Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Il est midi, bonjour, je suis très heureux de vous retrouver ce jeudi une fois n'est pas coutume et j'en profite pour saluer Sonia Mabrouk.
00:00:07A 12h14h, vous connaissez le rendez-vous par cœur, c'est votre Mili-News Week-end.
00:00:11Je vous présente mes invités du jour. Dans quelques instants, on met tout de suite le sommaire de cette première partie.
00:00:16A la une, on commencera par vous parler de l'hypercacher de Vincennes.
00:00:19Personne n'a oublié la prise d'otage de janvier 2015, il a été la cible d'un incident volontaire, d'un incendie volontaire cette nuit.
00:00:26Tanguy Hamon nous donnera les dernières informations.
00:00:29On va revenir encore sur cette polémique sur le voile dans le sport qui divise la classe politique et qui agite aussi les membres du gouvernement.
00:00:35Elisabeth Borne était l'invitée de Sonia Mabrouk ce matin, la ministre de l'éducation a réagi, on l'écoutera.
00:00:41Puisque l'on vous parle de sport, on commentera notre sondage, CSA, CNews, Europe 1 et le journal du dimanche.
00:00:47On vous a posé la question, jugez-vous normal ou anormal qu'un match de football s'arrête pour permettre à des joueurs de rompre le jeûne pendant le ramadan ?
00:00:56La réponse et les débats, évidemment, dans cette émission.
00:01:00Voilà pour le sommaire de cette première heure, mais elle est fidèle au rendez-vous.
00:01:03Je suis très heureux de vous retrouver jeudi, une fois n'est pas coutume, je le disais.
00:01:06Ma chère Sonia Mabrouk a dit que je salue.
00:01:09Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:11A la une de l'actualité, les investisseurs publics en France investiront 1,7 milliard d'euros pour la défense et 5 milliards viendront du privé, annonce du ministre de l'économie Eric Lombard,
00:01:22qui ajoute, je cite, que l'État ne fera jamais main basse sur l'épargne des Français.
00:01:27Je veux à nouveau tordre le cou et une idée fausse.
00:01:30L'État ne fera jamais main basse sur l'épargne des Français dont ils doivent disposer librement, c'est une évidence.
00:01:37En revanche, il faut être incitatif et il faut que les grands réseaux proposent aux épargnants un plus grand nombre d'opportunités d'investissement répondant à leurs besoins
00:01:47pour que les particuliers qui le souhaitent puissent diriger leur épargne vers nos industries de défense dans la mesure de leurs moyens, évidemment, et en recourant aux produits qu'ils utilisent déjà.
00:01:57On passe à présent à la dernière semaine du procès des géoliers de Daech dont Médine Emouch, après les réquisitions du parquet national antiterroriste hier, place aux plaidoiries de la défense aujourd'hui.
00:02:09Célia Barotte.
00:02:11Oui, c'est Maître Vullemain, l'avocat de Médine Emouch, qui a pris la parole ce matin.
00:02:17Pour lui, la souffrance des victimes a évidemment sa place, mais cette place doit être délimitée, sinon l'architecture du procès s'effondre.
00:02:25Il a rappelé qu'il y avait eu pour cette affaire dix ans d'instructions, mais aussi dix ans de confusion et palombre d'une preuve technologique.
00:02:34Dans sa longue plaidoirie, Maître Vullemain explique que plus le temps est passé et plus on a eu le même scénario avec tous les otages sur la reconnaissance de Médine Emouch sur les photos et les vidéos du dossier.
00:02:45Pour la défense, toutes les déclarations des otages de la partie civile sont inexploitables et le parquet national antiterroriste sait parfaitement, selon lui, que Médine Emouch n'est pas identifiable.
00:02:57Enfin, à noter que dans le box, Médine Emouch écoute très attentivement son avocat qui plaide encore actuellement et dont la plaidoirie est loin d'être terminée.
00:03:05Merci pour ce point de complet, Célia. Merci également à Sacha Robin qui vous accompagne.
00:03:10Dans le reste de l'actualité, c'est le soulagement pour sa famille et ses proches. Le Français Olivier Grandot, emprisonné en Iran depuis 2022 pour espionnage, est enfin de retour à Paris,
00:03:21où il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud.
00:03:27Merci. Bravo pour votre courage. Merci à vous pour votre travail.
00:03:35Et puis nous sommes le jeudi 20 mars. Le Monde célèbre donc la journée mondiale du bonheur et pour la huitième année consécutive, la Finlande décroche la première place du classement mondial établi par le World Happiness Report des Nations Unies.
00:03:49La Française n'arrive qu'à la 33ème place.
00:03:53Quelle belle information. Enfin, moins bien pour les Français en tous les cas, Sonia.
00:03:58Pourquoi je vous ai dit Sonia en plus ? Je suis perturbé. Nous sommes jeudi. Normalement, je suis là le vendredi. Ma chère Somaya, mille excuses.
00:04:06Vous êtes toute excusée, Thierry.
00:04:08Merci. J'espère que vous aurez encore une information positive d'ici une demi-heure.
00:04:11C'est le bonheur. Avec plaisir, on va l'essayer.
00:04:13C'est le bonheur. Ce n'est pas le printemps aujourd'hui ?
00:04:15Bien sûr que si.
00:04:16Eh bien voilà. Vous voyez.
00:04:18C'est un peu synonyme.
00:04:20Nos invités du jeudi, Naïma M. Fadel, finale de l'émission. Bonjour, Naïma.
00:04:24Bonjour, Thierry.
00:04:25Philippe David, ravi de vous retrouver.
00:04:27Oh, ravi de vous retrouver aussi, cher Thierry.
00:04:29Paul Melin, il y a longtemps que je ne vous ai pas eu.
00:04:30Très heureux, ben oui.
00:04:31Ravi de vous avoir.
00:04:32Je ne vous évitais pas, je vous rassure.
00:04:34J'ai bien compris.
00:04:35J'ai eu une pointe de suspicion.
00:04:36Non, pas du tout.
00:04:37Laurienne Rossi, présidente de Renaissance Hauts-de-Seine, ravi de vous retrouver également.
00:04:43Joachim, le floc. Imad ?
00:04:45Joachim.
00:04:46Joachim, pas Joachim.
00:04:47Vous savez qu'on a eu le débat tout à l'heure.
00:04:48C'est ça.
00:04:49Mais ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus, donc pardonnez.
00:04:50Essayiste, soyez le bienvenu.
00:04:51Et Tanguy Hamon, qui est avec nous.
00:04:53Bonjour, Thierry.
00:04:54Spécialiste police-justice.
00:04:55Avant de développer nos thèmes, on va prendre la direction de Bruxelles, si vous le voulez
00:04:58bien, après le conseil extraordinaire du 6 mars dernier, les dirigeants européens
00:05:02se réunissent à nouveau.
00:05:03On imagine que la situation en Ukraine sera une nouvelle fois au cœur des discussions,
00:05:07évidemment, avec notamment les derniers échanges téléphoniques du président Donald
00:05:10Trump avec les dirigeants russes et ukrainiens.
00:05:12On va retrouver Dunia Tangour et Laurence Ellarié sur place.
00:05:15Bonjour, Dunia.
00:05:18Alors, écoutez, cher Thierry, les enjeux sont nombreux et plusieurs thématiques sont
00:05:26à l'ordre du jour.
00:05:28Compétitivité, souveraineté industrielle et défense.
00:05:31Bien sûr, il sera question d'Ukraine, mais aussi du Proche-Orient.
00:05:35Ici, le président français Emmanuel Macron est ici à Bruxelles et les leaders européens
00:05:40doivent s'entretenir en ce moment même par visioconférence avec le président ukrainien
00:05:46Volodymyr Zelensky.
00:05:47Au cœur des échanges, le cessez-le-feu total qui doit rester toujours l'objectif à atteindre
00:05:54du point de vue européen.
00:05:55Mais malgré la médiation du président américain Donald Trump, les points de désaccord restent
00:06:00très nombreux entre Moscou et Kiev.
00:06:03Pour l'Europe, pas question de cesser le soutien à l'Ukraine.
00:06:07Des garanties de sécurité fiable et durable doivent être mises en place.
00:06:12Alors, dans ce contexte, l'Europe cherche donc à coordonner sa politique de défense
00:06:17et agir pour sa souveraineté sur le plan militaire et industriel.
00:06:22Mais la Russie de Vladimir Poutine va-t-elle accepter ces propositions européennes
00:06:27alors même que Washington veut apparaître comme le médiateur dans ce conflit ?
00:06:33C'est l'une des grandes questions des jours à venir, cher Thierry.
00:06:37Merci beaucoup, Dunia Tengour avec Laurent Célarié.
00:06:39On va suivre ce qui se passe à Bruxelles tout au long de cette journée
00:06:42sur l'antenne de CNews, évidemment.
00:06:44Tanguy Hamon, vous êtes avec nous.
00:06:45On va revenir sur cette information qui est tombée cette nuit.
00:06:49L'hypercacher de la porte de Vincennes a donc été la cible d'un incendie volontaire cette nuit.
00:06:53Tanguy, personne n'a oublié cet hypercacher qui avait été le théâtre de la prise d'otages
00:06:57en janvier 2015.
00:06:59Que sait-on au moment où on se parle, mon cher Tanguy ?
00:07:01Exactement.
00:07:02Les faits ont eu lieu peu après 2h cette nuit.
00:07:05Un homme a mis le feu à des containers qui se trouvaient contre l'hypercacher.
00:07:09Un mur entier a brûlé et le feu s'est propagé à la façade du magasin.
00:07:14Heureusement, les pompiers sont intervenus très vite.
00:07:17Trois véhicules ont été mobilisés.
00:07:19Aucune personne n'a été blessée, mais un très important dispositif de sécurité
00:07:23a été mis en place tout autour de l'hypercacher durant la nuit.
00:07:26Et donc, comme on le disait, selon les premiers éléments de l'enquête,
00:07:29la police a vu sur les images de vidéosurveillance de la ville
00:07:33un individu mettre le feu aux containers.
00:07:35Il s'agit donc d'un incendie volontaire.
00:07:37Et le parquet de Paris a d'ailleurs indiqué qu'une enquête pour dégradation volontaire
00:07:42par incendie a été ouverte.
00:07:44Merci beaucoup pour ce point très précis.
00:07:46Petite réaction peut-être à l'URN aussi sur personne.
00:07:49Je le disais, n'oubliez l'hypercacher, c'est dans toutes les mémoires évidemment des Français.
00:07:53C'était il y a 10 ans, 4 de nos compatriotes ont été tués lors de cette prise d'otages.
00:08:00On va attendre évidemment, vous l'avez dit, que l'enquête fasse la lumière
00:08:03sur les motivations de cet individu.
00:08:05Après, il est difficile de ne pas y voir un symbole 10 ans après.
00:08:08Il est évident que si la motivation de cet acte relève d'un antisémitisme assumé,
00:08:18j'espère en tout cas que la justice sera au rendez-vous pour punir sévèrement cet acte.
00:08:23C'est terrible en fait.
00:08:24Et évidemment, on pense aux victimes aujourd'hui et à leur famille.
00:08:28Oui, c'est vrai que ça s'inscrit.
00:08:30Je m'associe à la prudence de ma voisine.
00:08:33On va attendre de voir ce que va donner l'enquête pour identifier
00:08:36ceux qui sont à l'origine de cet incendie.
00:08:38Mais il est vrai que ça s'inscrit quand même dans un contexte de flambée de l'antisémitisme
00:08:43et des actes antisémites en France.
00:08:45Profanation de cimetières, agression dans la rue, agression verbale, agression physique.
00:08:50Et là, l'incendie de cette hypercacher, c'est absolument terrifiant.
00:08:54Et je pense que nous sommes dans un contexte depuis le 7 octobre
00:08:57où nous avons compris quel était le nouvel âge de l'antisémitisme.
00:09:01Et le nouvel âge de l'antisémitisme aujourd'hui au XXIème siècle
00:09:04n'a plus grand-chose à voir avec l'antisémitisme des années 1930
00:09:08ou avec l'antisémitisme d'extrême droite des années 60.
00:09:11Mais tout à voir avec l'antisémitisme déguisé en antisionisme
00:09:16sur fond de conflits israélo-palestiniens
00:09:19où on instrumentalise une situation internationale
00:09:21pour faire le lit d'un antisémitisme
00:09:23qui est parfois alimenté par certains partis à l'extrême gauche.
00:09:26Joachim.
00:09:27Certains partis, je suis souscrit à ce que vous venez de dire,
00:09:29certains partis politiques parlent d'un antisémitisme qui serait résiduel en France.
00:09:33Je vois plutôt dans ce genre d'incident, même s'il faut évidemment que lumière soit faite,
00:09:38la preuve d'un antisémitisme éhonté, un antisémitisme d'atmosphère
00:09:42qui se répand dans tous les domaines de la vie sociale.
00:09:45Alors vous avez parlé des chiffres du ministère de l'Intérieur
00:09:47qui en effet sont édifiants, plus 192% d'actes antisémites en un an.
00:09:52Les juifs représentent 1% de la population française
00:09:54mais c'est 60% d'actes antireligieux.
00:09:56Il faut qu'il y ait en effet une politique de tolérance zéro,
00:09:58que le bras de l'État ne tremble pas
00:10:00et aussi une reprise en main de la question de notre politique migratoire
00:10:03qui est devenue hors de contrôle quantitativement parlant
00:10:06et mal calibrée qualitativement,
00:10:08avec 72% je crois des titres de séjour
00:10:10qui sont accordés à des personnes en provenance de pays à majorité musulmane,
00:10:14ce qui dans un contexte de nouvel antisémitisme
00:10:16doit en effet nous conduire à nous poser des questions.
00:10:18Je tiens à nous retourner aux armes d'Aïma et Philippe David.
00:10:20Oui, ça rejoint effectivement cette explosion de l'antisémitisme dans notre pays,
00:10:24notamment suite au pogrom du 7 octobre
00:10:28où certains partis politiques effectivement,
00:10:31comme ça a déjà été dit,
00:10:33ont surfé en instrumentalisant le conflit israélo à masse
00:10:38et en en faisant même une campagne électorale
00:10:41lors des législatives
00:10:44et aussi lors des européennes.
00:10:47Donc effectivement aujourd'hui malheureusement,
00:10:49on suscite extrêmement de haine dans notre pays,
00:10:52on attise la haine et le régèle de l'autre
00:10:54et effectivement l'antisémitisme est bien présent,
00:10:57il a bien explosé dans notre pays
00:10:59et j'espère, enfin, comme certains l'ont déjà dit,
00:11:02on attend l'enquête,
00:11:03mais on peut supputer qu'il y a un lien quand même.
00:11:07Je ne pouvais pas ne pas vous faire réagir sur cette affaire Philippe David.
00:11:11Si le coupable avait deux grammes d'alcool
00:11:14et a fait ça après une soirée trop arrosée,
00:11:18l'acte antisémite ne fait aucun doute.
00:11:21Il y a plus de chances que ce soit évidemment un acte antisémite,
00:11:25alors quel dégoût,
00:11:27alors qu'il y a eu quand même quatre personnes assassinées
00:11:30dans l'hypercachère il y a un peu plus de dix ans,
00:11:32c'était il y a dix ans en janvier 2015,
00:11:34quel dégoût de voir qu'on puisse aller commettre ce type d'acte
00:11:38sur un lieu qu'on peut qualifier de lieu de martyr.
00:11:41Vraiment le dégoût,
00:11:43à part si c'est quelqu'un qui avait vraiment trop bu,
00:11:45mais pour moi, manifestement,
00:11:47pour mettre le faux conteneur à poubelle
00:11:49et les amener contre le local du magasin,
00:11:52il y a vraiment une volonté.
00:11:53– Allez, Troguay-Hamon,
00:11:55si vous avez des nouvelles informations
00:11:58d'ici la fin de cette émission,
00:11:59évidemment je compte sur vous.
00:12:01Allez, on va parler du voile dans le sport.
00:12:03Alors ça, c'est un sujet qui fait des barrages,
00:12:05je me tourne vers vous Léonard aussi.
00:12:07Visiblement, il n'y a pas unanimité
00:12:09au sein même du gouvernement.
00:12:11Visiblement, François Bayrou a dû siffler la mi-temps
00:12:14ou la fin de la récréation,
00:12:16vous choisissez le terme,
00:12:17j'ai dit mi-temps pour reprendre un terme sportif.
00:12:19– C'est le feu entre les ministres.
00:12:21– C'est le feu, je ne sais pas,
00:12:22je ne sais pas si on peut aller jusque-là.
00:12:24En tous les cas, Elisabeth Borne,
00:12:26la ministre de l'éducation,
00:12:27était l'invitée de Sonia Barouk ce matin,
00:12:29elle a réagi,
00:12:30et puis je vais vous faire réagir également,
00:12:32et les uns et les autres sur cette situation,
00:12:34cet état de fait, on va dire ça.
00:12:37– Je n'ai aucune leçon à recevoir de personne,
00:12:41et si vous écoutez mes propos lundi dernier,
00:12:45je dis très clairement qu'il y a de l'antrisme dans le sport
00:12:49et que ça appelle à la plus grande vigilance.
00:12:51Puis je voudrais aussi rappeler qu'au printemps 2023,
00:12:55je suis la première à avoir défendu le règlement
00:12:58de la Fédération française de foot
00:13:00qui était attaquée devant le Conseil d'État,
00:13:03le Conseil d'État qui lui a donné raison
00:13:05sur la possibilité d'interdire les signes religieux
00:13:09dans les compétitions sportives.
00:13:11Donc la ligne, elle, est claire,
00:13:13interdiction de tout signe religieux
00:13:16dans les compétitions sportives des fédérations.
00:13:18Peut-être dire que, vous voyez,
00:13:20quand on a ce débat sur qu'est-ce qu'on fait
00:13:22dans les compétitions sportives,
00:13:24je pense qu'on doit aussi se poser la question en amont.
00:13:27Quand on a des femmes ou des jeunes filles
00:13:30qui vous disent mon père, mon frère,
00:13:34voire mon fils m'oblige à porter le voile,
00:13:37je pense que c'est un problème
00:13:39et que les ministres en charge,
00:13:41tout comme les parlementaires,
00:13:43devraient s'emparer de cette question
00:13:45comment on protège ces femmes et ces jeunes filles.
00:13:48Alors avant de vous interroger les uns et les autres,
00:13:51Marion Mahéchal s'est fendue d'une petite communication
00:13:54sur le réseau X que nous dit Marion Mahéchal.
00:13:57Le débat sur l'interdiction du voile islamique
00:13:59est sans fin et sans issue
00:14:01tant qu'on continue de laisser entrer des millions d'immigrés
00:14:04arrivant de pays musulmans et importants avec eux.
00:14:06Leur pratique, à terme, le nombre fait inexorablement la loi.
00:14:09Lauriane Rossy, c'est vrai qu'il y a une certaine cacophonie.
00:14:13Cacophonie, je ne sais pas.
00:14:15En tout cas, oui, il y a un débat sur le sujet
00:14:17mais qui a eu lieu sur...
00:14:19À chaque fois que le sujet du port de signes religieux
00:14:22et notamment le port du voile est posé,
00:14:24il suscite beaucoup de débats dans les disciples,
00:14:26y compris au sein de la majorité.
00:14:28Je crois que cette proposition de loi
00:14:31qui arrivera bientôt devant l'Assemblée nationale,
00:14:34qui a déjà été votée par le Sénat, soutenue par le gouvernement,
00:14:36va dans le bon sens.
00:14:38Je pense qu'il est de la responsabilité de l'État
00:14:40de légiférer sur ce sujet.
00:14:42Je rappelle que cette loi vise à interdire
00:14:44le port de signes religieux dans les compétitions sportives
00:14:47départementales, régionales et nationales.
00:14:50Aujourd'hui, qu'est-ce que l'on constate ?
00:14:52Ça relève du règlement intérieur des fédérations sportives.
00:14:54Il y en a qui sont assez peu concernées,
00:14:56d'autres qui le sont beaucoup, mais qui sont très frileuses,
00:14:58par peur parfois aussi de prendre des règles en la matière.
00:15:01Et donc elles se retournent aussi du côté de l'État
00:15:04en disant qu'on va finalement poser les règles
00:15:06et qu'elles soient uniformes, quelle que soit la discipline sportive.
00:15:09Moi je crois que sur le terrain, il n'y a qu'un seul signe qui compte,
00:15:11c'est le maillot et le port de signes religieux.
00:15:13Et quel qu'il soit, il ne s'agit pas de stigmatiser une religion
00:15:16par rapport à une autre.
00:15:18La ministre des Sports ne disait pas ça, Lauriane.
00:15:20Je m'exprime aujourd'hui, moi, sur votre plateau.
00:15:23La ministre des Sports a pu s'exprimer à titre personnel.
00:15:25Je crois que la position du gouvernement est claire.
00:15:27Elle a été rappelée très fermement par Aurore Bergé,
00:15:29encore hier, dans l'hémicycle.
00:15:31Et je crois qu'en tout cas, cette loi va dans le bon sens.
00:15:34Et que ce principe de laïcité,
00:15:36qui encore une fois est un principe de liberté,
00:15:39s'impose aussi sur les terrains de sport.
00:15:42Et pour rejoindre ce que disait Elisabeth Borne,
00:15:44ça participe aussi, je pense, d'une émancipation des femmes
00:15:47qui parfois, j'ai presque envie de dire trop souvent,
00:15:51portent le voile sous la contrainte
00:15:54d'être intériorisées ou non, d'ailleurs.
00:15:56Et encore une fois, il ne s'agit pas de stigmatiser.
00:15:58Ça concerne l'ensemble des signes religieux.
00:16:00Il peut y avoir d'autres pratiques ou attitudes
00:16:02relevant d'une pratique religieuse sur un terrain de foot
00:16:05qui ne sont pas celles de l'islam et qui peuvent poser question.
00:16:07Donc je crois qu'il est temps de clarifier, d'être cohérent
00:16:09et de réaffirmer de manière apaisée
00:16:13ce principe de laïcité.
00:16:15On y perd un peu notre latin, là.
00:16:17Naïma et ensuite Philippe David,
00:16:19grands amateurs de sport.
00:16:20C'est peut-être le plus sportif d'entre vous, je ne sais pas.
00:16:22Amateur de sport, ça ne veut pas dire sportif.
00:16:24Oui, mais il est sportif aussi.
00:16:26Il y a toujours le beau aimable.
00:16:28Je le prends au 100 mètres quand il veut, Philippe David.
00:16:32En fait, ce qui est insupportable dans notre pays,
00:16:34c'est ces débats sans fin.
00:16:37Moi, ce que je retiens, c'est que Philippe Diallo,
00:16:40président de la fédération de football,
00:16:43ainsi que d'autres clubs, ainsi que des arbitres,
00:16:46ainsi que des entraîneurs, quelles que soient leurs origines d'ailleurs,
00:16:49ont appelé à ce qu'il y ait une loi.
00:16:51Ils veulent la neutralité.
00:16:52Ils veulent que l'espace sportif soit neutre
00:16:56et ne fasse pas l'objet de revendications,
00:16:59quelles qu'elles soient.
00:17:00Et je pense qu'ils ont raison.
00:17:02Parce qu'aujourd'hui, il faut que sur le terrain de sport,
00:17:05nos enfants, nous-mêmes, les adultes, etc.,
00:17:08puissent jouer, faire du sport, etc.,
00:17:11sans qu'il y ait des signes d'appartenance religieuse ou autre.
00:17:16D'ailleurs, je pense qu'on ne mettrait pas un maillot aussi
00:17:18d'un parti politique si on est sur un terrain de foot.
00:17:20Donc, il est important de légiférer et d'arrêter tous ces débats.
00:17:24Parce que toutes ces polémiques, en fait,
00:17:26elles font mal aussi à l'unité.
00:17:28À un moment, l'État doit être en capacité de décider,
00:17:31une fois pour toutes, quelles règles sont bien
00:17:34pour l'unité de la nation, pour l'unité, la cohésion sociale,
00:17:38et d'arrêter de polémiquer.
00:17:40Parce que la polémique, elle en rajoute au mal-être,
00:17:43elle en rajoute au mal-vivre ensemble.
00:17:45Dès qu'il est temps d'arrêter,
00:17:47et moi, je suis vraiment très triste de voir
00:17:50l'état de notre pays aujourd'hui.
00:17:52Moi, j'ai des amis qui portent le voile,
00:17:54et quand elles vont faire du sport,
00:17:56notamment dans des clubs sportifs, etc.,
00:17:58ou des fameuses, vous savez, les gyms, etc.,
00:18:00elles l'enlèvent.
00:18:02J'ai aussi des personnes dans mon entourage
00:18:04qui sont des cadres dans des entreprises,
00:18:06mais qui ont fait le choix de porter le voile,
00:18:08mais qui ne le mettent pas dans l'entreprise.
00:18:10Donc, il faut arrêter. En fait, on fait tout,
00:18:12tout pour créer de la polémique.
00:18:14Et encore une fois, quand on parle de tout ça,
00:18:16tout ça, ce n'est pas stigmatisé.
00:18:18C'est un moment à se dire quelle société on veut.
00:18:20Et finalement, on n'a que les habitants,
00:18:22les citoyens qu'on mérite.
00:18:24– Avant le tacle de Paul Meunin,
00:18:26Philippe David…
00:18:28– Les deux pieds décollés du sol,
00:18:30on connaît le personnage.
00:18:32C'est quand même assez terrible de voir ça,
00:18:34parce qu'il y a eu une réunion,
00:18:36un matignon, à ce que je sache,
00:18:38où ça a été assez houleux.
00:18:40Vous savez, comme on dit dans le foot,
00:18:42quand un groupe ne s'entend pas,
00:18:44il y a des mots qui existent pour dire
00:18:46que ça ne va pas du tout.
00:18:48Il y avait d'un côté Darmanin-Retailleau-Aurore-Berger,
00:18:50et de l'autre côté, Elisabeth Borne
00:18:52et Marie Barsak.
00:18:54Et là, on peut dire qu'on a assisté
00:18:56à une conversion en direct d'Elisabeth Borne
00:18:58ce matin à la télévision pour sa position sur le voile.
00:19:00Mais s'il y a quand même…
00:19:02Il y a même a priori Bayrou qui a dit
00:19:04à Retailleau « tais-toi ».
00:19:06– On n'a pas la preuve de cette fois.
00:19:08– Il n'y a pas la preuve,
00:19:10mais c'est sorti dans les médias.
00:19:12– Oui, c'est ça, la question…
00:19:14– Le jour de la menthèse.
00:19:16– Oui, vous qui êtes supporters de Nantes, c'est logique.
00:19:18Mais ce qu'il y a de terrible,
00:19:20le premier événement du voile,
00:19:22c'était le lycée de Creil, le collège de Creil.
00:19:24Moi, je vais vous dire, je me souviens de cet événement,
00:19:26j'étais au service militaire comme simple conscrit.
00:19:28Et quand on était aux messes,
00:19:30on en parlait et on se disait « mais si demain,
00:19:32une PFAT, le personnel féminin de l'armée de terre,
00:19:34arrive voilée, qu'est-ce qu'on fait ? »
00:19:36Et personne n'avait la réponse
00:19:38parce qu'il n'y avait pas de loi.
00:19:40Alors, je ne sais pas quel était le TTA,
00:19:42c'est les articles du règlement militaire
00:19:44qui auraient prévalu dans ce domaine,
00:19:46mais on se posait déjà la question, nous,
00:19:48aux messes, en se disant « qu'est-ce qu'on fait ? »
00:19:50On ne savait pas quoi faire.
00:19:521989, la loi sur le droit à l'école,
00:19:542004, le moins qu'on puisse dire,
00:19:56c'est qu'on a pris notre temps.
00:19:5815 ans, ça veut dire qu'on a eu le temps de réfléchir.
00:20:00– Ça veut dire qu'on ne voulait pas ?
00:20:02– Oui, rappelons-nous quand même les propos de Daniel Mitterrand,
00:20:04qui avait pris l'air outré
00:20:06en défendant les collégiennes,
00:20:08que ce serait un drame de s'en prendre à ces jeunes filles
00:20:10pour une affaire, je la cite,
00:20:12« de foulard, de fichu ».
00:20:14Mais comme on a mis 15 ans à réagir,
00:20:16entre-temps, l'antrisme s'est fait sans le voile dans les vestiaires.
00:20:18Moi, j'ai quelques amis entraîneurs,
00:20:20dirigeants de clubs de foot,
00:20:22mon père était dirigeant d'un bon club de foot,
00:20:24vice-président en CF1,
00:20:26ce qui est quand même un bon niveau,
00:20:28et ça fait des années que, dans certains clubs,
00:20:30on se douche en short.
00:20:32Parce que, nous, à notre époque,
00:20:34on se douchait dans le plus simple appareil.
00:20:36Et ça, ce n'est pas une preuve de l'intrusion du religieux.
00:20:38J'utilisais le conjure pour conseiller à Marie Barsac
00:20:40d'aller voir ce qu'il se passe dans les clubs,
00:20:42pas spécialement dans les régions parisiennes,
00:20:44mais aux quatre coins de France, en Bretagne, dans le sud-ouest,
00:20:46sur la côte d'Azur.
00:20:48Il faut écouter les concernés.
00:20:50Les concernés, y compris les jeunes filles musulmanes
00:20:52qui ne veulent pas porter le voile et qui subissent de plus en plus
00:20:54l'antrisme islamiste dans les quartiers.
00:20:56Vous parlez de 1989,
00:20:58je pense que le parallèle est très intéressant,
00:21:00mais 1989 n'avait été un événement qu'eux,
00:21:02parce que la gauche s'était soumise.
00:21:04Emmanuel Jospin avait dit qu'il ne voyait pas d'inconvénience
00:21:06que la France islamise, qu'il avait saisi le Conseil d'État
00:21:08qui avait renvoyé chaque chef d'établissement
00:21:10à ses responsabilités.
00:21:12Et le problème aujourd'hui, c'est qu'on continue
00:21:14de résonner à droit constant face à un péril islamiste
00:21:16qui croît de jour en jour,
00:21:18avec en effet des moyens qui sont de plus en plus édifiants,
00:21:20aussi bien sur le terrain
00:21:22que la mission Flash de l'Assemblée nationale
00:21:24ou alors les rapports des services
00:21:26de renseignement.
00:21:28Je suis d'accord avec ce que vous avez dit
00:21:30sur la question de la loi de 2004,
00:21:32puisque là on est exactement dans le sport
00:21:34aujourd'hui, dans la même situation qu'à l'école
00:21:36entre 1989 et 2004,
00:21:38à savoir que vous avez 118 fédérations sportives
00:21:40qui ont 118 règlements discordants
00:21:42en matière de signes religieux,
00:21:44ce qui crée une insécurité juridique
00:21:46et qui soumet les personnes les plus laïques,
00:21:48les plus intransigeantes sur la République
00:21:50à un risque de se voir prise pour cible.
00:21:52Alors il faut évidemment que le droit évolue,
00:21:54il faut réaffirmer
00:21:56ce qu'est la laïcité à la française,
00:21:58qui va de paire avec une discrétion
00:22:00du fait religieux dans l'espace public.
00:22:02Jean-Pierre Chevènement l'avait rappelé,
00:22:04Jean-Henri Chautel l'a souvent rappelé également,
00:22:06et il faut en effet une reprise en main
00:22:08de la politique migratoire.
00:22:10Pour revenir d'un mot peut-être juste
00:22:12sur ce qu'on disait dans les années 90 ou 80
00:22:14et sur ce que disait à l'époque
00:22:16Lionel Jospin ou Daniel Mitterrand,
00:22:18il faut dire que la droite aussi avait un peu le même discours,
00:22:20tout le monde était assez mal à l'aise avec ça
00:22:22parce que je pense qu'on avait une mauvaise lecture
00:22:24de ce qu'était l'islam ou l'islamisation
00:22:26à venir de l'Europe.
00:22:28Et hormis quelques-uns qui étaient très rares à l'époque
00:22:30qui disaient vous verrez en 2010, en 2020,
00:22:32en 2030 il y aura une expansion
00:22:34de l'islam en Europe,
00:22:36la plupart des gens disaient, c'était de bonne à loi de dire à l'époque,
00:22:38effectivement l'islam c'est un peu
00:22:40comme le catholicisme, ils vont se laïciser,
00:22:42il n'y a pas grand monde et il n'y aura pas de problème
00:22:44en fait, c'était ce qu'on pensait.
00:22:46Donc quand on réécoute sur le site de l'INA
00:22:48les propos de Lionel Jospin à l'époque, c'était peu ou prou ça,
00:22:50c'était de dire bon c'est très résiduel,
00:22:52il ne va pas y avoir d'expansion etc.
00:22:54L'avenir leur a donné tort, parce qu'effectivement
00:22:56il y a une mise à l'épreuve
00:22:58perpétuelle de la laïcité,
00:23:00avec le voile dans le sport, avec le reste,
00:23:02avec les prières de rue, avec le burkini
00:23:04sur les plages, avec la burqa,
00:23:06avec des choses qui sont détournées, par exemple
00:23:08on a interdit la burqa, aujourd'hui vous voyez des dames
00:23:10qui ont le voile et qui rajoutent un masque
00:23:12du Covid chirurgical
00:23:14pour pouvoir finalement détourner
00:23:16cette interdiction. Donc il y a des mises à l'épreuve
00:23:18comme ça permanentes, avec derrière des associations
00:23:20des collectifs contre l'islamophobie
00:23:22qui attaquent dès lors qu'on veut
00:23:24faire de la laïcité sur ces points-là.
00:23:26Et il faut dire que la France a un modèle très singulier
00:23:28parce que, par exemple,
00:23:30vous prenez au Royaume-Uni, on peut faire
00:23:32du sport voilé, il n'y a pas du tout
00:23:34ça, pareil dans un certain nombre de pays
00:23:36anglo-saxons qui n'ont pas notre tradition de la laïcité.
00:23:38Notre tradition de la laïcité,
00:23:40elle est très difficile à tenir quand on voit
00:23:42l'expansion de l'islam en Europe de l'Ouest,
00:23:44c'est une évidence. Et en cela, le tweet,
00:23:46je suis rarement d'accord avec elle, mais le tweet de Marion Maréchal
00:23:48n'était pas faux, c'est-à-dire qu'effectivement,
00:23:50du moment que vous avez 500 000 immigrés
00:23:52qui se rencontrent tous les ans chez Bruno Retailleau
00:23:54et que parmi eux, une grande majorité sont musulmans,
00:23:56de fait, ça va augmenter et à chaque fois,
00:23:58on va avoir de plus en plus de difficultés
00:24:00de faire respecter les principes de la laïcité.
00:24:02Je ne connais pas de pays dans le monde qui soit
00:24:04majorité musulmane et laïque et qui ait des principes de laïcité.
00:24:06On doit se faire de notre régularité laïque
00:24:08qui est faite pour prévenir le retour de guerre de religion,
00:24:10c'est un principe qui s'est construit pendant des siècles.
00:24:12Mais pour faire la laïcité, si vous ne réduisez pas
00:24:14les flux migratoires, ce n'est pas possible.
00:24:16Au-delà du flux
00:24:18migratoire,
00:24:20c'est-à-dire que vous avez parlé du Royaume-Uni,
00:24:22effectivement, c'est un pays communautarisme.
00:24:24C'est leur système.
00:24:26Multiculturalisme.
00:24:28Multiculturalisme. Multiculturaliste.
00:24:30Sauf que nous, on ne l'est pas.
00:24:32Mais sauf qu'en réalité, dans les politiques publiques,
00:24:34on l'est. Je vais vous donner une information,
00:24:36je ne sais pas si vous l'avez, vous savez qu'on a
00:24:38encouragé, dans le cadre
00:24:40de la politique de la ville,
00:24:42pour les quartiers, à créer des associations
00:24:44culturelles, de loisirs,
00:24:46d'accompagnement scolaire
00:24:48et sportive.
00:24:50On donne des financements aux habitants
00:24:52qui s'organisent. Donc on a créé,
00:24:54on a encouragé aussi, on a favorisé
00:24:56aussi, ce fameux séparatisme
00:24:58pour ensuite faire
00:25:00une loi. Donc en fait, on crée
00:25:02des situations
00:25:04et après on se plaint.
00:25:06Par exemple, toutes ces nombreuses
00:25:08associations depuis...
00:25:10Attention, toutes les associations sportives et culturelles...
00:25:12Bon, alors je vais...
00:25:14Précisez, précisez.
00:25:16Je suis désolée, mais aujourd'hui...
00:25:18La club de foot locale...
00:25:20Juste, je termine, vous allez comprendre.
00:25:22Aujourd'hui,
00:25:24on a une réalité, c'est que les quartiers
00:25:26sont enclavés
00:25:28ethnico-culturellement et religieusement.
00:25:30Parce qu'on a aussi favorisé
00:25:32une politique du logement qui a fait
00:25:34qu'à un moment, on a mis les mêmes populations
00:25:36dans les mêmes quartiers, faisant
00:25:38partir aussi les populations européennes
00:25:40et comme les populations européennes
00:25:42ne voulaient pas aller sur ces quartiers, les quartiers
00:25:44aujourd'hui, tout ce qui est
00:25:46parc social est devenu aussi des enclaves
00:25:48ethnico-culturelles. C'est une réalité.
00:25:50Ensuite, vous avez les centres de loisirs,
00:25:52vous avez les écoles qui se sont aussi ethnicisées.
00:25:54Les habitants de ces quartiers,
00:25:56ils sont d'origine étrangère. On leur a demandé,
00:25:58même moi, quand j'étais déléguée du préfet,
00:26:00puisque c'était des appels à projets,
00:26:02pour se créer un associatif.
00:26:04Donc, par la force des choses, vous avez une association
00:26:06qui va être aussi
00:26:08ethnico-culturellement
00:26:10de même origine. Et vous allez avoir
00:26:12effectivement
00:26:14le club de foot
00:26:16du quartier.
00:26:18Il n'y a pas de mixité sociale.
00:26:20Mais c'est ce que je vous dis.
00:26:22Et quand vous n'annoncez pas
00:26:24le communautarisme.
00:26:26L'État ne finance pas le dessin.
00:26:28Bien sûr que non, mais elle favorise
00:26:30à partir du moment où elle demande
00:26:32à ses habitants de se créer
00:26:34et quand ces habitants sont déjà dans des quartiers
00:26:36qui sont enclavés, forcément vous créez
00:26:38des clubs, des associations
00:26:40sportives, notamment,
00:26:42qui sont communautaires.
00:26:44Mais par la force des choses. Alors que vous
00:26:46pourriez favoriser tout simplement que ces jeunes
00:26:48des quartiers aillent dans des associations
00:26:50de la ville pour
00:26:52permettre cette mixité sociale et culturelle.
00:26:54Je vais siffler
00:26:56la mi-temps de cette...
00:26:58Si vous me permettez, si vous m'autorisez.
00:27:00Mais on va continuer.
00:27:02On va continuer à en parler parce qu'on a un sondage.
00:27:04Le sport et le ramadan.
00:27:06On vous a interrogé. Et 8 Français
00:27:08sur 10 jugent anormal qu'un match de foot
00:27:10s'arrête pour que des joueurs rompent le jeûne
00:27:12pendant le ramadan. Voyez, on est dans la même
00:27:14thématique. Je savais que Philippe David était là.
00:27:16Amoureux du sport. On a
00:27:18choisi quasiment la thématique en fonction de vous.
00:27:20La couleur du carton. Merci. La couleur du carton
00:27:22pour Paul Melun, c'est quoi ? On verra après.
00:27:24Je dessernerai les cartons
00:27:26à la fin de l'émission, si ça ne vous dérange pas.
00:27:28Pas de mauvais coup de sifflet.
00:27:30On va poursuivre le débat. On a beaucoup de choses.
00:27:32On a beaucoup de sujets à évoquer ensemble. Restez avec nous. C'est sur CNews
00:27:34que ça se passe. Première chaîne d'information.
00:27:36Faut-il le rappeler encore une fois. A tout de suite.
00:27:40Et il est un peu plus de
00:27:4212h30. C'est votre Midi News en ce jeudi.
00:27:44Je vous présente notre équipe du jeudi. Dans quelques
00:27:46instants, on met tout de suite Somaïa Labidi pour un nouveau
00:27:48tour de l'information. Somaïa.
00:27:50Et à la une de l'actualité, Thierry Lippert-Cacher
00:27:52de la Porte de Vincelle, cible d'un
00:27:54incendie volontaire. Le côté
00:27:56gauche du supermarché du 20ème Théâtre
00:27:58de la prise d'otages du 9 janvier 2015
00:28:00a été incendié durant cette nuit.
00:28:02D'après les caméras de surveillance,
00:28:04un homme aurait mis le feu à des containers
00:28:06devant la supérette.
00:28:08L'influenceur d'OALM interpellé ce
00:28:10matin à Montpellier par la police aux frontières
00:28:12en vue de son expulsion vers l'Algérie.
00:28:14Je vous rappelle que son refoulement
00:28:16par Alger en janvier dernier avait
00:28:18envenimé les relations entre les deux pays.
00:28:20Et puis la Turquie s'embrase
00:28:22après l'arrestation du maire d'Istanbul
00:28:24des centaines de milliers de manifestants
00:28:26dans les rues après l'interpellation
00:28:28d'Ekrem Imamoglu,
00:28:30principal rival du président Erdogan
00:28:32pour la prochaine présidentielle turque.
00:28:34Merci beaucoup Somaya.
00:28:36On vous retrouve dans une demi-heure, c'est bien cela ?
00:28:38Absolument.
00:28:40L'équipe du jeudi, Naïm Amfadel, à mes côtés
00:28:42Paul Melin, à mes côtés, grand amateur de sport,
00:28:44Philippe David, toujours avec nous,
00:28:46Joachim Lefloquy, toujours avec nous
00:28:48et Lauriane Rossi, présidente
00:28:50de Renaissance Hauts-de-Seine.
00:28:52Merci de m'accompagner pour ce jeudi
00:28:54de Mili-News.
00:28:56Avant de reprendre les thèmes de nos débats,
00:28:58cette information qui vient de tomber,
00:29:00une police algérienne a requis
00:29:02dix ans de prison ferme
00:29:04contre l'écrivain Boalem Saint-Saël.
00:29:06Ça vient de tomber, l'avocat d'écrivain
00:29:08a dénoncé un procès fantôme
00:29:10et a annoncé avoir saisi les organes compétents
00:29:12des Nations Unies.
00:29:14Réaction, tour de table, Joachim ?
00:29:16Que dire ?
00:29:18Pendant que certains décrivent l'Algérie
00:29:20comme la Mecque de liberté,
00:29:22un écrivain de 80 ans, malade d'un cancer,
00:29:24croupi dans les geôles
00:29:26d'un régime
00:29:28qui est dans une fuite en avant
00:29:30de plus en plus autoritaire.
00:29:32Il faut déplorer l'inaction de la France
00:29:34et la complaisance des uns et des autres.
00:29:36Dans un pays qui s'en orgueillissait jadis
00:29:38de vouloir écraser l'infâme,
00:29:40je pense qu'on ne peut pas mettre de « mais »
00:29:42après arrestation, détention d'écrivain.
00:29:44Noriane, le bonheur aussi.
00:29:46Il n'y a pas de mots.
00:29:48Je suis moins sévère que vous.
00:29:50La France et une grande partie
00:29:52des responsables politiques sont mobilisés.
00:29:54Depuis quatre mois.
00:29:56On en est où ?
00:29:58On nous demande de la distraction.
00:30:00C'est un rapport de force,
00:30:02mais cette mobilisation...
00:30:04Il est malade.
00:30:06Il a commencé une grève de la faim.
00:30:08On ne sait pas son état.
00:30:10Son avocat n'était pas présent.
00:30:12Il n'a pas le droit de lui rendre visite.
00:30:14On lui a même demandé de changer d'avocat
00:30:16parce que cet avocat
00:30:18est de confession juive.
00:30:20On lui a dit qu'il vaut mieux changer d'avocat.
00:30:22Vous vous rendez compte de ce qui se passe aujourd'hui ?
00:30:24Noriane, vous avez tout dit ?
00:30:26Oui.
00:30:28C'est un rapport de force
00:30:30qui s'engage avec l'Algérie.
00:30:32Il ne faut pas faiblir sur la mobilisation.
00:30:34Il ne faut pas juste le ministère intérieur.
00:30:36Il faudrait aussi l'Elysée et le Quai d'Orsay.
00:30:38Il y a là aussi harmonie.
00:30:40Par ailleurs, les problèmes
00:30:42ayant trait au déséquilibre de la relation franco-algérienne
00:30:44dépassent le seul cas de Bolême-Sansalle.
00:30:46Ça fait des années qu'on enterre
00:30:48beaucoup de sujets.
00:30:50Oui, ça fait des années, bien sûr.
00:30:52C'est absolument terrifiant.
00:30:54Bolême-Sansalle est probablement
00:30:56l'un des plus grands écrivains du XXIe siècle.
00:30:58Un de nos plus grands écrivains français
00:31:00puisqu'il est franco-algérien.
00:31:02Moi, je l'aime beaucoup.
00:31:04C'est quelqu'un qui a
00:31:06une grande courtoisie, une grande amitié.
00:31:08Quelqu'un de très bien.
00:31:10J'ai du mal à me dire qu'à 80 ans,
00:31:12il va passer les 10 prochaines années de sa vie,
00:31:14c'est-à-dire la fin de sa vie, sa mort,
00:31:16au fond des prisons de ce régime
00:31:18totalement illibéral
00:31:20dont, effectivement,
00:31:22certains admirateurs ici en France,
00:31:24notamment à l'extrême-gauche,
00:31:26la France insoumise,
00:31:28chantent les louanges de l'Algérie.
00:31:30Certains, comme Rima Hassan,
00:31:32refusent de voter la résolution au Parlement européen
00:31:34demandant la libération de Bolême-Sansalle,
00:31:36il faut quand même le dire,
00:31:38et donc acceptent le fait qu'il soit là
00:31:40au fond de cette prison.
00:31:42C'est absolument terrifiant.
00:31:44On ne peut évidemment pas ériger l'Algérie
00:31:46comme un modèle de liberté
00:31:48ou de démocratie ou je ne sais quoi après ça.
00:31:50C'est un régime totalement antilibéral
00:31:52qui frise avec des réflexes dictatoriaux
00:31:54et qui, pour des motifs absolument extravagants,
00:31:56procès fantôme, l'avocat a raison,
00:31:58pour des motifs extravagants,
00:32:00va retenir cet homme en prison
00:32:02comme s'il représentait une menace,
00:32:04comme nous on traiterait quelqu'un
00:32:06qui menace de se faire exploser
00:32:08un terroriste islamiste.
00:32:10C'est vraiment terrifiant.
00:32:12J'espère que la France va effectivement
00:32:14continuer à mettre la pression,
00:32:16sur la question des OQTF,
00:32:18et de mettre la pression sur l'Algérie,
00:32:20et que si la diplomatie,
00:32:22tout ce qu'on a engagé en sous-main
00:32:24ne fonctionne pas, qu'on passe à une étape supérieure.
00:32:26Mais là je dirais une nouvelle provocation,
00:32:28Philippe David, de l'Algérie.
00:32:30Ça ne s'arrêtera jamais.
00:32:32Et ça ne s'arrête jamais.
00:32:3410 ans de prison avec cet homme qui est malade.
00:32:36Vous l'avez rappelé.
00:32:38J'ai un point de divergence avec Paul.
00:32:40L'Algérie, ce n'est pas un régime illibéral.
00:32:42C'est une dictature militaire depuis 1962.
00:32:44Là n'empêche pas l'autre, cher ami.
00:32:46On qualifie Victor Orbandy libéral,
00:32:48là-bas c'est une dictature militaire.
00:32:50D'ailleurs, la seule fois où il y a eu des élections,
00:32:52ils les ont annulées comme ils avaient perdu.
00:32:54Mais il faut dire que c'est les islamistes qui avaient gagné.
00:32:56Faut-il le rappeler ?
00:32:58Ce qui est quand même extraordinaire,
00:33:00c'est de voir que moi j'ai été assez dégoûté.
00:33:02Je suis arrivé tard,
00:33:04comme je sortais de studio tard,
00:33:06à la soirée de soutien à Boilem Sansalle,
00:33:08qui était dans un théâtre à côté de Strasbourg-Saint-Denis.
00:33:10J'y étais aussi.
00:33:12Et j'ai trouvé qu'il y avait quand même peu de monde.
00:33:14J'ai été déçu par le nombre de politiciens.
00:33:16Excusez-moi,
00:33:18ça devrait faire l'unanimité.
00:33:20Excusez-moi,
00:33:22ça devrait faire l'unanimité.
00:33:24Comme vous l'avez dit à juste titre,
00:33:26les élus qui ont voté contre sa libération
00:33:28se sont totalement déshonorés.
00:33:30Mais ce n'est pas grave,
00:33:32on n'avait aucun espoir sur eux.
00:33:34Mais ce qui est terrifiant,
00:33:36c'est que là, Boilem Sansalle,
00:33:38c'est une perpétuité réelle qu'il a.
00:33:40Il a prostate, 10 ans de prison et 80 ans.
00:33:42Inutile de dire que le régime algérien
00:33:44s'est promis de le laisser mourir en prison.
00:33:46On verra après
00:33:48quelle sera la réaction de nos dirigeants.
00:33:50Mais soit dit en passant,
00:33:52je n'ai aucune illusion sur une réaction virile.
00:33:54Dernier mot, Naïma.
00:33:56Très d'accord avec David,
00:33:58qu'à un moment, il faut qu'il y ait un sursaut national
00:34:00autour de Boilem Sansalle.
00:34:02Il ne faut pas qu'il n'y ait que
00:34:04les personnes qui le soutiennent
00:34:06et on leur rend hommage
00:34:08d'où tu fais partie.
00:34:10On sait combien vous êtes impliqués.
00:34:12Est-ce qu'on ne pourrait pas penser
00:34:14que son portrait soit
00:34:16sur tous les frontaux de nos mairies ?
00:34:18C'est une bonne idée,
00:34:20mais vous allez voir la réaction.
00:34:22C'est une bonne idée, mais vous allez voir la réaction.
00:34:24Oui, oui, je pense que ça risque
00:34:26de créer un certain malaise.
00:34:28Écoutez, c'est une bonne idée.
00:34:30C'est une excellente idée.
00:34:32On peut faire appel au président de l'Association des maires de France
00:34:34en lui demandant
00:34:36de demander à l'ensemble des maires de France
00:34:38de porter
00:34:40qu'il fasse un appel
00:34:42et on verra.
00:34:44On verra qui est patriote
00:34:46et qui ne l'est pas.
00:34:48Malheureusement, je doute que ça suffise
00:34:50à le faire libérer.
00:34:52Je suis d'accord à 100% avec ce que dit Naïma,
00:34:54mais je doute que ça suffise.
00:34:56Je pense que maintenant,
00:34:58c'est au niveau de l'exécutif
00:35:00et au niveau du ministre de l'Intérieur et des Affaires étrangères
00:35:02que ça se passe.
00:35:04Dans une action coordonnée.
00:35:08Avec une vraie synergie.
00:35:10Je pense qu'il y a aussi l'Europe
00:35:12et la place du ministre des Affaires étrangères
00:35:14aujourd'hui qui doit être interrogé.
00:35:16Et puis on va le dire.
00:35:18Le président de la République,
00:35:20je pense qu'il a la capacité
00:35:22Il a 10 ans, il est urgent d'agir.
00:35:24On sait qu'il est malade.
00:35:26Qu'un patriote soit libéré.
00:35:28Allez, on enchaîne.
00:35:30C'est important, je voulais vous faire réagir évidemment.
00:35:32Loriane aussi, je voulais vous faire réagir également
00:35:34sur ce sondage dont je vous parlais.
00:35:368 Français sur 10 jugeaient à normal qu'un match de foot
00:35:38s'arrête pour que des joueurs rompent le jeûne
00:35:40pendant le ramadan.
00:35:42C'est ce que révèle notre sondage CNews Europe
00:35:44et le journal du dimanche.
00:35:46Une tendance qui se confirme, quelle que soit la proximité
00:35:48politique des sondés. Même à gauche,
00:35:506 électeurs sur 10 n'approuvent pas.
00:35:52Votre réaction, Loriane ?
00:35:54Oui, ça rejoint le débat, l'échange
00:35:56qu'on avait tout à l'heure sur la proposition de loi
00:35:58concernant le port de signe religieux
00:36:00dans les compétitions sportives.
00:36:02Vous le dites très justement, d'ailleurs,
00:36:04quel que soit le parti politique,
00:36:06on sait que 78% sont défavorables à cela
00:36:08parce que tout simplement, ce n'est pas un sujet
00:36:10clivant gauche-droite, c'est la République.
00:36:12Ce sont les principes républicains
00:36:14qui s'appliquent, et je le disais tout à l'heure,
00:36:16je suis favorable à cette loi qui interdit
00:36:18le port de signe religieux dans les compétitions sportives
00:36:20de la même manière. Arrêter, interrompre
00:36:22un événement sportif,
00:36:24un match,
00:36:26pour interrompre le jeûne du ramadan,
00:36:28interrompre le jeûne du ramadan, non,
00:36:30ça n'est pas possible. Encore une fois,
00:36:32le seul signe qui compte sur
00:36:34un terrain de sport, c'est le maillot
00:36:36et il n'est pas possible
00:36:38d'afficher comme cela, de manière ostentatoire,
00:36:40des appartenances religieuses, des signes
00:36:42quelle que soit la religion.
00:36:44Et Naïma le disait très bien tout à l'heure,
00:36:46on n'accepterait pas non plus que ce soit le cas
00:36:48concernant des convictions politiques. On n'affiche pas
00:36:50un parti politique sur un maillot, etc.
00:36:52Donc, il faut être très clair là-dessus
00:36:54et ne pas céder. Je crois que c'est très
00:36:56important pour notre République,
00:36:58au moment même où elle est très fragilisée sur ces questions-là.
00:37:00Peut-être qu'il faut faire appel...
00:37:02Non, non, mais je suis totalement d'accord
00:37:04avec ce qui vient d'être dit. Alors, est-ce que
00:37:06tout repose sur la loi et sur
00:37:08l'appel à la laïcité ? Probablement, malheureusement
00:37:10que ça ne suffira pas. C'est-à-dire qu'on aura
00:37:12beau être dans l'inflation normatiste,
00:37:14réglementaire, législative,
00:37:16que je soutiens par ailleurs, je pense que ça ne suffira
00:37:18pas à contenir la poussée des revendications
00:37:20de l'islam politique
00:37:22et de l'islam,
00:37:24dans l'exercice du culte, y compris
00:37:26pendant ce type de moments. Je pense
00:37:28que ça passe aussi par l'éducation,
00:37:30par la culture, par l'intégration, par l'assimilation,
00:37:32dès le plus jeune âge.
00:37:34Faire en sorte qu'on essaie
00:37:36de ramener à la République, au plus tôt,
00:37:38c'est-à-dire à l'école notamment,
00:37:40même si on demande déjà beaucoup de choses à l'école,
00:37:42mais de ramener, dès le plus jeune âge,
00:37:44les enfants issus de l'immigration,
00:37:46les enfants musulmans, à la République,
00:37:48les sensibiliser à la laïcité,
00:37:50les assimiler aux codes,
00:37:52aux normes et aux valeurs de la France.
00:37:54Je pense que ça passe aussi par cet amont
00:37:56et par aussi le fait de contenir
00:37:58nos flux migratoires et de repenser
00:38:00notre politique migratoire, de la refonder
00:38:02complètement, comme ce que commence
00:38:04à esquisser Bruno Retailleau avec un certain courage.
00:38:06Mais je pense qu'il faut en commencer
00:38:08vraiment par la genèse du problème,
00:38:10parce que quand on légifère
00:38:12par rapport à la prolifération du voile,
00:38:14par exemple, on agit vraiment, complètement
00:38:16à la fin du cycle, en aval.
00:38:18Donc il faut le penser en amont, la question
00:38:20de l'expansion de l'islam
00:38:22en Europe, et je pense que
00:38:24effectivement, il y a,
00:38:26et on le voit avec les frères musulmans,
00:38:28leur communication en Europe, etc., une volonté
00:38:30de mise à l'épreuve de nos vieilles démocraties,
00:38:32parce que nous sommes attachés aussi à la liberté,
00:38:34à la liberté de culte, bien sûr,
00:38:36à la liberté d'expression, et donc ils nous
00:38:38prennent un peu en défaut là-dessus. On nous dit
00:38:40« Mais attendez, vous êtes le pays de la liberté, je ne peux pas porter mon voile,
00:38:42comment ça se fait ? ». Alors du coup, nous, il faut qu'on ait
00:38:44des parades, des ripostes face à ça.
00:38:46C'est pour ça qu'il y a tous ces intermoins amants
00:38:48des années, et que c'est si difficile de légiférer,
00:38:50et qu'on le voit même aujourd'hui,
00:38:52ça ne fait pas consensus dans le gouvernement,
00:38:54on est mal à l'aise, les politiques sont mal à l'aise,
00:38:56on le sent qu'il y a un malaise sur ce sujet-là,
00:38:58parce qu'on a tous peur de se faire traiter d'islamophobe
00:39:00dès lors qu'on traite de ces sujets-là. Et pourtant,
00:39:02il faut les traiter, donc vraiment, moi je pense
00:39:04qu'on n'en est qu'au début de nos peines.
00:39:06Ça ne suffit pas de légiférer, Paul, mais je crois que c'est tout de même indispensable.
00:39:08C'est ce que j'ai dit.
00:39:10On l'a vu après la loi de 2004, qui a été émancipatrice
00:39:12pour les jeunes filles musulmanes en particulier,
00:39:14une étude d'Éric Morin a montré que ce sont elles
00:39:16qui ont vu leur niveau scolaire le plus
00:39:18augmenté après cette loi,
00:39:20et on peut également citer
00:39:22ce qu'a fait Gabriel Attal sur la Baïa,
00:39:24qui a permis de régler un problème
00:39:26que le laxisme de Papendiaïe
00:39:28avait créé. Concernant le sondage,
00:39:30il n'a rien de surprenant, il rejoint tout à fait
00:39:32les études d'opinion qu'on a sur les Français
00:39:34et l'interdiction des signes religieux ostensibles
00:39:36dans le sport.
00:39:38Il est évident aujourd'hui que pour les islamistes,
00:39:40les clubs de sport sont devenus des terrains
00:39:42de conquête, le lieu où une contre société
00:39:44essaye d'imposer ses mœurs et ses lois,
00:39:46et en effet, il faut une intransigeance totale
00:39:48face à ça, que ce soit sur la laïcité
00:39:50ou sur la reprise en main de la question migratoire.
00:39:52Avant de vous donner la parole Naïma et Philippe,
00:39:54on vous en parle, on a fait le sondage,
00:39:56parce que regardez ce qui s'est passé le week-end
00:39:58dernier entre Angers et Monaco,
00:40:00c'est un match de Ligue 1.
00:40:02On voit tout cela avec Mickaël Dos Santos,
00:40:04Florian Doré, et on poursuit les débats.
00:40:07Onzième minute,
00:40:09Angers affronte Monaco en Ligue 1.
00:40:11La rencontre est momentanément interrompue.
00:40:13Imad Abdeli, footballeur algérien
00:40:15du club Angevin, est soigné
00:40:17par l'équipe médicale.
00:40:19Certains de ses coéquipiers musulmans en profitent,
00:40:21ils se dirigent immédiatement vers le banc de touche.
00:40:23Une corbeille de fruits et des boissons
00:40:25sont mis à leur disposition pour rompre le jeûne
00:40:27du ramadan. Très vite,
00:40:29plusieurs personnalités politiques accusent Imad Abdeli
00:40:31d'avoir simulé une blessure.
00:40:33Match de foot interrompu à cause du ramadan,
00:40:35inacceptable.
00:40:37Plutôt que de soutenir le port du voile dans le sport,
00:40:39la ministre des sports doit faire respecter la laïcité.
00:40:41Aucun match de foot ne doit être interrompu
00:40:43pour cause de rupture du jeûne.
00:40:45Cette revendication est le symptôme
00:40:47de l'antrisme islamiste dans le sport.
00:40:49Face à ces attaques,
00:40:51Imad Abdeli ironise sur son compte Instagram.
00:40:53Tellement fait exprès que je ne peux pas rejoindre
00:40:55et jouer pour ma sélection nationale.
00:40:57De son côté,
00:40:59le président du SCO d'Angers
00:41:01admet qu'un arrangement a eu lieu.
00:41:03Les deux clubs, les deux team managers
00:41:05se sont mis d'accord pour le bien-être des joueurs
00:41:07et la question a été posée aux délégués
00:41:09et à l'arbitre qui ont donné leur accord.
00:41:11Les choses se sont faites de manière intelligente.
00:41:13Je ne vois pas pourquoi la polémique.
00:41:15On est dans un pays où le bien-vivre ensemble est important.
00:41:17Ça a duré une ou deux minutes et le match a repris tranquillement.
00:41:19Une thèse rapidement démentie
00:41:21par la Fédération française de football.
00:41:23Les joueurs ont profité d'un arrêt de jeu
00:41:25quand un joueur était blessé pour manger.
00:41:27Dans son règlement,
00:41:29la FFF interdit toute interruption d'une rencontre
00:41:31pour des questions religieuses.
00:41:33Voilà pourquoi je voulais vous rappeler
00:41:35ce qui s'était passé au cours de ce match.
00:41:37Chacun donne sa vérité.
00:41:39C'est le président d'Angers
00:41:41qui lâche l'information.
00:41:43C'est quand même pour le moins ambigu.
00:41:45Vivre ensemble, bien-être.
00:41:47Ce qui est malheureux,
00:41:49c'est que c'est polémique.
00:41:51Jette l'anathème aussi
00:41:53sur environ
00:41:5510 millions
00:41:57de musulmans en France.
00:41:59Vous voyez,
00:42:01les 10 millions,
00:42:03aujourd'hui,
00:42:05le mois du Ramadan,
00:42:07ça pose encore un problème.
00:42:09Il suffit de quelques-uns
00:42:11pour créer une polémique.
00:42:13Moi, comme je l'ai déjà dit
00:42:15et je vais le redire,
00:42:17je pense qu'il faut une neutralité.
00:42:19D'autant plus que dans le cadre du mois du Ramadan,
00:42:21il est prévu de déroger
00:42:23quand on voyage,
00:42:25quand on est malade,
00:42:27quand on a son travail,
00:42:29un travail où il faut être en bonne santé,
00:42:31pouvoir ne pas jeûner
00:42:33les jours auxquels
00:42:35on doit être performant
00:42:37et puis les rattraper par la suite.
00:42:39Moi, je m'interroge,
00:42:41aujourd'hui, il ne serait pas question
00:42:43d'inviter aussi
00:42:45les instances du culte musulman
00:42:47pour discuter avec eux,
00:42:49parce que ça, c'est prévu.
00:42:51Vous voyagez, vous êtes malade,
00:42:53vous devez être performant,
00:42:55et parfois, le faire à un autre moment.
00:42:57Mais le problème, c'est l'absence de règles.
00:42:59Donc, effectivement, il faut une règle,
00:43:01une fois pour toutes.
00:43:03Il y avait visiblement un accord de passé.
00:43:05Si il y a une loi,
00:43:07elle protège tout le monde.
00:43:09Tout le monde est mis devant le fait d'accomplir.
00:43:11Il y a un accord, on ne dit pas les choses,
00:43:13on cache les choses.
00:43:15Si il y a une loi, ça protège tout le monde.
00:43:17Il n'y a que la neutralité
00:43:19et ça permet aussi
00:43:21d'éviter toutes ces polémiques.
00:43:23Vous imaginez ?
00:43:25On a fait la loi de 1905
00:43:27sur la séparation
00:43:29des Églises et de l'État et de la neutralité.
00:43:31Permettez-moi de vous dire une chose.
00:43:33On n'a jamais fait d'accommodement
00:43:35pour d'autres religions.
00:43:37Les chrétiens, ils jouent pendant le carême,
00:43:39il n'y a pas de problème.
00:43:41Les juifs, on a eu des grands internationaux juifs,
00:43:43vous qui êtes supporter de Nantes,
00:43:45Yamayash, Michael Madard,
00:43:47des étrangers, Walter Samuel et Juan Pablo Solín,
00:43:49les argentins qui jouent au PSG,
00:43:51et ce qu'ils ont dit,
00:43:53là c'est shabbat, on ne joue pas,
00:43:55là c'est Rosh Hashanah, on ne joue pas.
00:43:57Non, ce sont des professionnels.
00:43:59Et quand on est professionnel,
00:44:01il y a une chose qui passe, c'est sa profession.
00:44:03Être sportif professionnel,
00:44:05que ce soit au foot, au rugby, au tennis,
00:44:07c'est un sacerdoce.
00:44:09Et la religion passe après, quelle qu'elle soit.
00:44:11C'est tout ce qu'il faut dire.
00:44:13Je crois qu'on dit tous la même chose.
00:44:15On est tous d'accord.
00:44:17Non seulement il faut une règle très claire
00:44:19et un discours fort, cohérent, lisible
00:44:21sur le sujet, qui permette aussi aux fédérations sportives
00:44:23de sortir de cette zone
00:44:25très inconfortable qui consiste
00:44:27pour chacune des fédérations à devoir prendre des règles
00:44:29qui ne sont pas les mêmes d'ailleurs.
00:44:31Donc ça pose un vrai sujet aussi d'égalité devant la règle.
00:44:33Donc une loi sur le sujet est nécessaire,
00:44:35ça n'empêche pas, c'est ce que vous disiez tout à l'heure,
00:44:37d'agir très en amont,
00:44:39pour rappeler dès le plus jeune âge, dans le cadre de l'école,
00:44:41dans le cadre des associations,
00:44:43les valeurs de la République, ce qu'est la laïcité
00:44:45dans notre pays, parce que nos jeunes générations,
00:44:47ils ont perdu de vue ce qu'est
00:44:49la laïcité et la liberté
00:44:51qu'elle renferme, et donc
00:44:53je crois qu'il faut agir sur tous ces leviers-là.
00:44:55Ça sera le mot de la fin. Vous nous quittez pour la deuxième heure,
00:44:57me semble-t-il ? Quitte à regret, mais...
00:44:59Mais revenez quand vous voulez, Lorraine Rossi, président
00:45:01de Renaissance Hauts-de-Seine, vous êtes la bienvenue,
00:45:03vous le savez, sur ce plateau. On marque une pause,
00:45:05les amis, on se retrouve dans quelques instants
00:45:07pour la deuxième mi-temps,
00:45:09si je puis me permettre, de ce
00:45:11Midi News. C'est de circonstance.
00:45:13C'est de circonstance.
00:45:15Je ne savais pas que vous étiez supporter de ces Nantes.
00:45:17On est nombreux ici.
00:45:19Vous marquez des points, Joachim.
00:45:21Mais je remarque que vous êtes
00:45:23tout vêtu de jaune, donc...
00:45:25Merci. Restez avec nous
00:45:27et à très bientôt, Lorraine Rossi. On se retrouve dans
00:45:29quelques instants, à tout de suite.
00:45:33Il est 13h, bon appétit,
00:45:35si vous êtes à table.
00:45:37C'est la deuxième partie de votre Midi News,
00:45:39j'allais dire week-end, mais non, de votre
00:45:41Midi News tout court, évidemment, puisque nous sommes jeudi
00:45:43déjà, mais ce n'est toujours pas le week-end.
00:45:45Je vous représente notre équipe du jeudi,
00:45:47dans quelques instants, mais tout de suite, le sommaire de cette deuxième
00:45:49partie. La gendarmerie
00:45:51a publié le bilan de la lutte contre la drogue
00:45:53pour 2024. Mailleur pesant, colonel
00:45:55et porte-parole de la Gendarmerie nationale était
00:45:57l'invité de ces news ce matin. On ira aussi
00:45:59dans la cité de la Castellane, à Marseille,
00:46:01un an après l'opération Placenet,
00:46:03reportage édifiant
00:46:05de notre correspondante Stéphanie Rouquier.
00:46:07On ira à Bercy aussi. Pourquoi Bercy
00:46:09en ce jeudi, me direz-vous ? Parce que des investisseurs
00:46:11et des entreprises de défense
00:46:13se réunissent pour réfléchir aux meilleures façons
00:46:15pour les premiers de financer les secondes.
00:46:17C'est ce qu'on appelle l'effort de guerre.
00:46:19Je vous rappelle qu'il nous faut
00:46:215 milliards d'euros. Oui, 5 milliards d'euros.
00:46:23On trouvera sur place Elodie Huchard et Timothée
00:46:25Forget. Enfin, on vous parlera de La Belle
00:46:27et la Bête. L'Education nationale
00:46:29avait prévu de distribuer 800 000
00:46:31exemplaires d'une version modernisée de La Bête
00:46:33et La Belle
00:46:35par Jules. C'était pour un livre pour les vacances.
00:46:37Le ministère a jugé
00:46:39l'ouvrage inadapté aux élèves de CM2
00:46:41sans accompagnement pédagogique.
00:46:43C'est un sujet pour Midi News.
00:46:45On sera avec Laura Lebars.
00:46:47Voilà pour notre programme de cette 2e heure.
00:46:49Programme chargé, vous pouvez le constater.
00:46:51Elle est fidèle au poste.
00:46:53Sommeil à la midi pour un nouveau tour dans l'information.
00:46:55Bonjour Thierry, bonjour à tous. On l'a appris
00:46:57il y a quelques minutes. 10 ans de prison
00:46:59ferme requis contre l'écrivain franco-algérien
00:47:01Boalem Sansal. Critique
00:47:03du pouvoir algérien, l'auteur du
00:47:0580 ans et détenu depuis
00:47:07novembre 2024 pour atteinte
00:47:09à la sûreté de l'Etat. Le verdict est attendu
00:47:11le 27 mars prochain.
00:47:13On passe maintenant à la dernière
00:47:15semaine du procédé géolier
00:47:17de Daech, dont Médine et Mouche.
00:47:19Après les réquisitions du parquet national
00:47:21antiterroriste, hier, place
00:47:23aux plaidoiries de la Défense. Aujourd'hui,
00:47:25Célia Barotte.
00:47:27Oui, Sommeil, c'est Maître Vuillemin
00:47:29qui vient de terminer tout juste
00:47:31sa plaidoirie. Une longue plaidoirie
00:47:33de 3 heures. Pour lui,
00:47:35il y a eu rencontre, concertation,
00:47:37influence entre les otages. Il a
00:47:39déclaré, je cite, il leur faut un coupable
00:47:41emblématique, mais nous ne sommes pas là pour ça.
00:47:43Il a rappelé qu'il y avait eu
00:47:4510 ans d'instruction, mais aussi
00:47:4710 ans de confusion
00:47:49et pas l'ombre d'une preuve technologique.
00:47:51Dans sa longue plaidoirie,
00:47:53l'avocat a expliqué que plus le temps
00:47:55est passé et plus on a eu le même
00:47:57scénario avec tous les otages sur la
00:47:59reconnaissance de Médine et Mouche sur les photos
00:48:01et les vidéos du dossier
00:48:03Pour la Défense, toutes les déclarations
00:48:05de la partie civile sont inexploitables
00:48:07et le parquet national antiterroriste
00:48:09sait parfaitement que Médine et Mouche
00:48:11n'est pas identifiable. Cet après-midi,
00:48:13au programme, place aux plaidoiries
00:48:15des avocats pour les autres accusés,
00:48:17les co-accusés de Médine et Mouche.
00:48:19Merci pour ce point complet, Célia. Merci également
00:48:21à Sacha Robin qui vous accompagne.
00:48:23À la Une également, et ce sera
00:48:25un thème de débat dans votre Midi News,
00:48:27les investisseurs publics en France
00:48:29investiront 1,7 milliard d'euros
00:48:31pour la Défense, 5 milliards viendront
00:48:33du privé, annonce du ministre
00:48:35de l'Économie, Éric Lombard, qui ajoute
00:48:37que l'État ne fera jamais main basse
00:48:39sur l'épargne des Français.
00:48:41Et puis la CGT
00:48:43quitte les concertations du conclave
00:48:45sur les retraites après le refus de
00:48:47François Bayrou de revenir à un âge de départ
00:48:49à 62 ans. Le syndicat
00:48:51rejoint donc Force Ouvrière
00:48:53qui avait claqué la porte dès le 27 février
00:48:55dénonçant, je cite,
00:48:57une mascarade.
00:48:59Merci Somaya. Je vois que vous connaissez
00:49:01bien le programme, c'est ça, le travail en équipe,
00:49:03le jeu en équipe.
00:49:05On essaye Thierry, il vaut mieux.
00:49:07Exactement, merci beaucoup, à tout à l'heure.
00:49:09L'équipe de ce jeudi, Naïma M. Fadel
00:49:11toujours présente, Paul Melun toujours présent,
00:49:13Philippe David toujours présent, Joachim Lefocq-Imad
00:49:15toujours présent.
00:49:17On va commencer notre deuxième heure en évoquant,
00:49:19si vous voulez bien, la lutte contre la drogue pour 2024.
00:49:21La gendarmerie a publié son bilan,
00:49:23on va écouter Marie-Laure Pesand,
00:49:25colonel et porte-parole de la Gendarmerie nationale
00:49:27qui était l'invité de Romain Desarbres
00:49:29ce matin.
00:49:31On a une augmentation importante
00:49:33du trafic, une augmentation
00:49:35des usages. En 10 ans,
00:49:37on a une multiplication par 2
00:49:39des trafics, ce qui est assez important.
00:49:41Et on constate aussi une augmentation
00:49:43des saisies. Donc ces
00:49:45chiffres-là, finalement, sont
00:49:47en fait à la fois le constat
00:49:49d'une augmentation de la présence
00:49:51de la drogue sur notre territoire, du nombre
00:49:53de consommateurs, mais également une augmentation
00:49:55de l'activité des services. C'est une priorité
00:49:57nationale où on met de plus en plus de moyens.
00:49:59Il y a une vraie prise de conscience sur notre
00:50:01territoire aussi de la présence des stupéfiants.
00:50:03Et ça engendre justement
00:50:05des chiffres de cette importance.
00:50:07Joachim, une petite réaction peut-être ? Multiplication
00:50:09par 2 des trafics, nous dit
00:50:11Marie-Laure Pesand. Par 2 ?
00:50:13C'est en phase avec tout un tas d'autres statistiques
00:50:15sur la question du narcotrafic
00:50:17en France. C'est un symptôme supplémentaire
00:50:19de la mexicanisation de notre pays
00:50:21où le trafic de drogue
00:50:23représente jusqu'à 6 milliards de chiffres d'affaires
00:50:25par an avec 240 000
00:50:27personnes qui en vivent.
00:50:29Je crois que la politique de Darmanin
00:50:31et la loi sur le narcotrafic
00:50:33et l'isolement
00:50:35des plus gros narcotrafiquants en prison
00:50:37va dans le bon sens. Est-ce que ça suffira ?
00:50:39Je n'en suis pas certain, d'autant que la gauche
00:50:41en commission des lois a vidé le projet
00:50:43de loi d'une partie de sa substance.
00:50:45Et ça ne dispense pas par ailleurs d'une réflexion
00:50:47sur d'autres sujets, par exemple la construction de places
00:50:49de prison en France, l'accélération
00:50:51des procédures de justice,
00:50:53la question des courtes peines qui n'existent
00:50:55pas dans notre pays, et évidemment
00:50:57on en revient toujours à ça, mais à la reprise en main de notre politique
00:50:59migratoire, parce que les narcocaïdes
00:51:01s'appuient de plus en plus
00:51:03sur des mineurs isolés, sur des personnes
00:51:05issues de l'immigration pour faire
00:51:07le sale boulot, tout ça au détriment
00:51:09de la vie des Français, avec de plus en plus de drames
00:51:11au quotidien. Paul ? Oui, c'est vrai
00:51:13dans mon assiste, de toute façon, à une croissance.
00:51:15C'était très bien dit, je trouve, par
00:51:17la gendarme, c'est-à-dire qu'il y a effectivement
00:51:19une croissance exponentielle
00:51:21du nombre de consommateurs, qui doit aussi
00:51:23nous interroger sur la raison pour laquelle
00:51:25on consomme autant de drogues en France.
00:51:27Moi, personnellement, je fais
00:51:29un parallèle entre cette surconsommation de la drogue
00:51:31et la surconsommation de l'alcool au 19ème
00:51:33siècle, pendant la révolution industrielle,
00:51:35c'est-à-dire un grand mal-être
00:51:37d'une partie de la société qui trouve
00:51:39une forme de délivrance
00:51:41dans la consommation de ce type de substances.
00:51:43Donc ça, il faudrait le traiter aussi, comme tout à l'heure
00:51:45notre sujet sur la laïcité, il faudrait le traiter en amont,
00:51:47et puis ensuite, effectivement, nous vivons
00:51:49dans un pays qui s'est mondialisé,
00:51:51le trafic de drogue aussi est mondialisé, nous avons
00:51:53abaissé les frontières, donc les marchandises
00:51:55et les capitaux passent, mais toutes les marchandises,
00:51:57y compris des marchandises illégales,
00:51:59et si vous couplez à cela, effectivement,
00:52:01Joachim le disait fort justement,
00:52:03avec les flux migratoires qui font une main-d'oeuvre
00:52:05à pas cher pour les trafiquants, vous avez
00:52:07le combo réussi
00:52:09pour qu'il y ait effectivement
00:52:11une exponentielle de la drogue en France.
00:52:13Après, il y a un volontarisme du gouvernement,
00:52:15il y a un volontarisme de Bruno Retailleau
00:52:17qui fait que les saisies sont records aussi, parce que
00:52:19on agit peut-être avec plus de rigueur aujourd'hui
00:52:21qu'on agissait il y a 10 ou 15 ans.
00:52:23Donc ça, on peut s'en réjouir, parce que
00:52:25qui dit saisie record dit qu'il y a la pression
00:52:27qui est mise. Vous vous souvenez, je crois que c'était la phrase
00:52:29de Gérald Darmanin, d'harceler les dealers.
00:52:31Là, on est un peu là-dedans, c'est-à-dire qu'on essaie vraiment
00:52:33de mettre en place une politique implacable
00:52:35contre la drogue, on n'est qu'au début de ce cycle,
00:52:37mais c'est indispensable pour garantir la paix
00:52:39dans des territoires entiers de notre République.
00:52:41Alors, puisque vous parlez de Gérald Darmanin,
00:52:43je vais en profiter pour saluer Sébastien Aigreneron
00:52:45qui est secrétaire départemental Allianz Police
00:52:47des Bouches-du-Rhône. Bonjour Sébastien Aigreneron,
00:52:49je voulais absolument vous avoir, parce que
00:52:51on parle de la drogue et
00:52:53je vous propose de regarder un reportage.
00:52:55Nous sommes allés dans le quartier de la Castellane
00:52:57à Marseille, tristement
00:52:59célèbre. Il y a
00:53:01quelques temps, Gérald Darmanin
00:53:03a lancé, on s'en souvient, les opérations
00:53:05PlastNet XXL à Marseille.
00:53:07On a voulu faire un état des lieux. C'est notre
00:53:09correspondante permanente Stéphanie Rouquier
00:53:11qui était tournée sur place. Vous allez voir,
00:53:13c'est assez édifiant.
00:53:15On ouvre et on poursuit le débat avec nos invités.
00:53:17Avec vous Sébastien.
00:53:19En arrivant
00:53:21à la cité de la Castellane à Marseille,
00:53:23nous tombons directement sur
00:53:25un point de deal. Les guetteurs
00:53:27sont positionnés à chaque entrée
00:53:29et même juste en face d'une patrouille
00:53:31de police. Impossible
00:53:33pour nous de pénétrer au cœur de la cité.
00:53:35Nous sommes immédiatement repérés
00:53:37et photographiés.
00:53:39Depuis un an
00:53:41et le lancement de l'opération PlastNet XXL,
00:53:43les forces de l'ordre
00:53:45sont présentes ici quotidiennement.
00:53:47Le trafic de drogue n'est pas éradiqué
00:53:49mais il a nettement ralenti.
00:53:51Les trafiquants n'ont pas quitté la Castellane
00:53:53pour la simple et bonne raison qu'ils attendent
00:53:55que les policiers lâchent un centimètre carré
00:53:57de terrain pour pouvoir se réinventer
00:53:59et continuer à prospérer. Selon la préfecture
00:54:01de police, en un an, à la Castellane,
00:54:0372 personnes ont été
00:54:05interpellées, 71 kilos
00:54:07de cannabis et 14 kilos de cocaïne
00:54:09ont été saisis, ainsi que
00:54:1150 cartouches de munitions.
00:54:13C'est un combat, aujourd'hui, structurel.
00:54:15C'est un combat sans fin. Il va falloir qu'ils s'usent
00:54:17avant nous. Maintenant, il est indéniable que
00:54:19les narcotrafiquants ont essayé de se réinventer
00:54:21par le moyen, par exemple, pour l'occurrence, des Uber Cheats
00:54:23pour les livraisons à domicile, ça c'est la première chose.
00:54:25Et la seconde chose, les clients
00:54:27ne disparaîtront peu ou pas, malheureusement.
00:54:29Donc les clients, aujourd'hui, se réversent sur d'autres cités
00:54:31qu'il y a aux alentours.
00:54:3372 personnes vivent dans cette cité,
00:54:35des habitants qui reconnaissent une amélioration
00:54:37de leur quotidien depuis l'arrivée des forces
00:54:39de l'ordre, mais qui subissent encore
00:54:41les trafics.
00:54:43Sébastien Greneron, bonjour. Merci d'avoir accepté
00:54:45mon invitation. On le voit dans ce
00:54:47reportage assez édifiant de
00:54:49notre correspondante Stéphanie Rouquier.
00:54:51Ça va mieux, moins qu'on puisse dire.
00:54:53Et Paul Melin, en regardant le
00:54:55reportage que vous voyez, en voyant, c'est ouvert.
00:54:57On voit bien que, en fait, ça va mieux
00:54:59mais c'est fragile tout cela.
00:55:01Tout à fait. Votre reportage
00:55:03a tout dit.
00:55:05Effectivement, quand vous mettez des policiers
00:55:07quasiment de manière quotidienne,
00:55:09presque H24, ça réduit
00:55:11le trafic et malgré tout, vous voyez,
00:55:13et c'est ça qui est déprimant, c'est que malgré la présence
00:55:15policière en point fixe
00:55:17au sein de la cité, malgré tout,
00:55:19le trafic continue sous les yeux
00:55:21et à la barbe des policiers. Donc tout
00:55:23n'est pas gagné. Bien évidemment qu'il
00:55:25faut aussi réaliser que pendant que ces policiers
00:55:27sont en train de surveiller les
00:55:29abords de la Castellane et, vous l'avez dit,
00:55:31n'ont pas permis, malheureusement,
00:55:33d'éradiquer complètement
00:55:35le trafic, on en est même bien loin,
00:55:37pendant ce temps-là, ces policiers ne sont
00:55:39pas dans la lutte contre les infractions de droits
00:55:41communs pour répondre
00:55:43aux appels secours ou pour régler
00:55:45les voleurs de voitures ou pour arrêter
00:55:47des cambrioleurs, par exemple.
00:55:49Forcément, il y a du mieux parce
00:55:51qu'il y a de la police en permanence.
00:55:53Maintenant, je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin que ça.
00:55:55Ce n'est pas le fait de laisser les policiers
00:55:57en permanence tactique H-24
00:55:59sur une cité qui va résoudre tous les problèmes
00:56:01parce qu'il y a aussi, comme le disait mon
00:56:03collègue dans le reportage, un déplacement
00:56:05qui est possible avec
00:56:07les uber-chits, etc., uber-drogues.
00:56:09Voilà, donc on peut déplacer
00:56:11aussi le point de deal sur la cité
00:56:13voisine. C'est simplement
00:56:15qu'il faut renforcer l'investigation.
00:56:17La France est un gruyère. C'est
00:56:19interroger comment cette drogue rentre
00:56:21aussi facilement dans la ville
00:56:23ou dans le pays et comment
00:56:25avec les armes et tout ce phénomène
00:56:27de narcotrafic qui entraîne
00:56:29toute cette violence.
00:56:31Je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin en termes
00:56:33d'investigation, en termes de technique, de moyens
00:56:35humains, mais il faut aller vraiment
00:56:37piocher à la racine
00:56:39pour pouvoir être encore plus performant.
00:56:41Sébastien Gréneau, restez avec nous.
00:56:43Philippe David, Naïma Mfadad,
00:56:45je ne vous ai pas encore entendu sur le sujet. On le voit.
00:56:47Le collègue de Sébastien Gréneau dans le reportage
00:56:49dit que c'est un combat sans fin. Mais est-ce qu'il y aura une fin ?
00:56:51Il ne peut pas y avoir de fin.
00:56:53C'est compliqué.
00:56:55Vous fermez une porte, ils rentrent par la fenêtre.
00:56:57Vous savez, il n'y a plus de frontières.
00:56:59Il n'y a plus de frontières.
00:57:01L'été dernier, j'ai passé la frontière
00:57:03espagnole côté basque et côté catalan.
00:57:05J'aurais pu avoir 100 kg de chenouf dans la voiture.
00:57:07Je n'ai pas eu un contrôle.
00:57:09Je ne vous aurais pas conseillé.
00:57:11Ce n'est pas le genre de la boutique.
00:57:13Même si vous aviez plusieurs caisses de pastilles, c'est pareil.
00:57:15Je vous arrête. On vous contrôle
00:57:17beaucoup plus, pour avoir vécu
00:57:19longtemps à Toulouse, à la frontière avec Andorre
00:57:21pour voir le nombre de cartouches de cigarettes
00:57:23ou de litres de pastilles qu'on vous contrôle
00:57:25à la frontière franco-espagnole,
00:57:27où pourtant passent les gofastes qui arrivent du Maroc.
00:57:29Il y a moindre risque de violence.
00:57:31On est bien d'accord.
00:57:33On se bat.
00:57:35Vous essayez de décoper la coque
00:57:37du Titanic qui a frappé un iceberg
00:57:39et qui a eu un trou de 10 mètres de long
00:57:41avec une petite cuillère.
00:57:43L'opération Place Net, ça a servi à quoi ?
00:57:45Ça a fait de la com'.
00:57:47C'est sûr que Macron est venu en bras de chemise.
00:57:49Il a contrôlé un peu les mécaniques. Les dealers sont partis 3 heures.
00:57:51Quand il est parti, ils sont revenus.
00:57:53Et voilà le résultat.
00:57:55Vous vous souvenez, quand il y a eu l'opération Place Net, je commentais.
00:57:57Il y avait un dealer qui était en prison.
00:57:59Il disait, continuez, il n'y a pas de soucis.
00:58:01Moi, je continue à faire mon business depuis la prison.
00:58:03C'est ça.
00:58:05C'était mis en télétravail.
00:58:07C'était une véritable provocation.
00:58:09Naïma.
00:58:11Si vous voulez, je rajoute.
00:58:13J'ai vraiment le sentiment
00:58:15qu'il n'y a pas encore
00:58:17un sursaut national.
00:58:19Il y a une vraie prise de conscience
00:58:21de ce qui se passe aujourd'hui dans notre pays.
00:58:23Parce qu'effectivement, il y a des avancées.
00:58:25Là, par exemple, cette loi.
00:58:27Mais on voit bien qu'elle est en train d'être détricotée.
00:58:29La fameuse loi contre le
00:58:31narcotrafic.
00:58:33Mais moi, je ne vois pas autre chose.
00:58:35Je ne vois pas aussi toute cette politique
00:58:37qui devrait être menée
00:58:39concernant les petites mains.
00:58:41Toutes ces petites mains.
00:58:43Tous ces mineurs.
00:58:45Tous ces jeunes mineurs
00:58:47qui aujourd'hui, effectivement,
00:58:49sont aussi enrôlés dans ce trafic.
00:58:51Mais il y a tous nos jeunes.
00:58:53Tous les enfants de France aujourd'hui qui sont enrôlés.
00:58:55Certains parents le savent.
00:58:57Parce que ça nourrit aussi tout un écosystème.
00:58:59On le sait dans les quartiers.
00:59:01Aujourd'hui, c'est 6 milliards.
00:59:03D'ailleurs, il me semble que la ministre Madame Vautrin
00:59:05a dit qu'il faudrait peut-être le rentrer dans le PIB.
00:59:07Je crois même qu'on en tient compte
00:59:09même dans le PIB.
00:59:11Donc, on voit bien que cette politique
00:59:13doit être une politique globale
00:59:15mais elle doit être une politique volontariste.
00:59:17Elle doit être une politique volontariste.
00:59:19Et on ne veut pas.
00:59:21Parce que regardez quand un syndicaliste
00:59:23nous l'avait dit sur votre plateau.
00:59:25Il avait dit qu'on ne peut pas contrôler
00:59:27les gamins qui sont assis.
00:59:29On sait très bien que certains font le chouvre
00:59:31ou certains ont de la drogue à côté d'eux
00:59:33pour pouvoir aussi la distribuer, etc.
00:59:35Mais malheureusement, on ne peut pas les contrôler.
00:59:37Parce que ce sont des mineurs.
00:59:39Donc, vous voyez comment on marche aujourd'hui sur la tête.
00:59:41J'ai un autre reportage excellent
00:59:43à vous montrer juste derrière.
00:59:45Sur lequel vous allez réagir.
00:59:47On va peut-être aller aussi sur ce que je vais vous dire.
00:59:49Une autre pierre à nos problèmes
00:59:51c'est la nouvelle hybridation
00:59:53entre le narcotrafic
00:59:55et l'islamisme.
00:59:57C'est-à-dire que ce nourrisse
00:59:59dans tous ces trafics
01:00:01finalement la drogue
01:00:03c'est une forme de carburant dans la machine
01:00:05de financement pour ensuite
01:00:07servir à un certain nombre de projets
01:00:09ou de dessins
01:00:11notamment sous la férule des islamistes.
01:00:13Ou de financement de la délinquance
01:00:15en bande organisée.
01:00:17Il y a vraiment là un cocktail
01:00:19qui, si vous ne le prenez pas de façon globale
01:00:21c'est-à-dire que vous ne tapez pas
01:00:23le narcotrafic d'un côté
01:00:25la réflexion sur les frontières comme disait Philippe
01:00:27si vous ne traitez que par petits bouts
01:00:29vous ne faites pas une politique holistique
01:00:31globale sur le sujet.
01:00:33J'ai un autre sujet.
01:00:35J'ai un autre sujet.
01:00:37J'ai un autre sujet et on poursuit
01:00:39mais ça va étayer vos commentaires
01:00:41j'en suis persuadé.
01:00:43Sébastien Greneron est toujours avec nous.
01:00:45Vous savez ce que c'est les commerces de façade ?
01:00:47Ou pas ?
01:00:49Oui, j'ai vu que Joachim marquait.
01:00:51Les barbershops.
01:00:53Sébastien Greneron va réagir également.
01:00:55On était dans le 18ème arrondissement.
01:00:57Regardez les coiffeurs.
01:00:59Les coiffeurs, les barbeurs.
01:01:01Regardez ce reportage édifiant aussi
01:01:03de Fabrice Celsin et de Maxime Leguet.
01:01:05Sébastien Greneron va agir et nos invités aussi.
01:01:07Regardez ce reportage.
01:01:09A première vue, il s'agit d'une enseigne
01:01:11de téléphonie mobile.
01:01:13D'un magasin de tapis
01:01:15ou encore d'un simple salon de coiffure.
01:01:17Mais pour un riverain qui habite
01:01:19le quartier depuis plus de 20 ans
01:01:21cela ne fait aucun doute.
01:01:23Certains de ces commerces ne sont que des façades
01:01:25et servent à blanchir de l'argent
01:01:27issu de trafics illégaux.
01:01:29Tous les magasins qui font un coup de tapis par exemple
01:01:31la moitié des
01:01:33produits vendus sont des gouttiers de téléphone
01:01:35c'est un certifié aussi.
01:01:37En caméra cachée, nous sommes entrés
01:01:39dans l'un de ces magasins.
01:01:41La liste des produits vendus est pour le moins
01:01:43éclectique et lorsqu'on l'interroge
01:01:45le propriétaire des lieux
01:01:47ne souhaite pas s'étendre sur le sujet.
01:01:49Des parfums ?
01:01:51Des téléphones aussi ?
01:01:53Ok, ça marche.
01:01:55Et des jeans aussi ?
01:01:57C'est des jeans ?
01:01:59Ok, vendez tout quoi.
01:02:01Au revoir.
01:02:03Pour Pierre-Yves Bournazel, élu du 18ème
01:02:05arrondissement de Paris, ces commerces de façade
01:02:07ne cessent de se multiplier
01:02:09dans les rues du quartier.
01:02:11Ça prend une ampleur trop importante
01:02:13je dénonce
01:02:15avec beaucoup de vigueur
01:02:17l'installation de réseaux mafieux
01:02:19qui rachètent des beaux commerciaux pour blanchir
01:02:21leur argent sale qui provient
01:02:23souvent du trafic de drogue ou du proxénétisme.
01:02:25Dans ces rues en question
01:02:27les commerces alimentaires se font
01:02:29eux de plus en plus rares.
01:02:31Ça aussi c'est édifiant
01:02:33Sébastien Grenon, ça se passe dans le
01:02:3518ème arrondissement à Paris mais je suppose que
01:02:37c'est la même chose dans un grand nombre
01:02:39de grandes villes ou pas
01:02:41d'ailleurs en France, Sébastien.
01:02:43Oui, tout à fait.
01:02:45Encore une fois, quand vous avez l'argent
01:02:47de la drogue, que vous pouvez investir
01:02:49parce que vous avez l'argent
01:02:51et que ce type
01:02:53de commerce, alors ça a
01:02:55commencé avec des alimentations, souvent des
01:02:57alimentations de nuit, maintenant on a des barbershops
01:02:59bien évidemment que
01:03:01ça permet à des réseaux criminels
01:03:03de blanchir de l'argent et c'est
01:03:05pareil, un nouveau fléau
01:03:07qui tend à se développer
01:03:09avec cette histoire d'argent
01:03:11qui est blanchie
01:03:13et c'est une
01:03:15véritable plaie qui si on laisse
01:03:17faire, ça va continuer,
01:03:19ça va se poursuivre et ça va encore empirer.
01:03:21Et c'est vrai qu'une fois ça m'est arrivé
01:03:23dans Paris, j'avais besoin
01:03:25urgent de me faire couper les cheveux, je suis allé
01:03:27chez un barbeur
01:03:29et au moment de payer, on paye en espèces.
01:03:31Ah non, on n'a pas la machine,
01:03:33c'est en espèces, ce sont des petites sommes
01:03:35ça coûte moins cher que dans certaines
01:03:37mais...
01:03:39Il y avait toujours des grosses coupures sur vous, quelque part
01:03:41vous étiez bien à l'aise.
01:03:43Évidemment, c'est cela même. Paul, réaction.
01:03:45Non, blague à part, si vous voulez, je crois
01:03:47que tout a été dit dans le reportage
01:03:49mais ces commerces de façade
01:03:51transfigurent aussi nos villes, c'est-à-dire
01:03:53que par le passé, moi j'aime bien l'histoire
01:03:55et l'histoire d'urbanisme, vous aviez
01:03:57des avenues entières, par exemple
01:03:59à Bordeaux, une ville que je connais bien,
01:04:01où vous regardiez les vieilles boutiques
01:04:03où vous aviez la boulangerie, le boucher parfait
01:04:05le magasin de tissus
01:04:07le chapelier, le cordonnier
01:04:09etc. Et vous reprenez la photographie de la même ville
01:04:11aujourd'hui, vous avez tous les logos
01:04:13des transferts d'argent, vous avez
01:04:15plein de petits objets made in China
01:04:17qui sont exposés un peu partout
01:04:19certains commerces sont juste des commerces qui vendent
01:04:21ce type d'objet, d'autres sont effectivement
01:04:23des commerces de façade, comme on le dit là
01:04:25mais ça fait une véritable transformation
01:04:27de l'espace public
01:04:29et c'est déconcertant aussi, ne serait-ce
01:04:31que pour les riverains, pour les gens
01:04:33qui voudraient avoir ces petits commerces
01:04:35de proximité etc. dont on parle beaucoup
01:04:37et ça fait une vraie discrimination aussi territoriale
01:04:39parce qu'il y a encore des beaux quartiers dans lesquels
01:04:41il n'y a évidemment pas du tout de ces commerces-là
01:04:43et où on remet à la place
01:04:45parce que ça envoie un peu de boboïsation
01:04:47des petits commerces sympas, des épiceries fines
01:04:49etc. et vous avez d'autres quartiers
01:04:51malheureusement chez des gens qui ont moins d'argent
01:04:53donc c'est encore les pauvres qui trinquent
01:04:55où vous avez ce type de commerce
01:04:57donc ça fait encore une ségrégation urbaine supplémentaire
01:04:59Alors attendez, Naïm, est-ce que je m'étais engagé
01:05:01à donner la parole à Philippe David ?
01:05:03J'allais dire que j'avais raison et vous l'avez coupé
01:05:05C'est la censure !
01:05:07Taisez-vous maintenant !
01:05:09Si on veut arrêter ces commerces
01:05:11il y a quelques jours sur Sud Radio
01:05:13j'ai eu le maire adjoint de Montpellier
01:05:15parce qu'à Montpellier la mairie est en guerre contre ça
01:05:17Vous avez une méthode très simple
01:05:19Vous mettez les services fiscaux
01:05:21Je vous prends un exemple qui m'est arrivé
01:05:23il y a une vingtaine d'années
01:05:25quand j'étais entrepreneur
01:05:27un mois j'ai fait, j'importais
01:05:29je transformais et je ré-exportais
01:05:31j'ai eu beaucoup plus de chiffres d'affaires à l'export qu'en France
01:05:35On envoie la déclaration de TVA
01:05:37on avait un crédit de TVA
01:05:39mais deux jours après, coup de téléphone des impôts
01:05:41passe ma comptable
01:05:43il n'y a pas un problème, là vous avez un crédit de TVA
01:05:45donc on me les passe
01:05:47on a fait des gros chantiers en Espagne
01:05:49ou au Luxembourg, je ne sais plus où
01:05:51on a un crédit
01:05:53moi qui étais un honnête entrepreneur
01:05:55je me prends un coup de fil des impôts au bout de deux jours
01:05:57parce que j'avais un crédit de TVA
01:05:59mais là qu'est-ce qu'on attend pour contrôler ?
01:06:01parce que déjà une boîte qui ne fait que du liquide
01:06:03ça n'existe pas
01:06:05sinon ça s'appelle du blanchiment
01:06:07mais il y a une chose qu'il faut avoir
01:06:09du courage politique
01:06:11parce que là vous y allez
01:06:13le truc c'est du blanchiment
01:06:15il n'y a pas un gramme d'argent en carte bleue ou en chèque
01:06:17on saisit tout le matériel
01:06:19la boutique est fermée
01:06:21mais ça il faut du courage politique
01:06:23mais vu le grand nombre qu'il y a dans les villes aussi maintenant
01:06:25mais vous voyez
01:06:27Thierry, vous m'avez rappelé
01:06:29ce souvenir, voyez un entrepreneur honnête
01:06:31comment on le flique
01:06:33et là comment on l'explique
01:06:35je voulais rebondir sur ce qu'a dit Paul
01:06:37l'excellent Paul Melun
01:06:39qu'il a dit avec brio
01:06:41concernant déjà les devantures
01:06:43ça c'est les prérogatives d'une mairie
01:06:45la mairie peut décider
01:06:47que les devantures soient
01:06:49de telle ou telle couleur
01:06:51tel ou tel cadre
01:06:53ça c'est possible
01:06:55au lieu de laisser ces devantures qui sont n'importe quoi
01:06:57et qui enlédissent énormément
01:06:59ensuite concernant
01:07:01le choix
01:07:03la diversité dans les commerces
01:07:05moi je vais vous citer
01:07:07une petite ville que j'aime beaucoup
01:07:09c'est Oudan, dans le 78
01:07:11le maire a fait le choix
01:07:13justement de préempter
01:07:15les différents commerces pour installer des commerces
01:07:17plutôt de bouche
01:07:19par exemple la fromagère, la boulangère
01:07:21c'est magnifique
01:07:23je peux vous dire que vous prenez plaisir
01:07:25plaisir à aller dans ces commerces
01:07:27parce que non seulement
01:07:29c'est excellent
01:07:31on va l'inviter
01:07:33c'est excellent mais en plus c'est le plaisir
01:07:35des yeux comme vous dites
01:07:37vous avez toute cette France
01:07:39que moi j'ai connue dans mon enfance
01:07:41et qui malheureusement
01:07:43aujourd'hui est de plus en plus enlédée
01:07:45parce que je pense que le politique
01:07:47ne s'en mêle pas assez
01:07:49Sébastien Grenon, un dernier mot sur le sujet
01:07:51qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
01:07:55Vous savez chez Alliance Police Nationale
01:07:57on réclame toujours la même chose
01:07:59c'est-à-dire un choc d'autorité
01:08:01tous les sujets que nous sommes en train d'évoquer
01:08:03on n'y arrivera pas sans courage politique
01:08:05avec un véritable choc d'autorité
01:08:07avec des moyens en termes d'humains
01:08:09en termes de technologie
01:08:11en termes d'état d'esprit je dirais même
01:08:13au niveau de toutes les institutions
01:08:15la police toute seule n'est pas en capacité
01:08:17de régler tous les maux
01:08:19de la terre
01:08:21de la France
01:08:23donc il faut vraiment se retrousser les manches
01:08:25il faut vraiment du courage
01:08:27et il va falloir vraiment que la peur change de camp
01:08:29tout simplement que ce ne soit pas
01:08:31monsieur ou madame tout le monde qui va travailler
01:08:33pour la sécurité mais que ce soit les trafiquants
01:08:35que ce soit les délinquants, les criminels
01:08:37qui aient peur et de la police et de la justice
01:08:39donc bien sûr qu'on enfonce des portes ouvertes
01:08:41mais tant qu'on ne réagira pas
01:08:43monsieur disait tout à l'heure
01:08:45des contrôles mais bien sûr
01:08:47mais pour contrôler il faut des moyens
01:08:49il faut que les institutions s'allient
01:08:51et s'unissent
01:08:53leur force parce que la France
01:08:55est un pays avec des moyens quand même
01:08:57quand on veut se donner le courage de le faire
01:08:59donc il faut continuer
01:09:01à se battre et moi en tant que
01:09:03représentant des policiers ce que je peux vous assurer
01:09:05c'est que les policiers sont toujours motivés
01:09:07pour se battre même si c'est dur dans le quotidien
01:09:09il faut saluer leur courage
01:09:11mais ils sont toujours là pour
01:09:13essayer avec les moyens qui leur sont donnés
01:09:15de défendre la veuve et leurs félins
01:09:17Sébastien juste une dernière question
01:09:19c'est commerce de façade
01:09:21il y a des contrôles, vous êtes sollicité
01:09:23il y a des choses qui se font ?
01:09:25Au niveau des préfets
01:09:27il y a des contrôles au niveau des
01:09:29alimentations de nuit par exemple
01:09:31on a la brigade des bars qui opère
01:09:33des contrôles avec des fermetures administratives
01:09:35mais le système
01:09:37comme le disait monsieur tout à l'heure
01:09:39vous allez contrôler un coiffeur
01:09:41vous n'allez pas faire un contrôle inopiné
01:09:43les policiers ne vont pas dire tiens je vais contrôler un coiffeur
01:09:45il faut qu'il y ait les services
01:09:47fiscaux qui nous accompagnent, l'URSSAF
01:09:49etc
01:09:51il faut vraiment qu'il y ait des dispositifs
01:09:53qui soient mis en place avec toutes les
01:09:55fonctions publiques d'état
01:09:57qui soient représentés et qui amènent chacun
01:09:59leur expérience et encore une fois de la rigueur
01:10:01et de l'autorité, je n'ai jamais vu un policier
01:10:03qui va contrôler un coiffeur d'initiative
01:10:05vous imaginez avec les appels d'ICEP
01:10:07et avec la charge de travail qu'ils ont
01:10:09Merci en tous les cas Sébastien
01:10:11Greneron d'avoir accepté de participer à notre émission
01:10:13je rappelle que vous êtes secrétaire départementale
01:10:15Alliance Police Nationale des Bouches d'Urone
01:10:17vous voulez dire un dernier mot ?
01:10:19Non, je voulais juste rajouter qu'effectivement c'est fait
01:10:21aussi par les préfets, il y a des préfets aussi
01:10:23qui sont diligentes
01:10:25il y a des contrôles, notamment aussi dans les commerces
01:10:27où il y a des problèmes d'hygiène
01:10:29il y a des commerces qui ont été fermés
01:10:31qui sont fermés pour des problèmes d'hygiène
01:10:33ou des problèmes de travail clandestin
01:10:35donc c'est fait, mais certainement pas assez
01:10:37parce qu'on manque effectivement de moyens
01:10:39Vous évitez des propos déplaisants de Paul Melun
01:10:41la coupe de cheveux est faite intégralement
01:10:43par moi-même et pas par des commerçants
01:10:45Vous n'êtes pas travaillé petit commerce
01:10:47Vous n'êtes pas très petit commerce
01:10:49Vous voyez le petit commerce
01:10:51Avec lui tous les coiffeurs sont au chômage
01:10:53C'est le syndicat de coiffure qui va nous appeler
01:10:55Je plains les coiffeurs
01:10:57Allez on marque une pause les amis
01:10:59Vous voulez dire quelque chose ?
01:11:01On espère les voir dans les prochains jours
01:11:03à l'Assemblée Nationale ou chez certains
01:11:05à la culture de l'excuse de la religion des droits individuels
01:11:07continue à avoir droit de citer au détriment
01:11:09de la fermeté de l'Etat et de la capacité à répondre
01:11:11à ces défis qui sont juste vertigineux
01:11:13Restez avec nous, on a encore beaucoup de sujets
01:11:15dans la dernière ligne droite de votre Midi News
01:11:17On ira à Bercy puisque les financiers et industriels
01:11:19étaient réunis ce jeudi, objectif s'allier
01:11:21à l'effort de défense
01:11:23Edouard Hichard nous fera un point
01:11:25De quoi on parlera également ?
01:11:27On parlera de la belle et la bête
01:11:29Beau sujet
01:11:31Culture
01:11:33Elisabeth Borne en a parlé ce matin
01:11:35Là il y avait un certain nombre d'exemplaires
01:11:37Non c'est fini, c'est plié
01:11:39On va vous en parler
01:11:41Et puis on vous parlera si on a le temps de Jean-Luc Mélenchon
01:11:43qui s'est exprimé hier, il était à Brest
01:11:45sur l'affiche
01:11:47Il persiste et il signe sur l'affiche
01:11:49On ne qualifie même pas
01:11:51que les Insoumis consacrent à notre ami Cyril Hanouna
01:11:53Voilà en gros le menu
01:11:55qui vous attend d'ici la fin de cette émission
01:11:57A tout de suite
01:11:5913h30
01:12:01C'est déjà la dernière ligne droite de votre
01:12:03Midi News, nous sommes ensemble encore
01:12:05une bonne trentaine de minutes
01:12:07On va faire un nouveau tour de l'information avec vous
01:12:09ma chère Somaya Dabili
01:12:11Et à la une de l'actualité Thierry, l'hypercacher
01:12:13de la Porte de Vincennes cible d'un incendie
01:12:15volontaire, le côté gauche du supermarché
01:12:17du 20ème, théâtre de la prise d'otages
01:12:19du 9 janvier 2015 a été incendié
01:12:21cette nuit et d'après les caméras
01:12:23de surveillance, un homme aurait mis le feu
01:12:25à des containers devant la supérette
01:12:27L'influenceur d'OALM
01:12:29interpellé ce matin à Montpellier par la police
01:12:31aux frontières en vue de son expulsion
01:12:33vers l'Algérie, son refoulement
01:12:35par Algérie en janvier dernier avait, je vous le rappelle
01:12:37emnimé les relations entre les deux pays
01:12:39Et puis la Turquie
01:12:41s'embrase après l'arrestation du maire d'Istanbul
01:12:43des centaines de milliers de manifestants
01:12:45dans les rues après l'interpellation
01:12:47d'Ekrem Imamoglu, principale
01:12:49rivale du président Erdogan
01:12:51à la prochaine présidentielle turque
01:12:53Merci beaucoup Somaïa, l'équipe du jeudi
01:12:55Naïm M. Fadel, Paul Melin, Philippe David
01:12:57et Joachim Leflocq-Imad
01:12:59On va prendre si vous le voulez bien la direction
01:13:01de Bercy maintenant puisque financiers
01:13:03et industriels étaient réunis
01:13:05ce jeudi, objectif s'allier dans l'effort de guerre
01:13:07et l'effort de défense, on va faire
01:13:09un point complet avec Elodie Huchard et
01:13:11Timothée Forget
01:13:13Une réunion s'est tenue ce jeudi matin à Bercy
01:13:15autour du ministre de l'économie et des financiers
01:13:17du ministre des armées pour le financement
01:13:19de la base industrielle et technologique de défense
01:13:21C'est Eric Lombard qui a pris la parole
01:13:23en premier, rappelant que selon lui
01:13:25le monde que nous avons connu depuis la chute du mur
01:13:27de Berlin n'est plus avec à l'est la guerre
01:13:29en Ukraine et à l'ouest le pivot de notre allié
01:13:31américain, il explique que dans ce contexte
01:13:33il est donc important que la France réaffirme
01:13:35sa souveraineté et il estime également
01:13:37que les investissements dans la défense sont bien des
01:13:39investissements responsables, il a donné
01:13:41quelques chiffres, les investisseurs publics vont
01:13:43s'engager à hauteur de 1,7 milliard
01:13:45et les investisseurs privés à hauteur de
01:13:475 milliards, en revanche le ministre a tenu
01:13:49à rassurer les français, écoutez-le
01:13:51Je veux à nouveau tordre le cou et une idée fausse
01:13:53l'état ne fera jamais
01:13:55main basse sur l'épargne des français
01:13:57dont ils doivent disposer librement
01:13:59c'est une évidence, en revanche
01:14:01il faut être incitatif
01:14:03et il faut que les grands réseaux
01:14:05proposent aux épargnants
01:14:07un plus grand nombre d'opportunités d'investissement
01:14:09correspondant à leurs besoins pour que
01:14:11les particuliers qui le souhaitent puissent diriger
01:14:13leur épargne vers nos industries de défense
01:14:15dans la mesure de leurs moyens
01:14:17évidemment et en recourant
01:14:19aux produits qu'ils utilisent déjà
01:14:21Le ministre des armées Sébastien Lecornu lui
01:14:23a expliqué que l'industrie de défense avait
01:14:25selon son expression passé la seconde bien avant
01:14:27la guerre en Ukraine ajoutant
01:14:29qu'être en économie de guerre ne veut pas dire
01:14:31être en guerre et puis surtout il a répondu
01:14:33à l'opposition expliquant que opposer la défense
01:14:35nationale et notre modèle social
01:14:37n'avait absolument aucun sens
01:14:39Voilà le point sur ce dossier avec
01:14:41Elodie Huchard
01:14:43on va se parler si vous le voulez bien de La Belle et la Bête
01:14:45l'éducation nationale a commandé
01:14:47une nouvelle version de La Belle et la Bête
01:14:49au dessinateur Jules
01:14:51et tout est annulé
01:14:53tout est annulé
01:14:55Elisabeth Borne a justifié ce revirement en expliquant
01:14:57que ce livre n'était pas adapté à des élèves de 10 ans
01:14:59sans accompagnement pédagogique
01:15:01on voit ça, c'est une écriture moderne
01:15:03peut-être que dans un cadre avec des professeurs
01:15:05on peut expliquer ce second degré
01:15:07mais c'est un livre qui a vocation à être lu
01:15:09en vacances avec sa famille
01:15:11je vais vous faire réagir dans quelques instants
01:15:13mais nous sommes avec Laura Lebar
01:15:15bonjour Laura Lebar, merci d'avoir accepté notre invitation
01:15:17quelle est votre réaction à cette interdiction ?
01:15:19Quels étaient les risques ?
01:15:21Très précisément on a besoin de savoir
01:15:23notre société a changé, c'est quoi ?
01:15:25Expliquez-nous
01:15:27Alors certainement que notre société a dû beaucoup changer
01:15:29mais surtout c'est dommage parce que La Belle et la Bête
01:15:31ça parle fondamentalement de l'être
01:15:33au détriment du paraître
01:15:35c'est-à-dire de pouvoir aller creuser au-delà des apparences
01:15:37pour pouvoir trouver qui on est
01:15:39et trouver l'amour là-dedans
01:15:41donc c'est un petit peu dommage
01:15:43effectivement ça dit beaucoup de choses sur la société
01:15:45sur les princes, sur les princesses
01:15:47sur aujourd'hui le monde qui évolue
01:15:49sur les mangas, sur toutes ces choses-là
01:15:51qui sont plus dans l'air du temps
01:15:53Restez avec nous, tour de table
01:15:55Bonne décision, mauvaise décision
01:15:57ça dit quelque chose de notre société peut-être
01:15:59Joachim, non ?
01:16:01Quand j'entends
01:16:03Quand j'entends
01:16:07Quand j'entends les raisons avancer
01:16:09sur ce qui peut paraître choquant
01:16:11à savoir la consommation d'alcool
01:16:13la présence de réseaux sociaux dans cet ouvrage
01:16:15j'ai tout de même l'impression que c'est assez léger
01:16:17je me demande s'il n'y a pas derrière
01:16:19un côté un peu pas de vague
01:16:21avec des normes socio-culturelles
01:16:23comme la consommation d'alcool
01:16:25qui pourrait gêner sur certains points du territoire
01:16:27et dans certains milieux
01:16:29conduire à une forme de frilosité
01:16:31et j'inviterais l'éducation nationale
01:16:33si elle veut se pencher
01:16:35sur la question de l'interdiction
01:16:37de certains contenus qui peuvent être dérangeants
01:16:39pour la jeunesse, à regarder un peu
01:16:41ce qu'il y a sur le site de l'opérateur
01:16:43Canopée par exemple, où on trouve
01:16:45tout un tas de contenus intersectionnels
01:16:47anti-républicains qui n'ont peut-être pas leur sens
01:16:49dans une école qui est faite pour former des citoyens de la République
01:16:51sur les cours d'éducation à la sexualité
01:16:53également on pourrait trouver des choses
01:16:55je crois assez problématiques pour une partie de la jeunesse
01:16:57Moi ma version préférée
01:16:59de la Belle et la Bête, c'est le film avec Jean Marais
01:17:01en 1946
01:17:03pourtant on n'est pas
01:17:05de la même génération
01:17:07En 1946, Siri, vous n'aviez pas l'âge de regarder le film
01:17:09non plus
01:17:11on peut aimer l'histoire
01:17:13et l'histoire du cinéma
01:17:15mais blague à part
01:17:17un beau film qui pourrait être vu plutôt au lycée
01:17:19mais qui mériterait d'être vu par certains étudiants
01:17:21je suis comme Joachim
01:17:23je suis un peu sur l'expectative
01:17:25parce que je n'ai pas lu
01:17:27cette version
01:17:29a priori, je trouve que
01:17:31censurer un livre, un ouvrage
01:17:33pour des jeunes publics est toujours quelque chose
01:17:35qu'il faut faire avec une main tremblante
01:17:37c'est-à-dire que la censure, c'est un mot qui me fait peur
01:17:39les versions qu'on interdit
01:17:41les livres interdits
01:17:43pour reprendre ce qu'a dit Marc Lévy dans un livre
01:17:45il n'y a pas longtemps, c'est des choses qui moi
01:17:47m'effraient un peu
01:17:49méfiance, après
01:17:51si vous voulez, il y a effectivement
01:17:53d'autres choses sur lesquelles on pourrait se pencher
01:17:55je crois que quand on a 10 ans
01:17:57ou 11 ans ou 12 ans
01:17:59et qu'on consulte ce type d'ouvrage
01:18:01on n'a pas un grand risque d'être particulièrement
01:18:03déstabilisé, quand vous voyez l'environnement social
01:18:05les réseaux sociaux, l'accès qu'ont les jeunes
01:18:07à des contenus autrement plus
01:18:09terrifiants et problématiques sur les réseaux sociaux
01:18:11je ne suis pas bien sûr que ce soit cette
01:18:13oeuvre de fiction ou de réadaptation
01:18:15qui soit la plus dangereuse parce que
01:18:17on y boit de l'alcool
01:18:19ça fait agir Laura Lebar, je vois sur mon écran de contrôle
01:18:21Laura, je termine mon tour de table avec Philippe
01:18:23et Naïma, Laura, Laura Lebar
01:18:25réaction sur ce que veut dire Paul
01:18:27Effectivement, ce que vous dites sur plateau
01:18:29c'est très très juste, c'est là
01:18:31où on voit que la société a complètement changé
01:18:33aujourd'hui, boire un verre de vin à table
01:18:35on l'a tous fait, on le fait tous devant nos enfants qui ont
01:18:3711 ans, c'est pas la fin du monde
01:18:39et au contraire, c'est montrer qu'il y a
01:18:41une partie qui est pour les adultes, une autre pour les
01:18:43enfants, on n'a pas dans la bête
01:18:45peu importe la réadaptation, on ne parle pas
01:18:47d'alcool à 5 ans ou à 8 ans, on n'est pas du tout
01:18:49là-dedans et surtout ce qui est
01:18:51vraiment vraiment vraiment dommage, je le répète
01:18:53c'est qu'en plus c'est un ouvrage qui a
01:18:55une vraie utilité au niveau de l'éducation
01:18:57au niveau de se construire
01:18:59de regarder derrière les apparences
01:19:01qui manquent cruellement dans notre société
01:19:03qui s'arrêtent aux apparences parce qu'on le voit ça
01:19:05tous les jours et c'est vraiment vraiment
01:19:07dommage de s'arrêter à ça et ça
01:19:09reflète une société où on ne peut plus boire un verre d'alcool
01:19:11où les réseaux sociaux s'est diabolisé
01:19:13pour une partie de la population
01:19:15et où finalement on empêche tout le groupe
01:19:17de pouvoir profiter d'un enseignement
01:19:19intelligent. Vous savez Naïma,
01:19:21merci Laura, j'ai l'impression qu'on n'a
01:19:23jamais eu autant d'interdits en 2025
01:19:25et c'est quelqu'un de 62 ans qui vous dit ça.
01:19:27Oui alors moi je ne comprends pas
01:19:29trop ce qui se passe parce que je me dis
01:19:31qu'il a dû être lu avant
01:19:33avant qu'il y ait 800 000
01:19:35tirages. Il s'est passé
01:19:37quelque chose. Mais
01:19:39en même temps je m'interroge parce que
01:19:41si on suppute que
01:19:43parce qu'on voit des adultes
01:19:45boivent de l'alcool et que du coup
01:19:47on a peur de la réaction d'une partie
01:19:49de la population, je trouve ça extrêmement grave.
01:19:51Je vais vous dire pourquoi. Parce que tout
01:19:53simplement on vit dans une société où on voit
01:19:55des gens qui boivent de l'alcool sans nous
01:19:57même en boire. On va dans les magasins
01:19:59on va partout. Mais on n'a pas de tout aujourd'hui vous savez.
01:20:01Non parce que je
01:20:03trouve qu'il faut faire attention parce que
01:20:05j'essaie d'être juste
01:20:07et je rebondis par rapport à ce que vous avez
01:20:09dit Joachim parce que vous avez quand même
01:20:11laissé entendre dans vos propos
01:20:13que peut-être
01:20:15cette hypothèse
01:20:17de ce livre là où on voit des adultes
01:20:19boire de l'alcool pourrait
01:20:21gêner des familles
01:20:23qui ne boivent pas de l'alcool.
01:20:25Et moi je trouve que ça me dérange
01:20:27parce qu'on vit dans une société
01:20:29où on peut ne pas boire de l'alcool mais on voit autour
01:20:31de nous des gens qui boivent de l'alcool. On voit à la télévision
01:20:33des gens qui boivent de l'alcool. Donc je
01:20:35ne pense pas que
01:20:37une partie de nos compatriotes
01:20:39vont être gênés par ça.
01:20:41Alors voilà.
01:20:43Je suis d'accord avec vous.
01:20:45Et là je suis
01:20:47entièrement d'accord avec vous Joachim et
01:20:49merci parce qu'on suppute. Et notre problème
01:20:51c'est qu'on est dans la supputation. Donc on
01:20:53peut penser que les gens qui ont vu ce
01:20:55livre ont été dans la supputation. Et vous voyez
01:20:57c'est ça qui jette l'anathème,
01:20:59qui divise et qui met à mal
01:21:01l'unité nationale.
01:21:03Dernier mot sur le sujet. J'ai pas lu le livre mais comme vous le disiez
01:21:05en 68 il était
01:21:07interdit d'interdire. Maintenant c'est
01:21:09tout ce qui n'est pas formellement autorisé
01:21:11est strictement interdit. Et moi
01:21:13je n'aime pas, je supporte plus cette société
01:21:15hygiéniste. Alors rappelez-vous
01:21:17les films des années 70. Je veux pas dire que c'était mieux avant.
01:21:19De Claude Sautet. Où les
01:21:21types ils étaient à table, ils buvaient du vin.
01:21:23Vous me connaissez Paul. Ils buvaient, ils fumaient.
01:21:25Regardez les films de Claude Sautet avec Piccoli
01:21:27etc. Et même Lucky Luke. Lucky Luke.
01:21:29Absolument. Mais tout a été banni.
01:21:31Ils ont enlevé la cigarette. Et je veux dire
01:21:33cette société aseptisée
01:21:35me fatigue.
01:21:37Il faudrait faire lire à nos jeunes.
01:21:39J'ai quand même très fort
01:21:41qu'à force de vouloir surprotéger notre jeunesse
01:21:43on soit en train de créer une génération fragile
01:21:45qui serait extrêmement vulnérable dans un monde qui demain
01:21:47n'a jamais eu autant d'interdits.
01:21:49Et je mesure le gouffre parcouru
01:21:51par exemple quand je relis les mémoires d'une jeune fille rangée
01:21:53de Simone de Beauvoir sur les lectures qu'elle pouvait
01:21:55avoir à 6 ans.
01:21:57C'était autrement plus problématique que ce qu'on peut lire aujourd'hui
01:21:59et je pense que ce temps-là était infiniment préféré.
01:22:01Et il faut faire attention encore une fois
01:22:03dans cette démarche
01:22:05de ne pas heurter
01:22:07pour une soi-disant population
01:22:09qui pourrait être gênée
01:22:11par ce livre
01:22:13et bien d'en rajouter
01:22:15la division et la fracturation
01:22:17de notre pays.
01:22:19Dernier sujet. Je remercie Laura Lebar.
01:22:21Merci encore une fois de votre regard et de votre expertise
01:22:23qui nous a été très utile, chère Laura.
01:22:25Merci mille fois.
01:22:27Je voulais terminer avec Jean-Luc Mélenchon.
01:22:29Voilà.
01:22:31Il était hier à Brest.
01:22:33Il est devenu, ou pas,
01:22:35sur les affiches de la honte
01:22:37ou l'affiche de la honte, moi je l'appelle comme ça.
01:22:39Vous terminez avec lui
01:22:41mais lui il est peut-être en train de se terminer
01:22:43parce qu'à force d'être une outrance, une surenchère en permanence
01:22:45je pense qu'il est en train de faire peur
01:22:47à de plus en plus de Français.
01:22:49Écoutez ce qu'il a dit, ça va vous faire agir, on va terminer là-dessus.
01:22:51Jean-Luc Mélenchon hier à Brest.
01:22:53Mais c'est quoi le problème ?
01:22:55Il n'y a pas de problème. Écoutez-le.
01:22:57Il n'y a jamais de problème.
01:22:59Regardez le vice de ces gens.
01:23:01Il y a peut-être une allusion.
01:23:03Comme ils sont complètement obsédés
01:23:05qu'ils ont à la maison les collections d'affiches d'extrême droite
01:23:07que leur avaient laissées leurs grands-parents
01:23:09ils les regardent tous les 5 minutes.
01:23:11Ah celle-là je la connais. Pas de bol nous on n'a pas ces affiches.
01:23:13On n'est pas au courant.
01:23:15On ne sait pas. D'accord ?
01:23:177 jours ça a duré.
01:23:21Ça fait 7 jours qu'ils nous cassent les pieds
01:23:23avec un visuel
01:23:25qui n'est plus aujourd'hui diffusé que par l'extrême droite
01:23:27et les journalistes.
01:23:29C'est quoi le problème Paul ?
01:23:31Il a quand même une extension
01:23:33du domaine de l'extrême droite qui est très personnelle.
01:23:35Daniel Schneiderman
01:23:37qui a dénoncé cette affiche.
01:23:39Jean-Michel Apathy qui a dénoncé cette affiche.
01:23:41Edwille Plenel.
01:23:43Patrick Cohen.
01:23:45Un certain nombre d'éditorialistes du journal Libération.
01:23:49Tout ça c'est l'extrême droite pour Jean-Luc Mélenchon.
01:23:51C'est lunaire. Evidemment qu'il y avait un problème avec cette affiche.
01:23:53Je pense que sa stratégie politique
01:23:55vise à nier
01:23:57le caractère évidemment antisémite
01:23:59de cette affiche.
01:24:01Pour quelles raisons le fait-il ?
01:24:03Je ne sais pas.
01:24:05Est-ce que ça lui portera chance dans les urnes ? Pas sûr.
01:24:07On voit bien dans les sondages
01:24:09qu'il décroche. Il y a de plus en plus de gens à gauche
01:24:11qui essaient de se désolidariser
01:24:13de cette figure encombrante.
01:24:15Il me fait penser à Jérémy Corbyn au Royaume-Uni
01:24:17avant d'être purgé par Keir Starmer
01:24:19qui lui est arrivé au pouvoir bizarrement.
01:24:21La gauche se réduit comme peau de chagrin.
01:24:23Moi ça me fait de la peine parce que ce n'est pas la gauche
01:24:25qui soutient celle de Jean-Luc Mélenchon.
01:24:27Effectivement, sa stratégie du bruit et de la fureur
01:24:29va beaucoup lui nuire.
01:24:31Tour de table pour terminer.
01:24:33Que dire si ce n'est qu'encore une fois
01:24:35la France assoumise ajoute
01:24:37la lâcheté à l'indécence. Rien n'est jamais
01:24:39de leur faute. Le problème ce n'est pas les affiches.
01:24:41Bien sûr. C'est l'intelligence artificielle.
01:24:43C'est les réactions du groupe Bolloré.
01:24:45Le discours
01:24:47de Jean-Luc Mélenchon témoigne d'une fuite
01:24:49en avant dans la violence
01:24:51verbale. Ce parti je crois
01:24:53à de moins en moins de lignes rouges.
01:24:55Ils pactisent avec l'islamisme.
01:24:57Ils font lire des fichés S à l'Assemblée nationale.
01:24:59Ils mettent des cibles sur la tête des journalistes.
01:25:01Ils contestent le résultat des élections.
01:25:03Le tout avec une impunité, une complaisance
01:25:05d'une partie du système médiatique qui est juste
01:25:07folle. Je crois que l'expression
01:25:09privilège rouge est de plus en plus adaptée en effet.
01:25:11En revanche, les Français sont de moins en moins dupes
01:25:13puisqu'il y en a 72% d'entre eux aujourd'hui
01:25:15selon les sondages, qui estiment que la France insoumise
01:25:17attise la violence. Un chiffre qui a augmenté
01:25:19de 12% en un an. Je ne suis pas sûr que la stratégie
01:25:21de Jean-Luc Mélenchon soit très payante
01:25:23électoralement parlant.
01:25:25C'est évident que tous ceux
01:25:27qui ont condamné ce visuel collectionnent
01:25:29chez eux les affiches avec la photo
01:25:31de Pétain marqué « Êtes-vous plus français que lui ? »
01:25:33avec la photo de l'exposition
01:25:35« Le Juif et la France » et enfin
01:25:37avec l'affiche de la pieuvre maçonnique
01:25:39qui détruit la France.
01:25:41Je vais vous dire
01:25:43je pense que
01:25:45creuser plus bas,
01:25:47ce n'est pas possible.
01:25:49Je pense que sa réaction...
01:25:51Vous avez fait court, je vous félicite.
01:25:53C'est bon, mais percutant.
01:25:55Le poids des mots.
01:25:57On voit bien, de par sa réaction
01:25:59de la réaction des différents
01:26:01insoumis, que ça y est,
01:26:03ils ont perdu pied.
01:26:05Ils sont extrêmement
01:26:07aujourd'hui dans une posture
01:26:09d'essayer de se rattraper aux branches.
01:26:11Ils sont démasqués. C'est fini.
01:26:13Tout le monde le sait. De toute façon,
01:26:15cette affiche était d'extrême
01:26:17droite, justement,
01:26:19antisémite. Non, parce que, justement,
01:26:21je leur renvoie que c'est eux l'extrême droite.
01:26:23Ça sera le mot de la fin ?
01:26:25Rappelez-vous que pour eux,
01:26:27en France, les attentats, c'est l'extrême droite.
01:26:29Les amis, je vais terminer.
01:26:31D'ici Clément Guettet.
01:26:33Dans l'histoire, on n'est pas toujours obligés de ramener
01:26:35à l'extrême droite. Ça sera le mot de la fin.
01:26:37C'est la fin de cette émission. Merci les amis
01:26:39de m'avoir accompagné.
01:26:41Je salue Sonia Mahbouk qui nous regarde
01:26:43peut-être d'ailleurs. On l'embrasse.
01:26:45Et que nous embrassons, évidemment.
01:26:47Merci à l'équipe qui m'a entouré
01:26:49pour préparer cette émission.
01:26:51David Brunet, Abiba Elphinaud, la fidèle
01:26:53France Goldfarb, Louis Vauvre et
01:26:55Soma El Abidi pour l'information. Merci à la promotion,
01:26:57Nicolas Nissim. Merci évidemment
01:26:59aux équipes en régie. Dans quelques instants,
01:27:01vous connaissez le rendez-vous également. C'est Nelly Denac et
01:27:03180 minutes Info. Et moi, j'aurais le plaisir
01:27:05de vous retrouver demain, pour mon jour
01:27:07normal, vendredi, pour Midi News.
01:27:09Weekend !
01:27:11Il y en a un qui suit. C'est bien, ça me fait plaisir.
01:27:13Vous êtes l'homme du week-end.
01:27:15Vous venez quand vous voulez le week-end aussi.
01:27:17Quand il tacle pas les autres, il s'envoie des fleurs.
01:27:19Il est fabuleux.
01:27:21C'est pas le malin.
01:27:23C'est un plaisir en tous les cas
01:27:25de vous avoir.
01:27:27Et Philippe.
01:27:29C'est fini les amis.
01:27:31C'est fini.
01:27:33Vous pouvez continuer le débat.
01:27:35Sans quoi Nelly Denac
01:27:37va me faire les gros yeux.
01:27:39Belle journée sur CNews.