Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Agir ou partir, that is the question et c'est la question du soir et c'est Bruno Rotailleau qui la pose parce que l'information du jour, on pourrait commencer par Emmanuel Macron en disant bien sûr Emmanuel Macron refait son service après-vente, il a parlé à plusieurs médias, il met la pression sur Moscou etc.
00:19Mais l'information du soir, c'est que Bruno Rotailleau dit, je vais résumer grossièrement, soit on met la pression à Alger et si vous n'êtes pas content avec mes conditions, je prends mes valises et je m'en vais.
00:32Il a 4 semaines mais on va en parler dans un instant puisque là c'est le point sur l'information avec Isabelle Pivolo. Bonsoir Isabelle.
00:39Bonsoir Elliot, bonsoir à tous. Moscou tarde à se prononcer sur une trêve en Ukraine. Dans un entretien à la presse, Emmanuel Macron affirme que la Russie n'a pas à accepter ou refuser l'envoi sur le front de forces alliées si Kiev en fait la demande.
00:53A l'issue d'une réunion en visio organisée par Londres un peu plus tôt, le président français a par ailleurs estimé que la pression doit être claire sur la Russie.
01:02L'état de santé du pape François s'améliore progressivement mais le souverain pontife doit rester hospitalisé. Le Saint-Père a encore besoin de soins médicaux, de kinésithérapie motrice et respiratoire. Le pape est soigné à Rome depuis plus d'un mois pour une double pneumonie.
01:19Et puis cette marée humaine à Belgrade en Serbie. Les étudiants à la tête du mouvement de contestation contre la corruption appellent les manifestants à quitter la zone du Parlement et à se mettre en sécurité. Les étudiants dénoncent des provocations des partisans du gouvernement avec des jets de bouteilles et des pierres. Plus tôt, le ministère de l'Intérieur avait appelé à préserver la paix et la dignité du pays.
01:44Merci Isabelle pour le point sur l'information. On est avec Geoffroy Lejeune, Naïm Mhamfadel, Gabriel Cluzel, Joachim Lefloch, Imad. Je le disais, l'information du jour, elle nous vient du ministre de l'Intérieur qui met la pression sur Alger. Il le fait depuis plusieurs semaines mais cette fois-ci il met la pression aussi et surtout sur l'exécutif.
02:01L'humiliation, ça suffit dit-il. Il a transmis une liste de 60 Algériens qui doivent être expulsés de France et la balle est dans le camp du régime algérien. Que dit-il ? Désormais ma ligne qui est celle du rapport de force avec l'Algérie est celle du gouvernement.
02:20Si l'Algérie ne reprend pas ses ressortissants dangereux, nous engagerons une riposte graduée. Et donc on lui demande mais qu'est-ce que c'est cette riposte puisque le président de la République n'est pas sur votre ligne. Au bout de la riposte, il y aura la remise en cause des accords de 1968. Donc il va à rebours de ce que disait Emmanuel Macron.
02:37Mais qu'on m'entende bien, je ne veux pas d'un deuxième Mulhouse. Si l'Algérie avait respecté le droit, il n'y aurait pas eu de victime à Mulhouse et l'attaque du 22 février. Je serai intransigeant et j'attends que cette riposte graduée soit appliquée.
02:52Et donc on lui pose la question du côté du Parisien. Mais alors est-ce que vous mettez votre poste en jeu ? Je ne suis pas là pour une place mais pour remplir une mission, celle de protéger les Français. Tant que j'ai la conviction d'être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé.
03:06Mais si on me demandait, et c'est ça qui est très important, de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment je la refuserai. Agir ou partir. Est-ce que pour la première fois, Bruno Retailleau est prêt à claquer la porte ? Est-ce que c'est ça qu'il faut comprendre, Geoffroy Lejeune ?
03:25Il serait temps. Il a déjà encaissé beaucoup des désaveux de la part de l'Algérie et des désaveux d'Emmanuel Macron. Donc là on arrive dans le moment crucial où il faut qu'il prenne cette décision.
03:40S'il reste à la fin de cette semaine sans avoir obtenu ce qu'il voulait, ça veut dire qu'il va rester pour un poste sans agir. Il ne peut pas se le permettre. Il y a deux sujets.
03:48Il y a évidemment l'ultimatum avec l'Algérie. Ils ont dit avec François Bayrou il y a un mois, c'est entre 4 et 6 semaines. Ça fait 4 semaines donc ça commence maintenant. Le Money Time c'est maintenant.
03:56Puis il y a la loi narcotrafic qui vient de l'Assemblée mais que lui soutient, qui a été complètement détruite en commission et qui revient à l'Assemblée cette semaine.
04:04Donc lui il va devoir la pousser pour remettre des dispositions à l'intérieur. Je ne rentre pas dans le détail mais le renseignement par exemple est affolé par le fait qu'il n'y a plus rien dedans.
04:10On en parlera évidemment dans cette émission parce que dans cet entretien, c'est un entretien fleuve, il tacle également la ministre des Sports. Il va très loin ce soir Bruno Retailleau.
04:18C'est aussi intéressant sur la forme parce qu'aujourd'hui vous avez un président de la République qui appelle à l'unité nationale et à un gouvernement qui ne parle que d'une seule chose, c'est la menace russe.
04:27Et là vous avez le ministre de l'Intérieur qui dit les amis évidemment il y a une menace russe mais moi ma priorité c'est la menace au quotidien des Français et mon rôle c'est de les protéger.
04:36Donc si le régime algérien ne respecte pas ces conditions et bien on va commencer à imposer des sanctions.
04:42Je vous propose juste d'écouter Emmanuel Macron, c'était le 1er mars dernier lorsqu'il désavouait clairement son ministre de l'Intérieur qui demandait de dénoncer les accords de 68.
04:53Non parce que je vous dis les accords de 68 on avait lancé ce processus, on ne va pas les dénoncer de manière unilatérale, ça n'a aucun sens.
05:02Le problème à mon avis dont on parle est beaucoup plus les accords de 94 et nous avions lancé avec le président Tebboune un mouvement pour les moderniser et on le fera en bon ordre.
05:11Et je pense que les choses se font bien quand elles se font avec exigence, avec engagement mais il ne faut pas qu'elles fassent l'objet de jeux politiques où qu'ils soient.
05:24Il ne faut pas qu'elles fassent l'objet de jeux politiques où qu'ils soient et d'ailleurs ce week-end là on avait dit mais attendez le président de la République est en train de renvoyer dos à dos la communication du régime algérien
05:34et celle de son propre gouvernement qui voulait dénoncer les accords de 68.
05:38A tel point que le lendemain de cette déclaration vous avez El Ouattane qui est un journal proche du gouvernement algérien qui avait dit quoi ?
05:46Macron désavoue Retailleau le président français, rompt le silence et prône l'apaisement avec l'Algérie.
05:51Si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des français évidemment que je le refuserais.
05:57Comment décoder cette déclaration Gabrielle Cluzel ?
06:00Écoutez Bruno Retailleau dit l'humiliation ça suffit, ça suffit pour la France mais ça suffit aussi pour lui je pense.
06:06C'est à dire qu'il ne peut pas rester ainsi désavoué.
06:10Il a une espèce de rôle témoin, il est ministre témoin c'est à dire qu'il dit voilà ce que je ferais si j'avais les mains libres.
06:17C'est un peu ce qu'il dit depuis qu'il est ministre de l'intérieur.
06:21Mais à un moment ce rôle peut se retourner contre lui parce que c'est ce que sous-entend Emmanuel Macron du reste.
06:28S'il a des visées politiques au-delà de son poste de ministre de l'intérieur et bien on pourra lui dire à ce moment-là en 2027 par exemple.
06:35Mais qu'as-tu fait quand tu étais ministre de l'intérieur ?
06:38Vous êtes comptable de la faillite sécuritaire de ce gouvernement.
06:41Il y a quand même un homme au milieu qui s'appelle Boalem Sansal qui est très symbolique.
06:44On n'a rien pu faire pour libérer le sol génitine franco-algérien.
06:49Et puis il y a toute cette suite d'attentats.
06:52Laissez un mort de plus, imaginez qu'il puisse arriver à un mort de plus.
06:55Parce que quand on nous dit que l'individu de Mulhouse était sur une liste de 30, moi je m'inquiète pour les 29 autres.
07:02Donc on se demande ce qui va se passer.
07:04Donc lui n'a pas envie, comme vous pourrez utiliser votre mot, d'être comptable de ceci.
07:08Et c'est vrai que je crois qu'à un moment il ne va pas avoir d'autre solution.
07:12Il se souvient aussi sans doute de Pierre de Villiers qui a gagné son aura en claquant la porte.
07:21Pierre de Villiers qui avait été humilié par le président de la République publiquement.
07:25Alors qu'il avait eu le malheur d'alerter sur une coupe budgétaire en 2017.
07:32Alors que c'était lors d'une commission à huis clos.
07:34Il n'avait absolument pas pris la parole publique.
07:37Il parle d'ailleurs, et quand il dit l'humiliation ça suffit, c'est à propos de Boalem Sansal.
07:41Moi ce qui m'intéresse également c'est de voir que Bruno Retailleau se met non pas dans le rang.
07:48Mais aujourd'hui vient un peu secouer le cocotier.
07:52Alors que vous avez un gouvernement qui chante à l'unisson la menace existentielle pour la France.
07:57C'est la Russie, il n'y a plus rien.
07:59La question de la sécurité, on oublie.
08:01La question de l'immigration, on oublie.
08:03La question de la dette, on oublie.
08:05Aujourd'hui on ne pense qu'à une seule chose.
08:07C'est de se préparer pour si demain il y a une troisième guerre mondiale.
08:11Mais Eliott, le ministre Retailleau justement, il est loué pour sa sincérité.
08:16Et lui, il est connecté au réel.
08:18Et il sait aujourd'hui la menace existentielle qui guette la France.
08:23Notamment cette insécurité qui n'a eu de cesse de monter.
08:28Mais aussi le terrorisme islamiste qui aujourd'hui est une vraie menace existentielle pour notre pays.
08:34On le voit, je crois que c'est la semaine dernière, on a eu un gamin de 17 ans qui a été arrêté parce qu'il voulait commettre un attentat.
08:44Et malheureusement, on voit bien que le président de la République n'a de cesse de vouloir qu'on regarde vers l'extérieur.
08:51Et le ministre Retailleau, par conséquent, ne peut qu'aujourd'hui dire,
08:56eh bien écoutez, si vous ne me suivez pas, je vais effectivement démissionner.
09:00Parce que sinon, on ne l'écoutera plus.
09:02Même nous, aujourd'hui, on n'arrête pas de louer qu'effectivement il fait un réel diagnostic par rapport à l'insécurité,
09:08à la menace existentielle que connaître au pays, par rapport aussi à ses attaques au couteau, etc.
09:15Mais s'il reste en poste, malgré tout, il sera comptable de cette faillite.
09:18Et attention, il y a eu Mulhouse, mais qui ne vous dit pas que la semaine prochaine, il y aura autre chose.
09:23D'autant plus qu'il y a eu aussi, alors ce n'est pas un Algérien, mais celui qui a été arrêté dans son élan,
09:30qui voulait s'attaquer à des policiers.
09:32On en parlera évidemment dans cette émission, ça s'est passé à Cannes.
09:35Le Parc national antiterroriste, c'est pour l'instant passé du sujet.
09:40C'est le ministre actuellement le plus populaire.
09:42On dit souvent que c'est un ministre qui communique, qui communique beaucoup.
09:46Vous dites qu'il est sincère.
09:47Sa sincérité, elle, va être jugée dans les prochaines semaines.
09:50Parce que si l'Algérie ne respecte pas les conditions, et qu'il n'y a pas de sanctions,
09:56et qu'on ne dénonce pas les accords de 94 puis de 68, et qu'il ne reste en poste,
10:02il aura perdu toute crédibilité, Joachim.
10:04Je pense que stratégiquement, en effet, partir est la seule chose à faire à terme.
10:09Parce que les Français, si vous voulez, ils en ont marre qu'on se paye de mots.
10:12Ils attendent des politiques qui ont le courage de la cohérence,
10:15et qui mettent leurs actes en adéquation avec leurs paroles.
10:19Donc, Retailleau, personne ne nie qu'il est habité par une évidente mystique de la France.
10:24Maintenant, le problème, il est évident, c'est qu'il n'a pas les marges de manœuvre
10:27nécessaires aux transformations structurelles dont le pays a besoin.
10:30C'est assez rare que les ministres, en désaccord avec le sommet de l'État, démissionnent.
10:35Il y a eu quelques précédents.
10:36Nicolas Hulot, sur l'écologie.
10:37Gérard Collomb, ministère de l'Intérieur.
10:39Jean-Pierre Chevènement, également, en 2002, qui était parti à la suite.
10:41En 2000, qui était parti à la suite d'un désaccord évident avec Lionel Jospin.
10:45Ça fait des mois que je pense que Bruno Retailleau va suivre le précédent Chevènement.
10:49Et à mon avis, il aurait tout intérêt à partir avant la présidence des LR.
10:53C'est-à-dire que vous dites que c'est le bon timing.
10:56Mais c'est intéressant de voir pourquoi aujourd'hui, Bruno Retailleau met la pression.
11:02Dernière question sur cette menace de démission.
11:05Est-ce qu'Emmanuel Macron peut se passer de Bruno Retailleau aujourd'hui, Gabrielle ?
11:11Écoutez, c'est le vrai sujet.
11:13C'est-à-dire que ce gouvernement tient par la bonne volonté de M. Béroud, de M. Retailleau.
11:22Donc, Emmanuel Macron, il joue un peu avec les allumettes quand il met ainsi Bruno Retailleau en porte-à-faux.
11:32Et puis, c'est une façon aussi de tenir LR, d'avoir Bruno Retailleau.
11:37C'est-à-dire que c'est la caution LR dans le gouvernement.
11:40Donc, s'il partait, ce serait évidemment compliqué.
11:44Ça remettrait tout en jeu.
11:46Mais encore une fois, c'est un peu tous les deux se tiennent.
11:49Parce que Bruno Retailleau, à quel moment il va réussir à faire sa sortie, c'est quand même assez compliqué pour lui aussi.
11:57Donc, il y a l'ERN en embuscade qui commence à dire, écoutez, Bruno Retailleau, il ne fait quand même pas grand-chose.
12:02C'est vrai que cette histoire de réponse graduée, vous savez, on en entend parler depuis très longtemps.
12:06On va commencer la réponse graduée, mais là, on en est au grade zéro.
12:09Donc, maintenant, il faut passer au suivant.
12:12L'Algérie, le régime algérien, parce que je distingue toujours l'Algérie du régime algérien, va accepter cette première liste.
12:19Il y en aura des suivantes qui vont arriver.
12:21En tous les cas, moi, ce qui m'intéresse, c'est de voir que le 1er mars, vous avez un président de la République qui désavoue
12:28et son Premier ministre et son ministre de l'Intérieur en disant grossièrement, vraiment, je résume grossièrement en disant,
12:33les amis, c'est moi le patron sur les questions étrangères.
12:37Ce n'est pas à vous de parler, c'est à moi de parler.
12:40Arrêtez de faire mumuse avec cette politique-là, c'est moi le patron.
12:43Et 15 jours plus tard, vous avez la réponse de Bruno Retailleau qui dit au président de la République,
12:48Monsieur le Président, moi, j'ai un impératif, c'est de protéger les Français.
12:51Je ne veux pas de deuxième Mulhouse parce que c'est ma crédibilité.
12:54Vous, vous ne serez plus président en 2027, c'est terminé.
12:56Vous serez peut-être président d'Europe, mais pas de la France.
12:59Moi, je pense que c'est à ce moment-là, quand il a été désavoué par le président de la République,
13:03et d'ailleurs, El Ouattane, l'Algérie, il a bien eu raison de reprendre ça.
13:08Quand il a été désavoué, c'est là qu'il aurait dû démissionner.
13:12Parce que rappelez-vous, c'était après l'attaque terroriste de Mulhouse.
13:16Donc c'est là qu'il aurait dû démissionner.
13:18D'où l'accélération du gouvernement et de François Bayrou.
13:20Je constate d'ailleurs que François Bayrou n'a pas le même discours que Bruno Retailleau aujourd'hui.
13:26Et vous avez raison de le rappeler, personne n'est dupe.
13:29Il y a un autre agenda, peut-être une aspiration à devenir président de la République,
13:33du moins candidat à la présidentielle en 2027.
13:35Et puis il y a un autre agenda plus proche, qui est la présidence LR.
13:38Puisque le match Laurent Wauquiez-Bruno Retailleau va se jouer aussi sur les questions de sécurité.
13:44Bruno Retailleau, autre élément qui est très intéressant dans cet entretien,
13:48on lui pose la question sur la ministre des Sports, Marie Barsac,
13:51que personne ne connaissait avant cette semaine,
13:53qui a considéré que le port du voile n'est pas de l'entrisme.
13:55Vous jugez qu'elle n'a pas sa place dans le gouvernement ?
13:57Question posée à Bruno Retailleau.
13:59Réponse, ce n'est pas à moi d'en décider, mais je suis en désaccord radical avec elle.
14:03Intéressant comme terme, désaccord radical.
14:06Je rappelle à Marie Barsac que le Sénat a voté la proposition de loi sur la laïcité dans le sport.
14:10Le gouvernement y était favorable, il l'est toujours.
14:12Le fondamentalisme n'a aucune place dans le sport.
14:15Or au ministère, j'ai un certain nombre d'informations qui démontrent un entrisse islamiste dans le sport,
14:20notamment des frères musulmans.
14:22Bruno Retailleau est en accord total avec la volonté des Français.
14:25Êtes-vous favorable à l'interdiction du voile dans les compétitions sportives ?
14:2873% des Français répondent oui.
14:30Désaccord radical.
14:32Quand même intéressant comme terme.
14:34Ce qui est complètement dingue, c'est qu'on se rend compte...
14:36Comment voulez-vous que la France avance ?
14:38On a un gouvernement, c'est une auberge espagnole,
14:40la tour de Babel, la chèvre et le chou, la carpet de lapin.
14:44Tout le monde tire dans sa direction.
14:47Comment voulez-vous que ça avance ?
14:49Cet attelage a eu et a dit un mal foutu.
14:51Pardonnez-moi cette expression vulgaire.
14:53Néanmoins, c'est proprement une cacophonie qui ne mène à rien.
15:00Moi aussi je suis la presse algérienne,
15:02parce que c'est intéressant de voir le regard qu'ont les Algériens.
15:05Il y a de quoi.
15:07Très honnêtement, il y a de quoi.
15:09Bruno Retailleau qui interpelle, qui tacle,
15:12puisqu'on va garder la métaphore sportive,
15:14en désaccord radical avec la ministre des Sports.
15:16Bonjour l'ambiance pour le prochain conseil des ministres, Geoffroy Lejeune.
15:21C'est intéressant quand vous faites un gouvernement
15:23avec des gens qui sont à ce point d'accord sur rien,
15:25sur des sujets aussi importants.
15:27C'est une coalition qui va démêler le Macron à Bruno Retailleau,
15:29en passant par le Modem, les gens d'Edouard Philippe, etc.
15:32Je pense que ce qui s'est passé,
15:34parce qu'elle est assez isolée la ministre des Sports,
15:36il y a même des députés macronistes qui appellent à sa démission.
15:39Elle s'accroche à son siège.
15:41Le ministère des Sports c'est très important.
15:43En plus c'est un peu son domaine,
15:45parce qu'elle était au JO avant.
15:47Elle est tellement raccord avec la volonté des Français,
15:49qu'elle est très calée sur le sujet.
15:51Je n'ai pas dit qu'elle était raccord avec les Français.
15:53Elle est même par rapport avec les présidents de fédérations
15:56comme Philippe Diallo qui a demandé une loi,
15:58ou les clubs sportifs.
16:00Je pense que c'est le genre de personne qui ne connaît pas la politique,
16:03et qui arrive dans ce monde tétanisé par ce que les médias vont pouvoir dire.
16:06Elle veut s'acheter la paix avec les médias.
16:08Elle a réussi, elle a vraiment visé bien.
16:11On est en plein dans les limites de l'immixion de la société civile
16:14dans la vie politique française.
16:16Et on rejoue en même temps auquel les Français ont dit non,
16:19ces dernières années, avec le ministre des Sports,
16:21qui nous ferait presque en effet regretter Amélie Oudéac-Astérard.
16:24Ah quand même !
16:25Et une lassitude !
16:27Vous y allez !
16:29Elle m'a semblé un peu plus courageuse.
16:31Amélie Oudéac-Astérard, mais ce n'était pas le problème du courage,
16:33c'était le problème de la communication.
16:35Ce qui m'a choquée, c'est qu'elle n'est même pas raccord
16:39avec l'alerte qui est donnée par les clubs sportifs,
16:42par la fédération du football,
16:44par M. Philippe Diallo qu'on ne peut pas soutenir de quoi que ce soit.
16:47C'est ça qui a été choquant.
16:49Et aussi avec la volonté qu'il y ait des espaces de neutralité
16:52pour nos enfants,
16:54et que ce soient nos enfants en face du sport,
16:56en n'ayant pas cette appartenance à une origine ou à une religion.
17:02Encore une fois, ce qui m'intéresse, ce n'est pas tant Mme Barsac
17:05qui a été décrédibilisée à travers ses déclarations
17:08et qui est effectivement isolée dans le gouvernement.
17:10Ce qui m'intéresse, c'est que vous avez un ministre de l'Intérieur
17:13qui, dans un contexte où on explique qu'il faut l'unité nationale
17:18au sein du gouvernement, qu'on marche sur la même ligne,
17:22qui dit 1. Si vous n'êtes pas content sur l'Algérie,
17:25moi je claque la porte.
17:262. Vous avez une ministre qui raconte peu ou prou n'importe quoi
17:30sur la question du voile.
17:32Et 3. Il en vient à la question des affiches de la honte
17:35La France Insoumise.
17:37On lui pose la question sur le nombre d'actes racistes et antireligieux
17:40qui ont augmenté de 11% en 2024.
17:43Quelles sont les principales victimes ?
17:45Les actes contre nos compatriotes juifs ont explosé.
17:48Il y a désormais une convergence des luttes entre l'islamisme
17:50et l'extrême gauche qui est le principal danger pour la République.
17:54Voilà quel est le danger selon Bruno Retailleau.
17:57Vous faites référence à l'affiche LFI concernant Cyril Hanouna.
18:00Allez-vous saisir le procureur de la République ?
18:02Nos services sont en train de regarder si cela aurait un effet.
18:06Cette affiche a clairement des relents d'antisémitisme
18:09et je dis tout mon soutien à Cyril Hanouna et Pascal Praud.
18:13C'est intéressant de dire que le principal danger pour la République
18:15c'est ce mariage entre l'islamisme et l'extrême gauche.
18:18Geoffroy Lejeune.
18:19Vous savez les ministres de l'intérieur, c'est d'ailleurs pour ça
18:22que la plupart des ministres de gauche deviennent de droite
18:24quand ils passent à Beauvau.
18:25Ils ont le réel branché dans leur téléphone.
18:27Ils reçoivent toute la journée l'état réel
18:29de ce qui est en train de se passer dans la société.
18:31Et moi les deux derniers, Darmanin et Retailleau,
18:33m'ont raconté ce que ça fait de récupérer ce logiciel
18:35et de découvrir ce qui se passe.
18:37Vous vous réveillez le matin, vous voyez la nuit en France
18:39et vous comprenez tout à coup, vous voyez à l'œil nu
18:41ce qui se passe dans la société.
18:43Et en fait ils arrivent tous au même constat.
18:45Darmanin disait lui aussi, éco-terrorisme il avait raconté.
18:48Le narco-terrorisme il avait aussi raconté.
18:51Il est quand même sur cette position depuis quelques décennies.
18:53Gérald Darmanin, des supporters anglais, en passant par Kevin et Matteo
18:57jusqu'aux islamistes...
19:00Les Saint-Saulines c'est vrai, il avait parlé des éco-terrorismes.
19:03Il joue avec la vérité quand même.
19:05Je ne dis pas que Gérald Darmanin a raison sur tout, tout le temps.
19:08Je dis que sur ce sujet-là, il disait exactement la même chose.
19:11En fait ils ont un rôle de vigie, c'est les lanceurs d'alerte.
19:14Peut-être que c'est pour ça.
19:16Ils voient ce qui se passe au quotidien.
19:18Ils voient que depuis trois, quatre semaines,
19:20on ne parle que d'un seul sujet qui est la question de la guerre en Ukraine
19:25qui est évidemment un sujet important.
19:27Deux Français sur trois sont très inquiets de la situation.
19:30On en parlera dans un instant.
19:32Il est là pour peut-être remettre l'église au milieu du village
19:35en disant qu'on a un danger majeur qui est l'antrisme islamiste.
19:39On a un danger majeur qui est le terrorisme islamiste.
19:42On n'a toujours pas réglé la question de l'immigration.
19:44On a un projet de loi sur le narcotrafic, etc.
19:48Il a très bien compris l'origine de l'actuel malaise démocratique
19:51qui tient à la différence entre les aspirations majoritaires du peuple français
19:54et les politiques qu'on met au sommet de l'État.
19:56Maintenant encore une fois, il sera jugé à ses actes et pas simplement...
19:59En fait, celui qui a vraiment alerté avec courage,
20:02d'autant plus qu'il était de gauche, c'est Gérard Collomb.
20:07C'est lui quand il a dit qu'on n'est plus côte à côte, on est face à face.
20:10Gérard Collomb qui a décidé de démissionner, bien sûr.
20:12Je trouverais intéressant qu'avant de partir, Bruno Retailleau ouvre.
20:16C'est quelque chose qu'il peut faire.
20:17C'est marrant, vous avez déjà considéré qu'il était quasiment un pied dehors.
20:20En disant ça, il a un peu...
20:21Quand on commence à critiquer ses collègues de boulot,
20:23c'est qu'on a un peu la poignée sur la porte.
20:25Il a même peut-être un pied dehors.
20:27Il pourrait peut-être ouvrir largement les chiffres
20:30pour avoir une transparence absolue.
20:32Ce serait intéressant d'avoir les agressions au couteau.
20:35Ce sont des chiffres qu'on n'a plus.
20:36Il a accès à un certain nombre de chiffres.
20:37On dit qu'il ne peut rien faire tout seul,
20:39et un ministre de l'Intérieur ne peut rien faire tout seul.
20:40Il peut néanmoins communiquer aux Français
20:43un certain nombre d'éléments dont il a connaissance.
20:46Très rapidement, avant la publicité, on en a beaucoup parlé,
20:49donc on ne va pas en parler des heures,
20:50mais c'est intéressant de voir à quel point la défense,
20:52puisqu'on parle des affiches de la honte de Cyril Hanouna,
20:55et la défense des affiches,
20:56parce qu'ils avaient touché le fond,
20:57en fait, ils sont encore en train de creuser.
20:59C'est-à-dire que le problème n'est pas l'antisémitisme à travers ces affiches,
21:03le problème, c'est l'utilisation d'un logiciel
21:06qui est l'intelligence artificielle d'Elon Musk,
21:09un logiciel de Zéabon.
21:11Mais Paul Vanier est un génie.
21:13Vraiment, je lui dis bravo pour cette déclaration.
21:15Ce visuel a été produit en recourant au logiciel Groc,
21:18celui d'Elon Musk.
21:19C'est une erreur d'avoir utilisé cet outil.
21:21C'est une règle que nous sommes fixées,
21:23à savoir de ne jamais y recourir.
21:25Le problème, c'est donc Groc, c'est Elon Musk.
21:27S'il y a un soupçon au travers de cette affiche antisémite,
21:32c'est parce que c'est le logiciel qui veut ça.
21:35C'est intéressant que ce soit le logiciel d'Elon Musk
21:37qui permette de faire ça.
21:38C'est exceptionnel.
21:39Mieux vaut en rire, d'ailleurs.
21:41C'est comme si le terroriste, je ne sais pas, à Munich,
21:44qui était au volant d'une Mini Austin,
21:46disait que c'était à cause de la marque.
21:47C'est le moteur.
21:48Bien sûr, c'est parce que le moteur est lié à la carlingue.
21:50Quand vous écrivez des insultes, c'est à cause de la cartouche Waterman.
21:53Il y a un député qui s'appelle M. Schreck,
21:55député du Val d'Oise, député RN,
21:58qui a mené sa petite enquête.
22:00Ah oui.
22:01Ça vaut ce que ça vaut.
22:02C'est son nom.
22:04Lui, il a utilisé le logiciel.
22:06Mais pour utiliser le logiciel, il faut mettre des mots-clés.
22:08Il faut qu'il y ait quelqu'un qui tape,
22:10quelqu'un qui les valide.
22:12Regardez ce que ça donne.
22:15Moi, je me suis demandé comment sont-ils parvenus à cette photo,
22:18puisque celle-ci n'existe pas.
22:20Eh bien, avec mes équipes, on a travaillé un petit peu
22:23et ils ont accouché de cette photo grâce à l'intelligence artificielle.
22:28Vous savez, l'intelligence artificielle,
22:30vous rentrez ce que vous voulez, vous rentrez ce que vous ressentez
22:32et vous avez un résultat.
22:34Donc moi et mes équipes, on a rentré photos de Cyril Hanouna
22:38en méchant juif, agressive d'extrême droite, sur fond noir.
22:41Et regardez le résultat.
22:43Le même.
22:44Donc je tire de ça trois enseignements.
22:46Le premier, dans la commande qu'ils ont faite,
22:49ils avaient mis le fait d'être juif,
22:53ce qui en dit beaucoup.
22:55Deuxième enseignement, eh bien finalement,
22:57ils ont eu dans leur commande le même résultat
22:59que celle de Goebbels en 1935.
23:03Troisième enseignement, ils sont antisémites
23:07et nous le savions quand c'est à la fille, c'est pourri.
23:10Ce sont ces enseignements, c'est pas ça qui m'intéresse.
23:13Ce qui m'intéresse, c'est que la défense de la France insoumise,
23:16elle est grotesque.
23:18On sera avec Manuel Bompard demain dans Le Grand Rendez-vous.
23:21J'ai hâte d'attendre la troisième version.
23:23Parce que la première, c'était on n'est pas antisémite,
23:25arrêtez de nous parler de ça, vous nous fatiguez.
23:27La deuxième, c'est la faute du logiciel.
23:29Alors là, j'ai hâte.
23:30Manuel Bompard, homme très intelligent,
23:32je suis sûr qu'il trouvera quelque chose d'autre.
23:34Mais la défense de lfi est évidemment grotesque.
23:36Encore une fois, ils se défaussent de leur responsabilité
23:39et de leur clientélisme électoraliste
23:41dans lequel ils sont votés au moins depuis la marche
23:43contre l'islamophobie en 2019.
23:45Alors, on parle souvent d'un nouvel antisémitisme
23:47et en effet, si on prend les études d'opinion,
23:49les Français de confession juive sont tout à fait lucides
23:52sur le fait que la principale menace en matière d'antisémitisme
23:54est portée par l'extrême-gauche et pas par l'extrême-droite.
23:57Mais il ne faut pas omettre tout de même le fait
23:59que dans l'histoire, il y a toujours eu un antisémitisme d'extrême-gauche.
24:02Il n'y a qu'à relire les écrits du théoriste du socialisme,
24:04Leroux, Blanqui, Jaurès,
24:06ce qui s'est passé au moment des attentats de Munich en 1972.
24:09L'extrême-droite n'a rien inventé,
24:11elle n'a jamais eu le monopole historiquement de l'antisémitisme.
24:13Après ces attentats de Munich, ce serait intéressant
24:15de relire Edwin Plenel d'ailleurs.
24:17La publicité, on revient dans un instant.
24:2420h30 sur Cegnoz et on poursuit l'heure des produits.
24:26Je voudrais qu'on revienne sur cette attaque au couteau,
24:30attaque contre des policiers cet après-midi.
24:33Du moins, un homme qui était muni d'un couteau.
24:36C'est un individu qui est étranger, de 22 ans,
24:40sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
24:43Ça s'est passé samedi matin à Cannes, dans les Alpes-Maritimes.
24:50Ça a provoqué la colère du maire, David Lysnard,
24:54que vous allez entendre dans un instant.
24:56Connu des services de police, notamment récemment
24:59pour dégradation de véhicules administratifs,
25:01mais il a déjà un lourd CV judiciaire.
25:04C'est à chaque fois la même histoire.
25:07Il aurait crié à l'AGBAR au moment des faits.
25:09Je vous propose de voir le sujet de Kylian Salé.
25:12L'attaque contre des policiers a eu lieu ici,
25:15près du commissariat de Cannes.
25:17En fin de matinée ce samedi, un homme menaçant,
25:20muni d'un couteau, se jette sur une patrouille de police
25:23stationnée à proximité.
25:25Les forces de l'ordre sont contraintes d'utiliser
25:27un pistolet à impulsion électrique pour le maîtriser.
25:29Interpellé, il crie à l'AGBAR.
25:32Le suspect est un étranger marocain, sous OQTF,
25:35âgé de 21 ans.
25:37Il est connu des services pour avoir dégradé
25:39des véhicules administratifs.
25:41Pour ce représentant, cette attaque lui rappelle
25:43de mauvais souvenirs.
25:45On a ce sentiment d'assister, malheureusement et tristement,
25:48à un remèque de 2021.
25:50Vous vous souvenez que quatre de nos collègues
25:52avaient été pris à partie sur l'arrière du commissariat.
25:54Aujourd'hui, rebelote et guise d'odeur.
25:56Heureusement, pas de blessés physiques.
25:58Par contre, moralement, psychiquement, j'ai eu mes collègues.
26:00C'est évidemment extrêmement compliqué.
26:02Le maire de la ville, David Lysnard,
26:04appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités.
26:07C'est plus acceptable.
26:09Tous les pays arrivent à punir et à expulser
26:11les étrangers qui sont délinquants.
26:13Il n'y a pas de fatalité à ce que la France n'y arrive pas.
26:15Il faudra revoir le droit pour ça.
26:17C'est une évidence.
26:19On est au bout d'un système juridique.
26:21On n'a pas vocation, nous, la France,
26:23à accueillir tous les détraqués, terroristes, criminels
26:26du reste de la planète.
26:28On n'est pas la poubelle du monde.
26:30L'année dernière, en France,
26:32sur les 140 000 OQTF prononcés,
26:34seuls 20 000 retours ont été enregistrés.
26:36Communiqué du procureur de la République
26:38du tribunal judiciaire de Grasse.
26:40C'est tombé quasiment au moment du sujet.
26:42Qu'est-ce qu'il dit ?
26:44Il dit que l'homme a des troubles psychiatriques.
26:46Il recommande très rapidement
26:48qu'il soit interné.
26:50Il avait déjà un casier judiciaire
26:52et mis en cause pour des faits
26:54avec deux mentions.
26:56Condamnation à six mois avec sursis
26:58prononcée par le tribunal correctionnel de Maux
27:00le 27 novembre 2023 pour vol aggravé
27:02avec deux circonstances aggravantes.
27:04Une condamnation à trois mois avec sursis
27:06le 26 novembre 2024
27:08pour vol en réunion.
27:10Donc on est sur
27:12les profils les mêmes.
27:14Le maire de Cannes est très en colère.
27:16Il dit qu'on ne doit pas recevoir
27:18tous les problèmes du monde.
27:20Je crois qu'il utilise le terme poubelle.
27:22Il dit qu'on ne doit pas être la poubelle du monde.
27:24On n'a pas à être la poubelle du monde.
27:26Laurent Wauquiez qui a dit attentat au couteau.
27:28Il parle d'attentat, Laurent Wauquiez.
27:30Le pire a cette fois été évité.
27:32La réalité c'est que l'inaction de l'Etat
27:34depuis des années met chaque jour en péril
27:36la sécurité de nos concitoyens
27:38et c'est insupportable.
27:40On a le sentiment en effet d'un jour sans fin
27:42et encore une fois on a là un cocktail morbide
27:44de tous les mots qui travaillent en profondeur
27:46la société française depuis des décennies.
27:48J'en tire au moins trois leçons à ce stade.
27:50La première c'est que pendant que certains partis
27:52expliquent que la police tue la réalité
27:54et que nos forces de l'ordre sont devenues des cibles
27:56avec 15 000 policiers blessés par an.
27:58La deuxième c'est que la faiblesse de l'Etat
28:00sur les OQTF et l'immigration extra-européenne
28:02hors de contrôle aggrave l'insécurité.
28:04Et la troisième est que la violence est devenue
28:06endémique et c'est absolument sur l'ensemble
28:08du territoire national maintenant.
28:10J'ai pas le sentiment que Cannes était à ce point touché.
28:12Vous avez mis la question migratoire ou pas ?
28:14Oui exactement.
28:16Le préfet Moutoud l'an dernier
28:18avait rappelé des chiffres accablants
28:20sur le lien entre l'immigration extra-européenne
28:22et la montée de l'insécurité puisque ça représente
28:24plus de 50% de la délinquance de rue à Cannes.
28:26Donc encore une fois les Français attendent
28:28non pas des discours mais des actes et un virage
28:30à 180 degrés en l'absence duquel la situation
28:32continuera à se détériorer.
28:34Bruno Retailleau désormais dit
28:36les amis vous êtes bien gentils, soit on accélère
28:38soit vous allez continuer ce petit théâtre
28:40tout seul puisque
28:42l'objectif c'est que les choses bougent
28:44très rapidement et on ne peut pas
28:46attendre 2027 pour que
28:48ça bouge. On écoute quelques policiers qui ont réagi
28:50cet après-midi.
28:52Il va falloir se poser les bonnes questions
28:54une seule fois pour toutes. Qu'on arrête de
28:56palabrer, qu'on arrête d'imaginer, d'inventer, de
28:58fantasmer. Quand on est sous au QTF
29:00on part. On n'a plus rien à faire
29:02ici. Stop.
29:04C'est exactement le même argumentaire
29:06où on va avoir quelqu'un
29:08qui sera vraisemblablement déclaré
29:10responsable pénalement
29:12donc c'est gênant. Le message envoyé
29:14là-dessus est clairement
29:16pas bon. Il ne s'agit pas
29:18de parce qu'il est sous au QTF
29:20de l'envoyer immédiatement chez lui. Maintenant
29:22il devra répondre de ses actes
29:24devant la justice et à l'issue
29:26effectivement
29:28faire appliquer le QTF parce que pour
29:30mémoire, je vous le rappelle, en termes de recouvrement
29:32sur les QTF, nous ne sommes qu'à 7%.
29:34Et vous avez dit quelque chose
29:36de très intéressant. Quel symbole aujourd'hui
29:38alors qu'il y avait dans plusieurs villes de France
29:40des manifestations pour le racisme d'État.
29:42On a pu entendre justement la police
29:44est raciste, la police tue
29:46et en même moment quasiment
29:48le matin à Cannes vous aviez un individu
29:50avec un couteau qui pouvait tuer
29:52du policier. Voilà ce qui s'est passé.
29:54Le timing est intéressant
29:56là aussi. Les conséquences
29:58sont moins lourdes heureusement
30:00que d'autres fois par le passé
30:02mais néanmoins ça aurait pu très mal
30:04se terminer. C'est vraiment la politique
30:06de la roulette russe.
30:08Rappelons que ces manifestants contre la police
30:10ils sont quand même très minoritaires. Ils sont très visibles
30:12ils font beaucoup de bruit
30:14mais les Français dans leur ensemble
30:16regardent silencieusement ces faits et se disent
30:18c'est parce que ce sont des insprits
30:20plein de bon sens, ils se disent mais comment se fait-il
30:22qu'encore une fois alors qu'on sait
30:24tout cela, ce type-là
30:26qui a été identifié comme dangereux
30:28qui a déjà posé des problèmes
30:30soit encore chez nous. Moi ce qui me frappe c'est la dichotomie
30:32entre les deux discours. Toute la semaine on a entendu
30:34parler d'ogives nucléaires
30:36de rafales, de réarmements
30:38de produits de pointe d'ailleurs
30:40parce que c'est vrai que nous sommes à la pointe
30:42en matière d'armement
30:44et puis là nous avons la menace
30:46du pauvre si j'ose dire contre laquelle
30:48nous ne pouvons rien faire
30:50et du reste ça décrédibilise
30:52tout discours politique
30:54parce que vous connaissez le proverbe qui peut plus peut le moins
30:56mais quand qui peut pas
30:58le moins peut encore moins le plus si j'ose dire
31:00donc si on n'est pas capable de résoudre
31:02ce sujet-là, cette menace
31:04intérieure dont parlait
31:06Vance, c'est pas très agréable à entendre mais néanmoins
31:08il a raison, et bien évidemment on ne paraît pas
31:10très crédible pour aller s'attaquer
31:12à d'autres menaces
31:14supérieures. Et encore une fois soutenons
31:16les policiers, pensons à eux
31:18qui ce soir une nouvelle fois
31:20doivent se dire
31:22on vit régulièrement les mêmes situations
31:24régulièrement les mêmes profils
31:26on les interpelle puisque cet homme
31:28a été condamné par deux fois
31:30et on le retrouve une nouvelle fois
31:32cette fois-ci il avait la possibilité
31:34du moins l'envie de nous tuer
31:36vous imaginez ce qui se passe
31:38dans leur tête aujourd'hui ?
31:40ça veut dire qu'on n'applique pas aussi le principe de précaution
31:42pour tout simplement protéger
31:44les citoyens que nous sommes. L'Etat
31:46est en faillite, l'Etat
31:48est dans un espèce de fatalisme
31:50et puis moi ce qui m'interpelle aussi
31:52c'est pourquoi
31:54c'est toujours des profils qu'on va qualifier
31:56de profils psychiatriques
31:58Pourquoi ? Parce que factuellement
32:00il était suivi médicalement
32:02factuellement il était déjà
32:04présenté comme ayant des troubles
32:06c'est toujours la même chose
32:08quand ils n'ont pas été suivis
32:10tout de suite et bien écoutez
32:12il a effectivement des problèmes mentaux
32:14Parlons de cette
32:16agression insupportable
32:18dans l'indifférence médiatique totale
32:20un journaliste de CNews
32:22a été agressé alors qu'il
32:24allait faire son travail
32:26c'est-à-dire filmer, tourner
32:28proposer un sujet sur
32:30cette situation qui est complètement folle
32:32à la Guitellerie, à Paris
32:34investi depuis maintenant
32:36le mois de décembre
32:38par plus de 400 migrants désormais
32:40vous avez les riverains qui se peignent
32:42vous avez les commerçants qui disent
32:44nous on est en train de tout perdre
32:46personne ne bouge
32:48et vous avez un journaliste
32:50en France, à Paris, qui va faire son travail
32:52avec une sécurité
32:54heureusement qu'il était avec un agent de sécurité
32:56sinon ça aurait pu être encore plus grave
32:58agressé, il a décidé
33:00de porter plainte, tout le monde s'en fout
33:02il n'y a pas un média, je n'ai pas vu
33:04cette information dans un autre média
33:06ce cet après-midi
33:08tout le monde s'en fiche
33:10soutien évidemment à notre
33:12confrère et ami
33:14qui a porté plainte
33:16je vous propose de voir cette séquence, c'était hier
33:18un de nos journalistes a été violemment agressé
33:20avec une sécurité
33:22la séquence que vous allez voir n'est qu'une partie
33:24infime, pardonnez-moi
33:26de cette agression
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