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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjeber, que d'agitation avant le début de cette émission.
00:06C'est de la bonne humeur.
00:09Gilles William, on en a besoin dans ces temps, comme vous dites.
00:14Gilles William Golnadel est là, Joseph Macescaron et Paul Melun.
00:20Bonsoir Pascal.
00:21Ça m'a fait sourire pour te dire que c'est le tweet de Marine Le Pen qui a, au milieu d'après-midi,
00:30dit comme ça, c'est assez effrayant.
00:34Marine Le Pen a tweeté juste un petit bilan de l'œuvre d'Emmanuel Macron.
00:38Il ne manque plus, en effet, qu'une guerre à son actif.
00:41C'est écrit petit, vous ne le voyez pas, mais c'est vrai que ça s'appelle bilan calamiteux de la Macronie.
00:49Il y a 15, 20 thèmes, ce qui est terrible.
00:54Il faudra peut-être vérifier et apporter une réponse de l'Élysée.
00:59Pourquoi pas ?
01:00Mais tous les thèmes choisis, effectivement, c'est moins bien en 2024 qu'en 2017.
01:07La natalité, on fait moins d'enfants.
01:10Les défaillances des PME sur 12 mois, c'est pire.
01:14La dette publique, on n'en parle pas, on n'est pas passé de 2 218 milliards à 3 303 milliards d'euros.
01:22La dette publique, on est passé de 97 % à 114 %.
01:26Le déficit public, on est passé de 59 milliards d'euros à 156.
01:34Le déficit public en pourcentage du PIB, on est passé de 2,6 à 6,1.
01:38Les dépenses publiques ont augmenté en pourcentage du PIB.
01:42Il n'y a pas un truc...
01:44Je vous assure, c'est absolument terrifiant.
01:46Écart de taux entre la France et l'Allemagne, on est passé de 51 à 82.
01:52Le taux de croissance du PIB, on était à 2,3, on est à 1,1.
01:56Le taux d'inflation, on était à 1,3, on est à 1,8.
01:59Bref, dans tous les domaines.
02:02Nombre de lits d'hôpitaux, on en avait 400, on n'en a plus que 369.
02:06En fait, ce chiffrage est sidérant.
02:12Il y a une chose qui a augmenté, c'est le budget de l'Elysée.
02:14Le budget de l'Elysée.
02:16Et on en arrive au...
02:18Je vais vous raconter.
02:20J'aime bien vous raconter ma vie.
02:22Ce midi, j'ai déjeuné avec quelqu'un.
02:24Emmanuel Macron est formidable.
02:26J'ai rencontré, c'est un génie.
02:28Il est incroyablement intelligent.
02:30Tout ça est vrai.
02:32C'est formidable.
02:34Il a séduit tout le monde.
02:36Oui, tout ça est vrai.
02:38Mais t'as un résultat qui est calamiteux.
02:42Pardon, votre interlocuteur avait plus de 60 ans ?
02:44Oui.
02:46Je pense que c'est vrai.
02:48Il y a une aptitude d'Emmanuel Macron depuis le départ, bien avant 2017,
02:52à séduire les personnes un peu plus âgées.
02:56Dans sa séduction.
02:58Oui, mais personne...
03:00On en parle tous les soirs,
03:02c'est particulier.
03:04Mais moi, les résultats...
03:06Vous le dites souvent.
03:08On ne s'est jamais autant apesanti
03:10sur la psychologie, sans doute,
03:12d'un président de la République et d'un chef d'État.
03:14Oui, mais les résultats...
03:16En fait, c'est incroyable.
03:18Souvent, on nous dit aussi
03:20que je n'ai pas envie de dire du mal du président de la République.
03:22Qu'est-ce qui a marché, en fait ?
03:24Qu'est-ce qui a marché depuis ?
03:26Quel est le point où tu te dirais
03:28que là, c'est vraiment bien ?
03:30Ça a bien marché.
03:32Sur la culture, sur les relations internationales...
03:34Il y a de bonnes choses.
03:36Vincent Hervouet n'a pas de mots assez durs
03:38pour qualifier la diplomatie internationale.
03:40On s'est fait virer de l'Afrique partout,
03:42on ne peut parler à personne, paraît-il.
03:44C'est de la faute aussi de M. Poutine, des Russes,
03:46qui nous ont fait partir de l'Afrique
03:48des pieds dans les fesses.
03:50Ce tweet, je voulais vous le soumettre
03:52pour commencer l'émission.
03:54Il a disséqué le corps préfectoral,
03:56le corps diplomatique.
03:58C'est-à-dire qu'on est à plus de 59%
04:00d'homicides et de tentatives d'homicides
04:02depuis 2017,
04:04si on n'a jamais eu des chiffres
04:06aussi importants depuis le début
04:08de la Ve République.
04:10Peut-être qu'un président
04:12ne peut rien faire.
04:14Peut-être qu'aujourd'hui...
04:16Peut-être qu'il ne peut pas...
04:18Peut-être qu'on ne peut plus agir
04:20sur le réel.
04:22Entre ne rien faire
04:24et faire encore pire,
04:26il n'y a pas que l'intelligence
04:28et la sympathie.
04:30Il y a toutes deux.
04:32Il y a la conviction.
04:34Il y a la clairvoyance.
04:36Il y a, je crois,
04:38la fidélité à ses idées.
04:40Il en change
04:42tous les deux jours.
04:44Il y a quand même
04:46une ligne.
04:48C'est un zigzag.
04:50Comme je le dis souvent,
04:52c'est un caméléon.
04:54Comme je le dis souvent,
04:56c'est un caméléon sur une nappe à carreaux.
04:58En même temps, il a été réélu en 2022
05:00après cinq ans de mandat.
05:02Déjà, ces résultats-là...
05:04On ne va pas s'apesanter.
05:06On ne va peut-être pas s'apesantir.
05:08Ce serait peut-être mieux
05:10que de s'apesanter.
05:12C'est trop tard, vous l'avez dit.
05:14C'est trop tard.
05:16C'est la bonne heure.
05:18Si vous trouviez de ne pas vous apesanter...
05:20Vous allez être la risée
05:22du service public et nous avec.
05:24La France Insoumise,
05:26avec Priska Thévenot,
05:28députée Ensemble pour la République,
05:30a dénoncé des menaces de mort
05:32visant sa famille,
05:34après un tweet de Rima Hassan.
05:36Je vous propose de l'écouter.
05:38Il y a une instrumentalisation,
05:40voire même un mensonge relayé
05:42qui vise à nous déstabiliser,
05:44voire même à faire en sorte que nous soyons menacés.
05:46Je le dis à titre personnel,
05:48je suis menacée en ce moment
05:50suite au tweet de Rima Hassan.
05:52Ça me concerne moi directement,
05:54mais surtout ça concerne aussi mes enfants,
05:56qu'on a menacés de décapitation.
05:58Je suis assez hallucinée
06:00de voir quelle proportion ça prend.
06:02Pourquoi ? Parce qu'on nous reproche
06:04d'avoir pris une photo avec un maire,
06:06le maire Azoulay.
06:08Nous n'avons pas pris de photo avec ce maire,
06:10il se trompe complètement,
06:12il ne sait même pas faire une recherche Google.
06:14Nous avons rencontré un civil sur place
06:16et le maire n'était pas là
06:18et les informations étaient données,
06:20mais bien évidemment, comme d'habitude,
06:22la France insoumise se moque de la vérité.
06:24Tout ce qui les importe, c'est de surfer sur le chaos et la violence,
06:26quitte à mettre la vie des gens en danger
06:28et notamment des enfants.
06:30Et voyons le tweet en l'espèce.
06:32Ça suffit, on peut débattre,
06:34on peut ne pas être d'accord,
06:36mais recevoir des menaces de mort à l'encontre de mes enfants,
06:38d'ailleurs sur la base d'éléments faux relayés par LFI,
06:40ces noms, dépôt de plainte,
06:42fait qu'ils meurent avec les membres séparés,
06:44que ton enfant subit le même sort que les enfants palestiniens,
06:46qu'il meure avec la tête découpée,
06:48ça c'est par exemple des tweets qu'elle reçoit,
06:50c'est pour ça que nous avons barré le nom
06:52de ceux qui ont envoyé ces tweets.
06:54Alors évidemment,
06:56Riba Hassan dit elle ment,
06:58Caroline Yadant,
07:00Gabriel Attal, Priska Thévenot,
07:02cautionnaire du génocide, vous rendrez des comptes devant l'histoire.
07:04Bruno Retailleau,
07:06tout le monde soutient à Priska Thévenot.
07:08On est tout à fait,
07:10chaque jour on en parle dans ce que produit
07:12la France insoumise.
07:14La clientèle, c'est une clientèle haineuse
07:16et qu'elle passe son temps
07:18à flatter
07:20le tout dans le cadre quand même
07:22d'une très grande compréhension
07:24médiatique. Complaisance.
07:26Complaisance médiatique et même judiciaire.
07:28Toujours rien.
07:30On peut ajouter quelque chose, d'autant que
07:32Madame Priska Thévenot,
07:34sur Europe 1, c'était lundi soir,
07:36est revenue et a clarifié
07:38la position d'Ensemble pour la République
07:40définitivement sur cette question,
07:42on ne peut pas ne pas souligner
07:44que les députés de la
07:46France insoumise qu'ils ont fait élire,
07:48alors qu'ils le savaient pertinemment,
07:50ils connaissaient pertinemment leur position
07:52sur la question du 7 octobre, surtout,
07:54et bien à cette époque-là, ça ne les
07:56gênait pas le moindre du monde.
07:58Alors aujourd'hui,
08:00attention, il y a encore,
08:02on va dire que, voilà, LFI,
08:04il faut combattre, LFI et aussi
08:06le Rassemblement national. Donc ils sont à peu près,
08:08ils essayent de faire le grand écart.
08:10C'est la déchirure musculaire qui les attend.
08:12Mais ça c'est important.
08:14Écoutons Laurent Wauquiez, quelques réactions.
08:16Laurent Wauquiez pour commencer.
08:18On a une explosion de l'antisémitisme
08:20dans notre pays, c'est même plus de l'antisémitisme,
08:22c'est globalement un discours
08:24sur la haine des juifs,
08:26qui est alimenté par la France insoumise.
08:28La France insoumise a une immense responsabilité.
08:30Je considère que
08:32c'est le premier danger aujourd'hui pour la République.
08:34On a encore vu ce week-end
08:36l'attitude incroyable de
08:38Morgue de Jean-Luc Mélenchon,
08:40qui n'accepte même pas de présenter
08:42ses excuses sur cette affiche
08:44indigne qui reprend les codes du nazisme
08:46avec laquelle il s'est attaqué
08:48à Cyril Hanouna. Il faut que
08:50tous les Français ouvrent les yeux.
08:52Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise
08:54est la première menace aujourd'hui pour la République.
08:56C'est clair. Et ce matin, il a été
08:58d'une très grande clarté, Laurent Wauquiez.
09:00Très grande clarté, après
09:02vraiment
09:04des positions affirmées
09:06qui tranchaient avec celles par exemple
09:08d'Edouard Philippe hier où c'était infiniment
09:10plus... comment dire...
09:12Juppéiste. Un peu plus lisse.
09:14Non, oui, alors à la fois plus lisse
09:16et pas d'une très grande clarté.
09:18Filandreux. Voilà, filandreux.
09:20Vous avez trouvé le bon mot.
09:22Le voile dans le sac.
09:24On l'écoutera tout à l'heure.
09:26Mais Laurent Wauquiez, lui, il a été très clair et il a raison.
09:28Non seulement c'est un grand danger pour la République,
09:30mais en plus, je crois peut-être que vous me contredirez
09:32ici, mais qu'il n'y a aucun parti
09:34de l'histoire de la Vème République qui a eu cette méthode
09:36terrible qui consiste à placarder
09:38la tête des gens, à lancer des fatwas
09:40contre les uns et les autres. On compare souvent avec
09:42le Front National du temps de Jean-Marie Le Pen, mais même le Front National
09:44à cette époque-là, me semble-t-il, ne faisait pas ça.
09:46Jamais. Alors s'il y a un
09:48exemple de Jean-Marie Le Pen à une tribune
09:50un jour qui avait lancé les noms de
09:52Anne Sinclair, Jean-Pierre Elkabache...
09:54C'était de la méthode à la Mélenchon.
09:56C'est vrai.
09:58Pas un parti
10:00dans sa totalité, dans sa globalité.
10:02Je suis d'accord avec vous.
10:04Le seul exemple que j'ai en tête,
10:06c'est Jean-Pierre Elkabache qui avait
10:08ciblé ces journalistes
10:10dans les années 80.
10:12Je voudrais qu'on écoute
10:14M. Rotaillot.
10:16Terminez votre phrase.
10:18Un parti aussi haineux, on ne peut le retrouver que dans les
10:20années 30, et je blâme quand même,
10:22pardon de le dire,
10:24l'apathie du peuple
10:26français. Il n'est pas normal
10:28qu'en notre période,
10:30il n'y ait pas des manifestations
10:32de rue
10:34contre ce parti.
10:36C'est ce parti
10:38qui a le monopole
10:40de la rue. Il y a une apathie française.
10:42Écoutons Bruno Rotaillot.
10:46J'ai vu cette affiche,
10:48comme beaucoup d'autres.
10:50Elle représentait
10:52deux animateurs,
10:54M. Cyril Hanouna et Pascal Praud.
10:56Cette affiche avait
10:58clairement des relents
11:00antisémites.
11:02Elle a été très vite retirée,
11:04certes, mais qui s'est excusé ?
11:06J'ai entendu
11:08quelques voix, mais qui dans ce parti
11:10que vous avez pointé,
11:12qui est représenté à l'national,
11:14qui s'est excusé ?
11:16Aujourd'hui, l'antisémitisme
11:18a muté, il revient en force.
11:20Hier,
11:22aujourd'hui encore sans doute, il était le fait de l'extrême droite.
11:24Aujourd'hui, c'est résiduel.
11:26Désormais,
11:28il présente
11:30un double visage.
11:32Le visage de l'islamisme politique
11:34et le visage aussi
11:36d'une extrême gauche
11:38très sectaire
11:40qui utilise l'antisionisme
11:42pour attiser la haine
11:44raciste, la haine
11:46antisémite.
11:48Ce parti a aussi déposé
11:50à l'Assemblée nationale une PPL pour Abrogé.
11:52Vous vous rendez compte le délit
11:54pour apologie du terrorisme.
11:56Je ne céderai jamais à chaque fois
11:58que cette ligne est dépassée.
12:00J'ai signalé à l'autorité
12:02judiciaire. C'est important
12:04dans la mesure où je pense que
12:06cette violence, ces outrances
12:08et surtout cet antisémitisme
12:10en réalité, ça n'est pas qu'un poison.
12:12Ça n'est pas qu'un poison. C'est une trahison.
12:14La trahison de l'idéal républicain.
12:16La trahison de ce qui est pour moi
12:18la fraternité française.
12:20Très grande clarté de Bruno Rodellio également.
12:22On peut le remercier à titre personnel
12:24du soutien qu'il apporte à Cyril
12:26et en l'occurrence à votre serviteur.
12:28Stéphane Le Foll lui aussi a pris la parole.
12:30C'est intéressant parce que Stéphane Le Foll c'est la gauche
12:32dite républicaine et il souligne
12:34quelque chose qui n'est pas assez dit.
12:36La gauche n'a jamais été aussi faible
12:38qu'aujourd'hui. Écoutez.
12:40Il faut quand même se poser la question
12:42de savoir si à deux ans
12:44d'une présidentielle, la ligne de la France
12:46insoumise est une ligne politique qui peut
12:48faire gagner la gauche.
12:50Non. Combien a fait le Nouveau Front Populaire
12:52au premier tour des élections
12:54législatives lors de la dissolution ?
12:56Je vous pose la question.
12:5828%. La totalité de la gauche
13:00rassemblée dans le cadre
13:02du Nouveau Front Populaire c'est 28% des voix.
13:04En 2012
13:06François Hollande fait 28%
13:08des voix à lui tout seul.
13:10Et la gauche au total en fait 43%.
13:12Donc la gauche s'est atrophiée.
13:14Donc il faut lui redonner un espace.
13:16Je soutiendrai, et c'est l'espoir que j'ai,
13:18une motion qui va être
13:20à la fois sur
13:22un changement de premier secrétaire
13:24et sur un changement de ligne.
13:26C'est ça le grand paradoxe du moment.
13:28C'est que la gauche n'a jamais été aussi faible.
13:30La France n'a jamais autant penché à droite
13:32depuis sans doute des années.
13:34Et malgré ça, le débat politique
13:36est pollué par l'extrême gauche
13:38et l'espace médiatique
13:40est entièrement pollué par des relais.
13:42Quoi ? Pollué entièrement ?
13:44Alimenté par des relais
13:46qui penchent complètement à gauche.
13:48Donc il y a un divorce total.
13:50Mais en même temps,
13:52la droite a du mal à avoir
13:54un leader fort, à se réunir.
13:56Et on dit parfois que c'est la droite
13:58la plus bête du monde, mais je me dis
14:00comment le pays qui est
14:02le plus intelligent du monde, en l'occurrence la France,
14:04peut-il avoir la France
14:06la plus bête du monde ?
14:08La droite la plus bête du monde ?
14:10La droite la plus bête du monde.
14:12On en revient toujours aux mêmes intérêts,
14:14aux mêmes stratégies
14:16tacticiennes pour agréger
14:18un maximum de voix auprès de son propre camp.
14:20Si la droite est divisée,
14:22c'est parce qu'elle a toujours refusé ce fameux cordon sanitaire
14:24avec la droite nationale
14:26ou l'extrême droite, appelez-la comme vous voulez,
14:28pour des raisons et des considérations
14:30idéologiques. En revanche, la gauche, elle,
14:32elle sait se mobiliser et c'est justement parce qu'elle a su
14:34corseter tous les milieux, académiques,
14:36éducatifs et
14:38comment dire, médiatiques,
14:40absolument, qu'elle a su devenir
14:42un véritable contre-pouvoir.
14:44LFI aussi crie tellement fort
14:46qu'on parle d'eux toute la journée. On a une droite beaucoup mieux élevée.
14:48Même le Rassemblement national
14:50avec ses députés qui arrivent en arrière.
14:52Les journalistes aussi
14:54et on a nous aussi
14:56une responsabilité d'une certaine manière.
14:58Traditionnellement, oui.
15:00Nous sommes une caisse de résonance, matin,
15:02midi et soir, alors qu'on pourrait choisir
15:04effectivement de ne pas en parler.
15:06Et c'est un dilemme qu'on trouve aux journalistes
15:08en permanence. Des fois, je me demande si on n'en parle pas
15:10trop.
15:12Il n'y a pas de dilemme.
15:14Regardez ce que vous
15:16dit très bien M. Le Foll.
15:18Ils sont quand même en chute libre dans les
15:20sondages. Depuis que
15:22des médias d'opposition
15:24essayent un tout petit peu de
15:26briser l'OMERTA
15:28sur le plan de
15:30l'insécurité,
15:32l'intolérance médiatique, etc.
15:34Les choses sur le plan des idées
15:36vont quand même mieux.
15:38Ce n'est pas un dilemme.
15:40Tension !
15:42La stratégie aussi des élections municipales
15:44et de l'ancrage du Parti socialiste dans les
15:46quartiers islamisés qu'elle tente, je pense,
15:48de reconquérir. Mais malheureusement,
15:50la France insoumise a fait une OPA dessus.
15:52Vous avez raison, mais ça va être intéressant à l'année prochaine,
15:54parce qu'il y a des villes où ça va être très difficile de le reprendre.
15:56Traditionnellement, les socialistes sont plutôt,
15:58non pas dans les banlieues, mais dans des villes qui sont traditionnellement
16:00pas islamisées. C'est plutôt la France insoumise
16:02qui s'est mise en scène.
16:04Je connais très bien Stéphane Le Foll.
16:06Tension !
16:08À Nantes,
16:10les socialistes auront une toute autre politique.
16:12Il n'y a pas le choix.
16:14Ils ont pas le choix.
16:16Si Roland peut garder,
16:18il est obligé d'aller
16:20à l'extrême gauche.
16:24Tension entre Bruno Retailleau et François Bayrou
16:26lors de la réunion interministérielle
16:28hier.
16:30Si mes informations sont exactes,
16:32M. Retailleau s'est levé.
16:34Et il a failli partir.
16:36Ce qui a calmé un peu tout le monde.
16:38Donc,
16:40effectivement,
16:42il était là pour échanger
16:44sur le fond
16:46de la ligne du gouvernement.
16:48C'était cela qui importait.
16:50Et visiblement,
16:52tout le monde s'est mis d'accord à la fin
16:54pour que la ligne Bayrou-Retailleau
16:56soit prépondérante.
16:58Et Mme Borne
17:00et Mme Barcelone
17:02ont été désavouées.
17:04Oui.
17:06Heureusement.
17:08Mais dans le contexte.
17:10Bien évidemment.
17:12Laurent Wauquiez a d'ailleurs retweeté.
17:14Ça montre que,
17:16franchement,
17:18le pute est à recommencer en permanence.
17:20Mais,
17:22je ne vais pas répéter tous les jours,
17:24ce gouvernement, c'est la samaritaine.
17:26Vous avez toutes les tendances possibles.
17:28C'est 50 nuances de Bayrou.
17:30Pas de droite, d'ailleurs.
17:32François Bayrou, d'ailleurs,
17:34en soi,
17:36c'était de ne pas vouloir
17:38museler les uns les autres.
17:40Je trouve que c'est plutôt une bonne idée.
17:42Il a une liberté.
17:44C'était son choix d'avoir une liberté d'expression
17:46pour ses ministres.
17:48Mais il ne faut pas que cette liberté d'expression
17:50aille jusqu'à la cacophonie.
17:52Il ne faut pas qu'ils se contredisent les uns les autres.
17:54En même temps, il n'a pas trop le choix.
17:56Il a une majorité à l'Assemblée qui est plurielle.
17:58Il ne peut pas faire sans les retaillistes.
18:00Il ne peut pas faire sans la gauche.
18:02L'Assemblée, c'est une majorité plurielle.
18:04Convenez qu'il s'en sort plutôt bien.
18:06Je suis d'accord.
18:08Par rapport à ce qu'on pouvait dire.
18:10Ce que certains disaient.
18:12Certains avaient dit.
18:14C'est vous.
18:16Je me souviens.
18:18Avant Barnier.
18:20Il a une forme d'habileté.
18:22On peut quand même rappeler,
18:24avant que Michel Barnier
18:26ne devienne Premier ministre.
18:28Certains avaient dit que la meilleure personne
18:30était François Bayrou.
18:32C'est tout.
18:34Pour le moment, il arrive à tenir.
18:36Je suis d'accord avec Gilles-William Olnadel.
18:38Mais ça doit y avoir quelque chose.
18:40Je ne sais pas.
18:42Quel rapport avec Gilles-William Olnadel,
18:44je n'ai pas bien compris.
18:46Expliquez-vous.
18:48C'est de me rappeler bien
18:50qu'il est raison.
18:52Ça n'est jamais arrivé.
18:54Joseph a rappelé qu'il avait raison
18:56avant tout le monde.
18:58Que je m'honore d'avoir eu raison.
19:00Ça n'est jamais arrivé.
19:02C'est un mauvais procès.
19:04Je voudrais que vous interveniez
19:06à ce stade.
19:08Votre parole est d'or.
19:10Parfois, je réécoute l'émission
19:12et je prends des notes.
19:14Ça me paraît un mouvement assez naturel.
19:16Je répète.
19:18Le lendemain.
19:20Vous n'en ferez jamais trop.
19:22Le Premier ministre doit respecter
19:24les ministres de notre famille politique.
19:26Il a raison.
19:28La droite républicaine ne participe pas
19:30au gouvernement pour se taire
19:32et gérer le crépuscule du
19:34en même temps macroniste.
19:36On va parler du voile.
19:38L'affaire du voile depuis Creil.
19:40La faute originelle,
19:42c'est Creil.
19:44C'est Lionel Jospin.
19:46Parce que ce jour-là,
19:48on n'a pas pris les décisions.
19:50Rien n'a bougé.
19:54Quand vous entendez Edouard Philippe,
19:56vous avez l'impression que rien n'a bougé.
19:58Quand on continue à entendre
20:00l'argument qui associe
20:02un foulard à un voile,
20:04ça veut dire que rien n'a changé.
20:06C'est un argument que vous entendiez déjà
20:08dans les années 80.
20:14Edouard Philippe, hier,
20:16avec Sonia Mabrouk,
20:18sur ce sujet-là, c'était caricatural.
20:20C'est-à-dire qu'il a commencé
20:22une phrase à la Tour Eiffel,
20:24il l'a terminée au péage de Dourdan,
20:26et à la fin, on cherche ce qu'il a dit
20:28après qu'il a parlé.
20:34La longueur de la phrase
20:36était proportionnelle
20:38à la difficulté qu'il a
20:40à vouloir brancher.
20:42Il nous a dit que les grands-mères à Vreze
20:44portaient un foulard,
20:46c'est l'argument qu'on a entendu
20:48centaines de milliers de fois.
20:50Je pense que vous voulez faire une pause
20:52et après on revient.
20:54Je vais vous dire,
20:56votre place, elle est difficile.
20:58Tout le monde le sait.
21:00Moi j'ai l'impression d'être
21:02le monsieur avec le tambour.
21:04Et si on essayait maintenant ?
21:06Les galériens étaient sur les côtés.
21:08Et puis il y a le type au tambour.
21:10Comme dans Ben Hur.
21:12Alors vous, j'ai l'impression
21:14Et moi, boum, boum, boum.
21:16Vous voulez qu'on change ?
21:18Ne le dites pas deux fois.
21:20Parce que vous, vous êtes un peu comme la bouche.
21:22Si on vous donne le pouvoir, vous ne l'en avez pas.
21:24Je pense que je serais un très mauvais meneur de jeu.
21:26Sincèrement.
21:28Ah non, ce n'est pas mon boulot.
21:30Sans mentir,
21:32si votre ramage
21:34se rapporte
21:36à vos autres plumages,
21:38vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
21:40Vous m'avez convaincu.
21:42La pause.
21:48L'actualité,
21:50elle se fait en ce moment.
21:52Et Benjamin Nau à l'instant me prévient que
21:54Jean-Luc Mélenchon est à Brest
21:56en meeting pour un meeting
21:58contre le racisme et l'extrême droite.
22:00Et il vient de s'exprimer
22:02sur les affiches.
22:04Et je vous propose de l'écouter.
22:06On va découvrir ensemble ce qu'il a dit.
22:08Regardez le vice
22:10de ces gens.
22:12Oui, il y a peut-être une allusion.
22:14Comme ils sont complètement obsédés
22:16qu'ils ont à la maison les collections
22:18d'affiches d'extrême droite que leur avaient laissées leurs grands-parents,
22:20ils les regardent tous les cinq minutes.
22:22Ah, celle-là, je la connais. Pas de bol.
22:24Nous, on n'a pas ces affiches. On n'est pas au courant.
22:26On ne sait pas.
22:28D'accord ?
22:30Sept jours, ça a duré.
22:32Ça fait sept jours
22:34qu'ils nous cassent les pieds avec un visuel
22:36qui n'est plus aujourd'hui diffusé
22:38que par l'extrême droite et les journalistes.
22:40C'est bien coloré.
22:42Quand que vous voulez, je vous dis.
22:44Moi, j'ai l'impression qu'il creuse sa tombe.
22:46Mais politique, en tout cas.
22:48On va confaire ce que disait Stéphane Le Foll tout à l'heure.
22:50Je ne suis pas sûr qu'il engrange
22:52beaucoup de points avec ce type d'envolé
22:54agressif, violent.
22:56Il est dans la fuite en avant.
22:58Là, il est chez lui,
23:00dans sa salle.
23:02Ça ne mange pas de pain.
23:04Il n'a pas tort totalement.
23:06J'attends toujours un éditorial
23:08du Monde
23:10sur le sujet.
23:12Il n'a pas tort.
23:14Il n'a pas tort de dire
23:16que c'est une partie
23:18de la presse seulement
23:20qui s'occupe de son cas.
23:22Moi, je lui donne acte volontier.
23:24Là, pour le coup...
23:26Même Édouid Pleynel a tweeté.
23:28Vous me direz
23:30ce que vous voudrez.
23:32France Inter
23:34est plus sur l'antitrumpisme
23:36qu'il n'y a pas
23:38encore, au moment où je vous parle,
23:40un éditorial de fond du journal
23:42Le Monde.
23:44Jean-Michel Apathy, Daniel Schneiderman...
23:46Le voile.
23:48Un terrain de sport n'a pas à...
23:50On peut quand même rappeler quelque chose
23:52pour être taquin.
23:54Il adore l'histoire.
23:56Jean-Luc Mélenchon.
23:58Rappelons-lui justement.
24:00Trotskiste.
24:02Le trotskisme lambertiste.
24:04C'est-à-dire de Lambert.
24:06Lambert avait une particularité.
24:08Qui connaît Lambert ?
24:10Vous nous parlez de choses.
24:12Une seconde.
24:14Lambert, dirigeant trotskiste.
24:16Important.
24:18D'où vient Mélenchon ?
24:20Je rappelle juste que Lambert
24:22avait appartenu à une formation
24:24qui a collaboré avec
24:26le Rassemblement National Populaire
24:28Le voile.
24:30Vous n'entendrez jamais dire ça.
24:32Gilles William, c'est vrai ou pas ?
24:34Non seulement vrai,
24:36mais en plus je lui donne acte
24:38que l'affiche en question,
24:40ça n'est rien par rapport à l'apologie
24:42de l'assassinat des enfants juifs
24:44depuis un an et demi.
24:46Il n'y a pas besoin de retourner
24:48à Marcel Verre pour juger
24:50ce qu'il dit aujourd'hui.
24:52Déjà, croyez-moi,
24:54ça peut être suffisant.
24:56Le voile.
24:58Qu'est-ce qui a changé depuis 1989 ?
25:00C'est sans doute qu'il y a
25:02une population musulmane
25:04beaucoup plus importante.
25:06C'est ce que dit Marion Maréchal.
25:08Le débat sur l'interdiction du voile
25:10islamique est sans fin et sans issue
25:12tant qu'on continue de laisser entrer
25:14des millions d'immigrés
25:16arrivant de pays musulmans
25:18et importants avec eux leur pratique.
25:20A terme, le nombre fait inexorablement
25:22la loi.
25:24Monsieur Retailleau, ce matin,
25:26je vous assure, Bruno Retailleau
25:28c'est terrible d'ailleurs.
25:30C'est à la fois une bonne chose pour les républicains
25:32parce qu'ils ont deux candidats.
25:34Deux talents.
25:36Et je vais vous dire,
25:38l'émulation même,
25:40et la concurrence,
25:42on voit bien que dans tous les domaines,
25:44sportifs, politiques
25:46et dans d'autres domaines, c'est toujours efficace.
25:48Vous êtes en train de me dire que M. Wauquiez
25:50a été réveillé.
25:52Il a réveillé M. Wauquiez.
25:54Mais c'est vrai dans une rédaction,
25:56c'est vrai sur un terrain de sport,
25:58et c'est vrai dans un parti politique.
26:00Il n'a jamais été aussi bon
26:02Laurent Wauquiez
26:04qu'en ce moment.
26:06Et pourquoi il est bon ?
26:08C'est parce que M. Retailleau est bon.
26:10La concurrence, c'est une grande chose.
26:12Ce ne sont pas toujours les meilleurs
26:14qui émergent de la concurrence parfois.
26:16Je ne peux pas donner d'exemple précis
26:18parce que ça me ferait stigmatiser les gens.
26:20Et là, vous allez écouter Bruno Retailleau
26:22qui, sur ces points de vue-là,
26:24est effectivement très clair.
26:26La clarté, c'est important.
26:28Je vous propose de l'écouter, ce qu'il a dit ce matin
26:30à Jean-Jacques Bourdin sur Le Voile.
26:32Ce rapport, je vais le déclassifier.
26:34Je ne peux pas le déclassifier en l'état
26:36parce qu'il y a des noms,
26:38il y a des informations qui relèvent
26:40du secret.
26:42Ce rapport est alarmant.
26:44Il porte sur la stratégie des frères musulmans
26:46qui est une stratégie de lentrisme.
26:48Il y a eu une stratégie
26:50avec le djihadisme, le terrorisme.
26:52Une stratégie avec le séparatisme
26:54où on voulait séparer
26:56les mécréants des bons croyants.
26:58Mais là, lentrisme.
27:00Les frères musulmans, c'est qu'ils ont un agenda
27:02avec un discours qui est très lisse
27:04où généralement, ils reprennent nos valeurs.
27:06Ils sont pour la liberté, pour l'égalité.
27:08Mais derrière cet agenda, ils veulent qu'un jour
27:10tout bascule et que la charia
27:12s'applique sur notre territoire.
27:14Et lentrisme, nous dit-on, c'est d'abord
27:16les clubs de sport, les associations sportives.
27:18Pas que, les associations culturelles.
27:20La question du voile.
27:22Le voile, je voudrais vraiment que les françaises
27:24et les français le sachent,
27:26c'est pas seulement un bout de tissu.
27:28Le voile, c'est un étendard.
27:30Le voile, c'est la soumission de la femme par rapport aux hommes.
27:32Il y a aujourd'hui des femmes
27:34qui meurent en Orient pour s'être dévoilées.
27:36Toutes les femmes qui portent le voile
27:38ne sont pas des islamistes.
27:40Ecoutez-moi bien, tous les islamistes,
27:42tous, sans exception,
27:44veulent voiler les femmes.
27:46Alors avant de vous donner la parole, je voulais vous faire écouter
27:48plusieurs réactions là-dessus.
27:50Madame Berger, ce matin, à l'Assemblée nationale,
27:52sur le voile.
27:54Il y a une ligne,
27:56et il y a une seule ligne au sein du gouvernement,
27:58soutenir la proposition de loi
28:00telle qu'amendée et telle qu'adoptée
28:02le 18 février dernier au Sénat.
28:04Cela veut dire quoi sur la ligne du gouvernement ?
28:06Que tout simplement,
28:08un terrain de sport n'a pas à être un lieu
28:10d'entrisme, d'entrisme religieux,
28:12d'entrisme islamiste,
28:14et que sur un terrain de sport, il n'y a qu'un seul maillot,
28:16celui de l'équipe, et en aucun cas
28:18des maillots politiques ou des maillots religieux.
28:20Face à ces tentatives d'entrisme,
28:22il faut réaffirmer nos valeurs
28:24et dire clairement que ça n'est pas nous
28:26qui inversons les valeurs,
28:28ça n'est pas nous qui empêchons la pratique des sports
28:30en permettant juste aux principes de laïcité
28:32d'être fermement
28:34rappelés à l'ensemble
28:36de nos concitoyens. C'est ce qui
28:38impose aux femmes d'avoir
28:40une tenue différente de la tenue sportive
28:42qu'ils le font. La liberté,
28:44c'est la laïcité, la laïcité
28:46c'est l'émancipation, notamment l'émancipation
28:48des femmes.
28:49Aurore Berger, vous l'aurez compris, c'était
28:51au Sénat cet après-midi.
28:53Laurent Wauquiez, et ce matin
28:55je l'ai écouté avec Sonia Babrouk,
28:57j'ai été frappé, parce qu'effectivement
28:59parfois, ces dernières
29:01années, il n'était pas aussi
29:03tranché, et là,
29:05il était excellent
29:07dans la clarté,
29:09après on est d'accord ou on n'est pas d'accord
29:11avec lui, bien évidemment, mais il
29:13monte au filet, au créneau.
29:15Écoutons.
29:17On va uniquement
29:19faire une régulation sur les compétitions sportives,
29:21mais le reste, la pratique
29:23des clubs, les entraînements,
29:25ce qui est en réalité
29:27l'essentiel de la vie de nos terrains
29:29de sport. Là, on va rien faire.
29:31Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
29:33Parce que,
29:35d'abord, quand vous prenez
29:37votre carte dans un club,
29:39il est affilié à une fédération sportive.
29:41La plupart du temps, c'est une délégation
29:43de services publics. Pour moi,
29:45service public, c'est la République,
29:47la République, c'est la laïcité,
29:49les opinions religieuses restent au vestiaire.
29:51Comme d'habitude, on ne traite que la pointe de l'iceberg,
29:53on fait semblant
29:55d'être dur en ne traitant que les compétitions
29:57sportives, et on va laisser les frères musulmans
29:59continuer à utiliser le reste
30:01du temps nos terrains de sport,
30:03nos gymnases, pour faire du prosélytisme.
30:05Une pensée différente, celle de Stéphane Le Foll.
30:09On doit engager une
30:11concertation pour faire en sorte
30:13que cette question soit
30:15effectivement traitée et qu'on avance
30:17sur le fait qu'on n'est pas obligé d'accepter
30:19de porter un voile pour faire
30:21du sport, mais en même temps de dire
30:23que ça va être la loi et qu'elle va être appliquée
30:25partout. On sait très bien que
30:27dans ce moment-là
30:29et dans cette espèce de surenchère-là,
30:31ça passe par des négociations
30:33avec les fédérations.
30:35Et ça, c'est un rôle qui doit être
30:37joué, et on ne doit pas céder sur l'objectif
30:39qui est justement de rester
30:41un grand pays laïque et d'avoir
30:43des compétitions sportives qui ne soient pas
30:45complètement avec
30:47des fils voilés,
30:49et ça c'est un objectif.
30:51Mais de dire je vote la loi, et puis sinon
30:53si vous ne votez pas la loi, je m'en vais,
30:55là aussi il faut arrêter.
30:57Moi je suis
30:59accablé qu'on en soit encore là
31:01en 2025. Très sincèrement,
31:03parce qu'en vérité une ministre des
31:05sports, ou je ne sais pas de quelle...
31:07C'est Mme Barsac qui a déclenché ça.
31:09Je constate aussi
31:11l'application des tribunaux,
31:13je crois aujourd'hui ou hier,
31:15la mairie de Bocaire a été condamnée
31:17à 160 000 euros d'amende
31:19pour l'histoire des crèches
31:21pendant qu'un préfet de la République
31:23participait
31:25physiquement à
31:27fêter le ramadan.
31:29Il y a quelque chose qui ne va pas en France.
31:31Je ne suis pas sûr que la question...
31:33Je peux vous répéter si vous voulez.
31:35Un préfet ?
31:37Je crois que c'est de l'ordre.
31:39Non mais il a tweeté le préfet.
31:41Non, il n'a pas seulement tweeté,
31:43il a participé.
31:47Je me suis renseigné.
31:49La différence
31:51de traitement.
31:53Ce n'est pas rien pour la mairie de Bocaire.
31:55160 000 euros.
31:57Certains préfets font effectivement
31:59la rupture du jeûne.
32:01Ils se déplacent.
32:03C'est dans leurs attributions
32:05parce que c'est dans le ministère des Cultes.
32:07Et leur réponse, c'est de dire
32:09dans chaque région,
32:11il y a un dîner annuel
32:13du CRIF.
32:15Et les préfets sont présents.
32:17Sauf que le dîner du CRIF
32:19n'est pas un acte religieux.
32:21Alors que là,
32:23vous êtes dans un acte religieux.
32:25Et j'ai également posé la question
32:27mais quel est le rapport avec la religion catholique ?
32:29Alors là, il n'y en a pas.
32:31Mais, et c'est ce qu'on m'a répondu,
32:33entre les évêques
32:35et les préfets,
32:37la relation est très fluide.
32:39Parce que ça existe depuis
32:41des années et il n'y a pas de soucis.
32:43Même si tout est codifié
32:45par un protocole de 1984
32:47où un préfet ne s'agenoue pas dans une église.
32:49Tout est très codifié.
32:51Un préfet ne peut pas se mettre sur un religieux dans une église.
32:53Donc, voilà
32:55les réponses que j'ai pu avoir.
32:57– Je n'en meurs pas qu'un préfet fasse ça
32:59mais qu'à côté, une mairie
33:01soit condamnée à ce point-là.
33:03Comme M. Léaumont, l'insoumis
33:05c'est merveilleux, il insulte
33:07quelqu'un, il se moque de quelqu'un
33:09de droite, par un tweet
33:11parce que le type dit
33:13« Joyeux Spac »
33:15il dit « Ah, vous avez une belle conception de la laïcité »
33:17et en même temps, il va souhaiter
33:19« Joyeux Ramadan » à je ne sais plus qui.
33:21– Je ne suis pas sûr que le voile soit un problème seulement
33:23ou uniquement de laïcité.
33:25Et en cela, je trouve que le tweet de Marion Maréchal
33:27pour une fois, je trouve intéressant ce qu'elle disait
33:29c'est-à-dire que c'est le sujet du nombre
33:31plus encore que le sujet de la laïcité
33:33c'est-à-dire que du moment que vous faites entrer
33:35500 000 personnes en France tous les ans
33:37c'est les chiffres de Bruno Retailleau
33:39et que vous constatez une expansion de l'islam
33:41partout dans les pays d'Europe de l'Ouest
33:43y compris et particulièrement en France
33:45vous ne pouvez pas ensuite dire
33:47on va faire de l'inflation législative et normative
33:49on aura droit à ceci ou pas droit à cela
33:51il faut avant tout une bonne loi sur les frontières
33:53et sur les questions migratoires avant de penser
33:55la question du voile
33:57– J'ai le tweet du préfet de l'Ordre
33:59mais je vous assure que c'est risible
34:01le préfet de l'Ordre
34:03il a dit vendredi 14 mars 2025
34:05à l'invitation d'Hakim Mita
34:07président de la section normande
34:09de l'Union des mosquées de France
34:11Sébastien Jallet, préfet de l'Ordre
34:13a participé à une rupture républicaine
34:15du jeûne du Ramadan
34:17à une rupture républicaine
34:19alors ça c'est quoi une rupture non républicaine
34:21du jeûne du Ramadan ?
34:23Je vous assure
34:25je trouve que ces gens sont grotesques
34:27souvent, ce préfet qui a écrit ça
34:29je trouve ça grotesque
34:31c'est quoi une rupture républicaine
34:33du jeûne du Ramadan
34:35et je lui pose la question c'est quoi une rupture non républicaine
34:37donc c'est vous qui avez soulevé cela
34:39moi je l'avais vu
34:41j'ai dit on ne va même pas en parler
34:43– Je ne l'aurais jamais soulevé s'il n'y avait pas eu la condamnation de Bocquer
34:45– Mais c'est vrai que le préfet de l'Ordre
34:47alors voilà
34:49il fait ça, lui ça
34:51je veux dire c'est...
34:53– Mais ce qu'est le drame c'est que Paul dit
34:55c'est vrai que c'est une grande chose
34:57le nombre et Marion Maréchal sur ce point a raison
34:59mais je crains que le ministre en question
35:01c'est même pas
35:03à cause du nombre
35:05c'est une tendance comme ça purement
35:07altruiste
35:09si j'ose dire, ce que j'appelle
35:11la préférence pour l'autre
35:13– Est-ce que vous voulez monsieur Bardella
35:15qui souhaite l'interdiction totale
35:17je ne vois pas comment c'est possible ça
35:19l'interdiction totale du voile dans l'espace public
35:21c'est pas simple
35:23– Moi je pense que le port du voile
35:25devrait être interdit
35:27notamment dans les bâtiments publics
35:29je pense que la loi de 2004
35:31elle devrait s'étendre non seulement à l'université
35:33mais aussi aux mairies, aux écoles
35:35plus largement aux accompagnatrices scolaires
35:37ça avait été évoqué il y a quelques semaines
35:39– Et dans la rue
35:41– C'est un objectif à terme
35:43mais il faut commencer par étendre la loi de 2004
35:45à l'ensemble de la sphère publique
35:47c'est-à-dire les bâtiments publics
35:49les accompagnatrices scolaires
35:51et évidemment les universités
35:53– Et pour terminer
35:55avec le préfet de l'ordre
35:57il n'ira pas à la messe du vendredi
35:59– Même de manière républicaine
36:01– Ça il n'entrera pas dans l'église ce jour-là
36:03– Un petit mot par rapport
36:05à ce qu'avait dit madame Barzac
36:07sur la société inclusive
36:09Madame Barzac étant la prescriptrice du vivre ensemble
36:11le voile c'est précisément
36:13une fin de non-recevoir
36:15adressée à des hommes
36:17qui ne sont pas musulmans
36:19et qui donc ne peuvent pas épouser une femme musulmane
36:21c'est donc précisément
36:23une modalité d'exclusion
36:25antinomique avec la société inclusive
36:27tolérante, ouverte, métissée
36:29dont nous parle les fameux ingénieurs sociaux
36:31du vivre ensemble
36:33– Madame Barzac elle est naïve
36:35– Elle est naïve
36:37elle est naïve
36:39très naïve
36:41c'était sa position, je l'ai dit souvent ici
36:43à la fédération de France française de football
36:45il disait il faut que les femmes soient voilées
36:47elle est naïve
36:49– C'est des accordements raisonnables
36:51– Oui elle est naïve
36:53l'Algérie
36:55nous ne sommes pas bellicules, nous ne voulons pas la guerre avec l'Algérie
36:57c'est l'Algérie qui nous agresse
36:59je voulais simplement vous lire, je l'ai lu déjà ce matin
37:01le tweet incroyable de Mathieu Pigasse
37:03je vous assure
37:05l'inversion des valeurs
37:07– C'est terrible
37:09– L'obsession de Bruno Retailleau pour l'Algérie est un problème
37:11je rappelle que Mathieu Pigasse
37:13c'est un chef d'entreprise
37:15actionnaire
37:17– C'est un milliardaire
37:19– Il a le droit
37:21– Oui mais il n'est pas critiqué comme certain milliardaire
37:23allez-y
37:25– Il a le droit d'être milliardaire
37:27– Il est propriétaire du monde
37:29– Oui un des propriétaires
37:31il est propriétaire de Media One un petit peu
37:33mais ce qui est fou quand même
37:35et c'est pour ça que ça devient difficile de parler
37:37il dit l'obsession de Bruno Retailleau pour l'Algérie est un problème
37:39la provocation c'est lui
37:41donc c'est Bruno Retailleau figé dans le ressentiment
37:43obsédé par le passé, il est incapable de penser à l'avenir
37:45vous pouvez lire tout cela
37:47il n'y a pas un mot pour Boislem-Sansalle
37:49pas un mot
37:51il dit que c'est une manœuvre cynique et électoraliste
37:53qui flatte les pires instincts racistes
37:55crée des amalgames avec les musulmans de France
37:57vous avez un pays qui ne prend pas ses ressortissants
37:59vous avez un pays qui a mis au cachot
38:01Boislem-Sansalle
38:03vous avez un pays qui attaque matin, midi et soir
38:05la France et qui l'humilie
38:07et vous avez Mathieu Pigasse
38:09qui explique que la provocation
38:11elle est du côté de Bruno Retailleau
38:13mais comment vous pouvez même échanger
38:15aujourd'hui ?
38:17– C'est une allégeance totale à Monsieur Théboune
38:19en toute tranquillité
38:21et pardon de vous le dire
38:23ce milliardaire-là ne fait pas l'objet
38:25d'une critique particulière
38:27il vaut mieux être un milliardaire d'extrême-gauche
38:29que d'être catholique, je persiste et je signe
38:31– Ceci dit nous on critique ce soir
38:33on va bien dire qu'on est dans un pays de liberté
38:35– Moi je ne vais pas parler du même milliardaire
38:37auquel pense Gérard Mélenchon
38:39mais il y a un autre milliardaire qui est Pierre-Édouard Steyrin
38:41depuis quelques mois il se prend des tombeaux
38:43d'un jour de la presse
38:45qu'il se relaie, qu'il s'agisse du monde
38:47qu'il s'agisse de libération
38:49qu'il s'agisse de Marianne
38:51il se prend des tombeaux
38:53les journalistes se copiant les uns les autres
38:55– Alors on va l'écouter Bruno Retailleau
38:57parce que être catholique
38:59pour cette personne-là
39:01il se trouve seul
39:03– Alors qu'on ne va pas parler d'un milliardaire juif
39:05ou d'un milliardaire musulman, ça n'existe pas
39:07– On va l'écouter Bruno Retailleau sur l'Alger
39:09je précise d'ailleurs
39:11parce que ça fait le pont avec ce qu'on disait tout à l'heure
39:13que lui ne s'est pas rendu
39:15à la rupture du jeûne
39:17à la Grande Mosquée
39:19lui n'y est pas allé
39:21c'est important de le dire
39:23en tout cas lui n'y est pas allé
39:25il n'est jamais allé en tant qu'élu
39:27ses préfets
39:29vont s'ils le souhaitent
39:31et là aussi il n'y a pas une cohérence
39:33tu pourrais imaginer que tous les préfets fassent la même chose
39:35– Moi ça ne me choquerait pas
39:37qu'il y ait un événement catholique dans l'année
39:39un événement musulman
39:41– Le préfet c'est le représentant de l'État
39:43il y a un préfet qui fait ça
39:45l'autre qui ne fait pas ça
39:47c'est ça qui est très étrange pardonnez-moi
39:49là encore tu as une ligne qui n'est pas tracée
39:51– Il y a une dimension particulière de la Grande Mosquée de Paris
39:53c'est pour ça que le ministre des affaires étrangères
39:55quand il y va
39:57c'est quand même un peu spécial
39:59M. Retailleau n'y est pas allé
40:01pas seulement parce que c'est une mosquée
40:03mais surtout parce que c'est l'annexe de l'Algérie
40:05c'est de l'annexe de l'ambassade de l'Algérie
40:07– Il nous reste juste 13 minutes
40:09donc avançons et écoutons M. Retailleau
40:11– La riposte graduée
40:13tout simplement parce que nous ne sommes pas belliqueux
40:15nous ne voulons pas la guerre avec l'Algérie
40:17c'est l'Algérie qui nous agresse
40:19donc on a mis sur la table
40:21une réponse qui va monter en gamme
40:23en fonction de la riposte algérienne
40:25mais je vois bien que M. Théboune
40:27aujourd'hui a une seule chose en tête
40:29ça ne nous a pas échappé
40:31– Laquelle ?
40:33– Ma démission
40:35chaque jour je fais la une de la presse algérienne
40:37avec évidemment des articles
40:39très agressifs
40:41et ceux qui souhaitent le plus ma démission
40:43aujourd'hui c'est le régime algérien
40:45c'est M. Théboune
40:47alors vous pensez bien qu'au stade actuel
40:49on ne peut pas leur faire ce cadeau
40:51ce qui me paraît fou
40:53dans la société actuelle
40:55c'est l'impossibilité finalement d'échanger
40:57c'est-à-dire qu'avec M. Pigasse
40:59sur cette ligne-là
41:01comment t'échanges ?
41:03comment t'arrives à avoir un terrain ?
41:05– Surtout que lui-même
41:07dit dans ses tweets qu'il ne veut pas échanger
41:09– C'est surtout ça le problème
41:11– Ah oui c'est-à-dire en gros c'est mort à la femme
41:13c'est ça
41:15c'est sa position
41:17la femme c'est l'autre
41:19– Voltaire
41:21– C'est quand même une position
41:23et ça ne pose aucun problème
41:25à la presse
41:27– Oui mais parce que la presse
41:29elle adhère tout simplement
41:31vous découvrez le Pérou à Orléans
41:33la presse elle adhère
41:35la majorité de mes confrères
41:37adhèrent à M. Pigasse
41:39ils sont sur cette ligne-là c'est aussi simple que ça
41:41libération
41:43à très peu d'audience
41:45dans la population
41:47mais dans l'espace médiatique
41:49il y a beaucoup de gens qui partagent ça
41:51ça donne le ton
41:53de la presse
41:55– Crépole
41:57– Il y a aussi des journalistes
41:59qui vivent sous l'omerta
42:01souvenez-vous de l'enquête de Ginny Bastier
42:03sur le mur de Gaza
42:05où elle avait demandé à certains journalistes de s'expliquer
42:07et ils avaient peur de pouvoir exprimer leurs opinions
42:09– Alors Crépole
42:11parce que l'association des victimes du bal de Crépole
42:13elle est évidemment choquée
42:15bon ben voilà aux premières lignes
42:17de la lecture d'un extrait du livre
42:19du journaliste parisien Bobo
42:21qui croit qu'il n'y a que Paris et les grandes villes de France
42:23qui sont intéressantes nous apprennent quelque chose de fantastique
42:25Crépole est donc un village austère
42:27et taiseux comme beaucoup de villages en France
42:29et des gens qui vivent là depuis 20 ans
42:31ne sont pas intégrés mais pour s'intégrer il faut le vouloir
42:33honte à ce ramassis de conneries
42:35je ne comprends toujours pas ce que cherchent ces journalistes
42:37ah oui les victimes se taisent
42:39donc facile de dire n'importe quoi
42:41c'est l'association des victimes du bal de Crépole
42:43je relance la cagnotte en ligne
42:45aujourd'hui c'est la sortie de ce fameux livre
42:47si les écrivains veulent faire un don
42:49aux vraies victimes de ce drame
42:51car après tout ils se font du fric sur leur dos
42:53c'est vrai d'ailleurs
42:55on pourrait imaginer que les droits
42:57soient donnés aux victimes de Crépole
42:59car après tout ils se font du fric sur leur dos
43:01et en plus sûrement
43:03sans impersonnalité
43:05au vu des différentes interviews
43:07parce que la justice ne sait pas encore
43:09alors quitte à relancer la politique
43:11faites un don. Je voudrais qu'on écoute M. De Cugis
43:13qui était hier soir car je vous ai dit que ce serait la grande tournée
43:15elle a commencé à France Inter
43:17hier c'était
43:19alors je ne sais pas ce soir où ils sont
43:21c'est M. De Cugis
43:23hier c'était dans l'édition C'est à vous de Anne et Elisabeth Lemoyne
43:25la grande tournée
43:27chez nos amis où ils seront d'abord
43:29interrogés, même pas interrogés
43:31parce que même les questions sont suspectes
43:33donc ils seront écoutés plus qu'interrogés
43:35M. De Cugis
43:37l'univers a déchiré le pays
43:39il est devenu un fait de société et la réalité a été
43:41tordue
43:43très largement parce que
43:45rien n'accrédite la thèse
43:47du crime raciste prémédité
43:49et ça vous le dites, si ces jeunes du quartier
43:51de la monnaie de Romand sont venus à Crépole ce soir-là
43:53c'était d'abord pour s'amuser
43:55oui, pour danser
43:57après il y a eu un drame terrible
43:59on a un jeune
44:01de 16 ans, Rubinman
44:03capitaine de l'équipe de Romand qui a pris
44:05un coup de couteau dans le coeur
44:07et ça c'est atroce
44:09mais trop vite
44:11dès le début de l'enquête
44:13on a parlé d'un raid anti-blanc
44:15de jeunes
44:17qui venaient d'un quartier sensible qu'on a désigné
44:19comme les auteurs présumés
44:21et on a fait croire
44:23qu'ils étaient venus là pour faire
44:25tuer du blanc, ce qui n'était pas le cas
44:27et ce qui n'est pas le cas devant la réalité
44:29du dossier qu'on a épluché
44:31et
44:33aujourd'hui, si vous voulez
44:35alors qu'on ressort ce livre
44:37la polémique renaît
44:39et on est en train de redire
44:41que c'est un crime
44:43raciste, etc.
44:45Or, pour l'instant, rien ne le dit dans le dossier
44:47et la qualification est toujours
44:49d'homicide en bande organisée
44:51Le 2QG s'était
44:53décrédibilisé une première fois lorsqu'il
44:55avait annoncé
44:57qu'il était vivant
44:59là il se décrédibilise
45:01une deuxième fois lorsqu'il dit que ces jeunes
45:03viennent pour danser
45:05ils sont venus à Crépole pour danser, avec des couteaux
45:07pour danser
45:09Ce n'est pas que de la crénabilité, je trouve vraiment qu'ils se comportent
45:11comme des vautours, c'est-à-dire que je trouve ça dégueulasse
45:13il faut dire le mot, c'est abominable
45:15la façon dont ils parlent de ça
45:17ils viennent faire la fête, donc on vient faire la fête avec des couteaux
45:19ensuite il n'y a pas d'attaque raciste
45:21il y a 9 témoins qui parlent d'insultes
45:23anti-blancs, donc qu'est-ce qu'il veut ce monsieur
45:25donc à un moment donné, je trouve ça franchement dégueulasse
45:27d'aller faire de l'argent
45:29sur un livre, quand on réécrit l'histoire
45:31alors qu'il y a des familles de victimes
45:33moi je trouve ça vraiment dramatique
45:35et je rêverais de donner la contradiction à ce monsieur
45:37et de lui dire ce qu'il est en face
45:39Il y a l'aspect judiciaire
45:41où ils sont complètement
45:43à côté de la plaque, l'affaire n'est pas terminée
45:45il y a 9 témoignages
45:47comme tu l'as dit, qui disent
45:49à tort ou à raison, qui disent
45:51qu'ils sont venus pour planter du blanc
45:53ces témoignages-là, on le sait maintenant
45:55ils ont été planqués dans un coin du dossier
45:57mais la cause
45:59n'est pas entendue, ça va encore durer plusieurs mois
46:01mais c'est ce que je vous disais hier
46:03et pardon, c'est ce qui s'est passé
46:05c'est dommage que vous n'ayez pas passé ce passage-là
46:07je vous ai dit que
46:09le fond idéologique
46:11du problème, c'est de nier
46:13qu'il existe un racisme
46:15anti-blanc, et l'autre auteur
46:17et bien on va l'écouter maintenant
46:19c'est maintenant qu'il l'a dit
46:21et après je commenterai, allons-y
46:23c'est monsieur Le Plongeon
46:25le racisme anti-blanc
46:27c'est un concept
46:29qui vient de l'extrême droite
46:31qui fait appel
46:33à des notions de submersion migratoire
46:35et où les blancs ne pourraient plus
46:37vivre tranquillement dans leur pays
46:39en jurisprudence, devant les tribunaux
46:41le racisme anti-blanc, ça n'existe pas
46:43il n'y a pas d'arrêt
46:45il y a eu très peu d'affaires
46:47qui évoquent ça
46:49ça, c'est un commentaire
46:51totalement immonde
46:53ça veut dire que le blanc est raciste
46:55ça veut dire que le blanc
46:57est raciste, mais il ne peut pas
46:59être victime du racisme
47:01tout montre
47:03que c'est complètement faux
47:05d'abord je vous signale que moi-même
47:07je poursuis, je ne sais plus comment elle s'appelle
47:09la dame qui a traité de sa espèce de
47:11sale gouère les autres
47:13et comment elle s'appelle ?
47:15voilà, mais ce que je veux dire
47:17vous avez des gens
47:19qui ont été poursuivis, parce que le type
47:21a chanté, il faut tuer des bébés blancs
47:23vous avez des tas
47:25l'UNEF
47:27organise
47:29des réunions interdites aux blancs
47:31si ce n'est pas du racisme
47:33j'ai un problème de vocabulaire, aux Etats-Unis
47:35vous avez
47:37des colloques pour expliquer
47:39comment le blanc ne peut être
47:41qu'un raciste, au contraire
47:43je professe
47:45l'idée que le blanc, qui a été souvent
47:47à l'origine du racisme
47:49100 ou 200 ans, est aujourd'hui
47:51l'une des principales victimes du racisme
47:53vous avez un massacre dans le Colorado
47:55où il y a eu une fête
47:57Crépeau a réécrit ce qu'on avait imaginé
47:59c'est la clé idéologique
48:01on en revient toujours à la même chose
48:03on en revient toujours à la même chose
48:05d'abord ce livre, je prends le pari
48:07qu'il ne se vendra pas ou peu
48:09peut-être, c'est possible
48:11mais on s'en fout, le mal est fait
48:13mais il aura une promotion
48:15comme rarement un livre a une promotion
48:17parce qu'il correspond à ce que
48:19les médias dominants veulent entendre
48:21donc France Inter
48:23France 5
48:25je parie évidemment
48:27Mme Sélamé dans l'émission
48:29qu'à l'époque, ils feront tout
48:31effectivement, ils iront partout
48:33mais il faut les contredire
48:35il faut les confronter à la réalité
48:37il faudrait que quelqu'un leur parle du racisme anti-blanc et de son existence
48:39parce que là il n'a pas l'ombre d'un argument
48:41le monsieur qui parle il dit
48:43au niveau juridique prudentiel ça n'existe pas
48:45il faudrait quelqu'un pour lui promettre que ça existe
48:47en tout cas vous avez eu des mots assez forts
48:49oui parce que je suis scandalisé
48:51et ce sont les vôtres
48:53et cette émission, alors s'il veut vous répondre
48:55d'ailleurs, il peut vous répondre
48:57mais il vient trash
48:59mais ce sont des gens qui ne veulent pas débattre
49:01moi je les ai connus à gauche, quand je parlais du racisme anti-blanc à gauche
49:03au parti socialiste ou à l'UNEF
49:05on m'interdisait d'en parler, c'était déjà ça à l'époque
49:07on ne pouvait pas en parler
49:09il y a aussi quelque chose dont on ne peut pas parler
49:11parce que Gilles William a posé un diagnostic judiciaire
49:13moi j'aimerais bien poser un diagnostic culturel
49:15pourquoi il n'y a-t-il pas de balles dans leur quartier ?
49:17pourquoi il n'y a-t-il pas de mixité entre les filles
49:19et les garçons dans leur quartier ? Pourquoi ?
49:21parce que leurs filles, leurs soeurs, leurs cousines
49:23leurs tantes, elles deviennent des filles
49:25faciles et à partir du moment où vous avez
49:27une mauvaise réputation dans le quartier
49:29c'est un permis de violer, voilà la réalité mais ça personne
49:31n'en parle
49:33ce que vous dites
49:35effectivement
49:37est important
49:39en tout cas et c'est pourquoi ces jeunes
49:41vont peut-être aller dans un autre endroit
49:43que dans le quartier de l'abonné
49:45munis de couteaux
49:47avec des couteaux
49:49je me souviens au moment de Crépole
49:51c'est Geoffroy Logène qui a rappelé ça l'autre jour
49:53dans le journal du dimanche
49:55on avait fait un papier sur le thème
49:57réécrire Crépole
49:59il faut vraiment le réécrire
50:01c'est très important pour eux, c'est un enjeu
50:03et vous allez voir le procès
50:05c'est un enjeu Crépole
50:07un enjeu civilisationnel, bien sûr
50:09bonsoir
50:11bonsoir ami, comment allez-vous ?
50:13bien et vous-même ?
50:15je vous écoute tous les soirs
50:17en fait pas tous les soirs au début
50:19quand je sors
50:21il y a les podcasts et tout
50:23c'est trop facile
50:25vous pouvez rembobiner
50:27j'ai la cassette VHS
50:29sur MyCanal vous pouvez rembobiner
50:31c'est vrai je vous écoute, c'est bien
50:33et ce soir
50:35vous allez revenir
50:37exactement
50:39c'est vous qui avez complètement raison
50:41c'est maintenant, CNews propose
50:43à 21h un long format intitulé
50:45Submersion migratoire, mythes ou réalité
50:47à l'occasion de la sortie de ce long format
50:49CNews diffusera des images exclusives
50:51de la gaieté lyrique qui a été complètement saccagée
50:53et après il y a rendez-vous chez vous
50:55on va avoir le débat, mythes ou réalité
50:57on le fera juste après le long format
50:59et vous allez effectivement découvrir des images
51:01qui n'ont pas 24h de la gaieté lyrique
51:03dans quel état la gaieté lyrique
51:05a-t-elle été laissée après le départ des migrants
51:07vous allez découvrir des insultes
51:09à l'endroit du Président de la République
51:11Emmanuel Macron, on va en débattre
51:13évidemment longuement après
51:15vous réinventez les dossiers de l'écran
51:17je trouve que pour un jeune présentateur
51:19vous réinventez les dossiers de l'écran
51:21vous êtes le nouvel Alain Jérôme
51:23c'est-à-dire film et débat
51:25et il pourrait y avoir la musique
51:27parce que vous n'avez pas connu la musique
51:29je veux dire que la musique
51:31moi je l'ai vue sur l'INA
51:33il y avait Joseph Pasteur
51:35Alain Jérôme
51:37je crois que Dominique Verdail
51:39aura dû animer
51:41et en fait les dossiers de l'écran
51:43le fameux soir
51:45du 2 avril 1974
51:47il y avait
51:49l'Homme de Kiev qui était diffusé
51:51sur Antenne 2
51:53non ce n'était même pas Antenne 2, c'était la 2
51:55parce qu'il n'y avait pas encore eu la réforme de l'OMS
51:57et on a vu en petit
51:59alors moi j'étais petit, j'avais 10 ans
52:01on a vu une sorte de
52:03comment dire
52:05de bandeau disant le Président de la République
52:07est mort, etc.
52:09et l'Homme de Kiev a été interrompu
52:11Philippe Harouard, qui doit être toujours de ce monde
52:13est intervenu
52:15et a dit
52:17le Président Georges Pompidou est mort
52:19c'était le mardi 2 avril 1974
52:21comme quoi l'Homme de Kiev
52:23rien n'a changé
52:25et dans la semaine après je crois que le premier
52:27qui s'est présenté candidat
52:29alors que le corps de
52:31Georges Pompidou, c'est Jacques Chabordin
52:33c'est une erreur politique
52:35et il y a une
52:37anecdote formidable également
52:39sur l'enterrement
52:41je vous l'ai peut-être dit, l'enterrement de
52:43Georges Pompidou, donc il habitait
52:45Quai de Béthune
52:47sur l'île Saint-Louis
52:49et il y avait un reporter d'Europe 1
52:51très célèbre à l'époque qui était
52:53Quai de Béthune et
52:55le cercueil sort et à ce moment là
52:57il n'y avait peut-être pas d'oreillette, pas de casque
52:59et il dit le fourgon
53:01cellulaire du Président de la République
53:03vient de sortir une fois, le fourgon
53:05cellulaire du Président de la République
53:07vient de sortir à l'instant et passe devant le Quai de Béthune
53:09le fourgon, genre d'Europe 1
53:11à l'époque Europe 1, le monde entier
53:13écoute Europe 1
53:15et à nouveau
53:17et c'était
53:19à l'enterrement
53:21et on sera vous savez avec la restauratrice
53:23juste après le long format
53:25qui était juste à côté
53:27de l'axe lyrique qui a été
53:29menacé de mort, menacé de viol
53:31mais les migrants comme Patrick Cohen
53:33n'ont pas posé aucun problème
53:35pardon de ces digressions
53:37c'est le charme de cette émission
53:39merci Sabrina
53:41ce que vous avez dit est essentiel
53:43et extrêmement intéressant
53:45comme toujours
53:47plus qu'essentiel c'est courageux
53:49et de rappeler ça
53:51et le courage c'est pas
53:53c'est important
53:55et rare
53:57Jean-Luc Lambert était à la réalisation
53:59Philippe était à la vision
54:01Arnaud était au son
54:03merci à Benjamin Nau et à Lucas Busutine
54:05merci à Félix Perola, toutes ces émissions sont à retrouver
54:07sur cnews.fr dans une seconde
54:09donc le documentaire et Gauthier Lebret ensuite

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