Après trois mois de campagne, les plus de 120.000 adhérents des Républicains départagent dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. Le vote pourrait propulser le vainqueur dans la course à l'Élysée.
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00:00Autour de 80% de participation, 8 militants sur 10 qui a voté aujourd'hui.
00:08Je rappelle que le corps électoral est un peu plus de 120 000 militants, 121 000.
00:12Ça veut dire qu'il y a eu un engouement très net autour de cette élection interne.
00:16Oui, et ça veut dire que le futur président des Républicains sera légitimé de cette forte participation
00:22qui est, me semble-t-il, assez conforme à ce que l'on voit dans un certain nombre de scrutins internes.
00:28Je pense notamment au scrutin chez les Verts récemment, même si le corps électoral était beaucoup plus restreint.
00:32C'était 6 000 contre 100 000.
00:34Voilà, c'était 7 000 adhérents.
00:36C'est une secte, c'est pas pareil.
00:38C'est pas le même nombre d'adhérents, mais c'est un étiage de participation qui est à peu près équivalent.
00:49Et j'allais comparer à un autre scrutin qui était la primaire de 2021,
00:52où effectivement on avait eu un fort taux de participation aussi à l'époque,
00:55avec un corps électoral un peu plus élevé à 140 000 adhérents à l'époque.
01:01Ce qui m'amène d'ailleurs à comparer à cette élection-là de 2021 qui avait montré deux leçons.
01:06Et ça peut être intéressant de comparer parce que c'est le dernier gros scrutin
01:08avec autant d'adhérents au sein des Républicains.
01:11C'est un de voir, est-ce que, premier tour de la primaire, score extrêmement serré,
01:17Éric Ciotti en tête, talonné par Valérie Pécresse, Michel Barnier en 3,
01:21était sur une espèce d'éclatement des voix qui était un peu pour le moins étonnant.
01:25Et à l'époque, c'était une surprise qu'Éric Ciotti avait en tête.
01:26Absolument, Valérie Pécresse avait tout balayé au second tour en l'emportant à plus de 60%.
01:31Ce qui n'avait pas empêché pendant la campagne Éric Ciotti de demander une progestion de la campagne.
01:35Donc ça m'amène à pondérer l'argument qui était le mien,
01:38de celui d'une victoire large qui permet d'avoir les coups des franches.
01:41On avait vu pendant la campagne de 2022 que ce n'était pas le cas.
01:43Mais ce qui sera intéressant de comparer, c'est de voir, un, d'abord, effectivement, en termes de carte électorale,
01:47puisqu'on aura le détail département par département, fédération par fédération.
01:52Est-ce qu'on est sur des divergences aussi nettes que le national ?
01:57En gros, est-ce qu'il y a des territoires où ça a vraiment été serré ?
02:01Et ça va poser une question, notamment pour les municipales qui arrivent,
02:04prochain scrutin auquel la droite va devoir faire face.
02:07Ou est-ce que celui qui l'emporte, l'emporte très largement dans toutes les grosses fédérations ?
02:11Et là, ça veut dire qu'il a aussi à la main un parti, c'est avant tout ça.
02:14C'est avant tout des fédérations.
02:15On peut avoir des grands discours nationaux, etc.
02:17Si vous ne tenez pas aux fédérations, et c'est ce qui s'est passé pour la droite,
02:19vous perdez le Var, vous perdez les Bouches-du-Rhône, vous perdez le Gard,
02:22tout ça par au Rassemblement national.
02:23Si vous ne tenez pas aux fédérations, vous n'avez plus de parti.
02:25Donc ça va aussi être intéressant de voir dans le détail ce que ça donne département par département.
02:30Toujours est-ce que vous ne tenez pas à faire face ?
02:32Merci.
02:33Merci.
02:34Merci.
02:35Merci.
02:36Merci.
02:38Merci.