Arrêter le tabac et bouger: voilà le duo gagnant pour les experts présents au forum "Parlons santé" organisé par la Provence avec le soutien institutionnel de Sanofi. "C'est même une questions de vie." Pendant deux heures, les docteurs Alain Palot et Bruno Escarguel, pneumologues à l'hôpital Saint-Joseph à Marseille, ont posé le débat "sans filtre" sur la bronchopneumopathie chronique obstructive plus connue sous le nom de BPCO. C'est une maladie qui touche les bronches et le poumon et obstructive parce qu'on a une obstruction permanente. C'est une maladie chronique, souligne le Dr Alain Palot. A la différence de l'asthme qui est aussi une maladie obstructive, cette gène est réversible après un traitement." Et de poursuivre: "la BPCO est une inflammation chronique qui entraîne une diminution du calibre des bronches. Forcément l'air passe moins bien, et, associé à cela, on a une hypersécrétion."
L'évolution lente et insidieuse de la BPCO conduit les patients à sous-estimer fréquemment leurs symptômes. Premier signe d'alerte: l'essoufflement. "Inconsciemment, le patient ne sent rend pas compte et il adapte les gestes du quotidien en fonction. On marche moins vite ou on prend l'ascenseur." Cette manifestation invalidante est généralement associé par une toux ou "la toux du fumeur" qui est fréquemment banalisée, car la BPCO touche dans 80% des cas les fumeurs ou ex-fumeurs. D'où la difficulté de poser un diagnostic "A partir du moment où on a fumer 10 paquets/année c'est le nombre de paquet par jour pendant le nombre d'annéeUn pâquetr par jour pendant 10 ans. A plus de dix paquets année, il y a un risque. Il y a des patients qui ne vont pas tousser ni cracher ce sont des poins d'appel l n'y a pas de profil de patient BPCO.
Parfois, la maladie est révélée par une complication fréquente, l'exacerbation ou aggravation des symptômes, provoquée par les infections respiratoires ou la pollution. Il y a différents stades nous indiquent l'évolution de la maladie.
L'évolution lente et insidieuse de la BPCO conduit les patients à sous-estimer fréquemment leurs symptômes. Premier signe d'alerte: l'essoufflement. "Inconsciemment, le patient ne sent rend pas compte et il adapte les gestes du quotidien en fonction. On marche moins vite ou on prend l'ascenseur." Cette manifestation invalidante est généralement associé par une toux ou "la toux du fumeur" qui est fréquemment banalisée, car la BPCO touche dans 80% des cas les fumeurs ou ex-fumeurs. D'où la difficulté de poser un diagnostic "A partir du moment où on a fumer 10 paquets/année c'est le nombre de paquet par jour pendant le nombre d'annéeUn pâquetr par jour pendant 10 ans. A plus de dix paquets année, il y a un risque. Il y a des patients qui ne vont pas tousser ni cracher ce sont des poins d'appel l n'y a pas de profil de patient BPCO.
Parfois, la maladie est révélée par une complication fréquente, l'exacerbation ou aggravation des symptômes, provoquée par les infections respiratoires ou la pollution. Il y a différents stades nous indiquent l'évolution de la maladie.
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00:00Il a un poumon qui a à peu près 25 ans de plus que lui.
00:04Et donc forcément, le handicap respiratoire est notable.
00:14La bronchopneumopathie chronique obstructive, c'est le nom barbare d'une maladie qui touche 3,5 millions de Français chaque année.
00:19Dans 85% des cas, elle est causée par le tabagisme et se manifeste par un essoufflement, de la fatigue et une toux persistante.
00:25A l'hôpital Saint-Joseph, c'est grâce à une spirométrie que la maladie est diagnostiquée.
00:29La qualité de vie va dépendre un petit peu de la sévérité de la maladie.
00:32Mais pour les patients les plus sévères, il faut vous imaginer, c'est comme si vous prenez, vous, une paille de tout petit calibre
00:39et vous respirez en permanence dans cette paille.
00:42Essayez de marcher, monter des escaliers en respirant uniquement par une paille de petit calibre, vous allez très vite ressentir le handicap.
00:49Une fois le diagnostic posé, le patient devra réaliser un sevrage tabagique associé à un traitement médicamenteux et à une activité physique adaptée.
00:56Mais dans certains cas, une endoscopie bronchique peut être proposée.
00:59Quand on a du poumon qui est détruit, le poumon a des bulles qui ne servent à rien, des trous qui ne servent à rien, des trous comme dans le gruyère qui ne servent à rien.
01:09Et donc ça crée ce qu'on appelle une distension et donc un handicap respiratoire pour le patient.
01:14Et l'objectif est de pouvoir réduire ce volume pulmonaire.
01:17Historiquement, c'était les chirurgiens qui le faisaient en ouvrant et en enlevant du parenchyme pulmonaire abîmé.
01:25Et là, l'objectif, c'est d'essayer de le boucher, donc de réduire ce volume pulmonaire par voie endoscopique.
01:31C'est donc utiliser les voies naturelles sans avoir d'actes invasifs.
01:35Là, on joue sur les symptômes, c'est-à-dire qu'on essaye de réduire la distension du poumon et donc le handicap respiratoire inhérent à cette distension du poumon.
01:44En France, la BBCO cause 17 000 décès chaque année et pourtant, 60% des patients ne sont pas diagnostiqués.
01:51Détectée tardivement, cette maladie peut évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique.