L'avocat Pierre-Henri Bovis s'insurge de l'absence de parole du président de la République et du ministre des Affaires étrangères sur le dossier algérien. «Où est le ministre des Affaires étrangères» dans le bras de fer avec l’Algérie, demande-t-il.
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00:00Je suis en désaccord total avec ce que dit Mathieu Piguet,
00:02mais également avec ce que dit votre invité jusqu'à présent.
00:06Le sujet n'est pas tant de savoir si la France doit renvoyer ses indésirables.
00:09Je pense que nous sommes tous d'accord autour de ce plateau
00:11pour dire que dès lors qu'il y a des individus qui n'ont rien à faire sur le territoire,
00:15ils doivent partir et le pays duquel ces personnes-là viennent doit les accueillir.
00:21Là n'est pas le sujet.
00:22Le sujet est plutôt sur la forme.
00:23Est-ce que c'est vraiment au mise de l'intérieur, au mise de la justice
00:26de dicter les relations internationales de la France ?
00:28Il est là le sujet.
00:29Est-ce que c'est à Bruno Rotailleau de dicter la position de la France à l'international,
00:33comme d'ailleurs à Gérald Darmanin ?
00:34Je ne crois pas.
00:35Je ne crois pas que ce soit à ces ministres-là de faire le travail
00:39du ministre des Affaires étrangères ou du président de la République.
00:41Et vous savez, il y a quelques semaines,
00:43Bruno Rotailleau, tout feu, tout flamme, tombeau et trempette,
00:46a annoncé un bras de fer avec l'Algérie.
00:48On voit bien le bras de fer où est-ce qu'il mène.
00:49Et évidemment, l'histoire était écrite d'avance.
00:51Donc servir ses intérêts personnels parce qu'il est candidat au Républicain
00:57ne doit pas, si vous voulez, aller contre l'intérêt général.
01:01Où sont les voies diplomatiques sur ce sujet ?
01:05Où est le ministre des Affaires étrangères ?
01:06Vous l'avez entendu, vous ? Moi, je ne l'ai pas entendu.