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00:00la fin du mandat pour qu'on fasse des rapports parce qu'aujourd'hui, comme je l'ai dit,
00:03ce que tu interpelles, c'est un autre.
00:06D'accord.
00:08Mourou, tu as déjà vu tout ce qui s'est passé après le prisonnier
00:11et tout ce qui s'est passé aujourd'hui,
00:12en parlant avec ceux qui sont dans l'administration de l'IDG,
00:16qu'il nous faut des réformes au niveau de l'administration sénégalaise.
00:19Aujourd'hui, tu as déjà vu l'approche,
00:21c'est-à-dire l'idée de réformer l'administration pour toi.
00:25Tu l'as vu aujourd'hui?
00:26Non, inévitablement, on va aller vers des réformes.
00:30Parce que nos problèmes sont de la dépense des rapports.
00:35C'est-à-dire que le Sénégal a la situation économique du pays...
00:38Nécessite.
00:39Oui, ça nécessite des rapports.
00:40Au Sénégal, si on prend les denrées de première nécessité,
00:46ça nous coûte 1070 milliards en importation par année.
00:49Par année?
00:50L'importation?
00:50L'importation de denrées de première nécessité
00:52c'est-à-dire de l'huile, du sucre, de la mère, tout ça.
00:56On dépense 1070 milliards pour l'importer.
01:00Et les étrangers nous le fixent.
01:04Donc, il n'y a pas beaucoup de manœuvres dans le gouvernement.
01:07Il a demandé de diversifier les sources d'approvisionnement.
01:12Pour que les gens ne payent pas.
01:14Parce qu'il ne peut pas payer tout seul,
01:17mais il peut mettre en place un monopole.
01:20Ou alors, il peut diminuer les chaînes d'approvisionnement
01:24pour que les intermédiaires puissent payer les citoyens.
01:27Ou alors, il peut réduire les droits de porte et de douanier.
01:32Mais ce n'est pas du tout cher.
01:35L'Etat est obligé de mettre 50 milliards de plus en subvention.
01:40Malgré les sacrifices, c'est comme si l'Etat n'avait pas fait d'efforts.
01:43Non, 50 milliards de plus pour les subventionnés par année.
01:50L'essence que vous prenez devrait coûter 1.300 milliards.
01:57L'Etat a fait 34% de subvention.
01:59C'est le prix de l'électricité.
02:01L'électricité de l'Etat a été subventionnée à 55% par l'Etat.
02:08Si l'on calcule les subventions faites par l'Etat sur l'électricité,
02:12en 2023, c'était projeté à 800 milliards.
02:15720 milliards en 2022.
02:17750 milliards par année.
02:19750 milliards que l'Etat a perdu.
02:21Dans le milieu de l'électricité, ça prend la forme d'une compensation tarifaire auprès de l'Etat.
02:30Comme ce n'est pas économiquement justifié, je vais compenser à 750 milliards.
02:37C'est peut-être l'idée du premier ministre de réorganiser cette méthode de subvention.
02:47Il a raison, on ne peut pas continuer.
02:50Imaginez un Etat qui dépense 50 milliards de subvention sur les denrées de première nécessité.
02:55Seulement.
02:56Qui dépense 800 milliards en forme de compensation tarifaire auprès de Sénélec.
03:01Qui dépense plus de 800 milliards par an en 2023.
03:12Pour les compagnies aussi.
03:14Pour les compagnies dans le cadre de l'exploitation du gaz.
03:19Si c'est à Sénélec, le tarif est compensé.
03:25Mais pour les compagnies qui dépensent, c'est des pertes de recettes que l'Etat leur compense.
03:34Il faut vérifier s'il y a réellement des pertes.
03:38C'est le premier travail de l'Etat.
03:39Pour vérifier s'il y a réellement des pertes, il faut établir une feuille de route pour diminuer les subventions.
03:49Mais cibler les subventions.
03:51Je donne l'exemple de l'électricité pour le courant.
03:56Le courant de Sénélec a fait un recensement en 2023.
04:00Il a 1,9 milliard d'abonnés.
04:04Sénélec a fait un recensement de 1,9 milliard d'abonnés.
04:08Pour les entreprises, c'est 8 plus le tarif.
04:15Donc, il représente 12 400 et quelques.
04:24Pour les entreprises et les tarifs, c'est une haute tension.
04:31C'est là qu'on les alimente.
04:34En dehors de ça, les ménages représentent 68% de la population.
04:40Donc, les ménages sont dans une moyenne de tension.
04:47Donc, il y a des tensions basses, moyennes et hautes.
04:51Mais l'Etat doit cibler les ménages qui sont dans cette tension.
04:57Sénélec a fait une stratégie, je ne sais pas où vous l'avez trouvée.
05:02Les ménages représentent plus de 60% de la population.
05:08Non seulement plus de 60% mais c'est 99% des abonnés de Sénélec.
05:17Parce qu'entreprise, c'est 8 plus le tarif.
05:21Et les tarifs sont dans une haute tension.
05:26Donc, tu es obligé de trouver des voies et moyens qui puissent te permettre
05:31de faire ce qu'on sait que Sénélec a fixé à 150MW par mois.
05:37Pour que les gens puissent consommer 150MW par mois.
05:40Je n'ai pas l'intention de le faire pour eux ou pour moi.
05:45Mais pour les gens qui ont la capacité de consommer autant, il faut que je leur donne des subventions.
05:50Parce qu'on a des moyens.
05:51Parce qu'on a des moyens, c'est ce que le Premier ministre dit souvent.
05:55Mais comment on peut le réussir?
05:56On peut le réussir en prenant en compte les compteurs.
06:05Les compteurs peuvent consommer beaucoup de choses.
06:12Donc, beaucoup de familles viennent en abonner.
06:15Est-ce qu'il faut un bon recensement d'abord?
06:19Non, parce que le recensement, c'est des coûts pour l'Etat.
06:22Si tu veux le recenser, tu dois payer pour le recenser.
06:25Mais tu dois investir pour le recenser et demander à tout le monde de bénéficier du tarif social.
06:31Les compteurs peuvent venir en famille pour vérifier sur le terrain.
06:37Même si l'électricité n'est pas disponible, le gouvernement ne peut pas continuer à vivre avec des subventions.
06:44Pourquoi est-ce qu'on dit qu'il n'y aura plus de subventions?
06:48Parce que le poids n'est pas suffisant?
06:53C'est ce que l'FMI a toujours dit.
06:55Le gouvernement sait que pour les subventions, il faut arriver à des subventions zéro.
07:07Le cap qui a été fixé c'était en 2025 pour arriver à des taux de subvention zéro.
07:12Le gouvernement peut aussi prendre en compte la dynamique.
07:16On est dans une période où les gens sont fatigués.
07:20Ils n'ont pas d'argent.
07:22On peut peut-être repousser l'échéance jusqu'en 2026 ou 2027.
07:27Mais il faut développer une stratégie pour arriver à zéro subvention.
07:32Comment on va vivre?
07:35Parce que tu feras face à beaucoup de défis et de pressions.
07:38Oui, la pression sociale.
07:41Le premier problème que je vois c'est que les Sénégalais ne comprendront pas
07:47que l'on commence à dire qu'il y a de l'électricité dans notre pays.
07:52Et que tout ça coûte cher.
07:55C'est pour ça que la question se pose, pourquoi est-ce que c'est cher?
08:00Il faut que le gouvernement oublie ceci.
08:03Ils savent que l'électricité et le gaz demandent des investissements très lourds.
08:10Rien que Sangoma s'est estimé à 10 000 milliards de coûts d'investissement.
08:15C'est plus que le budget du Sénégal.
08:17Pour l'exploitation?
08:19Non, l'extraction.
08:23Parce que l'électricité est une extraction et les coûts émissions sont difficiles.
08:27Deuxièmement, le prix de l'électricité c'est la loi entre l'offre et la demande.
08:34Donc même si le Sénégal continue d'importer
08:38ou de produire, la loi entre l'offre et la demande est là pour maintenir les prix.
08:46Il n'y a que les états de l'offre qui ont des manœuvres.