Les Vraies Voix du Rugby, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.
Présenté par François Trillo, avec notre consultant David Gérard.
On revient sur la dernière journée de Top 14. On discutera également du Tournoi des 6 Nations féminin. Que peut-on attendre de cette compétition ? Enfin, on parlera du drame arrivé à Nicolas Haddad.
On en discutera avec nos trois invités : - Patrice Collazo, manager du Racing 92.
- Safi n'Diaye, internationale du XV de France avec 91 sélections.
- Jean-Christophe Berlin, co-auteur du livre "Rugby : mourir fait partie du jeu"
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##VRAIES_VOIX_RUGBY-2025-03-24##
Présenté par François Trillo, avec notre consultant David Gérard.
On revient sur la dernière journée de Top 14. On discutera également du Tournoi des 6 Nations féminin. Que peut-on attendre de cette compétition ? Enfin, on parlera du drame arrivé à Nicolas Haddad.
On en discutera avec nos trois invités : - Patrice Collazo, manager du Racing 92.
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SportTranscription
00:00Les vraies voix du rugby, la seule émission du rugby du lundi 100% rugby, au sommaire le top 14 de cette reprise qui a vu quelques surprises, notamment la victoire du Racing à Clermont.
00:12Comment Patrice Colasso a préparé ce nouveau succès à l'extérieur ? Le coach des Racing Men sera avec nous à partir de 20h15, 20h30.
00:19L'équipe de France féminine a victorieusement débuté le tournoi des 6 nations. Est-ce que ce millésime 2025 sera un très grand cru pour les bleus ?
00:26Hyundai India sera notre invité, l'ancienne joueuse du 15 de France 91 sélection.
00:31Et puis un jeune Toulonnais décédé sur un terrain la semaine dernière. Face à ce drame, quelle réponse peut apporter le rugby ?
00:37Et notamment les instances, on en parlera à partir de 20h45.
00:41Vous pouvez nous appeler au 08126 300 300 pour réagir et participer. C'est parti pour une heure complètement ovale.
00:47Sud Radio, les vraies voies du rugby.
00:50Bonsoir à tous, Yann UG et Philippe Spanguero sont en lune de miel après un qui-je-suis qui les a réconciliés.
00:56David Gérard est donc notre consultant Sud Radio, ce soir sélectionneur de la Roumanie.
01:00Il est là fidèle au poste pour commenter, analyser l'actualité.
01:03Salut David, on a choisi ce soir un banc 1-0, David Gérard.
01:08Ouais mais j'ai mangé celui qui est avec moi d'habitude, c'est pour ça.
01:13En tout cas, on est très heureux de t'avoir avec nous David.
01:16Tu es là bien sûr pour nous éclairer, je dirais, de tous les rugbis.
01:21Parce que le rugby féminin aussi, tu connais bien ce rugby là.
01:28Mais il y a également Quentin qui est là bien sûr.
01:31Bonsoir à tous.
01:33Quentin et Philippe sont moins pentins.
01:35Oui mais parce que tu ne l'as pas mérité. Alors que tous les deux, ils sont partis, ils sont heureux.
01:39Je suis un peu jaloux.
01:40C'est pas grave, mais peut-être que tu sais que ça va mal se passer et que peut-être tu aurais une chance.
01:43Je pourrais peut-être en récupérer un des deux.
01:45Allez, les news du jour.
01:48Si vous avez manqué les infos de la planète ovale, Quentin est là.
01:51Encore des nouvelles d'Antoine Dupont, le capitaine du 15 de France et du stade Toulousain,
01:54a été opéré aujourd'hui à Toulouse, 15 jours après sa blessure contre l'Irlande.
01:59Il devrait être absent entre 6 et 9 mois.
02:02Le feuilleton jaminé stade Toulousain est sur le point de se terminer,
02:06en ce qui concerne la LNR.
02:08Au terme de la médiation entre la LNR et le stade Toulousain,
02:10il a été mis fin aux différents relatifs au règlement du salary cap.
02:14C'est une contribution d'un montant de 1,3 million d'euros
02:18qui sera donné par le stade Toulousain à la LNR.
02:23A noter également que le stade de Toulousain va se doter d'un programme de conformité
02:27aux règles d'éthique et d'équité sportives qui lui sont applicables.
02:32La situation des entraîneurs semble se clarifier.
02:35Du côté du stade français, en Spiterville, le propriétaire du club a annoncé
02:39qu'il n'avait pas envie de laisser partir Paul Gustard, annoncé sur les tablettes de Lester.
02:44Une prolongation serait même aujourd'hui d'actualité.
02:48Laurent Sampéré, dont le nom est sorti dans la presse comme un possible remplaçant,
02:52a lui annoncé qu'il se concentre à 100% sur l'équipe de France,
02:55avec comme objectif le Mondial 2027.
02:59En ce qui concerne le top 14, deux résultats sont à noter,
03:02notamment le succès du Racing 92 à Clermont, 23 à 21.
03:06Hier soir, la victoire de l'UBB face à Toulouse, 32 à 24 au classement.
03:11Toulouse reste leader mais n'a plus qu'un petit point d'avance sur l'UBB.
03:15Toulon est troisième avec trois points de retard sur le leader.
03:19En bas du classement, on va retrouver douzième le Racing,
03:21treizième l'USAP et dernier Vannes avec deux points de retard sur l'USAP.
03:25Voilà pour toutes les infos.
03:27Pour ceux qui n'étaient pas avec nous, David, petit tour de table quand même,
03:31sur ces infos, qu'est-ce que tu retiens d'abord ?
03:34Celle qui concerne Antoine Dupont, c'est la plus fraîche du jour,
03:36opéré pour la deuxième fois du même genou.
03:39Est-ce que, même si tu n'es pas médecin, David,
03:42mais enfin tu as déjà vu ce genre de blessure,
03:44c'est assez rare quand même les opérations du même genou.
03:48Est-ce qu'il va revenir aussi fort ?
03:51C'est rare et c'est assez critique.
03:54Pourquoi ? Parce que pas grand monde est revenu d'un double ligament croisé du même genou.
03:59Maintenant, c'est un garçon qui a des facultés physiques assez hors normes.
04:03Et pour moi, il y a tous les voyants qui sont ouverts pour qu'il revienne.
04:07On sait qu'il a une densité physique, comme il y a peu dans ce monde du rugby.
04:11Et je ne vois pas comment Antoine Dupont pourrait mettre en danger sa carrière.
04:15Il va falloir peut-être un peu plus de temps que le premier,
04:18parce que là, comme c'est un nouveau greffon, il faut faire très attention.
04:21Mais au-delà de ça, pour moi, il va revenir comme une balle et très rapidement.
04:26On lui souhaite en tout cas, ça fait partie des nouvelles du jour.
04:30Hier soir, l'UBB l'a emporté face à Toulouse.
04:33Tu as vécu ça avec nous sur notre antenne sur Sud Radio.
04:37Victoire de l'UBB, est-ce qu'elle est paradoxalement inquiétante ?
04:42Non, moi je la trouve pas inquiétante.
04:45Pourquoi ? Parce que l'UBB nous a montré son vrai visage sur la première mi-temps.
04:50Après, on va dire que la grosse faculté offensive des Bordelais a disparu en deuxième mi-temps.
04:57Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont plus eu le ballon.
04:59Bordeaux est une équipe de possession de balles.
05:01Et ils s'en sont encore aperçus sur ce match.
05:03Puisqu'en deuxième mi-temps, ils ont été privés du ballon.
05:05Et donc automatiquement, les Toulousains sont revenus dans le match.
05:08Mais quand on voit la qualité, notamment de la ligne de 3 quarts bordelaise, sur les 40 premières minutes,
05:13je pense qu'on va vivre une très belle fin de saison du côté de Bordeaux.
05:16Oui, je voyais une stat qui circulait là, notamment postée par l'UBB.
05:20Cyril Cazot en deuxième ligne, 20 plaquages et 18 soutiens offensifs.
05:26C'est pas mal pour une deuxième ligne.
05:28Très bon Cazot. Très très bon.
05:30C'est un garçon qu'on n'a pas encore trop vu dans les radars de l'équipe de France.
05:34Il avait fait quelques stages.
05:36Tourné 2021 en Australie.
05:38Oui, il avait fait une tournée.
05:40Mais c'est vrai que depuis quelques temps, il enchaîne vraiment les matchs.
05:42Et des gros matchs plutôt.
05:44Et c'est lui le titulaire en ce moment.
05:46Il a poussé Coleman et même Gray un petit peu sur le banc.
05:49Je pense que c'est un garçon à voir pour le futur.
05:51La Rochelle. Nouvelle contreperve pour les Rochelais à domicile.
05:55Un nul face à Castres.
05:56Après deux défaites quand même concédées face à Vannes et face au Racing.
06:00Quatre points de retard sur le Loup.
06:02Est-ce que les Rochelais doivent regarder vers le bas ?
06:05Et est-ce que cette série négative est inquiétante ?
06:08Pas forcément vers le bas, puisque la Rochelle reste la Rochelle.
06:12Oui, c'est inquiétant.
06:13Parce qu'aujourd'hui, ils ont beau aligner la meilleure équipe possible,
06:16ils ont toujours du mal à s'imposer.
06:18Notamment à domicile, qui est une nouveauté du côté Rochelais.
06:21Ils sont restés très très bons à domicile pendant des années.
06:25Cette année, ils se sont fait prendre à plusieurs reprises.
06:28Notamment contre le Racing, il n'y a pas si longtemps que ça.
06:31Donc aujourd'hui, et Vannes d'ailleurs.
06:33Ça veut dire que la Rochelle aujourd'hui est en danger, en tout cas pour les places des 6.
06:37Pourquoi ? Parce qu'en haut, ça avance très vite.
06:39On a vu Lyon qui est revenu, Bayonne qui ne lâche pas.
06:42Ça veut dire que si la Rochelle, avec le potentiel qu'a cette équipe,
06:46veut se qualifier à être dans les 6, qui serait le minimum,
06:49au vu de leur potentiel, il va falloir cravacher dur sur cette fin de saison.
06:53Mais il y a Castres, il y a Le Loup, qui sont 5ème et 6ème.
06:56Et puis il y a Pau qui est venu s'intercaler.
06:58Pau, avec un peu de chance, se drop de la gagne.
07:00C'est aussi ça des saisons, il y a des dynamiques vers le bas.
07:04On parlait des Rochelais, mais il y a aussi quand ça bascule pas mal.
07:07Les Palois s'en tirent bien ce week-end ?
07:09Ils s'en tirent bien, ils sont allés chercher en plus profonde 2 cette victoire.
07:14Ce qui est hallucinant sur ce top 14 cette année,
07:16c'est qu'il n'y a pas si longtemps que ça,
07:18Pau jouait les barrages.
07:20En deux journées, il se retrouve propulsé au milieu du classement
07:24et a talonné le top 6.
07:26Ça veut dire que l'équilibre est assez fragile dans ce top 14.
07:30Et les équipes qui vont enchaîner les bons résultats,
07:32comme c'est le cas des Palois, qui sur les 5 derniers matchs ont 4 victoires,
07:36automatiquement, ils passent de 13ème à 7ème,
07:39et aux portes de la 6ème place, c'est de la qualif.
07:42On va bien sûr continuer à parler de top 14 dans un instant,
07:46avec notamment un gros plan, un focus sur la perf du racing.
07:50Patrice Colasso va être avec nous.
07:52Ça va pas te dépayser, David.
07:54On se connaît très bien.
07:56Il y a de l'accent toulonnais qui va bien sûr arriver.
08:00Mais là, on va parler du racing, bien sûr, à suivre également.
08:04On parlera du rugby féminin, vers 20h30.
08:07Les vraies voix du rugby continuent sur Sud Radio, la radio du rugby.
08:10N'oubliez pas de nous appeler au 0826 300 300.
08:12On peut peut-être lancer le jeu, parce qu'il y a un jeu,
08:14je dis Quentin au pluriel, parce qu'il y a Quentin Fredon qui est là.
08:18Et c'est vrai qu'on peut éventuellement gagner des places
08:23si on appelle le 0826 300 300.
08:26Alors quelles places on peut gagner ?
08:28Des places pour le match de ce week-end entre le stade Toulousain et la section Palois.
08:31Ce sera samedi 29 mars à 14h30.
08:34Un match qui sera évidemment à suivre sur Sud Radio.
08:37Mais vous pouvez tenter en nous appelant dès maintenant au 0826 300 300
08:40de remporter deux places pour aller voir le match.
08:43On a six places en tout, donc trois fois deux.
08:45N'hésitez pas à nous appeler dès maintenant au 0826 300 300
08:48pour remporter ces places pour Toulouse, section Palois.
08:51On fait juste un petit barrage pour Yoann UG et Philippe Sanguero
08:54qui sont en lune de miel, on le rappelle.
08:56Ils n'ont pas le droit d'appeler pour les places.
08:58On se retrouve tout de suite sur Sud Radio au 0826 300 300
09:00pour les places du stade Toulousain de Toulouse.
09:03Les vraies voix du rugby, l'émission du lundi.
09:06Pour décrypter, analyser, commenter l'actu rugby du week-end
09:12et notamment le gros coup en top 14.
09:15Celui du Racing qui est allé s'imposer à Clermont 23-21.
09:19David Gérard est à mes côtés bien sûr, Quentin Cabanisse également.
09:22Et puis vous au 0826 300 300
09:24parce que, notamment, on peut gagner des places pour aller voir le stade Toulousain face à Pau.
09:28Exactement, samedi à 14h30, samedi 29.
09:31Et donc les places pour le stade Toulousain, section Palois, c'est au 0826 300 300.
09:35Oui, Patrice Colasso, lui, est au bout du fil.
09:38Mais il n'appelle pas pour les places, il appelle pour revenir sur ce beau succès.
09:42On est très heureux d'accueillir Patrice, le coach du Racing 92.
09:45Bonsoir Patrice.
09:47Bonsoir, bonsoir François, bonsoir David.
09:50Je ne vous présente pas, ça te fait rire Patrice.
09:54Oui, ça me fait rire parce que je sais que ça me fait rire.
09:59Oui, on peut peut-être contextualiser.
10:02Vous vous connaissez depuis quand, David et Patrice ?
10:05Oh là là, depuis Bègle-Bordeaux.
10:07Il avait 20 ans.
10:09Oui, c'est ça.
10:10Quand Patrice m'a offert son canapé, quand je suis arrivé à Bordeaux.
10:14Il m'a accueilli et il m'a joué à Bordeaux.
10:17Il m'a hébergé à Bordeaux et à Toulouse.
10:20On a joué ensemble.
10:22Et puis le Racing 92.
10:24Mais à Toulon, vous n'avez pas joué ensemble ?
10:27Non, il est beaucoup plus jeune.
10:30Il n'a pas les cheveux blancs que tu as, Patrice.
10:34Je n'en avais plus.
10:36En tout cas, la barbe.
10:40Mais quand même, tu as vécu un bon samedi, Patrice,
10:43avec ce deuxième succès à l'extérieur du Racing 92.
10:46Ici, à Clermont, il y avait eu La Rochelle.
10:48Est-ce que c'était une plus belle performance,
10:50ou en tout cas plus aboutie,
10:52que celle qui vous avait mené au succès à Deflandre ?
10:56Oui, elle était dans la lignée, je trouve.
11:00Dans la stratégie, tout ça.
11:02Après, on a eu à Money Time,
11:04où il a fallu contenir la pression de Clermont.
11:07Notamment avec une série de mêlées.
11:09Puis après, la dernière phase de jeu,
11:11où on a descendu 31 phases
11:13sans se mettre à la faute.
11:15Parce que c'était face aux poteaux dans nos 40,
11:17et on a défendu avec beaucoup d'envie,
11:21beaucoup de caractère.
11:25Même si la fin de match a été dure pour nous,
11:27elle est dure aussi pour Clermont,
11:29parce que c'est des fins de match vraiment cruelles.
11:31Mais on a réussi à l'emporter.
11:33Elle est dans la lignée de ce qu'on avait fait à La Rochelle, je trouve.
11:35Oui, effectivement.
11:37David, petite question pour Patrice.
11:39Oui, Patrice, toi qui as entraîné des collectifs
11:43très huilés, comme celui de La Rochelle, Toulon.
11:46Tu es passé par Montpell aussi,
11:48où il y avait vraiment des joueurs de grande qualité.
11:50Comment tu juges ce groupe du Racing
11:52que tu as découvert il y a quelques semaines ?
11:54C'est totalement différent.
11:59Ils ont quand même un très gros potentiel.
12:03Je trouve que chaque équipe est différente,
12:05chaque contexte est différent.
12:07Je trouve qu'il y a un très gros potentiel
12:09à fermer derrière,
12:11pour jouer vraiment un bon rugby.
12:13Après, il faut arriver à trouver le bon compromis
12:15entre jouer,
12:17jouer pour gagner, et surjouer.
12:19Voilà, c'était un peu
12:21la complexité du truc.
12:23Parce que quand le Racing
12:25arrive à coucher
12:27toutes les cases, c'est une équipe...
12:29Pour ma part, j'ai souvent eu du mal
12:31à les jouer et à les battre.
12:33Notamment quand je les recevais.
12:35A contrario, quand je suis venu jouer au Racing,
12:37j'ai souvent gagné.
12:39D'accord. Et ça se retrouve cette fragilité
12:41à la maison, puisqu'il y a eu
12:43deux défaites depuis ta prise de fonction.
12:45Une contre Vannes et une
12:47contre Pau.
12:49Est-ce que là, tu vas pouvoir
12:51y remédier ?
12:53Et comment y remédier, puisque c'est l'UBB
12:55qui vient dimanche soir
12:57à l'Arena ?
12:59Ce n'est pas un cadeau. C'est qu'en top 14,
13:01tous les week-ends, il y a quelqu'un
13:03qui veut venir pour nous battre,
13:05surtout dans la situation où on est.
13:07En haut, comme en bas, tout le monde a besoin de points.
13:09Donc, effectivement, aujourd'hui,
13:11on doit retrouver un peu plus de sérénité
13:13et plus de caractère quand on joue
13:15chez nous à l'Arena.
13:17Je crois qu'il faut savoir tirer des avantages de jouer
13:19dans de telles conditions. Mais je pense surtout
13:21qu'il faut y jouer un rugby qui est compris.
13:23Ça sera mon cinquième match.
13:25Il m'a fallu un peu de temps
13:27pour comprendre certaines choses,
13:29même si j'ai l'impression que ça fait très longtemps que je suis là.
13:31Mais je crois que c'est plus un problème d'équilibre,
13:33un problème de justesse, un problème de
13:35rugby joué quand on joue
13:37à domicile.
13:39Quand on joue à l'extérieur, on est une des équipes
13:41les plus prolifiques. Je crois qu'on est deuxième sur le placement
13:43à l'extérieur. Et a contrario,
13:45on est la avant-dernière à domicile.
13:47Donc, je crois qu'il faut équilibrer certaines choses.
13:49Troisième
13:51à l'extérieur, si je m'en fie.
13:5318 points, pour être
13:55très exact.
13:57Est-ce que cette victoire à Clermont,
13:59avec cette stratégie du banc très costaud,
14:01il y avait quand même un banc 5 étoiles
14:03à Clermont.
14:05Tous les internationaux, notamment,
14:07étaient là. Est-ce que c'est ta victoire,
14:09c'était ton choix, c'était ta stratégie ?
14:11Non, c'est le choix
14:13du staff. Je crois que l'erreur
14:15qu'on avait faite contre Pau, c'est qu'on avait
14:17récupéré des internationaux entre deux matchs de tournoi,
14:19mais on n'avait pas su les mettre
14:21dans les meilleures conditions, notamment les intégrer.
14:23Et
14:25c'est quelque chose
14:27que je n'avais pas mesuré. Je pensais qu'après
14:29une perfa en Rochelle, puis ça rentre dans les internationaux,
14:31ça allait le faire, mais sauf que
14:33non, on n'aura pas créé les bonnes conditions.
14:35Nolan, le gars qui n'avait pas joué
14:37depuis longtemps, Gaël revenait de
14:397 semaines de blessure, Romtao
14:41n'avait pas trop de temps de jeu
14:43aussi, donc
14:45on n'avait pas réussi à les connecter
14:47au reste du groupe.
14:49Et ça, c'est l'erreur que j'ai faite.
14:51Cette fois-ci, on a pris le temps, puisqu'ils sont revenus.
14:53On était en stage, ils ont pris le stage en cours de route.
14:55Parce qu'on est revenus
14:57mercredi de stage
14:59avant d'y préparer Clermont. Ils ont fait
15:01trois jours avec nous, puis on a décidé de les intégrer
15:03un peu, de lisser un peu sur la
15:05semaine et de les intégrer sur le match
15:07avec un banc, parce qu'on pensait
15:09que cette stratégie-là
15:11sur Clermont, dans le monétage,
15:13ne pouvait nous servir.
15:15Et je trouve qu'on les a beaucoup mieux intégrés.
15:17On leur a facilité la tâche, contrairement à l'autre fois,
15:19où on les a mis directement
15:21dans cette accomplise, dans une situation qui était
15:23complexe. Donc, après,
15:25c'est une fois qu'on avait décidé avec le staff.
15:27Après,
15:29au timing de laisser rentrer,
15:31il s'est arrivé qu'à la 45ème,
15:33on sentait que Clermont
15:35poussait énormément. On savait qu'ils avaient toujours
15:37des retours de mi-temps,
15:39après le discours, je pense, du staff,
15:41où ils étaient assez performants.
15:43Et on a décidé d'envoyer tout le monde à ce moment-là.
15:45Petit mot quand même
15:47sur David, sur ce stage
15:49au ferré. Ça, c'est
15:51lié à vos années bordelaises.
15:53Moi, je t'aurais pu s'imaginer
15:55en Dernos, tu vois, Patrice, mais t'es allé
15:57quand même au ferré, pour les connaisseurs.
15:59Alors, j'étais au ferré,
16:01c'était la deuxième fois que j'y mettais les pieds.
16:03Parce que moi, j'allais souvent à la tête, de l'autre côté,
16:05avec les équipes que j'entraînais,
16:07la Rochelle, tout le monde, on allait souvent là-bas.
16:09Mais là, on n'a pas pu
16:11y aller. Donc,
16:13on a eu de la chance, parce qu'à part,
16:15pendant un mois, il est tombé la mer
16:17et les poissons avec, il a plu. Et nous, on a pris une semaine
16:19de soleil à 18°.
16:21Donc, on a quand même eu de la chance.
16:23Donc, c'était peut-être prémonitoire avant le match de Carmont.
16:25David, avec
16:27Patrice Colasso, notre invité
16:29dans les vraies voies du rugby.
16:31Oui,
16:33Patrice, quels sont les axes de progression
16:35de ton groupe jusqu'à...
16:37Voilà, t'as fait maintenant 400 matchs
16:39avec l'équipe. Quels sont tes axes de progression
16:41et de développement sur cette fin de saison ?
16:43Déjà, s'installer dans une constance.
16:45Essayer
16:47d'enchaîner deux victoires d'affilée.
16:49Comme je l'aurais dit, tant qu'on n'enchaînera pas une série
16:51de deux, voire trois victoires,
16:53on fera un bon classement. Donc, la preuve
16:55c'est qu'on a gagné ce week-end. On est à la même position.
16:57On sait que la compétitivité
16:59dont on se rend le bébé
17:01aussi, qui est une équipe
17:03qui joue pour les deux premières places.
17:05Donc, c'est un immense défi. Mais ça doit passer
17:07par au moins deux victoires, trois victoires
17:09consécutives pour se sortir de là.
17:11Après, les axes de progression,
17:13c'est surtout
17:15essayer de connecter
17:17la qualité de l'équipe et les joueurs ensemble.
17:19C'est sur tout ça qu'on trouve
17:21ce rugby équilibré.
17:23Je ne crois pas à la dépossession en outrance.
17:25Je ne crois pas à la possession en outrance.
17:27Je crois qu'Evoracin a besoin de se réguler
17:29sur ce qu'on a réussi à faire
17:31sur certains matchs, à l'extérieur.
17:33Mais qui, par contre, contrairement à la maison,
17:35on n'a pas réussi encore à plaiser.
17:37Et ça se retourne souvent contre nous.
17:39Après, comme je l'aurais dit,
17:41la victoire appelle la victoire.
17:43On a réussi à gagner ce week-end.
17:45Il faut absolument essayer d'enchaîner.
17:47Même si la tâche va être compliquée,
17:49il faut que ce week-end,
17:51on ait un bon résultat contre le BV.
17:53Après, il faut qu'on s'arrange
17:55sur la façon performante.
17:57C'est un des axes aussi de progression.
17:59Mais c'est surtout lié ce jeu entre avant et trois quarts
18:01et surtout qu'un rugby joué
18:03dans certaines zones du terrain
18:05c'est ça le plus...
18:07C'est une équipe qui a énormément de talent,
18:09qui a confiance en son rugby. Depuis des années,
18:11Evoracin a toujours produit du rugby
18:13très spectaculaire
18:15mais aussi un qui fait beaucoup de points.
18:17Donc, on met le curseur sur la défense.
18:19Ça aussi,
18:21c'est la première chose.
18:23Et surtout, trouver cette régule
18:25par rapport aux zones du terrain
18:27où c'est qu'on doit jouer, s'exposer et ne pas s'exposer.
18:29C'est tout ça.
18:31Un calendrier qu'on rappelle.
18:334 sur 7 journées qui restent.
18:354 réceptions et 3 déplacements.
18:37Réception, UBB, Stade français, Bayonne, Montpellier.
18:39David, tu mets une pièce sur qui toi ?
18:41Plutôt le Racing Perpignan
18:43ou le Stade français ?
18:45C'est tout ce que j'ai à dire.
18:47Cadeau David !
18:49Non, pour moi,
18:51je vais dire le Racing parce qu'il sait où j'habite.
18:53Donc, ça va être compliqué.
18:57Je ne peux que dire Racing
18:59du fait déjà que j'ai joué là-bas,
19:01que j'ai lié à Patrice.
19:03Et puis, j'ai vu quand même
19:05un changement d'état d'esprit dans cette équipe.
19:07Elle avait mal, cette équipe.
19:09Depuis 400 matchs, elle se remet la tête à l'endroit.
19:11Alors, quand tu as été malade pendant un moment,
19:13ça met du temps.
19:15Mais je vois bien le Racing remonter
19:17et faire quelque chose de bien
19:19sur la fin du championnat.
19:21Par rapport à l'opération commando
19:23de Montpellier l'an dernier
19:25et celle que tu mènes actuellement avec le Racing,
19:27c'est quoi les principales différences
19:29que tu peux nous révéler, Patrice ?
19:31Ce n'est pas le même contexte,
19:33ce n'est pas les mêmes joueurs,
19:35ce n'est pas le même profil d'équipe.
19:37Mais c'est plus facile au Racing ou à Montpellier ?
19:39Non, on ne peut jamais dire que c'est facile.
19:41Il faut s'adapter.
19:43Je crois qu'il faut surtout trouver
19:45la manière
19:47dont il faut maladier les joueurs très vite.
19:49Il faut très vite leur donner
19:51et les recentrer sur un projet commun.
19:53Là, en l'occurrence,
19:55il faut sauver le club
19:57et l'institution au Racing.
19:59Je crois qu'il faut que tout le monde se mette au service du club.
20:01Après, on ne peut pas comparer
20:03Brive et différent de Montpellier.
20:05Montpellier est différent du Racing.
20:07Je crois que c'est à l'entraîneur
20:09de s'adapter.
20:11Avec Montpellier, on s'était maintenu
20:13avec nos qualités.
20:15On a dû passer par l'accès.
20:17Au Racing, on se maintiendra
20:19avec les qualités du Racing.
20:21On ne peut pas faire jouer le Racing différemment.
20:23On peut le faire évoluer.
20:25On peut remettre le curseur sur certaines choses.
20:27Mais aujourd'hui, on n'a pas un problème
20:29pour marquer des essais.
20:31On a juste un problème de savoir
20:33quel rugby jouer.
20:35Quand on est sous pression, est-ce que c'est de la surpossession
20:37ou de la dépossession ?
20:39Je ne crois pas à l'excès.
20:41Ça peut être excessif dans beaucoup de sens,
20:43mais pas dans ce contexte-là.
20:49On a beaucoup de cartes en main.
20:51J'ai connu un moment donné à Montpellier
20:53où on n'avait plus les cartes en main, on dépendait des autres.
20:55Tant qu'on a des cartes en main,
20:57il faut qu'on puisse jouer à notre main.
20:59On a réussi à le faire à l'extérieur.
21:01Ce sont des perfs assez abrutis. Maintenant, il faut
21:03qu'on les libère à la maison.
21:05Il y a quand même un peu la même recette.
21:07Tu as lancé des espoirs du racing à La Rochelle.
21:09Je me souviens de la troisième ligne qui avait fait
21:11un gros match, Mayanara, je crois.
21:13Oui.
21:15Tu avais fait ça aussi.
21:17Tu avais remis des...
21:19Ça fait partie des recettes communes.
21:21Tu avais remis des joueurs aussi à...
21:23Il faut recréer une dynamique équipe.
21:25Je crois aussi beaucoup
21:27à la dynamique club. Ce week-end,
21:29on a pris le parti d'aligner aucun jeune,
21:31on les a envoyés jouer en espoir contre Toulouse
21:33parce que le Racing jouait contre Toulouse.
21:35Ils ont gagné.
21:37Il y a la dynamique équipe, mais je crois aussi
21:39à la dynamique club, c'est-à-dire tous les jeunes qui étaient disponibles,
21:41qui étaient avec nous.
21:43Ils sont descendus en cours de stage pour préparer
21:45le match contre le Stade Toulousain et ils ont gagné.
21:47C'est quelque chose qui a fait du bien à tout le monde
21:49à la formation parce que le Racing a besoin
21:51de gagner aujourd'hui, de regagner
21:53en tout cours.
21:55Le club du Racing a besoin de regagner.
21:57Ça a payé ce week-end pour nous.
21:59C'est un week-end pour les espoirs aussi
22:01qui jouent Toulouse qui était quasiment invaincu, je crois.
22:03Ce week-end, on va essayer de trouver
22:05le meilleur compromis.
22:07Toujours pareil, régénérer,
22:09créer cette
22:11émulation à l'intérieur
22:13que tout le monde
22:15a envie de jouer.
22:17Le plus embêtant, c'est quand les joueurs se cachent et n'ont pas envie de jouer.
22:19Aujourd'hui,
22:21on arrive à trouver cette qualité aux entraînements.
22:23Je pense que j'ai toujours eu
22:25depuis que je suis arrivé au Racing.
22:27Mais il fallait trouver
22:29cet équilibre entre les lignes.
22:31C'est des choses qu'on est en train de travailler avec le staff.
22:33Après, il y a la dimension monétaire, si.
22:35Mais il a fallu
22:37recréer, redéfinir
22:39certains leaders, redéfinir un fonctionnement
22:41parce que j'avais fait
22:433-4 matchs avec eux maintenant.
22:45On est parti sur
22:47une mission qui va durer 8 matchs.
22:49Comme je l'aurais dit, il reste 80 jours
22:51pour finir la saison.
22:5380 jours, ramener
22:55un club centenaire, c'est que dalle.
22:57Ramener un intérieur de joueurs, c'est que dalle.
22:59Sur 80 jours, il faut qu'on soit tous focus
23:01et sur la même page.
23:03David, et ensuite une question de Quentin.
23:05David.
23:07Alors Patrice, Bordeaux,
23:09pour les avoir vus contre Toulouse,
23:11c'est dur, bien sûr, je ne vais pas te demander
23:13quelle stratégie tu vas employer.
23:15Mais est-ce que déjà, le match contre Toulouse
23:17t'a inspiré,
23:19tu vas un petit peu t'appuyer dessus et sur ce que t'as vu ?
23:23Oui, parce qu'il
23:25donne beaucoup d'entraînement ce match
23:27de Toulouse quand même.
23:29Du bébé Toulouse.
23:31Il y a le bif flamboyant
23:33et
23:35c'est ultra spectaculaire
23:37qu'il est capable de jouer le bébé.
23:39Mais on peut le regarder
23:41de deux façons. On peut regarder la première mi-temps,
23:43on peut regarder aussi la deuxième.
23:45Donc il y a eu une réaction
23:47toulousaine. Qu'est-ce qu'en est la réaction
23:49toulousaine ? Comment s'est recentré
23:51Toulouse pour avoir cette réaction ?
23:53Comment Toulouse est revenu
23:55en étant presque dans les cordes
23:57pour un bonus défensif,
23:59voire plus parce qu'ils ont quand même eu
24:01trois possessions
24:03dans la score zone. Et si c'est pas
24:05Arthur Rautière qui sort de contest, ça aurait pu être
24:07compliqué. Donc il faut
24:09l'analyser en deux choses.
24:11Il y a la qualité de l'UBB
24:13sur la première mi-temps qui
24:15est conforme à ce qu'on connaît
24:17depuis maintenant plusieurs saisons.
24:19Il y a la réaction de Toulouse.
24:21Donc il y a beaucoup à apprendre
24:23même si Toulouse est venu avec une équipe
24:25qui ne ressemblait plus à...
24:27qui n'était pas une équipe de doublons
24:29mais une équipe de triplons. Je trouvais qu'il y avait
24:31beaucoup de jeunes.
24:33Je trouve qu'il y a eu quelque chose,
24:35il y a des choses à en tirer. Mais
24:37attention, l'UBB c'est aussi
24:39qu'ils ont manqué le coche
24:41contre Toulouse parce que quand même
24:43ils ne gagnent pas avec le bonus. Donc on s'attend
24:45aussi à une réaction. Donc c'est
24:47un match qui va effectivement
24:51sentir un peu la poudre.
24:53Mais il y a beaucoup à apprendre sur ce match.
24:55Je trouve que les demi-temps, il y a des enseignements.
24:57Les demi-temps.
24:59Bon, à suivre
25:01en tout cas Quentin Camanis avec Patrice Collazo.
25:03Bonsoir Patrice. Alors moi c'est pour
25:05continuer justement sur ce match face
25:07à l'UBB. Tu parlais du jeu flamboyant.
25:09Là c'est un match qui va avoir lieu
25:11à l'aréna, qui va pouvoir
25:13pourquoi pas avantager même ce jeu flamboyant.
25:15Quel genre de rencontre tu t'attends pour ce week-end ?
25:17Ben l'idée
25:19c'est qu'ils ne soient pas trop flamboyants.
25:21Parce que sinon
25:23ça risque de faire chier à la sortie.
25:25Donc je crois qu'il faut surtout
25:27comme j'ai dit, il faut surtout
25:29qu'on ait un juste équilibre.
25:31On sait que dans un rugby euphorique
25:33l'UBB est capable
25:35aussi dans un rugby pragmatique
25:37de gagner les matchs, mais dans un rugby euphorique
25:39est capable de les enfiler
25:41un peu comme des perles les essais.
25:43Donc on va
25:45rester mesurés.
25:47On va se préparer.
25:49On les a déjà bien analysés.
25:51C'est sûr que le danger
25:53vient de partout.
25:55Ils jouent un rugby
25:57assez complet. Maintenant
25:59j'ai envie aussi qu'on se focalise sur nous.
26:01Est-ce qu'on est capable
26:03de mettre le curseur là où il faut ?
26:05Je pense que la performance
26:07de l'UBB va surtout dépendre de ce que nous
26:09on va proposer en face.
26:11Il va trouver le combo
26:13de tout ce qu'on a fait de positif
26:15entre Clermont, Larochelle
26:17et peut-être les 50 premières
26:19minutes qu'on a fait contre Pau
26:21là où on est devant au score
26:23et où on perd le fil à la 70ème minute.
26:25Voilà, si on arrive à faire
26:27le nevis de tout ça.
26:29Mais il faudra faire plus parce que
26:31c'est l'UBB et parce que l'UBB va venir avec
26:33des intentions comme toutes les équipes
26:35qui viennent au Racing.
26:37Donc il faut qu'on arrive
26:39à monter le curseur
26:41dans les choses qui nous semblent essentielles
26:43pour pouvoir contrer cette équipe de l'UBB.
26:45Dernière petite question.
26:47Quand on lit les infos qui concernent
26:49l'avenir du Racing,
26:51le nom de Patrice Colasso n'est pas trop évoqué
26:53pour la saison prochaine.
26:55Est-ce que c'est d'abord un vrai ?
26:57Est-ce que c'est ton choix ?
26:59Ou est-ce que c'est que des
27:01rumeurs ou en tout cas
27:03des infos qui circulent comme ça, sans fondement ?
27:05Non, après, comme vous l'ont dit,
27:07il y a beaucoup de rumeurs qui circulent.
27:09C'est un club qui fait parler,
27:11c'est un club qui donne envie. Après, la mission
27:13que m'a confiée le Président Morangeti
27:15a été sur sa mort.
27:17Après, moi je peux me focaliser
27:19sur ce que je maîtrise.
27:21Mais toi t'as envie éventuellement
27:23de continuer au regard
27:25de ce que tu vois là ?
27:27Tu dois t'aller au 55
27:29puis me poser la question.
27:31Moi je suis très banal.
27:33Non mais en fait,
27:35si tu veux, quand on est dans une mission
27:37comme ça, où il y a
27:39énormément d'enjeux, il y a une institution
27:41qui est en jeu, comme à Montpellier.
27:43Ici là,
27:45j'étais dans le même cadre.
27:47Montpellier c'est différent puisque
27:49j'avais un contrat plus long.
27:51Mais là, je suis venu pour 5 mois.
27:53La mission est celle-ci.
27:55Après, le Président
27:57prendra la décision qu'il a envie
27:59de prendre, prendra l'orientation qu'il veut
28:01pour le club. Mais si tu veux,
28:03dans la situation où je suis, je ne peux pas me permettre
28:05de penser à autre chose
28:07que le court et le moyen terme.
28:09Parce que c'est l'avenir du club.
28:11Moi je pense
28:13à des intérêts personnels.
28:15Parce que sinon, je ne vais pas
28:17donner assez d'énergie à l'équipe
28:19et on va se tromper quelque part.
28:21C'est un truc qui va nous manquer. Donc aujourd'hui,
28:23je me concentre sur ce que je maîtrise.
28:25Et puis le Président
28:27prendra la décision qui est la meilleure pour le club.
28:29Voilà.
28:31Il n'y a pas de débat. De mon côté,
28:33il n'y a pas de débat.
28:35Bon, on a compris
28:37entre les lignes.
28:39On lit ce qu'on veut entre les lignes.
28:41Merci Patrice pour
28:43ce moment que tu as passé
28:45avec nous. En tout cas, bon match
28:47face à l'UBB, face aux hommes
28:49de Yannick Brugge que tu connais bien aussi.
28:51Ça fera également un beau duel.
28:53Allez, à bientôt
28:55sur l'antenne de Sud Radio.
28:57Et bon week-end. Merci Patrice.
28:59On va se retrouver dans un instant pour parler
29:01rugby féminin. Le tournoi
29:03a débuté, bien sûr.
29:05On va en parler avec Safi Ndiaye
29:07dans un instant. N'hésitez pas à nous appeler
29:09également au 0826-300-300.
29:1120h34 sur l'antenne de Sud Radio.
29:13On a parlé de top 14.
29:15On est toujours avec David Gérard. On est toujours aussi
29:17avec vous, les auditeurs de Sud Radio
29:19qui sont intéressés
29:21par ce match Toulouse-Pau.
29:23On rappelle quand même, Quentin, 0826-300-300
29:25pour trois fois de place.
29:27Exactement, pour remporter des places pour la rencontre
29:29ce samedi. Ce sera à 14h30.
29:31Et donc, pour jouer, pour essayer de remporter
29:33ses places pour cette rencontre entre le stade
29:35Toulousain et la section Paloise, un seul numéro.
29:37Le 0826-300-300.
29:390826-300-300.
29:41David Gérard est à nos côtés, bien sûr.
29:43Notre consultant Sud Radio pour accueillir
29:45Safi Ndiaye, légende
29:47du rugby féminin du
29:49Casse-de-France. Bonsoir Safi.
29:53Safi qui est avec nous. Bonsoir Safi.
29:55Bonsoir.
29:57Oui, on t'entend bien sûr.
29:59Merci d'être avec nous
30:01en direct. Ancienne joueuse du Casse-de-France,
30:03je le disais, 91 sélections.
30:05Et ancienne joueuse de
30:07Montpellier, notamment.
30:09Voilà, le tournoi a débuté
30:11ce week-end. Le tournoi a débuté
30:13pour les Françaises par une victoire
30:15en Irlande, 27 à 15.
30:17Alors ce n'est pas, on va dire,
30:19le cavalier seul habituel des Françaises
30:21on va dire jusque-là
30:23contre les Irlandais.
30:25Ça a été peut-être un petit peu plus difficile
30:27Safi, mais l'Irlande a un petit peu évolué
30:29donc c'est une belle victoire
30:31pour débuter ce tournoi.
30:33Oui, tout à fait. L'Irlande a évolué.
30:35Elle avait fait une superbe compétition
30:37dans le W15 dernièrement.
30:39Les Français s'attendaient vraiment à un match
30:41difficile donc c'est vraiment une belle performance
30:43pour elle. Surtout que c'est le premier match du 6 Nations
30:45c'est toujours compliqué. Là c'était à l'extérieur
30:47à Belfast. Et voilà,
30:49les Irlandaises avaient annoncé
30:51qu'elles tenaient à ce match
30:53et c'est vrai que ce premier match
30:55même s'il a été dur et compliqué
30:57pendant un quart d'heure
30:5920 minutes, les filles n'étaient qu'à 7 points
31:01des Irlandaises
31:03elles ont quand même réussi à faire le dos rond
31:05et à gagner ce premier match donc je pense
31:07qu'elles sont vraiment satisfaites.
31:09David Gérard, je le disais, tu as entraîné
31:11aussi l'équipe féminine du Stade Toulousain
31:13notamment, David.
31:15Oui, j'ai créé l'équipe féminine au Stade.
31:17Donc tu suis toujours
31:19même si tu es sélectionnant de la Roumanie
31:21chez les garçons, tu suis toujours
31:23le rugby féminin.
31:25Quel est ton regard sur cette équipe de France ?
31:27On va dire qu'il y a
31:29un renouvellement ou pas de génération ?
31:31Parce qu'il y a toujours quand même un noyau dur
31:33de cette équipe
31:35qui est toujours là.
31:37Il y a quand même un changement générationnel
31:39qui a été amorcé.
31:41J'ai regardé le match contre l'Irlande
31:43c'est vrai que j'ai été assez surpris
31:45de l'écart. Pourquoi ?
31:47Parce que j'ai été souvent habitué
31:49à voir la France
31:51dominer grandement les Irlandaises.
31:53Par contre, il y a une peur
31:55assez récurrente que j'ai
31:57quand je vois les matchs d'équipe de France féminine.
31:59C'est la défense sur ballon porté
32:01qui reste quand même assez problématique.
32:03Parce que les Françaises
32:05je pense qu'elles encaissent beaucoup plus d'essais
32:07sur ballon porté que dans le jeu courant.
32:09Dans le jeu courant, je trouve la défense
32:11française très bien en place,
32:13très solide, très costaud.
32:15Mais c'est vrai que sur ballon porté,
32:17c'est un des points forts de l'équipe des Roses anglaises.
32:19On a vraiment du mal.
32:21On a encore encaissé deux essais sur ce secteur-là.
32:23Parce qu'aux Irlandaises,
32:25il va falloir vraiment qu'on resserre les rangs
32:27et qu'on arrive à trouver des solutions face à ces essais à zéro passe.
32:29Safi, tu partages
32:31l'analyse de David ?
32:33Oui, tout à fait. On l'a vu encore
32:35ce week-end. Les Anglaises ont marqué
32:37sur ballon porté. C'est une de leurs
32:39forces. On s'était
32:41un petit peu amélioré sur ce secteur-là.
32:43On avait eu l'aide notamment
32:45de Karine Guézal qui était venue
32:47nous faire un point sur ce
32:49domaine-là. C'est sûr
32:51que c'est quelque chose qui doit se travailler, la défense
32:53de ballon porté.
32:55Quand tu es dans une sélection, c'est vrai que tu as peu de temps
32:57pour travailler ce type de choses, mais
32:59je pense que d'ici le match contre
33:01l'Angleterre fin avril, elles auront
33:03le temps de se remobiliser là-dessus et elles feront
33:05un focus dessus pour
33:07contrer ces Anglaises. Après, maintenant, les Anglaises
33:09ont leurs jeux qui ont évolué aussi et maintenant
33:11elles marquent différemment.
33:13Elles jouent beaucoup plus debout, sur des offloads.
33:15Elles sont dangereuses
33:17même ailleurs maintenant. Elles ont un trio
33:19arrière avec énormément de qualités
33:21physiques et techniques aussi.
33:23J'ai trouvé que la défense de l'équipe
33:25de France, c'est vrai que dans la ligne, est bonne.
33:27On est connectés, on ne s'est pas fait transverser
33:29dans tous les sens, mais c'est vrai qu'il y a des détails
33:31sur cette
33:33défense en conquête à revoir.
33:35Bon, détail à revoir.
33:37Est-ce que c'est une année de Coupe du Monde, quand même,
33:39aussi, Safi ? C'est pas rien ?
33:41On va dire que c'est sur la
33:43globalité qu'il faut voir
33:45cette performance. Donc ce tournoi, il est
33:47très important. Oui, il est très
33:49important. C'est une année Coupe du Monde.
33:51C'est pour ça aussi que toutes les nations, on leur
33:53s'élève, on leur a un niveau qui s'élève.
33:55Et pour le rugby féminin, c'est
33:57important. On voit que les Anglaises
33:59attendent leur Coupe du Monde chez elles avec
34:01impatience, que tout a été mis en place
34:03que ce soit à la fédération ou même
34:05au niveau de leur championnat pour
34:07faire une très belle fête du rugby féminin.
34:09Mais voilà, ça va être un tournoi
34:11destination important pour les filles aussi parce qu'on sait qu'il y a
34:13de la concurrence à certains postes et les filles ont
34:15peut-être aussi une certaine pression
34:17à être sur la
34:19feuille de match et à pouvoir être qualifiées après
34:21pour être dans le groupe
34:23de la Coupe du Monde. Mais
34:25ce tournoi est très important. Il faut
34:27que les filles puissent se lâcher, là maintenant, sur ce
34:29deuxième match. Le deuxième match est en France
34:31à la Rochelle, en plus,
34:33dans une ville très
34:35rugby. Je sais que le public va les
34:37encourager. L'Ecosse est une belle équipe aussi
34:39qui a gagné
34:41ce week-end contre le Pays de Galles.
34:43C'est une année très
34:45importante pour les joueuses.
34:47C'est à 14h, samedi, France-Ecosse
34:49à la Rochelle.
34:51Ensuite, il y aura une autre
34:53réception, ça sera le 12 avril, le
34:55Pays de Galles et puis le dernier match,
34:57il y aura eu le déplacement en Italie
34:59le 19 avril et ensuite le 26 avril
35:01ce sera à Twickenham
35:03pour terminer ce tournoi. David,
35:05pour conclure,
35:07est-ce qu'elles ont une chance ou pas, selon toi ?
35:09Parce que c'est vrai que les Anglaises,
35:11c'est un rouleau compresseur.
35:13Je crois que c'est un enchaînement de victoires assez impressionnante.
35:15Après, ça reste du rugby
35:17et sur les matchs face à l'Angleterre,
35:19il y a toujours eu des
35:21moments où on s'est mis à espérer.
35:23Il faut juste
35:25coller très fort.
35:27On sait que c'est une équipe, c'est des pros.
35:29Elles sont ensemble maintenant
35:31depuis un moment. Leur championnat est professionnel.
35:33Et quand je dis professionnel,
35:35c'est très professionnel.
35:37Ils ont un coup d'avance sur nous,
35:39le championnat français.
35:41Mais oui,
35:43parce qu'on a des qualités.
35:45Si on règle cet aspect conquête
35:47qui va être super important et surtout
35:49se lâcher. De toute façon, il y aura quoi perdre
35:51à jouer les Anglaises chez elles ? Pas grand-chose.
35:53On a du mal à y jouer
35:55depuis un petit moment.
35:57Bien sûr qu'il y aura tout à tenter et tout à faire
35:59mais les Françaises ont vraiment des qualités
36:01et des bêtes qualités.
36:03Donc oui, j'y crois.
36:05Saphie, toi aussi ?
36:07Bien sûr, moi j'y crois. Je suis le premier
36:09supportrice des Bleus. A chaque fois,
36:11on échoue de peu de points
36:13mais des fois, on ne marque pas
36:15sur des temps forts.
36:17On prend des essais pour des fautes bêtes
36:19et contre les Anglaises, c'est
36:21imparable. Donc c'est vrai qu'encore
36:23l'année dernière, ça s'est joué à peu. L'année d'avant,
36:25pareil, à Twickenham, ça s'est joué à peu.
36:27Mais on ne peut pas ne jouer qu'une nuit en contre les Anglaises.
36:29Et souvent, c'est ce qui se passe, c'est qu'on a
36:31un moment, un trou
36:33et pendant 20 minutes, on prend
36:35des points facilement.
36:37Et contre l'Angleterre, ça c'est quelque chose
36:39qui est non négociable.
36:41Donc
36:43j'ai espoir. Moi, je serai à Twickenham
36:45pour les encourager en tout cas.
36:47Et on ne sait pas.
36:49Le rugby, c'est qu'un jeu.
36:51Sur un terrain,
36:53quand le coup de sifflet commence,
36:55tout le monde est à égalité au début.
36:57Donc je les encourage.
36:59Il ne faut pas se dire que c'est impossible.
37:01Ce n'est pas impossible. Quentin ?
37:03Dernière question. Elle reste sur 30 victoires
37:05consécutives, les Anglaises.
37:07Si jamais la France venait à s'imposer,
37:09à quel point ce serait un exploit, Safi ?
37:11Ah oui, effectivement.
37:13Surtout à Twickenham. On sait qu'il y a
37:15deux ans, il y avait 60 000 personnes dans le stade.
37:17Donc je pense qu'elles l'auront très amer.
37:19Surtout une année Coupe du Monde, ça sera encore plus un exploit.
37:21Une année Coupe du Monde en Angleterre.
37:23Là, ça serait
37:25la victoire des Bleus à Twickenham.
37:27Il n'y a pas très longtemps. Je pense qu'elles s'en souviendront.
37:29On le souhaite en tout cas.
37:31Mais ça passe quand même d'abord
37:33par cette réception
37:35de l'Ecosse ce week-end.
37:37Merci Safi Ndiaye d'avoir été avec nous
37:39en direct sur Sud Radio. Toujours un plaisir
37:41de t'avoir avec nous. 91 élections
37:43avec le 15 de France.
37:45Féminins ont joué,
37:47Quentin, ont joué.
37:49Et déjà des gagnants.
37:51Et déjà une gagnante.
37:53C'est un hasard.
37:55François dans le Gers. On va retrouver
37:57Christine de Marcellin. Bonsoir Christine.
37:59Bonsoir.
38:01Bonsoir Christine. Vous êtes du Gers.
38:03Vous avez déjà plein de qualités.
38:05Oui. Je sais pas.
38:07Je pense pas quand même.
38:11C'est important.
38:13Donc, Quentin, deux places pour
38:15Toulouse-Pau. C'est ça ?
38:17Exactement. Des Gers. Il y en aura sur la pelouse.
38:19Et il y aura en tribune également avec vous Christine
38:21deux places pour assister à cette rencontre entre
38:23le stade Toulousain et la section Paloise.
38:25Ce sera samedi à 14h30 Christine.
38:27Ok. Merci
38:29beaucoup. Vraiment merci.
38:31Fan du stade Toulousain, bien sûr ?
38:33Oui.
38:35Supportrice, donc vous irez au stade
38:37pour la réception de Pau.
38:39Pau qui brigue quand même une place dans le top 6.
38:41Donc ça sera un match intéressant avec
38:43sans doute la rentrée des internationaux côté Toulousain.
38:45Merci Christine d'avoir été avec nous.
38:47Vous êtes où dans le Gers exactement ?
38:49À Marcellin, à côté de
38:51Lectour. Très bien.
38:53Il y a les melons à Lectour. C'est magnifique.
38:55C'est super.
38:57Très bien.
38:59Il fait beau dans le Gers en ce moment ?
39:01Oui, il fait beau.
39:03Pour le moment, il fait beau.
39:05Il fait toujours beau.
39:07Magnifique.
39:09Merci en tout cas Christine
39:11d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
39:13Christine, si jamais dans le stade vous voyez un grand gaillard
39:15beau gosse en tribune de presse, ce sera
39:17David Veyra.
39:19Oui, je commente le match
39:21seul.
39:23Il sera là avec nous. Merci Christine
39:25d'avoir été avec nous. Dans un instant,
39:27on va parler d'une actualité
39:29beaucoup plus sombre pour le rugby.
39:31La perte d'un jeune joueur
39:33toulonnais de 15 ans qui est mort
39:35accidentellement sur un terrain
39:37en Corse il y a une dizaine de jours.
39:39On va en parler avec notre invité Jean-Christophe Berlin.
39:41Restez avec nous.
39:43On revient dans un instant.
39:45C'est l'heure 45, l'actualité rugby.
39:47On a passé en vue l'aspect
39:49sportif et puis il y a aussi
39:51les drames liés
39:53à la pratique de ce jeu
39:55qu'on sait dangereux.
39:57Il y a eu la mort il y a
39:59une dizaine de jours d'un jeune homme
40:01de Toulon, 15 ans,
40:03Nicolas Haddad, qui jouait avec
40:05le rassemblement
40:07de Saint-Maximin
40:09sur un terrain à Bastia. Je ne sais pas si David
40:11tu as entendu forcément parler
40:13d'un accident
40:15de jeu, disent ses proches.
40:17Un arrêt cardiaque suite à une
40:19collision.
40:21C'est toujours
40:23assez dramatique
40:25de voir ce genre d'épisode.
40:27Malheureusement,
40:29ça arrive
40:31trop
40:33souvent, on peut dire, David.
40:35Oui, il y a eu
40:37malheureusement plusieurs accidents
40:39à déplorer sur ces dernières années.
40:41Il y a eu le jeune
40:43qui, sur un plaquage cathédral,
40:45s'était brisé la colonne
40:47vertébrale. On a ce
40:49jeune aussi, 3e mine du stade français
40:51Nicolas Chauvin,
40:53qui était aussi
40:55décédé.
40:57C'est vrai que ça commence à faire beaucoup.
40:59On est un sport de combat.
41:01On est un sport,
41:03on ne peut pas dire dangereux, c'est un sport de contact
41:05tout simplement. Et malheureusement,
41:07des accidents comme ça arrivent,
41:09je n'imagine même pas la peine de la famille.
41:11Je suis ma petite fille qui a 11 ans et qui fait du rugby.
41:13C'est la première chose que j'ai pensée
41:15quand j'ai appris la nouvelle pour le jeune
41:17à date. Ce n'est pas forcément évident
41:19quand on aime le rugby.
41:21Pour en parler, Jean-Christophe Berlin, je suis très heureux de vous
41:23accueillir ce soir dans
41:25Les vraies voix du rugby. Pas facile de parler
41:27de ce sujet. Vous êtes
41:29l'auteur, avec Philippe Chauvin,
41:31le papa de Nicolas, d'un livre
41:33sur justement
41:35ce cas
41:37qui s'appelle
41:39« Mourir fait partie du jeu ».
41:41Je vous remercie de me donner la parole.
41:43Je reviens sur ce que j'ai entendu là. Il ne faut pas dire
41:45que le rugby n'est pas dangereux. C'est forcément dangereux.
41:47Il suffit de regarder un match, n'importe lequel,
41:49vous verrez qu'il y a des collisions multiples.
41:51Plus de 100 collisions par match. C'est forcément
41:53un peu dangereux. Du pont,
41:55on a subi des conséquences. Mais il y a des conséquences
41:57plus graves puisque là, on a un jeune
41:59qui est mort sur un terrain et Nicolas Chauvin
42:01qui est mort en 2018,
42:03c'était à la suite d'une agression totale
42:05au niveau de la tête. Donc on sait très bien
42:07que les collisions, en particulier au niveau de la tête,
42:09peuvent provoquer la mort. Ce qui est le cas
42:11de Nicolas Haddad aussi, je crois. Je ne connais pas bien
42:13le dossier, mais il me semble que c'est suite à un choc.
42:15On ne peut pas dire qu'il est mort d'un arrêt cardiaque. Il est mort suite à un choc,
42:17à une collision. Il y a beaucoup de collisions au rugby.
42:19Il y a trop de collisions au rugby. Et en fait,
42:21les collisions du jeu professionnel, c'est une chose.
42:23Mais il faut qu'on soit beaucoup plus
42:25raisonnable au niveau amateur et au niveau jeune
42:27pour essayer de changer les règles.
42:29Et c'est possible, bien entendu, pour qu'il y ait
42:31moins de collisions au rugby. Parce que sinon,
42:33on aura d'autres accidents. Et moi, je n'ai pas envie de revenir,
42:35et merci de m'inviter, mais je n'ai pas envie de revenir tous les 15 jours pour dire
42:37voilà, il y a eu encore un accident. Parce qu'on n'a pas
42:39respecté les règles. Et parce que les règles ne sont pas adaptées.
42:41Si vous permettez, je vais vous donner un exemple.
42:43Si vous jouez en jeune, et que vous jouez à 10
42:45au lieu de jouer à 15, il y a plus d'espace.
42:47C'est simple. C'est une règle très simple à mettre en place.
42:49On l'a déjà mise. On l'a retirée.
42:51Et pourtant, quand il y a plus d'espace, nécessairement,
42:53les joueurs vont aller jouer dans les espaces,
42:55où il y a moins de collisions, et les plaqueurs se feront plutôt sur le côté,
42:57ce qui est moins dangereux. Ce qui est dangereux,
42:59ce sont les collisions face à face.
43:01Ce sont les collisions dans les rucks,
43:03la zone plaqueur-plaqué, on le sait aujourd'hui,
43:05c'est deux tiers la zone plaqueur-plaqué, et puis aussi les rucks.
43:07Il faut changer les règles, impérativement,
43:09en particulier chez les jeunes, et il ne faut pas que les jeunes jouent
43:11au même rugby que les grands.
43:13On est complètement d'accord. David, réaction
43:15sur les propos de Jean-Christophe Bertin,
43:17qui est kiné,
43:19dans le civil.
43:21Oui, alors,
43:23je vais reprendre les propos.
43:25C'est vrai que le rugby, oui,
43:27sport dangereux, mais sport de contact,
43:29donc tout sport de contact amène danger.
43:31Je sais qu'il y a une régulation
43:33qui a été faite chez les jeunes,
43:35c'est le passage en force.
43:37Je sais qu'aujourd'hui, les jeunes qui ont un jeu
43:39très direct sont de suite sanctionnés
43:41par la règle, mais
43:43aujourd'hui,
43:45si jamais on change
43:47la réglementation et qu'on repasse,
43:49par exemple, tous nos jeunes à 10,
43:51on sait très bien la complexité pour leur
43:53futur de jouer à 15,
43:55puisque 15 reste
43:57le sport roi. Alors peut-être
43:59avoir un sas un peu plus
44:01large de
44:03rugby 7 et de rugby à 10
44:05qui permettrait, oui, le développement du joueur
44:07et du duel, plus de duel
44:09que de contact.
44:11Après, je sais qu'il y a des règles qui ont été
44:13mises en place, donc le passage en force,
44:15les plaquages à deux sont interdits au niveau
44:17amateur,
44:19les plaquages au haut sont interdits,
44:21mais je vais dire
44:23un mot, c'est malheureusement, aujourd'hui,
44:25on n'est pas à l'abri
44:27d'un moment
44:29donné,
44:31on ne peut pas dire une erreur, parce que ce n'est pas une erreur,
44:33mais de ce genre
44:35d'accident.
44:37Oui, tout à fait.
44:39Avec quand même une évolution
44:41de mémoire,
44:43il me semble quand même que l'accident
44:45de Nicolas Chauvin a mené quand même une réflexion
44:47assez élevée
44:49sur, notamment,
44:51la zone de plaquage,
44:53ce que disait
44:55David sur l'interdiction du
44:57plaquage à deux au niveau amateur,
44:59il y a eu des choses qui n'ont évolué pas assez, selon vous,
45:01j'imagine. Oui, c'est-à-dire qu'en fait, bien sûr,
45:03il y a eu des évolutions, bien sûr, il y a eu une prise de conscience assez
45:05importante, surtout au moment de l'accident de Nicolas Chauvin,
45:07parce que le père, Philippe Chauvin,
45:09s'est beaucoup engagé pour essayer de faire changer
45:11les choses, ceci étant, aujourd'hui,
45:13on se rend compte qu'il y a un nouvel accident, il y en a régulièrement,
45:15en 2018, il y a eu six morts, quand même,
45:17il ne faut pas l'oublier, c'est nombreux,
45:19c'est beaucoup, dire que ce n'est pas dangereux,
45:21ce n'est pas vrai, on est en train actuellement,
45:23on veut un petit peu mettre le couvercle sur la marmite,
45:25on est en train de leurrer un petit peu les gens, on est en train de leur dire
45:27le rugby, ce n'est pas dangereux, le médecin
45:29du Var a dit le lendemain de l'accident
45:31mortel du gamin que le rugby
45:33ce n'était pas dangereux, on ne peut pas dire ça, le rugby, ça reste
45:35dangereux, surtout dans l'application
45:37qu'il a aujourd'hui, donc on peut,
45:39j'ai donné un exemple, c'est simple,
45:41il y a d'autres exemples, ce n'est pas à moi de le faire,
45:43je suis juste un lanceur d'alerte, j'ai juste
45:45constaté au stade français qu'on avait 3%
45:47de commotions cérébrales en 2018,
45:49aujourd'hui on a toujours 3% de commotions cérébrales,
45:51ça correspond à 5000 commotions
45:53cérébrales chaque week-end sur les terrains en France,
45:55c'est considérable, on est allé voir le ministère
45:57des Sports, on est allé voir le ministère de la Santé,
45:59ils nous ont tous renvoyés vers la fédération de rugby
46:01qui malheureusement, à mon avis, n'est pas assez
46:03courageuse par rapport à ça, et ne prend pas
46:05les chevaux dans la main, Florian Grille, que je connais bien,
46:07n'a pas de courage par rapport à ça,
46:09il faut se rendre compte qu'actuellement,
46:11les enfants, et demain, un enfant peut encore mourir,
46:13et ce n'est pas admissible,
46:15qui peut admettre ça ? Ce n'est pas possible.
46:17Ce n'est pas possible, est-ce que le risque zéro,
46:19entre guillemets, on ne fait pas de la statistique,
46:21mais c'est vrai, est-ce que le risque zéro
46:23existe ? On sait que
46:25tous les sports ont aussi
46:27une part de risque, je dis ça, j'ai des enfants
46:29qui pratiquent, ou en tout cas des très proches,
46:31et donc
46:33je suis fortement sensibilisé, comme le disait
46:35David, mais c'est vrai que l'équitation
46:37est aussi un danger,
46:39le ski est aussi un danger, je veux dire, la pratique
46:41sportive, elle génère forcément
46:43un danger, après, ce que je trouve
46:45intéressant dans le point que vous soulevez,
46:47c'est effectivement le fait d'adapter
46:49la règle, et peut-être les conditions de jeu,
46:51pour favoriser d'autres
46:53automatismes.
46:55Alors, sur la dangerosité du sport, il faut comparer
46:57des choses comparables, en sport collectif,
46:59on est le seul sport dangereux,
47:01d'ordre dangereux, mortel, vous comparez l'équitation,
47:03mais ce n'est pas comparable, quand on met à quelqu'un un cheval,
47:05on sait qu'il peut tomber et mourir, à un vélo aussi,
47:07à la boxe aussi, mais est-ce que les parents qui mettent
47:09actuellement leurs enfants au rugby, savent que l'enfant
47:11peut mourir ? C'est bien la question qu'on a posée dans notre livre,
47:13est-ce que vous savez que mourir fait partie du jeu ?
47:15Je ne suis pas sûr, et si
47:17aujourd'hui vous avez 9 millions de spectateurs pour regarder
47:19le rugby, et qu'en même temps vous avez de moins en moins
47:21de jeunes qui s'inscrivent, c'est qu'on a un problème dans le rugby,
47:23et il faut le dire, moi je le dis, il y a un problème
47:25dans le rugby, il y a de moins en moins de jeunes qui s'inscrivent,
47:27parce qu'ils ne sont pas idiots, on les prend un peu pour les idiots,
47:29mais ils ne sont pas idiots, et il voit bien que le rugby, c'est dangereux,
47:31c'est véritablement dangereux, mais je vais arrêter là-dessus,
47:33je pense que là-dessus, tout le monde
47:35peut avoir son avis, par contre, au niveau de
47:37l'application des règles et des sanctions,
47:39autrefois, je vous en souvenais, il y avait un joueur du stade français
47:41et de l'équipe de France qui avait fait une fourchette,
47:43il avait pris un an de suspension,
47:45la fourchette, je vous rappelle, c'est les doigts dans les yeux,
47:47David Atoub, en effet,
47:49vous le connaissez, moi aussi, et donc il a été
47:51suspendu un an, pour un
47:53geste qui est répréhensible, mais qui n'est pas mortel.
47:55Aujourd'hui, un joueur
47:57qui tue un autre joueur,
47:59qu'est-ce qu'il va prendre ? Il va prendre trois semaines ?
48:01Est-ce que c'est admissible ? Est-ce que
48:03si on mettait un an de suspension sur
48:05un contact à la tête volontaire, est-ce qu'on
48:07n'aurait pas un début de solution ?
48:09Je ne suis pas là pour donner
48:11des solutions, je dis juste qu'il y a des pistes,
48:13et qu'il faut surtout, en fait, faire une étude
48:15épidémiologique sérieuse sur les accidents
48:17et les collisions, parce que tout vient des collisions
48:19et des commotions cérébrales, et on doit au Docteur Sherman,
48:21le Docteur Savigny, les médecins du stade français,
48:23d'avoir fait le protocole commotions,
48:25pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup de commotions,
48:27et chez les jeunes, on ne les voit pas tous, parce qu'évidemment,
48:29il n'y a pas de médecins sur le bord du terrain, il y a juste des kinés
48:31de temps en temps, et pas toujours. Donc, il y a beaucoup,
48:33j'ai entendu aujourd'hui Moscato qui dit qu'il n'y a pas de commotions
48:35cérébrales en minimes. C'est totalement faux !
48:37Il y a énormément, je me suis occupé
48:39des minimes du stade français pendant dix ans, il y a
48:41énormément de commotions cérébrales, et des jeunes qu'on arrête
48:43à 13 ans du rugby, parce qu'ils ont fait plusieurs
48:45commotions cérébrales. Or, une commotion cérébrale sur un jeune
48:47qui a un cerveau en développement
48:49de 13-14 ans, on ne sait pas
48:51ce que ça donne plus tard. Aujourd'hui, en Angleterre,
48:53vous avez une centaine de joueurs qui se sont ligués
48:55pour dire qu'on a été floués dans le rugby
48:57parce qu'en fait, aujourd'hui, on a des
48:59dépressions, on a des problèmes
49:01nerveux au niveau du cerveau.
49:03Est-ce que vous pensez que ça ne va pas arriver en France ?
49:05Ça va évidemment arriver en France. Moi, je suis juste là pour lancer
49:07une alerte. Moi, ce qui m'intéresse, c'est les jeunes,
49:09que les pros finissent mal,
49:11c'est peut-être, malheureusement, leur dû,
49:13mais par contre, au niveau des jeunes, je trouve ça
49:15totalement inadmissible.
49:17David, sur ce point-là,
49:19en tout cas, quel est ton
49:21point de vue ou ta réaction
49:23au propos de Jean-Christophe
49:25Berlin ?
49:27Moi, je suis d'accord, c'est que la
49:29commotion cérébrale, elle est partout, à tout âge.
49:31Aujourd'hui, ce n'est pas qu'en seigneur. En seigneur,
49:33c'est beaucoup plus violent. C'est des garçons
49:35beaucoup plus grands, lourds,
49:37athlétiques,
49:39donc les chaos
49:41sont plus violents.
49:43J'ai déjà vu des jeunes avoir
49:45déjà des mini chaos,
49:47des mini commotions.
49:49Moi, je suis
49:51complètement d'accord, c'est sur le fait
49:53de dire, notre sport
49:55est un sport
49:57qui est un sport de combat,
49:59qui peut s'avérer dangereux
50:01sur certains cas de figure.
50:03Bien sûr que tout est fait pour l'éviter,
50:05mais le risque zéro, il n'existe pas.
50:07Il n'existera jamais, en tout cas.
50:09A moins qu'un jour, on arrête le rugby à 15
50:11et qu'on ne fasse plus de mêlée,
50:13qu'on ne fasse plus de ruck, qu'on ne fasse plus de
50:15plaquage et qu'on ne fasse que du rugby à toucher
50:17ou même pas du seven,
50:19parce que même le seven peut être dangereux.
50:21Voilà, c'est ça qui est malheureux.
50:23C'est qu'on a un sport qui est fabuleux
50:25et malheureusement, ce genre
50:27d'accident arrive et ça noircit un peu
50:29le tableau.
50:31Moi, je suis,
50:33même si je suis un ancien pro,
50:35je suis complètement
50:37OK de voir des gens
50:39comme des kinés se soulever et dire
50:41attention, notre sport
50:43est dangereux parce qu'il se passe ce genre de choses.
50:45Je pense qu'il faut éveiller tout le monde sur ça
50:47et les parents en premier lieu.
50:49Et après, des enfants qui sont passionnés,
50:51ils joueront au rugby parce qu'ils aiment ça.
50:53Oui.
50:55La technique du plaquage,
50:57je sais que World Rugby
50:59dit notamment que
51:01les commotions,
51:03il y a beaucoup de commotions qui sont
51:05liées à des plaquages
51:07qui sont faits en bas
51:09parce qu'il y avait la question
51:11d'abaisser la ligne de plaquage.
51:13Est-ce que ça s'est avéré et est-ce que vous partagez ?
51:15Là, c'est quand même
51:17affaire de technicien.
51:19Effectivement,
51:21il y a un tiers pour les plaqueurs, un tiers pour plaquer
51:23et le reste pour les rucks.
51:25Et là, en l'occurrence, pour le cas
51:27de Nicolas Haddad, je crois qu'il était plaqueur
51:29et qu'il a pris un coup dans la tête.
51:31Et après, un genou.
51:33Si vous voulez, effectivement, le plaqueur est aussi
51:35en danger.
51:37Je n'ai pas la solution. Je dis simplement qu'il faut
51:39trouver des solutions.
51:41Je ne suis pas suffisamment technicien. Je dis simplement
51:43que les dirigeants du rugby français et de World Rugby
51:45n'ont pas pris
51:47les choses en main. C'est-à-dire qu'ils ont
51:49plutôt envie de taire les choses
51:51et de faire taire les choses.
51:53C'est le couvercle que vous voulez soulever.
51:55Moi, c'est le couvercle qui me gêne
51:57et qui gêne tout le monde parce qu'en fait,
51:59on prend les gens pour des idiots.
52:01Il y a une commission de sécurité des joueurs
52:03et en particulier des jeunes joueurs.
52:05Je pense que les joueurs professionnels sont plus protégés
52:07par la Ligue et par leur syndicat, etc.
52:09Mais les jeunes joueurs, ils ne sont pas du tout protégés.
52:11Il n'y a jamais, par exemple, une ambulance
52:13au bord d'un terrain chez les jeunes.
52:15Je ne connais pas l'histoire de Nicolas Haddad.
52:17Mais je connais très bien l'histoire...
52:19Visiblement, il y a eu une défaillance.
52:21Mais je connais très bien, surtout celle de Nicolas Chemin.
52:23On la raconte dans le livre. Il y a eu 40 minutes
52:25avant que les secours arrivent,
52:27dans un match d'espoir. On n'est pas avec des minimes.
52:29Toutes ces choses-là
52:31pourraient être changées et nous, on a demandé
52:33à beaucoup de gens. Actuellement,
52:35l'Assemblée nationale est allée au Sénat.
52:37On essaie de remuer un peu les choses parce que
52:39les dirigeants actuels n'ont pas envie d'en parler.
52:41Surtout, ils veulent ne pas en parler
52:43et dire tout va bien parce qu'effectivement,
52:45ils perdent des licenciés tout le temps. Et ça, c'est gênant.
52:47Moi, j'aime le rugby. Vous savez, mes enfants ont joué au rugby.
52:49J'ai joué au rugby. Mes enfants ont joué au rugby. Et j'aimerais bien que mes petits-enfants jouent au rugby.
52:51Or, actuellement, je ne les mettrai pas.
52:53D'accord. Parce que, justement,
52:55tout n'est pas mis en oeuvre
52:59et ce n'est pas pratique. Pardonnez-moi, mais il n'y a pas cette volonté réelle
53:01de changer les choses.
53:03Voilà. C'est dit, en tout cas.
53:05On était heureux de vous avoir avec nous,
53:07Jean-Christophe Berlin, pour ce sujet
53:09qui est un sujet grave et que l'on réabordera,
53:11bien sûr, dans la vraie voie du rugby.
53:13David Gérard. Merci, Jean-Christophe.
53:15Merci à vous. David Gérard, merci
53:17d'avoir été avec nous depuis... T'es où ?
53:19A Bucarest, là, ou à Toulouse ? Avec plaisir.
53:21Je suis à Bucarest et je rentre à Toulouse vendredi.
53:23Bon. Tu seras le bienvenu, en tout cas, pour commenter
53:25ce match Toulouse-Pau que nos auditeurs
53:27ont gagné. Ils étaient six
53:29à avoir gagné aujourd'hui.
53:31Ils ont marqué Bruno.
53:33Merci aux deux
53:35Cantins. Cantin Cabanisse, Cantin Fredon.
53:37Merci à Clément Combe, bien sûr.
53:39À suivre Jacques Pessy, les clés d'une vie,
53:41avec Pierre Rosenberg, qui est son invité.
53:43Bonne soirée sur Sud Radio.