loi,
41:19c'est d'interdiction des téléphones portables dans les lycées.
41:22Et je trouve que ça serait une bonne chose.
41:24Ça veut dire que tous les téléphones portables doivent être mis dans les casiers.
41:27Je vais essayer de vous expliquer un petit peu la situation, parce que vous les avez entendus.
41:33Le portable, pour l'instant, il est interdit uniquement au collège, c'est vrai.
41:37Mais déjà, au collège, il y en a qui le sortent leur portable.
41:41Franck ?
41:43Les mettre de côté, c'est-à-dire que ça reste dans la poche,
41:46ça reste quelque part où on évitait qu'on les voit, ça veut dire.
41:49Mais je pense que le téléphone portable, voilà, il faut arrêter, c'est pas possible.
41:53Je veux dire que, dans le temps, bon après, c'est pas la même époque, on va dire ça.
41:57Dans le temps, on n'avait pas de téléphone portable, c'est sûr, c'est pas pareil.
42:00On ne pouvait pas avoir la tentation, ça n'existait pas, Franck ?
42:03Voilà, ça n'existait pas.
42:06Mais je pense que, vu la conjoncture à l'heure actuelle,
42:10et vu le niveau qu'on a en France, nous, des jeunes,
42:14au niveau français, au niveau maths, au niveau beaucoup de ça,
42:18je trouve qu'on est très bas en Europe, il faut bien le dire.
42:21Je vais interpeller nos deux enseignants, Sophie et Marielle.
42:27Voilà, Franck dit, voilà, le niveau,
42:30alors ça, c'est les études internationales qui montrent que le niveau des petits français
42:35en maths et en français, justement, n'est pas très élevé.
42:38Est-ce que, selon vous, les écrans, ça a un impact sur ce niveau-là ?
42:43Ça a un impact sur le temps de concentration.
42:46Les élèves n'arrivent plus à se concentrer longtemps.
42:48Au bout de cinq minutes, ils te décrochent ?
42:50Oui.
42:51Donc, il faut changer en permanence.
42:53Ça veut dire qu'il faut que vous changiez, vous, votre manière d'enseigner,
42:57et toutes les cinq minutes, arriver à recréer leur attention,
43:01attirer leur attention.
43:03Effectivement, Franck, ça vous va comme réponse qu'ils ont une faculté,
43:08une capacité de concentration beaucoup plus courte.
43:11Oui, et avoir aussi les profs, avoir les moyens pour aider les élèves,
43:15parce que là, à l'heure actuelle, on est complètement,
43:17je dirais, excusez-moi du mot, on est complètement hors sujet à l'heure actuelle,
43:20il faut aider les profs, il faut aider beaucoup de...
43:23Ça, c'est un message pour vous dire que les deux enseignantes qui sont là...
43:26Sophie et Marielle vous applaudissent.
43:28Merci beaucoup, Franck.
43:30Merci à vous toutes et à vous tous.
43:32Sophie et Marielle, vous allez poursuivre régulièrement ce genre d'aide, de travail.
43:40Vous avez un studio, c'est ça, dans votre collège ?
43:43Alors, on aimerait bien.
43:44Là, pour le moment, on a du matériel, mais qu'on est obligé à chaque fois de monter,
43:49redémonter, à chaque fois qu'on enregistre.
43:53Mais oui, ça fait depuis 2017 que notre web radio existe.
43:58C'est quelque chose qui vraiment nous tient à cœur.
44:02Mais alors, les auditeurs d'RTL peuvent l'écouter, cette web radio ?
44:05Oui, sur Deezer, si vous tapez « Tout le monde en parle au Chatelaine »,
44:09vous allez tomber sur nos émissions.
44:12Vous n'oubliez pas trop d'auditeurs, quand même ?
44:14Sur Deezer, « Tout le monde en parle au Chatelaine », voilà.
44:17Ça vous a fait un petit peu de pub.
44:20Et puis, écoutez, peut-être que de futurs journalistes sont présents parmi nous.
44:26En tout cas, c'est tout ce qu'on souhaite.
44:29J'espère.
44:30Et merci à Sophie Orange aussi d'avoir organisé tout cet atelier avec ses collégiens.
44:36Merci beaucoup.
44:37C'est la semaine de la presse à l'école.
44:39Évidemment, une initiative qu'on encourage et que l'on salue.
44:43Jean-Alphonse Richard, ça va être l'heure du crime dans quelques secondes.
44:46C'est vraiment l'heure du crime aujourd'hui.
44:47L'heure du crime un peu spéciale, puisque c'est l'heure du crime des auditeurs.
44:50Donc, vous nous appelez au 3210 et puis on prend vos appels.
44:53Et notamment avec, aujourd'hui, l'affaire Émile qui s'impose.
44:56A tout de suite.

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