Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Un peu plus de 20h05 sur CNews, Jules Thorez, Gabriel Cluzel, Sébastien Lignier, Patrick
00:05Roger, merci d'être avec nous pour l'heure des prouts, bonsoir à tous les quatre.
00:08Je me tourne vers vous Jules Thorez, vous êtes l'homme qui a dévoilé une bombe
00:13lors d'un déjeuner.
00:14Je ne dis rien pour l'instant, on racontera dans un instant, mais ce vendredi s'avère
00:18que vous avez pu entendre quelques discussions, des bruits de cuisine, des bruits de restaurant
00:26qui ont fait beaucoup de bruit.
00:29Vous allez nous expliquer ça dans quelques instants, on a envie de savoir.
00:33Mais avant cela, c'est très important et ça rejoint notre thème cette semaine sur
00:37la liberté d'expression, parce qu'il y a un monde qui sépare l'élite dirigeante
00:42des Français.
00:43La semaine dernière, Jean-Noël Barraud a expliqué que la liberté d'expression était
00:47garantie en Europe, il en est certain, le ministre des Affaires étrangères.
00:51Pour deux Français sur trois, la liberté d'expression est menacée.
00:56En France, c'est un sondage exclusif CSA Europe 1C News qu'on vous dévoile.
01:01Trois jours après la déclaration de Jean-Noël Barraud, on apprenait la fermeture de C8,
01:06donc peut-être qu'il vit sur une autre planète que les Français, visiblement.
01:09Ce qui est intéressant, c'est quand on va dans le détail et qu'on regarde en fonction
01:14des sympathisants.
01:17À gauche, une majorité de Français considère que la liberté d'expression est menacée.
01:23À droite, une immense majorité considère que la liberté d'expression est menacée.
01:28Et puis les seuls qui considèrent que pour l'instant, elle n'est pas menacée, du moins
01:31en majorité, moins menacée, c'est-à-dire que c'est la majorité présidentielle.
01:36Et je trouve que quand on va dans le détail, ça en dit long sur le silence qu'il peut
01:42y avoir du côté de la Macronie, sauf quelques courageux, de condamner aujourd'hui la fermeture
01:49de C8.
01:50Gabrielle Cluzel, quelle analyse vous faites de ce sondage ?
01:53Écoutez, je crois qu'une fois de plus, il y a un hiatus entre le récit qu'on essaie
01:58de nous vendre, que nos élites essaient de nous vendre, que ceux qui nous gouvernent
02:02essaient de nous vendre, et ce que pensent les Français dans leur fort intérieur.
02:06Et de toute évidence, Scott Evans a rencontré un écho, c'est terrible d'ailleurs qu'il
02:12fasse un homme américain pour venir nous faire la leçon, nous mettre les yeux en face
02:17des trous.
02:18Mais néanmoins, c'est ainsi, et c'est vrai que quand on avait vu la réponse que
02:22lui avait faite M. Barreau, on se disait, non mais dans quel pays vit-il ? Au moment
02:27où C8 passait devant le Conseil d'État, c'est proprement hallucinant.
02:32Moi, je crois qu'il faut vraiment que cette affaire devienne éminemment symbolique parce
02:39qu'elle l'est, l'affaire de C8.
02:42Il ne faut pas que l'écran noir arrive et puis qu'on n'en parle plus, c'est quelque
02:47chose, il y aura un avant et un après.
02:49Philippe de Villiers disait, il y avait les gilets jaunes, il faudrait qu'on mette tout
02:52ça en un petit écran noir, un pin's.
02:55Oui, c'est une bonne idée.
02:56C'est génial.
02:57Pourquoi pas mettre un pin's C8 jusqu'à la fin de la saison ?
03:02Non, mais sur ce sondage d'abord, qu'est-ce que vous en pensez, Jules Torres ?
03:05C'est qu'on voit bien qu'il y a une majorité grandissante des Français, qu'ils soient
03:09de droite ou de gauche, c'est comme les sujets migratoires, les sujets sécuritaires,
03:14il n'y a pas de gauche ou de droite, il y a des Français.
03:15Et les Français, ils sont dans leur très grande majorité, inquiets de voir que leur
03:19pays part à volo, que la liberté d'expression est menacée, que l'insécurité est de plus
03:24en plus grandissante, que les flux migratoires ne sont pas contenus.
03:27Et ça, une majorité de Français le pensent, mais malheureusement, dans notre classe politique
03:31qui est de plus en plus déconnectée, elle est loin des aspirations des Français.
03:35Et vous avez raison de le notifier, les représentants de la Macronie qui défendent C8 après son
03:42éviction de manière arbitraire par la Com', eh bien ils sont très peu nombreux.
03:45Il y a Karl Olyphe qui avait déjà montré qu'il était courageux lorsqu'il avait signé
03:49une tribune dans le JDD, alors qu'en Macronie, c'était interdit.
03:54Il y a Maude Brejon qui nous avait déjà prouvé qu'elle était courageuse, notamment
03:58pendant la campagne des Européennes sur la question du lien entre insécurité et immigration.
04:03Mais malheureusement, en Macronie, il n'y a que ces deux-là qui ont réagi, et ça
04:07nous montre qu'il y a là aussi une déconnexion.
04:09Valeurs Actuelles balance une exclusivité ce vendredi, parce qu'apprenons-t-on lorsqu'on
04:15lit Valeurs Actuelles que Sarah Knafo a pu échanger brièvement jeudi soir avec un certain
04:23Elon Musk, qu'elle a été présentée rapidement à Elon Musk, et qu'Elon Musk, il a appris
04:28donc la fermeture d'une chaîne en France, et il a dit « battez-vous pour la liberté ».
04:32Exactement, il a été apparemment, Sarah Knafo, abasourdie par ce qu'il était en
04:38train d'apprendre.
04:39Sarah Knafo était à Washington, elle est toujours à Washington depuis deux jours pour
04:42ce grand congrès des conservateurs.
04:44Elle a pu rencontrer Ravier Millet, le président argentin, elle a pu rencontrer Elon Musk,
04:49elle a pu rencontrer Nigel Farage, le monsieur Brexit des Anglais qui caracole dans les sondages
04:54au Royaume-Uni en ce moment, et donc elle a voulu tendre le micro d'une certaine manière
05:00à Elon Musk.
05:01Et ce n'est pas étonnant d'ailleurs que monsieur Musk se penche sur cette question,
05:05parce que depuis quelques semaines, il est très attentif sur la situation de la liberté
05:08d'expression d'une maire générale en Europe.
05:11Il l'a fait en Allemagne, où il soutient l'AFD, le parti nationaliste qui peut devenir
05:15le deuxième parti d'Allemagne.
05:18Il a évidemment été un lanceur d'alerte incroyable sur l'affaire des viols de Rotterdam
05:23en Angleterre.
05:24C'est un proche de Madame Mélanie, et donc peut-être qu'Elon Musk va se pencher sur
05:29cette question en France.
05:30Je me tourne cette fois-ci vers le patron, le directeur général de Sud Radio.
05:35L'expérience que vous avez, est-ce qu'aujourd'hui vous avez la sensation que la liberté d'expression
05:40est menacée ?
05:41Alors moi je dirais que plus que la liberté d'expression, Elliot, c'est la liberté
05:45des expressions, des idées en fait.
05:48C'est ça, c'est beaucoup d'expressions etc. qu'on puisse parler sans crainte de
05:52représailles, de censure, d'auto-censure comme il y a eu en fait pendant des années
05:58dans les médias.
05:59Le problème vient beaucoup en fait de là, et pas forcément de gauche ou de droite,
06:03mais dans beaucoup de médias on avait une forme d'auto-censure.
06:07Dans les conférences de rédaction on disait, ah non, ne parlons pas de ce sujet, on évite
06:11en fait d'en parler parce que ça va faire le jeu de qui ? Vous voyez ce que je veux
06:15dire.
06:16Les extrêmes.
06:17Voilà, les extrêmes.
06:18Plutôt que de poser...
06:19On va pas citer le mot, c'est comme dans Harry Potter, Vol 2.
06:22Ça va faire le jeu de qui ?
06:25Et résultat, ça a conduit à quoi ça ?
06:29Ça a conduit justement, au contraire, à une volonté de libérer complètement la parole
06:34de la part des citoyens à travers les réseaux sociaux qui ont dit, les médias traditionnels
06:38mainstream ne parlent pas de nos sujets de préoccupation du quotidien, on va s'en emparer.
06:44Les gilets jaunes c'était un peu ça.
06:46Et c'est ce qui est aujourd'hui menacé à travers ça parce que, de nouveau, si on pose
06:52une forme de chape de poing, alors évidemment il faut qu'il y ait des règles, je suis d'accord,
06:56et je pense que vous aussi.
06:57Il faut qu'il y ait des règles et puis quand il y a des manquements...
06:59Elles existent.
07:00Elles existent, bien sûr.
07:02Et on les respecte.
07:04Et puis si on se fait taper sur les doigts à un moment donné, on se fait taper sur les
07:07doigts et puis on revient.
07:08Mais de là à fermer quand même, comme ça se passe, une chaîne parce qu'il y avait
07:12une émission où il y avait eu quelques problèmes, je pense que c'est autre chose.
07:15Et c'est pas en plus qu'une chaîne, c'est la première chaîne de la TNT et quand vous
07:20parlez de « on sanctionne », c'est très intéressant ce qui s'est passé.
07:23Le cas d'école, c'est le cas Cyril Hanouna et de l'échange qu'il a pu avoir très virulent
07:28avec Louis Boyard.
07:29Il s'avère que l'ARCOM a condamné à 3 500 000 euros d'amende C8 après cet échange-là,
07:36qu'il a été condamné par le tribunal, je crois que c'est 4 000 euros d'amende.
07:39Imaginez le décalage qu'il peut y avoir entre une décision judiciaire et la fausse.
07:45Mais on parlera de l'ARCOM dans un instant avec vous, Gilles Thorez.
07:47Et juste sur la menace, si vous permettez, je pense que d'un mot, allez-y, allez-y.
07:52D'un mot, ce qui est intéressant, c'est quand même ce chiffre sur la gauche.
07:56Parce qu'ils ont toujours été attachés à une liberté d'expression, même si au
08:01fil des années, certains ne voulaient pas voir une autre expression.
08:05Mais là, ils sont consavorables à ça.
08:06Non mais c'est vrai.
08:07À la liberté de leur expression et avec l'argent public en plus.
08:10Eux, ils n'ont pas de problème de liberté d'expression, la gauche ils l'ont, ils ont
08:16leur radio, leur télévision, leur magazine, leur journo, leur hebdomadaire, leur quotidien
08:21et le microcosme parisien.
08:23Donc pour la gauche et une partie de la Macronie, il n'y a pas de problème de liberté d'expression.
08:26Ils peuvent exprimer leurs avis qui sont évidemment toujours les mêmes.
08:30Mais il y a 50% quand même qui sont inquiets.
08:33Non mais s'ils sont inquiets, ils sont inquiets.
08:3450% par rapport à l'état général de la liberté d'expression en France et le moment
08:40majeur, il y a eu un vrai avant-après avec C8, 50% ce n'est pas énorme en réalité.
08:45Non, mais bon.
08:46Ça pourrait être beaucoup plus.
08:47Bon, vous avez parlé de Maude Brejon, parce que ce qui est vrai, c'est que Maude Brejon
08:50est l'une des seules en Macronie à avoir le courage de dire ce qu'elle pense tout haut,
08:56alors que beaucoup vous disent la même chose dans les couloirs.
08:58Ce que j'allais vous dire, c'est vraiment ce qui se passe avec C8, c'est ce qu'on appelle.
09:01Exactement ça.
09:02Mais en revanche, quand vous êtes sur les plateaux, il n'y a plus personne.
09:03Moi, j'ai eu plein de députés et je vais même vous dire des ministres qui me disent
09:06qu'ils aimeraient prendre position sur C8, mais qu'ils ne le feront pas.
09:10Pourquoi ? Parce qu'ils auront des divisions au gouvernement, des divisions dans leur groupe,
09:15qu'ils seront conspués dans certains médias.
09:17Ça, ça existe.
09:18Et aujourd'hui, en Macronie, ça existe.
09:20On écoute Maude Brejon qui a réagi ce matin sur CNews.
09:24Ça va laisser sur le carreau 400 salariés et ça va laisser orphelins, des millions
09:32de Français.
09:33C'était la première chaîne de la TNT, si je m'abuse.
09:36Est-ce que cette décision est compréhensible ? Non, elle est incompréhensible.
09:40Il faut changer les règles.
09:41Peut-être.
09:42Peut-être que c'est la question qu'on doit désormais se poser.
09:45Peut-être que ces règles, qui ont pu être adaptées hier, ne le sont plus aujourd'hui.
09:49En tout état de cause, je crois que beaucoup de Français ne comprennent pas cette décision.
09:53Et moi, aujourd'hui, si je dois être très honnête, je ne sais pas leur expliquer.
09:57Cyril Hanouna, dans son émission Quoi qu'on en pense, a donné la parole à des Français
10:03qui ne l'avaient plus nulle part.
10:06Et il a permis aux femmes et aux hommes politiques que nous sommes de parler à des Français
10:11à qui on ne pouvait pas parler via d'autres médias traditionnels parce qu'il ne les
10:16regardait pas.
10:17Ce qu'il a réussi à faire avec cette émission nous a permis de passer un certain nombre
10:24de messages.
10:25Il a donné la parole à des gens qui ne l'avaient plus nulle part.
10:28Et aujourd'hui, une partie de ces gens se sentent probablement orphelins.
10:34Et c'est incompréhensible et c'est très difficilement explicable.
10:41C'est peut-être l'argument le plus important.
10:43Lorsque je vais vers les Français, que je vais à leur rencontre dans ma circonscription,
10:48je suis incapable de leur dire pourquoi.
10:50Je suis incapable de leur expliquer pourquoi on est en train de fermer ces huiles.
10:53D'ailleurs, elle l'a dit deux fois cette expression au cours de l'entretien.
10:56Je trouve que Maudrejon, elle a depuis toujours cette indépendance d'esprit.
11:01On a toujours un mérite à avoir une voix dissonante dans son propre camp.
11:09Donc ça, il faut vraiment le relever.
11:11Moi, ce que je trouve très intelligent dans sa déclaration aussi, c'est qu'elle
11:15dit qu'en fait, cette chaîne C8 est regardée, je ne veux pas en parler à l'imparfait,
11:20par tout un panel de populations, y compris jeunes.
11:24Pour la télé, ce n'est pas toujours si évident.
11:27Y compris très jeunes de tous les milieux.
11:30Et je peux vraiment en témoigner pour avoir parlé avec beaucoup de gens.
11:33Et finalement, c'était intelligent de la part de gens, même de proches d'Emmanuel
11:38Macron comme elle, d'aller sur cette chaîne-là.
11:40Parce que ça leur permet d'atteindre des gens qui n'atteignent pas par ailleurs.
11:44Cyril Hanouna rassemble des tas de gens qui finalement n'écoutent plus les médias,
11:48qui n'ont plus confiance.
11:49Si vous avez un petit peu, et je crois que vous l'avez fait, suivi sur le terrain les
11:54Gilets jaunes, vous vous souvenez qu'ils étaient extrêmement remontés comme des pendules
11:58contre les journalistes.
11:59Parce qu'ils jugeaient qu'ils ne faisaient pas leur boulot, les journalistes.
12:02Cyril Hanouna, il avait réconcilié avec ce métier.
12:05En disant, voilà, venez dire ce que vous avez à dire, tous, autant que vous êtes.
12:10Et pour un politique, c'est éminemment intéressant d'aller s'exprimer dans ce
12:13genre d'émission.
12:14Ce qui est intéressant aussi, c'est le manque de courage.
12:16C'est-à-dire que tous ces responsables politiques, du moins une grande majorité,
12:20ils faisaient des pieds et des mains pour aller sur le plateau de Cyril Hanouna.
12:23Pour aller sur Télémé, pour aller sur Balance Ton Poste, face à Baba, etc.
12:29Et aujourd'hui, c'est le silence assourdissant.
12:32Vous avez parlé de ces Français qui sont oubliés, de ces Français qu'on n'entend plus.
12:37Il y a un exemple qui est très concret.
12:39C'est les agriculteurs.
12:40Vous avez parlé des Gilets jaunes.
12:41Les agriculteurs.
12:42Demain, il y a le salon de l'agriculture qui ouvre.
12:44On en parlera dans cette émission.
12:45C'est très intéressant ce qui se passe.
12:46Parce que les agriculteurs, vous savez ce qu'ils m'ont dit cet après-midi ?
12:48Ils ont dit, j'espère qu'il ne va pas rester très longtemps demain le président de la République
12:53qui va quitter le salon avant l'inauguration officielle du salon, le début du salon.
12:59Parce que comme ça, on va passer une bonne journée.
13:01C'est ce qu'on me disait en coulisses.
13:03Vous vous rendez compte ?
13:04Donc écoutez Véronique Le Floch.
13:05Elle est la présidente de la coordination rurale.
13:08Et c'est très intéressant ce qu'elle dit, notamment sur C8,
13:11mais sur cette liberté d'expression qui est aujourd'hui abîmée.
13:16On voit dans plusieurs domaines cette privation de nos libertés.
13:21Et nous, ce qu'on défend à la coordination rurale,
13:24c'est la liberté d'entreprendre, la liberté d'exercice
13:28et surtout cultiver l'indépendance pour récolter la liberté.
13:32Donc à un moment, si on nous supprime tous ces canaux d'expression,
13:38il ne restera plus qu'une sélection.
13:41Vous imaginez ?
13:42Et après c'est quoi ?
13:43C'est la victoire de la parole unique.
13:44C'est la victoire de tous ces papes de la bien-pensance
13:47qui refusent de voir leur magistère moral fragilisé
13:51par la réalité de ce que vivent au quotidien les Français.
13:54Et Sud Radio le fait très bien d'ailleurs.
13:55Vous êtes au plus près des préoccupations des Français.
13:57Écoutez, c'est vrai que le slogan qu'on a lancé en 2017
14:01quand on a relancé la chaîne, c'était « Parlons vrai ».
14:04« Parlons vrai ».
14:05Vous connaissez le slogan de Seigneur.
14:06C'est notre slogan aujourd'hui.
14:07La liberté d'expression n'a pas de prix.
14:09Oui.
14:10On est d'accord.
14:11Et « Parlons vrai » parce que, c'est ce que je disais tout à l'heure,
14:13on avait l'impression, et une grande partie comme le disait en fait Gabriel,
14:17de Français avaient l'impression qu'on ne leur parlait pas en fait des choses.
14:21Tout passait par une petite moulinette
14:24et que finalement ils n'avaient que des bribes de la vérité,
14:28de ce qui se passait réellement.
14:29Alors qu'aujourd'hui, à travers les réseaux sociaux,
14:32à travers en fait des chaînes comme CNews, comme C8, comme Sud Radio et d'autres,
14:38parce qu'évidemment il y en a d'autres aussi,
14:40eh bien toutes les expressions, ce que je disais en fait, peuvent aujourd'hui…
14:43Et c'est ça, c'est le signe.
14:45Non mais surtout ce qui est très important, c'est le signe d'une démocratie vivante.
14:49Imaginez en fait les forums romains ou les palabres en fait en Afrique
14:53sous les arbres où on interdit en fait l'expression.
14:56On a beaucoup parlé avec l'ARCOM d'intérêt général.
15:00Il faut que l'information relève d'un intérêt général.
15:03Mais pardon, sur l'immigration typiquement, sujet parmi tant d'autres,
15:06vous prenez un terme comme l'OQTF.
15:08Il y a dix ans, personne, pas un Français ne savait ce qu'était un OQTF.
15:13Aujourd'hui, parce qu'il y a eu un travail de journalistes,
15:15de chaînes qui ont relayé l'information, CNews, C8, d'autres, des journaux,
15:19c'est devenu un terme, c'est devenu un sujet.
15:21Aujourd'hui, quand on va dans la rue, les Français ont compris
15:23qu'il y avait un problème avec notre manière d'expulser les étrangers.
15:27C'est aussi cela le rôle de médias.
15:30C'est aussi d'alerter sur des sujets que personne ne parle.
15:32Et parfois, c'est extrêmement vivant sur un plateau.
15:35Michel Polac, mais combien il y aurait eu d'avertissements en fait à l'époque ?
15:38Mais vous avez raison.
15:39Ce qui est d'autant plus intéressant, c'est que c'est une parole qui est libre
15:42et c'est un plateau qui est ouvert, je le dis souvent,
15:44à ceux qui ont une paresse intellectuelle mais aussi une véritable lâcheté.
15:48C'est-à-dire qu'autour de cette table, on peut inviter tout le monde.
15:51Moi, j'ai le souvenir de ces dernières années, d'inviter les David Guiraud,
15:55d'inviter les députés de la France Insoumise, sans aucun problème,
15:59avant qu'ils ne deviennent députés.
16:00Et c'est eux qui, en fait, ont décidé de ne plus venir.
16:03Mais sinon, ils viennent.
16:04D'ailleurs, souvent, ils sont sûrs qu'on est sur les plateaux de CNews.
16:06Mais évidemment, je me rends à Antoine Léaumant.
16:08Antoine Léaumant, avant qu'il ne devienne député,
16:10il était tous les samedis soirs quasiment sur le plateau de CNews.
16:14Monsieur Boyard est devenu député grâce à Cyril Hanouna.
16:17Il ne le dit jamais.
16:18Parlons de Mathieu Pigasse.
16:19Alors, qui est Mathieu Pigasse ?
16:21C'est un homme d'affaires français qui est très influent dans les médias.
16:25IEP Paris, ENA, il est propriétaire des festivals rock en Seine,
16:30du Golden Coast, etc.
16:32Il est actionnaire du Monde, du Huffington Post,
16:35et il travaille dans plusieurs émissions.
16:37Qu'a-t-il dit ? Il produit, si je ne m'abuse.
16:40Nous devons mener et gagner la bataille culturelle.
16:43C'est ce qu'il tweet aujourd'hui.
16:45Sans elle, il ne peut y avoir de victoire politique.
16:48Il ne faut laisser aucun terrain à l'international de la droite radicale.
16:53C'est assez perturbant parce qu'il reprend l'expression quasiment mot pour mot
16:57d'Emmanuel Macron, l'international réactionnaire,
17:00qui impose son récit et déforme nos imaginaires.
17:02Quand nous reculons dans les idées, elles progressent dans les esprits.
17:05Assumons-le.
17:06La bataille médiatique, encore une fois, et numérique est au cœur de ce combat.
17:10Il faut informer, expliquer, proposer, porter une autre vision du monde et de la société.
17:14Pardonnez-moi, il y a un an, au moment de la commission où vous aviez,
17:18Vincent Bolloré, imaginez une seule seconde qu'il y ait un propriétaire
17:23de chaîne qui dise une chose pareille.
17:25Mais c'était un scandale.
17:27Lui, il est dans la bataille.
17:28Ça y est, il est dans la guerre.
17:29Que font ces journalistes désarroqués du monde ?
17:33Ce qui est en jeu, c'est la liberté et la démocratie.
17:36C'est la liberté d'expression qui s'accompagne du devoir et de responsabilité,
17:39respect du pluralisme, exactitude de l'information,
17:42pas d'incitation à la haine.
17:43La violation répétée des règles par C8 devait être sanctionnée.
17:46C'est une condition essentielle du débat démocratique.
17:49Quand les conservateurs se rassurent,
17:51ils contrôlent toujours l'écrasante majorité des médias privés.
17:54Tout ce qu'il dit est factuellement, pour moi, en grande majorité faux.
17:57Et d'ailleurs, je préfère, par exemple, M. Taverneau, qui vient soutenir les employés
18:01qui sont dans la difficulté, que M. Pigasse, qui font ce genre de messages.
18:05Ce qu'il faut comprendre, c'est que ces gens-là sont dans une croisade idéologique permanente.
18:09Mathieu Pigasse, on sait d'où il parle.
18:12C'est un socialiste. Il est de gauche.
18:15Il a travaillé avec Dominique Strauss-Kahn, avec Jacques Attali.
18:18Il fait partie de l'ordre libéral, libertaire et socialiste.
18:22Il appartient à une famille qui, aujourd'hui, contrôle toutes les institutions.
18:25On parlait du Conseil d'État, le Conseil d'État.
18:28Qui contrôle le Conseil d'État ? M. Tabuteau, qui est un socialiste
18:31et qui a occupé tous les cabinets socialistes des gouvernements.
18:35Jospin, le président de la Cour des Comptes, M. Moscovici, est un socialiste.
18:41Le patron, aujourd'hui, de l'ARCOM.
18:43Il a également été dans les cabinets socialistes sous François Hollande.
18:47Tous ces gens-là et le Conseil constitutionnel, je n'en parle même pas,
18:50parce qu'on en a déjà beaucoup parlé.
18:52Et le CESE, on en a parlé pour le candidat NFP.
18:54Toutes ces personnes qui dirigent des organisations publiques,
18:58qui, aujourd'hui, rendent des avis à la place du peuple français
19:01et remplacent le législateur.
19:02Ils appartiennent tous à une famille de pensée qui est celle du socialisme.
19:06Donc, il ne faut pas s'étonner que ces gens-là soient en croisade
19:09parce que ce sont des militants politiques.
19:11La publicité dans une seconde, mais les avancées agréables réelles, c'est d'avoir.
19:13Ce qui me frappe, c'est qu'ils sont dans une démarche d'infantilisation des Français.
19:16Ils ne font pas du tout confiance aux Français.
19:18Les Français sont des imbéciles.
19:20Les Français ne sont pas capables de savoir ce qui est bon ou mal.
19:23Il faut leur donner une information qui est un prêt-à-penser,
19:26comme il y a le prêt-à-porter.
19:28On leur donne la béquée et ils sont priés de digérer ça sans moufeter.
19:32Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
19:34Pour eux, c'est absolument insupportable.
19:36La publicité, on revient dans un instant.
19:38Vous connaissez le slogan de CNews, la liberté d'expression n'a pas de prix.
19:41Juste après la publicité, Jules Torres va nous raconter ce fameux déjeuner.
19:46Il devient une affaire politique.
19:48J'ai vu que la porte-parole du RN a réagi.
19:52Vous avez pu déjeuner, non loin, semble-t-il, d'employés, selon vous ?
19:57Absolument.
19:58Des employés de l'ARCOM qui ont eu des mots d'une grande délicatesse
20:02à l'endroit de C8 et Cyril Hanouna.
20:04Absolument.
20:05Vous allez tout nous expliquer après la pub.
20:10Quasiment 20h30 sur CNews, le point sur l'information avec Maureen Vidal.
20:13Bonsoir Maureen.
20:14Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
20:16À la ligne de l'actualité, à Berlin,
20:18un homme attaqué et grièvement blessé ce vendredi soir
20:21dans l'enceinte du mémorial de l'Holocauste
20:23commémorant le génocide des Juifs par les nazis.
20:25Un inconnu s'en est pris à cet homme,
20:27a déclaré la police allemande sans donner plus d'informations pour l'heure.
20:31Ses propos de Donald Trump,
20:33il juge la présence de Volodymyr Zelensky,
20:35pas importante à des négociations avec la Russie
20:37dans lesquelles il n'a aucune carte en main.
20:39Des mots à charge du président américain
20:42au lendemain d'un entretien à Kiev entre Volodymyr Zelensky
20:45et l'envoyé spécial de Donald Trump qui avait semblé apaiser les tensions.
20:48Cela fait trois ans qu'il est en réunion
20:50et rien n'a été fait à déclarer le président américain.
20:53Dans l'affaire Betarame,
20:54un ancien surveillant mis en examen pour viol
20:56est placé en détention provisoire.
20:58Il s'agit de l'un des deux hommes qui étaient en garde à vue ce jeudi
21:00sur les trois hommes mis en cause.
21:02Deux ont bénéficié de la prescription.
21:04L'ancien surveillant était encore en fonction l'année dernière
21:06avant d'être écarté après l'ouverture de l'enquête judiciaire.
21:10Merci beaucoup Maureen Vidal pour le point sur l'information.
21:13On poursuit la discussion autour de la fermeture de C8
21:16mais au-delà c'est la liberté d'expression
21:18qui est en jeu pendant la publicité.
21:20Vous avez dit qu'il y a une corporation
21:22qui est absente, muette,
21:24sans les confrères, les journalistes.
21:26Quand des journalistes sont agressés, menacés, inquiétés sur le terrain,
21:31on a souvent tendance ici, nous,
21:33évidemment publiquement les soutenir.
21:35On a vu le message de Mathieu Pigasse
21:38qui est donc un propriétaire de plusieurs médias
21:40qui appelle à une bataille culturelle.
21:42Je le disais tout à l'heure,
21:43il y a des messages bien plus nobles,
21:45bien plus courageux aussi.
21:47C'est celui de Nicolas Taverneau.
21:50La disparition de deux chaînes est une mauvaise nouvelle.
21:52Tout mon soutien à mes collègues de C8 et NRJ12
21:55au moment de ces fermetures regrettables.
21:57J'ai aussi une pensée pour les confrères des grandes gueules
22:01qui en ont fait tout un débat cette semaine
22:04avec des interventions là aussi extrêmement courageuses.
22:08Jules Torres et Judith Deval.
22:10Juste par rapport à ça,
22:12on veut savoir ce qu'il s'est passé dans ce défilé.
22:17Même s'ils ne soutiennent pas,
22:19ils pourraient quand même avoir en l'ensemble de la profession un mot.
22:25Il y en a qui ont ouvert une bouteille de champagne.
22:28Vous avez des journaux cet été
22:31qui saluaient la décision de l'ARCOM.
22:33Je pense à Libération et je pense à l'humanité.
22:35Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
22:37Jules Torres !
22:38C'est une histoire quand même assez particulière.
22:41Jules Torres, c'était une histoire qui peut prendre de l'ampleur.
22:43J'ai déjà vu qu'il y a des responsables politiques
22:46qui relaient votre témoignage cet après-midi sur Europe 1
22:50dans l'émission Marche sur la tête.
22:52Lorsque Lavalette dit des propos que vous allez raconter dans un instant,
22:56ils sont d'une exceptionnelle gravité.
22:58Le pire, c'est qu'ils ne surprendront personne.
23:01Que s'est-il passé cet après-midi, Jules Torres ?
23:03On nous dit, on sait depuis maintenant plusieurs semaines
23:07que cette décision de l'ARCOM a été politique,
23:10a été arbitraire.
23:12Ce que j'ai vu ce midi, c'est la preuve par l'exemple.
23:16Je me suis rendu pour déjeuner dans un restaurant
23:19pas très loin de notre rédaction.
23:21L'ARCOM, figurez-vous, il y a quelques mois encore,
23:24était à côté de notre rédaction.
23:26Certains membres de l'ARCOM conservent leurs habitudes.
23:29Je me mets à table, je passe la commande
23:32et je me rends compte au bout de quelques minutes
23:34que les personnes qui sont juste sur la table d'à côté
23:37sont des membres de l'ARCOM.
23:39Pourquoi ? Parce qu'évidemment, ils parlent de ce sujet-là.
23:41Je comprends très rapidement.
23:42Ensuite, je me le fais confirmer par un serveur de l'établissement
23:46qui me dit que ce sont des membres de l'ARCOM
23:47et qu'ils y ont leurs habitudes.
23:49Ça, c'est le premier des points.
23:50Ensuite, qu'est-ce que j'entends dans ce déjeuner ?
23:53Il y a trois verbatimes, selon moi, que j'ai notées
23:56et qui m'ont heurté, même scandalisé.
23:58Le premier, c'est quand j'entends
24:01« Nous, on nous a demandé de virer Cyril Hanouna,
24:03on l'a fait, on a fait notre boulot. »
24:06C'est la preuve par l'exemple qu'il y a bien eu une demande,
24:09que c'est une motivation politique,
24:11que c'est quelque chose d'arbitraire
24:13et que la vraie cible, en réalité, ce n'est pas C8,
24:15c'est Cyril Hanouna.
24:17La deuxième des choses, c'est qu'on nous l'a dit,
24:20C8 appartient au groupe de médias de Vincent Bolloré
24:24et finalement, c'est lui aussi qui est ciblé
24:26par la gauche et par l'ARCOM.
24:27Et donc, il y a ce verbatime au milieu du repas.
24:30On s'est bien payé le groupe Bolloré.
24:32Fin de citation.
24:33Troisième verbatime.
24:34Troisième verbatime et qui est sans doute le plus choquant
24:37puisqu'il concerne beaucoup plus de personnes.
24:39À la fin du repas, nous avons entendu
24:42« On s'en fout de mettre au chauve-mage 400 potes de Cyril Hanouna. »
24:46Soit dit en passant, ce sont des personnes
24:49qui vont se retrouver au chômage sur le carreau
24:51mais ce n'est pas bien grave
24:52puisque ce sont des amis de Cyril Hanouna
24:54et vu que ces gens-là sont en croisade contre Cyril Hanouna,
24:56il faut que tous ses amis soient exclus.
24:58C'est un témoignage que vous avez au moment du déjeuner.
25:01Ce sont trois, visiblement, employés peut-être de l'ARCOM,
25:05selon vos dires.
25:07À l'ARCOM, je crois, il y a 355 employés.
25:11355, à un minimum, qui travaillent.
25:14Une fois que vous avez dit ça, c'est un climat qui est étrange.
25:19On ne peut pas résumer, évidemment,
25:22toutes les décisions de l'ARCOM à la lecture
25:24de ce que vous avez entendu.
25:26C'est quand même probant.
25:28Oui, bien sûr.
25:29Ce qui est intéressant, c'est ça, c'est sur le plan politique.
25:32Mais vous les avez interpellés, ces gens-là ?
25:34Qu'est-ce que vous êtes en train de dire ?
25:36Justement, je crois qu'ils ne savaient pas à côté de qui ils déjeunaient.
25:42Je crois qu'ils ont commis une grosse erreur.
25:44Personnellement, j'étais quasiment en colère.
25:50Mais j'ai été un petit peu désarçonné, pour tout vous dire, d'entendre ça.
25:56Je me suis dit, ce n'est pas possible, c'est une caméra cachée,
25:58c'est un sketch.
26:00C'est en allant confirmer ensuite auprès du serveur,
26:03qui m'a confirmé que c'était les gens de l'ARCOM,
26:05que je me suis dit, non, ce n'est pas une blague.
26:07Ce qui est intéressant aussi dans le message de Laura Lavallette,
26:09qui réagit très rapidement, c'est peut-être la deuxième phrase.
26:12C'est de dire, ces propos sont d'une gravité exceptionnelle,
26:16au sens propre comme au sens figuré.
26:18Mais ils n'étonneront personne, ils ne choqueront personne.
26:22Et de ces échanges-là, qu'est-ce qui va changer ?
26:24Rien ne changera.
26:25Strictement rien.
26:28Le problème majeur, selon moi, c'est le poids de l'ARCOM
26:33et sa situation, c'est un espèce d'ovni.
26:36On ne sait pas, c'est un tribunal ? Je ne sais pas.
26:38Ce n'est pas un tribunal au sens propre du terme, en principe,
26:42en tant que tel.
26:43Néanmoins, il rend des jugements, il met des condamnations,
26:47voire la peine de mort pour des chaînes.
26:49L'instance d'appel, c'est le Conseil d'État,
26:52mais en fait, ils partagent tous les mêmes idées.
26:56Donc, ça pose un vrai sujet.
26:58En fait, c'est un simulacre d'indépendance et de contre-pouvoir.
27:02Et ça demande une vraie réflexion autour de l'ARCOM.
27:06En prenant cette décision, mais de manière générale,
27:11il y a toute une discussion sur ces administrations,
27:14est-ce qu'elles sont essentielles, etc.
27:16Ce qui est intéressant également, on était avec Philippe Devilliers
27:19qui, lui, a pensé la loi de 1986 sur, justement,
27:24les chaînes privées, la régulation,
27:28avec un esprit ô combien important,
27:32qui était la liberté de communication, la liberté d'expression,
27:34la pluralité des chaînes et la concurrence,
27:37et la pluralité de l'information, des idées,
27:41au sein même du service public également.
27:43Et il expliquait qu'il se sentait trahi, lui,
27:46l'une des plumes de cette loi de 1986,
27:4940 ans plus tard, en voyant ce qui était fait aujourd'hui.
27:52Mais vous avez parlé de gendarmes ou d'organes de contrôle.
27:55Non, mais c'est plus que ça.
27:57C'est vrai, mais on l'utilise en fait beaucoup, cette expression.
27:59C'est un organe soviétique.
28:03Non, mais pardon.
28:05Ça ne fonctionne pas.
28:07C'est abreuvé d'argent public, 46 millions d'euros par an.
28:1046 millions d'euros par an.
28:12C'est une valeur actuelle.
28:14L'intégralité des membres sont nommés par le Président de la République,
28:17le Président du Sénat, le Président de l'Assemblée nationale.
28:19Oui, il y a de la diversité.
28:21Le dernier point qu'on oublie, c'est qu'il fonctionne avec la délation.
28:25C'est-à-dire que pour fermer une chaîne, il faut des signalements.
28:29C'est de la délation qui sont repris sur les réseaux sociaux.
28:32C'est un fonctionnement soviétique.
28:34On ne peut pas non plus aller trop loin.
28:36Ils écoutent, ils vérifient, ils vous envoient un courrier.
28:39Ça n'existe dans aucun autre pays.
28:43Il n'y a d'autres organismes de ce type qui existent.
28:47On ne peut pas fermer une chaîne privée simplement grâce à des délations et des signalements.
28:51Ce qui est intéressant également, c'est que l'année dernière,
28:55il y a un an et demi, Roch-Olivier Mestre était face à des étudiants.
28:59Vous vous souvenez de cette séquence ? Il faudrait la ressortir.
29:01Il était face à des étudiants du Sciences Po et il disait
29:03combien il était dangereux de toucher à la liberté d'expression
29:07et que c'était la liberté de communication, un bien absolument sacré.
29:11Je ne veux absolument pas trahir et travestir ses propos.
29:13Demain matin, je vous proposerai la séquence et l'archive.
29:16Il disait qu'il y avait une liberté d'expression d'une main tremblante.
29:20Avançons.
29:21C'est la Seïta qui milite contre le cancer du poumon.
29:23Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur ce sujet.
29:26Je voudrais qu'on avance et qu'on parle de ces insoutenables informations
29:31sur le sort des enfants Bibas.
29:33Un sujet là aussi combien important.
29:35Tué à mains nues par les terroristes, selon Israël,
29:39le Hamas n'a pas restitué le corps de la maman Bibas.
29:43Quand je pense que vous avez des élus français qui ont repris les dires du Hamas,
29:49que sur une chaîne publique, on se posait la question dimanche
29:52si le Hamas était toujours dangereux, je suis abasourdi.
29:57Voyons le sujet de Sarah Vardy.
30:00L'horreur semblait avoir atteint son paroxysme.
30:04Il n'en est rien.
30:05Au lendemain de la restitution des corps des deux frères Bibas,
30:08âgés de 8 mois et 4 ans lors de leur enlèvement,
30:10l'armée israélienne précise les circonstances de leur mort.
30:17Ariel et Kfir Bibas ont été tués de sang froid par des terroristes.
30:23Les terroristes n'ont pas tiré sur les deux jeunes garçons.
30:27Ils les ont tués à mains nues.
30:33Ensuite, ils ont commis des actes horribles pour dissimuler ces atrocités.
30:38Selon les autorités israéliennes, le corps de Kfir Bibas n'a pas été restitué
30:42comme prévu à l'état hébreu hier.
30:44Cette dépouille n'appartient à aucun otage israélien enlevé le 7 octobre 2023.
30:48La famille Bibas, ébranlée par cette annonce,
30:51accuse le Premier ministre Netanyahou de les avoir abandonnés.
30:54Chéri, Ariel et Kfir ont été enlevés vivants par une organisation terroriste meurtrière.
30:59Il était de la responsabilité et de l'obligation d'Israël de les ramener vivants.
31:03Il n'y a pas de pardon pour les avoir abandonnés le 7 octobre
31:06ni pour les avoir abandonnés en captivité.
31:08Une libération qui pourrait remettre en question les négociations
31:11sur une deuxième phase de l'accord entre l'état hébreu et le Hamas
31:14qui doit libérer demain six nouveaux otages vivants contre des prisonniers palestiniens.
31:19Avant de vous donner la parole, je vous propose l'émotion d'écouter le témoignage
31:23de Rachel Khan qui était il y a quelques jours en Israël.
31:27Écoutez Rachel.
31:29Là on est dans le macabre, la perfidie la plus totale, la monstruosité.
31:36Ce sont des ordures.
31:38Et nous avons des porte-parole, des ordures,
31:42et nous avons des porte-parole, des ordures en France.
31:45Notamment Rima Hassan.
31:47Ce qui s'est passé avec Chiri, pardon je suis un peu émue, pardon Pascal.
31:51C'est-à-dire qu'en fait, pourquoi Chiri n'est pas revenu ?
31:55Pourquoi le corps de Chiri n'est pas revenu ?
31:58C'est parce que le Hamas sait très bien qu'Israël allait détecter ce qui s'est passé sur son corps.
32:04Effectivement c'est inadmissible d'avoir des responsables soi-disant,
32:07des irresponsables politiques, du porte-parole de la barbarie, du Hamas,
32:12mais de l'ensemble des groupes terroristes en réalité avec cette haine de la France.
32:16Cette haine, pardon, de l'Occident.
32:19Israël pourrait répondre.
32:22Israël a les moyens de répondre.
32:25Il n'existe pas ni de génocide, ni de rien du tout.
32:28Vous vous rendez compte ce qui s'est passé avec les corps de ce bébé, de cet enfant,
32:32et le corps de Chiri qui n'est pas ramené parce qu'on peut imaginer le pire sur son corps.
32:37Jean-Thoraz, je vous remercie.
32:40Merci à vous.
32:41Vous lancez le plateau parce que vous avez d'autres obligations chez nos amis de C8.
32:45Va prendre la place un certain Gauthier Lebret qui nous rejoint dans un instant.
32:48Je voudrais vous faire réagir également au message, c'est ce que je disais, de Rima Hassan
32:53qui avait repris les arguments du Hamas.
32:57Fier Ariel, Chiri Bibas ont été tués par une frappe israélienne,
33:00ce qui avait d'ailleurs été communiqué et confirmé dès novembre 2023.
33:05Merci de le préciser.
33:06Bruno Rotaio qui lui répond, les mains sales et la nausée.
33:10Gabrielle Cluzel, quelle réaction ?
33:13Il lui répond par deux oeuvres de Jean-Paul Sartre qui sont tout à fait révélatrices en effet.
33:19Mais moi je suis frappée de voir ce que l'on peut accepter de la France insoumise.
33:26Rima Hassan vient à la rescousse et soutient en toutes circonstances le Hamas,
33:31trouve des excuses, des justifications, serre le récit du Hamas.
33:35Même quand il s'agit de bébés, de bébés.
33:39Non mais c'est quand même le bout du bout de la décivilisation là.
33:44Non mais c'est vrai que c'est terrible quand on écoutait Rachel Khan tout à l'heure,
33:52on en avait la chair de poule de l'entendre parler de ça,
33:55de cette manière d'un véritable supplice chinois en fait,
33:58qui est à chaque fois ordonné par ce qui se fait chaque week-end.
34:04C'est assez terrible.
34:05On parlait de la liberté d'expression tout à l'heure.
34:08Elle a des limites c'est quand même il y a de la haine.
34:11Et là dans les propos de Rima Hassan qui a été, Maude Bréjon d'ailleurs l'a dit,
34:16c'est la porte-parole du Hamas.
34:17Oui mais elle a été défendue chez vous Rima Hassan.
34:20Elle a été défendue par Manon Aubry.
34:22Oui bien sûr.
34:23Donc vous dites la limite de la liberté d'expression c'est finalement elle.
34:26On interroge justement ces gens et on leur donne en fait la parole.
34:30Mais après au bout d'un certain temps.
34:32Mais elle est où la limite ?
34:33Ben voilà.
34:34Elle est où la limite ?
34:35Alors Maude Bréjon je le dis rapidement parce qu'il nous manque de temps,
34:38Maude Bréjon dit Rima Hassan est la porte-parole du Hamas à Bruxelles.
34:43Elle alimente aussi l'antisémitisme en France.
34:47Elle dit porte-parole de l'antisémitisme.
34:48Porte-parole de l'antisémitisme en France.
34:51Porte-parole du Hamas à Bruxelles.
34:52Écoutez Manon Aubry ce matin.
34:54Elle aurait pu se désolidariser.
34:56Eh bien non.
34:57Eh bien non.
34:58Il a fallu la pousser.
35:00Est-ce que Rima Hassan a eu tort de dire ce qu'elle a dit et d'écrire ce qu'elle a écrit concernant ses enfants ?
35:06Est-ce qu'elle a eu tort ?
35:08Non elle n'a pas eu tort Jean-Jacques Bourdin.
35:10Elle n'a pas eu tort de dire que les enfants sont morts en novembre 2023,
35:15tués par l'armée israélienne.
35:17Ça a été sa première réaction.
35:19Est-ce qu'elle a eu tort ou pas Manon Aubry ?
35:21Moi ma première réaction c'est de vous dire qu'il n'aurait pas dû mourir parce qu'il n'aurait pas dû être fait otage.
35:27Point barre.
35:28C'est tout.
35:29Point barre.
35:30Parce qu'on ne devrait pas mourir parce qu'on se trouve à la frontière entre la bande de Gaza et Israël.
35:36Point barre.
35:37Et ce conflit a beaucoup trop duré.
35:38Point barre.
35:39Donc c'est le Hamas qui les a tués ?
35:41Vous voyez bien qu'il y a un débat sur le sujet mais peu importe.
35:45Mais vous n'arrivez pas à le dire.
35:46Vous n'arriveriez pas à le dire.
35:48Parce que Tzahal, l'armée israélienne, n'a pas démenti le fait qu'ils auraient pu être tués par une frappe israélienne.
35:53Mais la première fait, Jean-Jacques Bourdin, c'est le fait qu'ils aient été capturés par le Hamas.
35:57Ils n'auraient pas dû être capturés par le Hamas.
35:59Et c'est à cause du Hamas qu'ils sont morts.
36:02C'est difficile en fait de dire que c'est un scandale ce qu'elle a dit.
36:05En plus il n'y a pas de débat.
36:07Il y a sans doute un débat chez les partisans du Hamas.
36:10Mais dans le reste du monde occidental il n'y a pas de débat.
36:14Puisqu'on a appris cette nuit que ce n'était pas une bombe israélienne qui les avait tués.
36:20Mais bien l'action de terroristes du Hamas.
36:22Et on le savait quand Manombri était face à Jean-Jacques Bourdin.
36:25Et ce qu'on a appris après, soit elle ne travaille pas, soit...
36:31Je vais m'arrêter là.
36:33Soit elle partage la position de Rima Hassan.
36:36Il pense la même chose.
36:39Evidemment qu'on s'attaque à Rima Hassan parce que c'est la plus ostensible.
36:43C'est celle qui ne se cache même plus de soutenir certaines décisions en Palestine.
36:50Mais c'est tout le groupe.
36:52C'est tous les insoumis.
36:53C'est d'ailleurs une partie majoritaire de la gauche aujourd'hui qui ne vote pas au Parlement européen.
36:58Toutes les résolutions qui vont dans le sens d'une condamnation de l'antisémitisme.
37:01Ce sont les mêmes qui tentent de nous expliquer qu'il y a un génocide.
37:04Ce sont les mêmes qui manifestent avec des gens qui crient à l'Akbar.
37:09Ce sont les mêmes.
37:10On ne peut pas simplement dire Rima Hassan d'un côté et ceux qui sont gênés.
37:13Un élément à ajouter, ce qu'on a appris après l'interview de Jean-Jacques Bourdin avec Manon Bry,
37:17c'est que ces enfants, Ariel et Kfir, ce tout petit bébé pour Kfir, ce tout petit garçon pour Ariel,
37:25ont été tués à main nue par ces terroristes.
37:28Quel degré d'inhumanité, de barbarie il faut pour tuer ces deux petits enfants roux à main nue.
37:37Et là, je n'ai pas vu de tweet depuis de Rima Hassan.
37:40Je n'ai pas vu de mea culpa de Manon Bry.
37:42Il n'y a pas de débat, mais moi je remarque quand même qu'au moment des élections,
37:45tout le monde vient comme un seul homme s'allier avec la France insoumise.
37:48Et faire le front contre l'extrême droite.
37:51Nous sommes d'accord.
37:52Je me souviens que pourtant, et c'était avant les élections, je crois sur votre chaîne également,
37:56Daniel Obono n'avait pas été capable de dire autre chose quand on lui demandait
38:01si c'était un groupe de résistants.
38:04Et pourtant, ça n'a empêché personne d'aller s'allier avec eux pendant les élections.
38:07Donc il y a un moment, il faut arrêter avec l'hypocrisie.
38:09Rappelons également qu'il y a une enquête qui est en cours, une information judiciaire.
38:14Elle a été entendue en avril 2024 pour apologie du terrorisme.
38:19Rima Hassan, rien pour l'instant.
38:21Non, alors celle de Mathilde Panoy a été classée sans suite.
38:24Mais c'est deux événements et informations différentes.
38:27Oui, mais vous voyez, c'est là...
38:29Le même chef d'accusation, l'apologie du terrorisme.
38:31Moi, je me pose la question de la judiciarisation de la vie publique.
38:35Parce que si vous traînez dans les tribunaux Mathilde Panoy,
38:38et qu'elle en ressort avec un classement sans suite, elle fait quoi après ?
38:41Ah ben voilà, j'avais le droit de le dire.
38:43J'ai été traînée dans la boue pour rien.
38:45La justice vient de me donner raison.
38:47Imaginez demain, classement sans suite pour Rima Hassan.
38:49Parce que c'est toujours pareil, c'est flirter avec la frontière.
38:52Pour faire en sorte d'être du bon côté.
38:54Eh bien, même chose, classement sans suite, elle pourra dire,
38:56ben voilà, vous voyez, j'avais le droit de le dire.
38:58C'est pour ça que c'est dangereux, là.
39:00Je pense que la bataille politique, elle se fait dans les médias, etc.
39:03Dans les tribunaux, ça peut devenir un blanc-seing ensuite à la France.
39:07Quand c'est d'autres responsables politiques, quand c'est d'autres sujets,
39:10je peux vous assurer que c'est bien plus rapide de les condamner.
39:12Je suis d'accord.
39:14Ça n'enlève en rien l'analyse que je viens de faire.
39:16La justice, elle doit être la même pour tous.
39:18Mais elle ne l'est pas, ça c'est sûr.
39:20Elle ne doit pas être à deux vitesses, et elle ne doit pas être que sur un seul contexte.
39:23Vous voulez un exemple à deux vitesses ?
39:24Vous êtes Christophe Dechavanne, vous prenez 1200 euros d'amende
39:26parce que vous avez pris de la coke pour prendre votre volant.
39:28Vous êtes tiré la nana.
39:29Vous dites à Louis Boyard quelques vérités, vous prenez 4000 euros.
39:32Il conteste les faits, et d'ailleurs, il a fait appel, je crois.
39:35Oui, c'est une fiancée à qui il a roulé une pelle.
39:37Il lui a transmis de la drogue.
39:39Présumé innocent.
39:40Il nous reste moins de cinq minutes, et je voudrais vraiment qu'on parle des agriculteurs
39:43parce que c'est un week-end vraiment qui sera consacré au salon de l'agriculture
39:46avec la présence d'Emmanuel Macron demain.
39:48Est-ce qu'Emmanuel Macron va vivre le même salon chaotique que l'année dernière ?
39:53C'est très intéressant, j'ai tendu l'oreille.
39:56J'ai échangé avec des agriculteurs et notamment un qui me disait,
39:59un, rien n'a changé entre l'année dernière et aujourd'hui.
40:02Deux, il n'y a pas du tout de prise en compte d'une normalisation en quelque sorte
40:09des règles sur l'ensemble de l'Union européenne.
40:12Vous avez toujours 50 % du poulet qui est importé en France
40:17avec une grande majorité qui ne respecte pas du tout les normes qu'on nous impose aujourd'hui.
40:23Donc, il se passe vraiment strictement n'importe quoi.
40:25Il y a une loi qui a été votée en urgence cette semaine mais ça ne donne aucune perspective.
40:30Je vous donne vraiment les explications de cet agriculteur.
40:33Et la question c'est de savoir comment ça va se passer demain.
40:35Vous avez des agriculteurs qui ont même demandé, je ne sais pas si vous êtes au courant,
40:39à ce que le président ne reste pas trop longtemps pour éviter de gâcher cette première journée.
40:44C'est quand même incroyable.
40:45Est-ce qu'on a le sujet par hasard ?
40:47On l'a, on le regarde.
40:50Bousculade.
40:54Scène de chahut.
40:58Et force de l'ordre en nombre.
41:01Dès son arrivée, Emmanuel Macron fait face au mécontentement du monde agricole.
41:10L'invitation du collectif Les Soulèvements de la Terre, évoquée par l'Elysée puis finalement démentie,
41:16provoque encore un peu plus la colère des agriculteurs.
41:25Des échanges tendus.
41:32Difficile d'apaiser la grande colère des agriculteurs.
41:39Face à la violence, le président minimise.
41:46C'est les chiffres qu'ils viennent de me donner. 500 ?
41:49On n'a jamais vu des images aussi violentes au salon de l'agriculture.
41:52Plusieurs grosses centaines.
41:54Ne les félicitez pas de ça.
41:56Malgré la fronde historique des agriculteurs, la visite d'Emmanuel Macron au salon de l'agriculture 2024
42:01aura duré près de 13 heures.
42:03Et on ne l'a pas dans le sujet, mais je crois qu'il avait dit que c'était des proches du RN.
42:07Il avait dit que la coordination rurale était des proches du RN,
42:10et qu'en gros il faisait la claque pour Jordan Bardella et Marine Le Pen,
42:13et le chahut pour Emmanuel Macron.
42:15Et il avait dit exactement la même chose quand il s'est rendu à Mayotte,
42:18en disant que c'était des militants du RN.
42:20Alors à Mayotte, vu que Marine Le Pen a fait 60% au second tour,
42:23oui, vous avez des chances de vous retrouver face à un électeur de Marine Le Pen.
42:26Par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure, il y a quand même une chose qui a changé,
42:29c'est qu'on parle de la coordination rurale.
42:31Dans les chambres d'agriculture où il y a eu les élections,
42:33ils ont pris du poids, puisqu'ils se sont installés à la table.
42:36Ils en ont 13, ils en avaient 3.
42:38Ça a un peu changé.
42:40Le climat est quand même moins électrique que l'année dernière,
42:43parce que c'est vrai qu'il y avait les soulèvements de la terre,
42:45il y avait énormément de choses, et il y avait ce contexte des élections,
42:48mais les problèmes n'ont pas été réglés.
42:50À tel point d'ailleurs que notre balance commerciale,
42:53qui est encore excessive un peu avec certains pays,
42:55elle est en train de flancher.
42:57Non seulement rien n'a changé, mais ça va de mal en pied.
43:02Là, la loi qui a été votée, le projet de loi, c'est des soins palliatifs.
43:06On rappelle qu'il y a quand même un agriculteur qui se suicide tous les deux jours.
43:09Mais il y a le Mercosur.
43:11Dans quelle situation on est ?
43:13C'est 27 fermes qui ferment tous les deux jours.
43:15Mais l'arrivée aussi de l'Ukraine dans l'Union Européenne,
43:19pour les agriculteurs, ça va être coton.
43:21Pour la filière du poulet, des céréales,
43:23et je ne sais plus quelle est la troisième,
43:26le sucre, ça va être terrible.
43:29Et dernier point quand même, ça frise la provocation,
43:32c'est ce qu'a dit Véronique Leflocq.
43:34Vous savez quel est l'invité d'honneur dans ce salon ?
43:36C'est le Maroc.
43:38La France et le Maroc sont en lune de miel.
43:40Mais pourquoi mettre les agriculteurs dans la corbeille de la mariée ?
43:43Le problème c'est qu'aujourd'hui,
43:45la tomate marocaine, pour les agriculteurs français,
43:48c'est une concurrence déloyale incroyable.
43:51Donc vraiment, on se paie leur tête.
43:54L'année dernière, pardonnez-moi,
43:56on nous promettait la préférence agriculturelle,
43:58on faisait des réunions d'urgence en disant
44:00la priorité des priorités c'est le monde agricole,
44:03l'agriculture c'est le monde de la France.
44:05On faisait des petits débats sur une botte de foin.
44:08On va voir ce qui va se passer ce week-end.
44:16On en a un deuxième, Eliott.
44:18Un deuxième témoin de ce déjeuner.
44:20Non, le fameux déjeuner.
44:22La table d'employés.
44:24La table de l'ARCOM à côté.
44:26Geoffroy Lejeune y était aussi.
44:28Et la troisième c'est Charlotte Dornay, ce que vous aurez demain matin.
44:30Charlotte y était aussi ?
44:32Il y avait les tout-biffries à côté de l'ARCOM.
44:34Geoffroy Lejeune va nous raconter
44:36ce qu'il a entendu avec Jules Torres.
44:38Est-ce que l'ARCOM a réagi ?
44:40J'ai vu qu'il y avait une réaction politique déjà.
44:42Non, elle va l'être absolument.
44:44On verra si c'est...
44:46On va longuement parler de la fermeture de C8
44:48et donc des déclarations entendues par Jules Torres
44:50de ses représentants de l'ARCOM lors de ce déjeuner
44:52auquel était donc aussi Geoffroy Lejeune
44:54que vous retrouverez dans un instant.
44:56Merci beaucoup, merci à tous les quatre.
44:58Je vais remercier toutes les équipes en régie.
45:00Jean-Luc Lombard à la réalisation,
45:02David Tonnelli à la vision, Greg Possidalo au son,
45:04Benjamin Noluc à Busuytil et Félix Perrault là.
45:06A tout de suite pour 100% Le Politique
45:08avec Gauthier Lebrecht
45:10et à demain matin pour l'heure des pros.