Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud reçoit le député LR, Myer Habib. Ensemble, ils reviennent sur la cérémonie en hommage aux victimes françaises des attaques du Hamas qui avait lieu aux Invalides, mais également sur la présence de Mathilde Panot et de Manuel Bompard.
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00:00 - Meyer Habib est avec nous. Bonjour Meyer Habib.
00:04 - Bonjour Pascal Traud.
00:06 - Et merci d'être avec nous. Il y a une image évidemment qui circule depuis quelques instants sur les réseaux sociaux
00:12 et vous allez pouvoir la commenter et puis après on parlera du discours d'Emmanuel Macron.
00:16 Mais c'est vrai qu'on vous a vu en train de parler, d'échanger quelques mots avec Manuel Bompard
00:22 et je voulais savoir ce que vous lui aviez dit.
00:24 - Si il avait un tout petit peu de dignité, il ne serait pas venu.
00:28 S'il y a des règles de la République, un peu d'humanité, un peu de dignité auraient fait en sorte qu'il ne soit pas là.
00:35 Ils ne sont pas venus à une manifestation contre l'antisémitisme.
00:38 Il y avait 100 000 Français parce que le Rassemblement National était là.
00:42 Il y avait des parlementaires du Rassemblement National.
00:44 Ne serait-ce que pour cette raison. Pour eux, ils n'auraient pas dû venir, mais ils n'auraient surtout pas dû venir
00:48 parce que ce sont des gens qui considèrent leurs Hamas et barbares comme des résistants.
00:52 Le reste se passe de commentaires. Je l'ai dit à Pannot aussi.
00:57 Hélas, ils sont venus, ils n'ont aucune dignité.
00:59 C'est la triste réalité, mais j'attends les gens d'en arriver pas mieux de leur part.
01:04 - Est-ce qu'ils vous ont répondu ?
01:06 - Ils ne voulaient pas parler, bien évidemment.
01:10 Ils me parlaient de "pas le moment, pas le moment", etc.
01:13 Mais enfin, pas le moment. Ils étaient là. Ils n'auraient pas dû être là.
01:16 C'est ça la réalité. Ils n'ont aucune limite, aucune dignité par rapport à eux-mêmes.
01:22 Les familles ne voulaient pas. Il ne s'agit pas de moi.
01:25 Moi, je les vomis, je les combats en permanence à l'Assemblée.
01:29 Le problème n'est pas là. Le problème, c'est que les familles ne voulaient pas leur prendre,
01:33 toutes les familles. Il n'y en a pas une qui souhaitait qu'ils soient là.
01:37 Alors c'est vrai que c'est une cérémonie nationale, qu'il y a des règles,
01:40 et qu'ils ont juste des coutumes. Il y a l'exception qui confirme la règle.
01:43 Et je pense que le minimum de dignité aurait dû faire en sorte qu'ils ne soient pas là.
01:47 - Je crois que la réalisation à aucun moment n'a montré M. Bompard ni Mme Pannot.
01:54 - Ils ont bien fait.
01:56 - Je me suis demandé s'ils étaient les seuls représentants de la France insoumise.
02:01 - Non, il y avait aussi Caro-Luciate, mais à la limite, je n'ai rien contre Caro-Luciate,
02:05 parce que je ne l'ai pas entendu à titre personnel avoir des...
02:08 En fait, c'est surtout personnel. Moi, si jamais il y avait eu Pouchin qui avait été là,
02:11 ça ne me pose aucun problème. Voire Alexis Corbière.
02:14 Voire, c'est-à-dire... Mais eux ont eu leur partie, leur gourou en particulier, Mélenchon.
02:21 Et toute cette clique, on va dire comme ça, de Bompard, de Pannot, en cours, on va dire comme ça.
02:29 - M. Habib, qui est avec nous, député de la République,
02:35 je vais vous demander un commentaire, peut-être, sur les paroles du président de la République.
02:40 C'est un discours qui a été très bref, une dizaine de minutes.
02:44 - C'était bref, c'était court, c'était digne. Honnêtement, on ne va pas faire la fine bouche.
02:48 La France a rendu hommage. Moi, je souhaitais... On m'avait demandé que ça ait eu lieu bien avant.
02:52 Ça a eu lieu, donc acte. Je salue la décision du président de la République.
02:57 Son discours était digne, il était fort. Il n'y a rien à dire, pas de polémique là-dessus.
03:02 Simplement, on tirait un peu les conclusions.
03:05 Le Hamas, les islamistes sont les mêmes qui ont défiguré notre pays à Toulouse,
03:10 le 14 juillet à Nice, à Paris, au Charlie, etc.
03:15 On va ouvrir les yeux avant qu'il ne soit trop tard. C'est ça le message.
03:18 Mais s'il y a un message à dire, c'est qu'il y a un ennemi aujourd'hui,
03:22 c'est cette barbarie islamiste qui a défiguré l'humanité
03:26 et qu'Israël est en première ligne pour nos valeurs.
03:32 Parce que si Israël devait perdre cette guerre, on n'est pas dans une guerre de territoire,
03:35 on est dans une guerre de civilisation, c'est ma conviction absolue, je le dis.
03:39 Urbi et torbi. Je crois que la France doit ouvrir les yeux, le monde doit ouvrir les yeux,
03:43 l'Europe doit ouvrir les yeux pour que l'on fasse des cérémonies de joie
03:47 et arrêter ces cérémonies monides pour des enfants, des gamins de 20 ans,
03:51 des jeunes filles, des femmes, des rescapés de la Shoah.
03:54 Et puis j'ai évidemment une pensée à Pascal Praud pour les 136 otages dont beaucoup sont sans doute morts,
03:59 dont trois français qui sont entre les mains.
04:02 - Vous pensez qu'ils sont sans doute morts ?
04:04 - Une partie sans doute, bien sûr.
04:07 Le journal, je crois que c'est le New York Times qui a raconté qu'une trentaine
04:10 sont sans doute pas avec nous aujourd'hui.
04:13 - Je rappelle que vous êtes député de la 8e circonscription des français établis hors de France
04:20 depuis 2013 et que vous êtes membre des Républicains.
04:24 Merci beaucoup monsieur le maire Brabib.
04:27 Et évidemment nous sommes avec vous comme nous sommes avec Valentin Gnassia,
04:32 avec Céline Beste, David Nagar, avec Carmela et Noïa Dahn, avec Sigal Levy,
04:37 tous ces noms qui ont été aigrénés par le président de la République.
04:40 Je rappelle que 40 de français sont morts le 7 octobre,
04:43 assassinés par les terroristes du Hamas lors d'une attaque qui restera dans l'histoire
04:48 comme le plus important massacre des juifs depuis la Shoah,
04:52 le plus grand acte antisémite, a dit le président de la République de notre siècle.
04:57 On va marquer une pause, dans quelques instants, il est 12h46.
05:02 - Si vous nous suivez chaque jour, vous savez combien nous aimons apporter de la légèreté à l'actualité.
05:09 Mais aujourd'hui vous conviendrez que cette légèreté est naturellement absente
05:15 et que c'est vers les victimes et vers leurs familles que toutes nos pensées ont affluées depuis 11h.
05:24 - Vous écoutez Pascal Proévoud, 11h à 13h, sur Europe 1.