Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Le journal de 8h sur Europe 1, Fanny Marceau, bonjour Fanny.
00:04Bonjour Dimitri, bonjour à tous, tous relâchés, aucune poursuite, c'est l'info de la nuit.
00:09Les garde à vue des grands-parents, de l'oncle, de la tante du petit Émile ont été levés ce matin après 17h d'interrogatoire.
00:17Bonjour Stéphane Burigat.
00:18Bonjour Fanny, bonjour à tous.
00:19Correspondant d'Europe 1 à Marseille, on attendait l'épilogue de cette affaire Stéphane, et finalement, le mystère demeure.
00:26Oui, effectivement, les enquêteurs semblaient jouer leur va-tout avec ces toutes.
00:30Première garde à vue en 20 mois d'enquête, coup de théâtre qui avait suscité l'espoir d'entrevoir enfin la vérité dans ce dossier nébuleux.
00:37Résultat, aucune mise en examen, aucun placement sous contrôle judiciaire pour l'heure,
00:41et le soulagement écouté de maître Isabelle Colombani, l'avocate du grand-père.
00:46Ça veut dire que les enquêteurs ont fait leur travail, et aujourd'hui, ils avaient, depuis hier, beaucoup de questions à nous poser.
00:53On a répondu à l'intégralité des questions.
00:55On l'avait dit, dès les obsèques des milles, qu'on voulait participer à l'œuvre de vérité.
01:00Je vous avoue que c'est un soulagement pour eux, pour l'avocat aussi, voilà, parce que c'est bien.
01:06Mais le mystère reste entier.
01:07Les gendarmes avaient pourtant de nombreux doutes, au point de se pencher sur la piste criminelle et le secret familial bien gardé.
01:14Selon le journal Le Parisien, les analyses des ossements des milles révéleraient que le squelette du petit enfant avait été conservé dans un premier temps à l'abri.
01:23Avant que les os ne soient déposés dans la nature, dans une mise en scène macabre, le procureur d'Aix-en-Provence tiendra une conférence de presse tout à l'heure à midi.
01:31Il pourrait revenir sur ces différents points.
01:33Merci. Stéphane Burigat, en direct de Marseille pour Europa.
01:36Autre affaire, six jeunes hommes ont été présentés à la justicière, soir après la mort, lundi, d'un ado de 17 ans, devant le lycée de Hyères, en Essonne.
01:43Poignardés dans une rixe entre bandes rivales, une violence de plus en plus fréquente, et des jeunes de plus en plus nombreux à aller en cours,
01:51avec un couteau dans leur sac à dos. Bonjour Louise Salé.
01:54Bonjour Fanny, bonjour à tous.
01:55Vous êtes en direct devant le lycée professionnel Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris,
02:00où doit avoir lieu ce matin une fouille inopinée des sacs des élèves.
02:04En présence des ministres de l'Intérieur et de l'Éducation Nationale, Bruno Retailleau et Elisabeth Borne, qui viennent d'arriver Louise.
02:10Oui, c'est la première fouille. Les deux ministres observent en ce moment trois policiers positionnés juste devant l'entrée,
02:16qui demandent aux lycéens assez interloqués d'ouvrir leurs sacs avant de les laisser rentrer dans le hall.
02:21À partir de maintenant donc, devant des établissements dits sensibles des fouilles aléatoires, seront réalisés par les forces de l'ordre,
02:28en concertation avec les rectorats. L'objectif ? Dissuader les élèves d'introduire des couteaux et les sanctionner sévèrement,
02:35si c'est le cas en conseil de discipline, car les armes blanches sont de plus en plus utilisées lors de conflits entre jeunes,
02:41à l'intérieur ou aux alentours des établissements, des collèges et des lycées. Parfois même des écoles primaires sont concernées.
02:48La présence de policiers est indispensable pour réaliser ces contrôles, car les personnels de l'Éducation Nationale n'ont pas le droit de le faire.
02:56Une proposition de loi pour les y autoriser est en ce moment débattue au Parlement.
03:01Merci Louise Salé, en direct du lycée professionnel Beaugrenelle à Paris, pour Europe.
03:05L'actualité à l'Elysée également ce matin, Emmanuel Macron a annoncé hier soir 2 milliards d'euros d'aides militaires supplémentaires à Kiev.
03:12Alors que s'ouvre aujourd'hui à Paris un sommet sur la paix et la sécurité en Ukraine, une trentaine de dirigeants étrangers doivent y participer.
03:18Deuxième jour en Israël pour Jordan Bardella et Marion Maréchal, les deux leaders nationalistes,
03:24ont été invités par le gouvernement israélien à participer à une conférence internationale de lutte contre l'antisémitisme.
03:30Aujourd'hui, bonjour Alexandre Chauveau.
03:32Bonjour Fanny, bonjour à tous.
03:33Envoyé spécial d'Europe 1 à Jérusalem, vous suivez cette visite de Jordan Bardella et Marion Maréchal.
03:38Hier, ils se sont rendus sur les sites des massacres du 7 octobre 2023.
03:42Une présence qui irrite certaines associations en France.
03:45Qu'importe Alexandre, ils assument leur proximité avec l'État hébreu.
03:49Oui absolument, quel que soit leur héritage familial ou politique, Marion Maréchal et Jordan Bardella partagent le combat d'Israël contre le Hamas,
03:56car tous deux estiment que le terrorisme islamiste représente aussi la principale menace en France.
04:01Le président du RN entend ainsi tourner définitivement la page de l'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen
04:06et se présente aux côtés d'Israël dans son combat contre l'islamisme.
04:10Je suis venu ici parler de la lutte nécessaire contre l'antisémitisme qui sévit ici au Proche-Orient,
04:16mais qui, chaque jour davantage, s'est dit en France et en Europe.
04:19Et pour témoigner de ma solidarité avec un peuple qui a été victime dans sa chair d'une barbarie parmi les plus violentes, les plus douloureuses.
04:30Jordan Bardella participera donc cet après-midi à la conférence internationale de lutte contre l'antisémitisme,
04:35ici à Jérusalem, en présence de plusieurs représentants de la droite européenne et de Benyamin Netanyahou.
04:41L'eurodéputé y prononcera un discours lors duquel il devrait charger la gauche et l'extrême gauche, figure selon lui de l'antisémitisme d'aujourd'hui.
04:49Marion Maréchal, elle, interviendra lors d'une table ronde consacrée aux frères musulmans.
04:53Merci Alexandre Chauveau en direct d'Israël pour Europe 1.
04:56Et puis Boalem Sansal doit être fixé sur son sort aujourd'hui.
04:59Oui, après plus de quatre mois de prison, le parquet algérien a requis dix mois de prison, dix mois d'enfermement contre lui en Algérie.
05:06On sera fixé sur son sort aujourd'hui.
05:10Pour Noël Lenoir, qui préside le comité de soutien à Boalem Sansal, une telle peine est inconcevable.
05:15Pour nous il est net et clair, la libération de Boalem Sansal doit être immédiate, c'est-à-dire la plus proche possible,
05:22avec un retour en France et non pas l'interdiction de revenir en France pour soit rester en Algérie, soit aller dans un autre pays,
05:30avec sa femme qui est avec lui en Algérie également malade, la non-spoiliation de ses biens.
05:35Il n'y a aucune raison que ses biens, comme ça avait été envisagé semble-t-il, soient spoliés en Algérie.
05:41Et enfin, nous demandons que sa condamnation soit annulée, c'est-à-dire qu'il n'y ait pas une épée de Damoclès
05:48si jamais il se comporte moins bien au regard du pouvoir algérien lorsqu'il reviendra en France,
05:53on puisse mobiliser de nouveau le pouvoir judiciaire pour faire exécuter cette condamnation qui n'aura pas été effacée.
06:00Donc c'est l'annulation au moment de sa libération de cette condamnation.
06:03Noël Lenoir pleine d'espoir après les signes d'apaisement montrés par Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmajid Tebboune.
06:09Propos recueillis par Jacques Serret.
06:11Et puis les zones à faible émission vont-elles disparaître ?
06:14Hier en commission, les députés ont voté pour leur suppression.
06:17Un premier pas qui va dans le sens des opposants à ces ZFE surnommées zones à forte exclusion
06:22car ces restrictions au nom de l'écologie empêchent l'accès au centre-ville aux voitures les plus anciennes jugées trop polluantes.
06:28Et nous sommes en ligne avec l'un des plus fervents opposants à ces ZFE, l'écrivain Alexandre Jardin.
06:33Bonjour Alexandre Jardin.
06:34Bonjour.
06:35Merci d'être avec nous sur Europe 1 ce matin.
06:37Alors vous menez cette fronde contre les ZFE depuis plusieurs mois à travers notamment votre livre Les Gueux paru chez Michel Laffont
06:43qui paraît ces jours-ci c'est une première victoire, ce vote hier en commission de l'Assemblée selon vous ?
06:49Non pas du tout, c'est une étape.
06:51Mais ce qui est génial et formidable c'est que ça veut dire que la mobilisation des Gueux
06:56entre guillemets, puisque c'est devenu un hashtag, est en train de peser sur les partis.
07:01C'est surtout le signe de ça.
07:03Au fond ils sont en train de se rendre compte qu'ils ne peuvent plus mettre maintenant sous la table
07:08des rapports comme l'étude qui avait été menée par le Grand Paris qui au mois de novembre indiquait que 96% des gens refusaient les ZFE.
07:18Il y avait 2% qui étaient d'accord.
07:20Et bien malgré ça les partis ont osé voter cette infamie.
07:26Je dis bien une infamie parce que ça déchire le pacte républicain.
07:29Ça consiste à dire qu'on va purifier l'air des riches en virant les pauvres des villes.
07:34On a eu l'idée effrayante derrière le tri des voitures de trier les humains.
07:39Et la République ça ne peut pas être ça.
07:41Mais Alexandre Jordan, il y a eu ce vote positif pour vous hier en commission.
07:45Vous ne craignez pas que le texte, une fois arrivé dans l'hémicycle, soit rejeté ?
07:49D'autant que la France se mettrait alors hors des règles européennes.
07:53Si ça arrivait, qu'il y ait une inconstitutionnalité de cette loi, évidemment qu'il y aura une révolte.
08:01Mais ce matin dans le Figaro, il y a un appel des maires.
08:06Donc ça sera une alliance des gueux et des maires.
08:09Au fond les maires ce sont les manants de la République.
08:12La bureaucratie s'en fout, leur marge dessus.
08:15Et là ils sont en train de se rebiffer avec les gueux.
08:17Donc c'était très important, face aux menaces que vous indiquez,
08:22qu'il y ait une alliance à la fois de notre peuple et de ses élus républicains.
08:27Parce que ça va être pugnace, ça va peut-être être dur.
08:30Mais on doit rester un peuple absolument libre.