Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il y a-t-il un début, je dis bien un début, de dégel dans les relations entre la France et l'Algérie ?
00:05Jacques Soray, dans ce studio, Jacques Soray.
00:07Bonsoir, Pascale.
00:08Bonsoir, le président Tebboune, qui ne s'exprime pas beaucoup dans les médias,
00:12a pris la parole hier soir dans une interview retransmise à la télévision algérienne.
00:17Et il semble, il semble Jacques, accepter la main tendue par la France ?
00:22Oui, il y a deux jours, Emmanuel Macron expliquait avoir confiance dans la clairvoyance du président algérien.
00:28Eh bien, cette sortie semble avoir eu de l'écho à Alger.
00:31Abdelmadjid Tebboune joue la carte de l'apaisement, mais uniquement avec le locataire de l'Elysée.
00:37Unique point de repère pour moi, c'est le président Macron.
00:40Il y a eu, c'est vrai, un moment d'incompréhension.
00:43Tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu'il délègue à juste titre,
00:50dont c'est le prérogatif, à savoir les ministres d'affaires étrangères, je ne suis pas d'en battre.
00:54Une main tendue à Emmanuel Macron, à Jean-Noël Barraud, mais un bras d'honneur à Bruno Retailleau.
00:59Le bras de fer engagé par le ministre de l'Intérieur ne semble pas être du goût du président algérien,
01:04qui d'ailleurs ne se prive pas, dans la même interview, de décrier la France.
01:09Il y a un Algérien, on vient de le mettre sous OQTF, parce qu'il a dénoncé le génocide à Gaza.
01:15Beaucoup de cas comme ça, c'est des dizaines de cas par jour.
01:17C'est la liberté d'expression, je dis ce que je veux et tu te la fermes.
01:22Qu'est-ce que vous voulez penser ?
01:24Abdelmajid Tebboune, qui n'a fait aucune annonce au sujet de Boilem Sansalle,
01:29l'écrivain franco-algérien risque toujours jusqu'à 10 ans de prison.
01:32Merci beaucoup Jacques Ceré, l'i19h07, vous écoutez Europe 1.