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Les Vraies Voix avec Patrick Stefanini, représentant spécial sur l’immigration du ministre de l’Intérieur.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-02-24##

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:04Trois priorités. La première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
00:11L'enquête après cet acte terroriste commis hier après-midi à Mulhouse, un homme de 37 ans, vous le savez, sous EQTF, a mené une attaque au couteau devant un marché de la ville.
00:20Il avait été présenté dix fois aux autorités algériennes pour que nous le renvoyions chez nous.
00:26Donc moi, je suis pour ce rapport de force parce que je vois bien qu'on a des individus dangereux qui devraient être en Algérie et qui sont sur le sol français.
00:35Les dix fois, la réponse a été non. Pour moi, c'est parfaitement clair. C'est inacceptable.
00:41Et on va augmenter considérablement le taux d'exécution des EQTF.
00:45L'auteur de l'attentat de Mulhouse, donc un Algérien sous EQTF, n'avait pas pu être expulsé. L'Algérie avait refusé plusieurs fois de délivrer un laissé-passer.
00:53C'est inacceptable pour plusieurs responsables politiques qui ont appel à faire la pression sur l'Algérie en renégociant les accords migratoires de 1968.
01:01Alors parlons vrai. Est-ce que la France doit revoir de fond en comble ses relations avec l'Algérie ?
01:06Il y a cette question. Faut-il remettre en cause l'accord de 1968 avec l'Algérie ?
01:10Vous dites oui maintenant à 97%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:16Il est à la base, c'est ce qu'il a dit il y a quelques moments, l'accord de 1968 avec l'Algérie.
01:23Pour en parler, Patrick Stéphanini est avec nous, représentant spécial sur l'immigration du ministre de l'Intérieur.
01:29Merci d'avoir accepté notre invitation. Bonjour Philippe Bilger. Est-ce que vous êtes d'accord avec Patrick Stéphanini ?
01:36Oui, bien sûr. D'ailleurs, c'est notre grand spécialiste de l'immigration, si j'ose le dire, à droite.
01:44Et il y a deux choses. D'une part, je crois qu'aujourd'hui, il y a véritablement un consensus pour remettre en cause les accords de 68.
01:55Mais d'autre part, je note que le ministre de l'Intérieur est obligé, et on le lui reproche parfois,
02:03de s'occuper de ce qui, évidemment, ne relève pas directement de sa compétence, tout simplement parce que, me semble-t-il,
02:12le ministre des Affaires étrangères est au moins superficiellement inexistant dans cette affaire et que le président de la République ne fait rien.
02:22Et donc, certes, il faut un rapport de force, mais on peut le mettre en œuvre. Si l'autre partie demeure sur son camp à soi,
02:31en refusant toutes nos demandes, je ne vois pas comment on peut en sortir.
02:36Je pense qu'on n'en sort qu'un dialogue de haut niveau, la seule personne qui peut en sortir.
02:41Je pense que Patrick Stéphanini connaît tellement bien les arcanes du pouvoir.
02:45Il est spécialiste de l'immigration à droite, mais la gauche entend aussi ce que dit Patrick Stéphanini
02:50parce qu'il arrive souvent à être assez juste, une forme de jugement de Salomon.
02:54Donc, je referme la parenthèse, je dis juste que la seule personne qui peut régler cela,
02:59c'est un dialogue de haut niveau entre Emmanuel Macron et le président Tebboune.
03:02Il n'y en a pas d'autre. Il n'y a pas d'autre moyen.
03:04Vous pourrez passer votre vie, le régime algérien, depuis 1962.
03:07De toute façon, ce régime algérien utilise aussi la France comme, comment dirais-je,
03:14les récriminations contre la France, comme une véritable arme de politique intérieure.
03:19Donc, la réalité, si vous voulez, c'est que ce régime a tout raté.
03:22Ce régime s'en met plein les poches, ne développe pas son pays.
03:26Qu'est-ce qu'on fait avec ça ?
03:27Moi, je pense que ça ne passe que par un dialogue de haut niveau entre Emmanuel Macron et le président Tebboune
03:32et un accord.
03:34Évidemment, pour moi, l'immigration ne peut pas être traitée uniquement par la place Beauvau.
03:40Il faut que ça passe par le quai d'Orsay. Ce n'est pas possible autrement.
03:42Jean-Christophe Collier.
03:43Moi, j'ai plagié les mots du général de Gaulle.
03:46Quand, en fait, il est arrivé au pouvoir, il a dit que l'Algérie, c'est un problème vieux de 130 ans.
03:50Aujourd'hui, c'est un problème vieux de 195 ans.
03:52Parce qu'en fait, on se rend compte aujourd'hui, nous, sur le terrain, on fait le boulot.
03:57Pour cette affaire-là, les policiers avaient interpellé cet individu.
04:00Tout a été fait. La justice avait été prononcée, etc.
04:03Donc, en fait, on a une impasse.
04:05Et effectivement, dans cette impasse-là, il faut qu'on trouve des solutions.
04:08C'est aux hommes politiques de trouver des solutions, puisque c'est pour ça qu'ils sont élus.
04:11Nous, encore une fois, tout ce qu'on demande, et c'est pour ça d'ailleurs qu'on voit bien
04:15qu'en Algérie, il y a ce jeu un peu d'amour.
04:17Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je te suis.
04:19Depuis plus de 100 ans, justement, on se cherche et il y a une certaine bagarre idéologique.
04:25Aujourd'hui, il faut en sortir parce qu'encore une fois, nous, on ne peut pas protéger les citoyens
04:29avec les lois qu'on a à notre disposition.
04:33Voilà. On est bloqué.
04:34Il y a d'autres pays. Moi, je compare, par exemple, la Tchéquie.
04:36L'autre jour, je discutais avec des collègues tchèques.
04:38Quand un immigré clandestin arrive en Tchéquie, il est mis dans un centre fermé.
04:43Le temps d'instruire son dossier.
04:45Et donc, il ne peut pas se balader dans le pays comme il veut, comme nous, on fait aujourd'hui.
04:49Et une fois que le dossier est instruit à charge ou à décharge, qu'il est validé ou dévalidé,
04:54il reste ou il repart. Voilà.
04:56Et donc là, aujourd'hui, on a des gens qui se baladent, qui n'ont pas à être sur le territoire.
05:01Avec ou sans réponse.
05:02On ne peut rien en faire.
05:03On ne peut rien en faire parce que quand on les interpelle et qu'on les remet au pays,
05:05les pays ne les reconnaissent pas parce qu'en même temps, ils se servent de leviers internationaux
05:09pour justement faire payer des choses à la France.
05:12— Patrick Stéphanini, représentant spécial sur l'immigration du ministre de l'Intérieur.
05:17Vous, en tout cas de ce que vous dites, il faut la main ferme.
05:21Est-ce qu'il faut aller dans le sens comme par la Tunisie, par exemple, où on a renégocié les accords ?
05:28— Alors votre question est excellente parce que moi, j'ai été un des négociateurs de la renégociation
05:35avec la Tunisie de l'accord qui nous liait à ce pays en matière migratoire
05:40à partir de l'indépendance de la Tunisie.
05:43Et nous avons renégocié cet accord en 2008.
05:47Et il a été signé à l'occasion d'une visite d'État du président de la République de l'époque,
05:52Nicolas Sarkozy, à Tunis.
05:55Et c'est important de le souligner parce que ça montre que la signature de ce nouvel accord
06:01en matière migratoire qui a été ratifiée et qui est toujours appliquée aujourd'hui,
06:06la signature de ce nouvel accord migratoire est intervenue dans un contexte d'ensemble.
06:11À l'occasion de cette visite d'État de Nicolas Sarkozy,
06:14on a signé plusieurs autres accords en matière commerciale, en matière industrielle, etc.
06:19Et ça prouve que pour renégocier un accord en matière migratoire, il faut créer un contexte d'ensemble.
06:27C'est le rôle de la diplomatie. C'est le rôle du ministre des Affaires étrangères.
06:31C'est le rôle du Premier ministre et bien sûr du président de la République
06:35puisque dans les institutions de la Ve République, c'est le président de la République qui négocie et qui signe les traités.
06:43Et s'agissant de la matière purement migratoire, je partage ce qui vient d'être dit par le dernier intervenant.
06:51Les services de police font leur maximum. Je voudrais rappeler qu'en 2024,
06:57on a interpellé en France 147 000 étrangers en situation irrégulière,
07:03qu'on a réussi à en éloigner 27 000. Alors évidemment, 27 000 rapportés à 147 000, ça n'est pas suffisant.
07:12C'est pas satisfaisant. Mais ce chiffre de 27 000 en 2024, il est en progression de 27 % par rapport au résultat de 2023.
07:22Ça veut dire que les services de police et de gendarmerie ont fait leur maximum pour obtenir un meilleur résultat.
07:29Ça veut dire que la loi sur l'immigration que Gérald Darmanin a fait voter début 2024 a produit des résultats satisfaisants.
07:37Par exemple, elle permet aux services de police de perquisitionner au domicile des clandestins
07:43pour retrouver les documents de voyage que les intéressés ne portent pas sur eux,
07:47mais qu'ils planquent à leur domicile et dont on a besoin pour pouvoir les renvoyer dans leur pays d'origine.
07:53Ça veut dire aussi que la politique menée par Bruno Rotaïo depuis 5 mois à la tête du ministère de l'Intérieur
07:59commence à être payante. Mais simplement, on le voit bien à travers le cas de l'influenceur que l'Algérie nous a renvoyé.
08:09On le voit bien à travers le cas de l'assaillant de Mulhouse. On ne peut pas dire que la coopération avec l'Algérie
08:16en matière de délivrance de l'essai passé consulaire soit satisfaisante.
08:20On ne peut pas dire que l'attitude de l'Algérie en matière de réadmission de ceux de ses ressortissants
08:26qui soit sont des clandestins, soit sont des étrangers qui ont troublé leur public en France soit satisfaisante.
08:32Il faut donc passer la vitesse supérieure. Il faut, comme l'a dit Bruno Rotaïo, changer de braquet.
08:39Il faut, moi je le pense depuis très longtemps, il faut renégocier l'accord de 68 qui est aujourd'hui un accord complètement obsolète.
08:48Mais pour débloquer la situation, nous sommes aujourd'hui dans une situation où seule une initiative du Président de la République,
08:57comme l'a dit tout à l'heure l'une de vos intervenants, seule une initiative du Président de la République
09:03qui a pendant longtemps dialogué avec le Président Tebboune.
09:07Bien sûr, ils se connaissent très très bien. Ça c'est la réalité.
09:10Il a sans doute les moyens de renouer ce dialogue. Alors en même temps, il y a un énorme éléphant au milieu de la pièce.
09:15Moi, je vais le dire. L'éléphant au milieu de la pièce, c'est que la diplomatie française,
09:22sous l'impulsion du Président de la République, a changé de pied sur une question qui était très sensible pour les altériens
09:29qui est la question de l'ancien Sahara espagnol. La diplomatie française a finalement pris le parti du Maroc.
09:37Et ça, ça constitue à l'évidence un facteur de blocage majeur dans nos relations avec l'Algérie.
09:44Et moi, je suis comme le syndicaliste policier qui s'est exprimé il y a quelques instants et comme l'immense majorité de nos concitoyens.
09:51Il ne faudrait pas que cette crise diplomatique ait des conséquences dramatiques pour la sécurité de nos concitoyens
09:59parce qu'on n'arriverait plus à renvoyer en Algérie des ressortissants algériens dangereux, dangereux pour l'ordre public.
10:08Et le drame de Blues en est malheureusement l'illustration la plus terrible.
10:13– Philippe Bilger.
10:14– Je voulais vous demander récemment, Dominique de Villepin, dans un registre qu'on commence à connaître,
10:21à critiquer la position et les propos de Bruno Retailleau, en quelque sorte en indiquant que la seule solution
10:31c'est de revenir à une diplomatie traditionnelle.
10:35Mais pour quel est du sens et pour convaincre l'Algérie,
10:39est-ce qu'il ne faudrait pas qu'en France même, nous mettions en œuvre un certain nombre de mesures drastiques
10:46à l'encontre des agents algériens pour que l'Algérie accepte de rentrer dans ce jeu diplomatique ?
10:57– Ça c'est encore une fois, c'est au Président de la République de nous dire quels sont les instruments que nous pouvons mobiliser.
11:06Nous délivrons chaque année à des ressortissants algériens un nombre très important de visas de court séjour,
11:14mais nous délivrons également des visas de long séjour.
11:17Pour ma part, j'ai la conviction que c'est sur ce deuxième levier, sur le levier des visas de long séjour,
11:25que nous devrions agir en priorité.
11:27Pour une raison simple, c'est que la délivrance des visas de court séjour,
11:32elle est mutualisée au sein de l'espace européen, elle est mutualisée au sein de ce qu'on appelle Schengen,
11:38ce qui veut dire que lorsqu'un ressortissant algérien demande un visa de court séjour
11:44pour venir en France voir un membre de sa famille et qu'il ne l'obtient pas du consulat de France,
11:50il a la possibilité de demander un visa de court séjour au consulat d'Espagne ou au consulat d'Allemagne ou au consulat d'Italie,
11:57et sauf s'il a troublé gravement l'ordre public, il obtiendra son visa de court séjour de la part de l'un de ses consulats d'un autre pays de Schengen.
12:07Et ayant obtenu son visa de court séjour, ensuite il pourra venir en France sans difficulté.
12:12Donc le levier sur lequel, à mon avis, il faut agir et qui serait plus efficace que celui des visas de court séjour,
12:18c'est le levier des visas de long séjour.
12:22Alors ça suppose un examen rigoureux des demandes qui sont formulées dans ce domaine par les ressortissants algériens.
12:29Mais je pense qu'à législation constante, nous aurions dès maintenant la possibilité de diminuer le nombre des visas de long séjour accordés à des ressortissants algériens.
12:39— On part au 0826-300-300 pour retrouver notre auditeur du jour, Xavier. Bonsoir, Xavier. — Bonsoir, Philippe.
12:47— Et votre réaction sur ce sujet ? Une question à poser à Patrick Stéphanini.
12:52— En fait, j'aurais pas trop de questions à poser à M. Stéphanini. Je vais pas répéter ce qui a été dit en plateau,
12:58puisque tout ce qui a été dit est assez lucide sur la situation. Et je pense qu'il peut y avoir une forme de consensus
13:04qui ressort entre les différents partis politiques sur cette question. La France et l'Algérie, c'est finalement une histoire de famille qui tourne mal.
13:13Parce que l'Algérie, c'est pas qu'un problème pour la France. C'est aussi une ressource, une opportunité. Ça fait partie de notre histoire.
13:20Et c'est un lien indéfectible qui existe entre l'Algérie et la France. Il faut le rappeler. Par ailleurs, quand on parle de migrants,
13:26on parle d'êtres humains, les migrants sont des gens qui essayent de quitter bien souvent des situations extrêmement difficiles.
13:32Et les migrations vont très probablement s'accroître dans les prochaines années en raison du réchauffement climatique notamment.
13:38Par ailleurs, sur la politique migratoire de la France, on voit qu'on n'a pas la main. Parce qu'il y a l'espace Schengen, effectivement,
13:43que finalement, la France est un milieu dans lequel on peut rentrer très très aisément. Mais encore, nous, on est un pays qui est plutôt libéral
13:51sur ce plan-là. Je veux dire, on est pour la liberté de circulation des uns et des autres. Et nous, on est bien heureux français quand on peut aller
13:57à l'étranger, se balader pour faire du tourisme ou pour travailler. Enfin, pour résoudre le problème en question, ce migrant qui a malheureusement
14:04commis cet acte terroriste et qui est de nationalité algérienne et qu'on n'arrive pas à exclure de notre territoire, je pense qu'il y a des solutions.
14:12En attendant qu'Emmanuel Macron, effectivement, négocie durement avec l'Algérie, je pense qu'il y a des solutions. Par exemple, de prendre une loi
14:20temporaire pour allonger la rétention des personnes en situation irrégulière dont le pays refuse de croyer un laisser-passer consulaire.
14:30Une solution pour essayer de régler un petit peu le problème. Mais effectivement, la solution a été donnée. La solution, elle se réglera sur le plan
14:37diplomatique entre les chefs d'État.
14:39– Restez avec nous, Xavier Françoise de Gaulle.
14:41– Oui, tout à fait. Sur la crispation du Sahara occidental, Patrick Stefanini, il est là, le cœur du problème, vous dites, l'éléphant au milieu de la place.
14:49Oui, c'est carrément un mammouth au milieu de la pièce. La réalité, si vous voulez, c'est que le président Tebboune, en plus, est à vivre sur ces questions.
14:55La moitié de sa famille, je crois, est morte dans la guerre des sables. Il est incroyablement... C'est très douloureux pour lui.
15:02Alors, il y a aussi sa puissance politique et le fait que c'est tout, sauf quand même un grand démocrate. Mais c'est cette réalité-là.
15:09Et Emmanuel Macron, quand vous en parlez avec son équipe diplomatique, il est tout le temps, en fait, en relation avec Tebboune.
15:16Même encore, je pense qu'aussi Emmanuel Macron a la pression des industriels français. Et vous le savez très bien.
15:21Vous savez très bien que nos industriels ont des grands marchés, notamment du bâtiment en Algérie.
15:28Donc, il y a aussi la pression des industriels, Patrick Stefanini, pour ne pas casser la vaisselle définitivement avec l'Algérie.
15:37On n'en parle jamais dans tous les sujets qu'on fait. Mais ça, c'est une vérité.
15:41Quand Xavier Niel dit « J'ai du business en Algérie », Xavier Niel, il ne patouche non plus en relation avec l'Algérie.
15:47Vous savez très bien que ça pèse, Patrick Stefanini.
15:50Oui, mais moi, je suis complètement d'accord avec vous. Je n'ai jamais soutenu qu'il fallait dénoncer purement et simplement l'accord de 1968.
15:58Je sais, je sais.
15:59J'ai soutenu qu'il fallait demander à l'Algérie qu'on ouvre sa renégociation, parce qu'un accord, ça se signe à deux.
16:09Et que si on dénonçait purement et simplement l'accord avec l'Algérie, ça veut dire que les ressortissants algériens retomberaient
16:17dans ce qu'on appelle le droit commun de l'immigration. Et je ne suis pas sûr que ce serait absolument un progrès pour notre pays.
16:23Mais vous avez raison d'évoquer les intérêts économiques de la France.
16:27Ils sont très forts.
16:28Vous auriez pu souligner aussi, mais vous l'aviez certainement présent à l'esprit, l'importance de la communauté algérienne en France.
16:36C'est la première communauté étrangère dans notre pays.
16:42Mais de tout ça, c'est au président de la République, planqué de son ministre des Affaires étrangères, qui est là pour ça, de faire la synthèse.
16:53Bruno Retailleau, lui, il exprime le point de vue du ministre de l'Intérieur.
16:59Il se fait le reflet des préoccupations des syndicats de police, des personnels de gendarmerie qui sont confrontés tous les jours
17:07à l'immigration irrégulière en provenance d'Algérie. Il se fait le reflet des préoccupations qui sont les siennes en matière migratoire.
17:15Mais il est très conscient que sa voix n'est pas la seule à devoir être entendue sur ce sujet.
17:22Et c'est la raison pour laquelle j'y reviens. L'initiative, la balle, si j'ose dire, est désormais dans le camp du président de la République.
17:32Merci beaucoup, Patrick Stéphanieni, d'avoir accepté notre invitation.
17:37Représentant spécial sur l'immigration du ministre de l'Intérieur, merci.
17:40Vous êtes notre invité dès que c'est possible, soyez-en sûr.
17:45Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
17:49Merci beaucoup.
17:50A bientôt. On va vous offrir un joli cadeau après Patrick Stéphanieni, une autre sorte de cadeau, Philippe Belger.
17:59On va pouvoir vous offrir, parce que c'est le moment de jouer avec Sud Radio, pour gagner un bon d'achat.
18:05Pour un séjour, écoutez bien, d'une valeur de 1200 euros, pour vos prochaines vacances dans un des clubs ou hôtels Bélambra,
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18:45C'est combien de marches de l'escalier Françoise ?
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19:02On en parle dans un instant, soyez les bienvenus dans un instant.
19:05Le qui, c'est qui qui l'a dit et bientôt le qui, c'est qui qui l'a gagné.
19:08A tout de suite.
19:09Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
19:12Tout le monde peut appeler, donner son avis, qu'il plaise ou qu'il ne plaise pas.
19:15L'important c'est d'essayer de rester constructif et j'aime bien l'esprit qu'il y a chez vous.
19:19Sud Radio, parlons vrai.

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