• hier
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Si les États-Unis ont longtemps été la première puissance mondiale, depuis quelques années, les choses ont bien changé… L’influence américaine dans le monde s’effrite et de nouvelles puissances semblent décidées à s’imposer. À l’heure où la Chine, l’Inde ou encore l’Arabie saoudite aiguisent leurs armes pour se faire une place sur la scène internationale… Qui va (vraiment) dominer le monde ?

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🗃 SOURCES
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🍿 CRÉDITS

Une vidéo réalisée et produite par Gaspard G

Écrit par Augustin Flepp
Documentaliste – Julie Marchal
Production éditoriale – Chloé Chassaing et Clémence Courteault
Rédacteurs en chef – Clémence Courteault et Gaspard G
Production – Valentin Forsans et Simon Durot

Chef opérateur – Nathan Montrelay
Montage et motion design – Arthur Morais
Motion cartes – Yenz
Étalonnage – Valentin Damon
Mixage et réalisation sonore – Arthaud Versaveaud
Musiques – Tom Fox et Artlist
Miniatures – Arthur Dangréau, Vincent Le Brun & Théophile Giffard
Conseil distribution – Guillaume Natas

Merci à Bertrand Badie (professeur émérites des Universités à Sciences Po Paris, spécialiste des relations internationales) pour sa précieuse relecture.

Agent – Vladimir Vinograd (Intello)

© Gaspard G, 2025

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✂️ CHAPITRES
0:00 Introduction
1:20 Cette vidéo existe grâce au soutien de Saxo Bank
2:14 L’empire américain
11:18 La rébellion des BRICS
18:36 Trump contre-attaque
26:11 Conclusion

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le monde ressemblait à ça.
00:03Deux blocs bien séparés, un à l'Ouest et un autre à l'Est,
00:06avec deux visions du monde bien différentes.
00:22Et aujourd'hui, tout a changé.
00:24Le bloc de l'Est s'est effondré et la puissance du bloc de l'Ouest,
00:28les Etats-Unis, est de plus en plus remise en cause.
00:30De nouvelles puissances émergent, de nouvelles alliances se créent,
00:33et les Américains doivent repenser leur rôle sur la scène internationale.
00:37En effet, les Etats-Unis ont un nouveau concurrent,
00:39et pas n'importe qui, la Chine.
00:41En à peine 50 ans, l'économie chinoise s'est envolée,
00:44le pays a renforcé ses relations diplomatiques et commerciales,
00:47et il entend bien devenir la première puissance mondiale.
00:50Comme d'hab', toutes mes sources sont en description,
00:52je vous invite à vous plonger dedans,
00:53et si vous êtes en désaccord, à ouvrir des débats dans les commentaires.
00:56Alors, quel est le plan de la Chine pour devenir la première puissance mondiale ?
01:00Quelles armes les Etats-Unis ont-ils pour répliquer ?
01:02Et quels autres pays pourraient bien s'intercaler entre ces deux géants ?
01:05J'ai voulu tenter de répondre à cette question simple,
01:08mais néanmoins vertigineuse.
01:09Qui va dominer le monde ?
01:20Mais avant de commencer,
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02:00Et bien sûr, et c'est très important de le rappeler,
02:01SaxoBank est régulé par l'AMF, l'Autorité des Marchés Financiers.
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02:19Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le monde est coupé en deux.
02:22D'un côté, on a le Bloc de l'Ouest, dirigé par les Etats-Unis.
02:25Ce bloc prône une vision libérale et capitaliste de la société,
02:29en gros qui s'appuie sur des principes de liberté économique et de propriété privée.
02:32Et de l'autre côté, on a le Bloc de l'Est, sous l'influence de l'URSS,
02:36l'Union des Républiques Socialistes-Soviétiques,
02:38qui veut imposer son modèle, le communisme.
02:41Les Américains et les Soviétiques se livrent alors à une lutte idéologique.
02:44Mais contrairement aux deux guerres mondiales qui ont précédé,
02:46il n'y a ni tranchée ni champ de bataille qui les oppose directement.
02:49Cette période, c'est ce qu'on va appeler la Guerre Froide.
02:52Et cette guerre froide, elle va durer plus de 40 ans, jusqu'au 25 décembre 1991.
03:19À la chute de l'URSS, 15 nouveaux Etats proclament leur indépendance.
03:23De leur côté, les Etats-Unis semblent enfin débarrassés de leur meilleur ennemi.
03:27C'est le début d'une nouvelle ère.
03:49C'est bien simple, dans les années 90, les Etats-Unis se considèrent comme le gendarme du monde.
03:53Et ça, ça passe d'abord par une diplomatie musclée.
03:56Regardez ce document, il détaille la Stratégie de Sécurité Nationale Américaine en 1998.
04:01L'administration américaine doit être en mesure de répondre, sur son territoire et à l'étranger,
04:05à l'ensemble des menaces et des crises pouvant survenir.
04:08Ce qui est intéressant, c'est ce truc-là. Sur son territoire ET à l'étranger.
04:11Ça veut dire que les Etats-Unis sont prêts à intervenir sur leur territoire et à l'étranger.
04:16Avec l'appui de l'OTAN, une alliance politique et militaire qui réunit les grandes puissances occidentales,
04:20les Etats-Unis vont multiplier les interventions militaires un peu partout dans le monde.
04:24En 1992, les soldats américains posent le pied en Somalie pour sécuriser le pays en pleine guerre civile.
04:30En 1995, pareil en Bosnie-Herzégovine pour mettre fin au massacre sur les minorités musulmanes.
04:36En 1999, les Etats-Unis s'éloignent de l'OTAN.
04:40Le but affiché des Américains, c'est de remplacer des régimes autoritaires par des démocraties.
04:44Parfois, ça marche, comme en Haïti en 1994, où, grâce au déploiement des forces américaines,
04:49un président progressiste, Jean-Bertrand Aristide, est élu.
04:52Mais parfois, les Américains ferment les yeux sur des pratiques autoritaires et répressives.
04:56En Égypte, un président progressiste, Jean-Bertrand Aristide, est élu.
05:00Mais parfois, les Américains ferment les yeux sur des pratiques autoritaires et répressives.
05:04Mais parfois, les Américains ferment les yeux sur des pratiques autoritaires et répressives.
05:08En Égypte, par exemple, les Etats-Unis vont financer à hauteur de 1,3 milliard de dollars par an
05:13le régime du dictateur Hosni Moubarak, sous couvert de maintenir la paix dans la région.
05:17Mais en réalité, cette aide à l'Égypte permet surtout aux Américains de sécuriser le canal de Suez,
05:22une route maritime stratégique empruntée par presque 15% du commerce mondial aujourd'hui,
05:27ce qui permet aux Américains d'assurer leurs intérêts commerciaux.
05:30En gros, pour les Etats-Unis, tous les moyens sont bons pour assurer le bien de la démocratie,
05:35du moins en surface.
05:36À la fin des années 90, ils sont les seuls maîtres à bord.
05:39Mais au début des années 2000, un événement tragique va venir à bouleverser l'ordre établi.
05:50Ces images font partie des plus fortes, des plus marquantes de ces 50 dernières années.
05:54Le 11 septembre 2001, deux avions s'écrasent sur les tours du World Trade Center,
05:59en plein cœur de New York, et un avion percute le Pentagone,
06:02qui abrite le département américain de la Défense.
06:04Au total, 3000 personnes perdent la vie.
06:06C'est une véritable honte de choc dans le monde entier,
06:09notamment parce que, pour la première fois,
06:11ce sont des grandes institutions américaines, des symboles de l'ordre mondial, qui sont touchés.
06:15Les Américains veulent donc contre-attaquer vite et fort.
06:18Et pour ça, ils forment une coalition avec leurs alliés de l'OTAN
06:21pour traquer Al-Qaïda, l'organisation terroriste islamiste qui a revendiqué l'attentat.
06:25Et c'est là que tout va basculer.
06:27Les États-Unis identifient l'Afghanistan comme le QG d'Al-Qaïda,
06:31et en quelques semaines, le régime des talibans,
06:33un groupe de fondamentalistes islamistes au pouvoir en Afghanistan
06:36et qui soutient Al-Qaïda, est renversé.
06:38Pour le président américain George W. Bush,
06:40ce n'est que le début de ce qu'il va appeler une guerre contre l'Axe du Mal,
06:44un ensemble de pays parmi lesquels on retrouve la Corée du Nord, l'Iran ou encore l'Irak.
06:57Après l'Afghanistan, le 20 mars 2003, les États-Unis envahissent l'Irak,
07:02prétendant que le pays abriterait des armes de destruction massive.
07:05Un prétexte utilisé par les Américains, car en réalité, ça n'a jamais été le cas.
07:09Cette nouvelle opération baptisée « Liberté irakienne »
07:12marque un tournant dans la politique étrangère américaine.
07:15Les États-Unis sont abandonnés par leurs alliés historiques,
07:17la France ou l'Allemagne par exemple,
07:19qui considèrent que Saddam Hussein, le dictateur irakien,
07:22ne représente pas une menace immédiate.
07:24A l'exception du Royaume-Uni, les Américains font désormais cavalier seul.
07:28Les années suivantes, les États-Unis s'enlisent dans des guerres coûteuses
07:31qui feront par ailleurs de nombreux morts.
07:33La guerre en Irak par exemple, qui a coûté la vie à plus de 4000 soldats américains.
07:36Dans l'opinion publique nationale, ces guerres ne passent plus, et à l'étranger non plus.
07:40Les populations supportent mal que les États-Unis se mêlent des affaires de leur pays.
07:44L'actualité en Irak, avec les événements d'hier qui ont fait monter la pression à Bagdad,
07:48des centaines de personnes ont défilé dans la ville criant leur hostilité
07:51à l'égard des Américains après l'explosion meurtrière dans un dépôt de munitions.
07:55Au-delà de ça, ce qui bloque, c'est surtout les sanctions imposées par les États-Unis.
07:58Faut savoir qu'entre 2000 et 2019,
08:00Washington a imposé presque autant de sanctions dans le monde
08:03que l'Union Européenne, l'ONU et le Canada réunis.
08:05Ouais, ils chôment pas, et encore une fois, il y a cette idée de l'axe du mal qu'il faut stopper.
08:09Dans le lot, il y a l'Iran, la Russie et la Corée du Nord,
08:12qui sont les trois pays les plus condamnés.
08:14Alors à force de se prendre pour un super juge, l'anti-américanisme gagne du terrain.
08:17De plus en plus de personnes dans le monde développent une haine contre les États-Unis,
08:20contre leur politique, voire même contre les Américains.
08:23L'hégémonie des États-Unis, c'est-à-dire sa position dominante sur les relations internationales,
08:27commence progressivement à s'essouffler.
08:29Et tout ça profite à un autre État de l'autre côté de la planète,
08:31un État en pleine révolution économique, à la réputation de géant endormi, la Chine.
08:36Si le pays a longtemps suivi un modèle communiste,
08:38la mort de son dictateur, Mao Zedong, en 1976,
08:41lui permet de s'ouvrir sur le monde et de se développer économiquement.
08:44A la fin des années 70, la Chine se met à produire tout un tas de choses,
08:47des voitures, des vêtements, elle devient l'atelier du monde
08:50et se transforme en un acteur de premier plan dans le commerce mondial.
08:53Et si le pays a longtemps été discret dans ses relations diplomatiques,
08:56depuis les années 2000, il sort petit à petit de sa réserve.
09:08En fait, la Chine défend un ordre mondial multipolaire,
09:11un monde où les pays ne s'alignent plus forcément avec les puissances occidentales.
09:14Et ça, ça l'arrange bien.
09:16Xi Jinping entend concurrencer directement les Etats-Unis
09:18et faire de son pays la première puissance économique mondiale d'ici 2049.
09:22En préparant cette vidéo, je suis d'ailleurs tombé sur ce rapport
09:25de l'Institut de recherche américain Frédéric Pardy
09:27qui montre que l'influence de la Chine grandit de plus en plus
09:30au point de talonner les Etats-Unis.
09:32En fait, ces chercheurs ont élaboré un indice
09:34qui permet de mesurer l'influence d'un pays.
09:36A, en gros, sa capacité à utiliser sa puissance économique, politique et militaire
09:40pour inciter un autre pays.
09:42B, à agir selon les intérêts du pays.
09:44Et donc, si on regarde cette carte de plus près,
09:46on voit qu'en 2000, de nombreux pays d'Amérique latine,
09:48quelques pays d'Afrique et d'Asie
09:50étaient sous l'influence des Etats-Unis.
09:52Mais si on regarde 20 ans plus tard,
09:54on voit que ce rapport de force s'est complètement inversé.
09:56C'est maintenant la Chine qui exerce sa domination
09:58sur une large partie de l'Afrique,
10:00du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud-Est.
10:02Et ça, ça semble pas près de s'arrêter.
10:04En mars 2023, dans un discours prononcé
10:06devant plus de 500 dirigeants de partis politiques
10:08venus de 150 pays différents,
10:10le président chinois Xi Jinping
10:12présente la Global Civilization Initiative
10:14qui explique sa vision des relations internationales.
10:16Les pays doivent explorer la construction
10:18d'un réseau mondial pour le dialogue
10:20et la coopération entre les civilisations
10:22et enrichir leurs échanges.
10:24La Chine promet aussi de ne pas suivre
10:26l'ancienne voie de la colonisation et du pillage
10:28ni le chemin tortueux emprunté par certains pays
10:30pour rechercher l'hégémonie une fois qu'ils sont devenus forts.
10:32C'est clairement les Etats-Unis qui sont visés.
10:34En fait, ce que Xi Jinping propose, c'est une vision des relations internationales
10:36basée sur des intérêts économiques communs
10:38avant tout, sans juger les valeurs ou l'idéologie
10:40d'un pays et surtout, sans intervenir
10:42sur sa politique intérieure.
10:44L'opposé donc de la vision post-guerre froide
10:46portée par les Américains. Bon alors, dit comme ça,
10:48ça peut paraître super, mais en vrai, ce que souhaite
10:50la Chine, c'est tout simplement d'écarter
10:52la question des droits humains et de la liberté des relations
10:54diplomatiques pour se concentrer sur ce qui
10:56compte, le business.
10:58La Chine se présente alors comme une ennemie naturelle
11:00des Etats-Unis, mais elle ne cherche pas pour autant
11:02l'affrontement. Elle multiplie plutôt les accords
11:04et les rapprochements avec d'autres pays en développement,
11:06en Afrique, en Amérique latine
11:08et au Moyen-Orient, des pays dont
11:10les dirigeants contestent eux aussi l'hégémonie
11:12américaine, car la Chine l'a bien compris,
11:14pour bousculer l'ordre mondial, il va lui falloir
11:16des alliés solides.
11:24Brésil, Russie, Inde, Chine,
11:26Afrique du Sud, ces pays semblent rien avoir
11:28en commun et pourtant, ils se sont réunis
11:30en 2011 sous le nom de BRICS.
11:32Leur objectif, créer une alternative aux
11:34puissances de l'Occident. Leur première ambition
11:36est d'abord commerciale, les BRICS veulent doper
11:38les échanges de biens et de services entre eux. Le message
11:40envoyé aux occidentaux est très clair, on ne veut plus
11:42dépendre de vous pour notre développement. En janvier
11:442024, 5 autres pays rejoignent
11:46le groupe, l'Egypte, l'Éthiopie,
11:48l'Iran, les Émirats Arabes Unis et
11:50l'Indonésie. En fait, aujourd'hui, ce groupe qu'on
11:52appelle désormais les BRICS+, représente
11:54plus d'un tiers du PIB mondial et
11:56le mouvement n'est pas prêt de s'arrêter. Lors du
11:58dernier sommet des BRICS, en 2024,
12:00Vladimir Poutine, le président de la Russie,
12:02a assuré qu'une trentaine d'états comme
12:04l'Argentine, la Thaïlande ou encore le Venezuela
12:06souhaitaient intégrer le groupe. Au sein des
12:08BRICS+, un leader naturel émerge rapidement,
12:10la Chine. Déjà, c'est le seul pays à pouvoir
12:12réellement challenger les États-Unis sur le plan
12:14économique, militaire, commercial.
12:16Ensuite, la Chine détient un siège de membre
12:18permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU,
12:20qui est, pour ceux qui ne le savent pas encore, un organe des Nations Unies
12:22dont le but est de maintenir la paix
12:24et la sécurité internationale. Et surtout,
12:26sur le plan économique, la Chine représente plus de
12:28la moitié du PIB de tous les BRICS+,
12:30réunis. Plusieurs pays émergents, comme
12:32le Brésil, la Russie et l'Afrique du Sud,
12:34sont d'ailleurs très dépendants d'elle pour leur commerce
12:36extérieur. Bon, maintenant que je dis tout ça, on peut dire qu'il y a
12:38une nouvelle guerre froide qui va émerger entre ces deux blocs.
12:40Les États-Unis et l'Union Européenne d'un côté,
12:42face aux BRICS+, menées par la Chine
12:44de l'autre. Mais c'est un peu plus compliqué
12:46que ça, notamment à cause de ce truc.
12:48La mondialisation...
12:50La mondialisation, c'est le fait que
12:52les échanges entre les pays se multiplient,
12:54que ce soit des échanges de biens, de services
12:56ou même de personnes. À la fin du XXe siècle,
12:58la mondialisation explose, notamment
13:00grâce à l'arrivée d'Internet. Et donc,
13:02le commerce entre la Chine et les États-Unis
13:04a beaucoup augmenté, au point que
13:06les deux pays sont devenus très dépendants
13:08l'un de l'autre, ce qui était loin d'être le cas
13:10pendant la guerre froide. Pour vous donner un exemple,
13:12les États-Unis dépendent aujourd'hui de la Chine pour les
13:14terres rares, ces métaux que l'on retrouve dans la
13:16plupart de nos appareils électroniques, Pékin en contrôle
13:18environ 60% de la production mondiale.
13:20À l'inverse, la Chine importe massivement
13:22des produits agricoles américains,
13:24principalement du soja. Bon, mais le commerce
13:26entre ces deux géants est loin d'être équilibré.
13:28Les Américains importent bien plus de produits chinois
13:30qu'ils n'exportent de produits américains vers la Chine.
13:32C'est ce qu'on appelle un déficit commercial.
13:34Et ce déficit, il s'est creusé
13:36depuis le début des années 2000. Regardez ce graphique
13:38de l'IFRI, l'Institut français des relations
13:40internationales. La courbe orange des importations
13:42américaines depuis la Chine explose.
13:44Alors que la courbe bleue, celle des
13:46exportations américaines vers la Chine,
13:48elle grandit de moins en moins vite.
13:50En fait, Washington accuse Pékin
13:52d'empêcher les entreprises américaines d'investir
13:54et de s'implanter en Chine.
13:56En 2016, Donald Trump disait même ça.
14:07Les relations entre les deux pays sont tendues,
14:09de quoi donner envie à l'un comme à l'autre
14:11d'aller voir ailleurs, notamment auprès des pays
14:13non alignés. Ce terme, en fait, il est
14:15apparu pendant la guerre froide pour désigner
14:17des pays qui ne voulaient prendre partie ni pour le bloc
14:19de l'Est, ni pour celui de l'Ouest. Et plus récemment,
14:21en février 2022, l'invasion de l'Ukraine
14:23par la Russie a permis de remettre en évidence
14:25l'existence de ces pays non alignés.
14:27En gros, ils ont pris position ni pour
14:29l'Ukraine et ses soutiens occidentaux, ni pour la
14:31Russie et ses soutiens syriens ou iraniens.
14:33Aujourd'hui, on compte environ 120 pays
14:35non alignés, dont la grande majorité sont
14:37en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.
14:39La Chine, notamment, a engagé d'énormes
14:41efforts pour coopérer avec eux. Je ne sais pas
14:43si vous vous souvenez des routes de la soie de Marco
14:45Polo, ce gigantesque réseau de routes
14:47commerciales qui reliait l'Europe à la Chine
14:49il y a plus de 2000 ans. Eh bien, Xi Jinping,
14:51le président chinois, il rêve de moderniser
14:53ce réseau qui existe déjà en partie
14:55entre l'Europe, l'Asie centrale et son
14:57pays, la Chine. Ce projet, il voit le jour
14:59en 2013 sous le nom de Belt and Road
15:01Initiative. L'un des projets phares du président
15:03Xi Jinping, recréer
15:05une route de la soie entre l'Europe
15:07et la Chine. Sur le papier, c'est un
15:09projet qui est faramineux. 150 pays
15:11sont concernés, 1000 milliards de
15:13dollars sont débloqués pour financer la
15:15rénovation et la construction de routes, d'aéroports,
15:17de voies ferrées et de ports.
15:19En 2017, ces investissements permettent de
15:21créer la plus longue ligne de train pour transporter
15:23des marchandises. 13 000 kilomètres
15:25reliant Yiwu en Chine à Madrid
15:27en Espagne. De quoi doper le commerce
15:29extérieur chinois et de permettre à Pékin
15:31de flairer de nouvelles opportunités
15:33dans un continent où il y a un vrai
15:35besoin en infrastructure,
15:37l'Afrique. Entre 2000 et 2023,
15:39les exportations chinoises vers ce continent ont
15:41été multipliées par plus de 20, passant de
15:435 milliards de dollars en 2000 à plus de
15:45110 milliards en 2023. La Chine
15:47accorde aussi de nombreux prêts aux pays
15:49non-alignés pour les aider à construire ou à
15:51moderniser des infrastructures énergétiques,
15:53comme des centrales solaires ou des raffineries, par exemple.
15:55Le barrage hydroélectrique de Karumba,
15:57en Ouganda, a par exemple été financé à hauteur
15:59de 1,4 milliard de dollars
16:01par la China Exim Bank, une banque chinoise.
16:03Mais derrière cette volonté affichée d'accompagner
16:05ces pays non-alignés dans leur modernisation,
16:07il y a une stratégie géopolitique.
16:09L'entreprise chinoise multiplie l'acquisition
16:11de mines en Afrique, sécurisant ainsi leur
16:13approvisionnement en minerais rares comme le cobalt
16:15ou le lithium, indispensables pour la fabrication
16:17de produits électroniques ou de voitures électriques.
16:19En fait, pour l'instant, les nouvelles routes
16:21de la soie ont un bilan plus que mitigé.
16:23Certaines infrastructures sont très peu utilisées
16:25dans les pays où elles ont été construites,
16:27quand d'autres ne sont pas rentables. Et de nombreux pays
16:29se sont rendus compte que derrière les soi-disant
16:31« investissements », se cachaient des prêts
16:33avec des taux d'intérêt parfois très élevés.
16:35Du coup, des grandes puissances tentent de contrer
16:37cette puissance grandissante de la Chine
16:39en proposant des projets alternatifs. En 2017,
16:41l'Inde, qui fait partie des BRICS, dévoile
16:43par exemple la route de la liberté,
16:45une sorte de « contre-route » de la soie
16:47qui vise à redynamiser d'anciennes routes
16:49commerciales entre l'Inde et l'Afrique
16:51et à renforcer leurs relations.
16:59En 2021, avec quelques années
17:01de retard, les États-Unis persuadent à leur tour
17:03leurs alliés du G7, à savoir
17:05le Canada, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni,
17:07l'Italie et le Japon, de lancer
17:09un plan d'investissement de 600 milliards
17:11de dollars à destination des pays
17:13en développement, parmi lesquels on trouve des pays
17:15non-alignés. Build Back Better World,
17:17c'est son petit nom, repose sur plusieurs objectifs.
17:19Financer des transports plus écologiques,
17:21aider à la production locale de vaccins,
17:23soutenir l'éducation, le tout en se présentant
17:25comme une alternative aux nouvelles routes
17:27de la soie et à l'endettement qu'elles génèrent
17:29chez les pays non-alignés. Alors que les deux grandes puissances
17:31tentent de renforcer leur domination dans le monde,
17:33les pays non-alignés marchent un peu sur un fil.
17:35Ils critiquent la mainmise de la Chine et des États-Unis
17:37sur les relations internationales
17:39et en même temps, ils en profitent bien.
17:41Un bon exemple de ça, c'est l'Arabie Saoudite.
17:43C'est une alliée historique des États-Unis.
17:45Elle leur achète des milliards de dollars
17:47d'armes chaque année, mais récemment,
17:49elle réchauffe ses relations avec la Chine, qui est devenue
17:51son premier partenaire commercial. Un autre exemple
17:53de ça, c'est la Turquie. Elle est membre de l'OTAN
17:55et fait historiquement partie du bloc
17:57occidental, mais ses liens économiques avec la Russie
17:59sont de plus en plus forts et sa position
18:01géographique la place au cœur de la
18:03Belt and Road Initiative chinoise. En fait,
18:05vous le voyez, ces pays non-alignés jouent le jeu
18:07des relations internationales à leur façon. Ils sont plutôt
18:09du côté de l'opportunité que de la loyauté
18:11à l'un des deux camps. Et cette stratégie opportuniste,
18:13même si elle n'est pas parfaite, elle permet
18:15quand même à la Chine d'étendre son influence
18:17et de choper de nouveaux clients, voire de nouveaux alliés.
18:19Tout semble se dérouler exactement comme prévu
18:21pour la Chine. Bientôt première économie mondiale,
18:23des alliés de plus en plus nombreux, mais c'est
18:25sans compter sur une élection qui va tout changer.
18:27En novembre 2024, un homme
18:29fait son grand retour sur la scène politique américaine
18:31et son slogan de campagne,
18:33America First, parle de lui-même.
18:41Le 5 novembre 2024, Donald Trump
18:43est réélu président des États-Unis.
18:45Et dans son discours d'investiture, il présente ses ambitions
18:47pour la place de l'Amérique à l'international.
18:59Une nation capable
19:01d'émerveiller le monde entier, rien que ça.
19:03Et pour Donald Trump,
19:05ça passe par la conquête de nouveaux territoires.
19:07Fraîchement élu, le président des États-Unis
19:09a plusieurs fois déclaré qu'il voulait annexer
19:11le Groenland, prendre le contrôle du canal
19:13de Panama et faire du Canada
19:15le 51ème état des États-Unis.
19:17A première vue, ça peut paraître complètement fou,
19:19mais en fait, pour Trump, ça se justifie.
19:21L'océan Arctique qui entoure le Groenland
19:23et le canal de Panama, situé dans ce
19:25petit pays d'Amérique latine, ce sont des voies
19:27de maritimes stratégiques pour le commerce international.
19:29Déjà, il faut savoir que 74%
19:31de la cargaison transportée via le canal de Panama
19:33est américaine et que ce sont
19:35les Américains qui l'ont construit en 1914
19:37pour faciliter leur commerce international.
19:39Ensuite, en s'appropriant la région du Groenland,
19:41les États-Unis auraient un accès maritime
19:43beaucoup plus direct à l'Asie et à la Russie.
19:45Et cerise sur le gâteau, le Groenland
19:47regorge de ressources minières inexploitées
19:49sur lesquelles Trump entend bien mettre la main.
19:51Concernant le Canada en 51ème état
19:53des États-Unis, pourquoi s'en priver ?
19:55Bon, mais cette volonté de conquête agressive
19:57risque de coûter aux États-Unis le soutien de puissants alliés.
19:59Surtout que Donald Trump
20:01semble bien décider de se les mettre à dos.
20:03Il menace l'Union Européenne d'appliquer de larges taxes
20:05sur les produits qu'elle exporte aux États-Unis
20:07si l'UE n'achète pas plus de gaz et de pétrole américain.
20:17Donald Trump menace également de quitter l'OTAN
20:19si les membres ne contribuent pas davantage
20:21au budget de l'organisation.
20:25Trump veut que les pays membres de l'OTAN
20:27investissent 5% de leur PIB
20:29dans leur défense.
20:31Faut savoir que depuis 2006,
20:33ce pourcentage est fixé à 2%.
20:35Or, tous les membres ne respectent clairement pas cet objectif.
20:37Et faut noter aussi que les États-Unis
20:39contribuent à hauteur de 70%
20:41du budget de l'organisation.
20:43Trump veut que les pays membres de l'OTAN
20:45investissent 5% de leur PIB
20:47dans leur défense.
20:49Or, tous les membres ne respectent clairement pas cet objectif.
20:51Et faut noter aussi que les États-Unis
20:53contribuent à hauteur de 70%
20:55du budget de l'organisation.
21:13En menaçant de quitter l'OTAN,
21:15Donald Trump adopte une position unilatéraliste,
21:17c'est-à-dire qu'il compte agir seul
21:19sur la scène internationale,
21:21sans se préoccuper de la vie des autres pays.
21:23Et le 28 février 2025,
21:25sa rencontre avec le président ukrainien
21:27Volodymyr Zelensky le confirme.
21:43Cette séquence, elle fait l'effet d'une bombe.
22:07Devant les caméras des médias américains,
22:09Donald Trump et son vice-président,
22:11David Vance, haussent le ton, reprochant à l'Ukraine
22:13de manquer de respect aux Américains
22:15et de refuser la paix. Même si, depuis,
22:17les relations semblent s'être un peu réchauffées,
22:19Donald Trump démontre que le soutien
22:21des États-Unis est conditionnel
22:23et que c'est lui qui fixe les conditions.
22:25Et avec le discours américain qui semble s'aligner
22:27sur celui de Vladimir Poutine, l'Europe est inquiète.
22:29Après l'invasion russe d'une partie de l'Ukraine
22:31en février 2022, les services de sécurité
22:33allemands et danois considèrent que
22:35la Russie pourrait envahir le sol de l'Union Européenne
22:37d'ici 2029.
22:39Penser que la France est le seul pays de l'Union Européenne
22:41avec l'arme nucléaire comme
22:43élément de dissuasion, ça laisse vraiment présager le pire.
22:45Bref, l'UE se prépare.
22:47Début mars 2025, elle annonce même le plan
22:49Rearm Europe pour se préparer
22:51à un éventuel conflit sans le soutien
22:53des Américains. Mais alors, comment interpréter
22:55les déclarations de Donald Trump ?
22:57Est-ce qu'il s'agit de véritables menaces ou alors de simples coups de bluff ?
22:59Pour Marc Seymour, un journaliste spécialisé
23:01dans les questions internationales,
23:03ces provocations verbales, c'est un moyen pour Donald Trump
23:05de se mettre en position de force pour des négociations futures.
23:07En gros, plus il sort des trucs énormes,
23:09plus il a de chances qu'à un moment donné, ça puisse
23:11être accepté dans les négociations internationales.
23:13En janvier 2025, Donald Trump
23:15révèle ainsi envisager de faire baisser le dollar.
23:17L'idée, c'est que si le dollar est plus bas,
23:19les prix des produits exportés sont réduits.
23:21Ça pourrait donc relancer les exportations américaines
23:23et réduire le déficit commercial dont je vous parlais tout à l'heure.
23:25Faut dire que le dollar, c'est une arme
23:27redoutable pour les Américains,
23:29parce que c'est la première monnaie dans le monde.
23:31En 2023, 42% des paiements
23:33internationaux se faisaient en dollars.
23:35Pour vous donner une idée, l'euro, c'est 32%
23:37des échanges et le yuan chinois, environ
23:394%. Et cette force du dollar,
23:41c'est un atout de poids pour les Etats-Unis.
23:43En gros, ça leur permet de dire aux autres pays
23:45soit vous pliez à nos règles, soit on vous coupe l'accès
23:47au commerce mondial. C'est comme ça qu'en 2012
23:49et en 2022, l'Iran et la Russie se sont vus
23:51bloquer l'accès à SWIFT, le réseau de messagerie
23:53interbancaire le plus développé au monde.
23:55La Russie pour son invasion de l'Ukraine,
23:57l'Iran pour avoir relancé son programme nucléaire.
23:59Ce qui veut dire que toutes les banques de ces pays-là
24:01ne peuvent plus effectuer de transactions avec
24:03d'autres banques étrangères via SWIFT.
24:05C'est très emmerdant. Mais ce que les Etats-Unis n'avaient
24:07pas vu venir, c'est que certaines de ces sanctions ont eu
24:09pour effet de renforcer la monnaie de leurs concurrents,
24:11la Chine. En fait, comme ils ne pouvaient plus acheter
24:13ou vendre en Europe ou en Amérique du Nord,
24:15certains pays comme la Russie
24:17se sont tournés vers l'Asie, et plus précisément
24:19vers la Chine, pour leur commerce.
24:27C'est comme ça que la circulation du yuan,
24:29la monnaie chinoise, s'est accélérée. Une aubaine pour
24:31les BRICS, qui veulent promouvoir une monnaie alternative
24:33au dollar. D'ailleurs, cette ambition-là,
24:35elle n'est pas nouvelle. En 2014, les BRICS
24:37annonçaient déjà la création d'une nouvelle banque
24:39de développement, baptisée la New Development
24:41Bank, comme alternative au Fonds Monétaire
24:43International et à la Banque Mondiale,
24:45deux organisations alignées sur les valeurs occidentales.
25:01Et l'objectif de cette banque de développement,
25:03il est double. Financer des projets d'infrastructures
25:05dans les pays du Sud, et créer une réserve monétaire
25:07pour faire face à des chocs économiques.
25:09Les BRICS reprochent en effet aux FMI
25:11ou à la Banque Mondiale de prêter de l'argent
25:13à des pays en développement, à des conditions parfois
25:15contraignantes. Justement parce qu'ils ne sont pas aussi riches
25:17que les pays développés. En gros, on vous prête du pognon,
25:19mais vous avez un taux d'intérêt énorme, et forcément
25:21pour les économies des BRICS, c'est très pénalisant.
25:23Bon, mais il faut quand même relativiser. Le dollar
25:25est bien en place, et comme je vous le disais,
25:27le yuan, la monnaie chinoise, ne représente pour le moment
25:29même pas 5% des paiements dans le monde.
25:31Quoi qu'il en soit, même si le deuxième
25:33mandat de Donald Trump vient à peine de commencer,
25:35on voit déjà se dessiner les débuts de
25:375 années d'affrontements entre les Etats-Unis
25:39et la Chine. En mars 2025, ça vient
25:41de tomber, Donald Trump ordonne une taxe
25:43de 20% sur les produits importés de Chine.
25:45Ce à quoi Pékin répond par une taxe
25:47similaire sur les produits américains. Ce qui est sûr,
25:49c'est qu'un nouvel ordre mondial se dessine, avec
25:51d'un côté un pouvoir américain de plus
25:53en plus affaibli, et de l'autre, une Chine
25:55qui cherche à imposer une diplomatie
25:57basée sur des intérêts économiques plutôt que
25:59sur des valeurs morales. Et au milieu, les pays
26:01non alignés comme l'Arabie Saoudite ou la Turquie
26:03profitent des yeux doux que leur font ces deux
26:05puissances pour cultiver leurs propres ambitions
26:07et peut-être devenir les futures
26:09puissances de demain.
26:27Si les puissances croissantes que prend la Chine dans notre équilibre mondial
26:29vous intéressent, je vous conseille cette vidéo
26:31que j'ai réalisée il y a peu de temps. Et alors,
26:33complètement, mais complètement autre sujet, mais tout aussi intéressant,
26:35la véritable histoire du féminisme,
26:37où je reviens sur les 250 dernières années de lutte
26:39pour le droit des femmes.

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