• il y a 10 heures
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:00Il est quasiment 20h sur CNews, on est avec Véronique Jacquier, avec Joachim Leflocq-Imad, avec Sébastien Ligné et Gérard Vestiaire, bonsoir à tous les quatre.
00:11On va revenir évidemment en longueur sur cette journée à Londres et cette grande réunion.
00:17La question qui est centrale c'est est-ce que les nations ont la main ou est-ce que c'est la Commission européenne qui est la main ?
00:25Est-ce qu'on est en train de construire une grande Europe fédérale de la défense ?
00:30Et là aussi c'est un enjeu qui est essentiel.
00:33Qu'est-ce qu'il faut ressortir de cette journée ? Qu'est-ce qui en ressort ?
00:37À nos deux grandes questions juste après le point sur l'information avec Isabelle Pibolo.
00:42Bonsoir Isabelle.
00:43Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
00:44Clap de fin pour le Salon de l'agriculture à Paris.
00:47Le record de fréquentation de 2014 n'a pas été battu mais petit succès par rapport à l'an passé avec plus de 607 500 visiteurs.
00:55Les organisateurs saluent le retour de la sérénité lors de cette 61e édition après les heures de 2024 liées à la colère des paysans.
01:04Durant ces neuf jours, les personnalités politiques de tous bords ont pu défiler sans encombre.
01:10Quinze ans après la tempête meurtrière Xintia, des hommages ont été rendus aux victimes.
01:15Le ministre de l'Intérieur et plusieurs élus se sont unis à la douleur des familles dans le village vendéen de la Faute-sur-Mer.
01:2229 personnes y ont perdu la vie.
01:24Tout a été renaturé mais à l'époque 600 maisons ont été déconstruites, a déclaré Bruno Retailleau.
01:30Au total, la tempête de 2010 a fait 47 morts.
01:34Un plan global sur la manière de réarmer l'Europe sera présenté jeudi à Bruxelles lors du sommet européen spécial sur la défense.
01:41Nous devons nous préparer au pire, a déclaré Ursula von der Leyen.
01:45A l'issue du sommet londonien sur la sécurité européenne et l'Ukraine, 18 dirigeants alliés se sont accordés pour aider Kiev.
01:53Une aide qui doit se maintenir avec le soutien des Etats-Unis, a insisté le Premier ministre britannique.
02:00Merci beaucoup et évidemment on continue d'en parler dans un instant.
02:03Jules Taurez sera ravi de vous retrouver.
02:05Gérard Bess, vous êtes spécialiste évidemment des questions internationales et on a besoin d'y voir un peu plus clair.
02:13Et peut-être qu'on va entendre ce soir des choses qu'on n'entend pas ailleurs parce qu'on est au plus près de ce qui se passe sur le terrain.
02:22J'ai entendu pendant toute l'après-midi, c'est un immense coup de force que nous proposent les dirigeants.
02:27Qu'est-ce qu'on a pu voir ? Que quand à Londres on a effectivement une réunion d'urgence, vous avez aux Etats-Unis le président américain
02:36qui est lui aussi en quelque sorte l'un des maîtres du jeu, qui est en train de jouer au golf. C'est un premier point.
02:43L'autre chose, c'est la première prise de parole post-réunion, c'est madame Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne,
02:52qui n'est pas compétente en matière de défense, compétente au sens propre parce qu'elle a été ministre de la défense,
02:59mais elle parle au nom de la commission européenne qui n'est normalement pas habilitée pour gérer les questions de défense européenne.
03:07Autre chose, troisième point, c'est une réunion de dirigeants affaiblis sur leur sol, puisqu'il y avait Olaf Scholz, il y avait Justin Trudeau,
03:18des personnes qui ne seront plus en poste dans les prochains jours, les prochaines semaines, et puis on a aussi des chefs d'Etat ou des chefs de gouvernement
03:24qui sont minoritaires dans leur propre pays, ça aussi c'est important de le dire.
03:29Rappelez également que ce clash vendredi soir a peut-être eu un effet drapeau, alors quel drapeau ? Peut-être le drapeau européen ?
03:36Mais il s'est entraîné cette accélération, cette réunion autour de Volodymyr Zelensky.
03:47Je vous propose qu'on écoute Ursula von der Leyen parce que c'est peut-être l'élément le plus symbolique,
03:52qui a été la première à prendre la parole après cette réunion à Londres. On l'écoute.
03:58Il faut que les dépenses de défense augmentent et pour cela il nous faut un plan général au niveau de l'Union européenne,
04:06au niveau des Etats membres et dans les domaines communs comme la protection aérienne, il faut une approche européenne.
04:14Les Etats membres doivent disposer de davantage d'espace budgétaire pour le faire.
04:20Je pense qu'il nous faut maintenant un sursaut, il va de notre intérêt géostratégique, il nous faut nous préparer au pire
04:29et il nous faut donc renforcer nos moyens militaires.
04:33Il faut nous préparer au pire dit-elle. Alors Marine Le Pen a réagi sur les réseaux sociaux,
04:38ça va être intéressant de savoir comment vous avez vécu vous cet après-midi.
04:42La Commission européenne outrepasse totalement ses compétences comme à chaque fois, elle se sert d'une crise.
04:47Je pense à sa rejet des pouvoirs qui ne sont pas les siens mais ceux des Etats.
04:52Elle a déjà utilisé ce mode opératoire pour sa rejet de la politique d'immigration grâce à la crise des migrants
04:57et de la santé lors de la crise du Covid. Il faut refuser cela avec la dernière énergie.
05:05Gérard Vespière, est-ce qu'on a assisté, comme j'ai pu l'entendre partout, à un véritable coup de force
05:11ou est-ce qu'on était aussi sur un grand coup de communication ?
05:16On est sur une étape politique. Se préparer au pire, je ne suis absolument pas d'accord
05:23parce que quand on voit, si on dessine le pire comme étant le pouvoir politique russe et la Russie,
05:30ce pays de 145 millions d'habitants n'a pas pu venir à bout d'un pays de 45 millions d'habitants.
05:37Il a pu conquérir 10, 12, 15% de plus que ce qu'il y avait déjà avec la climatisation.
05:43Donc comment une unité de 425 millions d'habitants, l'Union Européenne, sans la Grande-Bretagne,
05:52dans l'espace européen, on frise les 500 millions d'habitants avec la Grande-Bretagne,
05:57peut-on avoir peur d'un pays de 145 millions ? Ce n'est pas crédible.
06:03C'est-à-dire qu'on joue à nous faire peur ? Qu'est-ce qui se passe ?
06:07Moi je pensais cet après-midi, comme je pense tous les téléspectateurs qui nous regardent,
06:12que c'était une réunion pour organiser la paix, qui allait justement préparer un processus de paix.
06:19Est-ce que vous avez la sensation, au sortir de cette réunion,
06:22un, qu'on est plus proche d'un cessez-le-feu et donc d'une paix, ou qu'on est plus proche d'organiser une guerre ?
06:27Et si c'est une guerre, c'est une guerre complète.
06:29Non, je ne crois pas qu'on soit proche d'organiser une guerre, on veut l'éviter.
06:35Éventuellement une prochaine.
06:37La paix, il faut attendre la fin de la réunion, les autres prises de parole,
06:41parce que les États-Unis ont demandé, Donald Trump a demandé à Stammer,
06:46au Premier ministre britannique, de développer un plan justement menant vers la paix.
06:51Donc la réunion d'aujourd'hui et les suivantes sont destinées à proposer un plan de paix.
06:58Parce que qu'est-ce qui s'est passé, si on commence à remonter le temps, hier à Washington ?
07:04On a commencé par la fin à Washington.
07:07Normalement vous avez un cessez-le-feu, après vous avez un traité de paix, et après on fait du commerce.
07:14Mais sauf que vous êtes face à un chef d'entreprise, Donald Trump,
07:18qui dit à ses amis d'abord venez signer les contrats et ensuite on y va.
07:23Et qui casse ces codes-là.
07:25D'ailleurs la tension qu'il y a eu dans le bureau Valls, c'est aussi parce que
07:30ce n'est pas la même administration que Joe Biden,
07:33et donc le récit qui est présenté et proposé par Volodymyr Zelensky,
07:37il l'a contesté pendant toute sa campagne.
07:39Mais on ne va pas refaire l'histoire, moi je veux revenir sur aujourd'hui.
07:41Je ne refais pas l'histoire mais il a son deuxième mandat.
07:44Les collaborateurs de Trump, premier mandat, qui ont donné leur démission,
07:48qui ont été démissionnés, ont dit, ministère de la Défense, ministre des Affaires étrangères,
07:54la connaissance géopolitique de Trump est nulle.
07:57Gérard, une autre question qui est très importante, encore une fois,
08:01on a vu la photo de famille avec ses dirigeants, et je disais,
08:05dans cette photo de famille, il y a des dirigeants qui sont de fait très affaiblis.
08:10Justin Trudeau, qui est un chef démissionnaire,
08:14Olaf Scholz, pourquoi était-il là aujourd'hui ?
08:17Puisque ce sera plus lui le chancelier dans les prochaines semaines.
08:20Il fallait que le ciel soit vide.
08:21Attendez, mais c'est factuel ce que je dis, pardonnez-moi.
08:26Et ensuite on a des chefs de gouvernement ou des chefs d'État qui sont dans leur pays minoritaire.
08:32La question que je me pose c'est, est-ce que dans cet engagement qui semble-t-il est historique,
08:36avec une volonté de créer quelque chose d'européen, pour ne pas dire européiste,
08:41est-ce que les Français, les nations, les peuples seront sollicités ?
08:48Est-ce qu'il faut les solliciter dans ce cas très précis,
08:51où vous avez des individus qui n'ont plus de majorité ?
08:54Il n'y a pas de nécessité de consulter un peuple dans la mesure où on prépare un traité de paix
09:00dans une zone où on n'est pas forcément concerné.
09:03L'Ukraine n'est pas partie de notre périmètre européen.
09:07On n'a pas d'accord de paix spéciale,
09:10bien qu'il y ait un accord stratégique avec l'Ukraine pour ce qui concerne la France,
09:13mais ce n'est pas sur l'ensemble de l'Union européenne.
09:17Donc que les hommes politiques qui soient présents, ou les femmes politiques,
09:22soient en difficulté localement, ne remet pas en cause leur capacité à s'exprimer
09:29et à signer dans les semaines éventuellement à venir, au nom de leur pays,
09:33puisqu'ils représentent leur pays, quoi qu'on en veuille.
09:36Donc je crois que ce qui est en train de se préparer,
09:40ce n'est pas effectivement des grandes manœuvres de dotation budgétaire nouvelle pour le futur,
09:48mais c'est le cadre qui manquait à Washington.
09:52À Washington, on a commencé...
09:54Excusez-moi quand Mme von der Leyen signe les chèques pour l'Union européenne,
09:58on peut imaginer que dans les prochains jours, on va nous expliquer qu'il va y avoir un emprunt
10:03de tant de centaines de milliards pour reconstruire une Europe de la défense,
10:08du moins la construire, et il viendra un enjeu qui sera majeur,
10:11c'est de savoir l'indépendance de la défense française,
10:14qui a une exception au sens propre comme au sens figuré,
10:17c'est-à-dire d'abord au sens diplomatique, son siège au conseil de sécurité,
10:21l'arme nucléaire et l'indépendance industrielle de son armée,
10:28et bien tout ça pourrait être mis en question au nom, comme l'a dit Mme von der Leyen,
10:33qui est visiblement la grande chef, qui dit qu'il faut se préparer au pire.
10:38Je vous propose d'écouter Kerr Starmer qui a réagi et qui parle des Etats-Unis,
10:42c'est très intéressant parce qu'il dit que les Etats-Unis restent un allié très fiable.
10:45Et ensuite, vous prenez tous la part.
10:47Évitons le conditionnel.
10:49Bien sûr, la scène de vendredi dernier n'a pas été agréable,
10:54je n'accepte pas que l'on dise que les Etats-Unis ne sont pas fiables.
10:59Ils ont été fiables pendant des décennies et continuent de l'être.
11:04Les discussions d'aujourd'hui concernant la coalition des volontaires
11:08se fondent sur un plan qui sera partagé avec les Etats-Unis,
11:13et ce plan sera soutenu par les Etats-Unis.
11:16Voilà toute la finalité de ce plan,
11:18c'est pour cela que je me suis entretenu avec M. Trump hier soir,
11:23avant de développer ce plan.
11:25Et il répondait à un journaliste en Britannique qui lui demandait
11:30si les Etats-Unis étaient encore un allié fiable,
11:33et si mes souvenirs sont bons, le journaliste dit même,
11:36on l'a tous compris, du moins il y a des millions de gens qui le pensent,
11:39les Etats-Unis ne sont plus très fiables.
11:41Tour de table, qu'est-ce que vous en avez pensé, Véronique Jacquet ?
11:44Écoutez, moi je me souviens de la phrase d'Emmanuel Macron
11:47qui a dit que ce sommet à Londres s'était fait pour réveiller l'Europe.
11:51Moi j'ai trouvé quand même aujourd'hui que ça somnolait,
11:53et que ça somnolait quand même franchement pas mal,
11:55parce que oui on a la photo,
11:57oui on a Ursula von der Leyen qui se présente comme chef de guerre,
12:02et ce serait très dangereux selon moi,
12:04si on ne consultait pas les parlements de chaque pays,
12:07parce qu'il y a quand même une souveraineté à faire valoir,
12:09une souveraineté nationale pour voir là où on s'engage.
12:12Donc il y a d'un côté Ursula von der Leyen, chef de guerre,
12:17mais de l'autre, des choses qui sont très attendues,
12:19mais dont on sait que ça ne peut pas aller plus loin.
12:22On veut une coalition d'États volontaires pour défendre l'Ukraine,
12:26mais enfin c'est resté très flot tout ça.
12:28Quelle coalition ?
12:29Alors on compte sur la France, on compte sur la Grande-Bretagne,
12:32et puis on sait que les autres vont mettre un pied dans l'eau,
12:34puis ils ne vont pas mettre les deux pieds finalement,
12:36ils ne vont pas aller bien loin.
12:37Et puis on parle d'un plan destiné à faire la paix
12:39après consultation des États-Unis.
12:41Je croyais que Donald Trump était dans le camp des méchants.
12:45Vous voyez tout cela sans la photo de famille
12:48pour un petit peu se réveiller et compter,
12:51mais finalement on ne pèse pas bien lourd et ça n'ira pas bien loin.
12:54Je ne suis pas d'accord.
12:55Je trouve qu'au contraire, c'est tout sauf flou ce qu'on vient de voir.
12:57Je pense que c'est un moment important qu'on va revoir dans les prochaines années
13:01parce que la rencontre de Londres,
13:03ce n'est ni à propos de Donald Trump,
13:04ni à propos de Vladimir Zelensky ou de Vladimir Poutine.
13:07En réalité, c'est sur ce que va devenir l'Europe dans les prochaines années.
13:10Et quand on parle de dissuasion nucléaire partagée,
13:13quand on parle d'armée et de défense européenne,
13:16en réalité on pose une première pierre ou une étape supplémentaire
13:19vers le rêve d'Emmanuel Macron,
13:21c'est-à-dire une Europe fédérée
13:23où chaque État membre ne serait qu'un petit État
13:26qui serait vassal de la Commission européenne.
13:31C'est un serpent de mer la défense européenne depuis des années.
13:34François Fignon en parlait déjà à l'époque
13:36en disant qu'on devrait être capable de mettre sur pied
13:38une souveraineté européenne de la défense.
13:42On n'a jamais été aussi proches
13:44quand on parle de dissuasion nucléaire partagée.
13:47Pardon, je trouve que c'est une étape supplémentaire.
13:49Dissuasion nucléaire partagée, ça ne veut rien dire.
13:51Qui appuie sur le bouton ?
13:52Moi, je trouve qu'on passe un petit peu à côté du sujet.
13:55On a quand même eu un président de la République française
13:57qui a proposé, qui a émis l'hypothèse
14:00de partager notre dissuasion nucléaire
14:02et de donner la force nucléaire,
14:04d'en parler, ce qui pour moi est déjà énorme,
14:06et de donner cette dissuasion dans les mains
14:08de technocrates bruxellois.
14:11Pardon, pour moi, le sujet central, il est là.
14:13La question qu'on peut se poser, c'est ce que cet après-midi,
14:15comme le dit Sébastien Ligné,
14:17on a assisté au premier jour
14:20de la construction d'une Europe fédérale.
14:22C'est aussi simple que ça ?
14:24Non, la réponse est non.
14:26On avance petit à petit.
14:28On voit que depuis 1986,
14:29c'est l'acte unique.
14:30Il y a une dérive fédéraliste,
14:31à savoir qu'on ne construit pas une Europe confédérale
14:33conforme à la vision du général de Gaulle,
14:35mais une Europe supranationale,
14:37contre les nations.
14:38Philippe Devilliers rappelait sur votre plateau,
14:39Eliott, vendredi, la théorie du spillover.
14:41Je crois qu'on est encore une fois en plein là-dedans.
14:43Et pardonnez-moi, mais sur la question
14:45de l'Europe de la défense, il y a quand même eu des avancées
14:47très concrètes ces dernières années.
14:49C'est le rapport Verhofstadt, par exemple,
14:51qui préconise une armée européenne indépendante
14:53des gouvernements nationaux.
14:54C'est la création d'un commissaire européen
14:56à la défense.
14:57Et c'est le passage du vote à l'unanimité
15:01au vote à la majorité qualifiée.
15:03Tout ça, c'est des avancées très concrètes.
15:04Et encore une fois, Ursula von der Leyen
15:06se comporte comme la présidente à la tête
15:08d'un super État européen qui n'existe pas,
15:10comme s'il y avait un seul peuple,
15:11un seul intérêt, un seul imaginaire.
15:12Donc on avance progressivement vers cet État.
15:14Vous me dites toutes non.
15:15Non, on n'a pas du tout avancé.
15:16Moi, je n'y crois pas.
15:17Il n'y a pas de petits symboles.
15:20Il n'y a pas de petits détails,
15:23il n'y a pas de petits symboles.
15:24Qu'après une réunion aussi importante,
15:27la première personne qui prenne la parole,
15:30ce soit madame Ursula von der Leyen
15:32pour donner les grandes lignes des prochains jours.
15:35Ça m'en veut surprendre.
15:38Si elle la prend la parole,
15:40c'est qu'on lui a donné.
15:41Peut-être aussi qu'on a oublié de parler français
15:43à l'échelle européenne.
15:44On ne défend plus notre propre intérêt national.
15:45Elle n'était pas invitée.
15:46Elle était invitée.
15:47Oui, elle était invitée.
15:48Evidemment, elle était invitée.
15:49Elle était invitée comme 17 personnes.
15:51Elle préside la Commission européenne
15:53dans laquelle il y a maintenant un commissaire
15:58qui est chargé de préparer effectivement
16:01une approche militaire européenne,
16:04de préparer des dossiers.
16:06Elle a cette responsabilité
16:08parce que ce commissaire dépend d'elle.
16:10Point barre.
16:11Ça marche que les nations sont faibles.
16:13Ce sont des mots, madame.
16:15Ce ne sont pas faibles.
16:17Je pense que celui qui tire son épingle du jeu,
16:19c'est Keir Starmer.
16:20C'est le Premier ministre britannique.
16:22C'est pour cela qu'il faut craindre
16:24ce fédéralisme européen.
16:26Mais j'ai l'impression qu'il n'accouchera jamais.
16:28Pourquoi ?
16:29Parce qu'il y a eu le Brexit.
16:30Parce que Keir Starmer montre bien
16:32qu'il veut être souverain
16:33en étant quand même un partenaire fiable
16:36et un partenaire allié des États-Unis.
16:38C'est à mon avis le seul qui peut empêcher,
16:40qui a un cessez-le-feu aujourd'hui,
16:42seulement entre les Américains et les Russes.
16:44Et ce n'est pas Ursula von der Leyen
16:46ni Emmanuel Macron qui vont empêcher cela.
16:49La photo qu'on a vue,
16:51elle est très bien cette photo.
16:52Mais combien on en a vu des photos
16:54depuis le 24 février 2022 ?
16:56Combien de sommets ?
16:57Combien de déclarations ?
16:58Combien d'interviews ?
16:59Combien de photos ?
17:00Il y en a eu des dizaines et des dizaines.
17:02Cela n'a rien fait avancer.
17:04Donc là, il y a peut-être un réveil,
17:06peut-être un sursaut,
17:07mais cela doit être un sursaut
17:08des nations souveraines,
17:09des nations fortes
17:10et comme M. Starmer veut le faire.
17:11Si tout le monde cherche la paix
17:15et trouver un moyen
17:17et de protéger l'Ukraine
17:18et que cette guerre qui dure depuis maintenant 3 ans
17:22et a fait 1 million de morts
17:24et de blessés au Québec,
17:26cesse.
17:28Il manque une personne qui est essentielle,
17:30même deux, dans cette réunion.
17:32Évidemment, il manque Donald Trump
17:33qui était en train de jouer au golf à Mar-a-Lago.
17:35Il a délégué.
17:36Ce n'est pas à Justin Trudeau.
17:37Il a délégué.
17:38À qui ?
17:39À Justin Trudeau ?
17:40Il est démissionnaire ?
17:41Il a délégué à l'ensemble du groupe
17:43qui s'est réuni aujourd'hui à Londres.
17:45La tâche...
17:46On peut voir le split.
17:48Il a délégué...
17:49Je n'ai pas besoin de dépêche,
17:50je suis sur les images aussi.
17:51Tu voulais un nom ?
17:52Il a délégué à Kerchtamer
17:53le fait de coordonner cette réunion
17:55et de proposer...
17:58formidablement bien,
17:59puisque lorsque M. Starmer est en train de parler,
18:01vous avez à côté Donald Trump
18:03qui est en train de jouer au golf.
18:05C'est une véritable délégation.
18:07Vous êtes dans mon champ.
18:08Au sens propre.
18:09Oui, bien sûr.
18:10Après, si on tente de l'interpréter,
18:12on peut se dire que c'est sa frise d'humiliation.
18:14Kerchtamer doit revenir vers Washington
18:17avec l'ensemble du plan
18:18élaboré par les Européens
18:20plus le Canada.
18:21On écoute Kerchtamer une nouvelle fois
18:23parce qu'il explique
18:26qu'il y a une possibilité
18:28que des soldats britanniques
18:30plus des avions britanniques
18:32se présentent au niveau du territoire ukrainien.
18:40Le Royaume-Uni est prêt à soutenir cette action
18:42par des troupes au sol
18:43et des avions dans les airs.
18:48Avec d'autres,
18:49l'Europe doit faire le gros du travail.
18:51Mais pour soutenir la paix sur notre continent
18:53et pour réussir,
18:54cet effort doit être fortement soutenu
18:56par les Etats-Unis.
18:59Là, Gérard Vespière,
19:00la question qu'on se pose,
19:01c'est pour maintenir la paix,
19:03donc on envisage
19:05d'envoyer des troupes au sol européennes
19:08plus le développement de l'armée de l'air.
19:12Est-ce que c'est un pas de plus vers la paix
19:17ou le risque justement
19:19d'entrer en conflit avec la Russie ?
19:20C'est après la paix.
19:22Le dispositif militaire
19:24qui est prévu de mettre en place
19:26par les Européens
19:27à l'intérieur du territoire européen
19:30consiste à consolider la paix
19:33qui aura été au préalablement signée
19:35entre l'Ukraine et la Russie.
19:37Ce qu'a dit Zelensky de nombreuses fois,
19:41je ne peux pas croire
19:43à la simple parole de la Russie.
19:46Quand la Russie a signé en 1996
19:49qu'elle respecterait les frontières de l'Ukraine,
19:52on voit ce que ça a donné.
19:53Quand Zelensky a dit
19:54« j'ai signé des documents
19:55pour la libération de nos prisonniers »,
19:57on les attend toujours.
19:58Donc il veut des garanties.
20:00C'est ce qu'il a dit encore hier à Washington.
20:02Et donc la garantie,
20:03c'est une fois la paix signée,
20:05de façon à ce que les soldats russes
20:07restent dans les territoires
20:09qui leur ont été, je dirais, confirmés,
20:13et bien à ce moment-là,
20:15on aura effectivement 20 ou 30 000 soldats.
20:17– Je ne t'ai pas posé la question la plus importante,
20:19c'est à quoi servit cette réunion ?
20:21Gérard, respire rapidement
20:22et ensuite je donne la parole à tout le monde.
20:24Mais à quoi servit cette réunion ?
20:26À 20h ce soir,
20:27et après toute cette journée
20:28où on nous a expliqué
20:29que c'était un moment historique,
20:31à quoi a-t-elle servi ?
20:32– Eh bien, elle a servi justement
20:34à préparer le dispositif
20:35qui sera destiné à être mis en place
20:37au sol en particulier.
20:39– Donc c'est une première étape.
20:40– Oui, c'est une première étape.
20:42– Non mais c'est intéressant.
20:44Je ne dis pas que ça ne sert à rien.
20:46Je ne dis pas que ça ne sert à rien.
20:48Gérard, respire.
20:49Je ne dis pas que ça ne sert à rien.
20:51Je dis simplement qu'il y a un gap
20:53entre ça ne sert à rien et,
20:55j'ai entendu, c'est un moment pour l'histoire.
20:57C'est un moment crucial.
20:59C'est le moment où en fait
21:01c'est soit la Troisième Guerre mondiale,
21:03soit on arrive à sauver le monde.
21:05– Je ne crois pas à l'âge d'or annoncé.
21:07– C'est la politique de la peur actuelle
21:09qui est la pire des politiques.
21:10– Et vous savez quoi ?
21:11– On a joué pour le Covid,
21:12on a joué pour la crise des migrants.
21:13– Exactement, j'ai pensé à la crise sanitaire.
21:15Je me suis dit, mais le discours de Madame von der Leyen,
21:18j'avais l'impression d'entendre son discours
21:20pendant la crise sanitaire.
21:21– C'est amusant comment les gens qui se prévalent en permanence
21:23d'être du côté de la rationalité,
21:25le fameux cercle de la raison auquel appartient Alain Minc
21:28jouent en réalité en permanence, oui, une politique de la peur
21:31dictée par les émotions pures.
21:34Moi, en réalité, j'ai le sentiment qu'elle n'a pas servi à grand-chose.
21:37C'est de réunion et qu'en réalité, ça fait 40 ans
21:40que les Européens ont organisé leur propre sortie de l'histoire
21:43en construisant une Europe inféodée aux États-Unis
21:47sans aucune autonomie stratégique,
21:48totalement en rebours de la vision gaulliste de l'Europe européenne.
21:52Et évidemment, Poutine est le seul responsable de cette guerre en Ukraine.
21:55Il y a quand même eu tout un tas d'erreurs diplomatiques
21:57qui ont été dénoncées par des hommes d'État
21:58comme Hubert Védrine, Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Sarkozy,
22:02avant, sur la période entre 2008 et le début de la guerre en 2022.
22:07Et par ailleurs, les Britanniques, j'attends rien d'eux pour faire la paix.
22:10Ce sont tout de même eux qui ont bloqué les discussions à Istanbul au printemps 2022
22:15qui auraient peut-être permis au peuple ukrainien d'obtenir un cessez-le-feu
22:17beaucoup plus favorable que le traité russe,
22:19que le cessez-le-feu actuel vers lequel on va.
22:20Autre chose qui m'a marqué plus que le discours de la peur
22:24qu'on a pu avoir pendant le Covid,
22:26j'avais l'impression que sur cette photo de famille,
22:28c'était aussi la réunion, pas totale puisqu'ils n'ont pas tous dit ça,
22:32mais de ceux qui nous avaient promis de voir la Russie à terre,
22:36de voir l'économie russe à terre, exsangue,
22:39et en fait c'était la réunion de ceux qui se sont trompés idéologiquement pendant trois ans.
22:45Sans aucun mandat démocratique à chaque fois.
22:47Et donc, alors, Poutine s'est trompé lui aussi
22:52puisqu'il avait promis une expédition express
22:54et qu'en trois semaines il arrivait à Kiev.
22:57Mais c'est comme si, du coup, ils avaient du mal à demander la paix.
22:59Parce que quand on entend Ursula von der Leyen,
23:01on a le sentiment qu'elle ne veut pas la paix.
23:03La publicité, on revient dans un instant,
23:05vous avez parlé justement du nucléaire.
23:08On va en parler dans un instant.
23:10Est-ce qu'il faut que la France soit, en quelque sorte,
23:14le parapluie nucléaire de l'Union Européenne ?
23:17Je disais, un peu vulgaire, au sens propre, ce matin,
23:20est-ce que vous avez déjà vu 27 personnes sous un parapluie ?
23:23Ça paraît un peu compliqué.
23:30Il est quasiment 20h30 sur CNews et on continue.
23:33L'heure des pros.
23:34Emmanuel Macron qui est-il en train de remettre en question,
23:37en quelque sorte, la souveraineté française en matière du nucléaire ?
23:41Est-ce qu'on va avoir une grande coalition européenne ?
23:45Et finit donc la dissuasion nucléaire française ?
23:49C'est une question qui se pose.
23:51Il y a une levée de boucliers du côté de la droite française
23:56et de certains partis d'ailleurs.
23:58Il y a quelques instants, Emmanuel Macron a accordé un entretien
24:01à nos confrères de Figaro où il étrie le Rassemblement national
24:04et répond à Marine Le Pen.
24:06Mais je voulais quand même, avant de vous donner la parole,
24:08savoir, je pense aux téléspectateurs,
24:10la dissuasion nucléaire française, qu'est-ce que c'est ?
24:13On voit cela avec Alice Sommer.
24:15La France, première puissance nucléaire du continent européen.
24:19Notre pays possède 290 têtes nucléaires.
24:23Seul le président de la République peut décider d'engager l'arme nucléaire
24:27s'il estime que les intérêts vitaux du pays sont menacés.
24:30Les missiles français peuvent être tirés en mer
24:33à l'aide de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engin
24:36et aussi dans les airs à bord d'avions Rafale.
24:39La France dispose d'un arsenal nucléaire 100% français
24:42ce qui lui confère une totale indépendance.
24:45Les Britanniques ne jouissent pas de cette grande force de dissuasion.
24:48S'ils possèdent 225 têtes nucléaires, leurs missiles Trident
24:52ne sont pas fabriqués sur leur sol mais aux Etats-Unis.
24:55Concernant l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas ou bien la Belgique,
24:58ces pays ne possèdent pas l'arme nucléaire mais en hébergent sur leur territoire
25:02dans le cadre de la politique de dissuasion de l'OTAN.
25:05Seul bémol et pas des moindres, ils ont besoin de l'aval des Etats-Unis
25:09pour pouvoir s'en servir.
25:13Et donc, je vous disais qu'Emmanuel Macron a répondu,
25:16on entendra dans un instant parce que Marine Le Pen a dit hier
25:19au Salon de l'Agriculture, pas question de revenir sur la dissuasion
25:21de ces armes nucléaires, etc.
25:23On écoute Marine Le Pen et je vous dirai qu'a répondu
25:26le président de la République, Emmanuel Macron.
25:29Je considère que la défense française doit rester la défense française,
25:34que la dissuasion nucléaire française doit rester une dissuasion nucléaire française,
25:40qu'on ne doit pas la partager, qu'on ne doit encore moins la déléguer.
25:47Vous savez, je commence à bien les connaître et je vois très bien
25:51quel est en réalité l'objectif qui est le leur.
25:55Et je suis en désaccord sur le moyen, parce que continuer la guerre,
25:58encore une fois, est un drame.
26:00Et je suis évidemment en désaccord avec l'objectif.
26:03Réponse ce soir d'Emmanuel Macron, qui n'y va pas de main morte.
26:09Qu'est-ce qu'il dit ?
26:10Ces sujets ne souffrent pas d'amateurisme, réclame Emmanuel Macron
26:15à nos confrères du Figaro.
26:17Madame Le Pen n'est pas sérieuse.
26:20Sinon, elle ou M.Bardella serait venue à la réunion au format Saint-Denis
26:24que j'ai faite la semaine dernière avec les partis.
26:26L'un était à Washington pour découvrir que M. Steve Bannon faisait des saluts nazis.
26:30Quant à Mme Le Pen, je comprends qu'elle était en vacances.
26:34Ce n'est pas du niveau du président de la République.
26:38La réponse n'est pas au niveau.
26:40La question, c'est qu'Emmanuel Macron s'est un petit peu emmêlé les pinceaux
26:45lorsqu'il a parlé du partage et c'est la raison pour laquelle le lendemain,
26:48il envoie Sébastien Lecornu préciser cela à la télévision.
26:52La question, ce n'est pas l'amateurisme de M.Le Pen ou du RN.
26:55C'est si le président de la République s'est bien exprimé ou non.
26:57Il a parlé aujourd'hui à la presse dominicale.
26:59Il n'a pas du tout dit ce qu'il avait dit vendredi.
27:02Aujourd'hui, c'est clair, la France, Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron
27:06ne veulent pas partager la dissuasion nucléaire.
27:08C'est clair, sauf que M.Le Pen, quand elle s'était exprimée,
27:11c'était avant la précision de Sébastien Lecornu.
27:14C'est la politique française.
27:16Ce n'est pas du tout au niveau du président de la République de parler ainsi.
27:19Il aurait été plus simple de dire, je me suis mal exprimé à Porto.
27:22Non, c'est Emmanuel Macron, jamais de la vie.
27:24J'entends.
27:25Ça aurait évité trois jours de débat.
27:27Est-ce que le président devrait faire preuve d'un peu plus de modestie sur le sujet ?
27:30Parce qu'elle avait quand même proposé en 2010,
27:32dans le cadre de la commission Attali,
27:34d'en finir avec la dissuasion nucléaire française
27:36pour économiser 4 milliards d'euros.
27:38Je ne sais pas s'il y a un problème de modestie,
27:41mais la bienséance permettrait d'intervenir.
27:46C'était une proposition concrète d'Emmanuel Macron
27:49en cas de la commission Attali en 2010,
27:51d'essayer d'économiser 4 milliards d'euros
27:53en finissant avec la dissuasion nucléaire française.
27:56Ça a été révélé par Marc Endeveld et confirmé par Etienne Campion
27:59dans un ouvrage d'enquête.
28:01Ça montre quand même qu'il y a un passif sur le sujet
28:03et peut-être un désaccord entre le président de la République
28:05et une large partie de l'opinion publique.
28:07Gérard Verspierre, sur cette question du nucléaire,
28:09le parapluie nucléaire,
28:11il s'avère que les États-Unis ont un rôle important
28:14actuellement.
28:16Ils protègent par exemple le sol allemand,
28:18si je ne dis pas de bêtises,
28:20mais pas qu'eux bien sûr.
28:22Et Hollande.
28:24Donc la question est de savoir
28:26est-ce que la France peut faire le travail des États-Unis
28:28avec l'appui de la Grande-Bretagne ?
28:30Est-ce que c'est ça ?
28:32Vous acceptez que les États-Unis partagent
28:36leur protection nucléaire avec des tiers ?
28:40Ça c'est très bien, n'est-ce pas ?
28:42Que les États-Unis mettent
28:44des moyens nucléaires
28:46dans des pays tiers,
28:48ils partagent, c'est très bien.
28:50Et nous, si nous avons la moindre
28:52velléité
28:54d'avoir le début
28:56d'une réflexion sur le partage
28:58de notre propre protection nucléaire,
29:00alors ça c'est absolument impossible.
29:02Je vous appelle
29:04à un petit peu
29:06je dirais de symétrie.
29:08Ils sont à 6 000 km.
29:10Les bombes, elles sont sur le sol belge,
29:12elles sont sur le sol hollandais.
29:14Les bombes,
29:16on parle du nucléaire,
29:18on ne fait pas d'idéologie là.
29:20On parle du personnel nucléaire français-américain ?
29:22Oui, de volontiers.
29:24Je le connais assez bien.
29:26Les bombes nucléaires américaines sont en Angleterre,
29:28aux Pays-Bas, en Belgique, etc.
29:30Je ne sais pas pourquoi vous me dites ça.
29:32C'est une question que je vous posais.
29:34Ça voudrait dire qu'aujourd'hui,
29:36pour être très précis, celui qui doit appuyer
29:38et j'espère que ça n'arrivera jamais,
29:40on doit appuyer sur ce bouton,
29:42vous allez demander à qui d'appuyer sur ce bouton ?
29:44C'est un problème
29:46à débattre avec nos alliés.
29:48Pour le moment, il y a un seul doigt
29:50Laissez-moi finir !
29:52Il y a un seul doigt qui s'appuie aux Etats-Unis,
29:54c'est le doigt du président de la République,
29:56le président Trump ou le président des Etats-Unis.
29:58Comment effectivement
30:00éviter qu'il y ait 27 doigts sur le bouton ?
30:02Ça c'est un problème
30:04à creuser, mais ce n'est pas du tout
30:06débattu et encore moins
30:08résolu.
30:10C'est la précision qui avait été faite par M. Lecornu
30:12hier.
30:14Ce n'est même pas forcément le nombre
30:16de têtes nucléaires entre la France et les Amériques.
30:18C'est le fait de partager, cher ami.
30:20La question, c'est le rapport de force.
30:22Est-ce qu'on craint
30:24que Donald Trump appuie sur le bouton ? Oui.
30:26Est-ce qu'on craint que Vladimir Poutine appuie sur le bouton ?
30:28Si, c'est ce que Ursula von der Leyen dit.
30:30Est-ce qu'on craint qu'Emmanuel Macron appuie sur le bouton ?
30:32Non, personne.
30:34Donald Trump et Vladimir Poutine n'ont pas
30:36peur des Européens et c'est sans doute cela
30:38le sujet fondamental, c'est qu'il faudrait
30:40installer un rapport de force, sauf que depuis des
30:42années, et particulièrement depuis le 24 février
30:442022, les États européens,
30:46les nations européennes ont bradé leur souveraineté
30:48et ont décidé
30:50de donner toute la défense
30:52notamment à Joe Biden et c'est la raison pour laquelle
30:54aujourd'hui Trump change cela et ça nous étonne.
30:5650-50 dans les aides militaires Ukraine,
30:58Etats-Unis, Europe.
31:00Voilà ce qu'on pouvait dire sur cette
31:02question et ce fameux sommet
31:04de Londres, on verra
31:06les conséquences et il y a un
31:08prochain sommet très important
31:10visiblement pour madame von der Leyen
31:12et pour l'Europe, c'est
31:14le 6 mars.
31:16Faudrait compter quand même le nombre de sommets.
31:18Maintenant je parle au nom de madame von der Leyen.
31:20J'ai bien compris qu'aujourd'hui c'est somnolé et que ça
31:22ne servait à rien.
31:24On va avoir plusieurs épisodes.
31:26Visiblement,
31:28vous savez, vous pouvez être
31:30combatté par la commission,
31:32vous pouvez être très bon sur le Green Deal.
31:34C'est un conseil extraordinaire.
31:36Un peu de sourire, ça fait du bien.
31:38Parlons d'un autre sujet diplomatique.
31:40C'est fou de voir ça.
31:42On montre les muscles
31:44face à la Russie
31:46sans savoir jusqu'où est prête
31:48la Russie. Il y a un danger
31:50que le conflit soit
31:52plus qu'un conflit régional.
31:54En revanche, on est d'une extrême faiblesse
31:56avec le régime algérien.
31:58À tel point
32:00qu'un média
32:02proche du gouvernement algérien,
32:04du régime algérien, a titré
32:06Macron désavou
32:08Retailleau. J'imagine que
32:10du côté de Beauvau, ainsi
32:12que du côté de Matignon, on a
32:14peu apprécié les déclarations
32:16vendredi soir
32:18d'Emmanuel Macron qui refuse
32:20de revenir sur les accords de 68
32:22et puis surtout qui renvoie dos à dos les deux
32:24communications, celle du régime algérien
32:26et celle de la France.
32:28Je vous propose de voir le sujet de Célia
32:30Judas et puis la question va se poser.
32:32Est-ce que c'est une humiliation pour le Premier ministre et pour
32:34le ministre de l'Intérieur et que peut-il
32:36se passer demain ?
32:38Depuis sa visite officielle au
32:40Portugal ce vendredi, Emmanuel
32:42Macron a été clair. Il n'est pas question
32:44de dénoncer les accords de 1968
32:46qui octroient aux Algériens
32:48un certain nombre de passes droits en France.
32:50Les accords de 68, on avait lancé ce processus.
32:52On ne va pas les dénoncer de manière unilatérale.
32:54Ça n'a aucun sens.
32:56Le problème à mon avis, dont on parlait beaucoup plus,
32:58c'est les accords de 94 et nous avions lancé
33:00avec le président Teboun un mouvement pour les moderniser
33:02et on le fera en bon ordre.
33:04La prise de position du chef de l'Etat
33:06est aux antipodes de la récente
33:08offensive menée par le gouvernement Bayrou
33:10favorable à une politique
33:12plus ferme vis-à-vis de l'Algérie.
33:14La France va
33:16demander au gouvernement
33:18algérien que soit réexaminée
33:20la totalité
33:22des accords et la manière
33:24dont ces accords sont exécutés.
33:26Nous allons faire cette démarche
33:28en donnant
33:32un mois, six semaines
33:34pour que nous puissions les réexaminer.
33:36À droite de l'échec
33:38et politique, la prise de parole d'Emmanuel Macron
33:40sonnant comme un désaveu de son
33:42propre gouvernement n'a pas manqué
33:44de faire réagir.
33:46Monsieur Macron, comme d'habitude,
33:48fait l'objet d'une complaisance à l'égard de l'Algérie
33:50qui est totale.
33:52Monsieur Bayrou et monsieur
33:54Retailleau semblent vouloir faire preuve
33:56de fermeté mais
33:58sont-ils convaincus ?
34:00Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est qu'ils n'ont
34:02pas convaincu le président de la République.
34:04Face à un président de la République
34:06qui souhaite calmer le jeu avec l'Algérie,
34:08le ministre de l'Intérieur Bruno
34:10Retailleau a assumé aujourd'hui
34:12la mise en place de ce qu'il qualifie d'une
34:14riposte graduée et a assuré
34:16que plusieurs ressortissants algériens
34:18aient déjà été expulsés du sol français
34:20dès leur arrivée à l'aéroport de Roissy.
34:22Et depuis 72 heures,
34:2448 heures, pardonnez-moi,
34:26vous avez un régime algérien qui doit se tenir
34:28les côtes. Il doit se dire, bon les amis,
34:30on continue.
34:32Si vous pensiez qu'il y allait avoir
34:34un rapport de force, ils ne sont même pas capables
34:36de se mettre d'accord
34:38entre le chef de l'État, le chef du
34:40gouvernement, le premier flic de France.
34:42C'est quand même
34:44saisissant de voir ça.
34:46Est-ce bien que le président Teboun
34:48se permet toutes les outrances depuis des mois ?
34:50Il s'amuse. Evidemment, il sait qu'il n'y a aucune réponse.
34:52Pour moi, ce n'est pas tant une humiliation pour Bruno Retailleau
34:54qu'une humiliation pour Emmanuel Macron
34:56et donc par défaut pour la France.
34:58Ce qui est terrible, c'est que
35:00ça donne le sentiment
35:02qu'il n'y aura pas l'ombre d'une sanction,
35:04que le régime algérien, alors que l'État,
35:06le gouvernement français, demandait
35:08des sanctions, eh bien là, il va accueillir
35:10avec bienveillance cette sortie d'Emmanuel Macron
35:12et surtout,
35:14il le fait depuis l'étranger,
35:16c'est ça aussi Emmanuel Macron.
35:18Il désavoue son premier ministre
35:20qui, pour l'une fois, avait fait
35:22preuve quand même de courage sur cette question-là.
35:24Alors, la question des accords de 68,
35:26est-ce qu'il faut remettre en cause 68
35:28ou plutôt ceux de 94, ça c'est un débat
35:30qui devrait rester ouvert, mais en tout cas
35:32ça donne un signal terrible, un signal
35:34que bien Emmanuel Macron désavoue complètement
35:36son gouvernement, qu'il désavoue son ministre
35:38de l'Intérieur, son ministre le plus
35:40populaire, qui est plutôt apprécié
35:42pour son action depuis maintenant
35:44le mois de septembre, et puis surtout
35:46ça crée une question qui va être
35:48maintenant lancinante dans notre débat public, est-ce que
35:50Bruno Rotailleau peut rester à Beauvau ?
35:52On sait que la question de la démission...
35:54Dans 6 semaines, mais même monsieur Bayrou,
35:56dans 6 semaines, c'est une question de crédibilité,
35:58dans 6 semaines, vous vous dites
36:00mais attendez, on avait promis qu'on allait
36:02remettre à plat les accords
36:04avec l'Algérie, mais sauf que
36:06vous avez le président de la République qui, 48 heures plus tard
36:08désavoue son premier ministre...
36:10Dans le contexte international,
36:12franchement, c'est une honte,
36:14on a un président de la République
36:16qui est va-t-en-guerre pour défendre
36:18les frontières de l'Ukraine, et qui n'est
36:20même pas capable, face à l'Algérie,
36:22de défendre les intérêts de la France,
36:24moi je suis extrêmement
36:26choqué, en plus, on est tous
36:28d'accord, et c'est ce que mettaient d'ailleurs en valeur
36:30Bruno Rotailleau et le premier
36:32ministre François Bayrou, qu'il n'y a pas
36:34que la question des accords de 68,
36:36qu'il n'y a pas que de la finasserie
36:38sur 94-2007
36:40avec l'histoire des visas diplomatiques,
36:42il y a aussi derrière la question de l'immigration
36:44qui est mise sous la table.
36:46Et je trouve qu'il y a quelque chose d'encore plus malhonnête,
36:48c'est que de ne pas être
36:50ferme avec le régime algérien,
36:52c'est de considérer
36:54que si vous êtes ferme avec ce régime,
36:56à ce moment-là, vous allez mettre en
36:58difficulté, et ce sont
37:00les ressortissants froco-algériens
37:02qui vont trinquer, ce qui est absurde,
37:04puisque, en fait, il faut différencier
37:06évidemment le régime
37:08des ressortissants
37:10algériens ou des franco-algériens
37:12qui ne sont peut-être pas raccords
37:14avec cette politique de monsieur Théboune.
37:16Mais on a dit beaucoup ce week-end,
37:18peut-être qu'Emmanuel Macron peut remercier Donald Trump
37:20avec cette séquence à
37:22La Maison Blanche, parce que je peux vous dire qu'on en aurait
37:24parlé peut-être un peu plus.
37:26Là où c'est incompréhensible
37:28et même quasiment...
37:30Il prend le risque que Bruno Rotailleau
37:32démissionne, que le gouvernement tombe, puisque la droite,
37:34c'est le sort du gouvernement, ça tombe, et ensuite
37:36à qui on incombera la responsabilité ?
37:38À Emmanuel Macron lui-même.
37:40Donc c'est là où cette sortie est incompréhensible
37:42en tous les points.
37:43Mais en même temps, il est en train de gagner des points,
37:45il recommence l'effet drapeau, comme pendant la campagne présidentielle
37:47de 2022, où on a balayé les questions intérieures
37:49et on n'a pensé qu'à une chose,
37:51la menace existentielle, qui est
37:53la Russie. La menace existentielle,
37:55tiens, parlons-en, puisque
37:57c'est intéressant, Emmanuel Macron qui parle
37:59de menace existentielle, il a peut-être raison
38:01pour l'Europe, mais il y a aussi une menace existentielle
38:03à l'intérieur de la France.
38:05Alors c'est vrai que pour les européistes, les frontières
38:07n'existent plus, mais en France,
38:09il y a une menace existentielle qui est
38:11par exemple, la lutte contre le trafic de drogue.
38:13Vous avez des quartiers maintenant,
38:15qui sont tellement gangrénés par
38:17les trafiquants, et bien qu'il y a
38:19une autre loi qui se crée.
38:21Et ce sont des Français
38:23qui sont menacés par ça. On va prendre le cas
38:25de ce qui s'est passé à
38:27Dijon, on va être très prudent parce que
38:29c'est vrai qu'il y a un terreau
38:31de trafic de stupéfiants
38:33important. Un incident a rapidement
38:35été militarisé, mais qui a touché la médiatique
38:37d'un quartier populaire de Dijon, dans la nuit
38:39de samedi à dimanche, la mairie dénonçant
38:41un acte criminel, après un premier incident
38:43similaire, deux semaines plus tôt.
38:45Et nos équipes sont sur place
38:47et peuvent nous raconter ce qui s'est passé.
38:49Corentin Alonso.
38:51Le quartier des Grézis est un quartier
38:53prioritaire de la ville, ici
38:55à Dijon, c'est un quartier bien
38:57connu des forces de l'ordre, les
38:59intimidations y sont courantes et
39:01nous y avons été nous-mêmes confrontés
39:03lors de notre tournage.
39:05Lorsque nous tournions aux abords de la
39:07médiathèque, nous avons été repérés
39:09par un groupe d'individus, puis
39:11insultés et menacés de mort avant
39:13d'être suivis pendant de longues
39:15minutes en voiture, afin d'être sûr
39:17que nous quittions bien le quartier,
39:19ce quartier, où l'insécurité
39:21augmente d'année en année, selon
39:23un syndicat de police du département
39:25avec lequel nous avons pu échanger
39:27le préfet de la Côte d'Or a lui
39:29réagi à l'incendie, il a
39:31réaffirmé son intention de maintenir
39:33l'ordre et sa volonté de lutter
39:35contre le trafic de stupéfiants
39:37particulièrement important dans le quartier
39:39des Grézis. Le préfet
39:41s'est rendu sur place ce soir
39:43et il y a un renfort
39:45de forces de l'ordre, je crois que c'est la CRS8
39:47qui sera mise en place, mais c'est
39:49intéressant de voir là aussi que
39:51on n'a pas réussi
39:53à agir rapidement
39:55C'est toujours pareil, parce que
39:57ce sont les fameux quartiers populaires
39:59les quartiers prioritaires qui sont abreuvés
40:01d'argent public, le grand plan
40:03de plusieurs millions d'euros de rénovation urbaine
40:05etc, et à la fin, comme toujours
40:07ça brûle et c'est les Français qui payent
40:09ce quartier, en particulier à Dijon
40:11est très symbolique, parce qu'en 2024
40:13il n'y a même pas un an
40:15la ville de Dijon, enfin la métropole
40:17de Dijon avait lancé un grand plan
40:192,3 millions d'euros de financement
40:21de rénovation urbaine, notamment sur ce
40:23quartier des Grésilles
40:25et donc c'est toujours pareil, et c'est donc encore une fois
40:27les Français qui vont payer la rénovation de cette médiathèque
40:29Et on n'en a absolument pas parlé
40:31aujourd'hui, parce qu'évidemment
40:33toutes les caméras ont été braquées sur Londres
40:35comme on n'a pas parlé pendant tout le week-end
40:37j'ai une pensée pour les Réunionnais
40:39qui ont vécu
40:41un cyclone dévastateur
40:43c'est un département
40:45qui a été ravagé par le cyclone
40:47bilan qui est dramatique avec
40:49au moins 4 morts
40:51Le préfet d'ailleurs
40:53avait une expression extrêmement forte
40:55je vous propose d'écouter, puisqu'on revient
40:57à Dijon pardonnez-moi
40:59d'écouter quelques habitants qui ont réagi
41:03Vers 3h30
41:05je me suis levée
41:07j'ai vu qu'il y avait des émanations bizarres
41:09j'ai vu les pompiers qui étaient en train de
41:11revenir pour la deuxième fois
41:13sur
41:15cette pauvre bibliothèque
41:17la dernière fois c'était
41:19à l'endroit des enfants
41:21et cette fois-ci c'était en haut
41:23ça me scandalise
41:25au possible
41:27surtout qu'ici
41:29on est calme
41:31dans ce quartier là
41:33je suis surpris par la gravité de la chose
41:35parce qu'en s'attaquant
41:37à la bibliothèque, on s'attaque à la culture
41:39on s'attaque
41:41à toutes ces choses là
41:43il y a aussi un autre défi existentiel
41:45c'est que cette femme
41:47elle a la possibilité de prendre la parole
41:49non pas visage caché
41:51pour éviter les représailles
41:53on est en France, on est à Dijon
41:55on n'est pas à Bogota
41:57en Amérique Latine, on est en France à Dijon
41:59que cette femme puisse prendre la parole
42:01à visage découvert
42:03puisse s'exprimer librement
42:05que ces gens puissent vivre librement
42:07circuler librement
42:09là aussi c'est un défi existentiel
42:11on ne le dira jamais assez, le narcotrafic pourrit la vie des gens
42:13et aujourd'hui malheureusement, vous avez raison de le dire
42:15toutes les communes sont touchées
42:17je crois qu'il y avait un rapport du ministère de l'Intérieur
42:19qui nous disait que 79%
42:21des communes aujourd'hui
42:23étaient touchées par
42:25le trafic de drogue
42:27le narcotrafic pourrit la vie des gens
42:29en permanence
42:31il y a des intimidations, il y a des menaces
42:33et ça pourrit aussi nos services publics
42:35qui sont là ici encore une fois touchés
42:37c'est la preuve une fois de plus
42:39qu'il faut rompre avec la culture de l'excuse
42:41je ne vois pas trop quelle excuse sociale
42:43par l'exclusion, par la discrimination
42:45on peut trouver lorsqu'on s'en prend à des médiathèques
42:47et c'est la preuve d'un mépris
42:49voire d'une haine, d'un obscurantisme d'un genre nouveau
42:51à l'endroit de tout ce qui peut symboliser
42:53la culture, le savoir
42:55Voltaire disait au XVIIIe siècle qu'il faut écraser l'infâme
42:57je pense que ce programme
42:59reste plus que jamais d'actualité
43:01mais il ne faut pas se tromper d'admiration
43:03là où vous avez raison
43:05c'est que c'est la culture qu'on attaque, l'obscurantisme
43:07et d'ailleurs il a été très courageux cet homme qui parlait
43:09bien sûr
43:11le nombre de quartiers qui sont malheureusement fermés
43:13c'est terminé les amis
43:15on ne pourra pas faire tous ces thèmes
43:17il y a plus de 20 ans on parlait des territoires perdus de la république
43:19et on voit qu'on n'arrivera pas à les reconquérir
43:21je sais qu'il y a des amoureux de foot autour du plateau
43:23alors il y a un autre défi, il n'est pas existentiel
43:25mais il y a peut-être un moment où les dirigeants
43:27des clubs de foot et les entraîneurs
43:29vont montrer l'exemple
43:31pour les jeunes générations
43:33regardez ce qui s'est passé pendant le match
43:35OL contre Brest
43:37l'entraîneur de Lyon
43:39qui en est venu quasiment tête contre tête
43:41front contre front
43:43avec l'arbitre
43:45il a été exclu, ça s'est passé ce soir
43:47il a présenté ses excuses
43:49la semaine dernière on a un président de Marseille
43:51Pablo Longoria
43:53qui parlait de corruption dans le football
43:55qui a pété les plombs
43:57et là regardez tête contre tête
43:59imaginez les jeunes générations qui voient ça
44:01dans le football amateur
44:03en fait cet entraîneur va être sanctionné lourdement
44:05il ne terminera pas la saison
44:07mais la question peut-être
44:09doit se poser
44:11est-ce qu'il va rester ou non
44:13en poste à l'Olympique Lyonnais
44:15que va faire le président de l'Olympique Lyonnais
44:17on a un coach
44:19quasiment à mettre un coup de tête à l'arbitre
44:21on ne verrait pas ça au rugby
44:23je sais que vous l'appréciez beaucoup
44:25Daniel Riolo il y a quelques années avait écrit un livre
44:27qui s'appelle Rakaï Football Club
44:29et qui parlait justement
44:31de l'ensauvagement qu'on vit dans la société
44:33mais on le retrouve dans toutes les strates de la population
44:35on le retrouve aussi dans le football
44:37que ce soit dans les clubs amateurs
44:39où on voit bien que les arbitres
44:41sont menacés quand ils prennent une mauvaise décision
44:43ça se retrouve aujourd'hui
44:45dans notre championnat
44:47notre championnat d'excellence la Ligue 1
44:49et honnêtement oui
44:51la LFP devrait réagir le plus vite
44:53les joueurs eux-mêmes de Lyon qui ont
44:55bien sûr
44:57heureusement qu'ils étaient là les joueurs
44:59alors il a présenté ses excuses
45:01le coach lyonnais mais bon faut avouer
45:03qu'il n'a pas la moitié partenée dans ces cas là
45:05qu'il s'excuse
45:07exact
45:09Véronique Jacquet dans un instant c'est enquête d'esprit
45:11le carême pour les nuls
45:13vous allez tout savoir sur le carême
45:15qu'est-ce que le sinonce, qu'est-ce que le jeûne
45:17et pas que
45:19pourquoi le carême
45:2140 jours pour se préparer à ça
45:23écoutez parfait
45:25c'est dans un instant et c'est vous qui le présentez Véronique
45:27vous êtes la maître
45:29on le salue et on l'embrasse
45:31et évidemment on a une pensée aussi pour le pape
45:33toutes nos pensées vont pour le pape
45:35dont la santé est stable
45:37stationnaire
45:39après une nuit tranquille
45:41espérons que la nouvelle nuit
45:43le soit également, merci à tous les 5
45:45merci aux équipes qui ont préparé cette émission
45:47notamment Lucas Plus Utile
45:49l'info se poursuit sur CNews avec enquête d'esprit
45:51et nous on se retrouve la semaine prochaine

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