Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 12 mars 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:05Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08HLM dégradée, la ministre de la Ville est avec nous.
00:11Elle répond à vos questions, elle répondra à la question de Martine dans un instant.
00:14Mais juste avant, le rappel des titres avec vous Céline Landreau.
00:17Et ce règlement de compte mortel ce matin sur l'autoroute A41 près de Grenoble.
00:21Une fusillade a eu lieu vers 10h30.
00:24La victime, Jean-Pierre Maldera, un caïd de la mafia grenobloise, est décédé.
00:28Il avait 71 ans.
00:30Les blouses blanches dans la rue aujourd'hui pour dénoncer les violences que subissent les soignants
00:34des agressions qui ont progressé de 27%.
00:37En 2023, médecins, infirmiers, pharmaciens ou encore kinés manifestent
00:41pour réclamer une meilleure protection et davantage de sanctions aussi à l'égard de ceux qui les agressent.
00:47Au lendemain des négociations entre Kiev et Washington et de cette proposition de cesser le feu en Ukraine,
00:52Moscou temporise. Pas de réponse du Kremlin sur le fond.
00:56La Russie explique seulement attendre ce matin d'être informée par les Etats-Unis des détails de cette proposition de trêve.
01:02Un cesser le feu de 30 jours.
01:04Mais sans attendre, l'aide militaire américaine à l'armée de Kiev a déjà été rétablie.
01:10La météo péguie pour cet après-midi.
01:14Et on l'a dit toujours, cette instabilité sur une grande partie du pays.
01:17Avec beaucoup de nuages, des averses qui sont localement orageuses entre le sud-ouest et le massif central,
01:22les Alpes et la Corse.
01:23Alors le Languedoc-Roussillon est à l'écart de ce mauvais temps et devrait retrouver quelques petites éclaircies.
01:28Les pluies sont plus faibles dans l'après-midi entre la Vendée et la Gironde en allant vers le nord-est sous un ciel bien couvert.
01:33Et on peut espérer quelques petites éclaircies au nord de la Loire entre la Bretagne et Pays de la Loire, l'île de France et les Ardennes.
01:39Ce qui n'empêchera pas quelques averses, voire du grésil sur les bords de Manche.
01:44Les températures sont en nette baisse, 8 à 10 degrés sur la moitié nord.
01:47On est sous les normales de saison, 10 à 14 dans le sud et 15 à 18 degrés près de la Méditerranée.
01:53Merci beaucoup, Peggy Broch.
01:59Bon, les amis, je résume pour ceux qui n'étaient pas là il y a quelques minutes.
02:02La ministre de la Ville, Juliette Méadel, est avec nous dans le studio.
02:05Et alors, franchement, moi qui suis un peu, j'ai un peu d'expérience, je suis un peu blasé parfois, Juliette Méadel.
02:13Je trouve que là, ce que vous mettez en place pour les bailleurs sociaux est porteur d'espoir.
02:18Parce qu'en gros, vous dites, les bailleurs sociaux qui gèrent mal leurs logements sociaux,
02:23eh bien, s'ils continuent à mal les gérer, nous leur retirons un abattement de 30% sur la taxe foncière.
02:29En gros, ils vont perdre de l'argent, voilà.
02:31Et je trouve que quand on touche au portefeuille, on peut attendre des résultats.
02:35Nous avons des appels au 3210.
02:37À l'instant, nous étions avec Martine, mais Martine, comme quelques minutes se sont écoulées,
02:43j'aimerais en deux secondes que vous nous rappeliez un petit peu votre situation.
02:47Vous êtes dans quel coin de France déjà, Martine ?
02:50Alors moi, je suis dans les Hauts-de-Seine, à Fontenay-en-Rose.
02:53Bon, l'état global, vous nous disiez, redonnez-nous quelques détails, l'état global n'est pas terrible.
02:59Ça se dégrade depuis 2018 où on a changé de bailleur.
03:03On n'a déjà plus de gardien, ou un gardien de temps en temps pour plusieurs résidences.
03:09L'ascenseur qui tombait en panne, on a changé aussi de société.
03:14Alors maintenant, on a l'ascenseur qui fonctionne, mais nous n'avons pas de lumière dans l'ascenseur.
03:19C'est pas difficile, on rentre dans l'immeuble avec nos portables, vous savez, la torche.
03:24Ah oui, vous allumez le portable, oui.
03:26Oui, voilà. Même pour entrer dans l'appartement, je suis obligée de mettre la clé dans la serrure.
03:31Enfin bon, j'ai eu l'intervention, pardon.
03:34Juliette Méadel, vous écoute la ministre de la Ville.
03:38Est-ce que vous êtes surprise par ce témoignage de Martine,
03:42où il n'est finalement que révélateur de tout ce qui se passe aujourd'hui dans le pays ?
03:46Alors, non. D'abord, je vous remercie de votre témoignage, madame.
03:51J'ai eu aussi d'autres témoignages parce que je me suis rendue sur le terrain
03:55et j'ai vu des situations avec des poubelles devant les entrées, avec des ascenseurs en panne,
04:01avec ce matin un auditeur chez vos confrères d'RMC qui n'avait pas d'eau chaude depuis plusieurs mois
04:05et qui était obligé d'aller à la piscine pour se laver.
04:07Mais attention, ça ne concerne pas, fort heureusement, la majorité des cas.
04:12Alors, chère madame, moi je demande aux bailleurs sociaux
04:16de prendre des décisions sous deux mois pour améliorer concrètement votre situation
04:22et je leur dis, on est une équipe.
04:25Il y a les bailleurs, il y a les élus, il y a l'État, on va travailler ensemble
04:28mais si sous deux mois il n'y a pas de résultat, nous envisagerons en effet des sanctions.
04:33Et je suis sûre, comme les bailleurs sociaux ont aussi un rôle et sont de bonne foi,
04:38je suis certaine qu'ils se mettront en mouvement.
04:41Sachez quand même, chère madame, que la majeure partie des bailleurs sociaux
04:44avec lesquels je suis en contact, ils font leur maximum.
04:48Il faut dire que la vie n'est pas toujours facile pour eux.
04:51Cette malédiction de l'ascenseur me fascine parce qu'il y a des ascenseurs
04:56dans des milliers de logements collectifs en France
04:59et les gens qui n'habitent pas dans des logements sociaux
05:03ont rarement un ascenseur qui reste en panne pendant un mois et demi.
05:06Moi j'ai un ascenseur, il est arrivé qu'il soit en panne, mais il est resté en panne une demi-journée.
05:11Mais vous venez de dire exactement ce contre quoi je veux lutter,
05:14c'est qu'il y a une inégalité de traitement dans les quartiers politiques de la ville dont je m'occupe.
05:18Il n'y a aucune raison que les habitants soient moins bien traités qu'ailleurs.
05:22Surtout qu'il y a de l'argent public pour aider au surentretien.
05:26C'est inadmissible, en particulier quand on est une personne handicapée, une femme enceinte, une personne âgée,
05:30de rester coincé chez soi pendant un mois parce qu'on n'a pas d'ascenseur.
05:34Alors ça, attention, ça renvoie aussi à une autre responsabilité,
05:38c'est aussi la responsabilité des ascenseuristes avec lesquels j'ai engagé un dialogue constructif.
05:44Et d'ailleurs il y a un texte de loi qui vise les ascenseuristes
05:49pour exiger des réparations et des interventions plus rapides sous peine, là encore, de sanguinité.
05:55C'est pour ça que je vais vous dire, tout ça n'était pas piloté et je trouve positif.
05:59Là, nous nous mettons autour de la table et ces 315 millions d'euros d'abattement
06:04n'avaient pas fait l'objet d'un pilotage de l'État, c'est-à-dire d'examens de la contrepartie pour les habitants.
06:10Donc ce que je mets en place là pour la première fois, c'est que je mets tout le monde autour de la table,
06:14les bailleurs, les élus, l'État, et nous regardons précisément si cet argent est bien utilisé.
06:19Donc chère madame, c'est ça l'objectif.
06:21Donc il faut que d'ici à la fin de l'année, on ait éradiqué la plupart de ces désagréments de la vie quotidienne
06:27qui pourrissent la vie des habitants des quartiers.
06:30Martine, là, en frappant les bailleurs sociaux au portefeuille,
06:35on peut franchement, moi je suis rarement optimiste dans la vie, je suis plutôt un pessimiste,
06:40mais ça, ça me semble porteur d'espoir Martine.
06:43Ah oui, non mais moi je suis très optimiste et je suis contente d'entendre madame la ministre
06:47parler ainsi parce que vraiment, vous savez, tout se dégrade et c'était une résidence tellement belle,
06:53on a un grand parc, on a un château pas loin, et là on voit que tout part à volo.
07:00Alors ça fait de la peine, on a envie, de toute façon les gens s'en vont, les gens déménagent.
07:06Mais vous savez, c'est triste, il faut enrayer ça, vous avez raison madame d'abord de témoigner,
07:11moi je voudrais quand même souligner que je vois beaucoup d'associations de locataires en ce moment
07:14avec des habitants qui aiment leur lieu de vie, je les comprends, et qui ont envie de l'améliorer,
07:18donc on est aussi là pour ça. Vous savez, il y a aussi des bailleurs sociaux qui font un travail remarquable.
07:22Mais qui les évaluera Juliette Méadel ? Tout à l'heure vous nous avez dit, si l'ascenseur est cassé 4 fois par des dealers,
07:27évidemment on ne demandera pas aux bailleurs sociaux de payer.
07:30Au bout de combien de fois on considère que le bailleur a fait suffisamment son travail avant d'être mis en échec ?
07:37Qui va évaluer tout ça très concrètement ?
07:39Très précisément les préfets et les élus locaux qui sont sur place, les associations de locataires.
07:44C'est eux qui auront le droit de dire oui ou non, vous avez l'aide ou pas ?
07:47Bien sûr, c'est un dialogue à trois. Il y a les bailleurs, les maires et l'Etat.
07:53C'est un dialogue à trois, et donc dans tous les trimestres, ils vont se réunir pour vérifier l'état d'avancement de la situation.
07:59Quand même, les préfets ont fait ce travail, ce diagnostic en marchant, c'est pour ça que je sais vous dire aujourd'hui
08:05qu'il y a un département sur deux avec des problèmes d'encombrant et d'échec.
08:09Mais il y a deux départements sur trois qui ont pris ce qu'on appelle des plans d'action,
08:13c'est-à-dire qu'ils sont en train d'améliorer les choses.
08:16Il me reste un tiers des départements dans lesquels il n'y a pas assez de décisions,
08:20et donc dans lesquels je demande explicitement aux élus et aux bailleurs de prendre des plans d'action,
08:25c'est-à-dire sous deux mois, de prévoir comment ils vont remédier aux difficultés révélées par cette dame.
08:32Juliette Méadel, pardonnez-moi, mais cette émission s'appelle « Les auditeurs ont la parole ».
08:36Et quand un ministre ou un journaliste parle trop, on se fait brocarder, et ils ont bien raison.
08:42Olivier est à l'antenne, 3210, mon cher Olivier, la ministre vous écoute.
08:46Vous me faites sourire parce que je suis une vraie pupelette par rapport à vous autres.
08:50Bonjour tout le monde.
08:51Bonjour, bienvenue Olivier.
08:52On vous écoute.
08:53Merci à l'équipe de m'avoir en antenne appelée.
08:57Madame la ministre, j'aimerais bien, je vois de vos propos le problème en France,
09:02c'est qu'on attend toujours la catastrophe.
09:04Sans parler du centre de Paris, qui est là où je suis actuellement,
09:08donc bailleurs RIVP, Habitat aussi, qui est en conflit aussi,
09:13nous avons de très beaux logements dans l'apparence, c'est-à-dire vous avez le devant des immeubles,
09:18mais à l'intérieur c'est la catastrophe.
09:20Nous avons de l'eau dans les murs, nous avons de l'eau dans les appartements,
09:23nous avons des champignons et actuellement nous sommes infectés de termites.
09:27Le bailleur ne fait que bricoler.
09:29C'est ça le problème.
09:31On parlait d'ascenseurs, nous on n'a pas d'ascenseurs de notre côté,
09:34mais c'est vrai que le truc récurrent dans les logements sociaux, c'est les ascenseurs.
09:37Le traitement des murs, le traitement du bâti, je suis en plein cœur du marais,
09:43je suis derrière le musée de la photo européenne,
09:46donc vous voyez c'est un peu chicos,
09:48et malheureusement quand on aime le bâti, le bâtiment,
09:51c'est triste à souhait parce qu'avant quand je suis arrivé il y a dix ans ici,
09:55je mettais le petit doigt dans les murs,
09:57maintenant je mets le poing dans les murs.
09:59Structurellement parlant, les bâtiments sont très, très, très, très vétustes,
10:03très mal entretenus et le bailleur ne fait que bricoler, bricoler, bricoler.
10:07Et pour terminer, parce que je vais faire court,
10:09on nous a mis un beau panneau pendant l'IGEO pour nous dire que les travaux vont commencer en 2024
10:14et en fin de compte on apprend que ce sera peut-être en 2026.
10:18Alors, je ne crois pas que vous soyez dans un quartier politique de la ville,
10:22à vrai dire j'en suis même certaine,
10:24ce qui n'empêche que, évidemment, c'est la responsabilité du ministre du logement
10:29et de Valérie Létard et donc de tout le gouvernement auquel j'appartiens,
10:32que de répondre à votre difficulté.
10:34Moi je crois quand même qu'il y a une nécessité de vérifier
10:38tout ce qui relève des normes d'insalubrité,
10:40vous savez qu'il y a une loi pour ça,
10:42pour la question de l'humidité dans les appartements,
10:45la qualité de l'air, et que ça, ça relève du domaine de la loi.
10:48Donc il faut que la loi soit respectée
10:50et donc vous nous dire exactement où vous êtes
10:54et on regardera de près avec ma collègue Valérie Létard pour faire respecter la loi.
10:58Merci Olivier, on va prendre Ligia qui est avec nous, ou Antonia.
11:04Bonjour Antonia, on vous écoute.
11:09Bonjour.
11:10Bonjour, qu'est-ce qui vous arrive ma chère Antonia ?
11:12Comment vous dire, il y a tout un tas de problèmes avec l'ascenseur encore ce matin,
11:19hier j'étais bloquée dans l'ascenseur,
11:21c'est tous les jours, tous les jours, tous les jours l'ascenseur est bloqué.
11:24Donc tous les jours on appelle un technicien pour qu'il vienne faire l'intervention
11:29et comme disait le monsieur juste avant moi,
11:32ils font du bricolage.
11:34Ils viennent les mains dans les poches,
11:37alors quand on a des soucis dans les appartements,
11:39notre bailleur nous a fait une espèce de pétition
11:44pour nous demander si on voulait avoir,
11:47ils ont appelé ça un confort plus,
11:50et on paye 11 euros par mois,
11:54et donc si on a quelque chose qui est abîmé dans l'appartement,
11:57on appelle confort plus et eux ils viennent régler ce problème.
12:01Alors la plupart du temps on ne les a pas au téléphone,
12:03quand on les a, on prend rendez-vous,
12:05s'ils ne viennent pas, ils ne vous appellent pas,
12:07et quand ils viennent chez nous,
12:10ils viennent sans outils, les mains dans les poches.
12:14Et vous êtes restée coincée combien de temps dans l'ascenseur hier ma chère Antonia ?
12:18Moi je suis restée bloquée une demi-heure,
12:21entre le moins 1 et le moins 2,
12:24et le bouton ne fonctionnait pas.
12:27La ministre vous répond dans une poignée de secondes Antonia.
12:30Restez avec nous, les ascenseurs c'est vraiment au cœur du sujet des dégradations dans les logements sociaux.
12:35Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
12:38ou appelez-nous au 30210.
12:4050 centimes la minute.
12:4213h-14h,
12:44les auditeurs ont la parole,
12:46avec Eric Brunet et Céline Landreau.
12:48Juliette Méadel, ministre de la Ville est dans le studio,
12:51elle dit on va essayer de changer les choses au niveau des dégradations dans le logement social,
12:56et pour ce faire, le gouvernement menace en gros les bailleurs sociaux de leur retirer une aide.
13:04Pour faire simple, un abattement de 30% de la taxe foncière.
13:08Et quand on touche au portefeuille, il y a de quoi être optimiste.
13:13Antonia est avec nous, elle est dans la région de Cachan, c'est ça en région parisienne Antonia ?
13:17Tout à fait, oui c'est ça.
13:19Je m'énerve parce que je ne comprends pas
13:22pourquoi il y a si souvent des problèmes d'ascenseurs dans les logements sociaux.
13:26Il y a des ascenseurs partout en France, dans toutes les villes,
13:29dans les logements classiques qui ne relèvent pas du logement social,
13:33un ascenseur tombe en panne le mardi, le mercredi ou le jeudi,
13:37il y a une équipe qui le répare et puis c'est fini.
13:39Ça dure deux jours, trois jours, allez une semaine quand une pièce manque.
13:43Et dans le logement social, ça peut durer des semaines,
13:46et on le répare à la petite semaine comme ça, et puis trois jours après il retombe en panne.
13:51Et ça c'est un truc qui est inacceptable Antonia.
13:54Je suis d'accord avec vous, moi aussi je suis très en colère,
13:57et je me bats, on a fait une pétition il y a deux ans justement pour tout ça,
14:01pour les problèmes d'ascenseurs, pour les problèmes de portes de garage
14:05qui est restée ouverte plus de huit mois, soit disant ils attendaient une pièce.
14:09L'ascenseur il est resté bloqué un mois et demi pour les périodes des fêtes de Noël.
14:15J'ai été obligée de plus ou moins les menacer en leur disant que
14:18si ça continuait que j'allais passer à l'émission de Julien Courbet,
14:21parce qu'on n'en peut plus, en fin de compte on est livré à nous-mêmes,
14:24comme a dit la personne précédente.
14:26On avait un gardien, ils nous l'ont enlevé.
14:29Donc quand on a un souci, on est obligé d'appeler la hotline,
14:32qui nous redirige vers quelqu'un, mais ce quelqu'un il n'est jamais là.
14:36Ce chargé de patrimoine comme ils l'appellent, ils ne sont jamais là.
14:40Et quand ils sont là, oui on a pris note.
14:43Les blocs qui nous indiquent les sorties de secours, il n'y en a pas.
14:49Et ça, ça fait trois ans qu'on l'a signalé.
14:53Ce qui est rigolo, ce qui est intéressant là-dessus Madame la ministre,
14:57c'est qu'est venu ce greffé par-dessus tout ça,
15:00il y a quelqu'un chez ce bailleur social cachant qui a dit
15:03oui on va inventer une hotline, comme ça c'est super,
15:06les gens nous appelleront, ils seront contents comme ça.
15:09Puis il n'y a personne au bout du téléphone, donc la hotline...
15:12Ce qui est même assez sidérant en vous écoutant Madame,
15:14c'est que vous avez dû, si j'ai bien compris, souscrire un garantie plus.
15:20Confort plus, c'est comme ça que vous l'appeliez.
15:22Confort plus, 15 euros par mois pour que votre ascenseur fonctionne.
15:25Donc ce que je veux dire par là, c'est que normalement ça, ça relève des charges classiques.
15:29On n'a pas besoin de payer en plus pour que son ascenseur fonctionne.
15:32C'est exactement la problématique de l'abattement de TFPB dont je m'occupe.
15:36Il est là pour aider les bailleurs à faire en plus de l'entretien classique.
15:41C'est pour ça que je suis exigeante et que j'estime qu'un ascenseur doit fonctionner,
15:45ce n'est pas de l'entretien en plus, c'est de l'entretien basique.
15:49Où est le problème avec ces bailleurs sociaux ?
15:52J'ai bien compris ce que vous disiez tout à l'heure.
15:54Tous n'ont pas lâché l'affaire.
15:57Non, loin de là.
15:59Il y a quand même un département sur deux où nous n'avons pas de remontée de difficultés majeures.
16:04Mais il faut le dire.
16:06Très bien, on l'a dit.
16:07Mais ceux qui sont habitués aux problèmes récurrents,
16:10qui ne font pas acte de diligence pour aller régler les problèmes d'ascenseur
16:14comme Madame Antonia attend un mois et demi.
16:17C'est précisément parce que je ne supporte plus ces situations d'injustice
16:21que je demande aux bailleurs sociaux de régler les problèmes dans les deux mois qui viennent.
16:26C'est ça aussi pour moi l'engagement politique.
16:28Moi je suis la ministre qui veut régler les problèmes de la vie quotidienne
16:31qui pourrissent la vie des habitants des quartiers.
16:33Donc je donne aux bailleurs deux mois.
16:35Dans ces deux mois nous allons travailler ensemble.
16:37S'ils ont des difficultés structurelles, par exemple sur les ascenseurs,
16:40des graves difficultés parce qu'il y a des trafics en drogue encore une fois
16:43qui cassent les ascenseurs tous les mois.
16:45Évidemment que là nous le saurons grâce au travail des préfets, des sous-préfets,
16:49des maires et des habitants qui nous parlent.
16:51On a un système bien organisé en France de remontée d'infos.
16:54Donc là nous le saurons et nous dialoguerons avec eux pour voir comment on peut les aider.
16:57Mais franchement, vu les premières statistiques et les éléments de mon diagnostic,
17:01je peux vous dire que ce n'est pas la loi générale ces problèmes-là.
17:04Donc pour vous Madame, c'est de l'entretien de base
17:07et là-dessus je souhaite que les choses avancent vite.
17:10Et si ça n'avance pas, il y aura des sanctions.
17:12Nicolas fait le 3210. Nicolas, bonjour.
17:15Bonjour Monsieur Brunet, bonjour Madame la Ministre.
17:18Bonjour Monsieur Guillet, Nicolas.
17:20Alors moi je me permets d'appeler.
17:22Déjà très plaisir de vous avoir, je suis fidèle de la RTL depuis de longues années.
17:27Et moi les parties communes, c'est mon terrain de jeu tous les jours.
17:31C'est à dire, qu'est-ce que vous faites Nicolas ?
17:33Alors moi ce que je fais, c'est que je travaille pour beaucoup de bailleurs sociaux
17:36dans le sud de la France,
17:38sur lequel on applique justement du dégrèvement foncier pour la partie PMR,
17:43pour les parties éclairage.
17:45Et moi je peux vous dire que les bailleurs sociaux,
17:48alors déjà d'une, ils ont un énorme courage,
17:50parce que moi je travaille dans certains quartiers sur le nord de Marseille,
17:54où ce n'est pas toujours facile pour eux.
17:57Et les budgets consacrés pour entretenir le patrimoine
18:01est quand même assez conséquent.
18:05Et là où je voudrais revenir...
18:07Vous faites quoi comme type d'entretien dans les HLM de la région de Marseille ?
18:12Nous on met aux normes les parties communes,
18:15avec de l'éclairage à la norme PMR.
18:17Donc on est sur un abattement, non pas de 30, mais de 100%.
18:20Sur le TFPB, moi je pratique tatouage.
18:22Mais le PMR, TFPB, là je suis perdu.
18:25Alors, les personnes à mobilité réduite,
18:28donc qui dit PMR ne dit pas forcément fauteuil roulant.
18:31Je tenais à le préciser.
18:33Et le TFPB, moi je pratique ça depuis maintenant 6 ans.
18:37Les bailleurs font énormément d'efforts pour relamper,
18:41y compris pour les ascenseurs.
18:43Bon, ça ce n'est pas dans ma partie, mais ils font des travaux.
18:46Mais quand vous réparez un ascenseur à 9h du matin,
18:49et que le français passe son temps à uriner sur les boutons d'ascenseur,
18:532h après l'ascenseur est en panne,
18:56moi le bailleur là-dessus ne peut rien faire
18:59quand on a affaire à des gens qui sont incivilisés.
19:02C'est ce que vous constatez vous, par exemple, avec vos luminaires, Nicolas ?
19:07Bien sûr, moi j'ai posé des luminaires sur un quartier,
19:12oui, sur PACA.
19:14On a posé les luminaires à 10h15, à 10h30,
19:17ils étaient partis, supprimés.
19:20C'est-à-dire volés ?
19:22Volés, ou brûlés.
19:24C'est pour ça que, vous avez raison de le dire,
19:28c'est aussi à Saxer l'abattement de TFPB.
19:31C'est précisément parce que l'on sait que dans les quartiers,
19:35il y a plus d'entretiens à faire, c'est vrai,
19:39mais ça dit aussi qu'on manque de personnel de proximité.
19:43Moi j'ai visité plusieurs quartiers,
19:45notamment un quartier à Villeurbanne, très difficile,
19:47avec un bailleur extraordinaire
19:49qui m'a expliqué qu'en mettant des gardiens,
19:51et j'étais avec lui,
19:52en mettant du personnel présent en nombre,
19:55ils avaient 4 ou 5 gardiens qui font des rondes
19:57avec des caméras de vidéosurveillance
19:59dans un quartier difficile avec beaucoup de trafic de drogue.
20:01Ils ont réussi à enrayer les dégradations
20:04et c'est plus rentable pour le bailleur
20:06d'avoir de la surveillance que de réparer les dégradations.
20:09Mais les 30% d'abattements dont bénéficient aujourd'hui les bailleurs sociaux
20:12suffisent à mettre en place de tels dispositifs financièrement ?
20:15Écoutez, je pense que ça suffit
20:17puisque chaque année, ils sont une majorité
20:20à signer la convention d'abattement.
20:22C'est-à-dire que, dites-vous bien que chaque année,
20:24et donc la majeure partie des bailleurs
20:26dans les quartiers politiques de la ville,
20:28signent pour recevoir cet abattement
20:30pour faire l'entretien en échange.
20:32Je suppose que ça doit leur suffire.
20:34Nous allons d'ailleurs le savoir
20:36à l'issue de cette période de 2 mois,
20:38à la fin de laquelle nous allons faire le bilan
20:40et regarder réellement
20:42s'ils ont assez pour pouvoir entretenir.
20:44Mais j'ai quand même tendance à penser que
20:46si ce n'était pas intéressant,
20:48ils ne viendraient pas signer les conventions chaque année.
20:50Nicolas, vous vous dites,
20:52moi, je mets aux normes
20:54d'éclairage la partie
20:56pour les personnes à mobilité réduite
20:58dans les logements sociaux, etc.
21:00Donc vous êtes un prestataire.
21:02Et vous vous dites, franchement,
21:04les bailleurs font le boulot.
21:06Vous êtes plutôt confronté à des gens
21:08qui ont envie de réparer
21:10mais malheureusement,
21:12vous vous retrouvez face à des locataires
21:14j'allais dire indélicats,
21:16qui sont du n'importe quoi.
21:18Qui doivent être sanctionnés du restant, comme le dit monsieur.
21:20Si vous faites une installation,
21:22effectivement, s'ils font pipi
21:24sur les boutons de l'ascenseur, provocants et courjus
21:26ou je ne sais quoi.
21:28C'est sûr que...
21:30Vous savez qu'il y a des bailleurs qui font des choses formidables
21:32de l'éducation pour lutter contre les incivilités
21:34et qui mobilisent des habitants des logements
21:36pour apprendre aux autres que non,
21:38on ne jette pas sa machine à laver par la fenêtre.
21:40Ça fait aussi partie
21:42de l'usage de l'abattement de TFPB.
21:44C'est étonnant.
21:46C'est nécessaire de m'expliquer ça.
21:48Moi, je peux écrire un roman si vous voulez.
21:50Racontez-moi des choses un peu dingues
21:52que vous avez vues,
21:54parce qu'il faut qu'on comprenne
21:56que les bailleurs ne sont pas parfois 100% responsables.
21:58Mais c'est certain.
22:00C'est le dépôt illégal
22:02sur la commune
22:04du Canet, dans le 06,
22:06où, dans la nuit
22:08du dimanche au lundi,
22:10les gens passent et déposent
22:12leurs ordures en permanence.
22:14Donc, mis un système
22:16de luminaire avec une
22:18vidéoprotection,
22:20on n'a plus le problème.
22:22On arrive quand même
22:24à régler des problèmes comme ça, avec la vidéoprotection.
22:26Nicolas, attendez.
22:28Restez avec nous, Madame la Ministre.
22:30Quand Jean-Alphonse Richard
22:32rentre dans le studio pour parler de l'or du crime,
22:34on frissonne, on trembloche.
22:36Et on écoute, surtout.
22:38Bonjour, Jean-Alphonse.
22:40Bonjour à toutes et tous.
22:42Aujourd'hui, dans l'or du crime, la mort de Christophe Lejar,
22:44patron d'une menuiserie
22:46dans un village des Bouches-du-Rhône.
22:48En 2010, il a reçu une décharge
22:50de fusil de chasse. Alors, les gendarmes,
22:52ils ont beau chercher, ils ne trouvent aucun ennemi
22:54à cet artisan qui est prospère
22:56et marié. Rien sauf
22:58une vie matrimoniale qui lui donne
23:00bien des soucis. Il s'apprêtait
23:02à divorcer. Alors,
23:04en matière de crime, on dit parfois chercher l'épouse
23:06ou chercher l'époux. Ce sont souvent
23:08les personnes qui reviennent très vite.
23:10Chercher la femme ou chercher l'homme.
23:12Alors là,
23:14le scénario,
23:16il tient en partie avec ce
23:18chercher la femme, mais pas tout à fait.
23:20Vous allez voir que c'est beaucoup plus compliqué
23:22que cela et qu'il y a sans doute beaucoup plus de personnes
23:24autour de ce crime.
23:26La construction d'un piège, un arrière-plan,
23:28la haine et l'argent. Qui a
23:30tué Christophe Lejar ? Je vous dis tout.
23:3214h, dans l'heure du crime.
23:34Nous vous écouterons, Jean-Alphonse,
23:36à 14h, bien évidemment. Dans un instant,
23:38Nicolas,
23:40au 3210, et puis Dali,
23:42et puis Ligia qui nous appelle.
23:44Et toujours, Juliette Méadel, ministre de la Ville.
23:46A tout de suite.
23:54Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
23:56On va continuer dans un instant à parler
23:58des problèmes du logement social avec la ministre
24:00de la Ville, Juliette Méadel. Et on s'attend
24:02aussi pour réagir
24:04au carton des Legos.
24:06Bénéfice record pour les
24:08briques qui séduisent toujours petits et
24:10grands. On revient dans 60 secondes.
24:12Tout pile.
24:14Céline Landreau et Éric Brunet.
24:16Les auditeurs ont la parole
24:18sur RTL.
24:20Oui, bonjour. Moi, je vous appelle
24:22parce que moi aussi, je fais partie de
24:24Vichy Alihabita et je voulais
24:26signaler que ça fait plus de 6 mois
24:28que nous n'avons plus de lumière dans les escaliers.
24:30Il y a des pins et des sapins,
24:32des pins avec des chenilles
24:34qui courent partout. Enfin, tout est
24:36à l'abandon et personne ne dit
24:38rien. Voilà, je vous remercie.
24:40Une auditrice de Vichy dans
24:42L'Allier, mesdames, messieurs. Tiens, on va aller
24:44voir Victor au Standard. Ça donne quoi ?
24:46J'imagine qu'on a des appels. Oui, on a
24:48beaucoup d'appels. Bonjour à tous. Bruno
24:50à Clermont-Ferrand réagit sur l'application
24:52RTL. Il nous dit que les locataires
24:54sont aussi les premiers responsables. Les carcasses de
24:56voitures et les poubelles dans les parties communes
24:58ne sont pas mises là par les
25:00bailleurs sociaux. Fabien Naumant, pour nous,
25:02ce sont les eaux usées des toilettes
25:04qui se déversent dans le jardin commun depuis
25:06le 16 janvier. Aucune réponse du
25:08bailleur. On ne sait pas d'où ça vient ni quoi faire.
25:10Et puis, Mickaël à Cambray,
25:12les HLM ont par définition des
25:14loyers très bas qui ne correspondent pas
25:16aux coûts réels des entretiens.
25:18Bien, merci. Merci mon doux Victor.
25:20Dali a fait le 3210.
25:22Dali, bonjour.
25:24Bonjour, Dali.
25:26Écoutez, je suis ravie de vous avoir. Je m'apprêtais
25:28à partir quand mon téléphone a sonné.
25:30Je me suis dit, génial.
25:32Vous vous rappelez parfois quand vous
25:34laissez des messages. Victor vous rappelle.
25:36Alors, Dali, où êtes-vous ? Dans quel coin de France ?
25:38Alors, je suis au Plessis-Trévise
25:40et j'en ai ras-le-bol.
25:42Alors, je fais un copier-coller de
25:44tous les précédents
25:46qui sont intervenus dans l'émission.
25:48Je n'en peux plus de là où je
25:50réside. C'est-à-dire
25:52que c'est moi qui fais le gendarme. C'est moi
25:54qui nettoie tout le bordel.
25:56Alors, bien entendu, il y a aussi des malveillants
25:58de locataires. Depuis
26:00que moi j'habite ici, depuis 2009,
26:02je connais ceux qui rentrent et ceux qui sortent.
26:04Donc, je les connais, les nouveaux et les anciens.
26:06C'est l'enfer. C'est chaotique.
26:08Concrètement, comment ça se trouve ?
26:10Concrètement,
26:12déjà, il y a le plafond
26:14de l'entrée de ma
26:16résidence qui est complètement...
26:18Il y a un trou énorme. Il y a des araignées
26:20qui se baladent, y compris chez moi.
26:22Et notamment, sur ma tête d'oreiller,
26:24j'en ai trouvé des énormes.
26:26Alors, je n'en ai pas peur, mais bon, voilà.
26:28Et je reviens sur les propos de Mme la ministre
26:30que je salue au passage.
26:32Effectivement,
26:34j'en ai vu balancer
26:36des canapés
26:38par la fenêtre. Donc, moi,
26:40j'envisageais, justement...
26:42Et dans ces cas-là, le canapé, il reste longtemps
26:44en bas ou il est évacué tout de suite
26:46par le bailleur ?
26:48Alors, justement, si je peux me permettre, j'ai arrêté tout de suite
26:50les voisins d'en face en leur disant non, non,
26:52il ne faut pas faire ça. Ils m'ont bien entendu
26:54écouter au moment où
26:56je leur ai dit. Je ne pense pas qu'ils l'ont fait.
26:58Je n'ai pas été vérifiée,
27:00mais en tout cas,
27:02je suis arrivée à temps.
27:04Ils s'apprêtaient à faire passer le vieux canapé par la fenêtre
27:06et vous les avez
27:08ramenés à la raison.
27:10C'est ça.
27:12Ma question, elle n'est pas tout à fait...
27:14Très bien, il y a des incivilités, il y a des gens,
27:16mais est-ce qu'il y a des dégradations,
27:18des problèmes d'entretien récurrents,
27:20des ascenseurs,
27:22l'entrée du logement
27:24avec des épaves
27:26ou des choses comme ça ?
27:28Exactement. Tout ce que vous venez de dégrainer,
27:30c'est exactement ça. Notamment, je me suis battue
27:32il y a une dizaine d'années pour qu'une voiture
27:34dégage. Il y avait carrément des nids d'abeilles,
27:36etc., des frolons.
27:38Moi, je demande à Madame la Ministre
27:40de faire venir sur place,
27:42en tout cas, il faut mandater
27:44parce qu'on n'a pas eu de ravalement depuis
27:46que le programme est sorti depuis
27:482008.
27:50Le Plessis-Trévise, j'ai un trou de...
27:52C'est à côté de Vignes-sur-Marne.
27:54D'accord. Dans le département
27:56du Val-de-Marne. Oui, c'est ça,
27:58exactement. Et donc, moi,
28:00j'en peux plus. Donc, j'envisageais d'écrire justement
28:02au préfet parce que tout ça, c'est bien
28:04gentil. Ils s'en mettent plein les fouilles
28:06et puis nous, on est vraiment dans une...
28:08Non, mais là, c'est un désastre. C'est chaotique
28:10où je réside. C'est chaotique. Alors, chez moi,
28:12c'est très bien. Est-ce que vous avez la main, puisque vous, vous semblez
28:14être une locatrice investie
28:16dans l'entretien
28:18de ce logement social ?
28:20Est-ce que vous avez un interlocuteur qu'on vous
28:22appelle votre bailleur social ? Comment s'appelle-t-il ?
28:24Qui est-il votre bailleur social ?
28:26Alors, je vais vous répondre. Justement,
28:28j'ai reçu l'enquête dernièrement par
28:30mail pour les surloyers.
28:32Alors, ils m'ont adressé la foncière logement
28:34mandate une entreprise pour
28:36qu'on donne notre
28:38feuille d'imposition
28:40pour enquêter
28:42à propos de notre loyer, savoir s'il ne sera
28:44pas majoré. Et si on ne le fait pas,
28:46on est menacé, comme quoi
28:48on est intimidé, comme quoi on va avoir un surloyer
28:50de temps. En revanche, quand c'est dans l'autre
28:52sens, eh bien, pas de nouvelles.
28:54Par contre, celui qui est mandaté pour la gestion
28:56de la résidence, c'est Fonciat.
28:58Fonciat. Et
29:00il s'en moque
29:02royalement. Est-ce que vous avez
29:04un bailleur social, Fonciat ?
29:06Est-ce que vous avez un interlocuteur là-bas ?
29:08Est-ce qu'il y a un M. Bidule ou une
29:10Mme Bidule ? Qui répond ?
29:12Qui vous répond ? Oui, ils sont tous abandonnés.
29:14Et quand j'envoie des milliards de mails,
29:16personne ne répond, parce que moi, je suis
29:18l'ennemi public numéro 1.
29:20Vous êtes une emmerdeuse. Exactement.
29:22Je suis une emmerdeuse, mais c'est
29:24justifié. D'ailleurs, je ne suis pas d'une
29:26emmerdeuse. Ils peuvent me donner leur place,
29:28parce que moi, si je suis à leur poste,
29:30je résoudrai, en tout cas, je me mobiliserai
29:32pour résoudre ce qu'il y a à résoudre.
29:34Vous vous rendez compte qu'on est resté
29:36sans porte de
29:38locale poubelle ? Et les chats
29:40venaient la nuit, je retrouvais des poubelles
29:42sur ma voiture. Non, mais c'est
29:44un enfer. Il n'y a pas que ça.
29:46Le parking, c'est une piscine.
29:48On s'est cassé la figure plus d'une fois.
29:50Donc, c'est bon, quoi.
29:52On entend votre agacement,
29:54je ne suis pas sûre, au passage, que Foncia
29:56soit un bailleur social.
29:58On laisse Juliette vous répondre.
30:00Vous êtes dans un HLM, Dali ?
30:02Oui, alors je suis, si je peux
30:04me permettre, Foncia à la gestion
30:06d'encaisser les loyers, mais le
30:08bailleur, c'est la foncière logement. Donc, il y a du
30:10logement social, et il y a du logement,
30:12en tout cas, moi, là où je suis,
30:14c'est par le biais du 1% patronal, mais c'est du logement
30:16social, catégorisé
30:18programme de loyer
30:20intermédiaire, mais c'est
30:22du logement social où je suis.
30:24Madame la ministre. Alors, ce que
30:26vous vivez, en tout cas,
30:28bravo pour votre engagement, parce que vous vous occupez
30:30de votre logement et que vous avez
30:32un rôle collectif. On a ça aussi
30:34dans les quartiers prioritaires politiques
30:36de la ville, et je trouve que c'est tout à fait
30:38révoltant. Pourquoi ? Parce
30:40qu'en fait, un locataire comme vous, qui paye
30:42ses loyers et qui
30:44respecte ses devoirs, doit
30:46aussi être respecté. Je
30:48m'engage, moi, avec les bailleurs
30:50sociaux et les élus locaux, à améliorer
30:52ces situations-là, sous deux mois.
30:54C'est-à-dire que tout ce qui relève des tracas
30:56pires que tracas, de ce qui pourrit
30:58la vie quotidienne de nos concitoyens,
31:00quand on peut faire quelque chose,
31:02et c'est le cas là, je le
31:04fais, je souhaite m'engager, donc
31:06j'espère que sous deux mois, les choses auront
31:08évolué, et je vérifierai plus
31:10précisément, là où vous êtes,
31:12qu'il s'est passé. Ce que vous
31:14décrivez, c'est quand même un phénomène assez
31:16fréquent, c'est-à-dire que c'est la
31:18difficulté d'avoir un lien avec
31:20le bailleur, d'être écouté et entendu, et surtout
31:22d'avoir des réponses, et c'est ça qui doit changer.
31:24Merci beaucoup,
31:26Juliette Méadel, ministre de la Ville,
31:28d'être venue répondre aux auditeurs d'RTL.
31:30Je crois qu'on vous laisse filer à l'Assemblée.
31:32C'est gentil d'avoir passé ces instants avec nous.
31:34Et moi, s'il y a quelque chose que je dois retenir,
31:36et d'ailleurs nous sommes d'accord avec la ministre, c'est que
31:38dans un bâtiment normal, en France,
31:40quand il y a un ascenseur en panne, il est réparé
31:42dans la semaine. Voilà. Et il n'est pas normal que
31:44dans le logement social, ça prenne des mois.
31:46Merci beaucoup. On va parler
31:48dans un instant, alors, des
31:50LEGO. Ça paraît un peu dingue,
31:52mais LEGO, c'est une compagnie danoise.
31:54C'est ça, c'est un groupe danois. Qui fait un
31:56carton, avec des bénéfices considérables.
31:58Qui a enregistré, effectivement,
32:00un chiffre d'affaires record
32:02l'année dernière. Le premier
32:04fabricant de jouets du monde
32:06tire une nouvelle fois son épingle du jeu dans un marché
32:08pourtant morose.
32:10La clé, c'est de ne pas faire
32:12plaisir qu'aux enfants. Parce que oui, les amateurs
32:14de LEGO sont aussi des adultes, et on en parle avec vous
32:16dans un instant. A tout de suite.
32:28Mais qu'est-ce qui nous a pris ?
32:30Quelle mouche nous a piqué Céline Landreau
32:32de parler, comme ça, du LEGO ?
32:34Bon, moi, j'ai joué au LEGO.
32:36Le LEGO, ça a des décennies. Vous aussi, vous avez
32:38joué au LEGO, non ? J'ai surtout
32:40accompagné mes frères, qui jouaient au LEGO.
32:42C'était un peu masculin, chez nous.
32:44C'était un peu masculin, le LEGO, ouais.
32:46Mais c'est pas une règle, évidemment.
32:48J'ai une fille qui a quand même 20 ans
32:50qui est dingue de
32:52Formule 1. Elle adore la Formule 1, allez savoir pourquoi.
32:54Et donc, l'autre jour, je l'ai vue, elle s'est fait
32:56une Formule 1 en LEGO.
32:58Wow !
33:00Il y avait beaucoup de pièces, c'était compliqué.
33:02Elle a réussi, rassurez-vous.
33:04Elle a réussi, c'est bon.
33:06Et donc, LEGO va très, très bien
33:08parce qu'ils sont très malins, les gens
33:10qui fabriquent les LEGO, car
33:12ils ont réussi à toucher, désormais,
33:14un public adulte, renouvelé.
33:16C'est plus des petits bambins de 3 à 8 ans.
33:18Ça touche tout le monde,
33:20désormais. Il paraît qu'il y a un Titanic géant,
33:22également. On va prendre
33:24Philippe. On va évoquer avec vous vos souvenirs de LEGO.
33:26Philippe est avec nous. Bonjour, mon cher
33:28Philippe. Oui, bonjour.
33:30Bonjour, Philippe. Vous êtes
33:32un LEGO-man, vous, vous adorez les LEGO ?
33:34Ah ben, oui, j'ai
33:36plus d'une cinquantaine de
33:38boîtes et j'ai même contaminé
33:40ma fille, qui en a
33:42plus d'une centaine. Entre moi, c'est
33:44Star Wars, ma fille, c'est Harry Potter
33:46et Disney, quoi.
33:48Donc, vous incarnez vraiment le succès
33:50des franchises
33:52qui ont permis à LEGO
33:54d'enregistrer un chiffre d'affaires record.
33:56Donc, l'année dernière, on le disait.
33:58C'est parce qu'il y a les franchises que vous vous êtes
34:00tournés vers les LEGO ou est-ce que vous
34:02aviez déjà les LEGO ? C'est quoi les franchises ?
34:04Les franchises, c'est les franchises
34:06Star Wars, Harry Potter.
34:08C'est-à-dire qu'il y a suffisamment. C'est-à-dire que si vous aimez Star Wars,
34:10il y a plein de boîtes autour de Star Wars.
34:12C'est ça. Vous avez plein de vaisseaux,
34:14les robots R2-D2. Enfin, je
34:16parle sous le contrôle de Philippe qui connaît ça évidemment mieux
34:18qu'moi. Oui, oui. R2-D2,
34:20c'est 3PO, c'est les derniers que j'ai fait
34:22en LEGO. Voilà, des grands personnages.
34:24Autrement, j'ai des vaisseaux,
34:26j'ai des bases militaires,
34:28j'ai le palais
34:30de Jabba.
34:32C'est une pièce...
34:34J'ai une pièce
34:36dédiée à
34:38Star Wars et au LEGO et
34:40voilà quoi. Ma fille,
34:42Harry Potter, elle a une centaine de
34:44boîtes. Alors,
34:46j'ai une question, Philippe. Vous faites partie de ceux qui
34:48construisaient tout ça ou de ceux qui
34:50les achètent et qui les laissent
34:52intactes pour spéculer
34:54parce qu'on sait qu'il y a ça aussi autour du LEGO.
34:56Non, non. Moi, je suis un collectionneur
34:58de LEGO. J'aime bien les construire.
35:00Je les achète pour me faire plaisir à
35:02les construire. Les laisser dans une boîte
35:04pour dire que dans 5 ans, ils vont valoir
35:06le triple, ce n'est pas mon
35:08truc à moi. Moi,
35:10je veux les voir monter. Je veux
35:12quand j'achète un LEGO, c'est pour pouvoir
35:14le monter. C'est une
35:16madeleine de prouste, on va dire. Moi, j'en ai eu
35:18quand j'étais enfant. J'avais plein
35:20de LEGO.
35:22J'ai construit des maisons, des bateaux,
35:24des trucs comme ça, des voitures, des hélicoptères,
35:26des avions en LEGO. Je passais des heures
35:28à jouer avec le LEGO. Et maintenant
35:30qu'on est devenu adulte, on s'aperçoit
35:32qu'il y a beaucoup plus de choix
35:34en LEGO, notamment maintenant
35:36pour les femmes
35:38ou les filles
35:40qui aiment bien les fleurs. Ils fabriquent
35:42maintenant même des fleurs en LEGO.
35:44Oui, des fleurs en LEGO, j'ai vu ça.
35:46C'est vraiment réel.
35:48Je suis allé chez un copain le week-end dernier
35:50qui nous écoute, que je salue.
35:52Bonjour Julien.
35:54Bonjour Julien. Lui, il avait un Titanic.
35:56Il avait un Titanic qui faisait peut-être
35:5880 centimètres de long.
36:00Non, à peu près
36:021m10 de long
36:04je crois le Titanic.
36:06Il y a quelque chose comme 80 000 pièces.
36:08Il y a 4 boîtes. C'est une boîte
36:10qui contient 4 boîtes. Et quand vous construisez
36:12une boîte, c'est un quart
36:14du bateau.
36:17Qu'est-ce qu'on entend
36:19derrière vous Philippe ?
36:21C'est ma fille.
36:23Passez-la nous votre fille.
36:25Comment vous vous appelez
36:27jeune fille ? Je m'appelle Maéva.
36:29Bonjour Maéva. Quel âge avez-vous
36:31Maéva ? C'est important. J'ai 25 ans.
36:3325 ans. Vous n'avez pas honte
36:35à 25 ans de jouer encore au LEGO Maéva ?
36:37Ah mais surtout pas.
36:39Et donc vous c'est Harry Potter alors ?
36:41Alors Harry Potter et Disney
36:43et là il y a une militante
36:45qui est arrivée
36:47récemment avec le nouveau jeu Animal Crossing
36:49et du coup j'ai aussi commencé
36:51la licence Animal Crossing.
36:53Animal Crossing. C'est quoi votre pièce
36:55la plus grande, la plus importante
36:57ou votre préférée ?
36:59Alors ma plus grande
37:01c'est la maison d'Hocus Pocus.
37:03C'est un film des années 90
37:05de Disney.
37:07Je m'avais un peu perdue mais je vous écoute.
37:11En tout il m'a pris 10 heures à monter.
37:13D'accord.
37:15C'est quelque chose comme
37:175000 pièces, quelque chose comme ça.
37:19Encore plus.
37:21Et ma préférée
37:23je pense que c'est
37:25l'accumulation des parties des pièces de Poudlard
37:27qui forment
37:29le château en entier.
37:31Harry Potter donc Poudlard. Voilà.
37:33Alors attendez. Maéva, vous avez donc
37:35un papa qui s'appelle
37:37Philippe qui est avec vous là.
37:39Qui a dédié une pièce de la maison
37:41à Star Wars et à ses boîtes
37:43Lego Star Wars. Ça veut dire que vous
37:45qui avez encore plus de boîtes, vous avez dédié une seconde
37:47pièce de la maison. Il va vous falloir
37:49un château bientôt.
37:51Ah ben quand
37:53j'étais dans mon appartement, parce que là je suis
37:55revenue chez eux, mais quand j'étais dans mon appartement
37:57mon appartement était rempli de Lego.
37:59Vous en faites en famille ?
38:01Non.
38:03Chacun sa licence, chacun son Lego.
38:05C'est quoi
38:07le moment le plus important ?
38:09Une fois que c'est terminé de
38:11le poser quelque part sur une table ?
38:13Je pense que c'est l'accomplissement.
38:15D'avoir monté de Lego.
38:17C'est pas le moment où on le monte ?
38:19Il y a deux moments
38:21incroyables. C'est le moment de l'ouverture
38:23de la boîte
38:25et la fin
38:27parce que du coup on se rend compte que
38:29c'est vraiment des œuvres d'art.
38:31Et pardon d'être un peu terre à terre
38:33mais dans le budget familial ça représente quoi
38:35les petites briques chez vous ?
38:37Bon sang de bonsoir, il vaut mieux pas compter.
38:43Il y a des modèles qui...
38:45Ma plus grosse pièce par exemple
38:47elle a coûté quelque chose comme 300 euros.
38:49Ouais.
38:51Est-ce qu'il y a des pièces plus rares ?
38:53Est-ce qu'il y a des pièces qu'il faut chercher sur internet ?
38:55Oui. Parce que
38:57le Lego se renouvelle quand même assez régulièrement.
38:59Moi typiquement
39:01ma collection Harry Potter
39:03je sais que j'ai des collections qui datent
39:05des années début 2000
39:07donc à la sortie des films
39:09et encore maintenant
39:11à l'heure actuelle ils ressortent
39:13des pièces. Donc plus
39:15c'est ancien, plus ça va être rare.
39:17Oui.
39:19Typiquement ils avaient fait à la sortie de Pirates des Caraïbes
39:21ils avaient fait des Legos Pirates des Caraïbes
39:23qui n'existent plus. D'accord, ah oui
39:25qui n'existent plus. Ça spécule ?
39:27Il y a un marché parallèle sur internet ?
39:29Sur leboncoin ? Que sais-je ?
39:31Oui. Oui.
39:33Il faut vraiment
39:35essayer de chiner surtout
39:37sur tous les sites.
39:39Nous on fait beaucoup de
39:41brocantes, de marchés opus et du coup on en trouve aussi
39:43beaucoup
39:45dans ces stands-là.
39:47Merci beaucoup. Je voudrais qu'on accueille
39:49Xavier, amateur lui aussi je crois. Bonjour
39:51Xavier. Oui bonjour Céline, bonjour Eric
39:53tout à fait amateur. Je remercie
39:55ma fille qui m'a redonné la joie
39:57de construire des Legos.
39:59Il y a deux Noëls,
40:01elle ne savait pas quoi m'offrir
40:03et puis du coup elle m'a dit
40:05t'arrivais avec une boîte de Legos
40:07de Formule 1. Alors des petites Formule 1 au début
40:09et je me suis remis dedans
40:11j'ai acheté une Bugatti quelques mois après
40:13et la Noël dernier ils m'ont offert
40:15la grosse F1 Performance
40:17de Mercedes qui fait plus de
40:193000 pièces et pour l'anecdote
40:21je crois que votre fille aussi, je crois Eric
40:23venait de dire qu'elle est dans la F1. Mais elle est dingue
40:25elle est dingue !
40:27C'est affolant parce que le moteur, on reproduit le moteur
40:29avec des billets, avec des directions, tout ça
40:31et vous savez pas ce que je faisais ?
40:33Je m'interdisais de monter plus de deux sachets
40:35par jour pour faire
40:37le désir de construire
40:39à la langue ce jouet
40:41enfin ce jouet
40:43mais après c'est plus un jeu
40:45on l'expose
40:47ma Formule 1 est sur la télé
40:49et je la regarde tous les jours
40:51je trouve ça génial et j'attends Noël
40:53avec impatience pour avoir d'autres Formule 1
40:55parce que c'est un sacré budget comme vous dites aussi
40:57je n'ai plus de 250 euros
40:59de prêt de la Formule 1
41:01Restez avec nous Xavier
41:03parce que vous êtes un cas, il va falloir
41:05qu'on vous opère dignement, on se retrouve juste après ça
41:07tout de suite, restez avec nous !
41:19Bravo RTL
41:21écoutez, j'ai 86 ans
41:23j'ai toujours écouté RTL
41:25même quand j'étais à l'étranger
41:27vous êtes formidables
41:29merci pour tout ce que vous faites, au revoir
41:31Ah la fidélité
41:33la fidélité à RTL
41:35merci chère auditrice
41:37c'est grâce à vous que nous sommes là avec Céline Landreau
41:39Bon on parle Lego là
41:41Oui parce que le groupe danois
41:43premier fabricant de jouets du monde
41:45a signé des bénéfices records
41:47l'an dernier encore dans un marché du jeu
41:49pourtant assez morose
41:51on en parlait à l'instant avec Xavier
41:53qui a redécouvert les Lego
41:55il y a deux ans grâce à un cadeau de sa fille
41:57et je voudrais qu'on accueille peut-être Sandor
41:59bonjour Sandor
42:01Bonjour à vous deux
42:03chez vous les Lego c'est plus qu'un passe-temps
42:05c'est devenu un métier, tout à fait
42:07comment, racontez-nous
42:09c'est un projet qui a
42:11mûri dans ma tête pendant pas mal d'années
42:13j'ai commencé les Lego quand j'avais 7 ans
42:15à Noël, c'est mon papa qui m'a offert
42:17une boîte de Lego Star Wars
42:19pour tout vous dire
42:21je me suis rendu compte que les Lego
42:23c'était le jouet le plus joué
42:25au monde et surtout en Europe
42:27et en fait c'est un jeu
42:29extrêmement solitaire, les enfants ils jouent tout seuls
42:31dans leur chambre
42:33et il y a peu de partage
42:35et je l'entendais là encore avec
42:37la famille que vous avez
42:39avec Philippe et sa fille
42:41qui construisent chacun de leur côté et je me suis dit
42:43c'est quand même dommage que les gens ne puissent pas partager
42:45ce moment de jeu
42:47parce que le Lego c'est intergénérationnel
42:49parce que c'est interculturel
42:51et donc au début j'ai monté une société
42:53qui visait à créer des ateliers
42:55pour que les enfants puissent jouer ensemble
42:57et avec le temps ça s'est un petit peu
42:59élargi et maintenant on accueille
43:01tout type de public, on se déplace
43:03dans des structures, on crée des maquettes
43:05participatives pour que des visiteurs
43:07de musées puissent participer à la création
43:09d'une ville gallo-romaine, enfin voilà
43:11on amène les gens à jouer tous ensemble
43:13Et ça marche bien ?
43:15Vous avez...
43:17C'est peut-être un peu indiscret mais...
43:19Non mais pas du tout
43:21ça marche bien en fait
43:23la société est encore assez jeune
43:25mais on a de très très bons retours
43:27et à chaque fois qu'on se déplace
43:29les gens sont très heureux de pouvoir
43:31justement jouer avec leurs enfants
43:33construire, on a beaucoup de parents
43:35qui nous disent qu'ils replongent
43:37le temps d'un instant dans leur enfance
43:39on a parfois du mal à faire aussi
43:41quitter les adultes
43:43certains adultes de nos stands
43:45parce qu'ils veulent y rester
43:47ils veulent finir leur projet etc
43:49et on a parfois certains parents, papa comme maman
43:51qui restent plusieurs heures
43:53histoire de terminer un véhicule
43:55un animal, une construction en briques
43:57Vous entendiez Xavier tout à l'heure nous dire
43:59Xavier je pense que vous êtes toujours avec nous
44:01nous dire je me limite à deux sachets par jour
44:03pour que le plaisir dure plus longtemps
44:05c'est fréquent ce genre de comportement
44:07façon calendrier de l'avant ?
44:09Xavier ?
44:11Je sais pas mais moi c'est mon plaisir de monter
44:13c'est un régal de monter
44:15c'est vraiment un régal
44:17on a à peu près le même âge, j'ai 60 ans
44:19je me suis replongé
44:2150 ans en arrière
44:23et vous savez qu'il y avait les mécanos aussi en métal
44:25que l'on pouvait monter
44:27ça m'a rappelé tout ça, les mécanos
44:29que l'on pouvait monter avant
44:31c'est une joie de monter
44:33c'est le plaisir de monter
44:35et puis j'attends Noël d'un prochain
44:37je lance un appel à ma fille, à mes enfants
44:39il y a la Red Bull en F1
44:41vous avez fait votre liste
44:43on est le 12 mars et la liste de Noël est prête
44:45la Bugatti
44:47vous l'avez en bleu la Bugatti ?
44:49non c'est la noire et jaune
44:51la noire et jaune Bugatti
44:53et puis il y a la fameuse aussi
44:55je sais plus le nom
44:57il y en a tellement dans les voitures
44:59il y a une autre chose aussi que j'adore
45:01c'est aussi le nouveau lancement
45:03de la NASA
45:05aussi en fusée
45:07que Lego fait aussi d'un réalisme surprenant
45:09et ça aussi ça me
45:11ça va m'acquérir parce que c'est génial
45:13on peut mettre même des lumières
45:15il y a un site où on peut ajouter des lumières
45:17comme sur un lancement de la NASA
45:19c'est vraiment un réalisme surprenant
45:21et extraordinaire
45:23ils sont forts ces danois
45:25merci Xavier, merci Sandor
45:27pour tous ces témoignages sur les Lego
45:29alors lui les voitures il les aime en vrai
45:31plus qu'en vrai