Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Depuis presque huit mois, si on prend le cas des travailleurs du ministère des Mines qui, non seulement, ont subi à la fois deux injustices.
00:15La première injustice, on leur doit deux mois de salaire, parce qu'après, avant de les licencier avec cette fameuse cessation d'activité,
00:26qui n'existe même pas dans le jargon administratif, ils avaient travaillé deux mois, deux mois de salaire plus fonds communs.
00:37Ils n'ont pas été payés. On se lève un bon jour pour les licencier de façon abusive. C'est très écœurant et c'est très difficile.
00:49Ces gens que vous voyez autour de la table et d'autres qui sont loin, qui vivent dans des difficultés extrêmement pénibles.
01:01Si je vous dis une anecdote, il y a un des travailleurs dont sa fille n'a pas pu aller à l'école ce jour,
01:12parce qu'elle a vu ses règles, il faut oser le dire, et que son papa, qui est licencié, n'a pas 1000 francs pour qu'il puisse l'acheter des services hygiéniques pour qu'il puisse aller à l'école.
01:27Vous imaginez donc ces extrémités que ces travailleurs sont en train de vivre. C'est extrêmement pénible.
01:34Et nous sommes face à un gouvernement où il y a des ministres ou des députés qui sont sans état d'âme, qui sont sans cœur.
01:46Parce que quand même, si nous nous rappelons le régime qui est en place, ils ont subi des injustices.
01:53Et c'est grâce à ces injustices qu'ils ont été élus par l'ensemble des Sénégalais.
01:59Et pourquoi arriver à la tête de ce pays ? Pourriez-vous donc lutter contre les injustices ? Pourriez-vous donc créer des emplois ?
02:08Vous licenciez des travailleurs. C'est inadmissible et inacceptable.
02:14Moi qui vis tout le temps avec ces travailleurs, je connais la souffrance dont ils sont en train de vivre.
02:23Une famille toute entière, n'est-ce pas, qui véritablement se basait par rapport à ces hommes valeureux.
02:31C'est des femmes braves qui, depuis des années, ont montré leur capacité au sein de leurs ministères respectifs.
02:41Et aujourd'hui, on ne sait pourquoi. Parce que ce qui avance, c'est des recrutements politiques.
02:50Sans véritablement, on ne saurait l'accepter. C'est des Sénégalais.
02:54Qui relèvent donc véritablement la légitimité du conseil d'administration.
03:02Et je vous informe encore, c'est une information, que je suis convoqué à la division des investigations criminelles demain pour répondre à la plainte de la directrice.
03:15Cela ne nous empêchera pas de continuer notre travail, qui est de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs.
03:24Elles prétendent qu'elle a été diffamée. Et nous, ce que nous avons mis dans le communiqué, c'est très clair.
03:30Le paradoxe qui réside dans ce communiqué, c'est clair. Vous ne pouvez pas bénéficier de la validation du conseil d'administration par l'augmentation de vos salaires
03:43tout en refusant ce que le conseil avait validé antérieurement pour ses travailleurs.
03:54Donc, je vais répondre demain, s'il vous plaît, à bon Dieu.
03:59Et donc, c'est dans le cadre normal des choses. Elle dit que nous l'avons diffamée.
04:09On verra. Et cela ne nous empêchera pas de continuer ce combat.
04:16Parce que nous estimons que c'est un sacerdoce. Nous estimons que ces travailleurs sont dans des difficultés.
04:23Et tout ce qui est à nos pouvoirs, tant qu'il nous restera un souffle de vie et un milligramme de pouvoir,
04:31comme disait Idriss Assek, nous allons se battre pour que ces travailleurs puissent retrouver leur dignité.
04:39Et véritablement, chers journalistes, chers camarades, c'est ce que je voudrais partager avec vous en français pour vous faire savoir que le combat va se poursuivre.
04:53Après avoir parlé en Wolof, je vais donner aussi la parole aux représentants des 44 qui vont venir en détail, n'est-ce pas, de certains aspects que je n'ai pas pu souligner.
05:05Je voudrais parler avec Askan pour vous parler de notre situation.
05:09Parce que j'imagine que quand nous avons été arrêtés, nous avons commencé par parler de négociations.
05:19Nous avons cherché à savoir qui était le plus fort dans ce pays.
05:23C'est-à-dire qui était le plus fort, l'adulte ou le plus chrétien aussi.
05:26Nous avons cherché à leur parler pour qu'ils puissent faire des négociations.
05:32Mais notre pays n'a pas de gouvernance, il n'y a vraiment pas d'écoute.
05:38Si vous êtes là-bas, allez voir le médiateur de la rubrique.
05:41Même le premier ministre Ousmane Sonko, nous lui avons envoyé une lettre qui nous a répondu à son conseil technique chargé du travail et des affaires sociales.
05:53On a vu également le sectarien général du gouvernement.
05:56Nous avons parlé avec eux sur notre cas.
05:58Mais quand nous sommes allés à la presse, on s'est rendu compte que Birame n'a rien fait de mal.
06:04Il n'a rien fait de bien ni de mal.
06:07Je vous le répète pour l'amour de Dieu, si vous êtes là-bas, vous ne verrez pas notre contrat.
06:18Il confond le droit administratif et le droit social ou bien le droit du travail.
06:23Donc, c'est le droit du travail qui gère nos contrats.
06:26Nous n'avons rien à leur dire car le décret est sacré.
06:31Vous pouvez le voir dans la journaliste.
06:33On a bien parlé des lois qui nous gèrent.
06:35On parle de 97, le code du travail.
06:3873, le code de sécurité sociale.
06:41La convention collective nationale interprofessionnelle qui date de 2019.
06:47La convention collective des industries extractives et de la prospection minière.
06:53Tout ceci n'a rien à voir avec le fonds minier.
06:58Le fonds minier, c'est pour payer.
07:00Le salaire du travailleur n'a rien à voir avec ça.
07:03Il doit avoir un lien de subordination avec son employeur.
07:08C'est ce qu'on a.
07:11On sait bien qu'il n'y a pas de faillite à l'ordre du mission.
07:16C'est pour ça qu'on envoie le contrat au mission.
07:20Il n'y a pas de faillite à l'ordre du mission.
07:22Le salaire n'a pas de faillite depuis deux mois.
07:25Depuis le troisième mois, on travaille jusqu'à 13 ans.
07:28Même si on travaille un jour, le salaire augmente.
07:30Donc, il n'y a pas de faillite à l'ordre du salaire depuis trois mois.
07:35Nous sommes à 10 mois sans salaire.
07:37Je peux vous l'expliquer.
07:39On a du gaz et du pétrole.
07:42Même s'il n'y a pas de faillite, le pays est liquide.
07:48Les Sénégalais doivent comprendre que le pays est liquide.
07:51On veut croire qu'il n'y a pas de faillite.
07:53On est venus ici pour prendre des recettes.
07:57De l'argent, de l'impôt et de la taxe.
08:01On a des recettes gazières et minières
08:04mais on n'en avait pas en 2024.
08:07Nous avons des recettes qui augmentent le budget
08:10et nous voulons croire qu'il n'y a pas de faillite.
08:13Si c'est le cas, c'est une faillite.
08:15Parce qu'il y a des trains de vie, des budgets...
08:20On a tout vu ça.
08:22Donc, il faut savoir qu'il y a de la faillite.
08:25C'est pour ça qu'on a pris des recettes.
08:29Nous savons qu'il y a de la faillite entre le gaz et le pétrole.
08:34Nous avons commencé à arrêter les contrats.
08:37Nous avons fait un mémorandum avec le président de la République.
08:43Nous l'avons dit il y a six mois.
08:46Nous avons dit qu'il ne fallait pas le faire.
08:51Nous avons dit que le ministère de l'économie n'allait pas s'en occuper.
08:56Nous avons dit qu'il y avait une explosion sociale.
08:59Et c'est là qu'on est arrivés.
09:01C'est ce qu'on appelle les émeutes.
09:03En 2020, il y avait les émeutes de la faim.
09:06C'était vraiment les émeutes de la faim parce qu'il y avait la COVID.
09:11Mais ils risquent d'avoir des émeutes sociales.
09:14Et ces émeutes sont les plus graves.
09:16Parce qu'on ne peut pas comprendre que plus de 5 000 personnes
09:21se retrouvent dans des bureaux de recrutement politique.
09:24Mais les gens préfèrent des recrutements politiques que des licenciements politiques.
09:28Je préfère vraiment des recrutements politiques que des licenciements politiques.
09:32Le président Diomaye Faye ne s'est pas réveillé un seul jour.
09:35Il a recruté 44 jeunes du passé.
09:38Qu'allons-nous appeler?
09:40Ce n'est pas des recrutements politiques.
09:42Il faut qu'on équilibre les réunions dans ce pays.
09:47L'article 53 du code du travail
09:53qui prouve que personne n'a le droit de licencier une personne
09:56sans qu'il y ait un préavis.
09:58C'est impossible.
10:01Comment peut-on réveiller un seul jour un licenciement arbitraire?
10:07Il faut revenir à la raison.
10:09Je veux aussi attirer l'attention du président du dialogue social.
10:14M. Diante.
10:16Quand il parle, il donne raison à l'Etat contre ses licenciements administratifs.
10:22Il est chargé du dialogue et il doit être un arbitre, neutre.
10:27Si il continue à prendre position pour l'Etat, on va le reconnaitre comme notre interlocuteur avec l'Etat.
10:33Nous l'avons adressé il y a 6 mois.
10:37Il nous demande d'obtenir des contrats.
10:42Ce n'est pas à lui de juger les contrats.
10:46Il est là pour faciliter le dialogue.
10:48C'est pour créer la rencontre entre les individus
10:52et pour qu'ils puissent avoir la confiance.
10:56Il faut trouver une solution.
10:58Il faut que le président du dialogue social fasse comme c'est précédent.
11:02Il doit obtenir des contrats et des recrutements politiques.
11:05Ce n'est pas à lui de le dire.
11:07Quand il parle de recrutements politiques, il parle d'un licenciement politique.
11:10Il parle d'un licenciement abusif et d'un licenciement arbitraire.
11:17En parlant de cessation de paiement,
11:19parce qu'il est en train de faire ce qu'il a dit,
11:23c'est une cessation d'activité.
11:28On peut avoir un licenciement et une cessation de paiement.
11:35Mais ça n'existe pas dans le code de travail du Sénégal.
11:39La cessation de paiement n'existe pas.
11:42Si on sait que la cessation de paiement n'existe pas,
11:44c'est parce qu'il n'y a pas d'emploi.
11:46On va voir la loi de finances initiale de 2024.
11:53Elle inscrit bien le paiement des salaires du personnel.
11:59Omar l'a déjà dit.
12:01Il y avait un fonds de relance qui a été mis sur place
12:06pour pouvoir régler ces salaires.
12:09Ce n'est pas à moi de le dire, c'est aux journalistes d'enquêter
12:12pour voir si sur la loi rétricative,
12:14on retenait les salaires ou pas.
12:18Donc ça mérite une question.
12:20C'est tout pour le moment.
12:22Je vous remercie de votre attention.