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Jacques-Charles Fambonne, général de gendarmerie, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce 27 mars. Les gardes à vue des grands-parents maternels d'Émile, ainsi que de la tante et l'oncle, ont été levées au cours de la nuit, une conférence de presse du procureur d'Aix-en-Provence se tiendra ce jeudi 27 mars à 12 heures.

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Transcription
00:00Vous parliez effectivement d'indices graves et concordants. Ils auraient pu apparaître au fur et à mesure de la garde à vue.
00:04On imagine, et il faut quand même se souvenir, l'interpellation a lieu mardi matin à l'aube.
00:1124 heures de garde à vue, prolongées, ce qui laisse entendre effectivement qu'il reste des fils à tirer.
00:18Prolongées quasiment en intégralité des 48 heures. Je crois qu'il reste une poignée d'heures éventuelles,
00:24mais on sait que c'est le maximum qu'on peut atteindre pour toujours.
00:27C'est-à-dire qu'il faut bien répéter à ceux qui nous écoutent aujourd'hui que cette garde à vue-là, il n'y en aura pas d'autre.
00:32On ne peut pas dans deux ans se dire mais au fond, c'est pour toujours, ces 48 heures, à vie.
00:38Oui, tout à fait. On a vu des enquêtes qui ont duré 20 ans, 30 ans sur des disparitions d'enfants.
00:43À partir du moment où on a utilisé les 24 ou 48 heures de la garde à vue, c'est fini.
00:47Alors, pour que tout le monde comprenne, évidemment, ça ne veut pas dire que c'est définitivement fini.
00:51Ça veut dire que les personnes ne pourront plus jamais être entendues par un officier de police judiciaire.
00:56En revanche, évidemment, l'instruction continue.
00:58Et si à un moment donné, le juge d'instruction a besoin de les entendre, il va les entendre.
01:02Mais ce sont des conditions matérielles surtout, judiciaires évidemment, mais surtout matérielles qui sont complètement différentes.

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