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00:00En une minute, il va falloir faire très vite, The Week, c'est une biotech française qui analyse l'ARN, l'ARN de la salive.
00:07Et en l'occurrence pour ce test, les micro-ARN qui, à partir de ces petites molécules qui régulent l'expression des gènes,
00:15est capable d'associer une configuration de ces 2600 molécules, micro-ARN, dans la salive qui correspond à une condition.
00:24Et là, en l'occurrence, la condition c'est d'être atteinte d'endométriose, et être atteinte d'endométriose sous toutes ses formes.
00:31Donc en gros, ce premier test, The Week EndoTest, permet en quelques jours, en réalité il faut 24 heures pour réaliser le test,
00:40mais c'est une histoire de logistique, d'envoi de tube, en crachant tout simplement dans un tube en plastique,
00:45l'envoyant au laboratoire de dire si la patiente est atteinte ou non d'endométriose.
00:50Aujourd'hui le test répond à cette question, demain il répondra aux différentes formes qu'on appelle phénotypes d'endométriose,
00:55c'est-à-dire si la maladie est superficielle, si elle va attaquer les organes profonds.
00:59Et donc cette technologie qui est un peu agnostique, puisqu'on est une boîte de technologie,
01:03en réalité peut tout à fait, on a pas mal d'études qui utilisent la même stratégie,
01:08c'est-à-dire la même analyse de ces régulateurs de l'expression des gènes,
01:11pour différencier une condition malade ou non malade d'autres pathologies,
01:15comme le cancer de l'ovaire, comme la maladie de Charcot, on verra ce que l'avenir nous réserve.
01:21C'est exceptionnel, merci pour votre pitch Nord-Bernabé de The Week,
01:25vous vous rendez compte que c'est exceptionnel, que vous êtes en train de révolutionner ce diagnostic de l'endométriose,
01:31qui a laissé des milliers de femmes sur le bas-côté, parce qu'on sous-estimait cette maladie,
01:38on disait non, mais on l'a entendu dans le petit clip tout à l'heure au début de l'émission,
01:42un arrêt maladie pour des règles, franchement, est-ce que vous réalisez que vous allez changer la vie des femmes ?
01:49Écoutez, on le fait avec énormément d'enthousiasme et de responsabilité,
01:54mais avec beaucoup d'humilité aussi, parce que vous l'avez dit,
01:57vous contribuez vous aussi beaucoup plus que nous à l'awareness,
02:00au fait de pouvoir mettre dans la tête de l'ensemble de la société que quand on est une femme,
02:05c'est pas normal d'avoir mal, qu'il faut se pencher, que c'est important d'avoir un diagnostic,
02:09même si on n'a pas un traitement définitif immédiatement à mettre derrière,
02:13tous ces éléments-là contribuent d'un mouvement de société assez profond,
02:17nous on apporte notre pierre, on le fait avec beaucoup de conscience et beaucoup d'engagement,
02:21et puis les fondateurs ont choisi cette maladie-là,
02:25parce que précisément il y avait un gap colossal à remplir,
02:29on le fait avec beaucoup d'application et surtout beaucoup d'humilité,
02:32parce que c'est un sujet important et qu'il faut prendre ça de manière très précautionneuse,
02:38et progressive, en amenant de très hauts niveaux de preuves,
02:42puisque la technologie d'ARN, malgré le prix Nobel de 2024 de le micro-ARN de médecine,
02:50ça reste une technologie très nouvelle, et dans la tête de beaucoup de gens,
02:53c'est encore un peu obscur, et le Covid qui a largement démocratisé.