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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, la musique, rien que la musique, que la politique, reste bien loin
00:00:09de bas.
00:00:10Laisser à la gauche croisette le monopole de la confusion des genres, pour ne pas dire
00:00:13du malaise.
00:00:14En bref, d'une 69ème cérémonie sans fausses notes, car à force on connaît la chanson,
00:00:18le militantisme des uns, les extravagances des autres, l'Eurovision, devenue Euroviewalk
00:00:24des routes.
00:00:25Mais cette année, l'art pourrait reprendre ses droits, la mélodie, la poésie, la voix
00:00:29de Louane bouleverse quelques notes et les larmes coulent.
00:00:32Maman est une ode à sa défunte mère qui ne l'a jamais quittée, un hymne à sa fille,
00:00:36le choix du chœur titre à merveille le parisien.
00:00:39Notre chanteuse française est dans la liste restreinte des bookmakers.
00:00:43Avec Louane, la France peut retrouver un trône qu'elle a perdu depuis 1977.
00:00:48La fête, certains tentent de la gâcher.
00:00:51En cause, la présence de Yuval Raphael, participante israélienne.
00:00:55Sa simple identité déchaîne les passions tristes.
00:00:58Pourtant, cette femme n'est pas qu'une artiste, c'est une rescapée du 7 octobre,
00:01:03contrainte pour rester en vie de se cacher sous des corps morts lors du festival pour
00:01:07la paix.
00:01:08Elle n'a que 24 ans, est protégée en Suisse comme un chef d'état, huée pendant les
00:01:13répétitions, Yuval Raphael promet en français, en anglais et en hébreu qu'un nouveau jour
00:01:18se lèvera.
00:01:19Alors aux censeurs, aux prêcheurs de haine, vous aurez face à vous la vie, écoutez.
00:01:55Et nous en parlerons dans cette émission, bien évidemment, mais avant cela, c'est
00:02:04le point sur l'information, chère Marine, bonjour, Marine Sabourin.
00:02:07Bonjour Elliot, bonjour à tous.
00:02:09Cette information que l'on a apprise un peu plus tôt ce matin, un gendarme a été
00:02:13volontairement percuté par un motard lors d'un rodéo urbain près de Nancy hier.
00:02:17Il lui avait fait signe pour qu'il s'arrête, pour lui répondre, le motard l'a percuté
00:02:21volontairement.
00:02:22La victime a été prise en charge et opérée dans la nuit.
00:02:24Elle souffrait de fractures importantes à la jambe.
00:02:26Une enquête a été ouverte.
00:02:28Qui de Laurent Wauquiez ou Bruno Rotaio sera élu président des Républicains ? Réponse
00:02:33demain soir.
00:02:34Plus de 120 000 adhérents sont appelés à voter tout le week-end.
00:02:37Un résultat à suivre bien évidemment sur CNews dès demain.
00:02:40Et puis ce chiffre inquiétant, la mortalité routière a augmenté de 4% en avril par rapport
00:02:45au même mois en 2024.
00:02:47247 personnes sont mortes sur les routes le mois dernier.
00:02:50Près d'un tiers des accidents mortels sont liés à l'inattention.
00:02:53La sécurité routière alerte sur l'utilisation du téléphone portable au volant.
00:02:58Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
00:03:00Merci beaucoup Marine Sabourin pour le point sur l'information.
00:03:04Je le disais en édito, on va parler de l'Eurovision et pas de l'Euroview Walk dans cette émission
00:03:08à partir de 9h30 puisque Fabien Lequeuve sera avec nous.
00:03:11Charlotte Dornelas est présente samedi matin comme chaque samedi.
00:03:14Bonjour Charlotte.
00:03:15Bonjour Eliott.
00:03:16Alexandre Devecchio, vous allez bien ?
00:03:17Bonjour Eliott.
00:03:19Pourquoi ce rire ?
00:03:22Ce que j'attendais, j'attendais la remarque sur le costume pour dire la vérité aux spectateurs.
00:03:30Vous avez commencé dès le matin, j'attendais, je me préparais à avoir la réplique et puis finalement…
00:03:36Je vous trouve très élégant Alexandre Devecchio.
00:03:38Merci beaucoup.
00:03:39D'ailleurs peut-être pour le pantalon, vous avez eu un petit souci.
00:03:42Ce n'est plus un pantalon, c'est un pantacourt.
00:03:45Vous êtes venu en short et personne ne le voit.
00:03:50Amine Elbaïe, chère Amine, bonjour, ravi de vous retrouver.
00:03:52Paul Melun est avec nous, c'est un honneur d'avoir Paul Melun le samedi matin.
00:03:56On voit que vous n'êtes pas un habitué du samedi matin.
00:03:59C'est pas vrai.
00:04:01Je dis tout aux téléspectateurs et avant le début de l'antenne, vous m'avez dit
00:04:06samedi matin, c'est vrai que parfois on ne fait pas la fête le vendredi soir.
00:04:09Parfois on fait la tête le vendredi soir.
00:04:15On fait la fête le vendredi soir, le samedi soir et pour autant le matin,
00:04:18on est en pleine forme, comme moi ce matin.
00:04:20Et si le prochain président était un roi ? C'est votre essai et nous en parlerons
00:04:25bien évidemment dans cette émission parce que vous êtes venu
00:04:30pour parler de cet ouvrage.
00:04:32Le président de la République est-il un peu…
00:04:34Il a été qualifié de roi soleil hier en Albanie.
00:04:37Vous avez vu ou pas ?
00:04:39Oui, mais c'est le président albanais qui lui a dit le roi soleil.
00:04:43Vous voyez, il y a une survivance de la monarchie dans les sommets internationals.
00:04:46Là, j'imagine que tous les républicains étaient en position latérale de sécurité.
00:04:50Moi, j'étais vendemout.
00:04:52C'est bien, un rappel à l'ancien régime.
00:04:54Non, je ne peux pas accepter ça.
00:04:56On a beaucoup de choses à voir ensemble ce matin et je voudrais qu'on commence
00:05:00par cette actualité qu'on a traitée cette semaine et que même le président
00:05:04de la République a abordé avec Robert Ménard, qui sera en direct avec nous
00:05:07dans un instant, puisqu'une Française et un Tunisien en situation irrégulière
00:05:11selon la préfecture doivent se marier aujourd'hui.
00:05:14La maire de la ville a refusé de les marier, suspectant un mariage arrangé.
00:05:18Je vous propose de voir le sujet de Mathilde Couvlier-Flornois.
00:05:21Nos équipes sont sur le terrain parce que ça doit se passer aujourd'hui.
00:05:24La maire ne veut pas marier cet homme en situation irrégulière.
00:05:28Elle est hors la loi et elle risque d'être condamnée parce qu'elle refuse de le marier.
00:05:32Voyez le sujet.
00:05:36À quelques heures de la cérémonie, la maire de cette commune refuse
00:05:39catégoriquement d'unir un couple franco-tunisien dont le conjoint
00:05:43est en situation irrégulière.
00:05:45Suspectant un mariage blanc, Lady a convoqué les futurs époux
00:05:48pour connaître leur intention.
00:05:50Il y a eu une audition qui a été faite pendant plus de deux heures
00:05:53par ma première adjointe et dans cette audition, le futur marié
00:05:57dit lui-même, je souhaite me marier pour obtenir des papiers.
00:06:01Des aveux que réfute pourtant aujourd'hui le futur époux.
00:06:05Elle a dit le monsieur, il a avoué et il a signé qu'il veut les papiers.
00:06:10Moi je n'ai jamais dit ça et je n'ai rien signé.
00:06:13Le couple est alors en colère après les deals.
00:06:15C'était censé être le jour à moi, mon jour à moi.
00:06:18Elle me l'a volé et moi je ne trouve pas ça normal qu'elle dise
00:06:21oui moi je ne veux pas la marier, je ne veux pas être dans cette magouille.
00:06:25Mais il n'y a aucune magouille, on veut simplement se marier.
00:06:27Une enquête de police a eu lieu.
00:06:29Elle n'a pas permis de démontrer l'insincérité de ce mariage.
00:06:32Le parquet de Valence ordonne donc à Lédile de procéder à l'union.
00:06:35Malgré tout, elle assure que le mariage n'aura pas lieu ce samedi.
00:06:39Bien sûr le mariage ne se fera pas, mais j'invite les mariés à venir
00:06:45puisque j'ai demandé à monsieur le préfet que les forces de l'ordre soient là
00:06:51pour qu'il y ait une reconduite à la frontière immédiatement.
00:06:54Le droit ne permet pas à un maire de s'opposer à un mariage.
00:06:57Lédile risque 5 ans de prison et l'inéligibilité.
00:07:02On est quand même dans un monde un peu particulier.
00:07:04Je pense aux téléspectateurs qui nous regardent ce matin
00:07:06qui se disent mais en fait, la hors-la-loi du samedi matin,
00:07:09c'est la maire qui refuse de marier cet individu.
00:07:13Olivier Madinier, vous êtes en direct avec nous.
00:07:15Vous êtes dans cette commune de 19 000 habitants dans la Drôme.
00:07:19Merci d'être présent, Olivier Madinier.
00:07:21Alors, c'est ce sujet, j'imagine, dont tout le monde parle dans la ville.
00:07:25Et le mariage doit se tenir cet après-midi.
00:07:28Question simple, est-ce que le mariage va se tenir ?
00:07:33Écoutez, il y a très peu de chances que ce mariage soit célébré.
00:07:37Vous avez entendu la maire de Bourg-les-Valences.
00:07:40Elle est très déterminée.
00:07:42Elle refuse de célébrer ce mariage.
00:07:45Elle me disait hier que les portes de la salle des mariages seront closes à 15h30,
00:07:51l'heure qui était prévue à la base pour ce mariage.
00:07:55Depuis quelques jours, des témoignages de soutien affluent très nombreux,
00:07:59ici à la mairie de Bourg-les-Valences,
00:08:01notamment de nombreux élus locaux des quatre coins de la France.
00:08:04David Lysnard, le président de l'Association des maires de France,
00:08:08a apporté lui aussi son soutien.
00:08:11Et la maire refuse de célébrer ce mariage malgré les menaces
00:08:16lancées par le procureur de la République.
00:08:18Pour elle, il s'agit d'un mariage qui est clairement arrangé.
00:08:22Ce couple qui est composé d'une femme de 50 ans
00:08:25et d'un Tunisien sans papier, âgé de 35 ans.
00:08:30Hier, je les ai rencontrés.
00:08:33Ils affirment que c'est un mariage d'amour.
00:08:35Ils ont décidé de se présenter, malgré tout, ici à 15h30.
00:08:39Mais ils risquent fort de trouver porte close.
00:08:41Olivier Mandigné, si vous trouvez des riverains, n'hésitez pas.
00:08:45Moi, je serais très curieux de savoir ce qu'en pense la population.
00:08:47C'est toujours la même chose, il faut demander l'avis aux Français.
00:08:50Nous, on avait demandé l'avis en février dernier aux Français
00:08:53dans un sondage.
00:08:54Faut-il interdire les mariages quand l'une des deux personnes
00:08:56est un étranger en situation irrégulière ?
00:08:58Bon, vous avez 75% des sondés qui répondent oui.
00:09:02Et c'est une question qui a été posée cette semaine
00:09:04par Robert Ménard à Emmanuel Macron.
00:09:07Et même Emmanuel Macron a dit que le droit est mal fait.
00:09:09Ah bon ?
00:09:10Ça fait 8 ans que vous êtes là, Monsieur le Président.
00:09:12Il va peut-être falloir un moment accélérer les choses.
00:09:14Il permet à un maire de s'opposer à un mariage
00:09:16en cas de soupçon de mariage blanc.
00:09:17Mais on ne protège pas le maire.
00:09:19Moi, je suis pour qu'on exécute les OQTF.
00:09:21C'est vrai que cette phrase, on est à deux doigts
00:09:23de tomber de notre chaise.
00:09:24Mais il a toujours été pour.
00:09:26Évidemment.
00:09:29Ce serait bien qu'il soit élu Président de la République,
00:09:31mais on ne le croyait pas.
00:09:33C'est un très bon chef de l'État.
00:09:35D'ailleurs, c'est peut-être la sensation qu'a eue Robert Ménard
00:09:38en échangeant avec lui cette semaine.
00:09:40Robert Ménard, merci d'être en direct avec nous
00:09:43parce que vous vivez, vous avez vécu la même situation
00:09:46que cette maire de la Drôme, avec cette fois-ci,
00:09:51ce qui change tout, et c'est Charlotte Dornelas
00:09:53qui me le souffle à l'oreille.
00:09:55Elle a entièrement raison.
00:09:56Vous, c'était un homme qui était sous le coup,
00:09:58en plus d'une OQTF.
00:10:00Oui, absolument.
00:10:02Ce n'est pas tout à fait la même chose parce que,
00:10:04non comptant, moi j'approuve évidemment
00:10:07Mme Mourier quand elle fait ce qu'elle fait,
00:10:09qu'elle dit qu'il n'y a aucune raison de marier
00:10:11quelqu'un en situation irrégulière,
00:10:14en plus vous dit que c'est pour pouvoir
00:10:16bénéficier d'un certain nombre de droits.
00:10:18Évidemment, c'est une absurdité totale.
00:10:20Dans ce qui est de mon cas, ce n'est même pas pareil
00:10:22parce que moi je n'ai même pas contesté
00:10:24le fait que ce soit une histoire d'amour ou pas.
00:10:26Ce n'est pas le problème, à mes yeux, ce n'est pas le problème.
00:10:28C'est une autre affaire.
00:10:30J'estime, je pense, et manifestement
00:10:32le chef de l'État depuis mardi
00:10:34le pense aussi, en tout cas c'est ce qu'il dit,
00:10:36je pense qu'un maire n'a pas à être obligé
00:10:39à marier quelqu'un qui est en situation irrégulière,
00:10:42même si c'est une histoire d'amour.
00:10:44Vous vous rendez compte, je me suis retrouvé dans une situation
00:10:46où j'étais moi obligé de marier
00:10:48quelqu'un qui a l'obligation
00:10:50de quitter le territoire.
00:10:52C'est à tomber à l'inverse.
00:10:54On m'a demandé de plaider coupable, j'ai évidemment
00:10:56refusé de plaider coupable et maintenant
00:10:58le pire c'est que je vais passer devant
00:11:00le tribunal correctionnel
00:11:02avec, vous le disiez comme Mme Mourier,
00:11:04le risque quoi ?
00:11:06Le risque de prison, j'y crois pas beaucoup,
00:11:08d'un mangle pas au bon temps
00:11:10annoncé, mais surtout d'une inéligibilité.
00:11:13Ça veut dire que c'est ça qui fait reculer
00:11:15les maires. Moi j'en connais plein de maires
00:11:17qui ont été dans cette situation et qui me disent
00:11:19« Attends, je suis pas complètement barjot,
00:11:21t'as bien compris que je vais pas prendre ce risque simplement
00:11:23parce que ce type est en situation
00:11:25irrégulière ou c'est pas une histoire d'amour. »
00:11:27Et comme souvent, à Béziers
00:11:29comme ailleurs manifestement,
00:11:31les procureurs ne font pas
00:11:33les enquêtes nécessaires pour savoir
00:11:35ce qu'il en est, on est dans une situation
00:11:37pour reprendre le mot que j'ai soufflé
00:11:39au président de la République et qu'il a repris,
00:11:41c'est ubuesque. C'est ubuesque,
00:11:43mais reste qu'on va passer
00:11:45devant les tribunaux, et moi je vous le dis,
00:11:47la peur de tomber devant, je sais pas,
00:11:49par hasard, sans mauvais esprit,
00:11:51je plaisante évidemment, d'un
00:11:53magistrat du syndicat de la magistrature,
00:11:55vous voyez là ce que
00:11:57vous pouvez craindre.
00:11:58On peut vous souhaiter bonne chance, comme on
00:12:00dit, si effectivement vous avez
00:12:02le magistrat non pas
00:12:04juge mais politisé, mais ça n'arrivera pas
00:12:06et j'ai bien compris que vous plaisantiez.
00:12:08Robert Ménard, restez avec nous,
00:12:10mais j'aimerais avoir votre avis,
00:12:12parce qu'on est dans une situation quand même
00:12:14un peu folle, où
00:12:16il y a un maire qui se retrouve
00:12:18dans la grande difficulté,
00:12:20dans la drôme désormais, Robert Ménard
00:12:22dans une situation encore plus ubuesque,
00:12:24lui aussi l'est, mais
00:12:26vous avez des maires qui vont dire, moi je lâche l'affaire,
00:12:28évidemment je vais les marier, je veux pas me retrouver hors la loi
00:12:30face à
00:12:32ce type de situation.
00:12:34C'est invraisemblable, c'est-à-dire que le maire
00:12:36qui est officier de police, le maire qui est chargé
00:12:38des polices administratives sur sa commune,
00:12:40qui veille au bon fonctionnement de sa commune,
00:12:42qui connaît bien ses administrés, se trouve mis
00:12:44en défaut, alors qu'il a précisément
00:12:46repéré quelque chose qui serait
00:12:48une irrégularité, parce que nous avons
00:12:50dit, et les français le veulent, on veut
00:12:52lutter contre l'immigration, comment
00:12:54est-ce qu'on fait contre l'immigration illégale,
00:12:56comment est-ce qu'on fait contre les différents passages, etc.
00:12:58Et là, dès lors qu'il y a
00:13:00un mariage avec quelqu'un qui est sous le coup d'une autre QTF
00:13:02pour Robert Ménard, c'est finalement
00:13:04le maire qui va se retrouver mis à l'index,
00:13:06le maire qui va se retrouver condamné,
00:13:08alors même qu'il agit dans l'intérêt de
00:13:10ses concitoyens, et qu'il agit
00:13:12en vertu d'un certain nombre de valeurs
00:13:14qu'on explique qui vont être les nôtres en France.
00:13:16Donc si vous voulez, il y a je trouve
00:13:18un paradoxe terrible,
00:13:20et on comprend bien, comme le dit fort justement
00:13:22Robert Ménard, que les maires soient terrifiés
00:13:24si jamais ils risquent l'inéligibilité
00:13:26dès lors qu'ils prennent ce genre
00:13:28de mesures, qu'ils refusent de marier quelqu'un sous le QTF,
00:13:30on se demande bien effectivement où on va.
00:13:32C'est difficile à l'acheter des politiques, parce que
00:13:34disons-le, si on se retrouve dans cette situation,
00:13:36c'est que ça n'est pas clair du côté
00:13:38de la loi, et vous avez des zones grises
00:13:40où finalement le sans-papier
00:13:42a plus de pouvoir que
00:13:44le maire dans cette situation.
00:13:46Les politiques acceptent d'être l'otage
00:13:48des juges, d'une certaine manière le président
00:13:50de la République dit je ne suis pas d'accord,
00:13:52qu'est-ce qu'il attend pour faire changer la loi ?
00:13:54Il a été élu et réélu,
00:13:56donc
00:13:58est-ce que c'est de la mauvaise foi,
00:14:00est-ce que c'est de l'impuissance totale ?
00:14:02En tout cas, on ne devrait même pas
00:14:04essayer de savoir finalement si
00:14:06ces deux personnes s'aiment, ça ne nous regarde pas,
00:14:08mais une personne qui est en situation
00:14:10irrégulière
00:14:12ne devrait même pas demander à se marier,
00:14:14il fut un temps,
00:14:16elle se ferait très discrète, donc ça montre
00:14:18à quel point la loi est piétinée
00:14:20si vous voulez, dans ce pays.
00:14:22J'en veux quand même à la justice, parce que
00:14:24personne ne fait appliquer
00:14:26la loi pour ce qui est des gens qui sont sous au QTF,
00:14:28qui sont sans papiers,
00:14:30par contre, on s'empresse quand même
00:14:32de juger les maires
00:14:34qui font preuve de bon sens
00:14:36et l'inégibilité
00:14:38n'est pas du tout garantie
00:14:40que les juges
00:14:42n'appliquent pas
00:14:44pour le coup la loi de manière
00:14:46extrêmement dure
00:14:48et sévère.
00:14:50Vous avez raison, la responsabilité du politique
00:14:52là, il suffirait
00:14:54de changer la loi et de rétablir une loi
00:14:56de bon sens, tout simplement.
00:14:58Sauf que c'est un droit fondamental,
00:15:00attendez, est-ce que
00:15:02le conseil constitutionnel
00:15:04ne retoquerait pas
00:15:06une décision comme celle-ci ?
00:15:08Oui, d'accord, mais il y a
00:15:10deux débats.
00:15:12Dans la situation de Robert Ménard,
00:15:14il y a quelque chose d'assez intéressant,
00:15:16c'est que Robert Ménard a refusé de marier
00:15:18quelqu'un sous au QTF.
00:15:20Ici, la particularité de ce dossier, c'est que la personne
00:15:22est en situation irrégulière,
00:15:24mais pas sous au QTF, d'ailleurs, on se demande pourquoi elle ne l'est pas.
00:15:26Ce n'est pas un délit,
00:15:28d'être en situation irrégulière, vous savez bien.
00:15:30Non, ce n'est pas un délit, mais la liberté
00:15:32de se marier,
00:15:34comme toute liberté absolue, il y a aussi
00:15:36des réserves d'ordre public.
00:15:38Par exemple, sur les au QTF,
00:15:40je ne vous apprends rien, Elliot,
00:15:42que très régulièrement,
00:15:44les préfets sont amenés
00:15:46à placer en crâ des individus
00:15:48poursuivis et on estime que
00:15:50mettre en crâ un individu est
00:15:52en centre de rétention administrative
00:15:54est une alternative aux poursuites en matière
00:15:56pénale.
00:15:58Eh bien, on pourrait considérer que l'exécution
00:16:00d'une au QTF
00:16:02permettrait effectivement de s'opposer
00:16:04à un mariage. Mais la question qui se pose, c'est
00:16:06quelle est la donnée objective ? Parce que là, cette personne,
00:16:08elle est en situation irrégulière, mais elle n'a pas d'au QTF.
00:16:10Et c'est nettement différent
00:16:12avec Robert Ménard.
00:16:14Cette personne n'est pas frappée d'une obligation
00:16:16de quitter le territoire français.
00:16:18Parce qu'effectivement, Charlotte, et c'est important
00:16:20de l'expliquer aux téléspectateurs,
00:16:22le fait d'être en situation irrégulière sur notre
00:16:24salle n'est plus un délit.
00:16:26Depuis combien de temps ?
00:16:28Depuis 2011.
00:16:30Donc il faut remercier François Hollande.
00:16:32Ah non, Nicolas Sarkozy !
00:16:34Non, c'est une directrice européenne
00:16:36qui est transcrite dans le droit français.
00:16:38Merci l'Europe, merci
00:16:40monsieur Hollande,
00:16:42merci madame von der Leyen d'avant.
00:16:44Parce que ce n'était pas elle
00:16:46à l'époque.
00:16:48Je pense que dans cette affaire,
00:16:50et d'ailleurs Robert Ménard a eu raison
00:16:52de médiatiser cette histoire,
00:16:54et il le dit lui-même depuis le premier jour,
00:16:56qui arrive à de nombreux maires qui sont confrontés
00:16:58à cette situation,
00:17:00parce que ce qu'on découvre,
00:17:02le fil rouge de toutes ces histoires-là,
00:17:04c'est que la France ne prend pas au sérieux
00:17:06sa propre loi, ses propres directives,
00:17:08ses propres décisions, qu'elles soient administratives
00:17:10ou judiciaires, parce qu'on a des interdictions
00:17:12du territoire français qui sont des décisions judiciaires
00:17:14cette fois-ci, qui ne sont pas respectées non plus.
00:17:16Et même dans sa manière
00:17:18de fonctionner, de faire appliquer la loi.
00:17:20Là, en l'occurrence, c'est la question du mariage,
00:17:22et depuis le début, cette histoire me fait
00:17:24penser à un jour, un commissaire de police m'avait dit
00:17:26vous savez, quand un clandestin
00:17:28il a besoin de prouver
00:17:30qu'il est depuis X années sur le territoire français
00:17:32pour être régularisé,
00:17:34mais savez-vous ce qu'il donne comme papier
00:17:36pour prouver qu'il est là depuis des années en France ?
00:17:38Eh bien, c'est au QTF.
00:17:40Oui, bien sûr.
00:17:42Puisque c'est une preuve de vie en France.
00:17:44On a les services de l'Etat qui se retrouvent
00:17:46à régulariser les personnes.
00:17:48Là, tu as cette habitude, soit elle me gronde, soit elle me sidère.
00:17:50Là, vous m'avez sidéré.
00:17:52J'ai rien à dire.
00:17:54C'était terrible.
00:17:56Terrible d'impuissance.
00:17:58La machine infernale s'est rendue...
00:18:00Pour clore ce sujet,
00:18:02on va clore avec vous, Robert Ménard.
00:18:04Concrètement, qu'est-ce qu'on pourrait
00:18:06faire à très court terme ?
00:18:08Qu'est-ce qu'il faudrait faire à très court terme
00:18:10pour qu'on ne se retrouve plus dans cette situation
00:18:12et que vous ne soyez pas
00:18:14un hors-la-loi potentiel ?
00:18:16Non.
00:18:18D'abord, oui, la différence
00:18:20avec ce qui s'est passé à Bourg-les-Valences,
00:18:22c'est que le garçon
00:18:24que je refaisais marier, il était sous un QTF
00:18:26parce qu'il a été condamné
00:18:28à huit mois de prison avec sursis
00:18:30pour vol avec violence en réunion.
00:18:32Je vais vous dire, si ce n'est pas le petit
00:18:34saint qu'on présentait dans un septembre
00:18:36de médias, qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:18:38Il y a une loi qui a été votée
00:18:40au Sénat, vous vous rappelez,
00:18:42il y a quelques semaines, c'est ce que j'ai demandé
00:18:44au chef de l'État, c'est qu'on
00:18:46accélère son passage
00:18:48à l'Assemblée nationale,
00:18:50à la Chambre des députés,
00:18:52et donc qu'ils la votent. Le problème,
00:18:54il ne faut pas se le cacher, c'est qu'après,
00:18:56il faudra passer sous les fourches codines
00:18:58du Conseil constitutionnel.
00:19:00Et je crains que ça ne se passe pas
00:19:02aussi vite que ça. Alors le problème,
00:19:04moi je l'ai proposé à...
00:19:06Emmanuel Macron.
00:19:08Emmanuel Macron, j'en oublie le nom.
00:19:10Emmanuel Macron. Si c'est comme ça,
00:19:12on n'a qu'à ne plus faire
00:19:14d'élections présidentielles, je plaisante à fait,
00:19:16et que le président du Conseil
00:19:18constitutionnel soit le président
00:19:20de la République, puisque rien ne peut se faire.
00:19:22C'est un signe d'impuissance
00:19:24invraisemblable. Ça veut dire
00:19:26que tu as une immense majorité des Français
00:19:28qui ne veulent pas de situations
00:19:30comme ça, qui sont problématiques
00:19:32pour les maires, mais qui sont problématiques
00:19:34du simple point de vue de, comment vous dire,
00:19:36de la morale, de la logique, du bon sens,
00:19:38sans faire des cours de droit.
00:19:40Et on a aujourd'hui un Conseil constitutionnel
00:19:42qui peut vous dire ce que
00:19:44vous pouvez ou pas faire. Le problème,
00:19:46quand même, alors je ne vais pas
00:19:48m'étendre beaucoup là-dessus, c'est que la France
00:19:50a ratifié la Convention
00:19:52européenne des droits de l'homme
00:19:54sans jamais prendre de distance
00:19:56avec tel ou tel article.
00:19:58Or, le mariage, selon la Convention européenne
00:20:00des droits de l'homme, c'est un droit que
00:20:02rien ne peut limiter.
00:20:04C'est juste une folie. Et donc,
00:20:06aujourd'hui, il y a des décisions qui ne peuvent
00:20:08il y a des situations qui ne peuvent changer
00:20:10que si, un, on change la Constitution,
00:20:12deux, on décide de prendre
00:20:14ses distances avec un certain nombre de
00:20:16textes qu'on a signés.
00:20:18Et ça me paraît clair et limpide, Robert Ménard.
00:20:20Je rappelle que pendant l'échange que vous avez eu
00:20:22avec le Président de la République, vous avez parlé
00:20:24des référendums et sur les référendums
00:20:26de la question migratoire et que le Président
00:20:28de la République expliquait qu'il ne trouvait pas
00:20:30de questions en lien avec
00:20:32l'immigration. Bon, ben écoutez,
00:20:34on peut peut-être, vous pouvez
00:20:36peut-être lui envoyer quelques questions. Merci Robert
00:20:38Ménard, vous savez qu'on est contraints par le fameux
00:20:40temps de parole, mais on aurait pu échanger avec vous
00:20:42des heures. Merci beaucoup
00:20:44et passez un excellent week-end, Robert Ménard.
00:20:46Eliott, est-ce que je peux vous sidérer ?
00:20:48Faites-le, mais peut-être que ça sera plus dur
00:20:50que pour Charlotte, parce que Charlotte est chirurgicale.
00:20:52Précisez quand même aux téléspectateurs
00:20:54que le mariage ne permet pas seulement, ici,
00:20:56d'obtenir un titre de séjour.
00:20:59C'est la naturalisation dont il est question.
00:21:01Donc une fois que la personne se marie,
00:21:03elle est naturalisée, vous ne pouvez plus rien faire.
00:21:05Et c'est une voie
00:21:07de régularisation
00:21:09dite légale
00:21:11connue comme le loup blanc. Il y a un marché noir
00:21:13qui circule là-dessus sur les réseaux sociaux.
00:21:15Vous m'avez sidéré
00:21:17à moitié, Amine Elbaïd.
00:21:19Alors juste une séquence,
00:21:21juste une séquence, parce que
00:21:23Gautier Lebret, jeudi soir,
00:21:25a interrogé, vous savez, le candidat
00:21:27roumain à la présidentielle
00:21:29et en lui
00:21:31donnant le programme
00:21:33de la suite de l'émission quand il quittait le plateau,
00:21:35il lui dit, attendez, on va parler d'une situation
00:21:37en France, vous savez qu'un maire peut être
00:21:39hors la loi s'il refuse de marier
00:21:41un étranger sans papier. Regardez la séquence
00:21:43et la réaction, donc,
00:21:45peut-être du prochain président roumain.
00:21:49Il n'a pas dû comprendre mes questions.
00:21:53Vous avez quelqu'un qui est un migrant
00:21:55en situation irrégulière, il faut quand même
00:21:57le marier, sinon le maire est condamné.
00:21:59Eh oui.
00:22:01Incroyable.
00:22:03Voilà. Je savais.
00:22:05Je savais.
00:22:07Et si
00:22:09le migrant est en situation irrégulière et que vous lui dites
00:22:11vous devez rentrer dans votre pays et que vous lui avez
00:22:13donné un document en disant que vous devez quitter la France,
00:22:15vous devez quand même le marier.
00:22:17Incroyable.
00:22:19Incroyable. Et il fait ce geste
00:22:21et c'est vrai que parfois on se dit,
00:22:23on est complètement toqué.
00:22:25Mais ça c'est toqué.
00:22:27Il y a une question importante, on en revient toujours à cette question.
00:22:29La publicité, c'est ça.
00:22:31C'est l'état de droit, le fameux état de droit.
00:22:33Tant qu'on ne changera pas radicalement cet état de droit,
00:22:35on n'y arrivera pas. Je rappelle qu'il y a
00:22:37beaucoup de pays européens où il n'y a même pas
00:22:39de conseil constitutionnel et ce sont des démocraties.
00:22:41Et je ne parle pas de la Roumanie. Au Danemark,
00:22:43il y en a un, il s'est opposé une fois
00:22:45à la loi.
00:22:47Il est aujourd'hui en prison.
00:22:49On peut être une démocratie sans avoir de Laurent Fabius.
00:22:51La publicité, on revient dans un instant,
00:22:53on parle de l'insécurité avec les déclarations de Pierre Noisa,
00:22:55le pionnier de la crypto-monnaie.
00:22:57Ce qui est intéressant, ce n'est pas l'histoire de la crypto-monnaie.
00:22:59C'est que cet homme patron, il dit
00:23:01ce qui est arrivé à ma fille,
00:23:03cette tentative d'enlèvement.
00:23:05Ça arrive aux Français tous les jours.
00:23:07La France ressemble de plus en plus au Mexique.
00:23:09Voilà ce qu'il dit.
00:23:11Je peux vous dire que sa déclaration,
00:23:13elle a fait grand bruit.
00:23:15Elle est arrivée sur un plateau en matinale à 9h du matin
00:23:17sur une chaîne Amis, dirons-nous.
00:23:19Après, ils étaient tous sidérés.
00:23:21Ah bon, vous dites ça ?
00:23:23Écoutez, on parlera de l'Eurovision aussi
00:23:25avec Fabien Lecoeuvre qui va nous rejoindre.
00:23:27A tout de suite.
00:23:31Il est 9h30 sur CNews
00:23:33et on poursuit l'heure des pros ce matin.
00:23:35On est très heureux d'accueillir Fabien Lecoeuvre
00:23:37qui va nous donner toutes les indiscrétions
00:23:39sur l'Eurovision.
00:23:41J'ai appelé l'Euroviewalk
00:23:43parce que ces dernières années, on a plus parlé de politique,
00:23:45de militantisme que de musique.
00:23:47Mais cette année,
00:23:49Louane, la Française,
00:23:51pourrait bien nous offrir
00:23:53l'une des plus belles soirées de l'année.
00:23:55Elle peut nous faire la surprise.
00:23:57La surprise, on en parlera.
00:23:59Et on parlera malheureusement pas que de ça
00:24:01parce que Yuval Rafael, l'artiste israélienne
00:24:03qui n'est pas qu'une chanteuse,
00:24:05qui est une rescapée du secte octobre,
00:24:07propose une chanson absolument bouleversante
00:24:09et vous avez des militants qui s'en prennent à elle.
00:24:11Elle a été sifflée lors des répétitions.
00:24:13C'était évidemment scandaleux.
00:24:15Je lui donnerai des nouvelles de Céline Dion.
00:24:17Vous allez venir ce soir.
00:24:19Ça se précise.
00:24:21Parce qu'hier, pour tout dire aux téléspectateurs,
00:24:23on était ensemble sur Europe 1
00:24:25de 16h à 18h.
00:24:27On marche sur la tête.
00:24:29Nous n'avions que des indices hier.
00:24:31Et là, vous avez des précisions.
00:24:33Fabien, vous avez des informations.
00:24:35Vous allez peut-être revenir à 20h.
00:24:37Vous avez gagné une heure de plus.
00:24:39Et là, il regrette.
00:24:43Et mince, mon apéro ce soir.
00:24:45Votre dîner, oubliez-le.
00:24:47Avant d'aller sur l'Eurovision,
00:24:49je voudrais qu'on revienne
00:24:51sur l'insécurité en France.
00:24:53Cette société qui fabrique des barbares,
00:24:55ce n'est pas moi qui le dis,
00:24:57c'est le ministre de l'Intérieur.
00:24:59Il a pris la parole pour la première fois
00:25:01depuis la tentative d'enlèvement de sa fille
00:25:03en plein Paris, mardi après-midi.
00:25:05Vous avez tous découvert cette scène
00:25:07absolument sidérante.
00:25:09On va revoir les images ensemble.
00:25:11Cette femme, mère de famille, 32 ans,
00:25:13elle va être kidnappée.
00:25:15En tous les cas, ils vont tenter de la kidnapper.
00:25:17Ce serait bien d'avoir le son également
00:25:19parce que vous entendez les hurlements
00:25:21de cette femme. Il y a un homme d'un courage
00:25:23absolu qui s'est interposé
00:25:25et qui a fait fuir
00:25:27ces criminels en puissance.
00:25:29Pierre Noisa,
00:25:31qui est un des ponts de français de la crypto-monnaie.
00:25:33Ce qui est intéressant,
00:25:35ce n'est pas tant la crypto-monnaie.
00:25:37Je vois depuis des jours
00:25:39les médias qui s'intéressent sur la crypto-monnaie.
00:25:41C'est un secteur qui est encore opaque.
00:25:43Lui, il ne parle pas
00:25:45de la crypto-monnaie, Pierre Noisa.
00:25:47Il parle de l'insécurité en France.
00:25:49Et que dit-il ? Il y a une mexicanisation
00:25:51de la France. La violence
00:25:53dont ma fille a été victime est quotidienne
00:25:55pour plein de gens en France.
00:25:57Le laxisme des pouvoirs publics nous met
00:25:59en danger. Il y a plein d'exemples
00:26:01de pays qui sont partis en vrille.
00:26:03La prospérité se construit sur des centaines
00:26:05d'années, poursuit-il.
00:26:07Elle se perd par contre en quelques dizaines d'années.
00:26:09Et là, on est en train de la perdre.
00:26:11Donc en fait, il lâche une bombe
00:26:13hier dans les médias.
00:26:15Ses déclarations sont relayées
00:26:17par quelques médias
00:26:19web. Mais la réflexion
00:26:21qu'on doit avoir, c'est
00:26:23est-ce que cette scène-là,
00:26:25elle va se répéter dans les prochaines
00:26:27années ou dans les prochains mois ?
00:26:29Et est-ce que cette scène-là qu'on voit en plein Paris,
00:26:31elle va se répéter un peu partout en France ?
00:26:33La mexicanisation de la France.
00:26:35C'est déjà une répétition.
00:26:37C'est déjà arrivé précédemment.
00:26:39C'est comme souvent. D'ailleurs, on a les images
00:26:41et donc on est sidérés. Je reprends
00:26:43votre mot parce que les images sont absolument sidérantes.
00:26:45Mais vous savez,
00:26:47il y a une note qui est sortie il y a quelques jours
00:26:49du SIRASCO, d'une des
00:26:51autorités
00:26:53policières, et qui
00:26:55précise qu'il y a eu six
00:26:57affaires d'enlèvement de ce genre
00:26:59sur toute l'année 2024.
00:27:01Il y en a eu cinq depuis le 1er janvier
00:27:032025. Une augmentation de 100%.
00:27:05Et que
00:27:07dans le secteur des crypto-monnaies
00:27:09en particulier, puisque c'est ça dont il parle,
00:27:11en l'occurrence,
00:27:13la France est devenue
00:27:15un des pays les plus
00:27:17attaqués sur ce terrain-là.
00:27:19Parce qu'il y a énormément
00:27:21de gens adeptes de la crypto-monnaie
00:27:23en France. Ça devient un hub de la crypto-monnaie.
00:27:25C'est comme ça qu'ils le disent.
00:27:27Il y a d'autres pays dans lesquels on a vu ces images précédemment.
00:27:29Ça devient en France. Mais là où vous avez raison,
00:27:31c'est que c'est tout simplement une mutation du crime organisé.
00:27:33On avait le terrorisme
00:27:35qu'on avait repéré. D'ailleurs, la réponse d'Emmanuel Macron,
00:27:37elle est assez glaçante sur ce sujet.
00:27:39Sur le sujet du narcotrafic
00:27:41lundi soir. Il dit
00:27:43« Mais moi quand j'ai été élue, l'inquiétude c'était le terrorisme.
00:27:45Donc là maintenant on gère le narcotrafic.
00:27:47Entre-temps, et moi c'est
00:27:49un sujet qui me
00:27:51fait d'autant plus peur qu'il n'a pas l'air d'intéresser
00:27:53grand monde. C'est la question de
00:27:55la mutation du crime organisé dans la
00:27:57prostitution des mineurs.
00:27:59Et vous avez beaucoup de narcotrafiquants qui se retrouvent
00:28:01dans des dossiers de prostitution de mineurs.
00:28:03Je ne sais pas si on réalise bien, mais en fait
00:28:05les sachets de coke deviennent le corps de gamines de 12 ans.
00:28:07J'ai vu
00:28:09la note d'Europol, l'alerte,
00:28:11on aurait pu en parler ce matin, qui explique
00:28:13qu'ils arrivent à lister maintenant des tueurs à gage
00:28:15qui ont entre 12 et 13 ans.
00:28:17Et je trouve
00:28:19la déclaration de Pierre Noisa,
00:28:21pour tout vous dire, j'ai essayé de l'appeler plusieurs fois
00:28:23et injoignable,
00:28:25vraiment je serais ravi de pouvoir échanger avec lui.
00:28:27Parce qu'il n'est pas du tout dans l'individualisme.
00:28:29Il ne pense pas que pour lui.
00:28:31Il ne prêche pas sa paroisse.
00:28:33Il dit, ça arrive aux Français
00:28:35tous les jours. Ce qui est arrivé
00:28:37à ma fille, ça va se répéter.
00:28:39Parce qu'en fait, dans la matrice
00:28:41gouvernementale et dans nos autorités,
00:28:43il y a un petit bug, c'est la question de la sécurité.
00:28:45Vous n'en faites pas une priorité,
00:28:47résultat, vous avez des Français
00:28:49qui ont peur. Et ce n'est pas un sentiment
00:28:51Paul Melun, quand on voit ces images.
00:28:53Bien sûr que non, que ce n'est pas un sentiment, mais M. Noisa a raison.
00:28:55Et je trouve que le terme de mexicanisation,
00:28:57il est discutable,
00:28:59mais il a une vertu, c'est qu'il permet de montrer
00:29:01qu'il y a une cohérence, que c'est plusieurs choses.
00:29:03Comme le disait Charlotte, plusieurs choses sont liées.
00:29:05On ne peut pas dissocier, par exemple,
00:29:07la problématique du terrorisme, de celle du
00:29:09narcotrafic, de celle du crime organisé.
00:29:11On ne peut pas distinguer, par exemple,
00:29:13les home-jacking de ce qui se passe là.
00:29:15Tout ça participe d'une même dynamique.
00:29:17Donc il faut trouver un terme, ça peut être mexicanisation,
00:29:19pour évoquer cette dynamique.
00:29:21Pourquoi vous dites discutable ?
00:29:23Quand vous avez des gens...
00:29:25On a de la chance sur le plateau de CNews, évidemment.
00:29:27Il n'y a pas de Kalachnikovs
00:29:29dans les couloirs.
00:29:31Mais vous avez des gens qui vivent en France,
00:29:33dans leurs quartiers, qui sont sécurisés par des narcotrafiquants.
00:29:35Vous avez du côté de Rennes...
00:29:37Mais c'est pas la France entière, c'est pas ces quartiers.
00:29:39Pardonnez-moi.
00:29:41Le Mexique, par exemple,
00:29:43c'est un peu comme jadis au Brésil.
00:29:45Vous avez quelques quartiers qui sont sécurisés
00:29:47avec des caméras, des vigiles privés, c'est de la garde privée.
00:29:49Et le reste, c'est quand même d'une violence folle
00:29:51partout, partout.
00:29:53On n'en est pas encore là, au sens où
00:29:55je peux vous présenter encore,
00:29:57j'espère que ça durera le plus longtemps possible,
00:29:59de villages, quelques villes, quelques quartiers
00:30:01dans des grandes villes entières, dans lesquels il n'y a pas
00:30:03de sécurité privée avec des caméras à l'entrée
00:30:05pour vous fouiller votre sac avant d'entrer.
00:30:07J'entends qu'il faut toujours mesurer...
00:30:09On n'est pas le Mexique.
00:30:11J'entends qu'on peut toujours mesurer les choses,
00:30:13vous avez entièrement raison, et d'avoir un peu d'équilibre.
00:30:15Je me permets de vous répondre.
00:30:17Allez dire ça aux habitants de Crépole.
00:30:19Mais oui.
00:30:21C'est un bon exemple.
00:30:23C'est un phénomène
00:30:25sur un moment donné où il y a
00:30:27une attaque, ça a été présenté à tort
00:30:29d'ailleurs comme une rixe, moi je suis très dur avec ce qui s'est passé
00:30:31à Crépole, mais si vous voulez,
00:30:33vous ne pouvez pas dire parce qu'il y a ce fait-là
00:30:35ou parce qu'il y en a eu d'autres qui sont
00:30:37dramatiques et qui donnent un indicateur sur la voie
00:30:39à la France. On dirait par exemple
00:30:41la France est sur la route, est en voie de mexicanisation.
00:30:43C'est exactement ce qu'il dit.
00:30:45C'est exactement ce qu'il dit.
00:30:47Il dit, il y a une mexicanisation
00:30:49de la France.
00:30:51Il ne dit pas la France, c'est le Mexique.
00:30:53Le terme n'indique qu'un processus.
00:30:55Alors si on reprend les choses et qu'on dit
00:30:57nous sommes au début, au prémice d'un processus,
00:30:59je veux bien. Vous m'arrêtez là-dessus,
00:31:01vous avez raison, parce que c'est un vrai bon débat.
00:31:03Moi le fond de mon propos, ce n'était pas tant sur
00:31:05le mot de Mexique, c'était surtout sur le fait
00:31:07que tout ça est lié. Et que
00:31:09quand on parle des crypto-monnaies,
00:31:11on peut parler aussi par exemple des homejackings,
00:31:13des vols avec violence, c'est un tout.
00:31:15Et là le fait qu'il y ait des enlèvements en plein Paris,
00:31:17c'est quelque chose de nouveau, facilité par
00:31:19les cryptos, c'est sûr. Je ne veux pas travestir la pensée
00:31:21de Pierre Noisa, puisque je n'ai pas eu la chance
00:31:23d'échanger avec lui. Ce que je lis,
00:31:25comment je le comprends, et je le résume grossièrement.
00:31:27Il dit, il va peut-être falloir arrêter
00:31:29de débattre sur le lexique.
00:31:31L'insécurité en France, elle est partout.
00:31:33Ça peut toucher tout le monde. Ça peut toucher la fille
00:31:35d'un patron d'une crypto-monnaie,
00:31:37comme un boulanger, comme une professeure,
00:31:39comme un policier, comme un gendarme.
00:31:41Donc les autorités,
00:31:43elles n'ont rien fait.
00:31:45C'est un laxisme sur la sécurité.
00:31:47Les Français ont bien compris qu'il y avait
00:31:49un bug dans la matrice. Soit vous renversez
00:31:51la table, il parle de 2027, il dit,
00:31:53si vous voulez le même président et que ça continue
00:31:55comme ça, il va peut-être falloir se poser
00:31:57les bonnes questions.
00:31:59C'est un très bon lecteur
00:32:01du jeu médiatique.
00:32:03Est-ce que vous avez raison de le rappeler ?
00:32:05L'info
00:32:07qui aura dû faire les gros titres,
00:32:09c'est un enlèvement en plein Paris,
00:32:11en plein jour.
00:32:13C'est ça qui devrait nous choquer.
00:32:15Or, la presse a embrayé
00:32:17sur les crypto-monnaies.
00:32:19Donc c'est un citoyen
00:32:21éclairé qui ne se laisse pas avoir.
00:32:23Et ça, c'est intéressant.
00:32:25Emmanuel Macron disait, la menace,
00:32:27quand j'ai été élu, c'est le terrorisme. On en est
00:32:29aux terroristes du quotidien, en fait.
00:32:31Ah, bravo, Alexandre !
00:32:33Et ce qui est vraiment le plus choquant
00:32:35dans ces images, c'est qu'ils ne prennent même pas
00:32:37la peine de l'enlever la nuit
00:32:39à un moment où il n'y a personne.
00:32:41Et ils courent toujours dans la nature.
00:32:43Bravo, Alexandre,
00:32:45sur le terrorisme du quotidien.
00:32:47J'essaierai quand même de mesurer
00:32:49et de tempérer. On ne s'en fiche pas
00:32:51des crypto-monnaies. Parce que, pardonnez-moi,
00:32:53mais tout le monde ne se fait pas enlever dans son quartier,
00:32:55comme ça, dans un camion. Et tout le monde ne se fait pas enlever
00:32:57comme ça, en plein cœur de la capitale.
00:32:59Les crypto-monnaies, il faut aussi
00:33:01le dire aux téléspectateurs,
00:33:03c'est cet argent qui circule sur le dark web,
00:33:05qui est utilisé pour le marché
00:33:07illégal. On sait qu'aujourd'hui,
00:33:09on peut acheter de la drogue avec
00:33:11des crypto-monnaies. On peut s'équiper
00:33:13d'armes avec des crypto-monnaies. Et c'est
00:33:15la monnaie qui est utilisée aussi par
00:33:17les marchands de la misère,
00:33:19par les narcotrafiquants.
00:33:21Il y a un lien, aujourd'hui, inévitable
00:33:23entre les crypto-monnaies et
00:33:25la mutation, dont parlait Charlotte tout à l'heure,
00:33:27du crime organisé. Ça,
00:33:29c'est un fait. Mais aujourd'hui, c'est les crypto-monnaies.
00:33:31Demain, ce sera peut-être parce que vous avez une belle voiture,
00:33:33les home-jacking, les carjacking, les violences
00:33:35volontaires, les violences avec armes,
00:33:37les agressions sexuelles,
00:33:39les viols, etc. Vous voulez qu'on
00:33:41fasse la liste ? Malheureusement. Alors, il y a eu
00:33:43une déclaration hier, et c'est pour ça que je vous dis,
00:33:45il y a quand même quelque chose qui est en train de se passer.
00:33:47Éric Larchevêque, qui est
00:33:49lui aussi une figure de la crypto-monnaie,
00:33:51dont l'associé David Balland avait été enlevé
00:33:53et séquestré en janvier, alors lui, il prône
00:33:55le port d'armes pour se défendre.
00:33:57C'est-à-dire qu'il y a la mexicanisation
00:33:59face à l'insécurité, et puis il y a des Français
00:34:01qui se disent, puisque l'État est incapable
00:34:03de me protéger, puisque l'État
00:34:05est incapable de mettre derrière les barreaux
00:34:07tous ces délinquants qui pourrissent
00:34:09le quotidien des Français, moi, je veux
00:34:11avoir une arme. Et là, on bascule, c'est
00:34:13à l'américaine, là. Là, c'est les États-Unis.
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00:36:53Maintenant, les seules armes qui circulent, et il y en a beaucoup,
00:36:55elles sont entre les mains de ceux pour qui la vie ne compte pas.
00:36:57C'est quand même un constat absolument indiscutable aujourd'hui.
00:37:01Et il se trouve que...
00:37:02Alors, en effet, dans les sociétés où il y a beaucoup d'armes,
00:37:04il y a beaucoup d'homicides par arme.
00:37:06Enfin, nous, par exemple, on a des homicides par couteau
00:37:08qui sont là pour le coup quasiment quotidien.
00:37:10On ne va pas interdire les couteaux.
00:37:11Enfin, ça ne sert pas à ça à la base non plus.
00:37:13Donc, il y a aussi la question de savoir ce qu'on fait de cette arme.
00:37:16Et moi, je veux bien qu'on réponde.
00:37:18C'est comme sur la question de l'autodéfense.
00:37:19Vous savez, on en avait parlé au moment où ce père de famille
00:37:22avait cassé la gueule du gars qui sortait de la chambre de sa fille.
00:37:26C'était à Nantes, je crois.
00:37:27Et tout le monde avait réagi en disant,
00:37:29il ne faut surtout pas d'autodéfense.
00:37:30Il faut, en effet, des débats.
00:37:33Et les débats, je veux dire, on n'arrête plus.
00:37:36On en est à mettre trois virgules sur un texte de narcotrafic
00:37:40dont deux sont contestés par des associations
00:37:42devant le Conseil constitutionnel
00:37:43qui va probablement censurer au moins une.
00:37:46On n'y arrivera pas.
00:37:47Non, on doit aller plus loin.
00:37:48On a vraiment des gens dans la rue qui se baladent avec des calages,
00:37:50qui sont capables d'enlever à 8h30 du matin, au cœur de Paris,
00:37:54la fille d'un gars qui a de la crypto-monnaie en France.
00:37:58Et on a, en effet, du crime organisé
00:38:01qui est capable maintenant de recruter des gamins de 12 ans
00:38:03en mettant des contrats depuis leur cellule de prison.
00:38:07Franchement, où qu'on regarde sur la mutation
00:38:10et surtout la rapidité de la mutation du crime organisé,
00:38:13on ne peut pas se contenter de répondre aux gens.
00:38:16La violence légitime appartient à l'État.
00:38:17Si les Français, et de plus en plus nombreux,
00:38:20s'inscrivent dans des stands de tir,
00:38:21vont acheter une gazeuse,
00:38:23que ce soit autorisé ou pas,
00:38:25parce que c'est autorisé de l'acheter mais pas de l'avoir sur soi,
00:38:27bon, encore un délire administratif fou,
00:38:30si ils le font,
00:38:32ce n'est pas né d'une passion pour les armes.
00:38:34Bien sûr que non.
00:38:35C'est simplement qu'aujourd'hui, en effet,
00:38:37la raison pour laquelle on les a désarmés,
00:38:39c'est parce que l'État prenait sur lui de les défendre.
00:38:42Il ne le fait plus.
00:38:44Donc il faut qu'ils le fassent de nouveau.
00:38:45Mais la solution n'est pas de distribuer des revolvers à tout le monde,
00:38:47comme aux États-Unis.
00:38:48On va avoir des débats, on va peut-être prendre une position,
00:38:50puis entre les cinq ans, accepter de mourir.
00:38:52Parce que ce n'est pas possible.
00:38:53Ce n'est plus possible de répondre souvent.
00:38:54Mais donc la solution qu'elle est,
00:38:56on voit aux États-Unis que la distribution d'armes à feu
00:38:59en population à tout le monde,
00:39:01à beaucoup de gens,
00:39:02tout le monde chez lui aux États-Unis,
00:39:03beaucoup de gens en tout cas ont un revolver,
00:39:04a créé un nombre d'homicides par arme à feu
00:39:06qui dépasse par habitant celui de la France.
00:39:08Donc moi je veux bien,
00:39:09mais je pense que force doit être à la loi,
00:39:11à l'État,
00:39:12parce que les choses que vous pointez à raison
00:39:13sont le cœur du sujet,
00:39:14mais il faut régler ces différences.
00:39:15Je vous donne la parole dans un instant,
00:39:16je ferme une parenthèse très rapidement,
00:39:18parce que j'attendais d'avoir confirmation.
00:39:19Jean-Sébastien Ferjou,
00:39:20et c'est quand même quelqu'un d'averti,
00:39:22expliquait que les chiffres des tentatives d'homicides
00:39:25et des homicides aux États-Unis
00:39:27depuis début janvier,
00:39:29depuis que Donald Trump est au pouvoir,
00:39:31sont en chute libre.
00:39:32Et on retrouve des années 60.
00:39:35Je vous dis simplement que quand il y a une volonté politique,
00:39:38mais j'attends confirmation,
00:39:40mais si c'est le cas,
00:39:41si c'est la volonté politique,
00:39:42puisque la sécurité,
00:39:43ça a été une de ses priorités
00:39:44lors de son arrivée à la Maison-Blanche,
00:39:47ça va plutôt dans mon sens en même temps.
00:39:48C'est-à-dire que quand l'État prend des mesures...
00:39:50Oui, mais je vous rappelle que la population...
00:39:51Non, mais ça va plutôt dans mon sens.
00:39:52C'est-à-dire que quand l'État agit,
00:39:53il y a une baisse,
00:39:54et ce n'est pas le fait d'avoir distribué des armes
00:39:56qui règle le problème.
00:39:57Mais c'est passionnant.
00:39:58Je n'ai aucun problème avec le fait
00:39:59que l'État doit se réarmer extrêmement rapidement,
00:40:02moralement d'abord,
00:40:03d'ailleurs, psychologiquement.
00:40:04On commence donc par les débats.
00:40:05Parce que les armes,
00:40:06ils les ont déjà,
00:40:07juste accessoirement.
00:40:09Simplement,
00:40:10je vais vous raconter une histoire.
00:40:11Vous savez,
00:40:12comment ça s'appelle ?
00:40:13L'État a lancé une entreprise
00:40:15justement de désarmement de la population.
00:40:17Ça a été fait partout sur le continent,
00:40:19et ça a été fait en Corse la semaine dernière
00:40:20parce que la première fois,
00:40:21ça avait échoué.
00:40:22Et ça a échoué d'ailleurs une seconde fois.
00:40:24Les Corses n'ont pas rendu leurs armes.
00:40:27Alors au début,
00:40:28j'ai fait un papier,
00:40:29j'ai appelé beaucoup de gens là-bas,
00:40:31aussi bien des responsables
00:40:32que des Corses tout simplement.
00:40:34Ils m'ont dit,
00:40:35oui c'est vrai,
00:40:36c'est culturel,
00:40:37en Corse,
00:40:38on est tous armés.
00:40:39Alors oui,
00:40:40il y a la question de la mafia
00:40:41et de ce qu'elle est devenue,
00:40:42du crime organisé,
00:40:43qui existe en Corse.
00:40:44Mais beaucoup de Corses m'ont dit,
00:40:45vous savez,
00:40:46en Corse,
00:40:47si vous rentrez dans la mafia,
00:40:48si vous êtes lié à la mafia,
00:40:49il y a un risque,
00:40:50énorme,
00:40:51mais on n'a pas cette délinquance
00:40:52du quotidien que vous avez.
00:40:53Et il y en a plusieurs
00:40:54qui m'ont dit,
00:40:55pourquoi ?
00:40:56Parce que tout le monde sait
00:40:57que si vous vous attaquez à un Corse,
00:40:58à sa soeur,
00:40:59à sa fille,
00:41:00à sa mère,
00:41:02et ça,
00:41:03c'est une dissuasion
00:41:04qui existe.
00:41:05Comme dans certains pays
00:41:06du Maghreb d'ailleurs.
00:41:07Il est vrai,
00:41:08mais oui,
00:41:09mais il est vrai
00:41:10que quand vous risquez
00:41:11directement quelque chose,
00:41:12vous réfléchissez à deux fois.
00:41:13Bien sûr.
00:41:14Mais ce risque,
00:41:15il doit être entretenu
00:41:16par l'État
00:41:17et par la justice
00:41:18et pas par la justice
00:41:19d'une mafia.
00:41:20Elle vient de vous expliquer
00:41:21que c'est aussi culturel,
00:41:22c'est-à-dire que c'est ancré
00:41:23en Corse,
00:41:24je peux vous assurer
00:41:25qu'ils réfléchissent à deux fois
00:41:26et les criminels,
00:41:27les criminels
00:41:28qui sont parfois
00:41:30un peu courageux,
00:41:31ils préfèrent aller
00:41:32dans le onzième arrondissement
00:41:33en plein Paris
00:41:34l'après-midi
00:41:35plutôt que de le faire
00:41:36en plein Ajaccio.
00:41:37Mais le onzième
00:41:38ne donnera pas la chance,
00:41:39donc ce n'est pas comme ça
00:41:40qu'il faut faire.
00:41:41Parce qu'il y a aussi
00:41:42la mentalité,
00:41:43c'est-à-dire que Paris onzième,
00:41:44c'est Bobolande.
00:41:45Ce n'est pas la même chose
00:41:46qu'Ajaccio.
00:41:47Ils sont non violents.
00:41:48Il y a la mafia,
00:41:49mais désormais,
00:41:50vous parliez de la dynamique
00:41:51aux Etats-Unis,
00:41:52mais la dynamique
00:41:53de mort par arme à feu
00:41:54en France,
00:41:55elle est inquiétante.
00:41:56Elle est super haussière.
00:42:01Est-ce qu'on peut parler
00:42:02de notre arsenal musical ?
00:42:03Alors là,
00:42:04je suis moins qualifié.
00:42:05Parce qu'on a une bombe
00:42:06musicale atomique
00:42:07qui s'appelle Louane,
00:42:08qui va peut-être
00:42:09remporter ce soir
00:42:10l'Eurovision,
00:42:11une première
00:42:12depuis 1977.
00:42:13Je trouvais que la une
00:42:14du Parisien ce matin
00:42:15était vraiment belle.
00:42:16Le choix du chœur
00:42:17pour Louane,
00:42:18elle va chanter
00:42:19Maman,
00:42:20et elle a vraiment
00:42:21des chances
00:42:22de l'emporter.
00:42:23Je vous propose
00:42:24qu'on voit la séquence
00:42:25et puis vous allez nous
00:42:26le dire.
00:42:27Alors,
00:42:28je vous propose
00:42:29qu'on voit la séquence
00:42:30et puis vous allez nous le dire
00:42:31pourquoi Fabien ?
00:42:45Alors,
00:42:46je ne sais pas pourquoi
00:42:47vous n'imaginez pas
00:42:48le petit bruit
00:42:49d'un train
00:42:50ou d'une trompette.
00:42:51Ça n'existe pas
00:42:52dans la chanson.
00:42:53J'espère qu'on ne va pas
00:42:54lui porter la poisse
00:42:55à Louane
00:42:56et que ça ne va pas
00:42:57se passer comme ça.
00:42:58Bon Fabien,
00:42:59est-ce qu'elle est favori ?
00:43:00Elle est à la 3ème place
00:43:01des favoris.
00:43:02Oui,
00:43:03mais dans votre cœur
00:43:04elle est en tête.
00:43:05Est-ce que c'est
00:43:06comme le conclave ?
00:43:07Comment ça se passe ?
00:43:13C'est-à-dire
00:43:14qu'il y a les votes
00:43:15du jury
00:43:16par pays
00:43:17et après il y a
00:43:18les votes
00:43:19du public,
00:43:20population
00:43:21de l'Europe.
00:43:22Il y a 26 candidats
00:43:23ce soir.
00:43:24Louane va passer
00:43:25à la 24ème position
00:43:26dans l'ordre
00:43:27de l'Eurovision.
00:43:28C'est-à-dire
00:43:29qu'elle passe
00:43:30à 22h47
00:43:31jusqu'à 22h50.
00:43:32Faut que les gens
00:43:33ne soient pas couchés encore.
00:43:34Voilà.
00:43:35Donc,
00:43:36elle a toutes ses chances.
00:43:37D'abord parce qu'au-delà
00:43:38elle a déjà
00:43:39une jolie carrière,
00:43:4010 ans de carrière déjà,
00:43:41avec 10 millions
00:43:42de disques vendus
00:43:43pas qu'en France,
00:43:44aussi dans l'Europe.
00:43:45Donc son visage
00:43:46n'est pas inconnu
00:43:47pour beaucoup
00:43:48de pays d'Europe.
00:43:49On oublie de le rappeler.
00:43:50Et puis,
00:43:51sa chanson
00:43:52peut toucher émotionnellement
00:43:53les familles
00:43:54et les mamans
00:43:55et elles sont très nombreuses
00:43:56en Europe aussi.
00:43:57Ah bon ?
00:43:58Non, non, mais je pense.
00:43:59Je pense, d'abord.
00:44:00Et puis,
00:44:01il ne faut pas oublier
00:44:02que ce show
00:44:03qui rassemble
00:44:04généralement chaque année,
00:44:05l'année dernière,
00:44:06il a fait 163 millions
00:44:07de téléspectateurs.
00:44:08C'est une énorme audience,
00:44:10évidemment.
00:44:11En France,
00:44:12pour France Télévisions,
00:44:13ils avaient fait
00:44:14entre 5 et 6 millions
00:44:15de téléspectateurs
00:44:16l'année dernière
00:44:17sur le show de l'Eurovision.
00:44:18C'est un show exceptionnel.
00:44:19La votation
00:44:20est passée au deuxième plan
00:44:21malgré tout.
00:44:22Il faut quand même le rappeler
00:44:23parce que les votes
00:44:24sont géopolitiques, religieux.
00:44:26On a trois blocs
00:44:27en France.
00:44:28On a les pays fondateurs
00:44:29de l'Eurovision
00:44:30qui votent généralement
00:44:31entre eux.
00:44:32Observez bien la votation
00:44:33ce soir.
00:44:34Vous avez après
00:44:35les pays qui se rassemblent
00:44:36par affinité,
00:44:37les pays de l'Est.
00:44:38Et après,
00:44:39vous avez tous les pays
00:44:40musulmans.
00:44:41Et souvent,
00:44:42généralement,
00:44:43cette votation
00:44:44est partagée en trois.
00:44:47Le thème qu'on va faire
00:44:48juste après la publicité,
00:44:49c'est est-ce que ça reste
00:44:50toujours une fête
00:44:51de la musique
00:44:52ou c'est une fête politique ?
00:44:53C'est la question
00:44:54que l'on se pose
00:44:55juste après.
00:44:56Très grande fête.
00:44:57Très grande fête.
00:44:58Mais moi,
00:44:59je veux savoir
00:45:00est-ce qu'on met justement
00:45:01le militantisme de côté
00:45:02pour laisser place
00:45:03à la musique,
00:45:04rien que la musique ?
00:45:05Et on en parle
00:45:06juste après la pub
00:45:07dans l'heure des pros.
00:45:08A tout de suite.
00:45:09Allez, il est quasiment
00:45:10dix heures sur CNews.
00:45:11On poursuit l'heure des pros
00:45:12ce matin.
00:45:13Mais d'abord,
00:45:14le point sur l'information
00:45:15avec Marine Sabourin.
00:45:16Rebonjour Marine.
00:45:17Rebonjour Eliott.
00:45:18Bonjour à tous.
00:45:19Le mariage
00:45:20entre une Française
00:45:21et un Tunisien
00:45:22sans papier
00:45:23a été annoncé
00:45:24dans la Drôme.
00:45:25Malgré la décision
00:45:26du parquet de Valence
00:45:27de maintenir ce mariage,
00:45:28la maire de la commune
00:45:29Marlène Mourier
00:45:30persiste et signe
00:45:31les deals.
00:45:32Elle refuse de célébrer
00:45:33cette union à 15h30.
00:45:34Elle suspecte
00:45:35un mariage de complaisance.
00:45:36L'armée israélienne
00:45:37a entamé des frappes
00:45:38d'envergure sur Gaza
00:45:39ce matin.
00:45:40Le premier ministre israélien
00:45:41Benjamin Netanyahou
00:45:42a annoncé cette semaine
00:45:43intensifier les combats
00:45:44dans la région
00:45:45afin de vaincre le Hamas.
00:45:46C'est à l'annonce
00:45:47vouloir atteindre
00:45:48tous les objectifs de la guerre
00:45:49et notamment la libération
00:45:50de tous les otages.
00:45:51La villa de James Bond
00:45:52est à vendre
00:45:53à Nice.
00:45:54Le premier
00:45:55et mythique interprète
00:45:56Sean Connery
00:45:57a vécu dans les années 70.
00:45:58La propriété abrite
00:45:593 villas.
00:46:00La maison principale
00:46:01déploie plus de
00:46:021000 m2 habitables
00:46:03sur 6 niveaux.
00:46:04A l'intérieur,
00:46:05un home cinéma,
00:46:06une cave à vin,
00:46:07une salle de sport
00:46:08et un spa.
00:46:09La villa apparaît
00:46:10même dans le film
00:46:11« Jamais, plus jamais »
00:46:12sorti en 1983.
00:46:13Il faudra tout de même
00:46:14débourser 23 millions d'euros
00:46:16pour l'acquérir.
00:46:17D'ailleurs,
00:46:18Alexandre Devecchio
00:46:19a décidé de vendre
00:46:20sa maison de sport
00:46:21des candidats.
00:46:22C'est-à-dire
00:46:23Contrôle Figaro,
00:46:24CNews,
00:46:25Sa Réussite Professionnelle.
00:46:26Ben voilà,
00:46:27Alexandre Devecchio.
00:46:28Vous nous inviterez
00:46:29quand même,
00:46:30cher Alexandre ?
00:46:31Au moins à la piscine.
00:46:32Bon,
00:46:33ben écoutez,
00:46:34de toute façon,
00:46:35c'est la plus belle région.
00:46:36Je sais que vous aimez
00:46:37beaucoup Nice.
00:46:38C'est la plus belle région
00:46:39du monde,
00:46:40c'est ce que j'allais dire.
00:46:41Mais je suis un peu
00:46:42plus loin de Nice.
00:46:43C'est plutôt vous
00:46:44qui allez la chier.
00:46:45C'est plus,
00:46:46vous savez,
00:46:47un peu plus près
00:46:48de la frontière franco-italienne.
00:46:49C'est un nouveau propriétaire
00:46:50qui est Alexandre Devecchio.
00:46:51Dans un instant,
00:46:52Paul Melun,
00:46:53on va parler
00:46:54de votre livre.
00:46:55On parlera
00:46:56de ce que vous avez pensé,
00:46:57écrit.
00:46:58Et si
00:46:59le prochain président
00:47:00était un roi ?
00:47:01On a quand même
00:47:02l'impression
00:47:03que du côté du palais
00:47:04de l'Elysée,
00:47:05parfois,
00:47:06on s'imagine
00:47:07en monarchiste
00:47:08plus qu'en républicain.
00:47:09Mais on se posera
00:47:10la question.
00:47:11Attention à ce que
00:47:12vous dites quand même.
00:47:13Je suis surveillé
00:47:14par l'ARCOM,
00:47:15c'est ça que vous voulez dire ?
00:47:16Non,
00:47:17vous êtes surveillé
00:47:18par le régime.
00:47:19Mais avant cela,
00:47:20je veux qu'on revienne
00:47:21sur l'Eurovision
00:47:22parce que c'est
00:47:23l'événement du soir,
00:47:24bien sûr.
00:47:25On a une grande chance
00:47:26de l'emporter.
00:47:27Ce serait une première
00:47:28depuis 1977
00:47:29avec Louane.
00:47:30Malheureusement,
00:47:31il y a des polémiques.
00:47:32Et la question
00:47:33qu'on voulait se poser,
00:47:34c'est est-ce que
00:47:35ça reste toujours
00:47:36une fête de la musique
00:47:37ou est-ce que c'est
00:47:38une compétition politique ?
00:47:39J'ai vu que le diffuseur
00:47:40avait interdit aux artistes
00:47:42de monter sur scène
00:47:43avec un drapeau
00:47:44en soutien à la Palestine
00:47:45ou à la communauté LGBT+,
00:47:47c'est-à-dire que ça y est,
00:47:48on s'est déwalkisé
00:47:49du côté de...
00:47:50Oui,
00:47:51je pense que ça reste,
00:47:52pour répondre à votre question,
00:47:53ça reste une grande fête
00:47:54de la musique,
00:47:55quoi qu'il arrive.
00:47:56Oui.
00:47:57C'est une grande fête
00:47:58et même en France,
00:47:59il y a les fan zones,
00:48:00etc.,
00:48:01ils organisent les shows,
00:48:02il y a un comité,
00:48:03des clubs, etc.
00:48:04Tout le monde est autour
00:48:05d'une table ce soir-là
00:48:06et tout le monde regarde
00:48:07et participe
00:48:08et vibre en fonction
00:48:09des résultats
00:48:10à partir de 23h.
00:48:11C'est vrai que
00:48:12aujourd'hui,
00:48:13la chanson par elle-même
00:48:14je ne suis pas sûr
00:48:15qu'elle vous fait remporter
00:48:16ou pas l'Eurovision.
00:48:17Je pense que c'est
00:48:18un joli combat
00:48:19entre les nations
00:48:20qui sont représentées
00:48:21par des candidats
00:48:22à chaque fois
00:48:23mais le concours
00:48:24est passé pour moi
00:48:25en deuxième position
00:48:26mais c'est une vraie fête,
00:48:27c'est un son et lumière,
00:48:28on va dire.
00:48:29D'abord,
00:48:30c'est un show incroyable,
00:48:31c'est presque des mini-clips
00:48:32qui sont réalisés sur scène.
00:48:33D'ailleurs,
00:48:34avec Louane cette année,
00:48:35celui qui a réglé
00:48:36sa scénographie,
00:48:37par exemple,
00:48:38a eu l'idée
00:48:39qui est,
00:48:40à mon sens,
00:48:41une bonne idée
00:48:42qui est techniquement
00:48:43parfois compliquée
00:48:44parce qu'il projette
00:48:45du sable
00:48:46qui n'est pas du sable
00:48:47qui est du liège
00:48:48en fait
00:48:49parce que sinon,
00:48:50à l'image,
00:48:51le sable ne se voit pas
00:48:52et seulement,
00:48:53quand elle chante,
00:48:54elle aspire un peu
00:48:55de liège.
00:48:56Alors là,
00:48:57on parle de Louane.
00:48:58On parle de Louane.
00:48:59Ce soir,
00:49:00vous verrez la séquence
00:49:01et donc c'est assez
00:49:02exceptionnel
00:49:03parce que c'est magique,
00:49:04le show est vraiment,
00:49:05c'est un des plus beaux
00:49:06shows au monde
00:49:07à l'Eurovision
00:49:08aujourd'hui,
00:49:09il faut le rappeler.
00:49:10Mais c'est vrai
00:49:11que ça peut déplaire,
00:49:12c'est la même chose,
00:49:13pardonnez-moi,
00:49:14non mais un classique,
00:49:15c'est juste que la musique,
00:49:16on la met au centre,
00:49:17on oublie le militantisme,
00:49:18la politique,
00:49:19etc.
00:49:20Normalement,
00:49:21c'est le plus grand show au monde.
00:49:22Certains se sont émus
00:49:23de ce qui s'était passé
00:49:24pendant les Jeux Olympiques
00:49:25avec la cérémonie
00:49:26de Thomas Joly.
00:49:27Je peux vous dire
00:49:28que Thomas Joly,
00:49:29à côté,
00:49:30c'est un conservateur
00:49:31par rapport à ce que vous voyez
00:49:32ce soir
00:49:33et à la limite
00:49:34d'être d'extrême droite
00:49:35si vous voyez ce que je veux dire.
00:49:36Ce show,
00:49:37il faut rappeler quand même
00:49:38à beaucoup de gens
00:49:39que ce show a sauvé l'Eurovision
00:49:40qui était vraiment en baisse
00:49:41à la fin des années 80,
00:49:42début 90
00:49:43et avec la qualité de ce show,
00:49:44ce son et ces lumières,
00:49:45je pense que ça y est,
00:49:46on a relancé
00:49:47notre forme de passion
00:49:48autour de ce grand concours
00:49:49qui existe,
00:49:50je le rappelle,
00:49:51depuis 69 ans,
00:49:52depuis 1956.
00:49:53J'espère en tous les cas
00:49:54qu'ils laisseront
00:49:55à la Gauche Croisette
00:49:56et au Festival de Cannes
00:49:57le monopole
00:49:58de la confusion des genres
00:49:59et pour ne pas dire du malaise,
00:50:00on l'a vu en début de semaine
00:50:01du côté de Cannes.
00:50:02Revoyons un peu les séquences
00:50:03parce qu'il y a
00:50:04un petit peu
00:50:05de confusion
00:50:06et de malaise
00:50:07dans le monde.
00:50:09Malheureusement,
00:50:10il y a des gens
00:50:11qui veulent gâcher cette fête
00:50:12et comme l'année dernière,
00:50:13vous avez des individus
00:50:14qui vont militer
00:50:15et tenter de censurer
00:50:16Yuval Raphael,
00:50:17la candidate israélienne,
00:50:18c'est un scandale absolu.
00:50:19C'est-à-dire que là,
00:50:20on n'est même pas
00:50:21dans la bêtise,
00:50:22on est dans l'inhumanité
00:50:23parce que Yuval Raphael
00:50:24et je le dis
00:50:25aux téléspectateurs,
00:50:26ce n'est pas seulement
00:50:27une artiste,
00:50:28c'est une rescapée
00:50:29du 7 octobre
00:50:30et qui va chanter justement
00:50:31en hommage aux victimes,
00:50:32qui va chanter pour la paix,
00:50:33pour la paix,
00:50:34pour la paix,
00:50:35pour la paix,
00:50:36qui va chanter pour la paix,
00:50:37pour la vie.
00:50:38Je vous propose
00:50:39de voir le sujet
00:50:40d'Isabelle Piboulot
00:50:41qui nous raconte
00:50:42ce qui s'est passé
00:50:43notamment pendant
00:50:44les demi-finales.
00:50:45Vous avez des gens
00:50:46qui ont sifflé sa prestation
00:50:47et vous avez des individus
00:50:48qui ont dû être exfiltrés
00:50:49de la salle.
00:50:55Si l'Eurovision
00:50:56se vote à politique,
00:50:57la guerre à Gaza
00:50:58s'est encore invitée
00:50:59au concours.
00:51:00Ce jeudi,
00:51:01la candidate israélienne
00:51:02s'est qualifiée pour la finale
00:51:03malgré les protestations.
00:51:07La répétition générale
00:51:08de Yuval Rafael
00:51:09a été marquée
00:51:10par des huées du public
00:51:11et la présence
00:51:12de drapeaux palestiniens.
00:51:13Selon un communiqué
00:51:14du diffuseur suisse,
00:51:15six individus
00:51:16ont été exfiltrés.
00:51:17La veille,
00:51:18près de 200 manifestants
00:51:19ont organisé
00:51:20une marche silencieuse
00:51:21pour protester
00:51:22contre la participation
00:51:23de l'État hébreu.
00:51:24Une mobilisation
00:51:25similaire à celle
00:51:26de dimanche dernier
00:51:27lors du défilé
00:51:28de présentation
00:51:29des 37 délégations.
00:51:34C'est injuste
00:51:35que un pays
00:51:36comme Israël
00:51:37puisse être ici
00:51:38et participer
00:51:39à ce concours
00:51:40alors qu'il tue
00:51:41des milliers de gens.
00:51:44Une plainte a été déposée
00:51:45par le média israélien
00:51:46Khan,
00:51:47un manifestant
00:51:48ayant fait un geste
00:51:49d'égorgement
00:51:50envers la délégation
00:51:51israélienne.
00:51:52Un énième incident
00:51:53qui exaspère
00:51:54les fans
00:51:55de Yuval Rafael.
00:51:56Nous voulons établir
00:51:57un contrepoint
00:51:58et lui dire
00:51:59qu'elle est la bienvenue.
00:52:00C'est une survivante,
00:52:01je vais la soutenir
00:52:02de tout mon cœur.
00:52:03La chanteuse
00:52:04a survécu au massacre
00:52:05du 7 octobre
00:52:06cachée avec 49 réfugiés,
00:52:07seuls 12 ont survécu.
00:52:08L'an dernier,
00:52:09en Suède,
00:52:10des manifestations
00:52:11avaient également
00:52:12perturbé l'Eurovision.
00:52:15Il y avait l'année dernière
00:52:16Greta Thunberg
00:52:17à Malmeux
00:52:18qui était contre...
00:52:19Greta Thunberg
00:52:20qui était parmi
00:52:21les prix Nobel
00:52:22de la paix.
00:52:23Elle était dans la shortlist
00:52:24à un moment.
00:52:25On se disait
00:52:26mais c'est cette grande femme
00:52:27qui prône
00:52:28pour un monde vert.
00:52:29Alors,
00:52:30pour les censeurs
00:52:31justement,
00:52:32pour ceux qui veulent
00:52:33baïonner Yuval Raphael,
00:52:34écoutez quelques instants
00:52:35la chanson de Yuval Raphael.
00:52:36Elle chante en français,
00:52:37en anglais
00:52:38et en hébreu
00:52:39et on vous propose
00:52:40aussi les paroles
00:52:41pour qu'on comprenne aussi
00:52:42la puissance
00:52:43de son message
00:52:44de ce soir.
00:53:04Et donc,
00:53:18vous allez siffler,
00:53:19vous allez siffler
00:53:20cet artiste
00:53:21est rescapé
00:53:22du 7 octobre.
00:53:23On est dans un monde de fous.
00:53:24Ça va être une sécurité XXL,
00:53:25j'imagine,
00:53:26ce soir.
00:53:27Ah, grave.
00:53:28Sur place,
00:53:29moi j'ai les informations
00:53:30et je peux vous dire
00:53:31que c'est une super sécurité.
00:53:32C'est la sécurité
00:53:33des autres années encore.
00:53:34Les sacs sont fouillés.
00:53:35Les journalistes
00:53:36dans la salle de presse
00:53:37peuvent venir avec leurs sacs
00:53:38mais pas autre chose.
00:53:39Tout est fouillé,
00:53:40inventorié.
00:53:41C'est un truc de fou.
00:53:42Mais bon,
00:53:43c'est comme ça.
00:53:44Alors,
00:53:45en même temps,
00:53:46ce litige comme ça
00:53:47a commencé cette année.
00:53:48La semaine dernière,
00:53:49vous avez suivi
00:53:50sur un site britannique,
00:53:51il y a une pétition
00:53:52qui avait été signée
00:53:53par 70 anciens participants
00:53:54de l'Eurovision,
00:53:55dont pour la France.
00:53:56Je ne représente personne,
00:53:57pardonnez-moi.
00:53:58Bien sûr,
00:53:59on avait eu Jesse Matador
00:54:00qui avait représenté la France.
00:54:02Ils avaient complètement raté
00:54:03leur participation à l'Eurovision.
00:54:05Et Marilyn,
00:54:06c'est les trois qui ont signé
00:54:07la pétition en France.
00:54:08On ne comprend pas.
00:54:09Moi, ce que je reproche toujours,
00:54:10c'est le côté politique
00:54:11ou religieux
00:54:12dans le sport
00:54:13ou dans la chanson.
00:54:14On parlera du sport
00:54:15dans un instant.
00:54:16Vous faites quasiment la transition.
00:54:17Je voudrais qu'on écoute.
00:54:18On a attendu le micro ce matin.
00:54:19Est-ce que ça reste
00:54:20une compétition musicale
00:54:21ou malheureusement
00:54:22c'est gâché par la politique ?
00:54:25L'Eurovision,
00:54:26pour moi,
00:54:27c'est d'abord de la musique.
00:54:28Je ne pense pas
00:54:29que les votes
00:54:30soient dirigés
00:54:32par des préoccupations politiques.
00:54:35Je pense que les gens,
00:54:36ils aiment ou ils n'aiment pas
00:54:37une chanson,
00:54:38une musique.
00:54:40Mais après,
00:54:41peu importe.
00:54:42Je pense que c'est vraiment
00:54:43un choix musical.
00:54:45C'est une fête de la chanson.
00:54:47Pour moi,
00:54:48ce n'est pas politique.
00:54:49La musique,
00:54:50c'est la musique.
00:54:51La politique,
00:54:52c'est la politique.
00:54:53On ne doit pas les mélanger.
00:54:54A mon avis,
00:54:55oui,
00:54:56c'est que ça doit rester musical.
00:54:57Mais malheureusement,
00:54:58c'est un choix politique
00:54:59puisqu'ils ont quand même
00:55:00exclu d'autres pays.
00:55:01Et c'est pour ça
00:55:02que je trouve que c'est dommage.
00:55:04Je ne sais pas si vous avez échangé
00:55:05avec ce monsieur,
00:55:06Charlotte Dornelas,
00:55:07parce que c'était exactement
00:55:08ce que vous aviez dit
00:55:09juste avant.
00:55:10Oui,
00:55:11c'est-à-dire qu'on peut
00:55:12difficilement expliquer
00:55:13aux uns et aux autres.
00:55:14Je suis d'accord
00:55:15avec ce que vous avez dit.
00:55:16Il y a une bêtise hallucinante.
00:55:17C'est des gens qui,
00:55:18par ailleurs,
00:55:19reprochent au gouvernement
00:55:20de faire la guerre
00:55:21et de faire des guerres
00:55:22dans le monde
00:55:23au détriment des populations,
00:55:24d'aller faire peser
00:55:25sur les populations
00:55:27et qui est, par ailleurs,
00:55:28extrêmement injuste,
00:55:29évidemment,
00:55:30envers cette jeune fille
00:55:31qui n'a rien demandé à personne
00:55:32et qui chante
00:55:33et qui, en plus,
00:55:34est rescapée
00:55:35d'un jour d'horreur.
00:55:36Maintenant que les organisateurs
00:55:37viennent expliquer aux gens
00:55:38qu'il ne faut pas
00:55:39amener la politique
00:55:40quand vous avez vous-même
00:55:41– c'est pour ça que je posais
00:55:42la question –
00:55:43quand vous avez vous-même
00:55:44banni les artistes russes
00:55:45en raison de l'invasion
00:55:46de l'Ukraine
00:55:47par Vladimir Poutine,
00:55:48moi, je ne sais plus
00:55:49aller expliquer aux manifestants
00:55:50qu'ils n'ont pas le droit
00:55:51de revendiquer ce qu'ils veulent.
00:55:52Je ne sais plus le faire.
00:55:53– C'est une vraie question.
00:55:54Alors, pour essayer de terminer
00:55:55sur ce sujet de l'Eurovision
00:55:56par une note positive,
00:55:57Fabien Lequeuve,
00:55:58vous avez dit
00:55:59que vous aviez des précisions
00:56:00sur la présence
00:56:01– De Céline Dion.
00:56:02– De Céline.
00:56:03– Eh oui.
00:56:04Alors déjà,
00:56:05en début de semaine,
00:56:06pendant la répétition,
00:56:07il y avait déjà
00:56:08une doublure de Céline Dion
00:56:09pour le réglage
00:56:10du son et des lumières
00:56:11et de ses déplacements
00:56:12sur plateau
00:56:13entre un coin chanson
00:56:14et le coin talk.
00:56:15Donc déjà,
00:56:16Céline Dion
00:56:17n'était pas
00:56:18la seule
00:56:19qui était là
00:56:20et qui était là
00:56:21pour faire
00:56:23ce qui a donné
00:56:24un peu,
00:56:25ce qui a excité
00:56:26un peu
00:56:27les bavardages.
00:56:28– Et heureusement
00:56:29que Céline était là
00:56:30pour la cérémonie
00:56:31des JO.
00:56:32Je veux dire
00:56:33qu'elle a fait oublier
00:56:34quelques parties
00:56:35un peu problématiques.
00:56:36– C'est la plus grande
00:56:37star mondiale aujourd'hui,
00:56:38on le sait bien,
00:56:39qui rassemble…
00:56:40– Après vous,
00:56:41bien sûr,
00:56:42après vous.
00:56:43Allez Fabien,
00:56:44ensuite,
00:56:45première précision.
00:56:46– Alors ça déjà,
00:56:47après,
00:56:48sur tous les documents
00:56:49qui circulent
00:56:50dans les bureaux de presse
00:56:52Troisième chose
00:56:53et ça c'est frais
00:56:54de ce matin,
00:56:55hier soir,
00:56:56le jet privé
00:56:57de Céline Dion
00:56:58qui est parti
00:56:59de Londres.
00:57:00Pourquoi elle est à Londres ?
00:57:01Parce qu'elle enregistre
00:57:02en ce moment
00:57:03trois nouveaux titres
00:57:04avec Jean-Jacques Goldman
00:57:05pour un album
00:57:06de Céline Dion
00:57:07qui doit sortir
00:57:08en septembre.
00:57:09Donc,
00:57:10et son jet s'est posé
00:57:11où à votre avis ?
00:57:12– À Bâle ?
00:57:13– À Bâle.
00:57:14– Bon ben c'est bon,
00:57:15Céline est là ce soir.
00:57:16Merci,
00:57:17merci,
00:57:18Céline est là ce soir,
00:57:19Fabien Lequeuve,
00:57:20il est à 20 heures
00:57:21dans l'heure des pros
00:57:22pour décrypter
00:57:23les premières images
00:57:24de Céline Dion.
00:57:25C'est bon,
00:57:26vous êtes mouillé,
00:57:27Fabien,
00:57:28et on reparlera de l'Eurovision.
00:57:29C'est quoi la dernière info ?
00:57:30Elle va chanter ?
00:57:31– Un autre jet est parti
00:57:32de Londres
00:57:33et s'est posé à Las Vegas.
00:57:34– Ah oui d'accord,
00:57:35merci.
00:57:36– Donc,
00:57:37encore une fois de plus,
00:57:38les bavardages
00:57:39reprennent de plus belles.
00:57:40– Bon,
00:57:41et si elle est à l'Eurovision,
00:57:42elle pourrait chanter,
00:57:43c'est bien ça ?
00:57:44– Probablement,
00:57:45elle va chanter.
00:57:46On rappelle sa victoire
00:57:47en 1988
00:57:48avec Ne partez pas sans moi.
00:57:50– Non pas la France ?
00:57:51– La Suisse.
00:57:52– La Suisse.
00:57:53– Absolument.
00:57:54– Puisque vous dites,
00:57:55vous savez,
00:57:56dans la musique,
00:57:57il faut mettre de côté,
00:57:58lorsqu'on a des grands événements
00:57:59comme ça,
00:58:00la politique
00:58:01ou encore la religion.
00:58:02Tiens,
00:58:03grand événement sportif ce soir,
00:58:04c'est la dernière journée
00:58:05de championnat
00:58:06et la religion
00:58:07vient entrer
00:58:08dans cette dernière journée
00:58:09de championnat.
00:58:10Pourquoi je vous dis ça ?
00:58:11Parce qu'il y a un joueur
00:58:12du football club de Nantes
00:58:13qui s'appelle
00:58:14Mostapha Mohamed,
00:58:15un international égyptien
00:58:16qui joue donc au FC Nantes
00:58:18et qui refuse de jouer
00:58:19en raison de sa foi
00:58:20pour la troisième année
00:58:21consécutive.
00:58:22Il refuse de jouer
00:58:24pour la journée
00:58:25contre l'homophobie
00:58:26parce que dans cette journée-là,
00:58:27vous avez un petit badge
00:58:29qui représente donc la lutte
00:58:31contre l'homophobie.
00:58:32– C'est quoi ce petit badge ?
00:58:33– C'est un drapeau arc-en-ciel
00:58:35si je ne m'excuse.
00:58:36On voit le sujet d'Alice Sommerer
00:58:38et on en parle juste après.
00:58:42Il ne foulera pas la pelouse
00:58:44ce soir
00:58:45pour la troisième année
00:58:46consécutive.
00:58:47L'international égyptien
00:58:48Mostapha Mohamed
00:58:49refuse d'arborer
00:58:50un flocage arc-en-ciel
00:58:51symbole de la lutte
00:58:52contre l'homophobie.
00:58:54– Je crois au respect mutuel,
00:58:55au respect que nous devons
00:58:56aux autres,
00:58:57mais aussi au respect
00:58:58que nous nous devons
00:58:59à nous-mêmes
00:59:00et à nos croyances.
00:59:01Pour ma part,
00:59:02il y a des valeurs profondes
00:59:03enracinées,
00:59:04liées à mes racines
00:59:05et à mes croyances,
00:59:06ce qui rend ma participation
00:59:07à cette initiative difficile.
00:59:08Ce choix est personnel,
00:59:09ce n'est pas par rejet
00:59:10ou jugement.
00:59:11– Pourtant, son club,
00:59:12le FC Nantes,
00:59:13jouera un match crucial
00:59:14pour se maintenir en Ligue 1
00:59:15à domicile contre Montpellier.
00:59:16Le club va sanctionner
00:59:17financièrement le joueur
00:59:18et reverser la somme
00:59:19à une association.
00:59:20Selon Johan Lemaire,
00:59:21qui organise des ateliers
00:59:22de sensibilisation
00:59:23au sein des clubs,
00:59:24l'homophobie dans le football
00:59:25s'intensifie.
00:59:26– On se rend compte
00:59:27depuis plusieurs années,
00:59:28ça monte, ça monte, ça monte.
00:59:29C'est-à-dire,
00:59:30la tolérance augmente
00:59:31due aux religions,
00:59:32à leurs traditions,
00:59:33à leur culture,
00:59:34à leur éducation.
00:59:35Puis, bon,
00:59:36ils l'affirment,
00:59:37ils le revendiquent,
00:59:38ils l'annoncent,
00:59:39ils font des choses
00:59:40qui ne sont pas
00:59:41forcément
00:59:42les meilleures.
00:59:43Donc, c'est décevant,
00:59:44ça montre un très mauvais
00:59:45exemple pour la jeunesse.
00:59:46– Chaque année,
00:59:47plusieurs joueurs
00:59:48prétextent des blessures
00:59:49pour rester au vestiaire
00:59:50et ne pas avoir à porter
00:59:51les couleurs arc-en-ciel.
00:59:52– Alors, c'est intéressant
00:59:53parce qu'on en a eu
00:59:54ce débat hier soir
00:59:55avec Gabriel Cruzel
00:59:56et tous les gens au plateau.
00:59:57Il n'y a pas d'unanimité
00:59:58sur la question ?
00:59:59– Non.
01:00:00– Alexandre Devecchio ?
01:00:01– Non, il n'y a pas
01:00:02d'unanimité
01:00:03sur la question.
01:00:04– Alors,
01:00:05il n'y a pas d'unanimité
01:00:06sur la question ?
01:00:07– Non.
01:00:08– Alexandre Devecchio ?
01:00:09– Non, il n'y a pas
01:00:10d'unanimité sur la question ?
01:00:11– Non.
01:00:12– Alexandre Devecchio ?
01:00:13– Non, j'avoue
01:00:14que je suis embêté.
01:00:15Je pense qu'effectivement
01:00:16peut-être les motivations
01:00:17de ce personnage
01:00:18sont islamistes
01:00:19et il y a une forme
01:00:20d'intolérance
01:00:21mais vous parliez tout à l'heure
01:00:22du mélange des genres.
01:00:23Il y a un mélange
01:00:24des genres là aussi,
01:00:25il y a une forme de politique
01:00:26qui s'invite dans le football
01:00:27parce que ce n'est pas
01:00:28seulement une journée
01:00:29contre l'homophobie,
01:00:30il s'agit de porter
01:00:31un brassard arc-en-ciel
01:00:32qui a un symbole militant.
01:00:33Moi, je respecte
01:00:34la liberté de conscience
01:00:36bien sûr, il ne faut pas
01:00:37agresser les homosexuels,
01:00:38avoir des propos homophobes,
01:00:39etc.
01:00:40Mais on n'est pas obligé
01:00:41d'être un militant LGBT.
01:00:42Je respecte la liberté
01:00:43de conscience de ce monsieur.
01:00:44Je pense qu'on devrait
01:00:45respecter la liberté
01:00:46de conscience
01:00:47même si là,
01:00:48les motivations
01:00:49ne sont peut-être
01:00:50pas très bonnes.
01:00:51Je pense que ce n'est pas
01:00:52la meilleure manière
01:00:53de lutter contre l'homophobie
01:00:54que d'obliger les gens
01:00:55à porter un brassard
01:00:56– Ce qui me surprend
01:00:57c'est que vous ne seriez pas
01:00:58là pour lutter
01:00:59contre l'homophobie.
01:01:00– Je ne serais pas
01:01:01là pour lutter
01:01:02contre l'homophobie.
01:01:04– Ce qui me surprend
01:01:05c'est que vous seriez
01:01:06le premier à être scandalisé.
01:01:07Je ne prends pas
01:01:08ce cas très précis.
01:01:09Je prends un homme
01:01:10qui refuserait
01:01:11pour sa liberté
01:01:12de conscience
01:01:13de rendre hommage
01:01:14par exemple
01:01:15à Dominique Bernard
01:01:16– Ce n'est pas
01:01:17la même chose.
01:01:18– Samuel Paty
01:01:19– C'est pas la même chose.
01:01:20– Si on vous demande
01:01:21de porter un pin's
01:01:22en hommage
01:01:23à Samuel Paty
01:01:24ou à Dominique Bernard
01:01:25et que vous avez
01:01:26des gens qui refuseraient
01:01:27– Ils sont morts
01:01:28juste pour ce qu'ils étaient.
01:01:29– Ils sont morts
01:01:30juste pour ce qu'ils étaient.
01:01:31– Ils sont morts
01:01:32juste pour ce qu'ils étaient.
01:01:33– Il y a eu
01:01:34beaucoup d'homosexuels
01:01:35qui sont morts
01:01:36pour ce qu'ils étaient.
01:01:37– Jouer contre l'homophobie
01:01:38ou contre la persécution
01:01:39des homosexuels
01:01:40qui on le rappelle
01:01:41existent d'ailleurs
01:01:42dans certains pays
01:01:43où on les jette
01:01:44par les fenêtres
01:01:45c'est une chose.
01:01:46Porter un brassard militant
01:01:47c'en est une autre.
01:01:48Donc je pense qu'il y a
01:01:49une différence subtile.
01:01:50– Ce n'est pas
01:01:51un brassard militant.
01:01:52– Non mais c'est intéressant
01:01:53mais vous pouvez,
01:01:54attendez moi je ne suis pas dupe
01:01:55et je suis bien d'accord
01:01:56qu'il faut faire attention
01:01:57également au militantisme
01:01:58de certaines associations
01:01:59qui vont dévoyer
01:02:00un besoin fondamental
01:02:01de lutter contre
01:02:02toute forme de discrimination
01:02:03et par exemple
01:02:04de lutter
01:02:05contre l'homophobie.
01:02:06– Non mais là
01:02:07on ne parle pas
01:02:08non mais vous avez raison
01:02:09il y a de l'élan.
01:02:10– Je ne suis pas dupe non plus
01:02:11ce monsieur qui nous explique
01:02:12qu'il y a un respect mutuel
01:02:13et qui prône la tolérance
01:02:14s'il n'est pas raccord
01:02:15avec nos codes,
01:02:16nos mœurs,
01:02:17– Mais ce n'est pas
01:02:18vos codes,
01:02:19le drapeau LGBT
01:02:20– Je ne parle pas du drapeau
01:02:21– La lutte contre l'homophobie
01:02:22– S'il n'est pas raccord
01:02:23avec nos codes,
01:02:24nos mœurs,
01:02:25la lutte contre l'homophobie
01:02:26– S'il vous plaît
01:02:27je ne parle pas du drapeau
01:02:28je ne parle pas du drapeau
01:02:29je parle de respecter chacun
01:02:33et de lutter contre
01:02:34les discriminations
01:02:35c'est tout,
01:02:36je ne parle pas du drapeau
01:02:37– Si vous voulez
01:02:38– Paul,
01:02:39on aura eu mal
01:02:40à parler de votre livre
01:02:41vous allez revenir samedi matin
01:02:42allez-y, allez-y.
01:02:43– Dans le pays
01:02:44d'où vient ce joueur
01:02:45en Égypte effectivement
01:02:46le rapport que l'on entretient
01:02:47à l'homophobie
01:02:48il y a une homophobie d'État
01:02:49et on maltraite les homosexuels
01:02:50à peu près partout
01:02:51donc évidemment qu'il y a
01:02:52ce que dit Eliott est juste
01:02:53une différence culturelle
01:02:55entre l'homosexualité
01:02:56entre la plupart
01:02:57des pays robo-musulmans
01:02:58dont une écrasante majorité
01:02:59condamnent l'homosexualité
01:03:00jusqu'à la mort
01:03:01et la France
01:03:02où on est un pays de tolérance
01:03:03oui bien sûr
01:03:04donc ça c'est le premier constat
01:03:06et ça nous guide
01:03:07sur la raison
01:03:08pour laquelle
01:03:09il tient ses propos
01:03:10et le deuxième sujet
01:03:11c'est que je ne vois pas
01:03:12dans la lutte contre l'homophobie
01:03:13un combat militant
01:03:14je vois un combat
01:03:15plutôt fédérateur
01:03:16de dire l'homophobie
01:03:18est quelque chose
01:03:19de terrifiant
01:03:20il ne faut pas
01:03:21d'homophobie en France
01:03:22point c'est tout
01:03:23je ne vois pas
01:03:24on n'est pas sur un grand
01:03:26alors justement
01:03:27il y a une tartufferie
01:03:28en revanche
01:03:29moi ce qui me fait rire
01:03:30c'est que
01:03:31le silence
01:03:32des responsables
01:03:33notamment de la gauche
01:03:34se présente comme
01:03:35droit de l'homiste
01:03:36et qu'ils ne disent rien
01:03:37depuis 48 heures
01:03:38et d'ailleurs
01:03:39je serais très curieux
01:03:40de voir
01:03:41ces mêmes associations
01:03:42qui vont militer
01:03:43contre l'homophobie
01:03:45et qui demandent
01:03:46à ce qu'on mette
01:03:47des bracelets arc-en-ciel
01:03:48ils étaient avec
01:03:49que sais-je
01:03:50la France insoumise
01:03:51aux manifestations
01:03:52qui aujourd'hui
01:03:53la France insoumise
01:03:54est bien silencieuse
01:03:55pour condamner
01:03:56ce que fait
01:03:57M. Mostafa Mohamed
01:03:58Amine
01:03:59Non mais je pense
01:04:00qu'il y a une ligne rouge
01:04:01qui est franchie
01:04:02entre d'une part
01:04:03la liberté de conscience
01:04:05et le pensée
01:04:06pareil
01:04:07il y a ici
01:04:08une injonction morale
01:04:09et idéologique
01:04:10obligatoire
01:04:11qui est complètement
01:04:12insupportable
01:04:13on peut effectivement
01:04:14lutter
01:04:15et on doit lutter
01:04:16contre toute forme
01:04:17de discrimination
01:04:18contre l'homophobie
01:04:19sans devoir en joindre
01:04:20un joueur de football
01:04:21un sportif
01:04:22un artiste
01:04:23un acteur politique
01:04:24sans obligation morale
01:04:25de porter
01:04:26un brassard militant
01:04:27je veux dire
01:04:28c'est un peu la même chose
01:04:29aujourd'hui
01:04:30et moi je pense
01:04:31à ces millions de Français
01:04:32avec qui j'ai manifesté
01:04:33contre le mariage pour tous
01:04:34on ne reviendra pas
01:04:35sur la loi
01:04:36contre le mariage pour tous
01:04:37mais il était insupportable
01:04:38à ce moment-là
01:04:39parce qu'on partage
01:04:40une certaine vision
01:04:41de la société française
01:04:42d'être insulté
01:04:43d'homophobe
01:04:44et de la même façon
01:04:45moi je m'indigne
01:04:46quand je vois
01:04:47dans les rues de Paris
01:04:48des élus parisiens
01:04:49plus enclins
01:04:50à dessiner
01:04:51un marketing politique
01:04:52électoral dit inclusif
01:04:53en allant mettre
01:04:54de la peinture
01:04:55dans les rues de Paris
01:04:56aux couleurs arc-en-ciel
01:04:57plutôt qu'aux couleurs
01:04:58de la France
01:04:59je trouve qu'il y a ici
01:05:00quelque part
01:05:01une responsabilité
01:05:02par abstention
01:05:03qui est en train
01:05:04de se dessiner
01:05:05c'est-à-dire que
01:05:06si vous ne portez pas
01:05:07ce brassard
01:05:08vous êtes coupable
01:05:09et ça c'est insupportable
01:05:10je regarde Paul
01:05:11parce que je sens
01:05:12qu'il va me tuer
01:05:13puisque ça fait deux fois
01:05:14de suite que je veux
01:05:15qu'on parle de son livre
01:05:16et qu'on n'aura pas
01:05:17le temps d'en parler
01:05:18c'est bien
01:05:19à chaque fois
01:05:20on en dit un petit mot
01:05:21à la fin
01:05:23et si le prochain président
01:05:24était un roi
01:05:25Charlotte Dornelas
01:05:26vous souhaitiez réagir
01:05:27mais j'espère que
01:05:28vous avez compris
01:05:29la mesure qu'on peut avoir
01:05:31sur ce sujet
01:05:32j'entends totalement
01:05:33ce que vous dites
01:05:34il ne faut pas être dupe
01:05:35moi ce qui me fait rire aussi
01:05:36c'est du moins
01:05:37ce qui m'intéresse
01:05:38c'est la tartufferie
01:05:39de certains responsables
01:05:40politiques
01:05:41qui se taisent
01:05:42par complaisance
01:05:43ou même
01:05:44le monde
01:05:45du journalisme sportif
01:05:46j'ai lu par exemple
01:05:47Snowfoot
01:05:48ce mois-ci
01:05:49la menace
01:05:50c'est l'extrême droite
01:05:51je crois qu'il y a
01:05:52d'autres difficultés
01:05:53je pense qu'il faut
01:05:54réussir quand même
01:05:55à distinguer les choses
01:05:56c'est à dire que
01:05:57par exemple
01:05:58sur ce plateau
01:05:59j'ai entendu beaucoup de gens
01:06:00contester le terme
01:06:01islamophobie
01:06:02est-ce que ça veut dire
01:06:03qu'ils veulent qu'on agresse
01:06:04des musulmans
01:06:05je ne crois pas
01:06:06donc c'est bien
01:06:07que derrière certains termes
01:06:08il peut y avoir
01:06:09beaucoup plus
01:06:10que l'agression des personnes
01:06:11de la même manière
01:06:12le mouvement
01:06:13Black Lives Matter
01:06:14a été interdit
01:06:15dans les manifs de foot
01:06:16on a expliqué
01:06:17que ce n'était pas le lieu
01:06:18ça ne veut pas dire
01:06:19qu'on pense que
01:06:20le pouvoir ne compte pas
01:06:21je vous espérais
01:06:22comme c'est bien
01:06:23que ça dépasse
01:06:24je sais mais
01:06:25ça avait été contesté
01:06:26vous m'accorderez
01:06:27là en l'occurrence
01:06:28le drapeau qui est utilisé
01:06:29est un drapeau
01:06:30qui défend
01:06:31un agenda
01:06:32qui est politique
01:06:33qui défend
01:06:34une avancée
01:06:35de droits
01:06:36qui sont revendiqués
01:06:37et la confusion
01:06:38et en effet
01:06:39Amine a raison de rappeler
01:06:40que dès que vous discutez
01:06:41sur le terrain
01:06:42anthropologique
01:06:43de la pertinence
01:06:44de ces avancées
01:06:45vous êtes qualifiés
01:06:46d'homophobes
01:06:47mais si ça n'avait pas été
01:06:48un drapeau
01:06:49on n'aurait pas
01:06:50l'homophobie
01:06:51sur un fond blanc
01:06:52vous auriez été pour
01:06:53et ce n'est pas l'agression
01:06:54des personnes homosexuelles
01:06:55évidemment monsieur
01:06:56non mais c'est intéressant
01:06:57ce n'est pas l'agression
01:06:58de n'importe qui
01:06:59évidemment
01:07:00mais parce que
01:07:01on n'a pas le temps
01:07:02d'en parler
01:07:03mais Jonathan Claus
01:07:04qui est un international français
01:07:05qui joue à l'OGC Nice
01:07:06disait
01:07:07il y a un vrai tabou
01:07:08sur la question
01:07:09de l'homosexualité
01:07:10dans le foot
01:07:11il y a peu de joueurs
01:07:12qui assument
01:07:13leur homosexualité
01:07:14effectivement
01:07:15on peut aujourd'hui
01:07:16se mobiliser
01:07:17pour appeler
01:07:18parce qu'on soit
01:07:19dans un secteur
01:07:20beaucoup plus serein
01:07:21on lutte contre
01:07:22les discriminations
01:07:23on lutte contre
01:07:24la haine raciale
01:07:25dans les stades de foot
01:07:26il y a souvent
01:07:27des cris racistes
01:07:28vous voyez bien la différence
01:07:29entre par exemple
01:07:30discuter de la pertinence
01:07:31du manque d'altérité
01:07:32dans l'éducation
01:07:33d'un enfant
01:07:34et le fait d'aller agresser
01:07:35quelqu'un en raison
01:07:36de ce qu'il est
01:07:37par exemple la transphobie
01:07:38c'est un autre mot
01:07:39qui est très à la mode
01:07:40en ce moment
01:07:41ça désigne aussi bien
01:07:42quand vous agressez
01:07:43une personne trans
01:07:44que quand vous expliquez
01:07:45qu'un homme ne peut pas
01:07:46être enceinte
01:07:47c'est important
01:07:48d'avoir
01:07:49et d'entendre
01:07:50tous les avis
01:07:51sur ce sujet
01:07:52Paul Melun
01:07:53je vous présente
01:07:54une nouvelle fois
01:07:55mes excuses
01:07:56rendez-vous samedi
01:07:57rendez-vous
01:07:58samedi prochain
01:07:59dans un instant
01:08:00ou sinon
01:08:01vous faites la promotion
01:08:02de votre livre
01:08:03il ne peut pas
01:08:04se passer de moi
01:08:05cet Eliott
01:08:06on retrouve
01:08:07Brigitte Millot
01:08:08dans un instant
01:08:09qui nous expliquera
01:08:10comment fonctionnent
01:08:11les nouveaux entraitements
01:08:12contre le cancer
01:08:13et dans une deuxième partie
01:08:14elle nous dira
01:08:15quel est le meilleur mode
01:08:17je sens que ça va être
01:08:18sans beurre
01:08:19j'ai peur que les macarons
01:08:20soient absents
01:08:21dans un instant
01:08:22docteur Millot
01:08:23merci à tous les cinq
01:08:24et allez loin
01:08:25allez loin
01:08:26pour l'Eurovision

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