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À Cannes pour soutenir “Enzo”, le dernier projet de Laurent Cantet, réalisé par Robin Campillo après le décès de ce dernier en 2024, Élodie Bouchez nous raconte ses premiers Cannes, la débrouille du début et l'adhésion autour de “La Vie rêvée des anges”.

Interview menée par Jean-Baptiste Morain
Transcription
00:00Alors on est à Cannes pour l'ouverture de la canadienne des cinéastes
00:04pour accompagner le film de Laurent Cantet réalisé par Robin Campillot qui s'appelle Enzo.
00:10Je me souviens donc de la première fois où je suis venue à Cannes pour Les Roseaux Sauvages
00:13et j'étais venue une semaine avant avec des copains qui avaient des plans pour rester à Cannes.
00:20C'est quelque chose de très initiatique quand on vient à Cannes pour la première fois,
00:24quand on n'a pas ses entrées, quand on se débrouille, quand on dort sur un canapé une nuit,
00:29dans une villa, une autre nuit, dans une chambre.
00:32Enfin, c'est les plus belles années parce que tout est à faire.
00:35Et puis après, la fois d'après, je suis venue évidemment avec La vie rêvée des anges.
00:41Je découvrais le film en même temps que les spectateurs.
00:45Ça a été un choc, je ne sais pas, d'adhésion, d'amour pour ce film et pour nos deux personnages.
00:52Et ça a été un moment très fort.
00:59Oui et non, c'est-à-dire qu'il était écrit autour du film « L'amour ouf » de Gilles Lelouch.
01:09Quant à mon rôle, elle était la fiancée du héros et elle en est maintenant la mère.
01:16Et en fait, je crois que c'est quelque chose qui est dans l'ordre des choses.
01:19Et c'est vrai que de pouvoir incarner cette maman face à la complexité de son enfant,
01:27de pouvoir le regarder, le soutenir de manière tacite,
01:31au regard de tous les films dont vous parlez, que j'ai faits, où j'étais au cœur de la tourmente,
01:38c'est un point qui, moi, m'aimait beaucoup.
01:40Sous-titrage Société Radio-Canada

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