• il y a 12 heures
Les Vraies Voix avec Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-03-17##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Françaises, Français, fidèles à une tradition qui nous est chère, je suis heureux de vous présenter tous mes voeux pour l'année qui s'ouvre.
00:14Tous les lieux qui ne sont pas indispensables à la bonne marge du pays sont fermés.
00:19Un mystérieux virus à l'origine d'une épidémie en Chine.
00:22En France, le président Emmanuel Macron vient de décider de fermer toutes les écoles.
00:26Les scientifiques lui ont trouvé un nom de code, 2019-ncov.
00:32Nous sommes en guerre.
00:36Après avoir consulté, écouté les experts, le terrain et en conscience, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts au strict nécessaire.
00:50Nous sommes en guerre.
00:53Il y a cinq ans, la France se confinait donc face à la pandémie du Covid-19.
00:57Une épreuve qui a révélé, je cite, la force de notre unité, a écrit le président Macron.
01:02Cette atteinte exceptionnelle à la liberté d'aller et venir a entravé la construction de la personnalité des jeunes.
01:07C'est ce qu'estime notre invité qui sera avec nous dans un instant.
01:10Alors parlons vrai, vous sentiriez-vous capable de revivre un nouveau confinement ?
01:14Et à cette question, confinement, est-ce que les privations de liberté ont été proportionnées ?
01:18Vous dites non à 93%.
01:20Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:23Et Marie-Estelle Dupont est avec nous, un psychologue, clinicienne, psychothérapeute qui a publié
01:28« Être parent en temps de crise, comment restaurer l'équilibre psychique de nos enfants »
01:32chez Guy Trédaniel, éditeur.
01:34Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:36Philippe Bilger.
01:39Il semble acquis aujourd'hui qu'une partie de la jeunesse a été gravement perturbée,
01:46psychologiquement et peut-être physiquement, par le confinement.
01:51Vous avez raison.
01:52Simplement, mon interrogation porte sur le point de savoir si cette lucidité rétrospective
02:00aurait pu être éradiquée dès l'origine.
02:05Je me demande si, dans l'arbitrage à faire entre la sauvegarde de la santé publique
02:11et, évidemment, l'exigence de maintenir la jeunesse dans un état où elle ne perdait pas toute espérance,
02:19eh bien, est-ce que c'était si facile à faire ?
02:23Je me demande, au fond, ce que le gouvernement aurait dû faire pour éviter ce qu'on constate aujourd'hui.
02:32Françoise de Gaulle.
02:33Oui, moi, c'est ça. Après faire de la post-théorisation, ça ne m'intéresse pas.
02:37Je pense qu'on a pris les bonnes décisions. En réalité, on peut refaire le débat éternellement.
02:41Est-ce qu'on serait prêts ? Parce que c'est ça le questionnement.
02:44Je pense qu'on sera prêts. Parce qu'un jour, ça reviendra inévitablement.
02:48On le sait tous, on rentre dans le temps des virus, etc.
02:50Donc, je suis certaine qu'on a une capacité à résilier qui est extraordinairement élevée.
02:56Mais j'attends d'avoir notre spécialiste parce que, sur la jeunesse,
02:59je veux qu'elle m'explique ce qui a été en action pour la briser comme ça.
03:03On a vu des choses. Nous, policiers, on était en première ligne.
03:06On nous a dit qu'on avait un travail, justement, comme beaucoup de fonctionnaires.
03:09Première ligne, on a vu des choses inadaptées. On n'avait pas le droit de porter le masque.
03:12On nous a promis qu'il y avait des masques dans les entrepôts.
03:14C'était le plus gros mensonge d'Etat qui existait.
03:17Les plages dynamiques, rappelez-vous, on ne pouvait pas.
03:20En fait, j'ai l'impression que des fois, on a servi de cobaye aussi,
03:23de test à grandeur nature dans le monde.
03:26Et surtout, c'est que nos gamins, ils n'ont pas eu de société, en gros, pendant 2-3 ans.
03:30Et après, aujourd'hui, on le voit, nous, dans la délinquance, on voit des jeunes.
03:33Pourquoi tu dis 2-3 ans ?
03:34Parce qu'il y a eu plusieurs confinements et ça a traîné.
03:37On avait les masques. Il fallait se méfier des autres
03:41parce que la personne qui est en face de vous peut vous tuer, vous donner un virus.
03:44Je veux dire, tout ça. Et on le voit, il n'y a pas eu de société.
03:48Et aujourd'hui, on voit que les enfants manquent d'empathie
03:51puisqu'ils sont capables de tuer pour un téléphone, etc.
03:54Et moi, je fais la relation, la corrélation, même le corollaire
03:57avec, peut-être, justement, ce confinement il y a 5 ans.
04:00Marie-Estelle Dupont, vous êtes psychologue clinicienne, psychothérapeute.
04:03Vous avez publié « Être parents en temps de crise, comment restaurer l'équilibre psychique de nos enfants »
04:07publié chez Très Daniel.
04:09Vous êtes d'accord avec ce que vous venez d'entendre, notamment de Jean-Christophe Couvy ?
04:14Pour ma part, il n'y a pas de lucidité post-crise.
04:18J'ai commencé à intervenir dans les médias le 16 mars 2020.
04:22Et j'ai dit, attention, on va avoir un gros problème avec les mineurs.
04:27Je l'ai dit à RTL, je l'ai dit à LCI, je l'ai dit sur plusieurs antennes de télé et de radio.
04:33J'étais avec Françoise Dejoy à LCI, je m'en rappelle.
04:37Pourquoi ? Parce que ce qui s'est passé en 2020,
04:41et c'est peut-être le point positif de cette crise,
04:43c'est qu'il s'est mis à exister dans les médias l'existence du psychisme.
04:48C'est-à-dire qu'on a voulu nous faire croire que la santé était réduite à la circulation d'un virus.
04:54Et bien évidemment, moi et d'autres cliniciens, nous avons alerté, nous avons dit,
04:58attention, on va avoir un gros problème.
05:00Le gros problème est arrivé en février 2021, avec la vague pédopsychiatrique,
05:04où on a eu quand même plus de 600% d'augmentation des admissions à Necker.
05:08On avait des enfants de 9 ans qui essayaient de se jeter par la fenêtre.
05:13Parce qu'évidemment, ces mesures, en faisant éclater du jour au lendemain
05:17tous les repères familiaux et scolaires, ont précipité des familles
05:21qui étaient sur un équilibre un peu précaire, du mauvais côté.
05:25Donc les violences intrafamiliales, elles ont augmenté,
05:27les addictions des parents, elles ont augmenté,
05:29le support social qu'il pouvait y avoir avec le club de foot
05:32où les grands-parents s'étaient terminés.
05:34Donc évidemment que les mineurs se retrouvaient dans une position très critique.
05:38On l'a vu, on a prévenu, on a expliqué les spécificités
05:41du développement cérébral de l'enfant.
05:43On a eu une vague pédopsychiatrique.
05:45On nous a dit, oui, mais il n'y a que le Covid qui compte.
05:48Et ensuite, quand des revues scientifiques ont montré
05:50que les erreurs cérébrales liées aux compétences sociales,
05:53c'est-à-dire à l'empathie, et je vous remercie de l'avoir souligné,
05:56étaient diminuées chez les bébés nés pendant le Covid,
06:00on nous a dit, ah bah oui, vous aviez raison.
06:02Alors c'est un petit peu le problème des sociétés régies par les statistiques,
06:05c'est que quand les cliniciens s'expriment,
06:07on leur dit que ce sont des alarmistes,
06:09et puis quand on a les chiffres, le mal est fait.
06:11Sauf que quand vous mettez un bébé humain dans une crèche pendant 9 heures
06:15et qu'il n'a pas accès au visage humain,
06:17qu'il ne voit que des yeux,
06:19comment voulez-vous qu'ils limitent le mouvement des lèvres ?
06:22Donc en arrivant à l'école,
06:24ces enfants qui n'ont pas eu accès à la parole
06:28ne peuvent pas parler correctement,
06:30donc on a des retards de parole.
06:31Et quand vous n'arrivez pas à parler,
06:32vous ne supportez pas votre frustration,
06:34donc vous êtes plus agressifs.
06:36Ça s'appelle le développement cérébral,
06:38et tout le monde s'en fout.
06:39Moi je me souviens, c'est vrai, je témoigne,
06:41on faisait, parce que nous on n'était pas confinés,
06:43on faisait quasiment de l'antenne tous les jours,
06:45et effectivement vous étiez la première à alerter,
06:47vous particulièrement.
06:48J'ai juste une question.
06:49C'est vrai.
06:50Qu'est-ce qu'on aurait dû faire en réalité ?
06:52Est-ce qu'on aurait dû séparer les adultes ?
06:54Les personnes à risque et les personnes pas à risque.
06:57Je vous ai posé ma question.
06:58Est-ce qu'il fallait vraiment avoir un traitement spécial
07:01pour les jeunes ados, les pré-adultes ?
07:04Qu'est-ce qu'on aurait dû faire ?
07:06Je crois que si vous voulez,
07:07on a le droit dans l'urgence de ne pas savoir,
07:11mais on a le devoir de ne pas persévérer dans l'erreur.
07:15Et quand on a constaté les dégâts sur les personnes vulnérables,
07:19c'est-à-dire les mineurs et les personnes très âgées,
07:22qui mourraient de tristesse,
07:23elles ne mourraient pas du Covid,
07:24elles mourraient de tristesse de ne plus voir leurs proches.
07:26On en est quand même arrivé à un point
07:28où on ne pouvait plus faire des enterrements.
07:30Je crois qu'il aurait été intelligent et urgent de dire
07:34que la santé ne se réduit pas à la circulation d'un virus.
07:39Si on est en guerre,
07:40il y a des chartes de protection des mineurs.
07:42Qu'est-ce qu'on a en place pour protéger les enfants ?
07:44Parce que c'est quand même une maladie
07:45qui n'est pas létale pour les mineurs.
07:48Et au lieu de ça, on a persévéré.
07:50On a dit qu'ils n'iront pas faire de foot
07:51s'ils ne sont pas injectés.
07:52On va reconfiner.
07:53Si tu es cas contact,
07:55s'il y a un cas positif dans la classe,
07:57on ferme la classe du jour au lendemain.
07:59Donc en fait, on rendait les enseignants,
08:01les parents et les enfants complètement barges
08:03parce que les repères changeaient tout le temps.
08:05Il y avait des écoles
08:07qui recevaient des protocoles d'accueil différents
08:09toutes les semaines.
08:10C'est vrai, c'est vrai.
08:11C'était dingue.
08:12Donc au bout d'un moment,
08:13quand les gens sont dans des injonctions paradoxales tout le temps,
08:15des choses qui changent,
08:16ils n'en peuvent plus, ils craquent.
08:18Et ça génère aussi de la maltraitance institutionnelle
08:20avec des situations d'humiliation
08:22où j'ai vu des maîtresses d'école
08:24qui scotchaient le masque sur le nez des élèves.
08:26Donc en fait, on est arrivé à un point
08:28où on a été dans une fuite en avant.
08:30On a refusé, évidemment,
08:32cette capacité à discriminer au bon sens du terme
08:35en disant que les mineurs,
08:37comme l'a dit Christelle Gralegen au CHU de Nantes,
08:39ils sont plus touchés par les mesures,
08:43c'est-à-dire qu'ils se suicident,
08:44ils se scarifient,
08:45ils sont derrière des écrans,
08:47que par le Covid.
08:48Et donc on avait des passages aux urgences,
08:50non pas parce qu'ils avaient des problèmes avec le Covid,
08:52mais parce qu'ils n'en pouvaient plus
08:53d'être assignés à résidence
08:55alors qu'ils étaient en bonne santé.
08:56Donc je crois que dans un pays où on dit aux jeunes
08:58que pour être des bons citoyens,
09:00ils doivent renoncer à tous leurs besoins pour grandir,
09:02à un moment donné, il faut quand même avoir l'humilité
09:04de s'en mettre en question.
09:05Philippe Edelhoff.
09:06À votre avis, sur quel socle on peut espérer
09:10opérer une reconstruction
09:12de cette partie de la jeunesse
09:15qui a été très gravement affectée ?
09:19Alors, je dirais d'abord par le biais de l'instruction.
09:22C'est-à-dire que je pense que
09:23pour se récupérer après un trauma,
09:25on a des ressources
09:27et ces ressources, elles sont notamment
09:29intellectuelles et imaginaires.
09:30Or, le niveau de l'instruction est aujourd'hui tellement bas,
09:33les enfants ne lisent pas, etc.
09:36que je pense qu'en remettant l'exigence
09:38d'un bon niveau d'instruction,
09:39on va redonner des ressources intellectuelles
09:41à la jeunesse
09:42qui va être en capacité, à nouveau,
09:44de penser et de critiquer.
09:46Est-ce qu'il y a une volonté politique de ça ?
09:49Je n'en ai pas l'impression,
09:50mais je suis experte en psychologie,
09:51pas en politique.
09:52Jean-Christophe Couillard.
09:53Alors oui, effectivement, je m'en rappelle.
09:55Je m'en rappelle, à l'époque,
09:57comment on voulait faire tenir des enfants
09:59dans un appartement, par exemple,
10:01à trois pièces.
10:02Les gamins avaient besoin de vie,
10:04de sortir, etc.
10:05Et donc, je peux comprendre qu'aujourd'hui,
10:07il y a des cas de souffrance.
10:11Et comment est-ce qu'aujourd'hui,
10:13on n'assiste pas à un sas de décompression ?
10:15Est-ce que c'est pour ça aussi, peut-être,
10:17qu'il y a un problème avec l'autorité ?
10:19C'est-à-dire qu'on a tellement, à un moment donné,
10:21imposé l'autorité de rester,
10:23d'être confiné,
10:24d'obéir à des règles.
10:25Est-ce qu'aujourd'hui, justement,
10:26ce n'est pas un défi à l'autorité
10:28par rapport à ça ?
10:30C'est vraiment important, ce que vous soulignez.
10:32Moi, je l'avais dit dans le filaire en 2021.
10:34Je l'avais dit, dans cinq ans,
10:35on aura des jeunes soit dépressifs, soit violents.
10:37Et c'est exactement ce qui se passe.
10:38Pourquoi ? Parce qu'en fait,
10:39à un âge où ils ont besoin de se structurer
10:41avec des limites,
10:42on doit leur mettre des interdits
10:43qui sont structurants.
10:44Et en fait, on a enlevé les interdits structurants
10:46et on a mis de la coercition infantilisante.
10:48« Ne sors pas de chez toi,
10:49tu vas tuer papi et mamie.
10:51Reste dans ton trait à la craie
10:53dans la cour de l'école. »
10:55Et donc, si vous voulez,
10:56quand la figure d'autorité
10:58qui doit être exemplaire et légitime
11:00se discrédite au point
11:01de donner des ordres complètement absurdes.
11:03Enfin, on a eu quand même
11:04des stations de sport d'hiver
11:05sans remontée mécanique.
11:07Je veux dire,
11:08à quand les piscines sans eau,
11:09comme dit mon fils aîné ?
11:10Vous savez, on avait les restos fermés,
11:12mais les clubs libertins ouverts.
11:13Donc, pour les distances de sécurité,
11:15c'est un peu dangereux, à mon avis.
11:17Mais c'est que mon point de vue.
11:18Je pense qu'à un moment donné,
11:19tout est devenu cul-par-dessus.
11:20Tout est devenu cul-par-dessus.
11:22Pardon, excusez-moi ?
11:24Ça va bien avec ce qu'il vient de dire,
11:25cul-par-dessus.
11:27Au niveau de la liaison,
11:28on est pas mal.
11:29Allez-y, finissez.
11:30Pardon.
11:32Moi, j'ai une question.
11:33Ça touche quelle proportion,
11:34à peu près, en chiffres ?
11:38On est sur des centaines de milliers ?
11:40Sur des millions ?
11:41On est sur quelle masse,
11:43en réalité, docteur, en fait ?
11:45Alors, je ne suis pas docteur.
11:47Je suis psychologue.
11:48Je vous appelle, docteur,
11:49parce qu'on fait du bien.
11:51On a un gros problème
11:52sur la consommation de psychotropes
11:54qui est entre 2 et 3 fois supérieure
11:58à avant 2019,
12:00chez les jeunes femmes.
12:02C'est-à-dire 24 ans ?
12:04Chez les 18-24 ans.
12:05Les 18-24 ans,
12:06ils ne vont vraiment pas bien.
12:08On a une augmentation significative
12:11des gestes suicidaires.
12:13Chez les moins de 15 ans,
12:14pendant l'hiver 2021,
12:15on avait 299 % d'augmentation
12:17des intentions suicidaires
12:19et des gestes suicidaires.
12:21Donc, comme ils prennent
12:23deux ou trois fois plus
12:24de médicaments qu'avant
12:26et qu'ils sont très anxieux
12:27et très repliés sur eux-mêmes,
12:29ça touche quand même
12:30une grosse proportion.
12:31Enfin, il y a un Français sur cinq
12:33qui avait confié pendant la crise
12:34avoir pensé à se faire du mal.
12:36Donc, ça en dit quand même
12:37assez loin sur le mal-être
12:39de cette jeunesse
12:40qui a du mal à se projeter.
12:41Mais pourquoi ?
12:42Parce que ce n'est pas
12:43le confinement seulement.
12:44C'est de façon plus systémique
12:46un management par la peur
12:48qui fait qu'il y a eu
12:49la peur du virus,
12:50maintenant il y a la peur de la guerre,
12:51il y a l'inflation.
12:52Et comme ils sont en permanence
12:53dans un registre de porc,
12:55à un âge où ils ont besoin
12:56de faire des projets,
12:57ça les casse complètement,
12:58ça leur brise les ailes
12:59et ils ont beaucoup de mal
13:00à construire un projet.
13:02Et donc, ça les pousse
13:03vers des comportements
13:04très compulsifs et très addictifs.
13:05Et chez les jeunes garçons...
13:07Alors, chez les jeunes filles,
13:08il y a une augmentation
13:09des troupes des comportements
13:10alimentaires très importante.
13:11Et chez les jeunes garçons,
13:12il y a une augmentation
13:14des addictions
13:15et des passages à l'acte violents,
13:17évidemment aussi,
13:18parce que tout le temps
13:19qu'ils ne passaient pas dehors,
13:20ils l'ont passé derrière des écrans.
13:21Merci beaucoup
13:22Marie-Estelle Dupont,
13:23psychologue,
13:24clinicienne,
13:25psychothérapeute,
13:26et puis ce livre
13:27« Être parents en temps de crise,
13:29comment restaurer l'équilibre psychique
13:31de nos enfants »
13:32chez Trénade Gaël, éditeur.
13:34Merci beaucoup
13:35d'avoir accepté notre invitation.
13:36Merci à vous.
13:37Merci, Philippe Ilger,
13:38merci beaucoup,
13:39Jean-Christophe Couvy,
13:40et les machins FO et machins trucs.
13:41Merci beaucoup.
13:42Merci beaucoup,
13:43Françoise Degoy.
13:44Merci les amis.
13:45Mais c'est pour vous en mettre,
13:46c'est ça.
13:47Allez, super.

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