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00:00On parlait de Nicolas Sarkozy d'un instant, on va parler de François Bayrou également.
00:03Tiens, si on a des auditeurs là-dessus, n'hésitez pas à nous appeler.
00:06François Bayrou, alors l'affaire Bayrou.
00:08Alors moi, on va la résumer, bien entendu, en quelques secondes,
00:12grâce au meilleur résumeur, Gauthier Lebré.
00:16Merci Gauthier.
00:17Alors, l'affaire Bayrou, c'est l'affaire Bétarame surtout.
00:20Donc c'est cet établissement d'enseignement privé catholique,
00:25non loin de Pau, la commune dont François Bayrou est le maire.
00:28Un scandale de violence, à la fois physique et sexuelle,
00:32contre des élèves sur plusieurs décennies.
00:35Et pourquoi François Bayrou est mêlé à tout ça ?
00:37Parce qu'il est accusé, notamment par la France Insoumise,
00:39d'avoir su et de n'avoir rien dit.
00:42C'est devenu une affaire familiale pour François Bayrou,
00:46puisqu'il a envoyé ses propres enfants dans cet établissement.
00:49Et l'accusation politique de LFI, c'est de dire,
00:51vous étiez au courant, et vous étiez tellement au courant
00:54que vous avez envoyé vos propres enfants dans cet établissement scolaire.
00:57Donc c'est là où ça devient évidemment insupportable pour François Bayrou,
01:00puisque ça le touche personnellement.
01:02Et sa fille a révélé dans un livre tout récemment
01:07qu'elle a été elle-même victime de violences physiques.
01:10Et elle a dit, elle a précisé, qu'elle n'avait jamais rien dit à son père.
01:14Et donc François Bayrou est sali par la France Insoumise,
01:17notamment depuis plusieurs semaines,
01:18puisque l'un de ses accusateurs hier en commission d'enquête,
01:22c'était Paul Vannier, le député de la France Insoumise,
01:25qui n'a pas eu de mots assez durs contre François Bayrou.
01:27Et on a eu un homme qui est venu répondre,
01:29parce que ça fait quatre mois qu'il est sali,
01:31y compris, si vous voulez, dans son rôle de père.
01:33D'ailleurs, il y a eu une passe d'armes entre Vannier et Bannier.
01:35Alors justement, François Bayrou a dénoncé le comportement très à charge
01:38de Paul Vannier, aussi taclé Mediapart.
01:40Vous présentez tout cela comme si les déclarations
01:47qui sont faites en réponse à des questions au gouvernement
01:50étaient des déclarations sous serment devant un juge.
01:57Si ça avait été le cas, vous auriez dû prêter serment
02:01et ne pas multiplier les mensonges que vous avez multipliés,
02:06vous, personne d'autre,
02:07dans le texte de la question que vous avez posée
02:11et que je viens de révéler.
02:13Le menteur, ce jour-là,
02:14ça n'était pas celui qui répondait à la question,
02:16c'est celui qui posait la question.
02:19Et je peux, si vous voulez, répéter les quatre mensonges
02:22qui ont été les vôtres.
02:23Moi, je n'ai pas menti.
02:26Vous mettiez en cause le ministre de l'Éducation que j'étais.
02:30Quand j'étais ministre de l'Éducation,
02:32je n'ai jamais entendu parler d'autre chose
02:35que ce qui était dans le journal,
02:36sur lequel j'ai diligenté une inspection
02:39dont je n'avais pas de traces
02:43et je n'avais jamais entendu parler de violence sexuelle.
02:47Jamais.
02:48Donc, je répète
02:49que vos affirmations sont biaisées.
02:52Vous essayez avec une méthode
02:54qui consiste à édifier Mediapart
02:58en autorité de la République.
03:00Je ne lis pas Mediapart.
03:01C'est une hygiène personnelle.
03:07Franchement, je l'ai trouvé bon là-dessus.
03:09Je l'ai trouvé bon quand même, François Bayrou.
03:11Olivier d'Artigol.
03:11Moi, je l'avais parlé longuement avec lui
03:13il y a quelques semaines
03:14et il était...
03:15Vous avez mis en attente ?
03:16Il attendait ce rendez-vous
03:18vraiment avec...
03:21Il y avait une urgence chez lui
03:22en disant
03:22ça me tarde,
03:23il faut que ça arrive.
03:25Je vais pouvoir enfin m'expliquer.
03:26Il était très très touché humainement
03:28parce que Gauthier l'a dit,
03:29il a été donc accusé
03:30par la France Insoumise
03:31qui ne s'est d'ailleurs
03:32pas intéressé à l'affaire Bétarame
03:34avant la nomination
03:35de François Bayrou à Matignon.
03:36Il y a un dessin de Plantu
03:37qui est magnifique
03:38et ce qui est sorti aujourd'hui
03:39où on voit en fait
03:40une sorte de commissaire du peuple
03:42avec un tribunal comme ça
03:44et des enfants en haut
03:45qui regardent et qui disent
03:46il ne parle pas beaucoup de nous.
03:48Et je trouve que ça dit énormément.
03:49Il n'a pas été question
03:49des victimes hier
03:50pendant 5h30
03:51et donc il voulait aller
03:54devant cette commission d'enquête.
03:56Il s'était préparé.
03:57Certains présentent souvent Bayrou
03:58comme un nonchalant,
03:59comme quelqu'un qui fait
04:00de la politique à l'ancienne.
04:02Ça peut lui arriver.
04:02Mais là, il était préparé.
04:04Et d'une manière quasiment chirurgicale
04:07avec bien sûr le style de François Bayrou.
04:10Il a étrié les arguments de Vanier.
04:15Notamment sur cette lanceuse d'alerte.
04:17Je ne rentre pas en détail.
04:18Mais qu'il ne pouvait pas dire
04:20car c'est impossible
04:21sur son témoignage
04:22sur lequel s'appuyaient beaucoup
04:24Mediapart et la commission d'enquête.
04:26Et ça a été un moment très douloureux
04:29pour le co-rapporteur Vanier.
04:30Très douloureux.
04:31Je vois que sur une matinale
04:33il continue à avoir le comportement
04:35qu'il a eu hier.
04:37Mais véritablement,
04:39Bayrou est sorti de cette commission d'enquête
04:425h30
04:43en ayant le sentiment,
04:45à juste titre, je crois,
04:46d'avoir lavé son honneur.
04:48Et tant mieux pour lui.
04:49Ça ne règle pas sa situation politique.
04:50Ça ne règle pas
04:51l'espérance de vie
04:53de ce gouvernement.
04:53mais il n'a pu s'en expliquer.
04:56Et il va tellement loin,
04:57Paul Vanier,
04:58qu'il a déclaré ce matin
04:59le Premier ministre
05:00est emprunt
05:01d'une culture
05:02de la violence
05:02sur les enfants
05:03qu'il a manifesté
05:04en relativisant devant nous
05:05des gestes
05:06qu'il a décrits
05:06comme éducatifs.
05:07Il fait référence
05:08à la claque
05:09que François Bérou
05:10met à un enfant
05:11quand il est ministre
05:12qui lui fait les poches.
05:13Il est candidat
05:14à la présidentielle.
05:15Tu as raison.
05:15Quand il est candidat
05:15à la présidentielle...
05:16Et qui lui avait fait gagner
05:17des points,
05:17souvenez-vous, à l'époque.
05:17Et donc, c'est un gamin
05:18qui essaie de lui prendre
05:19son portefeuille.
05:20Ce gamin devenu adulte,
05:21il a terminé en prison.
05:23Il y est toujours.
05:23Voilà, il y est toujours.
05:24C'est quand il dit
05:25tu me fais les poches.
05:25Et donc, il met sur le même plan
05:28quasiment ce qui se passe
05:29à Bétaram
05:29et le fait de donner
05:30une claque à un enfant
05:31qui est en train
05:31de vous voler votre portefeuille
05:32et qui terminera plus tard délinquant.
05:34C'est incroyable.
05:35C'est fou.
05:35C'est fou cette histoire.
05:36On a Marisol
05:36qui est avec nous de Pau.
05:38Oui, bonjour.
05:39Marisol qui est avec nous de Pau.
05:40Alors ça, c'est important
05:41de l'avoir avec nous aujourd'hui.
05:420 à 80, 20, 39, 21.
05:44Merci d'être avec nous
05:45sur Europe 1.
05:46Votre fils était dans la classe
05:47du fils de François Bayrou,
05:49c'est ça ?
05:49Absolument.
05:49Il était en 6ème
05:50avec un des fils
05:53de François Bayrou
05:54puisqu'il a 6 enfants.
05:56Et moi, je peux vous dire
05:57une chose,
05:58c'est qu'on n'était pas au courant.
06:00Mon fils m'en a parlé après
06:02qu'il avait pris une baffe,
06:03bon ou deux,
06:04ainsi que le fils
06:06certainement de M. Bayrou
06:07et d'autres enfants.
06:09Mais les gros problèmes
06:10étaient dans le pensionnat.
06:12Et puis, de toute façon,
06:13je ne crois pas
06:14une seule seconde
06:15que M. Bayrou était au courant.
06:17Je ne peux pas le croire.
06:18Parce qu'on peut le critiquer
06:20sur un plan politique,
06:21on est d'accord, pas d'accord.
06:22Moi, je ne suis pas d'accord
06:23parce que Macron est là
06:27à cause de lui
06:27ou grâce à lui,
06:28je ne sais pas comment on peut dire.
06:30Mais l'accuser de tout ça,
06:32moi, je ne peux pas.
06:32Je ne suis pas d'accord.
06:34On est dans un pays
06:35où dès qu'il y a quelqu'un
06:36qui fait quelque chose
06:37ou qui a un problème,
06:38on lui enfonce la tête
06:39dans le sable jusqu'au bout.
06:41C'est incroyable.
06:42Je ne peux pas.
06:44Est-ce qu'il y avait quand même,
06:45pardonnez-moi,
06:46parce que vous étiez
06:46une parent d'élève,
06:48est-ce qu'il y avait quand même
06:49dans l'air, si j'ose dire,
06:51des rumeurs
06:52qui flottaient
06:52sur une ambiance particulière ?
06:56Vous avez évoqué le pensionnat,
06:58mais dans tout l'établissement
06:59et la congrégation en elle-même.
07:00Moi, personnellement,
07:02je n'ai rien entendu à l'époque.
07:04On savait que c'était très sévère.
07:06Moi, mon fils,
07:08pour tout dire,
07:09comme il a fait un an
07:10avec Aram,
07:11je l'ai remis après
07:12au collège de Naï.
07:14Voilà.
07:15Il y avait le paiement
07:17parce que c'est quand même
07:19du privé.
07:21Mais jamais on n'a entendu
07:23des trucs hyper graves.
07:25Vous savez,
07:26et puis de toute façon,
07:26je vais vous dire un truc,
07:27les rumeurs,
07:28il y en a partout des rumeurs.
07:29Même dans les lycées,
07:30même dans le privé,
07:32le public,
07:33il y en a toujours.
07:35Mais moi, à l'époque,
07:36je n'ai rien entendu
07:37de tout ça.
07:38Et mon fils,
07:38qui était dans la classe
07:40de son fils,
07:40ne m'en a pas parlé.
07:42Il ne savait pas.
07:44C'était quand même ?
07:45Je ne m'en ai entendu parler
07:46après au fil des ans
07:47parce que moi,
07:48j'habitais là-bas.
07:49Donc, j'étais à Naï
07:50où j'avais été commerçante
07:51jusqu'en 96.
07:54Donc, voilà.
07:55Mais moi,
07:56je ne pense pas
07:56que M. Bayrou,
07:58s'il avait eu connaissance
08:00de choses graves,
08:02comme on le dit,
08:03mais jamais il aurait
08:03laissé ses enfants.
08:04Et puis,
08:05comme je vous ai déjà dit
08:06une fois que je suis intervenue,
08:07je connais sa femme
08:08qui était une de mes clientes.
08:10Je ne peux pas le croire.
08:12Il a des défauts politiques.
08:13On peut le critiquer
08:14sur plein de choses.
08:15Mais là-dessus,
08:16moi, je ne suis pas d'accord.
08:18Pour faire écho au témoignage...
08:20Je vais vous dire,
08:21je l'ai regardé hier.
08:22J'étais ravie
08:23de son intervention.
08:24Oui, moi aussi.
08:25Moi aussi.
08:26Franchement, j'étais ravie.
08:26Ah là là là là !
08:27Là, il a été fort.
08:28Vous voulez que je vous dise ?
08:29C'est une de ses meilleures
08:30interventions, je trouve,
08:31à François Bayrou depuis le début.
08:32Ah mais oui !
08:33Ah mais oui !
08:34Ça, c'est sûr.
08:35C'était vraiment...
08:36Ça m'a fait plaisir
08:37parce que,
08:38comme je vous dis,
08:39sur un plan politique,
08:40on pense ce qu'on veut.
08:41Bien sûr.
08:41Mais enfoncer la tête
08:43de quelqu'un comme ça,
08:44et puis mince,
08:45il faut penser aux enfants.
08:46Bien sûr.
08:47Tout ça, ça fait du mal
08:47à la famille.
08:49Bien sûr.
08:49Le tout, c'est...
08:50Bon, enfin, c'est bon en rire,
08:52là, qu'ils passent leur temps
08:53à critiquer.
08:54Il y en a un peu marre.
08:55Pour répondre à Valérie
08:56et pour faire écho
08:56au témoignage de notre auditrice,
08:57il faut savoir que
08:58les victimes étaient internes.
09:01Et un profil se dégage...
09:02Les plus grandes victimes, oui.
09:03Et un profil se dégage
09:05au regard de l'enquête
09:06qui a été menée
09:07et du livre
09:07qui a été publié.
09:08Parmi ces internes,
09:10c'était les internes
09:11les plus fragiles.
09:13Avec une cellule familiale
09:15qui n'était pas très présente,
09:17qui restait là le week-end.
09:18Il cherchait les brebis
09:20les plus faibles.
09:21Bien sûr.
09:21Donc, il est dédouané.
09:24De fait, à cause de ça,
09:25à cause de ce profil.
09:26Pour toi, la famille Bayrou
09:27est dédouanée ?
09:28Non, ce que je...
09:29Non, attention.
09:29C'est pas le même profil.
09:30Non, ce que je veux dire,
09:31c'est que...
09:31La famille Bayrou, attention,
09:32parce que la famille Bayrou
09:33a été victime aussi.
09:33Oui, bien sûr, c'est pour ça.
09:34Non, non, je ne dédouane pas.
09:35Ce que je sais,
09:37c'est que nous pouvions être
09:38dans le sud-ouest
09:39informés
09:41d'un système éducatif rugueux
09:44que, en effet,
09:45quand tu disais,
09:46attention, si tu pars à Bétarame,
09:48tu ne le vivais pas bien.
09:49Donc, on savait
09:50qu'il pouvait y avoir
09:51des châtiments,
09:52des gifs, etc.
09:53Ça, on le savait
09:54que c'était dur, Bétarame.
09:55J'ai des copains
09:56qui sont allés à Bétarame.
09:57Ils n'ont pas eu
09:58une scolarité.
09:58Ce n'était pas simple.
09:59En plus, c'était
10:00un environnement
10:01un peu dur.
10:02Mais François Bayrou
10:04n'a pas été informé
10:07de crimes pédo
10:08d'agression sexuelle.
10:11D'agression physique.
10:12Ça, non.
10:12Après, il y a un professeur
10:13de mathématiques
10:14qui dit le contraire.
10:16Non, parce que c'est
10:17ce prof
10:19sur lequel
10:21ça appuie.
10:21C'est vrai, Géraldine.
10:23Madame Goulung, exactement.
10:24Oui, alors ça a été démonté
10:26hier en commission d'enquête.
10:27C'est la première heure
10:28de la commission d'enquête.
10:30Elle ne peut pas
10:31avoir dit ça.
10:32En tout cas,
10:33ce qu'elle dit
10:33est impossible
10:35parce qu'elle dit
10:36que c'est pour venger
10:38le père Caricard.
10:39Je ne rentre pas
10:39dans les détails.
10:42Mais le calendrier
10:43ne correspond pas
10:44puisqu'il se suicide
10:45dix mois après.
10:47Donc, ça ne correspond pas
10:48trente ans après.
10:49Mais si tu veux,
10:51ce témoignage
10:52ne peut pas être celui
10:53sur lequel tu fondes
10:54une accusation
10:55concernant François Bayrou.
10:57Donc, quand elle dit
10:59qu'elle a prévenu
11:00à deux reprises
11:00François Bayrou
11:01quand il est ministre
11:02de l'Éducation nationale
11:03et quand il est président
11:04du Conseil Général,
11:05lui, il dit que c'est faux
11:07et elle, donc,
11:07elle ment.
11:09Oui, alors il dit
11:10que...
11:10Parce qu'elle a été
11:11sous serment, elle aussi.
11:12Oui, oui.
11:13Donc, deux sont sous serments.
11:14Mais il ne faut dire
11:15qu'il n'y a pas un sous serment
11:16qui est plus valable
11:16que l'autre.
11:17Après, je ne sais pas,
11:17Géraldine,
11:18si tu as regardé
11:18simplement sur Twitter
11:19sur ce qui a pu passer...
11:21Non, c'est repassé
11:21sur la chaîne.
11:22Mais si tu peux,
11:23ça prend du temps,
11:24mais regarder
11:24l'ensemble de l'audition,
11:26notamment les deux premières heures
11:28sur cette dimension-là
11:29que tu évoques,
11:30c'est assez chirurgical
11:31la démonstration de Bayrou.
11:32Et y compris,
11:33on avait vanié
11:34presque chaos.
11:36Mais il y a quand même
11:37un sujet
11:37des commissaires politiques
11:38de la France Insoumise
11:39qui, peu importe le thème
11:41de la commission d'enquête
11:42et de ceux
11:43qui les auditionnent
11:44et qu'ils ont face à eux,
11:45ils se prennent
11:46pour des petits commissaires politiques.
11:47On a l'impression
11:48d'avoir Saint-Just
11:48et Robespierre.
11:49Mais moi, je trouve ça très bien
11:50qu'il y ait une commission
11:51d'enquête là-dessus.
11:52Il y a eu tellement
11:53de dysfonctionnements,
11:54il y a quand même
11:54200 plaintes pour les l'enquête.
11:56Heureusement,
11:56il y a une commission d'enquête
11:57pour savoir pourquoi
11:58ça n'a pas fonctionné
11:59à un moment donné.
11:59Il y a des gens,
12:00il y a la présidente PS,
12:01il y avait Violette Spilboud
12:02de Renaissance.
12:03Tout le monde ne se comporte
12:04pas de la même manière.
12:06Eux, peu importe le thème
12:07de la commission d'enquête
12:08que ça soit sur des fréquences TNT
12:10ou sur l'horrible scandale
12:12Bétaram,
12:13ils se comportent
12:14comme des commissaires politiques.
12:15Ils ont l'impression
12:16qu'ils sont juges
12:17et qu'ils peuvent défaire
12:18et faire les carrières
12:19ou condamner.
12:20Non, ce n'est pas le rôle
12:20d'une commission d'enquête.
12:21Là où je te rejoins,
12:22Gauthier, effectivement,
12:23c'est qu'il y avait d'autres,
12:24évidemment,
12:24la commission,
12:25elle est faite d'autres députés.
12:27Tout à fait.
12:27Et les questions
12:28qui étaient posées par Vannier,
12:30c'était des questions politiques.
12:31Voilà.
12:31Et qu'à aucun moment,
12:33on ne s'est intéressé
12:34à un dysfonctionnement,
12:35à essayer de comprendre
12:36est-ce que c'est systémique,
12:38est-ce que c'est lié
12:39à cette congrégation.
12:40Est-ce que, voilà,
12:41moi, je voulais entendre
12:42parler des enfants ?
12:43J'ai même un exemple.
12:43Je l'ai entendu des victimes.
12:44Exactement, c'est ça.
12:45Et je l'ai entendu
12:46par d'autres députés
12:48qui ont interrogé Bayrou
12:49et d'autres, d'ailleurs.
12:51Mais Vannier ne s'est intéressé
12:53qu'à faire tomber Bayrou.
12:55Voilà, un commissaire politique.
12:55Et là, ça me gêne.
12:56J'ai même un exemple.
12:57Hier, j'ai échangé
12:58avec André Valigny,
12:59qui a été longtemps député,
13:00qui a été président
13:01de la commission d'enquête
13:02sur l'affaire Outreau.
13:03Exactement.
13:04Autant vous dire,
13:04un sujet ultra sensible.
13:05Qui intervient souvent
13:06sur les antennes d'hère.
13:07Il était scandalisé
13:10par la commission d'enquête
13:11contre François Bayrou.
13:12Il disait,
13:13elle ne respecte absolument
13:14pas cette commission,
13:15le cadre dans lequel
13:16elle doit évoluer,
13:18trouver des éléments.
13:19Il voyait bien
13:20la manœuvre purement politique
13:22pour essayer d'arriver
13:23à la démission
13:24de François Bayrou.
13:25Et d'ailleurs,
13:25LFI fait quoi
13:26avec l'affaire Bétharam ?
13:27Ils mettent affaire Bétharam
13:28et puis la phrase d'après,
13:29c'est que Bayrou doit démissionner.
13:30Il n'y a que ça
13:31qui les intéresse.
13:32Ce ne sont pas les victimes,
13:33c'est la démission
13:33de François Bayrou,
13:34c'est faire tomber
13:35le Premier ministre.
13:35Pour eux, c'est un prétexte
13:36pour faire tomber Béron.
13:37C'est tout ce qui les intéresse.
13:38Et quand le Premier ministre
13:38donne des préconisations
13:40pour justement,
13:41dans le cadre de l'enseignement
13:42privé ou public,
13:43dans le monde sportif
13:44ou associatif,
13:45parce que ça existe aussi,
13:46de mettre en place
13:47un dispositif
13:48permettant d'être en veille
13:50en air,
13:50tu sens qu'ils ne sont même pas
13:51intéressés par les solutions.
13:53Donc tu vois bien
13:54qu'il y a quelque chose
13:55qui va par là.
13:55Bien sûr.
13:56Alors il y a Pascal Proulx
13:56ce matin,
13:57dans son édito de ce matin,
13:58il a justement dénoncé
13:59le comportement à charge
14:00de Paul Vannier.
14:01Écoutez.
14:01Une commission d'enquête parlementaire,
14:05quand elle est dirigée
14:06par un député insoumis,
14:08exhale un parfum de guillotine.
14:10François Bayrou répondait hier
14:11à M. Paul Vannier,
14:13député de la France insoumise,
14:14qui l'accuse, je cite,
14:16de ne pas avoir protégé
14:18les élèves de Notre-Dame
14:19de Bétaram,
14:20victimes de violences
14:21pédo-criminelles,
14:23et d'ajouter,
14:24depuis le milieu des années 90,
14:26vous le saviez.
14:28M. Vannier
14:29est l'enfant de Robespierre.
14:30Il accuse,
14:31sans preuve.
14:32Derrière François Bayrou,
14:34c'est aussi l'enseignement
14:35catholique qu'il vise.
14:36Son acharnement
14:37contre le collège
14:38lycée Stanislas de Paris
14:40illustre son obsession
14:41d'attaquer l'église de Rome.
14:43Il préfère le lycée musulman
14:45Averroès de Lille,
14:46qu'il défend contre vents et marées.
14:48Il faut lire
14:49le livre
14:49La Meute,
14:50l'univers impitoyable
14:51de la France insoumise,
14:52raconté en 300 pages,
14:54pour apprendre
14:55à qui François Bayrou
14:56avait affaire hier.
14:57Les M. Vannier
14:58émergent
14:59lorsque les temps
15:01deviennent troubles.
15:02Il rêve du grand soir
15:03qui les placerait
15:04dans la lumière
15:05et avoir pourquoi pas
15:06un destin national
15:07que l'anonymat
15:08d'une carrière
15:08de professeur
15:09d'histoire-géographie
15:10interdite.
15:11Rassurons-nous,
15:13le grand soir
15:14attendra
15:14et M. Vannier
15:15retrouvera ses chères études,
15:17ressassant à l'infini
15:18ses rancœurs,
15:19tandis que François Bayrou
15:20continuera son action politique,
15:22soyons sérieux.
15:23Personne n'imagine
15:24que le Premier ministre
15:24ait couvert
15:25il y a 30 ans
15:26des actes
15:27de pédocriminalité
15:28dans un lycée
15:29où ses propres enfants
15:31étaient inscrits
15:32et scolarisés.
15:33C'est bien résumé
15:36de la part de Pascal Pro
15:37je trouve.
15:38C'était sur CNews
15:39ce matin.
15:40On a une pensée
15:41pour tous les profs
15:41d'histoire-géo.
15:42Exactement,
15:43oui c'est vrai.
15:44Pas de mépris de classe.
15:45Bien sûr,
15:45exactement.
15:46Moi j'adorais
15:47mon prof d'histoire-géo.
15:47C'est vrai ?
15:48Moi aussi.
15:48Bien sûr.
15:50Je peux vous le dire,
15:52en histoire-géo
15:53j'étais un des meilleurs
15:53en tête de classe.
15:55Vous pouvez me demander
15:56de me poser une question.
15:58Capital de l'Autriche.
15:59Capital de l'Autriche,
16:00Helsinki.
16:02Merci.
16:03Ce balade.
16:04Je me balade.
16:06Capital.
16:07Je ne m'en fuis pas.
16:09Capital de la Pologne.
16:10La Pologne,
16:11bien entendu.
16:11Milan au Milan.
16:13Milan.
16:14J'adore la capitale
16:15de la mode.
16:16Ah oui,
16:16j'adore ça.
16:18Pékin,
16:18c'est dans quel pays ?
16:19Pékin,
16:20Guatemala.
16:22Il est devenu quoi
16:22votre prof après ?
16:24Je ne comprends
16:25l'histoire-géographique.
16:27Demandez-moi une date.
16:28Une date ?
16:29Une date ?
16:30Il a découvert
16:30de l'Amérique
16:31par Christophe Colomb.
16:331983,
16:33en histoire-géographie,
16:38je suis un monstre.
16:39Vous savez que j'étais
16:40examinateur à l'oral
16:41pour l'oral de rattrapage
16:43au bac.
16:43Non.
16:44En histoire-géo.
16:45Non.
16:45Tu l'aurais rattrapé ?
16:45Mon plus beau souvenir,
16:46c'est un élève
16:49qui arrive
16:50et j'étais à
16:51Gustave Eiffel
16:52à Bordeaux.
16:53Gustave Eiffel,
16:54oui.
16:55Et quand il y a,
16:57il arrive,
16:57vous ne savez pas
16:58ce qu'il fait ?
16:58C'est l'inventeur
16:58plus déodorant,
16:59Gustave Eiffel.
17:00Oui, c'est ça.
17:00Il y a Gustave Eiffel,
17:04c'est la tour Eiffel,
17:04Gustave Eiffel,
17:05c'est le rexonar.
17:06Et donc,
17:07ils avaient 10 sujets
17:07d'histoire
17:08et 10 sujets de géo,
17:09il fallait tirer le papier.
17:11Et le gars,
17:11il arrive,
17:12il pose sa planche de surf
17:13à l'entrée de salle.
17:16Ah oui, vraiment.
17:16C'est votre plus beau souvenir.
17:18Ah oui.
17:18Et il tire un premier sujet.
17:20C'est votre plus beau souvenir,
17:21ça.
17:21Il tire un premier sujet,
17:22la crise des missiles à Cuba.
17:24Il dit,
17:24monsieur,
17:25ça ne m'arrange pas trop.
17:26J'ai dit,
17:26il tirait un autre sujet.
17:27C'est gentil.
17:28L'agriculture aux Etats-Unis,
17:29ce n'est pas
17:30mon sujet après l'élection.
17:32J'ai écouté,
17:32il n'y a que 20 sujets.
17:34J'étais en fin de journée,
17:35j'étais fatigué.
17:36J'ai dit,
17:37dites-moi un sujet
17:37sur lequel vous aimeriez parler.
17:40Et allez-y.
17:40Il prend un sujet,
17:41il n'avait rien à dire dessus.
17:43Mais c'était son meilleur sujet.
17:45Et vous,
17:45c'était surtout votre meilleur souvenir.
17:48C'est catastrophique.
17:49La plus éclatée
17:50de l'histoire de France.
17:51Et je participe
17:52à l'abaissement du niveau
17:53puisque je l'ai sauvé
17:54en harmonisation des notes.
17:55Parce que je l'ai trouvé
17:56assez esthétique
17:58d'arriver à Cuba.
17:59Ah, c'est gentil.
18:00Ça, c'est vraiment gentil.
18:01Non, je l'ai sauvé.
18:02Parce que les examinateurs
18:03plus durs que...
18:04Maintenant,
18:05si l'éducation nationale
18:06est là où elle en est,
18:07c'est en partie.
18:08Le nivellement vers le mar.
18:09Mais quand même,
18:09bon gars,
18:10bon gars.
18:11Participer au déclin de la France.
18:13On a perdu 10 places
18:14au classement FISA
18:14à l'Oise d'Arckel.
18:15Il est là.
18:16Non, j'étais plutôt sympa.
18:17Et oral,
18:18vous avez passé l'oral
18:19de français tous ?
18:20Bien sûr.
18:21Gauthier va être excellent.
18:23Moi, français,
18:23histoire,
18:24j'étais excellent.
18:25Math,
18:26une quiche.
18:27Claquer au sol.
18:28Ah, t'es pas bon aux chiffres ?
18:29Ah non,
18:29Maths,
18:30c'est son nom.
18:31Et bizarrement,
18:32il aime l'argent.
18:34Oui,
18:35les éditions,
18:36je sais faire.
18:36Merci.
18:37C'est les soustractions.
18:38Je ne sais surtout pas
18:38les soustractions.
18:41Marisol voulait dire un mot.
18:43Merci Marisol.
18:43Oui,
18:44je voulais dire,
18:44bon voilà,
18:45j'ai dit ce que j'avais à dire
18:46sur M. Bayrou
18:46et je voulais demander
18:48à Olivier
18:49quand est-ce qu'il vient à Pau
18:50parce que je sais
18:51où il boit le café,
18:52je me suis renseignée.
18:54Je serai à Pau ce week-end.
18:56C'est une légende.
18:57Quand il boit le café à Pau,
18:58c'est comme si George Clooney
18:59sortait sa capsule.
19:01Et je vois l'endroit
19:03que vous évoquez,
19:04j'y serai samedi
19:05à 11h.
19:07Ok.
19:08On va être l'éleute.
19:09Oui.
19:10Parce que l'autre fois,
19:12Cyril me demandait
19:14si je vous avais déjà croisé
19:15donc je lui avais dit non
19:16parce que c'est vrai.
19:17Vous allez voir,
19:18il a un épiderme magnifique.
19:20Maintenant,
19:21quand il y a un artiguel
19:22à Pau,
19:22il chante balavoine.
19:23J'ai sur les filles
19:24soient nues
19:25qu'elles se jettent sur moi.
19:26Qui est pour
19:29qu'on sorte Gauthier ?
19:30Merci.
19:31Il n'y a pas eu un petit flottement là.
19:32Vous êtes naïaise
19:33ou vous êtes paloise ?
19:35Pardon ?
19:36Vous êtes naïaise
19:37ou paloise ?
19:38Non,
19:38j'étais paloise
19:39mais j'ai construit
19:41dans la plaine de Naï
19:42à un moment donné
19:42et j'ai été commerçante
19:43et 10 ans à Naï.
19:44D'accord.
19:45Voilà.
19:46Est-ce que vous voulez
19:46Marie-Sole
19:48avant qu'on vous quitte
19:49est-ce que vous voulez
19:49qu'Olivier d'Artigol
19:51nous raconte à nouveau
19:51son meilleur souvenir
19:52de l'oral du bac ?
19:55Gustave Hessell.
19:57Gustave Hessell.
19:58Gustave Hessell
19:58la dînerre en temps
19:59d'une vidéo.
19:59Tu savais comment elle s'appelait
20:00sa femme,
20:01Gustave Hessell ?
20:01Non.
20:02Narta.
20:03Moi, je suis fraîche
20:04et ça se voit.
20:05J'ai adoré
20:07aussi l'intervention
20:08de Pascal Praud.
20:09Ah oui,
20:09bah oui,
20:09bah oui.
20:10Il est bon lui aussi.
20:11Il est dans les glas,
20:12il est dans les couloirs.
20:13Il n'en pas trop.
20:14C'est pas de patrouille.
20:19Bon, c'est quand
20:20qu'on leur fait la fête
20:21au FI, là ?
20:22Alors, moi,
20:24Marie-Sole,
20:24j'ai un peu de boulot
20:25mais vous inquiétez pas.
20:27Je vous embrasse fort,
20:28Marie-Sole.
20:29Merci d'avoir été avec nous.

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