• il y a 21 heures
L'Algérie a refusé une liste de soixante noms de ressortissants algériens, dont l'expulsion était jugée prioritaire par la France, dans un contexte de tension entre les deux pays. Alors qu'Alger dit rejeter les "menaces" et les "velléités d'intimidation", le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a promis une "riposte graduée". 

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Transcription
00:00Il faut bien comprendre que l'essentiel de l'immigration algérienne en France, elle est arrivée après 1962.
00:05Et elle s'est accélérée à partir des années 70, alors même qu'on avait la fin de l'immigration de travail.
00:12Et c'est parce qu'elle s'accélérait que c'est le gouvernement algérien qui, en 1973, pénalise la sortie du territoire algérien
00:20avant même qu'en 1974, on arrête l'immigration de travail.
00:23Vous voulez dire que c'est pas la France qui serre la vis, c'est l'Algérie qui le fait au départ et non pas à l'arrivée ?
00:29Et pourquoi elle le fait ? Parce que l'Algérie est héritière d'une pratique qui était celle des régimes staliniens,
00:36c'est-à-dire à la fois d'empêcher les gens de sortir quand ils ont envie de sortir mais qu'on ne veut pas qu'ils sortent,
00:42et empêcher les gens de rentrer. C'était la caractéristique de la Magne de l'Est, si vous voulez.
00:46L'Algérie se caricature en Corée du Nord du Maghreb. Et c'est un drame pour les franco-algériens,
00:53c'est un drame pour la France et pour le bassin méditerranéen parce qu'on aurait envie que cette région se développe
01:00et elle pourrait le faire s'il y avait vraiment un marché entre le Maroc, l'Algérie et la Tunisie,
01:07et ça aiderait au développement économique des deux rives de la Méditerranée.

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